Publié le 5 août 2021(Mise à jour le 2/08) Par Laure Salamon Documentaire : L’Alsace, de la plaine d’Alsace au massif des Vosges Dans la collection les 100 lieux qu’il faut voir, France 5 diffuse un épisode sur l’Alsace, le 15 août à 20h50. De Strasbourg au Château fort de Fleckenstein, en passant par les vestiges de la guerre du Linge dans la forêt près de Colmar, ce documentaire montre divers aspects de l’Alsace. La collection des 100 lieux qu’il faut voir utilise le même procédé de faire connaître une région par ses habitants. Trois femmes emmènent les curieux. Adeline Beck, administratrice duMusée Vodou de Strasbourg fait visiter la capitale alsacienne : sa cathédrale, les canaux et le parc naturel de l’Île- du-Rohrschollen. Vous apprendrez par exemple pourquoi le quartier de la Petite France s’appelle ainsi ! Puis, Margaux Jung, experte en oenotourisme, emmène les téléspectateurs et téléspectatrices, entre autre, se balader dans les tranchées du Mémorial de la bataille du Linge, participer à la fabrication de spécialités culinaires et admirer les cigognes ! Enfin la professeure d’histoire Maryvonne Leonhard termine la visite en Alsace du Nord dans les entrailles de la Ligne Maginot et sur les hauteurs du Château de Fleckenstein, après avoir oeuvré à l’élaboration d’un moule à kougloff. Nature, gastronomie, patrimoine et récits historiques, tous les ingrédients sont réunis pour passer un bon moment devant votre télévision à la découverte des trésors de cette région. Laure Salamon À voir “L’Alsace, de la plaine d’Alsace au massif des Vosges” réalisé par Sam Caro, dans la collection “Les 100 lieux qu’il faut voir”, diffusion le 15 août à 20h50 sur France 5 et en replay sur France.tv Publié le 3 août 2021(Mise à jour le 3/08) Par Laure Salamon Alsace : le Liebfrauenberg lance un appel à projet Le centre d’accueil du Liebfrauenberg en Alsace lance un appel à projets pour diversifier ses activités. Après ces longs mois de fermeture, l’association qui gère le Château du Liebfrauenberg, situé à Goersdorf en Alsace (20 km de Haguenau), voudrait s’ouvrir à de nouveaux projets. Elle a lancé un appel à projet jusqu’au 15 octobre 2021. Parmi les critères de sélection, se trouvent les délais de mise en oeuvre, la viabilité économique et les garanties financières, les aspects innovants du projet et la cohérence avec les valeurs de l’association : altérité, spiritualité et hospitalité. Tout est ouvert pour son avenir Cet hébergement est à 55 km au nord de Strasbourg, dans un espace de 4,5 hectares situé au sein du Parc régional naturel des Vosges du Nord et du réseau “Alsace verte”. Engagé dans une démarche d’éco-responsabilité, il a une capacité d’accueil de 150 personnes dont une partie en hébergement collectif (1/3) et individuel (2/3) avec un restaurant. Il peut accueillir des rencontres internationales, des séjours spirituels, touristiques, linguistiques, des groupes religieux, de jeunes, de retraités, des séminaires d’entreprise, des classes de découvertes… Tout est ouvert pour l’avenir du Liebfrauenberg. Une cessation totale peut même être discutée. Fondée en 1960, l’association est liée à l’Union des Églises protestantes d’Alsace et de Lorraine. En juillet 2021, l’assemblée de l’Union a eu lieu dans ce centre. Laure Salamon Retrouvez les éléments à fournir, la personne à contacter pour visiter le lieu et l’appel à projet en français, allemand et anglais sur le site de l’Uépal. + d’infos : Château du Liebfrauenberg 67360 Goersdorf www.chateau-du-liebfrauenberg.com À pied, à vélo, en voiture, découvrez l’Alsace et la Moselle protestantes Documentaire : L’Alsace, de la plaine d’Alsace au massif des Vosges Publié le 6 juillet 2021(Mise à jour le 7/07) Par Sophie Nouaille Le Concordat, une chance pour les religions et l’Etat ? En visite à Strasbourg comme représentant du Pape François pour célébrer le Grand Jubilé des 1300 ans de la mort de sainte Odile, patronne de l’Alsace, le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’état du Saint-Siège, s’est exprimé sur le Concordat. Quel regard porter sur ce régime particulier qui est une chance pour certains et une menace pour d’autres ? Cet exception qui concerne l’Alsace (le Bas-Rhin, le Haut-Rhin) et la Moselle est le fruit de l’histoire puisque ces trois départements qui se trouvaient sous autorité allemande en 1905 , ont échappé à la loi de séparation des Églises et de l’État. Le régime du Concordat fut imposé par Napoléon en 1802 et est resté en vigueur jusqu’en 1905 pour le reste du territoire. C’était un moyen de contrôler les cultes catholique, protestant et israélite. Le Concordat, bénéfique pour les relations entre les religions et l’État français Pour le numéro 2 du Vatican, le Concordat continue d’être « utile à la relation entre l’Église et l’État (…) c’est un instrument qui est encore valable. Je pense