INÉDITS DU CINÉMA MUET Mise en ligne : 06/02/2017 Mise à jour : 06/02/2017 Un monde à part… Le cinéma muet, ou plutôt le cinématographe, ne relève pas du monde du spectacle à proprement parler – si ce n’est à ses balbutiements oserait-on dire – mais de notre culture et de l’art, le septième. On doit à ses initiateurs le droit à la mémoire, eux qui ont foulé les planches d’un terrain inconnu et dont ils ne savaient pas ce qu’il deviendrait. Certains furent des novateurs, d’autres tournèrent en rond… Il y eut des éclosions, des espoirs déçus et parfois des désillusions… Il y a ceux qui ont surmonté avec plus ou moins de succès l’avènement du cinéma parlant et ceux qui ont alors sombré, si ce n’est dans l’oubli… Sans parler, pour cette génération, de l’effet de la Première Guerre mondiale, puis de la Deuxième. Nombre de ces protagonistes sont nés à l’époque de la conjonction Neptune-Pluton en Gémeaux (1891-1892) et ils ont ainsi œuvré – en silence – jusqu’au semi-carré (exact le 21 novembre 1930) entre ces deux astres invisibles. Quelques années après ladite conjonction, le 22 mars 1895, a eu lieu la première projection publique des frères… Lumière, considérée officiellement comme la première projection cinématographique. Il y a toutefois débat à ce sujet : on pourrait en effet se référer à l’année 1891, date de l’apparition des premiers films produits par Thomas Edison, réalisés par son ingénieur électricien William Kennedy Laurie Dickson. Quoi qu’il en soit, la période est bien celle de ladite conjonction en Gémeaux ; on pourrait certes arguer que Thomas Edison est plus… ponctuel, mais il suffit de se référer à la symbolique de la Nouvelle Lune pour situer le contexte : c’est à ce moment-là que les choses se conçoivent, mais c’est lorsqu’un fin croissant lunaire commence à être visible qu’elles se développent et l’un ne va pas sans l’autre… Pourquoi devrait-il en être autrement avec les grandes conjonctions ? L’année 1930 sonne le glas du cinéma muet : c’est l’année de l’avènement du cinéma parlant et c’est en 1930 qu’est découverte Pluton, alors dans le signe du Cancer ; une étrange énigme si l’on considère que les Gémeaux sont un signe de communication alors que le Cancer est un signe muet… Inconscience du muet, qui exprime sans mots, et mensonge du parlant, qui s’exprime en vouant le sujet au silence : parce qu’il était sans voix, le cinématographe donnait la possibilité de participer au spectacle et de le commenter, de le vivre ; devenu parlant, le cinéma a coupé la parole aux spectateurs qui se taisent, écoutent et regardent sans trop bouger : alors que le cinéma muet donnait en quelque sorte la parole au spectateur, le cinéma parlant l’a rendu muet… Pluton aurait-il d’abord poussé la communication jusqu’à son dernier retranchement, le plus fondamental puisque sans paroles, et ensuite l’expression jusqu’à son éruption la plus déferlante sous un flot de sons, de mots et d’images ? Dès son origine toutefois, à l’effigie de la septième planète, le cinéma est le septième art car il fige le mouvement sans en donner l’apparence, il est recréation sous un faux-semblant d’animation, l’art sur image se substituant à la vie en mouvement. Il est toutefois beaucoup plus que cela : transcendant les créations du passé, il est mort et résurrection : là, on arrive à Pluton. Il n’y a pas d’arrêt sur image dans le cinéma, au contraire… Parlant, il dit à l’humain son simulacre ; muet, il est son premier cri. Pour cette raison le cinématographe manifeste une contraction dans l’effort, qui peut sembler caricaturale mais qui est une expression spontanée et instantanée, certes difficile à voir de nos jours – et davantage à entendre. Le cinématographe nous a introduits dans le monde du virtuel : depuis son invention, d’autres univers sont accessibles, réels ou imaginaires, ce qui n’était pas possible auparavant. C’est ce monde qui prend un autre essor de nos jours, avec une nouvelle dimension qui se développe : celle qui via l’informatisation, les connexions et les réseaux nous ouvre désormais à la réalité virtuelle. En ce sens, nous ne sommes pas loin de ces précurseurs et, comme eux, nous ne savons pas trop à quoi nous attendre… Seraient-ils en mesure de nous orienter, eux qui ont essuyé les plâtres ? Merci de citer vos sources si vous utilisez ce travail Archives MM © Michaël MANDL CM 1 Quelques explications… C’est une synchronicité sans doute parmi tant d’autres, mais pas moins significative à mes yeux. Le 21 janvier dernier, j’ai regardé On n’est pas couché, l’émission de fin de soirée de Laurent Ruquier et j’y ai découvert parmi les invités Thierry Frémaux, délégué général du Festival de Cannes