L A C A V E 1 2 À L ’ É C U R I E ( # 2 6 1 ) d’un Keith Rowe, d’un Elliott Sharp, d’un Fred Frith ou d’un Marc Ribot… Mike Cooper s’est fait plus dimanche 4 mars 21 h 30 qu’une grande place de choix dans la constellation des guitaristes contemporains qui ont ouvert des brèches avec un son propre. Le style de Mike Cooper est tota- Cactus Truck X / lement unique, espiègle et ô combien joyeux/jouissif. / E (NLD/CHE) Historique et un régal conseillé. S / & Nicolas Field EE SS JOHN DIKEMAN : SAXOPHONES LE G L Matt Baldwin HE JASPER STADHOUDERS : GUITARE, BASSE N AR C Mystérieux druide guitaristique électrique, venant du H ONNO GOVAERT : BATTERIE folk, mais étirant son folk électrisé vers des paysages NE NICOLAS FIELD : BATTERIE R C franchement rock-spatial-psychédélique. Adulé par KKYU E TOI O le grand spécialiste kraut Julian Cope, Matt Baldwin VI / Puissante, forcenée et acharnée session improvisée auteur d’excellents disques récents dont le très bon A AN E X en perspective pour une rencontre de haut-vol entre « Night In The Triangle », débarque entouré de son / / RR H un tout jeune trio d’énervés hollandais, considéré par mystère, mais aux prenantes-denses-envoutantes sono- E T LE Terrie Ex (pierre angulaire/historique des fantastiques rités ambiant-electric-psyché-rock et plus encore pour A MI AR The Ex) comme la meilleure chose étant arrivée à la un résultat verdoyant et excitant, aux atmosphères ré- E YT LF scène musicale hollandaise de ces dernières années. confortantes et perturbantes à la fois. O S D AIR En rencontre totalement last minute avec le sur-affûté E W F Nicolas Field, pour un set d’une saisissante intensité En tout deux forts univers guitaristiques, hautement N N QU en perspective. personnels, pour une dense & belle soirée d’explora- A C H tion ( cordes & plus par deux spécialistes complémen- Cactus Truck, extraordinaire relève énergique de la taires du genre. RP RISTIA O scène hollandaise (!" ans de moyenne d’âge !!!) bâtit A / JA H L / une musique sauvage, pas seulement à cause du vo- ÉCURIE de l’Ilôt"# – "$ rue de Montbrillant / C LL lume ou de la vitesse de leur jeu, mais bel et bien et LE RI surtout par un abandon complet/total physique et psy- Y G OMBO chologique dans leur manière de jouer. Allusion au R RA Delta blues, au free jazz des origines, au noise japonais T OM RA V mais aussi à la musique no-wave, Cactus Truck respire L A C A V E 1 2 À L ’ É C U R I E ( # 2 6 3 ) la vitalité libertaire tout azimut, une vitalité faite de ND A / ARK guitares dissonantes, de percussions chaotiques et de dimanche 11 mars 21 h 30 M / saxophones hurlants-stridents. Un sacré coup de pied SSA ELL / T 7 dans la fourmilière, porté aux nues en Hollande pour S HN 6 Roger Stella (USA) ALE l’incroyable vigueur, saturation, puissance de leur lan- A R 2 ATTIRAIL ÉLECTRONIQUE E K gage… et sur les démos reçus ici, franchement, décoif- # A / N fant et jouissif à souhait. + / OG R NED (BEL) 6 Vom Grill / Aux prises avec une batterie en plus, celle nerveuse 6 et tourbillonnante de l’acéré Nicolas Field, la session VOIX, ATTIRAIL ÉLECTRONIQUE DO 2 / JASO NN STRA E # risque franchement d’être explosive, voire renversante. + WI RI / H CHE (BEL) CHEL LD Orphan Fairytale I R A 5 CASIO, JOUETS, VOIX M UT O B ÉCURIE de l’Ilôt"# – "$ rue de Montbrillant 6 G exil an V A 2 T TT # LL AU / A Yes ! # actes weirdos-bizaroïdes af'liés au peut-être I enève, E M ME G / W meilleur label de grosses bizaretés-ovni au monde, soit / OR L A C A V E 1 2 À L ’ É C U R I E ( # 2 6 2 ) le génial label ULTRA ECZEMA. 