Aincourt Toponymie Le Toponyme Aincourt Proviendrait Du

Aincourt Toponymie Le Toponyme Aincourt Proviendrait Du

Aincourt Toponymie Le toponyme Aincourt proviendrait du germanique agin et du latin cortem (domaine) et suivant les époques, il apparaît dans les textes sous les formes Ayencourt, Laencourt et Incourt. Histoire Aincourt est né de la réunion des fiefs de Brunel et Boran qui dépendaient d'Arthies et relevait de la châtellerie de la Roche-Guyon. Le premier seigneur d'Aincourt connu est Gauthier d'Aincourt. C'était un chevalier sans fortune, sans terre et sans prestige qui vivait dans la domesticité des grands seigneurs de la région. En 1047, il se met au service de Guillaume le Bâtard à la bataille de Val-es-Dunes. Victorieux, Guil- laume régne sur la région et Gauthier reçoit en gage de remerciement Aincourt qui en 1050 fait pa tie du diocèse de Rouen. En 1066, il embarque à Dives-sur-Mer et débarque avec Guillaume le Conquérant sur la plage de Pevensey dans le Sussex à proximité d'Hastings. Harold II d'Angleterre arrive à la rencontre avec ses troupes, au total 7 000 à 8 000 hommes. Le 14 octobre 1066, la bataille d'Hastings débute. Après un début de combat indécis, le duc de Normandie lance les 3 000 hommes de sa chevalerie à l'assaut des lignes anglaises qui résistent tant bien que mal. À la fin de la journée, Guillaume ordonne à ses archers d'abandonner le tir en cloche pour adop- ter le tir tendu. C'est ainsi qu'Harold est blessé à l'œil par une flèche. Aussitôt, un groupe de cheva- liers, dont Gauthier d'Aincourt haranguant ses hommes par un En avant ! …En avant !, se rue sur lui et l'achève. En avant ! …En avant ! reste actuellement la devise d'Aincourt. En récompense Guillaume de Normandie, devenu roi d'Angleterre donne à ses compagnons des terres. Gauthier maintenant appelé Walter d'Aincourt ou d'Ayencourt prend possession du comté du Lincolnshire. Ainsi prend naissance la dynastie de Gauthier (ou plutôt Walter) dont descend no- tamment Charles Tennyson d'Eyncourt , ancien membre du parlement britannique et propriétaire à Aincourt au XIXe siècle. En 1490 Jehan de Fontenay, écuyer, est seigneur de la terre d'Aincourt et de celle de Fontenay- Mauvoisin. Vers 1500, le domaine est cédé à Bertin de Silly, seigneur de la Houlette et de Longray, conseiller et chambellan du roi Louis XI, seigneur de la Roche Guyon, Auneau et Rochefort. De 1574 jusqu'à la moitié du XVIIe siècle, le domaine appartient à la famille de Guiry. En 1677, François-Charles de Nocey est qualifié de seigneur d'Aincourt. En 1730, le fermier général René Jean Rémy Hénault de Cantobre, vend Aincourt à Louis Bille, secré- taire du roi, qui le cède à Elie Randon de Massane, receveur général des finances, secrétaire du roi seigneur d'Hanneucourt et de Gargenville. Le député aux Etats-Généraux et à la Convention Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau fut le der- nier possesseur de ce fief. Seconde Guerre mondiale Pendant la Seconde Guerre mondiale, le 5 octobre 1940, un camp pour les internés politiques est créé à Aincourt pour accueillir des internés communistes, dont les députés Pierre Dadot et Fernand Grenier. Ce camp occupait le Pavillon des Hommes (Pavillon Adrien Bonnefoy-Sibour) de l'ancien sanatorium d'Aincourt, sur le site de la Bucaille. Ce site est devenu un centre de rééducation appartenant au centre hospitalier du Vexin. Un monument, situé devant le bâtiment de la direction du Centre hospitalier du Vexin, rappelle la mémoire de ceux qui, internés à Aincourt, sont partis en déportation pour ne plus en revenir, résis- tants, syndicalistes, souvent communistes, juifs, arrêté par les polices allemandes et/ou française. Villers en Arthies Le nom provient du bas latin villare, ferme. Dès septembre 768, le village est cité dans une charte de Pépin le Bref où le roi fait un don à l'abbaye de Saint-Denis. On le retrouve en 832 dans une charte de Louis le Débonnaire, dit aussi le Pieux, fils de Charlemagne. Une chapelle et une ferme au milieu des bois sous le vocable de Saint-Léger-des- Bois est évoquée dans un acte de 1060 qui fit du lieu une paroisse. Les Le Tirant furent les seigneurs de Villers du début du XIVe siècle (voire plus tôt) jusqu'en 1763, date à laquelle la seigneurie fut vendue par Jean Achille René Romain Le Tirant à Pierre Louis René Cahouet . Ce dernier revend le château et les terres en 1778 à Jean Louis Loiseau de Berenger. Pierre- Victor Roger de Gadancourt en devint le nouveau propriétaire en 1782, l'ayant acquis pour son fils aîné, Alexandre François Roger de Berville, comte de Villers, conseiller au parlement de Paris, qui lui succéda en 1806. Il est à l'origine de la famille Roger de Villers, ayant choisi d'adopter le nom de sa résidence. Au XVIIe siècle, de nombreuses personnalités séjournent au village, afin de rendre visite à Christophe Ozanne (1633-1713), cultivateur du hameau de Chaudray, et surtout guérisseur renommé. Madame de Sévigné dressa de lui un portrait flatteur. En 1790, lors du premier recensement, on comptait 480 habitants dans le village, nombre qui augmen- ta jusqu'en 1882 avant de décliner, le village étant victime comme tant d'autres de l'exode rural. En 1962, 44 % des maisons de la commune étaient des résidences secondaires. L'école failli fermer dans les années 1990. Sauvée par une politique d'adaptation aux nouveaux besoins (cantine, garde- rie…), la plupart des maisons du village sont redevenues des résidences principales et la population augmente de nouveau. Château de Villers-en-Arthies Ce château fort, modeste et discret, dans son " écrin boisé " semble daté du XVIème siècle. Certains historiens signalent néanmoins la présence d'une " tour de la Reine Blanche " ce qui pourrait signifier que le château actuel aurait été élevé sur les restes d'un donjon. Dans le parc de 8 ha, on remarque une excavation, témoin de l'ancienne glacière dont " la voûte d'entrée " s'est effondrée ainsi qu'un "Temple du vrai honneur ". Les otages de Charmont Le 22 août 1944, au lieu-dit la Fosse-Rouge, à Charmont, les troupes SS en retraite fusillent treize habitants des communes d'Aincourt, d'Arthies et de Charmont qu'ils avaient capturés par hasard. Un geste de représailles à l'attaque d'un camion la veille, au cours de laquelle un officier allemand avait été tué. Un monument qui leur est dédié, à l'endroit même de leur exécution, route de Banthelu. .

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