
À tout le Ciel ; À l'Église ; À Notre-Dame Marie, Mère de la Grâce Divine (*). (*) cf. son beau portrait en dernière page À la Terre, aussi ; je veux dire aux hommes de bonne volonté. À mon grand-oncle, M. l'abbé Louis MORLIER ; fauché dans sa jeunesse à Verdun en 1917, au service surnaturel de son prochain, et que je soupçonne être pour quelque chose dans cette véhémente étude… (cf. Apoc. VI, 10) À ma grand-mère maternelle, Irma SELOSSE-MERVAILLIE ; qui a goûté atrocement la mort mystique de l'Église, jusqu'à en mourir de mâlemort. À Léon BLOY ; prophète absolu de Dieu à Cochons-sur-Marne, que la Providence m'a envoyé pour ne pas désespérer. DU MÊME AUTEUR Sous le pseudonyme "Louis de Boanergès", en tant que co-auteur : Présence et signification de la Fin des Temps, 1984 (épuisé). L'extraordinaire Secret de La Salette, 1988 (épuisé). Actualité de la Fin des Temps, tome 1, 1992. Bientôt le Règne millénaire, tome 2, 1993. Sous son nom propre : Traité de la religion royale française ou le vrai visage de Clovis, 1996, 2e éd. 2004. Réponse d’un survivantiste honnête aux malhonnêtetés anti- survivantistes, 1998. Vrais poèmes À la crème Et que j'aime, 1999, 2e éd. 2005. L'IMPUBLIABLE — Solution théologique de "la crise de l'Église" issue de Vatican II, par l'exposé de la thèse de "la Passion de l'Église", 1999, 7e éd. 2015. La "bonne droite"...?!?, 1999. Pour bien comprendre la théologie de "la crise de l'Église", 2000, 3e éd. 2015. La bulle de Paul IV…? Une vessie plutôt qu’une lanterne pour éclairer "la crise de l'Église", 2006. L’extraordinaire conversion de Clovis ou le devoir catholique de NE PAS voter, 2007. Les papes nous ont trompés en Politique, 2007. Saint Thomas d’Aquin et les scolastiques ont trompé les papes qui nous ont trompés en Politique, 2007. Trois introductions pour bien comprendre le devoir catholique de NE PAS voter, 2007. Un prêtre tradi qui ne sait pas lire… l’Évangile !, 2007. Souvenirs de mes quatre roues, 2007. Lettre ouverte à un légitimiste (et qui n’est pas prête de se refermer) sur l’élection divine de la France & de son roy, 2007. Pour mémoire de gloire & d’opprobre, 2007. J’accuse le Concordat !, 2008 © Copyright, Avril 2015 — Auto-édition Vincent MORLIER (A.V.M.) Reproduction interdite, sauf citation des sources. Tous droits réservés. Pro manuscripto privatim. « En lisant votre livre, j’ai appris à mieux aimer l’Église » (M. l’abbé XXX, prêtre de la Fsspx, ordonné par Mgr Lefebvre) SOMMAIRE Avertissement…………………………………………………………………………………………. 1 Préface (de L'Impubliable).......................................................................................................... 11 Introduction : pourquoi l'Église catholique, apostolique & romaine, avec ses papes, pose, depuis Vatican II, un problème théologique majeur, eu égard à sa Constitution divine — Attitude des tradis face à cette question………....................................................... 43 Ch. 1er, L'abomination de la désolation : la thèse lefébvriste…………...….... 71 Ch. 2, La désolation de l'abomination : la thèse sédévacantiste…..…........... 149 Conclusion générale : Solution mystique et apocalyptique de "la crise de l'Église"……………………………………………………………………….......... 213 Notre-Dame de Graçay, Mère de la divine Grâce, priez pour nous !... 247 Notes de fin de texte………………………………………………………....……..…..……....... 249 Avertissement "En Toi, Seigneur, j'ai espéré ; Je ne serai pas confondu pour l'Éternité. Dans ta Justice, Tu me libèreras" (Ps. XXX, 2) Il est des lecteurs qui m'ont fait apparaître l'utilité, pour les gens pressés ou rebutés par la longueur des développements de la thèse exposée dans L'Impubliable, d'en faire une présentation très-abrégée, en brossant seulement les grandes lignes de fond. Je m'y résous ici, mais… avec bien des réticences. En effet, le sujet traité se prête fort peu aux raccourcis intellectuels. Il s'agit, je le rappelle, de faire le point le plus parfaitement possible sur le problème théologique que pose l'Église, après Vatican II et ses décrets... hérétiques. Ce n'est vraiment pas une petite question, et elle ne peut être traitée à la légère ! De plus, cette grande affaire a, depuis ledit concile révolutionnaire, suscité dans les esprits les plus sereins, les plus intelligents, tellement de clivages passionnels, de blocages devrais-je plutôt dire, sur des positions prétendument "théologiques" qu'on a voulu i-nex-pu-gna-bles, que, pour les démonter, il faut absolument aller au fond du problème, en décortiquer tous les rouages sans rien laisser dans l'à-peu près. Seul, donc, il me semble, un débat très-détaillé autour des attendus de la théologie fondamentale, forcément "technique" (quand bien même ma volonté, mon angoisse même…, fut de vulgariser au maximum), peut apporter satisfaction à l'esprit, permet de "s'y retrouver", de