Michael Fassbender Jack O’Connell Thomas Turgoose

Michael Fassbender Jack O’Connell Thomas Turgoose

KELLY REILLY MICHAEL FASSBENDER JACK O’CONNELL THOMAS TURGOOSE UN FILM DE JAMES WATKINS LA FABRIQUE DE FILMS Rollercoaster Films et Aramid Entertainment présentent Avec Kelly Reilly Michael Fassbender Jack O’Connell Thomas Turgoose Scénario et réalisation James Watkins Produit par Christian Colson & Richard Holmes Durée: 1H30 Nationalité: UK SORTIE LE 8 OCTOBRE 2008 DISTRIBUTION PRESSE LA FABRIQUE DE FILMS Robert Schlockoff & Valérie Chabrier 79 avenue Ledru-Rollin 9 rue du Midi 75012 PARIS 92200 NEUILLY-SUR-SEINE TEL : 01 40 13 78 00 TEL : 01 47 38 14 02 FAX : 01 42 33 78 23 [email protected] [email protected] www.lafabriquedefilms.fr SYNOPSIS Jenny est maîtresse d’école. Son petit ami et elle quittent Londres pour passer un week-end romantique au bord d’un lac. La tranquillité du lieu est perturbée par une bande d’adolescents bruyants et agressifs qui s’installent avec leur Rottweiler juste à côté d’eux. A bout de nerfs, ces derniers leur demandent de baisser le son de leur radio. Grosse erreur! Qui ose dire quoi que ce soit aujourd’hui à une bande de jeunes qui se conduit mal? Qu’arrive-t-il à ceux qui osent? Quel poids ont les adultes sur ces jeunes? Les parents n’auraient-ils pas juste les enfants qu’ils méritent? L’ORIGINE D’EDEN LAKE La guerre des générations est un phénomène récurrent qui fait particulièrement les gros titres dans les médias actuellement. La nouvelle forme de violence dont fait preuve la jeunesse d’aujourd’hui met à mal la vision traditionnelle, pleine d’innocence que nous nous faisons de l’enfance. Parallèlement, la maltraitance des enfants par des adultes reste un sujet des plus tabous. Ces deux thématiques forment la colonne vertébrale de ce thriller provocateur et ambitieux. Richard Holmes (le producteur) a trouvé l’histoire d’EDEN LAKE tout à fait crédible. « Pour moi, c’est un SA MAJESTE DES MOUCHES contemporain qui tourne autour de la perte de contrôle et de limites chez les jeunes. La violence est réelle, la tension palpable et les accidents de voitures ne sont pas mis en scène à la Jerry Bruckheimer, avec des effets spectaculaires mais irréels. Ils sont brutaux et méchants. Pour les spectateurs, il sera facile de s’identifier au dilemme des deux personnages principaux du film. Ils devront affronter ces jeunes à leurs côtés. Pour James Watkins (scénariste et réalisateur), EDEN LAKE part d’un constat simple: « Tous les jours, dans nos rues, on voit de réelles scènes effrayantes. Nous sommes complètement perdus quand nous essayons de EDEN LAKE • 5 cerner nos enfants et les jeunes en général. D’un côté nous parti pris ainsi que l’ambiguïté morale de l’histoire m’ont vrai- nous rendre compte de ce qui fonctionnait dans l’histoire, de les considérons toujours comme des innocents qui ont besoin ment marqué. Cela rendait le film encore plus effrayant et en ce qui ne marchait pas, des limites à ne pas franchir dans ce d’être protégés des dangers du monde adulte; et de l’autre, quelque sorte beaucoup plus réaliste. J’ai senti que c’était le que nous pouvions montrer de la violence à l’écran. A tel point nous les voyons comme des démons armés de couteaux. Je genre de long-métrage que les gens iraient voir pour pouvoir que nous avons décidé de tourner un second court-métrage, voulais explorer les tensions qui existent entre ces deux vi- en discuter et en débattre. Bref, j’ai été suffisamment im- en se concentrant cette fois-ci sur la longue séquence de tor- sions contradictoires de l’enfance. pressionné pour donner un budget à James Watkins afin qu’il ture, séquence qui figure telle quelle dans la version finale du L’héroïne, Jenny, est la victime d’un crime odieux commis réalise au moins un court-métrage, basé sur le scénario long-métrage. » par des enfants mais au cours du film elle devient elle aussi d’EDEN LAKE, afin de lui permettre d’acquérir l’expérience James Watkins continue: « Me confronter à la réalité du l’auteur d’un acte tout aussi atroce. Qu’en penser ? Qui blâ- nécessaire derrière la caméra. » tournage a eu l’effet d’une révélation. J’ai appris beaucoup de mer? James Watkins (réalisateur) explique: « J’avais déjà ren- choses en très peu de temps: j’en suis ressorti en morceaux J’ai pensé que ce renversement pouvait être la trame d’un contré par le passé le producteur principal de ce film, Chris- et légèrement étourdi mais terriblement confiant. Les tech- thriller cauchemardesque. tian Colson et j’avais adoré son travail sur THE DESCENT. niciens et les acteurs ont cru en moi et ce