5 - Le bois de Chênes - 3 juin 2010 Lovée au pied du Jura entre Lausanne et Genève, à quelques kilomètres du lac, la réserve du Bois de Chênes constitue un véritable écrin naturel. Les différents types de forêts, les bosquets et les prairies en sont ses joyaux. Étendue sur près de 130 hectares, cette grande diversité de milieux naturels abrite une flore et une faune aussi riche qu'intéressante. Attention fragile ! Date : Jeudi 3 juin 2010 Distance : 8 km Durée : 4:30 h avec les pauses Itinéraire : Petites routes, chemins et sentiers forestiers. Difficulté : Faible. Repas : Restaurant à la Cézille. Rendez-vous : 07.30 GARE CORNAVIN, (dans le hall principal, en face des guichets CFF), où nous prendrons le train pour NYON , afin de rejoindre le Nyon-St.-Cergue qui nous conduira jusqu'à la gare de BASSINS , lieu de départ de notre journée en forêt. Parcours pédestre : De la gare de Bassins, une descente pentue d’environ 5 mn, nous permettra de rejoindre La Cézille pour un café réparateur, avant d’aborder le bois de Chênes pour une boucle de deux heures dans une superbe forêt, et terminer notre balade au Restaurant du Moulin à la Cézille, pour déguster un plat typique de la région. Après le repas, nous prendrons un car postal afin de rejoindre la gare de Nyon et prolonger ainsi notre journée jusqu’à Genève. Possibilité pour les personnes résidant sur Vaud de nous rejoindre à Nyon au départ du «Nyon-St.-Cergue-La Cure» Veuillez S.V.P. le préciser lors de votre inscription GENÈVE-BASSINS Départ Cornavin 07:56 Arrivée Nyon 08:09 Départ Nyon-St-Cergue 08:25 Arrivée Bassins Gare 08:46 Dans l’attente de vous retrouver nombreux, le jeudi 3 juin 2010 pour une sympathique 5ème balade de l’année, nous vous adressons, chers Amis randonneurs, nos amicales salutations. Jean-Marie Estero et Willi Justrich Délai d’inscription : Lundi 31 mai 2010 Prix du transport pour la journée : ½ tarif CFF : Frs 15.- - Plein tarif : Frs 30.- Prévoir de la monnaie afin de régler votre titre de transport à Jean-Marie dans le train. Repas au « Restaurant du Moulin », à La Cézille : CHF 30.- Le Botato Vaudois et sa salade verte Le jambon à l’os, sauce aux champignons Gratin Dauphinois ou Pommes frites (maison) Dessert Boissons et café en supplément ATTENTION ! Bonnes chaussures et bâton de marche recommandés TERRAIN DE SOUS BOIS, HUMIDE À CETTE SAISON Et surtout n’oubliez-pas… Un jour de sentier… …Huit jours de santé !!! Arzier - Le Muids Un peu d’histoire Arzier, Cercle de Begnins, District de Nyon, est à l'altitude de 880m. Son territoire, très considérable, s'étend jusqu'au Bois d'Amont et à proximité du bac des Rousses. Le village s'appelait Argie en 1306, puis l'on trouve plus tard Argier et Arsie, Arsier au 14ème siècle. Nom probablement dérivé par le suffixe "acus" de quelque nom de personne, peut-être Aredius ou Aregius, qui est fréquent à l'époque mérovingienne. Une trouvaille faite en 1827 dans un ancien cimetière existant au "Pré de la Cure" a donné une preuve de l'ancienneté du village. En faisant des fouilles pour chercher de l'eau, on a découvert une cinquantaine de monnaies du Moyen-âge, en argent : ce sont des petits " tournois" de Louis IX et de Philippe III, des deniers du type christiana-religio, du XIVème siècle, des deniers de Louis, Baron de Vaud (vers 1300), des deniers anonymes de Lausanne, de la même époque. L'histoire proprement dite d'Arzier commence au XIVème siècle. En 1304, les chartreux d'Oujon, dans le but d'attirer des habitants dans leurs domaines, accordèrent de nombreuses franchises aux hommes qui étaient venus se fixer à Arzier et qui furent les premiers habitants de ce village. Tandis que les riches monastères de St Oyens de Joux et de Romainmôtier soumettaient leurs serfs à la taille et à la mainmorte, en échange de la sécurité qu'ils leur donnaient, les chartreux d'Oujon déclarent aux premiers habitants d'Arzier qu'ils les exemptent de toute taille. Les terres qui sont concédées gratuitement aux nouveaux colons sont assujetties à des censes légères; les corvées ne sont imposées que trois fois l'an. Si l'un des habitants voulait ensuite se transporter dans un autre lieu, en abandonnant son seigneur, il était libre de le faire. Dans ce cas, il pouvait vendre à qui il voulait sa maison et ses champs, après, toutefois, que le couvent ait prélevé la 3ème partie du prix des terres et le 13ème denier sur les lods (droit de mutation). En échange de ces redevances, les nouveaux colons avaient non seulement des terres à cultiver, mais encore l'usage des forêts et le pâturage de la vaste étendue de montagnes dans le Jura. Bientôt, les colons qui étaient