Une noUvelle exposition permanente réoUvertUre le 16 novembre 2012 À Lyon « capitaLe de La Résistance » Le centRe d’HistoiRe de La Résistance et de La dépoRtation fête ses 20 ans Le musée inauguRe Le 16 novembRe 2012 une nouvelle scénogRapHie pouR RendRe compte des deRnièRes avancées HistoRiques et RépondRe aux attentes d’un pubLic toujouRs pLus cuRieux et exigeant 20 ans du chrd Centre d’Histoire de la résistanCe et de la déportation sommaire sommaire p. 01 ÉDITO p. 02 LE CHRD p. 03 d ’ ACTIVITES 20 ANS une pRemièd’ACTIVITÉSRe scénogRapHie immeRsive Les une pRemièRe scénogRapHie immeRsive dRoits Lesde L ’dHRommeoits de au L cœu’HommeR de au La cœu pRogR Rdeammation La pRog R ammation biLan deb LiL’annéean de Lde’année feRmetu de feReR metuRe p. 04 2012 UNE NOUNEUVELLE NOUVELLE SCÉNO SCÉNOGRAPHIEGRAPHIE édito Un NOUUnVEA NOUU VEAPARCOU PARCOURS URS Soixante-dix ans ont passé depuis les événements tragiques de une villue nedans vill Lea dans guerr Lae guerre la Seconde Guerre mondiale. Pourtant, cette histoire imprègne une scénogune RscénogapHie RRenouveapHie RLenouveée Lée encore profondément notre société : l’intense production Les témoignages.Les témoignages. Zoom su R quatRe objets des collec- artistique, littéraire et cinématographique inspirée par la période, mais aussi la référence fréquente aux idéaux de la Résistance tions Zoom suR tROIS objets des collections dans le champ politique, témoignent de l’importance de ce passé. Le fondsLe p fondsHotog RpapHotogHiqueR apHique Dans ce contexte, la nouvelle exposition du CHRD a vocation à rendre accessible à tous ce patrimoine commun qu’est notre p. 08 lYON histoire. PENDANTPENDANT LA SECONDE LA SECONDE Longtemps, les musées dédiés à la Seconde Guerre mondiale se GUERREGU ERREMONDIALE MONDIALE sont attachés à la formule « plus jamais cela » comme s’il suffisait inteRviewinte deR viewLauR entde Lau douRentZou, d HouistoZou,Rien Histo Rien d’évoquer cette histoire pour qu’elle ne se reproduise pas. Désormais, la question essentielle est sans doute celle de l’accès Le RéseauLe desRéseau Lieux des de L mémoiieux deR emémoi À LyonRe À Lyon aux connaissances historiques mais aussi l’approche sensible et cinq annéescinq deannées guerr dee guerre intime de cette période dont le vécu a, durant deux générations, été transmis au sein des familles. p. 10 2013 2013 Dans la nouvelle exposition du CHRD, un contenu concret a été LA PROLAG PRORAMMATIONGRAMMATION privilégié, basé sur des éléments matériels et immatériels : objets TTemps fotempsRts foRts de collection et témoignages. Le parcours muséographique à activitésa ctivitéspouR Les pou pubR Licses pubscoLLicsaiR essco LaiRes été conçu au plus près des murs du bâtiment historique, ancien siège de la Gestapo de Lyon. p. 11 LE CATALOLE CATALOGUeGUe Alors que nous entrons désormais dans le « temps de l’Histoire », p. 12 INFORMATIONS INFORMATIONS le CHRD se dote, à travers cette nouvelle exposition permanente, PRATIPRATIQUESQUES d’un outil de réflexion et d’échange apte à aider nos contemporains à comprendre le monde complexe qui les entoure. Isabelle Doré-rIvé, DIrectrIce Du cHrD p. 01 le chrd Juillet 1987. Klaus barbie est jugé coupable de crimes contre l’humanité et condamné à la réclusion criminelle à perpétuité par la cour d’assises du rhône. alors inédite en France, cette décision éclaire d’un jour nouveau la shoah et les crimes perpétrés par le régime nazi. elle réveille la mémoire collective des lyonnais et précipite la création d’un établissement municipal dédié à l’histoire de la résistance et de la Déportation. Initié dès 1965, le premier musée était porté par une association d’anciens résistants et déportés. son existence, l’engagement de ses fondateurs et l’intérêt des collections qu’ils acceptent de confier à la ville de lyon, accompagnent l’évolution de cette structure vers un musée de France : le centre d’Histoire de la résistance et de la Déportation. sous l’impulsion de Michel Noir, alors maire de lyon et de Maître alain Jakubowicz, adjoint délégué au respect des droits des citoyens, ancien avocat des parties civiles Photo © Pierre verrier lors du procès barbie, le cHrD est inauguré le 15 octobre 1992 en présence d’élie Wiesel, prix Nobel de la paix, déporté à auschwitz et buchenwald et de Jacques chaban-Delmas, compagnon de la libération. Zoom l’édifice choisi pour son implantation ne doit rien au hasard : l’ancienne école Au 14 de l’avenUe berthelot du service de santé militaire a en effet été le siège de la Gestapo, dirigée par le lieutenant Klaus barbie, durant l’année 1943. c’était alors le centre d’interrogatoire Après la défaite française de 1871, l’École du des résistants et des Juifs arrêtés par la police allemande. Jean Moulin, arrêté le service de santé militaire (ESSM) de Strasbourg 21 juin 1943 à caluire lors d’une réunion clandestine, y est ainsi torturé pendant est rapatriée à Lyon : elle s’installe sur la rive plusieurs jours. Détenu à la prison de Montluc jusqu’au 26 juin, il est ensuite gauche du Rhône, sur l’avenue