Table des publications du Comité d’Histoire du Haut-Pays Publier des travaux historiques sur les quatre cantons du Haut-Pays fut l’essence même du Comité d’Histoire dès sa fondation le 7 octobre 1972. Parmi les grandes lignes que l’on discutait alors sur l’action à donner à notre jeune structure, s’imposait la nécessité d’éditer une publication périodique et l’on évoquait aussi les questions de sa réalisation matérielle et de sa distribution. Le 31 octobre, se réunissait le premier comité de lecture et le 20 janvier 1973, paraissait le numéro 1 du Bulletin historique du Haut-Pays. Il s’agit alors d’un bulletin ronéotypé, assemblé par une équipe de jeunes réunis, en la salle paroissiale de Fressin, sous les auspices de l’abbé Jean-Pierre Bille. L’Imprimerie Boulanger, de Fruges, avait imaginé sa couverture, où était représenté le château de Fressin. C’est le duplicateur de la paroisse d’Embry qui avait alors servi à son impression, comme il le fera encore une dizaine d’années. Telle sera la façon de fabriquer nos publications jusqu’à la fin de 2006, même si de sensibles améliorations ont été apportées par la suite en ce qui concerne la présentation, en fonction de l’évolution des techniques. Dans un premier temps, les textes étaient saisis sur stencils par les secrétaires de l’entreprise Coquempot, qui étaient rémunérées pour cette tâche. Dans les années quatre-vingts, on utilisait les services de Véronique Libert, de Bécourt, ou de bénévoles de l’association, comme Roland Dussaussoy, Philippe May, ou même le secrétaire de l’association. L’usage de stencils électroniques permettait éventuellement l’insertion de gravures et c’est le matériel de l’abbé Ducrocq qui se servait alors, par l’intermédiaire de Jean- Luc Hochart. Après 1980, la duplication fut assurée par le matériel plus performant de la mairie de Fruges, sous la responsabilité de M. Lebel, employé de la commune. Dans les années quatre-vingt-dix, l’arrivée massive d’emplois aidés (CES, CEC) a facilité les travaux de secrétariat et il devenait plus commode d’user du matériel du collège Monsigny de Fauquembergues, puis de la mairie voisine, jusqu’à ce que nous disposions de notre propre machine. L’assemblage des publications, toujours manuel et fastidieux, est passé par divers avatars. Au départ, il était réalisé par les jeunes de Fressin, puis on usa d’équipes sur Parenty, Wismes, avant d’utiliser des services des élèves du collège d’Hucqueliers, sous la responsabilité de Jacky Landriu, ceci jusqu’à ce que le personnel du Comité prenne la relève. Les améliorations dans la forme furent apportées, la première fois en 1987, quand le Comité a acquis une machine à écrire électronique, qui permettait la justification des textes et l’utilisation de plusieurs marguerites pour une typographie un peu plus variée. Les dernières pages du bulletin n° 40, à la fin de 1990, ouvraient l’ère du traitement informatique pour la mise en forme. En 1995 (n° 49-50), le passage des revues à une livraison annuelle améliorait de façon très nette leur présentation par l’usage de la quadrichromie et de la technique dit du dos collé. À l’époque, étaient utilisés les services de l’Imprimerie Centrale d’Artois, tant qu’elle dura. D’autres solutions durent être trouvées par la suite (Imprimerie Gallet d’Arques, Desvres) avant le grand changement de 2007, dont nous aurons à reparler. Le Bulletin historique est consubstantiel au Comité d’Histoire. Dans un premier temps, il fut décidé qu’il paraîtrait trois fois par an, et c’est ce qui fut fait jusqu’en 1976, au temps des couvertures papier (n° 1- 16). La périodicité fut semestrielle de 1976 à 1994 (n° 17-48)1, puis annuelle par la suite, cependant avec un numéro double jusqu’en 2006 (n°s 49-50 à 71-72). Jusqu’en 1986, chaque Bulletin comprenait, à côté d’articles variés, une chronique. Celle-ci, paginée en chiffres romains, fut assez variable dans son organisation : elle tentait de refléter, avec plus ou moins de bonheur : - la vie du Comité, par les annonces ou les comptes-rendus plus ou moins fournis de ses activités, 1. Un numéro double assez léger en 1986 (31-32) et un autre plus consistant en 1989, à l’occasion du Bicentenaire (37-38) - l’état de la bibliographie, liée à l’enrichissement du jeune centre de documentation - les découvertes et travaux archéologiques, plus ou moins renseignés, plus ou moins illustrés, matière assez précieuse, qui équivaut à de véritables prises de date. - Des mentions de documents, des états des recherches entreprises par les membres du Comité - Au fur et à mesure du développement des activités du Comité, on voit apparaître des chroniques ethnographiques (traditions populaires), généalogiques, avec le jeu inévitable des questions et des éventuelles