baptême du feu Le film peut également fonctionner comme une sorte de Cependant j’ai été clair avec lui: je voulais réaliser ce film et n’aurait pas pu constituer une plus belle entrée en matière. » constat ou d’avertissement terrifiant: « N’intervenez pas ! ». pas seulement l’écrire. Il allait donc devoir faire avec moi. » Christian Colson ajoute: « Avec ces deux courts-métrages, Si le personnage adulte de Steve n’avait pas choisi de tenir Christian Colson ajoute: « Réaliser ce court-métrage a per- nous disposions de suffisamment de matériel pour monter tête aux enfants, le dénouement aurait été bien différent. » mis de confirmer que James avait les capacités nécessaires une bande démo destinée à accompagner le scénario chez Christian Colson (producteur) a été à la fois choqué et en- pour ensuite réaliser le long. Cette expérience a également les financiers et les distributeurs potentiels pour leur montrer thousiasmé par sa première lecture du scénario. « C’était ter- été un outil précieux de développement du scénario, bien plus exactement le ton, la couleur et la dramaturgie du long-mé- riblement audacieux de s’attaquer à ce sujet sous la forme efficace qu’une simple réécriture. Nous avons tourné pendant trage à venir ainsi que le talent de James Watkins en tant que d’un film de genre plutôt que sous celle d’un drame social. Ce une semaine sur une plage de Cornouailles et nous avons pu réalisateur. » EDEN LAKE • 7 LE CASTING James Watkins explique : « Nous souhaitions que le film soit à la conséquences de la violence si bien que je l’ai lu d’une seule cinéma avec mes potes. Mais j’avais vraiment envie de le faire fois terrifiant et crédible. Je ne voulais pas que le couple que traite. » et mon prof de théâtre m’y a encouragé. Comme je suis resté formaient Jenny et Steve ressemble au couple Californien in- Elle explique: « J’ai été profondément remuée par la dureté en contact avec toute l’équipe de THIS IS ENGLAND, qui est sipide habituel, genre Ken et Barbie, qui alimente tous les de ce que vivent les personnages tout au long de leur fuite. un film qui a changé ma vie et toute mon attitude, j’ai aussi films de genre et que les spectateurs voudraient tuer de leurs J’étais emportée par la violence de ces enfants qui font écho demandé son avis à l’acteur Stephen Graham qui jouait le propres mains! à ce qu’on a pu lire récemment dans les journaux. Ils ont dé- personnage de COMBO dans THIS IS ENGLAND et il m’a On devait sentir l’amour qui les unit avant de ressentir leur passé cette frontière ténue qui sépare les « mauvais garçons » dit de foncer! » souffrance. J'ai fait exprès de rester succinct et bref sur la situa- de cette violence vicieuse et animale à laquelle ils laissent En fait, EDEN LAKE s’est transformé quelque peu en réu- tion de Steve et Jenny. Je voulais que tous les jeunes couples soudain libre cours. Ces comportements terriblement réalistes nion des anciens de THIS IS ENGLAND. Thomas Turgoose de spectateurs se reconnaissent en eux et se posent ces ques- sont quelque chose que je n’avais jamais vu dans un film au- explique : « Grâce à Shane Meadows, j’avais déjà fait la connais- tions: Que ferais-je à leur place? Faire face ou me sauver? » paravant. L’ironie c’est que Jenny, qui est institutrice, franchit sance de Finn Atkins (qui joue Paige, la fille du groupe), James « Alors qui choisir pour le rôle de Jenny Young? » s’est de- la limite elle aussi. » Burrows (Harry) et Jack O’Connell (Brett). Au début je ne mandé James Watkins. « Une des actrices les plus douées de Elle ajoute : « Quand j’ai rencontré James, il m’a expliqué m’entendais pas du tout avec Jack O’Connell. Sur le tournage sa génération et une des plus belles: Kelly Reilly. Elle possède le sous-texte de l’histoire et m’a dit ce qu’il voulait exacte- de THIS IS ENGLAND, Shane Meadows devait sans cesse un charme naturel qui fait d’elle une actrice unique. Techni- ment. Il fallait montrer au spectateur de quoi Jenny était capa- nous séparer car nous passions notre temps à nous disputer. quement elle est irréprochable; elle a le don d’emmener le ble sans la faire passer pour une guerrière à la Lara Croft; Nous étions des gamins têtus, habitués à trépigner pour ob- public à la suivre tout au long de ce voyage. Je ne voulais pas faire ressentir au public le cheminement intérieur qui amène d’auditionner. Non, je voulais quelque chose de brut de dé- tenir ce que nous voulions. Mais depuis, nous avons grandi et que Jenny se rapproche d’une héroïne à la Ripley. Le per- le personnage à un point de non-retour.

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