Notice biographique de Rasha Salti Nouvelle chargée de programmes en charge de La Lucarne dès mars 2017 Programmatrice cinéma de festivals, commissaire d'exposition et écrivain, basée entre Beyrouth et Berlin, Rasha Salti a été la co-commissaire de la rétrospective de cinéma syrien intitulée The Road to Damascus, avec Richard Peña, présentée en 2006 au Lincoln Center. Elle a aussi co-dirigé Maping Subjectivity : Experimentation in Arab Cinema from the 60’s until Now, avec Jytte Jensen (2010-2012) présenté au MoMA (Musée d’art moderne) à New York. Rasha Salti collabore avec de nombreux festivals, institutions et musées dans le monde. Elle a ainsi participé à diverses programmations avec le MoMA, le musée du Jeu de Paume, la Tate Modern, ainsi qu'avec plusieurs festivals. De 2011 à 2015, elle fait partie de l'équipe de programmation du Festival International de Toronto. Dans le domaine des arts visuels et plastiques, Rasha Salti a été une des commissaires de la 10e édition de la Biennale de Sharjah (Emirats Arabes Unis), avec Suzanne Cotter et Haig Aivazian. Elle est aussi commissaire avec Kristine Khouri, de Past Disquiet: Narratives and Ghosts from the Exhibition of International Art for Palestine (Beirut, 1978), une exposition documentaire et archivale, présentée au Musée d’art contemporain de Barcelone (MACBA) en 2015, et au Haus der Kulturen der Welt à Berlin en 2016. Elle a collaboré à plusieurs colloques et conférences à Beyrouth, parmi lesquels un hommage à Edward Said intitulé For a Critical Culture en 1997, et Anywhere But Now: Landscapes of Belonging in the Eastern Mediterranean un colloque multidisciplinaire, organisé par la Fondation Heinrich Boell en 2009. Elle co-organise aussi des évènements dans d’autres pays comme Waiting for the Barbarians: A Tribute to Edward Said à Istanbul en collaboration avec Métis Press et de l'Université de Bogazici en 2007. Rasha Salti a obtenu son diplôme en arts visuels de l’Université de Georgetown, à Washington DC, en 1992, et une maîtrise en lettres de la New School for Social Research à New York en 2003. Elle écrit sur la pratique artistique dans le monde arabe, sur le cinéma ainsi que sur la société et la politique. Ses articles et essais ont été publiés dans différentes revues comme The Jerusalem Quarterly Report (Palestine), Naqd (Algérie), MERIP (USA), The London Review of Books (GB), Afterall (US) and Third Text (UK). En 2011, Rasha Salti a édité un livre sur le cinéma syrien, intitulé Insights into Syrian Cinema: Essays and Conversations with Filmmakers. Elle collabore avec différents artistes et experts autour de livres et d’expositions. Par exemple, Beirut Bereft, The Architecture of the Forsaken and Map of the Derelict avec le photographe Ziad Antar, I Would Have Smiled: A Tribute to Myrtle Winter-Chaumeny avec Issam Nassar (un livre consacré à l'héritage du photographe britannique fondateur de l'UNRWA - United Nations Relief and Works Agency), Anywhere But Now: Landscapes of Belonging in the Eastern Mediterranean, avec Layla al-Zubaidi, Samar Kanafani et Munira Khayyat, livre publié par la Fondation Heinrich Boell. Source : ARTE / service communication .