PATP-couv-Sag-LSJ:Mise en page 1 11-06-02 10:18 Page1 SAGUENAY - LAC -S AINT -J EAN Le plan d’affectation du Saguenay–Lac-Saint-Jean a été élaboré par la Table de concertation gouvernementale sur l’affectation du territoire public du Saguenay–Lac-Saint-Jean1. Réalisation : Ministère des Ressources naturelles et de la Faune Direction générale du Saguenay–Lac-Saint-Jean Direction des affaires régionales du Saguenay–Lac-Saint-Jean Équipe de réalisation : Hélène Gagné (agente de recherche), chargée de projet Rodrigue Hébert Bruno Girard Hélène Gagné (pilote géomatique) Louise Brassard (secrétariat) Collaboration : Damien Côté et Omer Gauthier La coordination provinciale de l’affectation du territoire public a été assumée par la Table de coordination interministérielle sur l’affectation du territoire public.2 Coordination et soutien à la réalisation : Ministère des Ressources naturelles et de la Faune Direction générale du développement et de la coordination des opérations régionales Direction des affaires régionales et du soutien aux opérations Énergie, Mines et Territoire Équipe de coordination et de soutien : Germain Tremblay (coordonnateur) Luc Valin Myriam Gosselin Collaboration : Jean-François Larouche et Edouard Chrétien Production : Direction des communications Révision linguistique : Anne Veilleux Pierre Sénéchal Ann Lamontagne Conception graphique : Christiane Leclerc Communication Diffusion : Ministère des Ressources naturelles et de la Faune Direction des affaires régionales et du soutien aux opérations Énergie, Mines et Territoire 1300, rue du Blizzard, local 200 (2e étage) Québec (Québec) G2K 0G9 Internet : www.mrnf.gouv.qc.ca/territoire/planification/planification-affectation.jsp © Gouvernement du Québec Ministère des Ressources naturelles et de la Faune Dépôt légal – Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2012 ISBN : 978-2-550-64808-6 (version PDF) Code de diffusion : 2012-X203 1 Les membres de la Table de concertation gouvernementale sont présentés à l’annexe 1. 2 Les membres de la Table de coordination interministérielle sont présentés à l’annexe 1. Saguenay–Lac-Saint-Jean Plan d’affectation du territoire public (PATP) Mot du ministre des Ressources naturelles et de la Faune et ministre responsable du Plan Nord et du ministre délégué aux Ressources naturelles et à la Faune Le territoire public contribue au développement socioéconomique du Québec et de ses régions. Il constitue un patrimoine naturel de grande valeur pour l’ensemble de notre société. Notre gouvernement favorise la gestion intégrée du territoire ainsi que la régionalisation de son développement. Dans la poursuite de ces objectifs, il est nécessaire d’offrir à nos citoyens une vision cohérente de la mise en valeur de ce vaste espace. C’est par le Plan d’affectation du territoire public (PATP) que le gouvernement établit cette vision. Le PATP traduit ses orientations en matière de protection et d’utilisation des terres et des ressources du domaine de l’État. Il y a quelques années, le gouvernement adoptait une nouvelle approche pour préparer le PATP, afin de renouveler l’affectation du territoire public pour la plupart des régions du Québec. Cet exercice s’est fait en concertation interministérielle et a donné lieu à une large consultation des différents acteurs des milieux régionaux dont les communautés autochtones. Notre gouvernement entend donc assurer le dynamisme de ce plan pour tenir compte de l’évolution constante des enjeux entourant la protection et l’utilisation du territoire public. Il rendra ainsi un service de grande qualité aux communautés et aux divers acteurs qui projettent d’y intervenir. Nous sommes assurés que l’utilisation de cet outil renouvelé contribuera à un développement régional durable. Clément Gignac Serge Simard Ministre des Ressources naturelles et de la Faune Ministre délégué aux et ministre responsable du Plan Nord Ressources naturelles et à la Faune Mise en garde Négociation territoriale globale entre les Premières Nations de Mamuitun et la Première Nation de Nutashkuan et les gouvernements du Québec et du Canada. Ce document de travail a été rédigé sous toute réserve des positions que les parties pourront adopter au cours des négociations territoriales globales ou dans le cadre d’ententes particulières. Il ne vise pas à reconnaître ou à nier un droit ancestral, un droit issu de traité ou un autre droit, et ne modifie d’aucune façon la situation juridique respective des parties. v Saguenay–Lac-Saint-Jean Note au lecteur Le plan d’affectation illustre l’état des orientations gouvernementales au moment de son élaboration. Selon l’évolution de ces orientations, ce plan pourrait être modifié dans le cadre du processus de mise à jour ou de révision quinquennale prévu. Une telle modification pourrait être effectuée pour tenir compte de