venus se fixer à Arzier furent pourvus d'une église et d'un curé. En 1306, Aymon du Quart, évêque de Genève, régla les rapports entre ce curé et les paroissiens, ainsi que la fondation de l'église du lieu, la construction de la cure et les revenus du dit curé. Voici comment furent déterminés les bénéfices du curé: celui-ci aura une prébende (revenu) de moine, le tiers de la dime des novales (terres nouvellement défrichées), une réception (repas) de chaque habitant, 20 poses de terres ou 30 de bois, à son choix. Le couvent aura droit de patronage sur l'église. Les paroissiens construiront l'église et la cure et fourniront les cloches. L'église fut dédiée à St Antoine; elle eut une certaine réputation dans la contrée. Un acte nous montre un homme de Genolier jurant par les reliques de Saint Antoine d'Arzier ! Après la conquête de 1536, LL.EE. de Berne s'emparèrent de toutes les propriétés de la chartreuse d'Oujon. Ils en aliénèrent une partie, mais gardèrent la seigneurie d'Arzier. Les habitants eurent plus d'une fois, dès lors, à regretter le gouvernement paternel et bienveillant des chartreux. Un siècle s'était à peine écoulé, en effet, que les habitants d'Arzier, incapables de payer plus longtemps les dîmes et redevances dont ils étaient chargés, laissaient leurs terres en friche et se trouvaient réduits à la plus extrêmne pauvreté. Craignant alors de perdre tous ses revenus, le gouvernement de Berne fit procéder à une enquête et se décida, en 1664, à adopter une mesure exceptionnelle: il accorda à la commune et aux habitants d'Arzier la seigneurie de leur village. La municipalité dut prendre l'engagement de payer au château de Nyon toutes les redevances dont étaient chargées les terres du territoire. C'est de cet acte de 1664 que date la prospérité de la commune. Arzier dépendait autrefois de la châtellerie de Nyon; il en fut séparé, avec Le Muids, en 1657, et eut, dès lors, une justice particulière composée du châtelain et de six assesseurs. Dès 1668, le même châtelain et le même curial fonctionnent auprès des Cours de justice de St Cergue et d'Arzier. La communauté était administrée par un Conseil de 8 membres nommés à vie et pris par moitié à Arzier et au Muids; les gouverneurs étaient aussi choisis alternativement dans chaque village. En 1250 : « Au Muis, grangie deu Mois ». Le Muids est mentionné à cette date-là comme étant une grange dépendant du couvent d'Oujon. Les religieux possédaient un vivier sur le petit ruisseau voisin. Bassins Un peu d’histoire Situation Le village de Bassins est situé à une douzaine de kilomètres de Nyon, sur les contreforts du Jura, à la limite des grandes forêts, à une altitude moyenne d’environ 800 mètres. La première chose que l’on voit en montant, c’est la silhouette du vieux village avec l’église à gauche. L’église Lors de sa visite pastorale de 1412, l’évêque Jean de Bertrand note ceci : Le même jour, l’évêque a visité l’église paroissiale de Bassins, ayant trente feux et valant en revenus dix florins, dont le prieuré est annexé au prieuré de Payerne; le curé est Guy Paviot. Une cloche est défectueuse, il manque les vitres du chœur, un lectionnaire pour les fêtes solennelles, l’image du crucifix, la pierre des fonts baptismaux est défectueuse. Injonction a été faite aux paroissiens de cette église de réparer ces défauts dans le délai d’une année. Les visites pastorales du diocèse de Genève par l’évêque Jean de Bertrand (1411-1414), présentées, éditées et traduites par Louis Binz, Académie salésienne, 2006. Nous possédons peu de documents sur l’église de Bassins. Dédiée à Notre-Dame, elle fut probablement l’objet d’une donation à l’abbaye de Cluny en Bourgogne par Humbert Ier, Seigneur de Cossonay et de Prangins, et fut placée sous la dépendance de l’abbatiale clunisienne de Payerne, dépendance reconnue par le pape Lucius III en 1183. Le prieuré de Bassins, centre d’une exploitation agricole active, était un petit monastère d’une douzaine de moines. La partie la plus ancienne de l’église, le chœur, date certainement du Xe siècle. Des fondations du bâtiment primitif ont été retrouvées à l’emplacement du cimetière actuel. Des adjonctions furent faites du XIIe au XVIe siècle. En 1536, les Bernois envahirent le Pays de Vaud, et en 1542 l’église et le prieuré furent vendus. On ferma des chapelles, on effaça des peintures. L’église ne fut toutefois pas laissée à l’abandon. Des réfections de qualités diverses eurent lieu assez régulièrement. Le 8 juillet 1984, les orgues, un joli petit instrument de neuf jeux, deux claviers et pédalier, furent inaugurées.
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