Automne 2008 Mot du Président Triumph à Rocklahoma Investir dans Encore jeunes, fous, libres notre avenir par Lauren Moore Toutes les fois que j’aborde le sujet de du calme, mais leur limousine fut la situation financière des membres de arrêtée pour excès de vitesse à 30 la SOCAN, je parle des droits et des minutes de la salle. Oublions le zen. redevances comme de leur salaire. Le groupe fut très en retard à la con- L’augmentation de la consommation de férence de presse mais fit son appari- musique par les consommateurs devrait tion sous des applaudissements fréné- résulter en une amélioration de la con- tiques. dition économique des créateurs. Hélas ce n’est pas le cas. Nous en connais- Il est très difficile de décrire un de sons tous les multiples raisons. Et de leurs spectacles, c’est quelque chose plus en plus, l’état se retire de ce Triumph de gauche à droite : Gil Moore, Rik qu’il faut vivre. Visuellement épatant, champs d’activités. L’esprit et la menta- Emmett et Mike Levine. avec le personnage laser créé par la lité qui caractérise l’Amérique du 21ième guitare de Rik, le groupe s’est défoncé siècle a relégué les arts au rang de pour offrir aux quelque 35 000 specta- biens de consommation. J’ai attendu 20 ans pour voir un spec- tacle de mon groupe favori, Triumph, teurs qui scandaient « I’m Young, I’m Dans ce contexte où une économie où et ça valait la peine d’attendre! Tout Wild and I’m Free » (« Je suis jeune, tout ce qui s’achète et se vend a une juste admis au Temple de la renom- je suis fou, je suis libre ») une soirée valeur économique, il est normal que mée lors du gala des Juno, Rik mémorable. l’utilisation de la musique dans un envi- Emmett, Gil Moore et Mike Levine ont ronnement commercial fasse l’objet annoncé que leur groupe, un pionnier L’expérience de Rocklahoma fut, en d’une tarification. L’apport de la du rock progressif au pays, se réunis- un mot, enveloppante. Je me suis musique dans une boutique, un maga- sait pour une tournée. sentie remuée jusqu’au cœur. À sin, un bistrot ou une clinique médicale mi-chemin dans le spectacle, Rik est mesurable, pour ne pas dire indis- Après des mois de répétitions aux a annoncé un de leurs grands succès, pensable. Metalworks Studios de Mississauga, « Hold On, » précisant que « 20 ans Ont., le groupe a peaufiné son specta- après la dissolution du groupe et sa réu- La meilleure façon de voir la relation qui cle au légendaire Cain’s Ballroom de nion, la chanson avait une signification nous unit est de la considérer comme Tulsa, Oklahoma, orné de photos spéciale pour eux. » un échange commercial. Tous les com- signées et d’affiches de spectacles merces investissent dans leur environ- mythiques. Après la fin de la soirée, il m’est nement physique : meubles, décoration, apparu que ces trois hommes aimaient magazines et j’en passe. La musique Leurs répétitions annonçaient déjà le ce qu’ils faisaient et s’aimaient entre doit trouver sa place dans la même spectacle à venir : avec les techni- eux. Voir Rik Emmett, Mike Levine et colonne de chiffres : indispensable à la ciens comme spectateurs, le groupe a mon père, Gil, ensemble à faire ce bonne marche des affaires. Souhaitons- offert une prestation qui m’a donné le qu’ils sont censés faire, pouvoir y nous donc un contexte économique des frisson! assister, fut une expérience mémo- plus favorables. rable, une démonstration du pouvoir Pierre-Daniel Rheault Le jour du spectacle, le groupe voulait de la musique. La SOCAN et le Hard Rock Cafe, partenaires du Longue vie aux succès du Café de la musique canadienne par Bill Wilson FrancoFolies de Montréal ! par Stéphanie Falco Photo : Duncan McKie Martha Wainwright au Café de la musique canadienne 2008, tenu durant le Festival international du film de Toronto ® au Hard Rock Cafe. La 4e édition annuelle du Café de la Cette année, l’équipe de Dévelop- musique canadienne, qui donne la ement des affaires de la SOCAN a possibilité de voir en spectacle ajouté une nouvelle dimension à plusieurs des meilleurs jeunes artistes l’événement, puisqu’un groupe sélect Photo : Laurence Labat au pays, aux superviseurs musicaux et d’utilisateurs de musique des indus- autres membres de l’industrie du film tries du détail et des services alimen- L'artiste québécoise Bïa en spectacle au 20e anniversaire du festival annuel des venus pour le Festival international du taires ont été invités à y participer, ce FrancoFolies de Montréal film de Toronto ®, a fait vibrer le Hard qui leur a donné une toute autre pers- Rock Cafe du 9 au 11 septembre. spective. « Un événement comme Le festival annuel des celui-ci donne aux détaillants et aux FrancoFolies de Montréal est Cet événement important de l’industrie membres de la SOCAN l’occasion