PROPOSITION Loi sur les espèces en péril Série de Programmes de rétablissement Programme de rétablissement de l’uropappe de Lindley (Uropappus lindleyi) au Canada Uropappe de Lindley © Matt Fairbarns 2012 Citation recommandée Agence Parcs Canada. 2012. Programme de rétablissement de l‟uropappe de Lindley (Uropappus lindleyi) au Canada [PROPOSITION]. Série de Programmes de rétablissement publiés en vertu de la Loi sur les espèces en péril. Agence Parcs Canada. Ottawa. vi + 31 p. Pour obtenir des exemplaires supplémentaires du présent programme de rétablissement, ou pour un complément d‟information sur les espèces en péril, y compris les rapports de situation du COSEPAC, descriptions de résidence, plans d‟action et autres documents connexes sur le rétablissement, veuillez consulter le Registre public des espèces en péril : (http://www.registrelep.gc.ca). Illustration de la couverture : uropappe de Lindley photographié par Matt Fairbarns Also available in English under the title: "Recovery Strategy for the Lindley‟s False Silverpuffs (Uropappus lindleyi) in Canada" © Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par le ministre de l‟Environnement, 2012. Tous droits réservés. ISBN : ISBN to come No de catalogue : Catalogue no. to come Le contenu du présent document (à l’exception des illustrations) peut être utilisé sans permission, sous réserve de mention de la source. Programme de rétablissement de l’uropappe de Lindley au Canada 2012 PRÉFACE En vertu de l‟Accord pour la protection des espèces en péril (1996), les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux ont convenu d‟établir des lois et des programmes complémentaires qui offrent une protection efficace aux espèces en péril partout au Canada. En vertu de la Loi sur les espèces en péril (LEP), L.C. 2002, ch. 29, les ministres fédéraux compétents doivent élaborer des programmes de rétablissement visant les espèces inscrites au Registre comme étant disparues du pays, en voie de disparition ou menacées, et sont tenus de rendre compte des progrès réalisés dans les cinq ans. Le ministre de l‟Environnement et le ministre responsable de l‟Agence Parcs Canada sont les ministres compétents pour le rétablissement de l‟uropappe de Lindley. Ils ont préparé le présent programme de rétablissement conformément aux dispositions de l‟article 37 de la LEP. Le document a été rédigé en collaboration avec le gouvernement de la Colombie-Britannique. La réussite du rétablissement de l‟espèce dépendra de l‟engagement et de la collaboration des nombreux groupes qui participeront à la mise en œuvre des directives exposées dans le présent programme, et non uniquement d‟Environnement Canada, de l‟Agence Parcs Canada ou de quelque autre instance. Tous les Canadiens sont conviés à appuyer la mise en œuvre de ce programme, pour le bien de l‟uropappe de Lindley et de l‟ensemble de la société canadienne. Le présent programme de rétablissement sera suivi d‟un ou de plusieurs plans d‟action qui exposeront les mesures de rétablissement qui seront appliquées par Environnement Canada et l‟Agence Parcs Canada ainsi que par d‟autres instances et/ou organisations intéressées à la conservation de l‟espèce. La mise en œuvre du présent programme est sujette aux crédits, aux priorités et aux contraintes budgétaires des administrations et organisations participantes. Le rétablissement de l‟uropappe de Lindley sera coordonné avec le rétablissement d‟autres espèces présentes dans les écosystèmes du chêne de Garry (Agence Parcs Canada, 2006a). i Programme de rétablissement de l’uropappe de Lindley au Canada 2012 ÉNONCÉ DE RECOMMANDATION ET D’APPROBATION L’Agence Parcs Canada a dirigé l’élaboration du présent programme de rétablissement du gouvernement fédéral, en collaboration avec l’autre ministre compétent (ou les autres ministres compétents) dont l’espèce relève en vertu de la Loi sur les espèces en péril. Le directeur général, suivant la recommandation du directeur ou des directeurs de parc et du directeur ou des directeurs d’unité de gestion, approuve par les présentes le document en indiquant que les exigences relatives à la Loi sur les espèces en péril liées à l’élaboration d’un programme de rétablissement ont été satisfaites conformément à la Loi. Recommandé par : Helen Davies Directrice, Unité de gestion de la Colombie-Britannique côtière, Agence Parcs Canada Approuvé par : Alan Latourelle Directeur général, Agence Parcs Canada ii Programme de rétablissement de l’uropappe de Lindley au Canada 2012 REMERCIEMENTS Merci à Matt Fairbarns qui a rédigé l‟ébauche du programme de rétablissement. L‟Équipe de rétablissement des écosystèmes du chêne de Garry (ERECG) est l‟équipe de rétablissement responsable de l‟uropappe de Lindley et à ce titre, elle a participé à l‟élaboration du programme. Les observations et mises au point formulées par divers organismes, dont la province de la Colombie-Britannique, le ministère de la Défense nationale et Ressources naturelles Canada, ont donné lieu à d‟autres révisions du document. iii Programme de rétablissement de l’uropappe