HISTOIRE DU SZSTEME ROUTIER DES CâlITONS DE L'EST avant 1855 par Frère Jules Martel,, s.c Thèse présentée à la faculté des arts de l'Université d'Ottawa en vue de l'obtention de la maîtrise es arts, option histoire. % 0 LIBRAfMÉS 9 VICTORIAVILIE,., CANADA,, i960 UMI Number: EC56036 INFORMATION TO USERS The quality of this reproduction is dépendent upon the quality of the copy submitted. Broken or indistinct print, colored or poor quality illustrations and photographs, print bleed-through, substandard margins, and improper alignment can adversely affect reproduction. In the unlikely event that the author did not send a complète manuscript and there are missing pages, thèse will be noted. Aiso, if unauthorized copyright material had to be removed, a note will indicate the deletion. UMI® UMI Microform EC56036 Copyright 2011 by ProQuest LLC Ail rights reserved. This microform édition is protected against unauthorized copying underTitle 17, United States Code. ProQuest LLC 789 East Eisenhower Parkway P.O. Box 1346 AnnArbor, Ml 48106-1346 RECONNAISSANCE Cette tnèse a été préparée sous la direction du Dr Lucien Brault, professeur d'histoire à l'Université d'Ottawa et éditeur aux Archives nationales. Nous le remercions de ses précieux conseils. Nos remerciements vont aussi à M. Gérard Malcuelosse, à Mgr Maurice O'Bready, P.D., à Mgr Albert Gravel, P.D., à >21s Juliette Bourque, au Dr Valmore Olivier, à il. l'abbé Jean Mercier, à M. l'abbé Conrad Groleau, au R.. Frère. Robert., o.c au R. Frère Antoine-Marie, s.c. et au R. Frère Louis-Victor, s.c, dont la coopération et l'encouragement nous ont souvent été précieux. CURRICULUM STUDIORUM Jules Martel est né à Stoke le 11 avril 1915* Il a obtenu son brevet complémentaire d'enseignement à l'Ecole Normale d'Arthabaska en 1933 et son brevet supé­ rieur en 19^3 à la même institution. En 19^6, l'Université de Montréal lui décernait le Baccalauréat es Arts. Depuis 1950, il a suivi des cours de vacances en littérature et en histoire à l'Université d'Ottawa et a préparé la pré­ sente thèse pour l'obtention de la Maîtrise en histoire. L'auteur est plutôt connu sous le pseudonyme de Frère Saturnin, s.c. TABLE DES MATIERES Chapitre page INTRODUCTION 1 1. Cantons de l'Est: dénomination, limites, population 1. 2. Les chemins qui marchent: Chaudière, Saint-François 7 PREMIERE PARTIE: ROUTES DE PENETRATION I.- ROUTES DE PENETRATION 2h 1. Rivière Saint-François et ses affluents 2h 2. Sentiers primitifs tracés par les Loyalistes 28 Lac Champlain vers lac Memphremagog 35- Dans Stanstead *+3 Sherbrooke et la route du Saint-François k-8 SECONDE PARTIE: ROUTES DE COMMUNICATION II.- ROUTES VERS TROIS-RIVIERES 57 1. Rivière Saint-François 57 2. Route du Saint-François 72 Embranchements: 9*+ Longue-Pointe à Nicolet et Saint-Grégoire 96 Drummondville à Sorel 103 III.- ROUTES VERS QUEBEC 110 1. Route Craig 110 Embranchements: vers la Beauce 1*+1_ vers Montréal li4-i+ 2. Chemin Gosford (et Dudswell) 1^8 IV.- ROUTES VERS MONTREAL 166 V.- ROUTES SECONDAIRES j.91 1.. Routes de la British American Land Company 191 2. Routes des Bois-Francs 202 CONCLUSION 21.3 IL. Requête des missionnaires colonisateurs 213 2. LGLI des chemins et des municipalités, 1855 217 TABLE DES MATIERES v BIBLIOGRAPHIE .................. 223 APPENDICES. ................... 232 1. Le pont de Melbourne 232 2. Venez-nous en aide 238 3« Critique de la législation routière 250 h. Premier tracé de la route Craig 253 5. Enterprise 256 SOMMAIRE 259 LISTE DES CAR-LS Carte page 1. Division du Buckinghamshire on To-wi-snips, 1/92 5 2. Voyage de M. FinJay, l80C 29 3- Lac Manphremagog et les environs, vers 1810 36 k. Sherbrooke et les environs, vers l8l0 kk 5« Cantons et districts administratifs, 179^+ *+9 6. Première route du Saint-François, vers 1810 50 7- Routes vers Trois-Rivicres 95 8. Routes vers Québec 1^+9 9» Routes vers Montréal 173 10. Bloc Saint-François QI Territoire de Megantic 192 11. Routes de la British American Land et Chemin d'Arthabaska 203 12. Direction générale des chemins royaux vers le milieu du XLX© siècle 263 Photographie de 1' "Enterprise" 253a I. IILODJCIIOIÏ 1. Ca tons de l'Est: dénomination, limites, population. Denominatio n.