FIBA EUROPE CUP Varèse ou Francfort : pour qui le trophée ? Édition de Saône-et-LoireSPORTS 71W Samedi 30 avril 2016 - 1,50 € FINAL FOUR L’Elan en session de rattrapage n Battus par Varèse (82-91) vendredi, Devin Booker et l’Elan Chalon devront se contenter de la finale pour la troisième place ce dimanche face aux Russes de Krasnoyarsk (17 h 30 au Colisée). Photo Gilles DUFOUR. LE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE SAMEDI 30 AVRIL 2016 02 SPORTS SAÔNE-ET-LOIRE ET RÉGION BASKET FIBA EUROPE CUP (FINAL FOUR) Rebondir après le retour sur terre Battu par Varèse (91-82), vendredi, en demi-finale, } Gagner la Chalon a mis un genou à petite finale, c’est terre. Mais il peut se relever la moindre des dimanche pour glaner le choses que l’on bronze contre Krasnoyarsk. puisse faire pour CHALON - KRASNOYARSK nos supporters ~ Dimanche 17h30 J-D. Choulet, coach de Chalon a vérité du terrain est par- temps. Impensable dans une Lfois cruelle et implacable. demi-finale européenne à do- L’Elan a raté son rendez-vous. micile. Et l’occasion de disputer une « Il est urgent de tourner la pa- finale européenne au Colisée ge » a déclaré le capitaine cha- n’est pas près de se représenter. lonnais Ilian Evtimov, lui aussi Une énorme déception pour passé à côté de son match les supporters. Mais aussi, ne (ndlr : 2 pts à 1/3). Et quoi de l’oublions pas, pour les joueurs mieux que de battre les Russes ainsi que pour le staff chalon- de Krasnoyarsk, dimanche, nais qui va devoir trouver les pour se relancer ? Ce match mots pour remobiliser ses tombe à pic puisque les Bour- troupes, moins de 48 heures guignons n’auront finalement après la défaite. pas le temps de cogiter. Et doi- vent une revanche à leur pu- Trop de pression ? blic sachant que la médaille de « Mentalement, certains bronze est au bout de cette pe- joueurs n’étaient pas prêts à vi- tite finale. vre un événement comme ce- lui-ci. Certains n’avaient ja- S’appuyer sur le collectif mais vécu un Final Four avec « C’est la moindre des choses l’ambiance qui va avec. Et on que l’on puisse faire pour nos n’a pas vu nos vrais joueurs ce supporters car on organise ce soir », lâche Jean-Denys Chou- Final Four à Chalon. Après, il let. « Et d’ailleurs, même ceux faut aussi arrêter de nous voir qui ont l’habitude de vivre ça plus beaux qu’on ne l’est. On n’ont pas montré leur vrai visa- fait de très bons résultats de- ge. » puis le début de la saison mais Quoi qu’il en soit, les statisti- on n’est pas “superman”. Il faut ques de la demi-finale sont rester modeste et modéré. Et sans équivoque. Meilleure at- ce qui est arrivé contre Varèse, taque de la Pro A et de la Fiba comme la défaite au Mans, ça Europe Cup, l’Elan a tiré à nous ramène un peu sur terre. 37,3 % dont seulement 28,1 % Pour que l’on soit efficace, on à 3 points (9/32). Meilleur doit l’être à tous les postes. Il marqueur du match, Hazell a faut que notre collectif d’atta- shooté à 6/22 dont 1/12 der- que soit parfait », conclut Jean- rière la ligne. Sans oublier non Denys Choulet. plus les 91 points encaissés Michaël Rigollet dont 31 dans le 1er quart- n Touchés mentalement, Mathias Lessort et l’Elan relèveront-ils la tête ? Photo Gilles DUFOUR [email protected] LES ÉQUIPES DIMANCHE Chalon - Krasnoyarsk ÉLAN CHALON KRASNOYARSK n Match 3e place (17h30) 4. Tyler Kalinoski (US) 4. Alexey Vzdykhalkin Chalon - Krasnoyarsk (Rus) pour le bronze, acte 3 (1,93 m ; 23 ans) (1,90 m ; 30 ans) n Finale (20h30) 5. Jeremy Hazell (US) 5. Delroy James (US) Varèse (Ita) - Francfort (All) Chalon et Krasnoyarsk se match aller, dès la reprise le (1,91 m ; 29 ans) (2,03 m ; 29 ans) connaissent par cœur. Et 6 janvier dernier, l’Elan 6. David Michineau 8. Tim Ohlbrecht (ALL) e (1,91 m ; 21 ans) (2,10 m ; 27 ans) pour cause, c’est la 5 fois s’était imposé avec autorité 9. Axel Bouteille 9. David Kennedy (US) qu’ils se rencontrent en qua- en Sibérie (77-96) grâce no- (2,01 m ; 21 ans) (1,98 m ; 26 ans) tre ans (voir ci-contre). Jus- tamment aux performances 10. William Gradit 10. Pavel Sergeev 5 C’est la 5e fois que qu’ici, l’Elan est toujours de Bouteille (16 pts à 6/7) et (1,97 m ; 33 ans) (1,87 m ; 28 ans) Chalon affronte les Russes sorti vainqueur de cette con- de Hazell (18 pts à 4/5 à 3 11. Mathias Lessort 13. Denis Zakharov frontation. Mais jusqu’à pts en 15’52). (2,05 m ; 20 