Le Maître Inconnu / Par Paul De Musset

Le Maître Inconnu / Par Paul De Musset

Le maître inconnu. 2 / par Paul de Musset Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Musset, Paul de (1804-1880). Auteur du texte. Le maître inconnu. 2 / par Paul de Musset. 1882. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus ou dans le cadre d’une publication académique ou scientifique est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source des contenus telle que précisée ci-après : « Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France » ou « Source gallica.bnf.fr / BnF ». - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. 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ANCIENNE MAISON MICHEL LÉVY FRÈRES NBB AOBBB, 9, BT BOBLSTAnn BBS tTAHENe, 15 A LA !.tBRAtBtB XOOTBt.LB au eXTRAN'DUOATAMOCBMtCHBM~V~ ––<WMNeMKeMata.–tm.<6Ma!JLKM <. e< <a<H<T ~a. tatK e«<w<t.)M (M<t~ tftMattM MttMtO'MttM. 1 M aCMHM.< < M< MoaMMe" ««M I Hm B< MBM. $ *«' < au tMMMBB MM) MtttM. Ht MtMM<< MX tMBM C'eXX MtH Mf. I tMM'BMMtXteMM-ttMMMt. t t'tOMM)) au MHH. <*M. tM )HM!).M<M. < M BM.<<)) i M)0<tW-))~M)m. t t.'«< < '-M lII&8I'Oal" UtttMMTX. MtMC'MM. I M <ttMMDU MtMtM. I )mw«a 6ttt eMnmM&')MW)Mt. 1 au MMMMBM M < Ht eBMtMMB)t 1 MtMH)M). 09MJ). H) M! CM <MM9<'M. t M MMMB M OttMM. MMem < tm tMOtnmM txanM. e'MOM* MttemtMBtMttO. <om Me<ao M 6MM)' tM OttMM' 1 Btm M e<MBttO MM. ~MttM<b 6. Bar<. t MM.t. I ttMOtmXttftK t OH MMn)ACUtHU. CM<HM.< M eMxx~mooMU* I VMMm K MtMM. < eM mxmttMM)). i e<nsT<tc<ta ~<<. MMf< tMMtMt4olilaB'tMM.Dl~DIH! 1 F. s!HZ OMattHM Bt m<M<MC.Jp0a16 1 BBBMt tBOHM MXttM~iH1111tttt. M< BBt9MM BM MtMttM. < H MMa eMCBtMtMMtMetMtMH < 1 tttatnm MOtemumtKMMt. < t* MB6<tm I tA tttMOtt WMttBtMM.). XMM. Ut < B'B)) I MUMOOOt. M tMmMM MtMm. mKOtttxmt ce Mn-VMt. < <t. tetWM 2tw<A<fM~ MtMHCMM CBMMtt. t M ttottMamtex. i ftUt a<tt)*HB m 'OM Mt* 1 Mtt. CN CMWB MM m MM tenttHt. t tttK <tea<t etftTttNt B<TNt Htte t'MUMm eMaMMCtt')<tMnB<b i a~<MfM~Mt ~M~t &<M<!< 1 HjmtmMtAMTtM. HaCBtMMMMeBtMtOMt. < m tttmHtt BB MBt. 1 MBNMttmmBo'mmBtm. 1 B..w. atwett an~<tM«m' t<CtM m I MMMt. as BtenattWtBtMM. t etnsvc )t< emeatu-tt Mt BtMNt BO «Mm~B MM)).M < en MtemttmMeM. w. «nmens Mt Nant mmM. 1 Mt <trMC t Mt Mtm* Bt MNeaM s CM MtMtttn I M$ fatam ew tt BtsxBMCtma. i nom. 1 Mt~eMOMBOtt. ta MVBUtt BB BMBM. 1 Nmttam Be e*<M)tt MM. l ÊH)~t.ett)6W<ma m Mt tMMmM B'CXBMOtMHtM. i MBMeMKt. â M MtMMtttt t M BMMT BB MCttMOtM 1 M ttM DO MeBMM. i MM. 1 i Mt BtmnMmMoam. HB ttMtm M LI TttHM. 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S'il ne parutpoint à l'expéditiondes affaires que le jeune Alle- mand se fut absenté, il y parut & ses relationsavec Madebn, car, pendant un grand mois, il ne donna pas signe de vie à cette brave BUe. M évitait de lui parler avec une sorte d'aSecta- tipn, et répondait & peineau 6oK~Mfqu'eue lui adressait en pas- sant. A table, il n'avait plus pour eUe ni regards ni attentions délicates. Il ne remarquaitpasmême que sur le front de Made!on e'MMSMicnt les nuages do t'inquMtudo et da la tristesse. ta pauvre fille se creusait réagit & etwehcr comment etto avait depht & cet ami partit qu'on na voyait jamais ni maussadeni quinteux. EMe croyait avoir tous les torts, et M cachait au fond do aa lingerie pour pleurer do dépit. Co fut aiwa qu'eUc sentit pour !a premitre fois la malheurde sa position subalterne, qui mt faisait un dc<iir de garder le silenee avec onepetMHmo au- dessus de sacanditie!). Son examende conscience ne tuifappc- lant d'autre pJ'cM qu'uno familianto trop gfando, Madoton Bnit par.penser que !a sawerite de son jeune patron lui cemm~- duit plus do Mspcet et de reserve fa t'avenir. Peut-atrc aussi M. Bayom avait-il ou peur que Ma amitié pour une servante si jolie no dégénérât en faiblesse, jusqu'à compromettre sa dignité de patron et sa réputation d'homme sage. Peut être n'avait-il entrepris ce voyage de quinze joursque pour oublier les charmes de la iingere, laisser sa tendresse inconsidoreedanshMentagno- Noire, et prendre au retourles façons nouvellesqui convenaientil un supérieur.Madelon se le tint pourdit et n'insista point mais, en mémo temps, son imagination vive conçut une horreur invo- lontaire pour ces coeurs glaces qui pouvaientjeter dans un coin leur amitié, comme un linge sale, sans dire aux gens la cause de leur refroidissement. Madelon entra un matin dans le magasin de marchandises et demanda timidomentaM.Potyearpecequec'étaitque Hambourg, en quel pays ëtait cette ville, quel eametere avaient ses habitants et de quelle façon ils vivaient. Poiyearpe repondit que Hambourg était unegrande ville libre d'Allemagne,située approchant à trois cents lieues de Montpellier,qui n'appartenait a aucun souverain et qui produisait desbois de eonstmction, du merrain, du plomb, du ier.Manc, delà tote et des soies de porc: qu'il ignorsitqueue~ mcMts avaient les habitants: mais que, solon toute apparence, ih devaient manger de la viaado fhmc~ et que la monnaie d'usagey était la rixdaleva!ant cinq livres tournois quatorze soaa et deux deniers &aMM. Il ajouta que !e changeordinaire aMe !a co France «ait do i9& livres pour iCO marcs; mais quo depuis ttois jours, il y avait baisse et qH'en pourrait avoir du papief sur HamboMte à meMouF compte en prenantune somme im- portante. Madoten Mmetda bien M. Patyearpa, et na s'étonna plus qu'un jeune hommo~BB de si loin, dont la pat~ n'avnlt pas même de soww~n, et qui a'etattnourri dans son entanc~ do vianda sa!oo, eût le coeur autrementfait que les gens du Lan- guedee.

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