1 CIRCUITS PROMENADE : N°4 « NATURE et HISTOIRE » I - HOTEL DE VILLE (CENTRE ADMINISTRATIF) II – Le Pavillon du Butard III –Châtaigneraie IV – Domaine de Beauregard V - Extension Parc boisé de Beauregard I – LE CENTRE ADMINISTRATIF : Inaugurée au début de 1971, elle fut conçue pour accueillir les services administratifs d'une ville de 30.000 habitants. En fait, la population de la ville culminera à 27.000 habitants en 1977 (en 2007, elle s'établit à 21.527 habitants). Population mise à part, d'autres chiffres peuvent caractériser notre ville. En voici quelques-uns : 2.300 élèves 4.500 adhérents sportifs 120 associations 582 hectares (dont 163 de bois et forêts) 8.700 logements, dont neuf sur dix ont été construits après 1945. 42 kilomètres de voies 9.000 tonnes de déchets collectés chaque année. A l'exception de la première, la réponse aux questions suivantes vous attend à l'intérieur de la cité administrative : 1. Ce personnage fut représenté par une œuvre de Théodore Doriot, exposée au salon de 1894. Les médaillons pendants de son collier symbolisent les principales activités de la nation (industrie, marine, justice, sciences, instruction, beaux-arts, commerce, agriculture). Une œuvre plus récente a maintenant pris sa place. De qui peut-il bien s'agir ? 2 2. Quelle ville est représentée sur cette gravure ? Qui était Lucien-René Duchesne ? (photo ci-dessus) L’avenue Lucien-René Duchesne dans le prolongement de l’avenue Charles de Gaulle, est l’une des artères principales de La Celle Saint-Cloud. Elle porte le nom de celui qui a consacré trente-six années de sa vie au service des Cellois et de leur commune. Conseiller municipal en 1945, maire-adjoint en 1947, premier-adjoint en 1957, il est devenu maire le 26 septembre 1959. Il l’est resté jusqu’en 1981, quelques années avant de disparaître en 1984. Il a été également conseiller général. Ce qui n’a pas empêché, cet expert-comptable de formation, de diriger les services administratifs et financiers de la Chambre de Commerce Internationale de Paris. Il fut l’artisan de la construction de l’Hôtel de Ville, du stade très fréquenté qui porte son nom. Il est à l’origine de nombreuses réalisations sociales et était passionné par la gestion de la ville. Les armes de la Ville Fronton de l'Hôtel de Ville L'héraldique, la science des armoiries, fait appel à un vocabulaire bien particulier. Voici la description des armes de la ville telle que l'a établie Monsieur Louis, héraldiste : "D'azur au cor de chasse d'or enfermant une fleur de lis du même, au cher d'argent chargé de trois têtes d'aigles arrachées de sable. Le blason est par ailleurs timbré de la couronne murale d'or à trois tours crénelées et soutenu par deux branches de châtaignier d'or fleuries et fruitées d'argent." Quelques précisions : Le cor de chasse enfermant une fleur de lis évoque, bien sûr, l'époque des chasses royales. Les trois aigles rappellent les armes de Parat de Chalandray, qui posséda quelque temps les terres de la Celle. En août 1790, il prend le commandement des 93 hommes qui forment le détachement cellois de la Garde nationale. Les trois tours crénelées évoquent les couronnes des déesses grecques protectrices des cités. Les rameaux de châtaigniers témoignent de 3 l'importance qu'a encore cet arbre dans la flore de la commune. Le blason fut exécuté en 1980 par une artiste locale d'origine bulgare : Radka KOEVA. L'azur fut obtenu par le mélange de quatre bleus et l'or avec des émaux et des pâtes de verre provenant de Venise. 3. Quelle erreur s'est glissée dans la photo ? 4. Familiarisez-vous avec le vocabulaire héraldique. Retrouvez les blasons losangé, chevronné, contre-fascé, échiqueté. 4 Qui était Louis Pierre Parat de Chalandray ? Né le 14 novembre 1746, Louis Pierre Parat de Chalandray est issu d’une riche famille de financiers de l’ancien régime. Il est décrit comme un homme « de cinq pieds, cinq pouces, né un peu gros, bouche moyenne, menton rond, cheveux châtains, visage long et ovale.. » Conseiller du roi sous Louis XVI et receveur général des finances de Lorraine, il devient propriétaire du château de La Celle (situé au Bourg) le 13 février 1776. Dernier Seigneur avant l’abolition des coutumes féodales, il est le seul fermier général de la Royauté à échapper à l’échafaud. De son passage à La Celle Saint- Cloud, subsistent la transformation complète du parc du château et les « trois têtes d’aigles du chef de l’écu » des armoiries de la ville, inspirées de ses armes. Depuis 1958, une petite avenue située en partie sur la commune de Vaucresson porte son nom. Auparavant, elle s’appelait l’avenue de la Forêt. La Poste Dans les années 1840, on pouvait