LE CHEMIN DE LA RÉVÉLATION Salut à tous! Je vous invite à suivre le chemin par ordre d'arrivée des textes pour comprendre ce livre numérique. Quelques-uns pourront peut être vous paraître moins intéressants que d'autres mais il est important de considérer le chemin, ses moments, ses haltes, ses respirations, ses envolées et ses redescentes, le cœur chargé de trésors à partager. C'est important de suivre la route éclairée, pas à pas, pour bien recevoir le contenu. Vous pouvez poursuivre la lecture sur ce document ou si vous le souhaitez, à partir de http://lechemindelarevelation.simplesite.com/ accéder aux textes originaux sur Facebook, outil primordial dans leurs conceptions, pour parcourir, construire le chemin et aboutir à la révélation. Ceci dit, vous êtes parfaitement libres de reproduire le livre sur de multiples supports et plus que ça, je vous y invite. Ne vous inquiétez pas des droits et autres dons, simplement n'essayez pas de vous substituez à l'auteur, en premier lieu parce qu'il faut pouvoir assumer, évidemment Nous les humains Pamphlet moraliste. ( dans le cadre du chemin, 2001-2002) préambule. AAAïïïe La maturité c’est quoi? J’aimerais bien qu’on m’explique un jour ce que ça signifie. Depuis que j’ai treize ans on me traite de jeune et d’immature. Comme si c’était une tare d’être jeune... C’est moins bien que quoi un jeune? Jusqu’à quel age on est jeune? Elle ou la frontière? Apparence, apparence, quand tu nous tiens... Aujourd’hui j’en ai 23 et je risque de la traîner encore un petit bout de temps ma sale gueule d’immature... Y en a qui confonde l’immaturité avec sensibilité ou finesse... Y en a qui pense que c’est en en prenant plein la gueule, en s’asséchant qu’on le devient... C’est ce qu’on en tire qui nous apporte, ça nécessite un effort de réflexion, de prendre du recul, véritablement... Et en fin de compte, c’est très compliqué... Mais moi j’appelle pas ça mûrir... Ou alors on mûri toute sa vie. Et on fini par être pourri? Comme un fruit? En tout cas on est plus très bon à manger... Et y en a même qui pense que c’est quand on rend les armes, qu’on arrête de réfléchir, de se révolter qu’on est mature, mais oui y en a qui pensent que se révolter c’est un truc de jeune immature, je vous jure, j’en ai rencontré... C’est peut être à cause de mai 68. Pour moi y a pas d’ordre de valeur, à ce niveau là... J’ai vu des vieux très con et des jeunes remarquables de lucidité, alors comment faire... Le concept de maturité peut s’appliquer au physique mais certainement pas au mental. Pour moi la maturité est un gros mot que j’ai banni de mon vocabulaire. Je suis de ceux qui pensent qu’on a jamais fini d’apprendre de la vie, de la nature, des autres et sur soi même. Je ne veux pas faire de hiérarchie entre les humains, je suis contre, ça serait uune forme de racisme... Si y’en a que ça rassure de se sentir plus mature que untel, tant mieux pour eux. Au moins la vie leur paraît simple. Souvent j’ai honte de mes semblables quand ils considèrent un bébé, un enfant, un handicapé ou un vieillard comme une larve... Mais ceux sont avant tout des personnes et pour moi tout être humain est une entité unique, véritablement égale dans son essence a tout autre être humain... Le concept de maturité est une illusion comme il y en a tant dont nous sommes victimes, on le met à toutes les sauces selon si ça nous arrange ou pas, selon que l’on a besoin, envie de flatter ou blesser autrui... 1.Les petits écoliers. J’ai un ordinateur alors autant m’en servir... En fait, victime de la mode, même si je fais mon possible pour ne pas m’y enfouir, je ne voyais pas l’utilité de cette machine archaïque. Le mot est juste puisque quand t’es un ordinateur, au bout de dix ans, plus personne ne veut de toi... C’est comme pour les humains après cinquante ans... J’avais oublié qu’il existait ou plutôt qu’il trônait sur mon bureau car ça prend de la place cette saloperie! C’est comme nous... Qui ça nous? Ben nous, les humains! Mais au fait, ça sert à quoi un bureau? Ou un ordinateur? Quoi? hein? J’entends pas? Vas y répète... si tu l’oses... Le travail? T’as vu j l'ai dit, le travail... Alors y a des chances pour qu’un bureau ça serve à travailler, disons, si ça se trouve, peut être que le type qui l’a inventé savait ce qu’il faisait... Un