DON GIOVANNI i ^ , THEATRE D AVIGNON ET DES PAYS DE VAUCLUSE BL y ili Saison su 2000/2001 -éf*- LE FORUM Restaurant - Bar - Cocktails - Glacier • Salle pour banquets et séminaires, • Salle de conférences 100 places, • Location de salle, • Capacité d'accueil : 200 personnes • Terrasse ombragée, • Établissement climatisé Au cœur d'AvignoUy place de VHorloge face à VOpéra et ouvert après le spectacle 20, place de l'Horloge - 84000 AVIGNON Tél. 04 90 82 43 17 - Fax 04 90 82 28 37 Vendredi 27 avril - 20h Dimanche 29 avril - 14h30 Mercredi 2 mai - 20h DON GIOVANNI Dramma giocoso en deux actes Livret de Lorenzo da Ponte Musique de Wolfgang-Amadeus Mozart (Editions musicales: Bärenreiter-Verlag Kassel, République Fédérale d'Allemagne) Création au Théâtre National, à Prague, le 28 octobre 1787 avec le soutien de la Fondation d'Entreprise France Télécom J^{ra"rice tdecorn de la Banque Chaix BANQUECHAIX de France Bleu Vaucluse Vaucluse de la chaîne de musique MEZZO Production de l'Opéra-Théâtre de Metz Réunion des Théâtres Lyriques de France Enquête nationale sur les publics des spectacles lyriques de France. La réunion des Tliéâtres Lyriques de France (R.T.L.E), association qui regroupe les principaux théâtres lyriques de France, dont l'Opéra-Théâtre d'Avignon et des Pays de Vaucluse, réalise une enquête nationale sut les spectateurs d'opéra pout répondre davantage à vos attentes et mieux vous connaître. Soucieux de vous satisfaire, nous nous associons à cette enquête nationale en vous demandant de bien vouloir consacrer quelques instants à répondre au questionnaire proposé. Nous vous remercions de votre coopération. Depuis 10 ans, nous soutenons l'art vocal II y a tant de voix à vous faire entendre'' Musique sacrée, opéra, jazz vocal... Depuis plus de 10 ans, notre fondation encourage la formation et les débuts de jeunes talents. Notre mécénat s'exprime aussi à travers les théâtres lyriques, les ensembles vocaux et les festivals. Avec les Directions Régionales de France Télécom, nous accompagnons des saisons vocales comme celle de l'Opéra-Théâtre d'Avignon et des Pays de Vaucluse. De la création à la production des œuvres, des répétitions aux enregistrements... Aux côtés de ceux qui font vivre et revivre l'art vocal, notre fondation s'engage pour que toujours plus de voix partagent leurs talents, leurs émotions. J fondation & france telecom T D I s T R I B u T I O N Direction musicale François-Xavier BILGER Direction des chœurs Michel CAPPERON Etudes musicales/Continuo Sébastien DRIANT Mise-en-scène Christian GANGNERON Assistante à la mise-en-scène Irène FRIDRICI Décors Thierry LEPROUST Costumes Claude MASSON Eclairages Patrice LECHEVALLIER Donna Anna Cécile PERRIN Donna Elvira Anne-Marguerite WERSTER Zerlina Delphine HAIDAN Don Giovanni Olivier LALLOUETTE Leporello Nicolas CAVALLIER Don Ottavio Valerij SERKIN Il Commendatore Grégory REINHART Masetto Arnaud MARZORATI ORCHESTRE LYRIQUE DE REGION AVIGNON PROVENCE Direction Artistique: Prançois-Xavier Bilger CHŒURS DE L'OPERA-THEATRE D'AVIGNON ET DES PAYS DEVAUCLUSE Direction : Michel Cûpperon Directeur de la scène et des Services Techniques Patrick RICHALET Directeur de Production Philippe TURCHI Régisseur Général Patrice BLANCKE Régisseur de scène Brigitte CLARET Régie surtitrage Florence GOYON-POGEMBERG Chef Costumière Marion DAMBREVILLE Coiffeuse-Perruquière Christiane BRUNO Maquilleuse Laurence LABROUSSE Les chaussures sont fournies par la Maison Galvin (Paris). Les perruques sont fournies par la Maison Buteux (Rouen). LOpéra-Théâtre d'Avignon et des Pays de Vaucluse remercie André Segond pour la rédaction des textes du surtitrage et le Festival d'Avignon pour sa collaboration technique. lëct IVfe F TU ^'infi ezzo La chaîne! Musique Opéra Danse OUVREZ LES YEUX À VOS OREILLES sur et sur le câble Pour vous abonner 0 8 3 6 5 8 6 4 6 3 (2,23F/mn) ou www.mezzo.fr Wolfgang-Amadeus Mozart (1756-1791) ès son plus jeune âge, Mozart fait preuve d'une exceptionnelle virtuosité, qui soulève l'en- Dthousiasme d'un public européen. Son père, Léopold (1719-1787), musicien de profession - auteur d'une célèbre méthode de vio- lon - l'emmène à l'âge de six ans pour une tournée : Munich et "Vienne sont les premières étapes d'un long voyage à travers le vieux continent, puis Bruxelles, en passant par Pans, Londres et La Haye. A chaque manifestation, le prodige stisclte l'admiration des grandes personnalités littéraires et musicales, dont le soutien et l'influence seront déterminants pour la suite de sa carrière. Après un second séjour à "Vienne en 1768, Mozart compose l'opéra-bouffe La Finta Sempltœ et le singspiel Bastien et Bastienne. Après quelques mois passés à Salzbourg, Mozart et son père prennent la route pour l'Italie. A l'Issue de ces tournées dans les grandes capitales européennes, Mozart retourne à Salzbourg; il est nommé organiste de