ans) (1,92 m ; 22 ans) de Krasnoyarsk. En 2011, l’Elan s’était imposé au vendredi, les Bourguignons Lors du match retour au Co- 12. Ilian Evtimov 17. Artem Iakovenko étaient également invaincus lisée (98-88), le 27 janvier, (2,01 m ; 33 ans) (2,06 m ; 27 ans) Colisée (87-79) ainsi qu’en en 9 rencontres européen- Bouteille a réédité la même 21. John Roberson (US) 21. Tony Taylor (US) Sibérie (79-80). Idem cette nes disputées au Colisée cet- performance (ndlr : 16 pts à (1,80 m ; 27 ans) (1,83 m ; 25 ans) saison en poule à domicile 31. Devin Booker (US) 24. Aleksandr Pavlov te saison. Alors faut-il vrai- 6/7) et Evtimov avait car- (98-88) et à l’extérieur ment se fier aux chiffres ? tonné (21 pts à 4/9 à 3 pts). (2,03 m ; 24 ans) (2,01 m ; 29 ans) (77-96). En 2012, Chalon 32. Justin Brownlee (US) 30. Vladimir Pichkurov En attendant, Chalon a lar- Du côté russe, seul James (1,97 m ; 27 ans). (1,93 m ; 26 ans) avait aussi dominé le gement dominé les deux (19 pts, 7 rbds) avait surna- l Entraîneur : J-D. Choulet l Entraîneur : Oleg Okulov Triumph Moscou (84-69). premiers actes lors de la gé. 2e phase de poule. Lors du Michaël Rigollet www.lejsl.com 71W - 1 SAMEDI 30 AVRIL 2016 LE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE SPORTS SAÔNE-ET-LOIRE ET RÉGION 03 BASKET FINAL FOUR (DOMINIQUE JUILLOT, PRÉSIDENT ELAN CHALON) « On s’est trompé de match » Sauter dès le premier match. C’était « le pire scénario » pour le président de l’Elan, Dominique Juillot. Rattrapé par la réalité. Et d’autant plus déçu que hors par- quet, l’Elan avait relevé le défi. e matin même, on l’attendait Lstressé. Débordé. À quelques heures du premier coup de sifflet, Dominique Juillot était juste un homme heureux, légitimement fier d’avoir pu susciter l’adhésion pour faire de ce rendez-vous un événe- ment populaire. En fin d’après-midi, on l’attendait abattu, énervé. Mais s’il ne mâchait pas ses mots, cons- cient « que la suite allait être lon- gue », le président chalonnais res- tait digne. « Faut dire les choses comme elles sont. C’est un échec. » La langue de bois est restée aux vestiaires. « Spor- tivement, Varèse a fait un très bon match. On sait qu’ils avaient moins de pression mais on ne peut pas s’abriter derrière ça. » Au contraire, insiste Dominique Juillot. « Je sa- n Dominique Juillot en compagnie de Sébastien Martin, président du Grand Chalon Photo Gilles DUFOUR vais qu’accueillir ce Final Four chez nous valorisait encore plus ce ren- lui, revient toujours, implacable. « remettre les têtes à l’endroit et ra- ce, l’homme préfère l’adjectif collec- dez-vous. Mais c’était aussi le chal- « Les joueurs n’ont pas été à la hau- mener de la solidarité dans l’équi- tif au terme talent. « Quand on est teur des enjeux. » Les joueurs, pe. » un joueur leader, on entraîne les Le président chalonnais « mais aussi l’encadrement techni- autres. Pas uniquement par ses stats que. » Le président chalonnais assu- Personne n’a été capable mais par son implication sur le ter- refuse toutes me. « Je ne suis pas convaincu que rain, son enthousiasme, son éner- circonstances atténuantes tout le monde se soit rendu compte de redonner une âme à gie. » Plus que la défaite, c’est la du travail accompli, à tous les éche- l’équipe manière qui reste en travers de la lenge que l’on s’était donné. » lons, pour cette phase finale. » Les gorge de Dominique Juillot. Un rappel pour mettre chacun face mots sont durs. À la hauteur de la Question de choix ? « D’état d’es- Qui attend une réaction. Pour à ses responsabilités. « Sportive- déception. « On s’est trompé de prit surtout, » précise le président. aujourd’hui, histoire « d’atténuer ment, on est passé à côté. Et c’est match. » En d’autres termes, Domi- « On n’a pas su laisser les gens con- l’échec à défaut de l’effacer. » Pour d’autant plus frustrant qu’il y avait la nique Juillot estime que, « mentale- cernés. Ce qui fait que lorsqu’il a la suite. « Ce qui s’est passé doit place pour passer. On n’a pas perdu ment, l’équipe n’était pas prête » fallu trouver des solutions de re- nous servir parce que l’on a encore contre une équipe hors d’atteinte. » pour cette échéance particulière. change, les gars n’étaient plus de- beaucoup à faire et à montrer cette Longue introduction pour chercher « Elle s’est dispersée.
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