fou! C’est comme pour nous, les humains! Si on sert a travailler pour qu’après on veuille plus de nous comme de vulgaires machines dépassées, obsolètes, que si tu crèves vite, c’est mieux, ça prend moins de place, ça coûte moins cher... C’est que celui qui nous a inventé, ça devait être un sacré malade... Mais c’est pas dit... Et c’est un peu pour ça qu’on est là ensemble, toi et moi, face à face... Je précise pour ceux qui suivent pas: en bref, si je suis devant mon écran à mettre en forme mes états d’âme et que toi tu trouves le temps libre de lire ces conneries, tu te donnes le droit fondamental de perdre ton temps, c’est que le temps qui nous est donné pour exister est comme un cadeau que nos sens et notre conscience nous permettent de savourer. Il ne peut donc être soumis à la tache laborieuse, (et pourtant!), ni même consacré à une fonction ou un métier quel qu’il soit. Qu’il ait un caractère aliénant ou même épanouissant, le travail ne doit pas être une fin en soi. Revendiquons notre droit d’être inutile. ( là je sens que je risque d’être mal interprété) Le temps c’est pas de l’argent, le temps c’est de la vie, la vie est gratuite. Ah ouais? Profitons en! Vite, c’est les soldes. Autant faut-il savoir, pouvoir ou vouloir la savourer. Et là, y a un problème... Animal sociable qui vit en société, l’homme n’a pas a en être l’esclave, pas même a lui être utile; en ce sens qu’il n’est pas une fourmi dévouée ne vivant que pour la colonie... Au moins chez elles, pas de hiérarchies; ouvrière, guerrière ou reine pondeuse, chacune a sa place et remplie sa tache comme une mécanique bien huilée, comme un ordinateur dont le seul programme est la survie de l’espèce ou comme un organisme dont chaque cellule existe parce qu’elle lui est nécessaire. Ici, l’entité, c’est la fourmilière. Qu’est ce que tu feras de ta vie? Sale petit glandeur, vaux rien, bon à rien, fainéant... Rien en particulier, tout ce qui me plais mais surtout vivre, résister à la pression sociale, au conformisme sous toutes ses formes et uniformes, à tout ce qui nous enferment. Ne pas oublié que l’on est vivant et que ça ne dure pas, pour vivre intensément n’est pas aisée. Nous sommes trop nombreux, vivant à moitié, gobant comme vérité ce qui nous est donné par les uns ou les autres, comme acquis, marchant droit comme des machines bien réglées sur une voix toute tracée. Entités bridées, égarées, vaincues, à demi clamsées... J’espère que tu apprécies le genre du monologue, je parle, tu lis, écoutes, pas très interactif comme délire... Mais peut être que y en a qui me lise à deux ou en groupe, à haute voix, en plus, comme à l’école... Au passage, je voudrais passer le bonjour aux petits écoliers, et plus spécialement aux anciens de “camp St Louis”, je vous salut et bon courage car si on peut choisir son chemin, les enfants sont comme des petits esclaves a qui on bourre le crâne de façon à en faire des futurs travailleurs serviles qui auront l’impression d’être libre. Viens voir par là que je t’éduque moi! A grand coup d’éducation dans la gueule! J vas te dresser moi! Tu vas voir. L’école c’est comme l’armée ça sert a nous dresser, nous les humains. Et bien malheureux celui qui ne s’en rend pas compte... En fait, c’est pire, ça dure super longtemps, comme quoi, pas si facile à dresser l’humain. Mais de nos jours, ce bon vieux service militaire n’est plus. Point final du long dressage qu’est l’éducation nationale, comme une cerise sur un gâteau, ce rite misérable ou nombre de bourrins naïfs se sont sentis accéder à la virilité, on cru devenir des hommes, des vrais, par la franche camaraderie, la brutalité, l’alcool et le camping n’est plus nécessaire... Et pourquoi? Qui a la réponse? C’est que le dressage s’est perfectionné. Avec la consommation, ses avatars comme la télé, les modes, la pub, la dope, le portable, le net, l’air du temps, qui d’ailleurs est pollué, (etc); tout est là pour nous aveugler comme les œillères font qu’un fougueux étalons marche droit au lieu d’aller courir les juments ou plus simplement, comme l’enclos empêche la vache folle de brouter tranquillement l’herbe transgénique dans le pré du voisin ou aussi comme la laisse étrangle ton Pit qui ne peux plus gambader dans le parc de la cité..
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