Rapport d’activité 2000 Mai 2001 1 CONSEIL SUPÉRIEUR DE L’AUDIOVISUEL Depuis le 24 janvier 2001 Président Dominique Baudis Yvon Le Bars Télévision numérique terrestre, Économie de l’audiovisuel Francis Beck Nouvelles technologies de l’information et de la communication, Programme et production audiovisuelle, Cinéma et télévision, Télévision numérique terrestre Joseph Daniel Câble et satellite, Pluralisme et déontologie de l’information, campagnes électorales, Publicité et parrainage, INA, Radio France Hélène Fatou Protection de l’enfance et de l’adolescence, Outre-mer, Radio, Télévision locale, Langue française, M6 Jacqueline de Guillenchmidt Radio, Pluralisme et déontologie de l’information, campagnes électorales, Protection de l’enfance et de l’adolescence, Relations avec les éditeurs de la presse nationale et régionale, RFI, TF1 Janine Langlois-Glandier Cinéma et télévision, Publicité et parrainage, Sport et télévision, Câble et satellite, Programme et production, Canal+ Philippe Levrier Dossiers européens et relations internationales, Outre-mer, Télévision locale, Nouvelles technologies de l’information et de la communication, Sport et télévision, RFO Pierre Wiehn Économie de l’audiovisuel, Dossiers européens et relations internationales, France Télévision (France 2, France 3, La Cinquième) Jusqu’au 23 janvier 2001 Président Hervé Bourges Véronique Cayla Production audiovisuelle, Musique et audiovisuel, Outre-mer, RFO, La Cinquième-Arte Jean-Marie Cotteret Campagnes électorales et suivi du pluralisme, Respect des principes d’éthique de l’information, Relations avec les éditeurs de la presse nationale et régionale, Langue française Joseph Daniel Câble et satellite (économie du secteur, cadre juridique, autorisations des réseaux et plans de services, chaînes thématiques), Radio France, INA Hélène Fatou Protection de l’enfance et de l’adolescence (signalétique, protection des mineurs, programmes pour la jeunesse), M6 Jacqueline de Guillenchmidt Radios privées, Nouvelles technologies et nouveaux services, Relations avec l’autorité de régulation des télécommunications et l’agence nationale des fréquences, TF1 Philippe Labarde Télévisions locales métropolitaines, Quotas de chansons francophones, France Télévision Janine Langlois-Glandier Publicité et parrainage, Cinéma et télévision, Sport et télévision, Canal+ Pierre Wiehn Audiovisuel numérique, Dossiers européens, RFI 2 Aux termes de ces dispositions : « Le Conseil supérieur de l’audiovisuel établit chaque année un rapport public qui rend compte de son activité, de l’application de la présente loi, du respect de leurs obligations par les sociétés et l’établissement public mentionnés aux articles 44 et 49 de la présente loi. Ce rapport est adressé au Président de la République, au Gouvernement et au Parlement à l’ouverture de la seconde session ordinaire. Dans ce rapport, le Conseil supérieur de l’audiovisuel peut suggérer les modifications de nature législative et réglementaire, que lui paraît appeler l’évolution technologique, économique, sociale et culturelle des activités du secteur de l’audiovisuel. Il peut également formuler des observations sur la répartition du produit de la redevance et de la publicité entre les organismes du secteur public. » Le présent rapport porte sur l’année 2000. Il a été approuvé par l’assemblée plénière du Conseil supérieur de l’audiovisuel dans sa séance du mercredi 2 mai 2001. 3 Sommaire 5 Introduction 7 Les dates clés de l’année 2000 15 Chiffres clés 16 I - Les événements marquants de l’année audiovisuelle 2000 28 II - Les nominations 30 III - Les avis et propositions 35 IV - La gestion des fréquences 44 V - Les services autorisés 98 VI - Le contrôle 182 VII - Les sanctions 196 VIII - La télévision numérique de terre 207 IX - Les relations extérieures - Les études - Les publications 216 X - Le Conseil 4 Introduction Le passage au troisième millénaire Que retenir de cette symbolique année 2000 ? L’année 2000 restera celle de la rénovation de la loi audiovisuelle de 1986, attendue depuis plusieurs années. Pour une part, ce texte comble les lacunes du passé : transposition de la directive européenne « Télévision sans frontières » et mise en place d’un régime juridique pour la diffusion satellitaire. Il pose aussi de nouvelles fondations pour le développement de l’audiovisuel. S Le rôle du « secteur public de la communication audiovisuelle » est réaffirmé et précisé ; la télévision publique est renforcée. La création du groupe France Télévision, l’allongement à cinq ans de la durée des mandats des présidents, le remboursement intégral des exonérations de redevance, la mise en place de « contrats d’objectifs et de moyens », la participation annoncée à la télévision numérique de terre, sont autant d’éléments qui doivent renforcer -à terme- le secteur public. S