Gus Van Sant 25.10.2017–7.01.2018 Dossier de presse Rétrospective à la Cinémathèque suisse Exposition au Musée de l’Elysée Une exposition conçue par La Cinémathèque française en coproduction avec le Museo Nazionale del Cinema (Turin), le Musée de l’Elysée (Lausanne) et la Cinémathèque suisse (Lausanne) Matt Dillon et Nicole Kidman dans To Die For de Gus Van Sant, 1995 (collection Cinémathèque suisse, droits réservés) 2017 Gus Van Sant Cinémathèque suisse Une exposition, une rétrospective de films 5 Musée Présentation de Gus Van Sant 7 L’exposition au Musée de l’Elysée 10 La rétrospective de films 14 à la Cinémathèque suisse Un livre aux éditions Actes Sud 20 de Présentation des institutions 21 Les moments forts en présence 23 de Gus Van Sant Contacts 24 l’Elysée Gus Van Sant 25.10.2017–7.01.2018 Une exposition, une rétrospective de films La Cinémathèque suisse, le Musée de l’Elysée, La Cinémathèque française et le Museo Nazionale del Cinema (Turin), organisent conjointement une exposition et une rétrospective de films autour de l’œuvre de Gus Van Sant. Les films de la rétrospective seront montrés à Lausanne et dans plusieurs villes suisses, dans les salles partenaires de la Cinémathèque suisse. L’exposition au Musée de l’Elysée se tiendra dès cet automne à Lausanne. Gus Van Sant sera présent pour l’ouverture de l’exposition et de la rétrospective. Il donnera également une masterclass à l’ECAL (Ecole cantonale d’art de Lausanne). 5 Concert des Hanson, série Hanson, circa 1998 © Gus Van Sant Alicia Miles et John Robinson dans Elephant de Gus Van Sant, 2003 © HBO Gus Van Sant 25.10.2017–7.01.2018 La Cinémathèque suisse et le Musée de l’Elysée sont heureux de s’associer à La Cinémathèque française pour présenter, au sein d’une importante rétrospective, le travail extrêmement riche, parfois inédit, de Gus Van Sant. Le médium photographique a toujours graphie, de la télévision, de la vidéo, plus tard, sous le titre 108 portraits. eu une place importante dans l’œuvre de du super-8 et des jeux vidéo. Artiste Mais, en optant pour un Polaroïd 665, l’artiste américain : ce dernier cite ainsi multidisciplinaire et touche-à-tout de grande il faisait également le choix d’inscrire régulièrement le photographe William créativité, Van Sant est également peintre, son travail dans la postérité, puisque Eggleston, pionnier de la photographie romancier, poète et musicien. Il a réalisé ce modèle de film avait la particularité couleur dans les Etats-Unis des années des clips (David Bowie, Elton John, Tracy de créer un positif et un négatif. Van Sant 1970, comme l’une de ses principales Chapman, etc.) et a produit notamment se gardait-il ainsi la possibilité de dupliquer sources d’inspiration. Son film Elephant Kids (1995), film d’un autre photographe ses portraits, en vue peut-être d’une (2003), qui s’inscrit à la jointure entre fiction cinéaste, Larry Clark. grande exposition rétrospective ? et documentaire, expose d’entrée de jeu Si l’intérêt pour le médium photo- L’avenir lui a donné raison, puisque ces cette rencontre entre photographie graphique est grand chez l’artiste américain, négatifs nous auront été précieux pour et cinéma. son œuvre personnelle demeure peu la réalisation de l’exposition inaugurée Ce dialogue intervient dans la narration connue. Dès les années 1980, Gus Van par La Cinémathèque française en 2016, elle-même, volontairement non linéaire, Sant se met à réaliser de nombreux qui fait halte à Lausanne en 2017. et à travers le personnage d’Elias, jeune portraits de son entourage. Actrices et photographe qu’on suit dans toutes les acteurs, écrivains, danseurs ou même Tatyana Franck étapes de son travail, de la prise de vue anonymes, autant d’individus croisés Directrice du Musée de l’Elysée au développement en chambre noire ; lors de la préparation de ses films qui Frédéric Maire mais également par l’originalité même deviennent ainsi sujets de ses photo- Directeur de la Cinémathèque suisse de la réalisation : l’habileté de Van Sant graphies. Parmi eux, on retrouvera tout à la mise en scène, son cadrage non autant les acteurs non professionnels conventionnel – on retiendra notamment si chers à ses films indépendants que l’usage d’un long plan-séquence à la vue les personnalités les plus en vogue du subjective – témoignent de l’approche moment – comme les membres du groupe résolument photographique du cinéaste. Red Hot Chili Peppers, les acteurs Matt Plus généralement, les films de Van Sant Dillon, Keanu Reeves, Matt Damon ou proposent d’une manière quasi systéma- la fratrie Phoenix. tique une expérience cinématographique De ses photographies, Gus Van Sant singulière, du fait notamment de l’enchevê- avait dès le départ l’intention de faire un trement d’images issues de la photo- livre ; désir qu’il réalisa