Atlas de la consommation foncière dans les Zones d'Activités Économiques du SCoT des Vosges Centrales Vers une stratégie d’accueil des activités en cohérence avec les atouts du territoire. Situation Mars 2013 1 2 Prévoir l’accueil des entreprises dans un environnement approprié Au moment de l’approbation du SCoT, il a été convenu d’évaluer l’offre foncière à vocation économique à mi-parcours afin de savoir s’il fallait engager une procédure de modification pour ouvrir à l’urbanisation les terrains prévus à moyen terme. C’est pourquoi l’Atlas du suivi foncier des zones d’activités économiques est venu compléter en 2011, le Système d’Information Géographique du SCoT créé en 2009. Dans le même temps, l’Observatoire du SCoT s’est enrichi de données statistiques concernant l’évolution de l’emploi et de la construction de locaux d’activités dans les différentes branches au cours de la décennie 2000. Puis, une première réactualisation de la consommation a été réalisée en 2013. Elle confirme que les besoins en extension ou en création de zones d’activités avaient été largement surestimés en 2006. En sept ans, 61 hectares ont été en effet consommés, ce qui représente 17 % des capacités d’accueil des entreprises prévues dans le SCoT à court terme et 12 % du total prévu en incluant les besoins moyen terme. Ce suivi de la consommation foncière en zones d’activités est complémentaire de l’inventaire des friches industrielles et urbaines mené en 2012 par le Syndicat du SCoT et l’Etablissement Public Foncier de Lorraine qui a mis en évidence 190 hectares de foncier dont une grande partie pourrait être réutilisée après des travaux de requalification. Tous ces éléments vont servir à nourrir les réflexions des élus des Vosges Centrales dans la perspective de l’évaluation prochaine du Schéma de Cohérence Territoriale SCoT qui sera menée en même temps que la mise en compatibilité avec la loi d’Engagement National pour l’Environnement (ENE) dite aussi « Grenelle ». Ce sera l’occasion de réactualiser les besoins en foncier à des fins d’urbanisation au regard des potentialités existantes dans le territoire. En conclusion, il convient de rester extrêmement vigilant sur le choix des localisations préférentielles et le bon calibrage des futures zones d’activités en fonction des besoins réels pour ne pas pénaliser inutilement les autres utilisations du sol notamment l’agriculture ou la forêt et pour préserver durablement notre environnement et notre cadre de vie. Michel Heinrich, Président du Syndicat Mixte du SCoT des Vosges Centrales 3 4 Sommaire 1. INTRODUCTION ............................................................................................................................................. 7 2. RESULTATS ................................................................................................................................................... 11 2.1 Approche synthétique : un rythme de consommation inférieur aux prévisions initiales ........................................ 11 2.1 Carte des ZAE par secteur ..................................................................................................................... 12 2.2 Résultats par secteur du SCoT ............................................................................................................... 13 2.3 Carte des ZAE par intercommunalité .................................................................................................... 16 2.4 Résultats par intercommunalité ............................................................................................................ 17 3. RFERENTIEL CARTOGRAPHIQUE .................................................................................................................................. 23 3.1 CA d’Épinal ............................................................................................................................................. 25 3.2 CC de la moyenne Moselle .................................................................................................................... 65 3.3 CC de la Vôge vers les rives de la Moselle ............................................................................................. 79 3.4 CC du Val de Vôge.................................................................................................................................. 87 3.5 CC ADP ................................................................................................................................................... 