saisir à pleines et joyeuses mains la Vérité vraie de "la crise de l'Église", pour pouvoir prendre la 10 POUR BIEN COMPRENDRE… décision d'y adhérer amoureusement, héroïquement, saintement, en toute liberté des enfants de Dieu, et jouir ainsi de la Paix de l'âme, ce "sentiment qui dépasse tout sentiment" (saint Paul). Ce n'est qu'à la condition de l'exhaustivité du travail présenté au lecteur que l'on peut convaincre, soit, négativement, de l'inanité absolue de la plupart des thèses défendues parmi les tradis, soit, de manière positive cette fois-ci, de ce qu'est la Vérité vraie de "la crise de l'Église", à savoir "LA PASSION DE L'ÉGLISE". Cette Vérité, seules ces "longueurs" m'ont permis de la faire briller au regard de l'âme catholique, telle la perle rare dans son écrin1. Enfin, bast !, tout ce préambule est fort inutile je le sens bien, il m'y faut résoudre, à cet Abrégé... Argentré-du-Plessis, ce 2 juillet 2006 Visitation de la très-sainte Vierge Marie V.M. 1 … Vérité que, il faut bien le dire, la très-grande majorité des tradis "chefs de file" conspire à étouffer sous l'apostolat pratique voire même sous l'oreiller de pseudo-débats universitaires sur la question. En tous cas, oh Jésus !, comme elle est actuelle cette réponse que Vous fîtes à un saint Pierre qui osait vous reprocher de Vous soumettre au mystère de la Croix, pas moins (car c'est cela, la signification ultime de notre affreuse "crise de l'Église" : la Passion du Christ revécue en son Épouse jusqu'à la mort) : "Retire-toi de Moi, Satan, tu m'es un sujet de scandale, parce que tu ne goûtes point les choses de Dieu, mais celles des hommes" (Matth. XVI, 23). Combien de tradis qui veulent humaniser "la crise de l'Église" (et donc son dénouement), mériteraient de l'entendre, Seigneur, cette phrase en coup de fouet ! Surtout lorsqu'il s'agit de prêtres ! PRÉFACE (de "L'Impubliable") "Mon Dieu, mon Dieu, Pourquoi m'as-tu abandonné ? Les cris de mes péchés sont cause que le salut est bien éloigné de moi. (…) Cependant, Il n'a point détourné de moi son Visage ; mais Il m'a exaucé lorsque je criai vers Lui" (Ps. XXII, dit de la déréliction du Juste) Les prémisses de la longue étude qui va suivre ont été posées originairement dans le cadre de mon grand Traité de la religion royale française ou le vrai visage de Clovis, comme formant une partie importante de la Conclusion générale de l'ouvrage (pp. 655-697). Depuis la parution de ce Traité, en septembre 1997, quelques lecteurs, daignant trouver ces pages finales très-éclairantes sur la situation exacte de l'Église après Vatican II, m'ont conseillé d'en faire un tiré-à-part. J'acquiesce d'autant plus volontiers à leur désir, que c'est aussi le mien de mettre au grand jour, le plus possible, la Vérité vraie de "la crise de l'Église" générée principalement par Vatican II, parce que seule la vérité épanouit et libère l'âme fidèle, Veritas liberabit vos. J'ai donc repris les quelques pages rapides que j'écrivais alors en conclusion de mon Traité, pour les développer considérablement en une étude la plus exhaustive possible, afin que l'exposé théologique, autant dans les condamnations des positions traditionalistes principales que dans la présentation de la thèse de "LA PASSION DE L'ÉGLISE", ne puisse être attaqué de quelque manière que ce soit. C'est ce travail que vous allez lire maintenant. En fait, de quoi s'agit-il ? Il s'agit essentiellement de trouver dans la Foi une explication à la situation ecclésiale aberrante issue de Vatican II, théologiquement incompréhensible de prime abord, et qui s'énonce ainsi : Le 7 décembre 1965, date mémorable à jamais, le pape Paul VI a promulgué avec toute l'Église Enseignante, dans un 12 POUR BIEN COMPRENDRE… cadre certain d'infaillibilité, un décret magistériel contenant une formelle hérésie, à savoir Dignitatis Humanae Personae, sur la Liberté religieuse. Ce décret magistériel ayant valeur d'exemplaire pour toute "la crise de l'Église", il est juste de le prendre comme fondement du problème théologique. C'est d'ailleurs la plupart du temps contre lui, et l'orientation oecuméniste hétérodoxe tout azimut qui s'en est suivi dès immédiatement après la clôture du concile, que les traditionalistes ont réagi pour garder la Tradition doctrinale, allant, pour certains, on le sait, jusqu'à dénier toute légitimité à l'Église qui l'avait promulgué, et pour d'autres, en faire le fondement de "discussions doctrinales" avec les hauts-prélats romains (... dont le plus clair, soit dit en passant, est qu'il en est sorti de l'eau de boudin). Il importe donc extrêmement, tout d'abord, de bien comprendre ce qu'est ce Décret, sous l'angle théologique. Une fois l'exposition théologique bien faite, le problème qu'il pose se résoudra (presque) tout seul.
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