compter sur les doigts d'une main les lettres qui parvenaient chaque année dans un village. L'arrivée du postier, avec sa blouse, ses parements rouges et sa bandoulière ornée d'un brillant était un évènement. C'est d'ailleurs lui qui, bien souvent, lisait le courrier à haute voix. En 1848, on introduisit le système anglais du paiement anticipé des lettres avec les timbres, et le trafic postal augmenta peu à peu ; il passa de 4 lettres par habitant en 1834 à 38 en 1884. En 1999, 14.000 plis sont expédiés et 25.000 sont reçus chaque jour à la Celle Saint-Cloud. Les 24 boîtes jaunes sont relevées trois fois par jour. Les envois sont pré-triés dans les locaux de la poste centrale ; le courrier non-local est acheminé au grand centre de tri des Yvelines, à Trappes. Toute cette distribution est assurée par 17 facteurs (pour la plupart en vélo) et, pour les paquets plus importants, par quatre messageries en voiture. 5. La mention "EV" apparaît parfois sur les enveloppes. Quelle est sa signification ? 6. Quel cadeau particulier les postiers ont-ils reçu la veille de Noël 1998 ? Les Pompiers En 1999, le corps des sapeurs-pompiers de la Celle Saint-Cloud comptait 45 personnes, la moitié d'entre elles étant des volontaires (notons au passage que c'est la seule corporation où des volontaires exercent une fonction publique). 5 La zone d'intervention s'étend à Bougival et Louveciennes, ainsi que sur une portion de cinquante kilomètres des autoroutes A12 et A13. Les 3.200 sorties annuelles se répartissent ainsi : 230 pour feu, 450 secours routiers, 1.500 secours à victimes, le reste étant constitué d'opérations diverses, par exemple celle-ci : il y a quelques années, les pompiers reçurent en pleine nuit un appel concernant un animal sur la voie publique. Arrivés sur place, ils constatèrent que l'animal en question était une carpe de 60 centimètres de long. Comment était-elle arrivée ici ? Mystère. Les pompiers emportèrent la carpe, la maintinrent en vie dans une bâche plastique, régulièrement arrosée d'eau, jusqu'à ce qu'on puisse la remettre dans l'étang. 7. Que signifiait, à l'origine, "faire la part du feu" ? - Mettre de côté, lors d'un héritage, la part revenant au défunt - Immoler dans un incendie un individu pris au hasard, en espérant ainsi calmer la vigueur du feu - Pratiquer un coupe-feu en abattant un pâté de maisons. Le lycée Corneille Les nombreux programmes immobiliers des années cinquante et soixante avaient rendu nécessaire la construction d'un établissement scolaire. Le premier bâtiment est inauguré le 24 septembre 1965. Sensé accueillir les classes de la sixième à la terminale, il va vite être saturé ; deux autres bâtiments sont rapidement construits et ouvrent en 1969. Entre 1970 et 1976, c'est l'un des trente L’escalier de béton resta debout (arc. munic.) lycées les plus importants de France avec ses 2.300 élèves et 200 membres du personnel. Aujourd'hui, n'accueillant plus que le second cycle, les effectifs sont ramenés à 1.100 élèves. En 1976, un incendie endommagea gravement le bâtiment Bender, celui-ci ne sera entièrement démonté qu'en 1979, à l'exception de l'escalier d'évacuation, unique rescapé du sinistre. 8. Près du bâtiment des demi-pensions est érigée une statue représentant deux adolescents avançant vers le chemin du savoir. Qui en est le sculpteur, peut-être moins connu que son acteur de fils ? 6 9. Que fut la "corneille bavarde" : le premier groupe de rock créé par les élèves, le surnom du premier proviseur ou le premier journal des élèves ? 10. Quand on évoque Corneille, Racine n'est jamais très loin. Alors, qui a écrit quoi : Le Cid - Britannicus - Phèdre - Andromaque - Horace ? L'emplacement du lycée, peu de temps avant sa construction. La photo est prise de la route de Bougival, en contrebas de la voie ferrée. Descendant du Butard, la Drionne vient alimenter ce qui Les vaches de Monsieur Reding reste du lavoir. Au fond, à Le lycée et la cité droite, le talus de la voie administrative sont édifiés sur ferrée d'anciennes pâtures où l'on vit paître des vaches jusqu'à la fin des années soixante. En 1872, François Reding arriva du canton de Schwyz pour s'installer à la Celle Saint-Cloud. Il fuyait la Suisse où sévissait la guerre entre cantons catholiques et cantons protestants. Il exploita la ferme du château et créa une laiterie en faisant venir une quinzaine de bonnes vaches laitières de son canton (son cheptel comptera jusqu'à une quarantaine de têtes, ainsi que 4 chevaux). Le troupeau partait chaque matin à sept heures, après la traite, pour le centre administratif, enfin... plus exactement, le pré de l'Eglise (le terrain avait jadis appartenu à la paroisse).