4 R / E M E 6 Avec la présence de Monsieur Ultra Eczema himself ce SUB S E 2 I soir, Dennis Tyfus sous son pseudo VOM GRILL, accom- IN mercredi 7 mars 21 h 30 # OIT W pagné d’une paire d’autres allumé(e)s, l’espiègle-étrange R / / COOP ORPHAN FARYTALE et le noiseur hallucinogène améri- HN BEN E (GBR) LE Mike Cooper 3 cain RODGER STELLA ! Z / IK GUITAR SOLO, EFFETS, VOIX, SURPRISES 6 M 2 EN Génial et en prime un super aperçu de cette complè- épublique et canton de Y / JO / + # EHN D R tement folle/unique scène underground expérimentale LE / Matt Baldwinn (USA) ND belge. ELD ELECTRIC-SOLO GUITAR EXPLORATION 2 OO de la 6 W TRA Rodger Stella OMAS L 2 AS FI R E %& ans ! Voilà l’âge du génial Mike Cooper, guitariste- Nous saluant depuis la scène noise de l’Alabama, Rod- L enève, # T TH G O BE explorateur phénoménal de liberté et incatégorisable ger Stella EST en fait la scène noise de l’Alabama à / C / R / qui depuis plus de $& ans a tracé un chemin unique et lui tout seul, bâtissant des compositions cosmiques et E 1 ED hautement personnel dans un nombre in'ni de situa- lentes (Kosmische Dub) aux conséquences sur l’audi- O / NA ille de G 6 V 1 N tions, genres musicaux, contextes et approches. Avec teur hallucinatoires. De l’art dégénéré dans toute sa 2 LL K & NI RA # TI A # P C ses racines profondément ancrées dans le country blu- splendeur, par un type n’hésitant pas à retravailler V E L omande et de tous les Lieux qui nous accueillent es acoustique et immense connaisseur/amateur/inter- les sons de Cluster, King Tubby, Steve Reich ou Terry E RU Z / R E I T prète de musique hawaïenne (il est également un grand Riley pour un résultat psychotropoïquement vaporeux N NO I CA P R E I D .cave12.org collectionneur de chemises hawaïennes), Mike Cooper et totalement prenant. A écouter/apprécier/danser des- U LA H A a très rapidement étendu son langage en y intégrant sus idéalement à * heures du matin, rempli de litres TUS C E C C É ST des démarches/sonores nettement plus avant-gardistes. d’alcool à "! degrés. Bon, ce sera bien plus tôt ce soir R ’ vec le soutien de la www Passant allègrement d’un style à la Bert Jansch à celui et bien plus sobre… A de la Loterie L A CA JÉROM TE JOK Vom Grill L A C A V E 1 2 À L ’ É C U R I E ( # 2 6 5 ) Un piano à queue préparé à l’Ecurie (!) par Géraldine set plus fort, plus rapide, plus intense, plus tout… euh, c’est Une bienvenue réorientation/réouverture de ce Festi- Musik de Berlin. Désintégration propose un voyage est en fait Dennis Tyfus, génial boss du label Ultra Schenkel (l’actioneuse-joueuse du fameux piano cock- possible ??? val vers des démarches expérimentales/improvisées, abstrait dans les méandres des textures sonores d’un Eczema (à l’incroyable catalogue-archive de « perles dimanche 18 mars 21 h 30 tail made in Genf), avec cette fois-ci un piano-ferraille, A voir, vraiment ! démarches que nous défendons sur le sol genevois de- trio acoustique traité par un dispositif électronique et hors-radar/catégorie ») et pourvoyeur d’art visuel dé- rempli de ressorts et de micros-contacts, volontaire- Et en'n, une rencontre-duo inédite entre l’un des radi- puis plus de !