-- Par l'Acte constitutionnel de 1791? ls loi anglaise dite "franc et coumun soca -e" fut introduite au Canada. En conséquence, les terrains non encore octroyés furent arpentés et divisés en "Tovjns-iips" selon le mode de concession en usage en Angleterre. (Le r..ot "1 o. ns'.,ip" n'a pas d'équivalent dans la langue française" au Canada, nous avons pris l'habitude de le traduire par le mot "Canton", -- Eastern Tounships: Cantons de l'Est -- mais nous nous sommes servis aussi souvent du terme "Township", qui est presque considéré comme francisé). En principe, un tovmship devait avoir la forme géométrique d'un carré de dix milles de coté, divisé en onze "rangs" de vingt-huit "lots". .lais comme la rivière Saint-François servait de délimitation natu­ relle à tous les tovmships riverains, il s'ensuivit que les dimensions de ces derniers furent nuelouefois assez irrégu­ lières. Dès l'origine, on a nomne "Eastern 1ovmships", les régions du Sud-Est de la province de Québec où la colonisrtion s'organisait dans le cadre anglais du "lo^ns'iip" et ncn de la seigneurie canadienne-française; on hésite d'ailleurs sui le sens du terme "Eastern", qui peut s'entendre par rapport aux INTRODUCTION 2 seigne'ries de la rivère Richelieu, ou en fonction des tomnships organisés simultanément plus à l'ouest, sur l'empla­ cement de la province actuelle d'Ontario. Mais cette distinc­ tion historique est lettre morte aujourd'hui que to^nship et seigneurie ont été à peu près étouffés sous la vigoureuse prolifération des paroisses et municipalités^. Pourtant, toutes ces dénominations: Eastern To\mships, lo-wnships de l'Est, Cantons de l'Est, sont aujourd'hui périmées et les efforts louables du Comité de Toponymie de Sherbrooke pour répandre le vocable "Estrie" sont sur le point d'être couronnés de succès. D'aucuns lui dénient encore le droit de cit^, en alléguant qu'il est aussi incorrect que les vocables qu'il veut remplacer, nais on peut lui reconnaître au moins l'avantage d'être plus court, plus joli et à consonnance plus française. Quoi qu'il en soit des critiques, 1'Estrie ira mainte­ nant son chemin, puisque l'Académie canadienne-française l'a accepté. On lit en effet au rapport de la séance de linguis- tioue de la dite société en date du 5 mars 1951Î "Le comité de linguistique accepte le terme "Estrie" pour désigner "Les Cantons de l'Est" et en recommande l'usage." 2 1 Raoul Blanchard, Le centre du Canada français, p. 16 5- 2 Communication écrite à l'abbé Jean mercier, en date du 29 janvier 1955- INTRODUCTION 5 On attribue à iigr Desranleau le mérite d'avoir demandé, et à Mgr O'Bready celui d'avoir trouvé et lancé un terne capa­ ble de traduire en un français impeccable et poétique cette expression lourde et bâtarde, Les Cantons de l'Est3. Et la trouvaille fut "Estrie". Délimitatio n.— Quelles sont les limites de la région? La réponse à cette question pourra varier selon qu'on se placera au point de vue géographique, géolo­ gique ou historique. Les deux premiers ayant fait l'objet d'une étude spéciale de la part d'un géographe réputé (Cf. Raoul Blanchard, Les Cantons de l'Est), nous n'hésitons pas à y référer le lecteur» Le présent travail ayant plutôt une )ortée historique, mieux vaudrait nous attarder à ce point de vue et tenter de donner brièvement, en guise de définition de terme, la déli­ mitation historique de l'Estrie. On peut dire sans erreur que la délimitation du futur territoire des Cantons de l'Est a été faite par le Comte de Frontenac en 1680, alors que les Abénaquis érnigrèrent en nombre au Canada. Le gouverneur leur permit de s'étendre de la Chaudière au Richelieu, du fleuve Saint-Laurent à la Nouvelle-Angleterre4". 3 Abbé Jean Mercier, L'Estrie, p. 82. k Mgr Albert Gravel, Les Cantons de l'Est sous le régime français, La Tribune, 18 avril 1937, p. 8, col- 1 et 2. IÎÏÎHODUCTIÔN k Voilà une délimitation qui tient déjà compte de données historiques, et valable )our toute la période abénaquise, période qui, à certains égards, appartiendrait peut-être a la préhistoire. Puisque nous avons l'habitude de faire remonter l'histoire de l'Amérique aux premiers essais de colonisation par les Européens, aussi bien appliquer cette norme tant scit peu prétentieuse aux Cantons de l'Est et commencer son his­ toire avec ses premiers colonisateurs, les Loyalistes. Ainsi comprises, les limites de 1'Estrie ont justement fait le sujet d'une thèse présentée en 1956, à l'Université de Montréal par l'abbé Jean Mercier de Sherbrooke?. La conclu­ sion de ce travail, tel qu'illustré par l'auteur sur la carte ci-jointe, veut donc que l'Estrie historique soit "cette bande territoriale de la province de Québec située entre les Etats-Unis et le fleuve Saint-Laurent d'une part, le Riche­ lieu et la Chaudière d'autre part, moins la partie occupée par les seigneuries." Populat io n.-- Sous le regine français, les Cantons de l'Est ne furent pas colonises. L'émigration fran­ çaise trop parcimonieuse n'avait jamais pernis une prise de possession effective de l'immense bassin du Saint-Laurent 5 Abbé Jean Mercier, op. cit. , p.
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