l’adoption, par le gouvernement, un ministère ou un organisme gouvernemental participant, d’une nouvelle orientation ayant une incidence sur l’utilisation du territoire public, par exemple, en matière de sylviculture intensive ou de protection de la biodiversité, ou pour donner suite à une initiative gouvernementale, par exemple, pour tenir compte d’un nouveau projet énergétique ou du besoin de sauvegarder une espèce. Une modification de ce plan pourrait également devenir nécessaire pour tenir compte d’une entente, ayant une incidence en matière d’affectation du territoire public, conclue entre le gouvernement et une communauté ou une organisation autochtone. À ce titre, le plan d’affectation du territoire public du Saguenay–Lac-Saint-Jean intègre les engagements relatifs à l’Entente de principe d’ordre général (EPOG) convenue entre les Premières Nations de Mamuitun et de Nutashkuan et le gouvernement du Québec et le gouvernement du Canada. Le territoire de la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean fait l’objet dans sa presque totalité (98 %) de négociations territoriales globales par les Premières Nations innues de Mashteuiatsh, d’Essipit, de Pessamit et de Nutashkuan, lesquelles ont convenu, le 31 mars 2004, avec les gouvernements du Québec et du Canada, de l’Entente de principe d’ordre général devant guider les parties dans la négociation et la rédaction du traité. Voir figure A. L’EPOG prévoit la reconnaissance, la confirmation et la continuation sur Nitassinan, territoire couvrant la presque totalité de la région du Saguenay–Lac-Saint- Jean et une partie de la région de la Côte-Nord, des droits ancestraux, y compris le titre aborigène, de chacune des quatre Premières Nations innues de Mashteuiatsh, d’Essipit, de Nutashkuan et de Pessamit. Ces droits seraient protégés par le traité à intervenir et s’exerceraient selon les modalités prévues par le traité Figure A : Territoire de Nitassinan selon l’EPOG à intervenir (référence : article 3.3.1 de l’EPOG). Parmi les effets et modalités de ces droits ancestraux, l’EPOG prévoit notamment l’établissement de terres en pleine propriété innue (Innu Assi), des sites patrimoniaux, des parcs innus et des aires d’aménagement innues (référence : chapitre 4 de l’EPOG), lesquels font l’objet de zones particulières dans le cadre du plan d’affectation du territoire public (PATP). L’EPOG prévoit également le droit à la pratique d’Innu Aitun sur Nitassinan, notamment la chasse, la pêche, le piégeage et la cueillette à des fins de subsistance, rituelle ou sociales (référence : article 1.2 et chapitre 5 de l’EPOG). À cet égard, les Premières Nations innues vii Saguenay–Lac-Saint-Jean parties prenantes au traité à intervenir auraient le pouvoir de réglementer la pratique d’Innu Aitun pour leurs membres, après avoir convenu par ententes complémentaires, avec les gouvernements du Québec ou du Canada, selon leurs champs de compétence respectifs, de mesures d’harmonisation sur Nitassinan (référence : article 5.4 de l’EPOG). Sur certains territoires, notamment les territoires fauniques structurés, des modalités particulières pour la pratique d’Innu Aitun prendraient la forme d’ententes complémentaires entre les Premières Nations innues et le gouvernement du Québec ou le gouvernement du Canada (référence : article 5.8 de l’EPOG). Par ailleurs, le gouvernement du Québec est lié par l’obligation constitutionnelle de consulter et, le cas échéant, d’accommoder les communautés autochtones lorsqu’il envisage d’autoriser un projet ou de poser une action susceptible de porter atteinte aux droits qu’elles revendiquent même s’ils ne sont pas encore reconnus ou confirmés. Pour s’acquitter de cette obligation envers les Premières Nations innues signataires de l’EPOG, les parties présentes à la Table de négociations territoriales globales en cours ont convenu de modalités particulières en matière de consultation applicables sur Nitassinan. Ces modalités, découlant du chapitre 19 de l’EPOG portant sur des mesures transitoires, permettent au gouvernement du Québec de prendre les mesures nécessaires pour prévenir une atteinte aux droits des Premières Nations visés dans l’EPOG et préparer la mise en vigueur du traité à intervenir (référence : article 9.1 de l’EPOG). Enfin, d’autres sujets prévus dans l’EPOG doivent faire l’objet de négociations en vue de la conclusion du traité. Il s’agit entre autres de la question des chevauchements territoriaux entre nations ou communautés autochtones et du statut de la partie Sud-Ouest du Nitassinan, dite commune aux Premières Nations de Mashteuiatsh, d’Essipit et de Pessamit (référence : articles 3.4.2 et 4.1.3 de l’EPOG). Saguenay–Lac-Saint-Jean viii Sommaire La réflexion entourant la réalisation du plan d’affectation du territoire public
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