& ans. Les musiciens (suisses, donc) invi- diffusé en octophonie (huits hauts-parleurs). janté, de free noiseS, de chants de gorges gutturaux, ment percussif-répétitif et sonnant comme un piano caux libres-penseurs à la pointe des possibilités techno- tés avec Jonas Kocher dans ce cadre-là, ont tous déve- et véritable gourou de la scène-tradition underground Michel Doneda/ mécanique de manoir hanté. Martèlement de mar- logiques actuelles, le fascinant américain/quasi-vétéran loppé au 'l d’années d’expérimentations un langage THÉÂTRE PITOËFF Maison Communale de Plainpalais allumée Belge. Ses performances peuvent inclure une Alessandra Rombola (FRA/ITA) teaux métalliques entouré de la clarinette basse de Phi- Mark Trayle à l’électronique, aux prises à l’infatigable propre et foncièrement unique, vivant, se situant peut- – *!, rue de Carouge large variété de bruits animaliers, de voix écrasante/ MICHEL DONEDA : SAXOPHONES lippe Ehinger et de la batterie-percussion du berlinois et génialement caméléon Jason Kahn, ce soir à l’attirail être dans le prolongement de préoccupations « plus hâchée, de points d’exclamations de synthétiseur ana- ALESSANDRA ROMBOLA : FLÛTES Marcelle Buzzato, pour un set/premier concert-sur- électronique. académiques/contemporaines/écrites »… les transcen- logique, de râles électri'és et de bien d’autres-choses prise plus ou moins improvisé, où la volonté principale dant même souvent. vendredi 30 mars 22 h 30 précises ! encore… + repose sur la répétition-étirement de patterns ryth- John Wiese Tous les musiciens invités ont joué d’une manière Jacques Demierre/ miques-percussifs à partir desquelles se développent Artiste et compositeur basé à Los Angeles, Californie, ou d’une autre à la cave"!-toujours-nomade. Ils repré- Orphan Farytale des ambiances de bouges mal-famés fumeurs, cachés John Wiese, à la discographie réellement impression- sentent une in'me partie de l’incroyable vigueur d’une Joke Lanz (CHE) Maîtresse belge du casio, adulée par Thurston Moore Okkyung Lee (CHE/PKR) et de noirs/étranges-cabarets. Une surprise-première. nante s’est fait une place de choix au sein de l’ainsi scène expérimentale suisse (puisqu’on nous demande PLATINES SOLO de Sonic Youth comme l’un des meilleurs concerts JACQUES DEMIERRE : ÉPINETTE nommée scène « noise » (étiquette ne collant que très de parler/penser en termes « nationaux »), mais au- + qu’il ait récemment vu, ORPHAN FARYTALE construit OKKYUNG LEE : VIOLONCELLE Nate Wooley peu au travail de John Wiese) par une technique +ir- delà des nationalités, ils s’inscrivent en plein dans un des atmosphères « casioïque » unique, comme des ri- Et en première partie de soirée, un set solo du phéno- tant avec la précision scienti'que, combiné au collage langage sonore expérimental international incroyable- Praed (CHE/LBN) tournelles de drôles-étranges contes de fées étirés, sur Belle soirée d’exploration acoustique en perspective en ménal trompettiste américain, à ranger aux cotés de de bandes/cassette, un humour sanguinolant et une ment vivant, échangeant, collaboratif et transcendant, PAED CONCA : BASSE ÉLECTRIQUE, CLARINETTE, lesquelles viennent s’ajouter divers instruments-jouets, deux sets et deux duos intenses dans leurs rigueurs et l’autre immense révolutionnaire de la trompette ac- adresse artistique hors-catégorie.