LE NATURALISTE, Revue d'écologie et de systématique z LE NATURALISTE,Lt= LE NATURALISTE,Revue d'écologieAVR. 1 et .'de3 systématique Revue d'écologie et de systématique2.3 z zz Lt= Lt= AVR. 1 .'3 2.3 AVR. 1 .'3 2.3 z z Volume 118 Numéro 1 1991 Volume 118 Volume 118 Numéro 1 Numéro 1 1991 1991 Ri Université Laval Québec Ri Ri Université Laval Québec Université Laval Québec LE NATURALISTE Revue d' écologie et de systématique z RÉDACTEUR SERGE PAYETTE RÉDACTEURS ADJOINTS CYRILLE BARRETTE PIERRE BELLEFLEUR z EDWIN BOURGET CONRAD CLOUTIER GILLES LEROUX ADJOINTE LUCE DUMONT COMITÉ DE RÉDACTION DENIS BARABÉ, Jardin botanique de la ville de Montréal BERNARD BERNIER, Département des sciences forestières, Université Laval CARL M. BOYD, Département d océanographie, Université Dalhousie, Halifax PIERRE COUILLARD, Département de sciences biologiques, Université de Montréal. JEAN-MARC DESCHÊNES, Cenire de recherches phytotechniques, Agriculture Canada, Lennoxville ROBERT GAUTHIER, Herbier Louis-Marie, Faculté des sciences de l'agriculture et de I alimentation, Université Laval PIERRE LEGENDRE, Département de sciences biologiques, Université de Montréal JEREMY MCNEIL, Département de biologie, Université Laval Publication trimestrielle de l'Université Laval, LE NATURALISTE CANADIEN (Revue d'écologie et de systématique) publie des articles inédits, rédigés en français ou en anglais, découlant de travaux de recherche en écologie, en systématique et dans certains domaines apparentés. La revue s'intéresse également aux aspects appliqués, notamment dans la perspective des ressources agricoles, forestières et halieutiques du Québec et du Canada oriental et nordique. LE NATURALISTE CANADIEN (Revue d'écologie et de systématique) est placé sous la res ponsabilité des doyens de trois facultés de l'Université. Laval : Faculté des sciences et de génie, Faculté de foresterie et de géomatique et Faculté des sciences de l'agriculture ét de l'alimentation. Il est publié grâce à des subventions du Fonds F.C.A.R. du Québec pour l'aide et le soutien à la recherche et du Conseil de la recherche en sciences naturelles et en génie du Canada. Toute demande concernant les droits de reproduction doit être soumise à: LE NATURALISTE CANADIEN, Département de biologie, Université Laval, Sainte-Foy, Québec G1K 7P4. Téléphone (418)-656-3188, télécopieur (418)-656-2346. ISSN 0028-0798 Répertorié dans Biologies' Abstracts, Chemical Abstracts, Asher's Guide to Botanical Periodicals, Point de repère et Canadian Periodkal Index. Dépôt légal — Premier trimestre 1993. Bibliothèque nationale du Québec — Bibliothèque nationale d'Ottawa t ie LE NATURALISTE CANADIEN est imprimé sur du papier recyclé LE NATURALISTE CANADIEN Volume 118 Revue d'écologie et de systématique Numéro 1 1991 NOTE DE LA RÉDACTION Avec la parution du premier numéro du Volume 118, qui sera bientôt suivi d'un Index général (1974-1991), le Naturaliste canadien met fin à ses activités de publication. Les responsables administratifs et la Rédaction de la Revue en sont venus à cette décision difficile après mûres réflexions. La situation du Naturaliste canadien ne laissait planer aucun doute à ce sujet. Depuis un bon moment, la Revue publiait ses numéros trimestriels avec plus d'un an de retard. Le très faible nombre de manuscrits reçus constitue sans doute une des principales causes de la fermeture. Il semble bien que la Revue, sous sa forme actuelle, ne réponde plus aux besoins de la communauté scientifique du Québec et d'ailleurs. Le manque de manuscrits ne nous laissait peu d'espoir, à court et à moyen termes, de redresser la situation de manière satisfaisante. L'héritage de l'abbé Provancher et le legs de l'abbé Huard survivront, cependant, car nous souhaitons vivement poursuivre nos activités de publication d'une manière ou d'une autre. En effet, nous projetons le lancement éventuel d'un nouveau périodique scientifique adapté au marché international. Tous nos lecteurs en seront les premiers informés une fois le projet en marche. Enfin, la Direction du Naturaliste canadien tient à remercier ses nombreux collaborateurs qui, au fil des ans, ont contribué à la diffusion des connaissances et au maintien de la Revue. Tous les collègues du Bureau de rédaction méritent également notre reconnaissance pour le temps consacré à la tâche éditoriale. Serge PAYETTE Naturaliste can. (Rev. Écol. Syst.), 118 : 3-14 (1991) Additions aux Russulaceae (Agaricales) du Québec Y. LAMOUREUX et P. NEUMANN Département de sciences biologiques Université de Montréal Case postale 6128, succursale A Montréal (Québec) H3C 3J7 Résumé À partir de récoltes récentes effectuées dans la région de Montréal, neuf espèces de Russulaceae (Agaricales, Basidiomycotina) sont ajoutées à la flore mycologique du Québec: Lactarius corrugis Peck, L. midlandensis Hesler & Smith, L. paradoxus Beardslee & Burlingham, L. psammicola Smith f. glaber Hesler & Smith, Russula brunneola Burlingham, R. fragrantissinut Romagnesi, R. olivacea (Schaeffer) Fries, R. vinosa Lindblad et R. xantho Shaffer. Pour chacune de ces espèces, les auteurs présentent une description et une photo- graphie, et discutent des confusions possibles avec les espèces apparentées. Abstract Nine species of Russulaceae (Agaricales, Basidiomycotina) are added to the fungal fora of Québec following recent collections in the Montréal region, namely: Lactarius cor- rugis Peck, L. midlandensis Hesler & Smith, L. paradoxus Beardslee & Burlingham, L. psammicola Smith f. glaber Hesler & Smith, Russula brunneola Burlingham, R. fragran- tissima Romagnesi, R. olivacea (Schaeffer) Fries, R. vinosa Lindblad and R. xantho Shaffer. For each of these taxa, a description and a photograph are presented, and possible confusions with similar species are outlined. Introduction L'objectif de cet article est de faire état de la présence de quelques espèces de Russulaceae non Les espèces de la famille des Russulaceae incluses dans les ouvrages de Pomerleau (1980, (Agaricales, Basidiomycotina), qui comprend les 1984) ou dont la présence au Québec n'était pas genres Lactarius et Russula, forment une compo- certaine jusqu à ce jour. sante majeure des champignons ectomycorhiziens des forêts décidues et conifériennes des États- Unis et du Canada. Au Québec, les lactaires et les russules fructifient généralement de la mi-juin à Présentation des espèces la mi-octobre selon les espèces. Pour chacune des espèces traitées, nous pré- En Amérique du Nord, de nombreuses études sentons une description des caractères macrosco- effectuées au cours des dernières décennies ont piques faite à partir de spécimens frais et une pho- porté une attention particulière aux Russulaceae tographie. L'observation des caractères sporaux et plusieurs espèces nouvelles ont été décrites a été faite dans le réactif de Melzer sur des spores (Bills, 1989; Bills & Miller, 1984; Hesler & obtenues par dépôt. L'observation du pileipellis, Smith, 1960a, 1960b; Homola & Shaffer, 1975; des basides et des cystides a été faite sur le maté- Miller et al. , 1973; Shaffer, 1962, 1964, 1970, riel frais dans la sulfovanilline (SV) pour le genre 1972, 1975, 1989, 1990; Smith & Hesler, 1962). Russula, et dans le KOH 5 % pour le genre Pomerleau (1980, 1984) a décrit 62 espèces de Lactarius, sur le matériel frais ou après dessica- lactaires et 69 espèces de russules dans sa «Flore tion. Les réactions macrochimiques ont été obser- des Champignons au Québec» et son supplément. vées sur la chair du haut du stipe, sauf indications LE NATURALISTE CANADIEN, VOL. 118, 1991 contraires. Nous indiquons à la suite de la des- épaissie (3-6 p.rn d'épaisseur dans la partie cription les collections étudiées, incluant le nom médiane). Pileipellis formé d'une couche cellu- des localités où l'espèce a été récoltée, la date de leuse surmontée par des pilocystides dressées, récolte de la collection (année-mois-jour), l'habi- fusiformes, à paroi parfois épaissie. tat et son numéro d'herbier. Nous résumons COLLECTIONS ÉTUDIÉES. Repentigny, 87-07-30, ensuite les caractères distinctifs de l'espèce et pré- sous Fagus grandifUlia, sentons une discussion sur les risques de confu- Tilia americana et Benda alleghaniensis, en terrain humide, Lamoureux sion avec les espèces apparentées. 338 (LAM), (DAOM 212257), et 90-08-22, au Les symboles LAM et CMM qui suivent les même endroit, Lamoureux I 170 (CMM). numéros des collections signifient que celles-ci ont été déposées respectivement dans l'herbier de L. corrugis se caractérise par son pileus brun Y. Lamoureux ou dans celui du Cercle des myco- rougeâtre, velouté, ses lamelles ocrées, son latex logues de Montréal. Un ou plusieurs spécimens blanc tachant la chair et les lamelles de brun, et de chaque espèce présentée ont été déposés à ses cystides volumineuses à paroi épaisse. Il peut l'Herbier national de mycologie du Canada être confondu avec L. volemus Fries, une espèce (Centre de recherches biosystématiques, Agri- affine cosmopolite, au pileus orange-brun et aux culture Canada, Ottawa, Ontario). La collection basidiospores plus petites, mesurant 8-10 x dont un échantillon a été déposé à l'Herbier natio- 7,5-9,5 p.m. Hesler & Smith (1979) indiquent de nal est suivie du symbole DAOM (Department nombreuses collections de L. corrugis dans l'est Agriculture Ottawa Mycology) et du numéro des États-Unis où il croît dans les forêts feuillues d'herbier. Toutes les collections ont été détermi- ou mixtes et mentionnent qu'il a aussi été réper- nées par Y. Lamoureux et l'identification des spé- torié en Chine et au Japon. Nous ne connaissons cimens déposés à
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