93 5 Capacités d’accueil des entreprises en zones d’activités économiques prévues dans le SCoT des Vosges Centrales sur la période 2005-2025 6 1. INTRODUCTION Une obligation de suivi et d’évaluation de la consommation foncière dans les zones d’activités En 2010, la loi d’Engagement Nationale pour l’Environnement (ENE dite Grenelle de l’Environnement) de 2010 impose une évaluation des SCoT au bout de 6 ans. En 2007, Le SCoT des Vosges Centrales avait déjà prévu de procéder à une évaluation de ses orientations à vocation économiques au bout de 5 ans, c’est-à-dire à mi-parcours, afin de modifier en cas de besoins les surfaces à destination économique qu’il a prévu d’ouvrir à l’urbanisation. L’Atlas de la consommation foncière dans les zones d’activités économiques (ZAE) fait partie de l’observatoire du Schéma de Cohérence Territorial (SCoT) des Vosges Centrales qui intègre d’autres thématiques tels que la démographie, l’habitat, les friches industrielles, l’environnement. Cet outil permet de suivre dans la durée la mise en oeuvre des orientations d’aménagement et de développement durable préconisées par le SCoT et doit également servir lors de l’évaluation finale du schéma. Il s’appuie sur un système d’information géographique (ArcGIS). L’offre foncière prévue dans le SCoT Au moment de l’élaboration du SCoT, la surface affectée aux zones d’activités existantes sur le territoire était d’environ 480 hectares, dont 342 hectares consommés et 138 hectares encore disponibles au milieu des années 2000. Cette offre se situait principalement dans l’agglomération spinalienne et dans la vallée de la Moselle. A cette époque, le recensement des projets et des intentions au niveau communal recensait 1 000 hectares de réserves potentielles, soit 3 fois les surfaces occupées au début des années 2000 et 5 à 10 fois les besoins théoriques (cf rapport de présentation du SCoT p 84). Une analyse multicritère de l’offre et des travaux en commissions et au sein de chaque Etablissement Public de Coopération Intercommunale (EPCI) ont permis de ramener cette offre à des proportions plus réalistes dans le SCoT approuvé en 2007 soit 529 hectares dont 359 hectares disponibles immédiatement ou à court terme. Le Document d’Orientations Générales du SCoT (DOG) a défini dans son premier axe, une stratégie d’accueil des activités en cohérence avec les atouts du territoire fondée sur la définition de capacités d’extension ou de création des zones d’activités existante. En plus des 138 hectares disponibles, celles- ci prévoient la création ou l’extension de 221 hectares supplémentaires à court terme et de 170 ha à moyen terme. Les surfaces totales en zones d’activités économiques passeraient donc de 480 hectares à 871 hectares à l’horizon 2020, auxquels pourrait s’ajouter une réserve foncière à plus long terme estimée à 200 hectares. Cette surface est répartie en 16 sites d’intérêt régional SIR (12 sites aux surfaces importantes supérieures en général à 20 hectares et 4 sites urbains stratégiques localisés à Epinal bien que de taille plus réduite) et 19 sites d’intérêt local SIL (surfaces inférieures à 20 hectares). Spatialement, cette offre est principalement répartie au Nord-Ouest et Est de l’agglomération spinalienne, et dans la vallée de la Moselle. La moitié de la future offre concerne des créations de nouvelles zones tandis que l’autre moitié concerne des extensions de zones existantes.Les capacités de créations ou d’extension de zones d’activités ont été répertoriées par site (cf tableau p 4 du DOG ci-contre) et leur ouverture à 7 l’urbanisation a été hiérarchisée en deux catégories, d’une part les terrains urbanisables immédiatement ou à court terme et d’autre part, les terrains prévus à moyen terme. L’extension ou l’ouverture à l’urbanisation de ces derniers doit s’effectuer par l’intermédiaire d’une procédure de modification du SCoT quand la majeure partie des terrains de la tranche précédente sera commercialisée. C’est pourquoi une évaluation est prévue à mi-parcours. En bref : Rappel de l’existant consommé en 2006 : 342 hectares Capacités prévues au SCoT en 2007 : 529 hectares plus 200 hectares à long terme - 138 hectares immédiatement disponibles, - 221 hectares à court terme, - 170 hectares à moyen terme, Méthode de suivi : Sources : la mesure de la consommation foncière a été réalisée par photo-interprétation en comparant la situation des années 2006 et 2010. Les photos-aériennes de référence sont prises en effet tous les quatre ans par l’IGN en cours d’été. Le choix de l’année initiale s’est porté sur 2006 pour considérer la situation initiale d’application du SCoT car il n’y a pas eu de photographie aérienne en 2007, année d’approbation du SCoT. Or il fallait une référence cohérente sur l’ensemble du territoire pour garantir une équité de traitement entre les communes, quelque soit le moment où elle entreprenait la révision de leur document d’urbanisme. Une réactualisation a été effectuée en juin 2011 puis en mars 2013 par observations directes sur le terrain et par contacts