de Lindley au Canada 2012 SOMMAIRE En 2008, le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) a évalué la population canadienne de l‟uropappe de Lindley (Uropappus lindleyi) comme étant en voie de disparition et en février 2010, l‟espèce a été inscrite sur la liste des espèces en voie de disparition en vertu de la Loi sur les espèces en péril (LEP) du Canada. L‟uropappe de Lindley est une plante à fleurs de quelque 10 à 70 cm de hauteur, habituellement composée d‟une seule tige, issue d‟une racine pivotante mince et se terminant par une seule inflorescence. Les inflorescences sont constituées de fleurs jaunes ligulées et les graines sont portées par cinq écailles brillantes argentées entourant le capitule. L‟aire de répartition de l‟espèce s‟étend du sud-ouest de la Colombie-Britannique jusqu‟en Californie et de là vers l‟est, jusqu‟au Texas et en Utah; l‟espèce est présente en tant que populations isolées en Idaho et dans le centre de l‟État de Washington. Au Canada, on trouve six populations isolées de l‟uropappe de Lindley, une au sud-est de l‟île de Vancouver et cinq dans les îles Gulf. La population canadienne de l‟uropappe de Lindley occupe moins de 1 % de l‟aire de répartition mondiale de l‟espèce. Parmi les principaux facteurs qui menacent la survie des populations d‟uropappe de Lindley au Canada figurent la spécificité de l‟habitat de l‟espèce, son inaptitude à la dispersion, sa faible capacité de concurrencer d‟autres espèces, sa prédisposition à l‟effondrement démographique, la faible superficie réellement occupée par l‟espèce et ses petites populations très fragmentées qui limitent la diversité génétique. Les populations d‟uropappe de Lindley sont menacées par la conversion des terres résultant de l‟urbanisation, par l‟empiètement de plantes indigènes et exotiques, et par le broutage de vertébrés, comme les chèvres sauvages et les cerfs. À court terme, les activités de rétablissement de l‟uropappe de Lindley se concentreront sur le maintien de ses populations et de son habitat ainsi que sur l‟étude de la possibilité d‟établir de nouvelles populations ou d‟augmenter artificiellement les populations existantes afin d‟accroître l‟abondance et la répartition de l‟espèce. Les mesures à prendre pour atténuer les menaces à la survie et au rétablissement de l‟uropappe de Lindley sont exposées à la section 6, Stratégies globales et approches générales pour atteindre les objectifs. Le présent programme de rétablissement définit l‟habitat essentiel nécessaire au rétablissement de l‟uropappe de Lindley. Cette description est fondée sur la meilleure information disponible; les autres travaux nécessaires pour bien définir l‟habitat essentiel dans les prochains documents de planification sont présentés ci-dessous (voir 7.2). D‟autres mesures de rétablissement de l‟uropappe de Lindley seront incorporées à un ou plusieurs plans d‟action qui seront élaborés d‟ici 2017. iv Programme de rétablissement de l’uropappe de Lindley au Canada 2012 RÉSUMÉ DU CARACTÈRE RÉALISABLE DU RÉTABLISSEMENT Le rétablissement de l‟uropappe de Lindley est considéré réalisable, selon les critères établis par le gouvernement du Canada (2009). 1. Des individus de l’espèce sauvage capables de se reproduire sont disponibles maintenant ou le seront dans un avenir prévisible pour maintenir la population ou l’augmenter. Oui. Toutes les populations connues produisent des individus florifères (COSEPAC, 2008; Fairbarns, obs. pers, 2009). 2. Un habitat convenable suffisant est disponible pour soutenir l’espèce, ou pourrait être rendu disponible par des activités de gestion ou de remise en état de l’habitat. Oui. L‟habitat de certaines populations existantes est très limité, et celles-ci pourraient ne pas être viables à long terme. Un habitat suffisant est toutefois disponible pour soutenir la plupart des grandes populations là où elles se trouvent actuellement. De plus, il est possible que, dans certaines aires (mais pas toutes), se trouvent des parcelles d‟habitat propices à des activités de remise en état et au rétablissement de l‟espèce. L‟aire de répartition actuelle de l‟uropappe de Lindley comprend de nombreuses falaises de grès rouge, des pentes herbeuses escarpées et des forêts xériques claires composées d‟arbres à feuilles caduques ou persistantes; des mesures actives d‟intendance ou de remise en état pourraient donc probablement être prises pour accroître la superficie de l‟habitat, au besoin. 3. Les principales menaces pesant sur l’espèce ou son habitat (y compris les menaces à l’extérieur du Canada) peuvent être éliminées ou atténuées. Oui. Moyennant la participation de toutes les administrations responsable et des organismes assurant l‟intendance des terres, il est possible de conjurer les principales menaces qui pèsent sur cette espèce et, à tout le moins, de partiellement les atténuer par des mesures de rétablissement. Aucune menace inévitable ne pèse sur l‟espèce ou son habitat au point d‟empêcher le rétablissement de l‟espèce ou de son habitat.
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