des Ponts du Midi, qui deviendra l’avenue Berthelot en 1907. transféré à Paris et meurt des suites des sévices subis. L’école fonctionne tant bien que mal jusqu’à l’invasion de la zone libre par les Allemands, le Inscrire dans ce lieu de répression un musée de la résistance et de la Déportation 11 novembre 1942. L’occupant investit alors tous est donc un symbole fort. Dès son ouverture, les témoins de la période occupent les établissements militaires ; les élèves sont une place centrale dans le musée où ils sont régulièrement sollicités en leur expulsés, l’école fermée. qualité de passeurs de mémoire pour intervenir auprès du jeune public. En mars 1943, les bureaux de cinq des six le lien historique avec le procès barbie s’exprime à travers la diffusion exclusive, sections du Sipo-SD, chargées de la police et du obtenue par dérogation spéciale du tribunal de grande instance de Paris, d’extraits renseignement, s’installent avenue Berthelot. La section IV, connue sous le nom de Gestapo, est du procès dans une salle du musée dédiée à cet usage. dirigée par le lieutenant Klaus Barbie. Elle est chargée de la lutte contre la Résistance et de la en vingt ans, le cHrD a reçu plus d’un million de visiteurs et se positionne traque des populations juives. L’ESSM devient aujourd’hui parmi les plus importants musées d’histoire de la seconde Guerre alors le centre d’interrogatoire des résistants mondiale en France. et des Juifs arrêtés par la police allemande. Incarcérés à la prison de Montluc, les détenus sont conduits avenue Berthelot et subissent des interrogatoires brutaux où la torture est une pratique courante. De nombreuses exécutions sommaires sont commises dans les locaux. Le 26 mai 1944, les bâtiments de l’école donnant sur l’avenue sont fortuitement détruits par un bombardement allié visant les installations ferroviaires situées à proximité. Après l’attaque, les services du SD, contraints de trouver de nouveaux locaux pour la poursuite de la répression, s’installent au 32, place Bellecour jusqu’à la Libération. p. 02 20 ans d’activités Une première scénoGraphie immersive les concepteurs de l’ancienne exposition, issus du monde du théâtre, avaient créé un univers volontairement sombre et oppressant, faisant de leur scénographie un élément à part entière de l’information qu’ils souhaitaient transmettre au public. bâti sur une double métaphore, celle de la nuit et de l’enfermement, le concept muséographique se traduisait par un parcours contraint souvent étroit, scandé par des reconstitutions : une salle de cinéma, un wagon de déportation, l’intérieur d’une maison de résistant et sa cave clandestine. seule cette dernière reconstitution a été conservée dans le nouveau parcours. Particulièrement appréciée par les visiteurs et les enseignants, cette évocation d’un intérieur de l’époque permet d’aborder les questions de la vie quotidienne et celles de la clandestinité de façon particulièrement efficace auprès des plus jeunes. les droits de l’homme aU cœUr de la proGrammation le projet culturel du musée s’est construit tout au long de ces vingt années au travers d’animations : expositions temporaires, conférences, projections, colloques, autant de vecteurs permettant de rendre compte et de débattre des avancées de la recherche qui ne pouvaient être valorisées par le biais de l’exposition permanente. Dès l’origine, les expositions temporaires tendent à prolonger la réflexion du musée vers le monde contemporain, en abordant des sujets d’histoire immédiate. centrée sur des problématiques en prise directe avec les atteintes aux droits de l’homme, attentive à valoriser les avancées de la recherche historique, la programmation contribue à ancrer l’image d’un musée ouvert sur la ville et le monde. ainsi, des Photo © Pierre verrier expositions sur le génocide des cambodgiens, la tchétchénie ou les roms roumains de lyon ont alterné avec des expositions consacrées aux objets de la résistance, aux prisonniers de guerre ou à rose valland. De même, l’exposition traits résistants bilan de l’année (2011) à introduit pour la première fois le 9e art dans un musée d’histoire. de fermetUre Expositions marquantEs Fermé après les Journées européennes du 2000 tibet, un peuple en sursis / 2002 Chili, mémoire en route / 2003 Génocide au rwanda. patrimoine en septembre 2011, le CHRD a Les blessures du silence / 2002 & 2004 World press photo / 2005 Cambodge, Chroniques poursuivi ses actions hors les murs durant les d’un génocide / 2009 tchétchènes Hors-sol / 2010 Des roms au cœur de l’Europe travaux et développé de nouveaux partenariats avec les institutions culturelles lyonnaises. Festival sens interdits - novembre 2011 À l’occasion du festival international de théâtre de Lyon, le CHRD a présenté deux expositions hors les murs : Chili, affiches de résistance et Cambodge, chroniques d’un génocide, offrant ainsi au public du théâtre une approche complémentaire pour mieux appréhender les problématiques de ces ex-dictatures.
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