des années 7 8 Matt Damon, série Polaroïds (1983–1999) © Gus Van Sant Gus Van Sant 25.10 .2017–7.01.2018 L’exposition au Musée de l’Elysée L’exposition « Gus Van Sant » conçue par La des reportages pour magazines de mode Cinémathèque française en coproduction ou pour groupes de rock. avec le Museo Nazionale del Cinema (Turin), Constellations évoque quant le Musée de l’Elysée (Lausanne) et à elle les filiations artistiques de Gus la Cinémathèque suisse (Lausanne) propose Van Sant, de l’omniprésence de sa ville une rétrospective inédite en Suisse autour d’adoption, Portland, aux figures tutélaires des films et des œuvres plastiques du qui marquent son esthétique – l’influence, cinéaste américain. Véritable déambulation entre autres, de la Beat Generation et de pluridisciplinaire, elle s’articule en cinq l’écrivain américain William S. Burroughs. sections qui explorent une composante Music dit l’intérêt de Van Sant pour de la force créatrice de Gus Van Sant et la musique de cinéma, qu’il envisage comme dresse les contours d’un univers foisonnant un langage à part entière. On y retrouvera et impertinent. des B.O. spécialement conçues pour ses Cinepark offre une plongée dans films, des créations originales de Van Sant le cinéma de Gus Van Sant, véritable plaque lui-même, ainsi qu’une sélection de clips sensible de ce temps de l’Histoire américaine qu’il a réalisés notamment pour David Bowie, postmoderne. Tête de proue du renouveau les Red Hot Chili Peppers ou les Hanson. du cinéma dit « indépendant », Van Sant Des peintures et des dessins, Gus est l’instigateur d’une liberté artistique Van Sant en a fait à divers moments de qui irradie depuis les marges. Avec sa sa vie. Certains collages datent des années filmographie hétérogène, il nous oblige 1970, tandis que sa série de grandes à repenser ce qu’est un auteur de cinéma. aquarelles exposées à la galerie Gagosian Photography regroupe une sélection de Los Angeles date de 2011. Réunies en encore inconnue du grand public des dernier lieu dans la section Painting, elles Polaroïds réalisés par Gus Van Sant lors offrent un complément inattendu à l’univers des castings de ses premiers films. Défilent artistique très éclectique de Gus Van Sant. sous son objectif des centaines d’acteurs, d’écrivains et d’anonymes. Même après Matthieu Orléan, commissaire de l’exposition avoir abandonné son Polaroïd à la fin à La Cinémathèque française, avec des années 1990, le cinéaste continue la collaboration curatoriale de Lydia Dorner, la photgraphie, en réalisant notamment conservatrice assistante au Musée de l’Elysée Taylor Hanson de la série Hanson, n.d © Gus Van Sant 10 Keanu Reeves, série Polaroïds (1983–1999) © Gus Van Sant Drew Barrymore, série Polaroïds (1983–1999) © Gus Van Sant Gus Van Sant 25.10.2017–7.01.2018 La rétrospective de films à la Cinémathèque suisse La rétrospective embrassant l’ensemble de la carrière cinématographique de Gus Van Sant sera présentée en novembre/décembre dans les salles de la Cinémathèque suisse avec, en guise d’ouverture, la projection de Drugstore Cowboy, le 25 octobre à 20h30 en pré- sence de Gus Van Sant dans la magie du cinéma Capitole, construit en 1928 et plus grande salle de Suisse (867 places). Les films seront ensuite projetés dans les salles associées de la Cinémathèque suisse. Michael Pitt dans Last Days, 2005, (collection Cinémathèque suisse, droits réservés) 14 Gus Van Sant 25.10.2017–7.01.2018 Les longs métrages Mala Noche, Etats-Unis, 1985, 78 min. Drugstore Cowboy, Etats-Unis, 1989, 101 min. My Own Private Idaho, Etats-Unis, 1991, 104 min. Even Cowgirls Get the Blues, Etats-Unis, 1994, 106 min. To Die For (Prête à tout), Etats-Unis, 1995, 107 min. Good Will Hunting, Etats-Unis, 1997, 126 min. Psycho, Etats-Unis, 1998, 104 min. Finding Forrester (A la rencontre de Forrester), Etats-Unis, 2000, 132 min. Gerry, Etats-Unis, 2002, 103 min. Elephant, Etats-Unis, 2003, 81 min. Last Days, Etats-Unis, 2005, 96 min. Paris, je t’aime, Olivier Assayas, Joel Coen, Ethan Coen, Wes Craven, Gus Van Sant, etc., France, 2005, 122 min. Paranoid Park, Etats-Unis, 2006, 84 min. Milk (Harvey Milk), Etats-Unis, 2008, 128 min. Restless, Etats-Unis, 2011, 91 min. Promised Land, Etats-Unis, 2012, 106 min. The Sea of Trees (Nos souvenirs), Etats-Unis, 2015, 110 min. When We Rise, Etats-Unis, 2017, TV mini series (1er épisode), 43 min. Les courts métrages The Discipline of DE, Etats-Unis, 1978, 9 min. Little Johnny, Etats-Unis, 1972, 1 min. 1/2 of a Telephone Conversation, Etats-Unis, 1973, 4 min. Late Morning Start, Etats-Unis, 1975, 18 min. My Friend, Etats-Unis, 1982, 3 min. Where’d She Go ?, Etats-Unis, 1983, 3 min. Switzerland, Etats-Unis, 1984, 4 min. Nightmare Typhoon, Etats-Unis, 1984, 7 min.
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