et directeur de l’Institut Lumière à Lyon, auteur d’un livre Sélection officielle, mais aussi d’un film documentaire Lumière ! L’aventure commence, sorti sur les écrans le mercredi 25 janvier 2017. Les données de naissance des frères Lumière, Auguste et Louis, sont connues depuis longtemps, comme celles d’autres créateurs, opérateurs, acteurs et réalisateurs français du temps du cinéma muet : j’en ai dénombré un peu plus de 170, accessibles via le site astrodatabank, toutes (ou presque) vérifiées auprès de l’état civil. Le monde du cinéma muet est cependant beaucoup plus vaste et la plupart des personnes qui l’ont animé n’ont jamais fait l’objet d’une recherche approfondie à des fins astrologiques. C’est ainsi que, au gré de mes travaux, j’en suis arrivé à m’intéresser au sujet et j’ai commencé à compiler les données, n’imaginant pas les proportions que cela prendrait… Dans le monde du cinématographe, une période qui s’étale de 1895 à 1929, il est impossible de recenser tous les acteurs, les réalisateurs et les producteurs, que ce soit au sens propre ou au figuré : les figurants, les apparitions éclair et les étoiles filantes ne se comptent pas. Ainsi en est-il en particulier des acteurs qui ne sont apparus qu’une seule fois et qui sont innombrables… ou presque. À l’heure actuelle, beaucoup de ces personnes sont introuvables pour plusieurs raisons : qu’il s’agisse de noms d’emprunt, de dates ou de lieux de naissance fantaisistes ou inconnus… Nombre d’entre elles le resteront sans doute : le travail de recherche est de toute façon à compléter. La collecte de ces données fut longue et laborieuse : il est impossible de compter les heures, les journées et les nuitées passées à chercher dans les registres d’état civil, les tables décennales, que ce soit de naissances, de mariages ou de décès… Il faut être un peu fou pour cela… Les nombres de « cas » qui m’ont donné du fil à retordre ne se comptent plus, avec parfois de belles satisfactions, mais aussi quelques grandes pertes de temps… Certains commentaires (en italique) en attestent, mais ne sont recensés ici que les cas « heureux », c’est-à-dire ayant abouti à un résultat (obtention d’un acte de naissance, d’un extrait d’acte, d’une reconstitution d’acte ou de la preuve que l’acte est introuvable). Sauf erreur de ma part, les données publiées dans ce dossier – un total de 584 au moment de cette mise en ligne, dont 563 complètes, heure de naissance à l’appui – sont inédites à ce jour, la date de publication faisant foi. Leur utilisation, à des fins astrologiques ou autres, suppose l’indication de la source et de l’informateur. Les nom et prénom publiques sont indiqués en caractères normaux et gras ; en gras italique, les autres prénoms enregistrés à l’état civil, ainsi que le vrai nom (entre parenthèses). Ainsi : ALLIBERT Jean-Louis (Louis Henri) : Jean-Louis ALLIBERT s’appelle en réalité Louis Henri ALLIBERT. ALTEM Blanche Louise (ALTENBACH) : Blanche ALTEM est enregistrée à l’état civil sous le nom de Blanche Louise ALTENBACH. ANDRAL Marthe Paule (ROUCOLE) : Paule ANDRAL est répertoriée dans les registres d’état civil sous Marthe Paule ROUCOLE. Les noms sont classés par ordre alphabétique, sans tenir compte des caractères spéciaux (espaces ou apostrophes), comme cela est le cas dans les tables décennales de l’état civil. Toute particule est toujours placée devant le nom de famille. Suivent la date (jour/mois/année), l’heure et le lieu de naissance (avec les coordonnées géographiques), plus l’indication de la source et de l’informateur. Lorsqu’elle est connue, la date de décès est précisée. Si l’indication du décès est écrite en caractères gras, soit les données figurent en marge de l’acte de naissance, soit elles ont fait l’objet d’une vérification documentée. Dans les notices biographiques (la plupart du temps tirées de Wikipédia : du pur copier-coller), les références à d’autres personnes liées au monde du cinéma muet ici répertoriées sont indiquées en majuscules suivies d’un *, tandis que les références à des personnes dont les données ont déjà été collectées par d’autres chercheurs sont indiquées en majuscules (sans *). Ces dernières se trouvent aisément via le site astrodatabank.com. Quelques ajouts personnels (ou rectifications) figurent dans le texte en caractères italiques. Merci de citer vos sources si vous utilisez ce travail Archives MM © Michaël MANDL CM 2 Toutes les données avec indication de l’heure de naissance sont issues de l’état civil (classification AA) et j’en suis l’informateur (MM), copie de l’acte (ou, parfois, de l’extrait d’acte) de naissance à l’appui.
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