de le plus important festival de musicale canadienne compte sur la se rencontrer dans un tout nouveau musique francophone au contribution de plusieurs partenaires contexte, et c’est excitant. » a expliqué Québec. Sa programmation clés pour sa réussite. Le Hard Rock Mario Annecchini, de 2001 Audio Cafe est non seulement un excellent permet à nos artistes et à Video. client de la SOCAN, mais l’enthou- ceux de toute la Francophonie siasme de son personnel, dirigé par Pour plus d’information sur le Café et de briller. L’édition 2008 Robert Barbieri et Crystal Watts, a le Hard Rock Cafe, visitez célébrait le 20e anniversaire aidé à faire de l’organisation des www.canadianmusiccafe.com et de cet événement-phare avec spectacles un vrai plaisir. www.hardrock.com. plus de 50 spectacles en salle et 175 concerts gratuits à l’ex- LA SOCAN SATISFAITE DE LA DÉCISION DE LA térieur! Le public a bravé les COUR SUPRÊME DU CANADA intempéries pour avoir la Tarif 24 – Sonneries téléphoniques chance de goûter à cette pro- La Cour suprême du Canada a rejeté une demande, présentée par les opérateurs grammation exceptionnelle et canadiens de télécommunications sans fil (compagnies de téléphone et autres), de révision de la décision de la Cour d’appel fédérale rendue plus tôt cette année. La originale. Les spectacles des SOCAN est heureuse de cette décision, qui lui permet de continuer à émettre des FrancoFolies sont magiques… licences pour la communication d’œuvres musicales, que ce soit des sonneries télé- Longue vie aux FrancoFolies phoniques ou des téléchargements. de Montréal ! Pour plus d’information, vous pouvez visiter les liens se rapportant à cette cause : http://scc-csc.gc.ca ou http://csc.lexum.umontreal.ca Long & McQuade : aux sources de la musique RVA : Vous avez dès le départ mis l’emphase sur les ate- liers, sur leur valeur. Quand est-ce que vous avez com- mencé à cibler les auteurs-compositeurs? L&M : Nous avons toujours essayé de rendre quelque chose à la communauté musicale. Nous avons beaucoup d’ateliers que nous essayons d’offrir gratuitement. Les auteurs-compositeurs sont aussi des musiciens et il est donc naturel d’offrir des ateliers de création de chansons aussi. RVA : Racontez-nous une anecdote sur un auteur-com- positeur? Le bureau de Long & McQuade’s est situé sur l'avenue Terminal à L&M : Gordon Lightfoot a déjà été un batteur. Il a donné Vancouver, C.-B. des spectacles dans les années 60 avec mon père, Jack. Un jour, il entre dans le magasin pour acheter une guitare Avec ses 39 magasins situés de la C.-B. à Terre-Neuve Martin. Mon père lui demande : « Pourquoi as-tu besoin (à l’exception du Québec), la chaîne Long & McQuade a d’une guitare, tu es batteur? » Gord lui a répondu : « J’ai acquis le respect de la communauté musicale canadienne une nouvelle carrière, je suis chanteur folk maintenant. » et c’est l’endroit où trouver les plus récents instruments, les innovations et de bons conseils. Mon père ne l’a pas pris au sérieux, et pourtant! Nous avons récemment parlé à Jeff Long, vice-président, Long & McQuade soutiennent les auteurs-compositeurs en Marketing, de l’un des magasins de Toronto. se procurant des licences pour leurs ateliers et spectacles- démonstration (tarif 8) et leur musique de fond (tarif 15A). RVA : Long & McQuade est « aux sources de la musi- La chaîne offre aussi du matériel éducatif et des avis de que. » Comment avez-vous acquis cette réputation? concerts à la SOCAN pour servir la communauté des créa- L&M : Merci de le dire. Nous avons pour tout dire un per- teurs de musique. sonnel formidable. Notre culture est très orientée vers le client musicien et nous sommes professionnels. Pour de détails, visitez www.long-mcquade.com. EDO Sushi : le respect de la culture japonaise et de la propriété intellectuelle Durant la période de dictature Tokugawa sur le Japon (1603 à 1868), les empereurs vivaient au Palais impérial d’EDO, l’ancien nom de l’actuelle Tokyo. Durant la période EDO, la culture japo- naise s’est épanouie et certaines des traditions les plus impor- tantes ont pris naissance. Barry Chaim a ouvert le restaurant EDO en 1986 à Toronto. On y sert de l’authentique cuisine japonaise. Le sushi est au cœur du Photo : Risa Munoz menu, et EDO est fier d’offrir une vaste gamme de saveurs qui à la propriété intellectuelle et aux bénéfices tangibles qu’elle chatouillent délicieusement tous les sens. Pour Barry Chaim, apporte à une société, précise-t-il. Les pays qui ne la respectent l’ambiance doit nécessairement inclure de la musique : « Nous pas ou ne la comprennent pas ont tendance à ne pas voir fleurir sommes toujours à la recherche de nouvelles expériences, dit-il.
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