réponses À compter de 1987, la chronique est reportée en fin de numéro ou éventuellement de « tome », ou parfois en fin de numéro, ceci au moins jusqu’en 1992 (n° 42)2. Par la suite, le passage à trois revues annuelles par cotisation a nécessité la parution plus ou moins régulière de lettres ou de bulletins d’informations. En 1975, paraissait le numéro 1 des Études et Documents. C’est l’opportunité qui commandait au lancement de cette nouvelle collection. A ce moment, Pierre Leman, alors directeur du Service Régional des Antiquités historiques recherchait une structure dans le but de publier les actes d’une journée d’études consacrée au sujet, alors assez neuf, des sites castraux. Ainsi, ce volume, produit avec les moyens du bord, très modestes, consacré à l’archéologie médiévale dans le Haut-Pays et dans le nord de la France. Aux dits actes de la journée, on évoquait le compte-rendu d’une excursion sur les mottes du Haut-Pays et les premiers résultats des fouilles de Vieil-Hesdin. Ces Études et Documents comptent, à l’heure actuelle, 33 numéros, parus dans un rythme variable. La collection, très productive entre 1992 et 2002, a accueilli : - des actes de journées ou après-midi d’études (les sociétés savantes, les séances du groupe ethnographiques : les trois tomes de Raconte-moi mon village, sous la houlette du regretté André Accart - des mémoires de maîtrise en archéologie (Jean-Claude Routier, Philippe Queste) ou en histoire contemporaine (Coralie Loth, Yann Hodicq, Christelle Saint-Maxent) - des monographies ou recueils d’histoire communale (Embry, Bayenghem-lès-Seninghem, Dennebroeucq, Verchocq, Bomy, Campagne-lès-Boulonnais, Renty, Audincthun, Wandonne, 2. La tomaison du Bulletin historique, aujourd’hui complètement abandonnée a toujours posé de redoutables problèmes, liées à des erreurs d’une pagination pas suffisamment contrôlée. - tome 1 : n° 1-9 (1973-1975)- pages I-XLI; 1-319 - tome 2 : n° 10-16 (1976-1978)- pages I-LXXVIII ; 1-366 - tome 3 : n° 17-20 (1979-1980)- pages I-XXXX ; 1-260 - tome 4 : n° 21- 22 (1981)- pages I-XX ; 1-130 - tome 5 : n° 23 (1982)- pages XXI-XXX; 131-194 - tome 6 : n° 24-26 (1982-1983)- pages XXXI-XLIV; I-XXIV; 1-62; 1-123 - tome 7 : n° 27-32 (1984-1986)- pages I-LXXII;1-323 - tome 8 : n° 33-36 (1987-1988)- pages 1-300 - tome 9 : n° 37-40 (1989-1990)- pages 1-300 - tome 10 : n° 41-44 (1991-1992)- pages 1-290 - tome 11 : n° 45-48 (1993-1994)- pages 1-288 - tome 12 : n° 49-52 (1995-1996)- pages 1-330 - tome 13 : n° 53-56 (1997-1998)- pages 1-320 - tome 14 : n° 57-60 (1999-2000)- pages 1-348 - tome 15 : n° 61-64 (2001-2002)- pages 1-184; 1-184 - tome 16 : n° 65-68 (2003-2004)- pages 1-184; 1-184 - tome 17 : n° 69-72 (2005-2006)- pages 1-184; 1-184 - depuis le n° 73: 252 pages par an Lumbres, Seninghem, Enquin-sur-Baillons) ou d’établissements industriels (la Poudrerie d’Esquerdes) - des études diverses sur les confits contemporains (1914-1918, la Résistance à Lumbres, 1944 dans le Montreuillois) ou la Révolution (Raymond Dufay) - la littérature et l’ethnographie picardes (les Fables d’Albert Moronval, le patois de Créquy, les dictons) - des généalogies (les Laisné). En décembre 1981, paraît le n°1 des Dossiers généalogiques du Comité d’Histoire du Haut-Pays. Cette initiative se justifiait par le fait que ce type de recherche s’était développé, pendant les années précédentes et qu’un groupe de recherches, animé par Roland Dussaussoy, avait été installé en 1979. Pour les éditorialistes dudit numéro, la généalogie paraît un excellent moyen de promotion de l’histoire, puisqu’elle permet d’établir des liens de chair et de sang entre l’individu et son propre passé. Enfin, rappelons que l’époque était au développement de cette science auxiliaire. Les objectifs de cette publication étaient de fournir les sources généalogiques, en fonction des travaux de dépouillement effectués par les membres du groupe, de proposer des généalogies ascendantes et descendantes, d’alimenter une chronique d’informations généalogiques avec le jeu classique des questions-réponses. Aucune périodicité n’était alors prévue, et ce n’est qu’en 1991, que nos Dossiers devenaient une revue annuelle. Rappelons qu’émanation du groupe de recherches généalogiques, cette publication fut animée, jusqu’en 1999, par Roland Dussaussoy, Philippe May, Jean-François Ravaut. Les Mémoires de guerre apparaissent en 1988 et cette collection a duré jusqu’à 2006 (18 numéros), d’abord épisodique, puis très rapidement annuelle à partir de 1991. Le Comité s’était attaché, au moins depuis 1978, à l’étude de la Seconde Guerre Mondiale et en 1984 un groupe de recherches avait été créé, animé par Raymond Dufay et René Lesage.
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