Les bases de la future télévision numérique de terre sont établies. Le Conseil supérieur de l’audiovisuel se voit confier par le législateur un rôle essentiel pour composer ce nouveau paysage. La planification des fréquences, la conduite des études préliminaires techniques, économiques ou juridiques, le lancement des appels aux candidatures, l’attribution des autorisations sont et vont être au cœur de l’activité du Conseil. Il s’y consacre dans le souci de l’intérêt général et en concertation avec toutes les parties prenantes. Comme d’autres secteurs économiques, parfois proches telles les télécommunications ou la publicité, le monde de l’audiovisuel n’échappe pas aux opérations de concentration et de regroupement qui ont amené en 2000 les fusions AOL/Time Warner ou Canal+/Vivendi/Universal. Le Conseil a accepté cette fusion moyennant un aménagement de la convention passée avec Canal+. Un des principaux défis que le Conseil supérieur de l’audiovisuel, en tant que régulateur du secteur, aura à relever au cours des prochaines années sera, sans nul doute, le maintien d’un juste équilibre entre la réalisation de ces grandes opérations industrielles et la préservation des principes fondamentaux de diversité et de pluralisme. 5 Enfin, plusieurs naissances de l’année 2000 doivent être saluées. On peut citer, parmi d’autres, comme révélatrices des évolutions actuelles, TV Breizh, Initiés TV, TiJi ou TF6, ainsi que TV8 Mont Blanc et Clermont Première. C’est un Conseil renouvelé qui va affronter les premières années de ce nouveau millénaire. En effet, le mandat du président, M. Hervé Bourges, et de deux membres MM. Jean-Marie Cotteret et Philippe Labarde prenait fin le 23 janvier 2001 au terme de six années. En outre, Mme Véronique Cayla a rejoint la direction générale du Festival de Cannes. Le troisième président du Conseil supérieur de l’audiovisuel, M. Dominique Baudis, et trois nouveaux membres, MM. Francis Beck, Yvon le Bars et Philippe Levrier ont pris leurs fonctions le 24 janvier 2001. 6 Les dates clés de l’année 2000 JANVIER 13 janvier : Le CSA consulte le ministère de la justice sur les conditions juridiques d’apparition des mineurs, notamment des mineurs en situation difficile et des mineurs délinquants, à la télévision. 13 janvier : A l’occasion du MIDEM, le CSA publie un document d’étude sur les relations entre musique et télévision. 18 janvier : Le Conseil relance la télévision locale en Savoie et Haute-Savoie en retenant la candidature de la société TV8 Mont Blanc. 18 janvier : TDF est autorisée à mettre en service un troisième multiplex numérique terrestre sur la plate-forme expérimentale de Bretagne, tandis que la SERDIF, filiale de Canal+, obtient l’autorisation de conduire sa propre expérimentation à partir de l’émetteur de Paris- Nord Sannois. 25 janvier : Le CSA répond à la consultation publique lancée par le gouvernement à l’occasion de la publication du document d’orientation Une société de l’information pour tous. Il approuve le projet de mise en place d’un organisme destiné à garantir la liberté de communication sur Internet et à accompagner le développement de la société de l’information. En outre, il recense et analyse les différents procédés de labélisation et de filtrage des sites Web. FÉVRIER 1er février : Le CSA fait part de ses observations au Conseil de la concurrence à la suite de la saisine de TPS contestant les pratiques tarifaires du groupe Canal+. 8 février : Le Conseil adopte d’autres modalités d’évaluation du pluralisme. Selon le nouveau principe de référence, les éditeurs doivent respecter un équilibre entre le temps d’intervention des membres du gouvernement, celui des personnalités appartenant à la majorité parlementaire et celui des personnalités de l’opposition parlementaire, et leur assurer des conditions de programmation comparables. Un temps d’intervention équitable doit également être assuré aux personnalités appartenant à des formations politiques non représentées au Parlement. 8 février : A la demande des responsables de La Cinquième, le CSA précise les conditions de présentation à l’antenne de produits dérivés des programmes de la chaîne : il indique qu’à ses yeux, seuls les produits complétant effectivement un programme et correspondant aux missions de la chaîne (enregistrement en vidéocassette ou DVD, développement du contenu d’une émission sur un autre support) sont susceptibles d’une promotion hors écran publicitaire. 8 février : Le CSA signe avec Canal Réunion une nouvelle convention pour cinq ans, qui intègre le dispositif de signalétique jeunesse et prévoit la contribution de la chaîne au financement de la production audiovisuelle locale. 9 février : Au terme d’une procédure engagée début 1999, le CSA inflige des sanctions pécuniaires
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