la Cour en 1779. En mars 1781, le compositeur rejoint le Prince Archevêque Hieronimus Colloredo à Vienne, mais ce dernier rompt définitivement avec son tuteur, et choisit de rester dans la capitale autrichienne. C'est alors le début d'une période favorable, puisqu'en 1782 il se marie avec Constance Weber et donne la même année son opéra Die Entfiilorung ans dem Serail au Burgtheater. Pendant dix ans, Mozart produit un grand nombre d'œuvres, parmi lesquelles il faut retenir la Alesse en ut minenr^ les Concetti pour piano n° 14 à 19. et la série des six C^uatuors dédiés à Haydn. Le 14 décembre 1784, il est reçu dans la franc-maçonnerie. Le 1" mai 1786, sont créées Le Nozze di Figaro, premier de ses trois grands opéras italiens, sur un livret de Lorenzo da Ponte et en 1787 Don Giovanni, créé à Prague. Dans le plus grand dénuement, Mozart écrit durant l'été de 1788 ses trois dernières symphonies et réorchestre, pour subsister, des œuvres de Haendel. En 1789, il part pour Berlin, attendant vainement un poste à la Cour de Prusse. Le succès de Cosi fan tutte, créé en 1790, est compromis par la mort de Joseph II, année stérile pour Mozart, criblé de dettes. 1791 est une année extrêmement féconde: dernier Quintette à cordes, dernier Concerto pour piano, et la musique religieuse dont Y Ave Verum. Cette dernière année sera pour Mozart hantée par la présence de la mort, mais marquée par un étonnant retour à la transparence des jeunes années, qui voit naître les ultimes ouvrages : Die Zauberflote, le Concerto pour clarinette, la Cantate Maçonnicjue et le Rec¡uiem laissé inachevé. Mozart meurt à "Vienne le 5 décembre 1791. Tj(tto va h ene... tutto va ma le » es deux finales de Don Giovanni se fon: écho; au bal du premier acte correspond le souper Ldii deuxième acre. A chaque fois, le même programme: « rire, badiner, se divertir »; à chaque fois, des musiciens sur la scène. Don ¡uan y professe moins une éthique du plaisir qu'une esthétique du jeu : la vie vécue comme une fête perpétuelle. Pour peupler ses fêtes. Donjuán multiplie les « rencontres », les conquêtes; maître dans l'art de séduire, tout lui réussit: « tiitto va bene ». Jusqu'au jour OIJ il fait une vraie rencontre, non pervertie par la séduction, autrement dit OLÍ l'autre résiste, refuse la place assignée par le dis- cours donjuanesque. La vérité d'une rencontre tient aussi à la découverte d'une part inconnue de soi-même. Elle est bénéfique lorsqu'on y puise la force d'un épanouissement et d'une plus grande liberté. Elle peut aussi tourner mal : la rencontre avec Anna est de celles-là. Don Juan y met à jour une part maléfique, assassine, contrainte et mortifère de lui-même. Tout se passe comme si ce seul échec avait suffi à détraquer le système Don Giovanni. En tout cas, depuis, « tutto va mak ». Que s'est-il donc passé cette nuit-là? On n'en saura rien d'autre que le récit forcément lacunaire qu'Anna en donne à l'être aimé, à Ottavio; l'orchestre de Mozart, entre les lignes de Da Fonte, nous laisse imaginer quelque chose de la violence de la scène, fût-elle celle d'un fantasme. En amont, le meurtre du Commandeur nous avait permis de prendre la mesure du désastre, en tant qu'il représente la face visible, émergée, de l'iceberg Anna. Donjuán, assassin et violeur; rien ne va plus, en effet, non pas d'un point de vue moral, mais du point de vue esthétique du séducteur. Et pourtant, le fantasme d'une défloration vio- lente hantera tout le premier acte, resurgissant en plein milieu du final sous les cris de Zerline. Cette contradiction jette Don Juan dans un trouble fatal, il en perd l'assurance d'une voix (« sotto voce ») et d'une parole: la coalition des accusateurs venus le confondre, à la fin du pre- mier acte, le trouve pendant quelques instants incapable d'un quelconque rebond {« tout est con- fus d.ans ma tête, je ne sais plus ce que je fais »). Dans cette confession de Don Juan, on peut percevoir comme l'écho grinçant du trouble de Chérubin {« je ne sais plus ce que je suis, ce que je fais »). Souvenons-nous comment la genèse de Don Giovanni fut placée sous le signe des Noces. Le lien le plus intime entre les deux œuvres se trouve précisément dans la relation Chérubin-Don Juan. L'un comme l'autre forcent notre sympathie par leur légèreté, leur énergie, leur appétit de vivre. La citation de l'air de Figaro, « mm più andrai », sonne lors du souper comme un pressentiment: « tu n'iras plus nuit et jour, tourner autour des belles ». Au <•< elles sont toutes désir- ables » de Chérubin, répond le « elles sont toutes borníes » du catalogue, mais la rêverie désirante de celui-là s'est muée, mine de rien, au fil du temps, et au jeu d'une folie de maîtrise, en ce que Leporello appelle « indifférence », lui qui aussi bien que Sganarelle « sait son Don Juan sur le bout du doigt ».
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