que l’on peut continuer comme ça, malgré le fait que dans le reste du territoire français, il n’y a pas d’accord entre l’Église et l’État ». La pasteure, Isabelle Gerber, Inspectrice ecclésiastique de l’Union des Églises protestantes d’Alsace et de Lorraine (Inspection de Bouxwiller) est à l’unisson avec le cardinal : « Oui, le concordat, pour être plus précis, le droit local en matière de cultes en Alsace et en Moselle (puisque le concordat ne régit que les liens avec l’Église catholique, l’Église protestante est régie par les articles organiques de 1802), est d’une grande modernité et actualité. Ce statut repose sur un postulat de partenariat et respect entre État et religions et non de méfiance réciproque. Le Cardinal Parolin a ajouté que « Le système concordataire constitue un cadre privilégié. Il faut reconnaître que là où existe le Concordat, des relations positives de collaboration entre l’Église et l’État tendent à se développer ». Un constat que fait également Isabelle Gerber : « Le dialogue entre les acteurs d’Église et les acteurs politiques est une évidence en Alsace, Moselle. Et ce, au bénéfice de tous. La religion est reconnue comme une composante de la vie privée et publique par l’État. » Une menace pour la laïcité ? Pourtant, ce régime particulier est contesté depuis plusieurs décennies, en particulier par les partis de gauche, soit en demandant sa suppression soit en réclamant l’intégration du culte musulman. On se souvient notamment des propos virulents de Jean-Luc Mélenchon en avril dernier, qualifiant le Concordat de « régime qui nie la laïcité. Un vestige de l’occupation allemande », des déclarations faites dans le contexte de la polémique autour du financement de la future mosquée de Strasbourg. L’inspectrice ecclésiastique, Isabelle Gerber, n’est pas de cet avis : « ce droit local, qui constitue une exception en France, est parfois mal perçu, de l’extérieur. Mais qui le découvre de l’intérieur, en découvre les avantages. Non pas les avantages pour la seule Église, mais bien pour l’ensemble de la société et en particulier le dialogue entre religions. La principale attaque avancée d’ordinaire par ceux qui ne voient pas l’apport de ce dialogue permanent pour la paix civile est en général d’ordre financier. On s’offusque de la subvention d’état octroyée pour le traitement des rabbins, prêtres et pasteurs. On s’étonne d’une subvention d’État à une réalité qui ne touche qu’une partie de la population . Il est alors utile de rappeler que cette somme allouée est inférieure à la subvention annuelle accordée par l’État à l’Opéra de Paris. Or, tout le monde ne se rend pas non plus à l’opéra… » Intégrer l’Islam ? Quant à l’éventualité de faire bénéficier l’islam de ce régime spécial, le cardinal Parolin avance prudemment en mettant en évidence l’absence d’interlocuteur unique et représentatif : « quand on parle de Concordat, on parle entre autorités qui ont les pleins pouvoirs sur leurs communautés respectives. C’est plus difficile pour l’islam, il n’y a pas une autorité pour tous. Je ne sais pas si l’on peut surmonter cette difficulté.» Pour ce qui serait considérée comme une éventuelle atteinte à la laïcité, Isabelle Gerber remet les choses à leur place : « Les débats sur la laïcité sont importants pour notre société. La France aurait tout à gagner à un débat qui explicite ce qu’elle est et n’est pas. Reconnaître la religion et l’expression de la foi comme un droit fondamental et un fait de société qui a sa place dans notre pays, permettrait sans aucun doute d’apaiser le climat national et contribuerait à pacifier les relations entre gens d’origine et de religions différents. » Sophie Nouaille Lire également Alsace-Moselle : les cultes catholique, protestants et juif prennent la défense du Concordat Publié le 1 juillet 2021(Mise à jour le 7/07) Par Laure Salamon Exposition : de l’art dans des églises L’archevêché de Strasbourg organise des expositions d’art contemporain dans des églises en Alsace. Le chroniqueur et photographe Albert Huber, bien connu des lecteurs et lectrices de Réforme, est au nombre des exposants. La 23e édition du Chemin d’art sacré a lieu jusqu’au 15 octobre, dans quatorze paroisses d’Alsace. Organisé parl’archevêché de Strasbourg, le Chemin d’art sacré propose des expositions d’art contemporain dans des églises remarquables, de Wissembourg à Feldbach. L’accès au public est libre et gratuit, tous les jours de 9 h à 18 h. Vingt-six artistes sont à découvrir. À ne pas manquer, l’exposition « Humanités » d’Albert Huber dévoile cinquante ans de prise de vue dans l’église Saint-Grégoire de Ribeauvillé.« Dans la tradition de la photographie humaniste, j’écris des images pour susciter de la fraternité humaine », explique l’artiste dans le fascicule de présentation de l’exposition.
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