Clint Eastwood Angelina Jolie

Clint Eastwood Angelina Jolie

l’ échange - page 1 UNIVERSAL PICTURES présente une production IMAGINE ENTERTAINMENT & MALPASO PRODUCTIONS un film de Clint Eastwood Angelina Jolie l’ échange (the exchange) Scénario de J. MicHael STRACZYNSKI Produit par Clint EASTWOOD, Brian GRAZER, Ron HOWARD, Robert LORENZ Musique de Clint EASTWOOD 2h21 Photos disponibles sur image.net 61ème Festival de Cannes Cannes UNIVERSAL PICTURES INTERNATIONAL Presse française International Press Sylvie FORESTIER Anna FRANCIS Hôtel Carlton – 58, La Croisette [email protected] [email protected] BP 155 - 06406 Cannes Cedex Anne CROZAT Tél. : +33 (0)4 93 06 40 06 [email protected] Fax : +33 (0)4 93 06 40 25 Distribution : Suite 241 Presse : Suite 121 l’ échange - page 2 NOTES DE PRODUCTION «Mrs. Collins a fait un exposé précis, indiquant qu’ elle savait dès le départ que ce garçon n’ était pas son fils disparu… Après l’ avoir soumise à un interrogatoire serré, le Président Schweitzer lui a demandé ce qui s’ était passé juste avant son internement psychiatrique à l’ Hôpital du Comté. «On m’ a fait comparaître devant le capitaine Jones en présence de plusieurs autres personnes», a-t-elle déclaré. «Celui-ci m’ a dit : Qu’ est-ce que vous essayez de faire ? Vous voulez nous faire passer pour des crétins ? Vous essayez d’ échapper à vos devoirs de mère et d’ obliger l’ État à prendre en charge votre fils. Vous n’ êtes qu’ une idiote !» Déposition de Christine Collins devant la Commission des Affaires Policières, rapportée dans le Los Angeles Times du 17 octobre 1928 Réalisé par Clint Eastwood, interprété par Angelina Jolie et John Malkovich, l’ échange est un drame émou- vant et provocant, inspiré d’ événements réels qui marquèrent en profondeur la ville de Los Angeles – l’ histoire d’ une femme courageuse et obstinée, qui mit en échec une police corrompue et aida par son combat à restaurer la dignité et l’ égalité de tous face à la loi. Mars 1928. Un samedi matin, dans un quartier populaire de Los Angeles, Christine Collins, mère célibataire et standardiste, dit au revoir à son fils de 9 ans, Walter, et part au travail. De retour à son domicile, Christine est confrontée au pire des cauchemars : son enfant a disparu. Des recherches sont lancées tous azimuts, qui restent vaines : Walter s’ est évanoui dans la nature, sans laisser de trace. Cinq mois plus tard, la police retrouve un garçon qui prétend être le jeune Collins. Elle le restitue à Christine, en présence d’ une meute de journalistes et de photographes, convoqués pour donner un maximum de retentissement à ce bel exploit policier. Bouleversée et étourdie par ce remue-ménage, Christine se laisse convaincre de reprendre l’ enfant, mais elle sait dans son for intérieur qu’ il n’ est pas Walter. Christine pousse les autorités à continuer les recherches, mais, dans le Los Angeles de la Prohibition, une femme seule qui conteste le système s’ expose à de sérieux risques. Vilipendée, traitée de folle et de mère indigne, Christine trouve un allié en la personne du Révérend Gustav Briegleb, prêtre militant qui va l’ assister dans son combat et ses recherches. Face à une police corrompue, qui doute de sa santé mentale, et à un public dubitatif, qui appelle de ses vœux un happy end, Christine poursuit sa quête obstinée. Au fil de cette odyssée, elle devient l’ improbable héroïne et porte-drapeau des pauvres et des exclus, régulièrement victimes de la toute-puissante Police de L.A. La quête de Christine ne s’ arrêtera pas avant qu’ elle n’ ait retrouvé son fils… ou que ceux qui se targuent de «Protéger et Servir» leurs concitoyens ne la réduisent au silence. l’ échange a été produit par Clint Eastwood (sous la bannière de Malpaso), Brian Grazer (AMERICAN GANGS- TER, DE L’ OMBRE À LA LUMIÈRE, UN HOMME D’ EXCEPTION) et son associé d’ Imagine Entertainment, le pro- ducteur/réalisateur Ron Howard (DE L’ OMBRE À LA LUMIÈRE), ainsi que Robert Lorenz (LETTRES D’ IWO JIMA, MILLION DOLLAR BABY, MYSTIC RIVER). Angelina Jolie et John Malkovich sont entourés de Jeffrey Donovan, dans le rôle du capitaine J. J. Jones, chef de la brigade des mineurs du LAPD ; Michael Kelly (l’ inspecteur Lester Ybarra, qui établira le premier un lien entre la disparition de Walter et une série de crimes pédophiles) ; Colm Feore (le chef corrompu du LAPD James E. Davis) ; Jason Butler Harner (le tueur en série Gordon Northcott) ; Amy Ryan (Carol Dexter, une prisonnière innocente qui viendra en aide à Christine lors de son internement psychiatrique). L’ équipe comprend : le directeur de la photographie Tom Stern (MILLION DOLLAR BABY, MÉMOIRES DE NOS PÈRES), le chef décorateur James J. Murakami (LETTRES D’ IWO JIMA, RAILS & TIES), le chef monteur Joel Cox l’ échange - page 3 (IMPITOYABLE, MILLION DOLLAR BABY) et le monteur Gary D. Roach (LETTRES D’ IWO JIMA, RAILS & TIES), la chef costumière Deborah Hopper (MILLION DOLLAR BABY, MYSTIC RIVER), le superviseur effets visuels Michael Owens (MÉMOIRES DE NOS PÈRES, LETTRES D’ IWO JIMA). Scénario de J. Michael Straczynski (THEY MARCHED INTO SUNLIGHT). Producteurs exécutifs : Tim Moore (MÉMOIRES DE NOS PÈRES, LETTRES D’ IWO JIMA) et Jim Whitaker (AMERICAN GANGSTER, DE L’ OMBRE À LA LUMIÈRE). L’ HISTOIRE L’ amour d’ une mère ou l’ incroyable saga de Christine Collins La chronique de L.A. est émaillée de faits divers à sensations, de crimes maquillés, de meurtres et d’ histoires de corruption. Du procès de Roscoe «Fatty» Arbuckle pour le viol et l’ assassinat de la starlette Virginia Rappe en 1921 à l’ enlèvement de l’ évangéliste Aimée Semple McPherson en 1926 et au meurtre du Dahlia Noir en 1947, des scandales ont terni durant des décennies l’ image de L.A. et de ses dirigeants. L’histoire poignante de Christine Collins aurait pu sombrer à jamais dans l’ oubli si un ancien journaliste ne l’ avait découverte. Quatre-vingts ans plus tard, le dramatique combat de cette femme d’ origine modeste revit à l’ écran grâce à la collaboration de certains des plus grands noms d’ Hollywood. Dans les souterrains de l’ hôtel de ville de Los Angeles dorment des archives poussiéreuses qui retracent près de cent ans de l’ histoire de la Cité des Anges. Parmi ces millions de pages se trouvent les rapports officiels de l’ affaire Collins et les auditions de Christine par le conseil municipal à la fin des années 1920. On y trouve à la fois l’ histoire d’ une disparition, le récit d’ une enquête bâclée et la preuve des sombres machinations d’ une police corrompue. Il y a quelques années, le scénariste et ancien journaliste J. Michael Straczynski, qui avait notamment collaboré au L.A. Times, à l’ Herald-Examiner et au magazine Time, découvrit fortuitement l’ histoire de celle qui avait réussi par son obstination à mettre en échec une puissante machine politique. Un bon reporter ne peut rien sans de bonnes sources, dit-on souvent, et Straczynski savait qu’ il était sur une piste intéressante lorsqu’ un de ses plus anciens contacts l’ invita à le rejoindre d’ urgence à l’ hôtel de ville. «Ils s’ apprêtaient à incinérer certains vieux documents, et mon informateur pensa que j’ avais intérêt à y jeter un coup d’ œil avant qu’ ils ne partent en fumée. J’ ai filé sur place, et c’ est là que j’ ai découvert une retranscription des auditions dans l’ affaire Collins. J’ en croyais à peine mes yeux : «Ce n’ est pas possible, ça n’ a pas pu se passer comme ça, il y a sûrement erreur». Cette première lecture suffit à m’ accrocher.» En 1928, L.A. était sous la coupe d’ une clique despotique menée par le maire George E. Cryer, son exécuteur le Chef de la Police James E. «Two Guns» Davis (qui aimait à poser à la façon des tueurs de l’ Ouest) et ses sbires, qui semaient la terreur en toute impunité. Leur domination commença à s’ effriter lorsque Christine Collins vint signaler à la police la disparition de son fils. Après des mois de recherches, les flics de L.A. n’ avaient rien de plus que leur impuissance à offrir en spectacle à une population exaspérée. Lorsqu’ un garçon prétendant être Walter fut signalé à DeKalb (Illinois), Christine Collins et tous ceux qui avaient participé à l’ enquête retinrent leur souffle. On échangea des lettres et des photos, et les autorités crurent l’ affaire réglée. Christine gratta assez d’ argent pour payer le voyage de l’ enfant, et le LAPD organisa une séance photo pour célébrer ces retrouvailles. La police espérait par ce coup de pub redorer son blason, faire oublier son incurie dans cette enquête et d’ autres, effacer une série d’ affaires de corruption. L’ ennui, c’ est que l’ enfant retrouvé n’ était pas Walter. Christine en eut immédiatement la certitude, mais ses protestations répétées laissèrent de marbre le capitaine J.J. Jones, qui avait la charge de l’ enquête. Le seul conseil qu’ il lui donna fut «d’ essayer le gamin pendant une quinzaine de jours». Christine, confuse et désorientée, se soumit. Affaire réglée ? Pas vraiment… Trois semaines plus tard, Christine ramena «Walter», en insistant fermement que cet enfant n’ était pas le sien. Jones n’ avait pas l’ habitude d’ être contesté, surtout par une femme. Il ordonna, avec l’ accord tacite du Chef Davis, l’ internement de Christine dans un service psychiatrique où elle passerait cinq journées atroces. Il avait suffi pour cela au policier d’ appliquer le «Code 12», qui permettait d’ incarcérer ou faire interner toute personne «difficile» (le plus souvent des femmes), sans autorisation ni autre forme de procès.

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