ASSOCIATION desASSOCIATION CHASSEURS dedes l’ ACrrondissementHASSEURS ASSOCIATION dede l’ SAarregueminesrrondissement des CHASSEURS http://www.acas57.orgde Sarreguemines de l’Arrondissement http://www.acas57.org de Sarreguemines BULLETIN http://www.acas57.org DEBULLETIN LIAISON DE LIAISONN°85 AUTOMNEBULLETINN°85-HIVER 2018 AUTOMNEDE LIAISON- HIVER 2018 N°85

AUTOMNE-HIVER 2018 SOMMAIRE SOMMAIRE P. 2 Mot du Président, P. 23 MotInvitations du Président,, SOMMAIREP. 43- 6Invitations Ricochets,, P.P.74 -Site6 Ricochets, ACAS, P.P.7 28 SiteLettreMot ACAS, du aux Président, adjudicataires, P. 3813 LettreInvitations Vision aux de ,adjudicataires, cauchemar, P. 41413-6 -VisionRicochets,17 Disparition de cauchemar, des oiseaux, P.P.7 18&1914 Site-17 ACAS, Disparition Lunaisons. des oiseaux, P. 18&198 Lettre Lunaisons. aux adjudicataires, P. 13 Vision de cauchemar, P. 14-17 Disparition des oiseaux, P. 18&19 Lunaisons.

ASSOCIATION DES CHASSEURS DE L’ARRONDISSEMENT DE SARREGUEMINES ASSOCIATION1, rue d’Alsace –DES 57960 CHASSEURS DE – L’ARRONDISSEMENTTél. : 03 87 09 73 64 - Président DE SARREGUEMINES Dr Claude JACOB 1, rue d’Alsace – 57960 MEISENTHAL – Tél. : 03 87 09 73 64 - Président Dr Claude JACOB

ASSOCIATION DES CHASSEURS DE L’ARRONDISSEMENT DE SARREGUEMINES 1, rue d’Alsace – 57960 MEISENTHAL – Tél. : 03 87 09 73 64 - Président Dr Claude JACOB MOT DU PRESIDENT

Mi-août, j’ai été appelé à constater des dégâts de sanglier importants sur des prairies fauchées, jaunies et sur un sol dur comme du béton en raison de la sécheresse : j’avoue que sur le moment, je n’ai pas compris le pourquoi de la chose. Ce n’est que quelques jours plus tard, lors d’un affût sous un chêne que j’ai entendu les petits flops typiques de la chute des glands ! Et oui, avec plus d’un mois d’avance, les sangliers retournent les prairies à la recherche de ces fameuses protéines animales. On peut comprendre l’exaspération des agriculteurs, ces dégâts s’additionnant à ceux causés par la sécheresse ! Réchauffement climatique ? Attendons de voir comment sera l’hiver.

Ca y est, grâce à Henry SULTANA, nous avons notre site internet que vous pourrez consulter : http://wwwacas57.org Ce dernier devrait nous permettre de mieux communiquer. Si vous avez des informations ou des messages à faire passer, n’hésitez pas à contacter l’un ou l’autre des membres du comité !

Retenez d’ores et déjà la date du 3 novembre, le jour de la Saint Hubert, où le comité de l’ACAS a décidé pour cette année de fêter l’évènement dignement. Afin de permettre à tous les chasseurs de pouvoir chasser le 3 novembre, notre messe traditionnelle de la Saint Hubert sera dite le soir, à 18 h 30 sur le site de la chapelle Sainte Vérène à . Cet office sera suivi d’un repas à la salle polyvalente de . Alors… venez nombreux montrer que vous portes quelque intérêt à votre association. En attendant de se revoir, bonne chance pour les premières battues. Bien cordialement en Saint Hubert. Docteur Claude JACOB

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2 COMPORTEMENT ALEATOIRE DES PROJECTILES

Le comportement aléatoire d’un projectile est un risque important dans le cadre d’une action de chasse. Un projectile dévie de sa trajectoire logique suite à un contact avec un élément intermédiaire qui perturbe sa stabilité en phase de vol. Ce même projectile peut aussi bien avoir un comportement aléatoire découlant d’une vitesse de vol insuffisante qui ne permet plus une stabilité normale. L’instabilité sur trajectoire peut également provenir d’un défaut de conception ou de structure. Dans certaines plages de vitesse, un défaut qui peut paraître anodin est parfois un facteur qui va changer énormément de choses dans le comportement dynamique. Une imperfection dans la conception sans incident majeur sur certaines distances de tir peut prendre des proportions considérables sur des trajectoires plus importantes. Il peut également rebondir après un impact en phase terminale sur n’importe quel type de support ; sol, arbre, souches, rochers, eau, sol gelé etc… Le risque lié au ricochet Hormis les comportements liés à des utilisations particulières ou un défaut de conception, on trouve le ricochet. Le ricochet est le rebond que fait de manière oblique un projectile qui entre en contact avec un obstacle placé sur sa trajectoire de vol. Mais le ricochet peut également être la conséquence d’un freinage trop brutal du projectile qui se comporte alors comme une balle de ping-pong. Le ricochet peut être lié indifféremment à une action de tir s’inscrivant dans un mouvement vertical que celle d’un mouvement horizontal. Le ricochet est un phénomène imprévisible et non maîtrisable qui est parfois la source d’accidents divers, y compris pour les plus graves, d’accident corporels. Il faut savoir, qu’il n’existe aucune étude scientifique sérieuse qui traite convenablement ce sujet. En effet, la multitude des cas pouvant être rencontrés rend la tâche quasiment impossible à réaliser du fait du nombre de calibres et des types de projectiles existants. D’autre part, pour pouvoir disposer d’une base scientifique permettant d’établir une règle statistique, il est nécessaire d’être en mesure de reproduire tous les cas à l’infini. Chaque tir étant unique, il est simplement possible de faire ressortir quelques traits de dominante technique spécifique à un type de projectile et de les comparer avec ceux obtenus pour d’autres modèles. Ceci bien sûr dans le cadre de conditions identiques. La seule étude scientifique qui existe à ma connaissance, se trouve être d’origine militaire. Elle porte principalement sur les calibres et les modèles destinés à cet usage. Quelques calibres et projectiles à destination civile figurent dans cette étude classée, donc inaccessible au grand public. Quelques études faites par des fabricants de munitions existent également, toutefois ces derniers ne souhaitent pas en divulguer les résultats, afin d’éviter des polémiques inutiles. Cela se comprend, car un fabricant ne veut pas se mettre en position délicate vis-à-vis de ses concurrents, en démontrant, que tous les projectiles quels qu’ils soient, ricochent sans exception, selon des critères qui leur sont propres, et en fonction d’un nombre de facteurs, et de paramètres interminables.

L’analyse objective d’un ricochet Lorsque je me suis intéressé au sujet j’ai vite compris que je ne pourrais véritablement compter que sur mes propres investigations, car personne ne souhaitait vraiment aborder un sujet sensible de sécurité publique. En effet comment avouer que chaque tir est un ricochet en puissance ? Compte tenu des enjeux commerciaux importants qui sont liés à la consommation de l’ensemble des produits, il vaut mieux s'abstenir. D’autre part, les difficultés qui sont liées à l’analyse, sont un obstacle certain, abstraction faite du coût financier d’une telle opération. Les moyens de mise en œuvre sont tout simplement phénoménaux et cela demande de tirer des millions de cartouches pour obtenir des résultats fiables.

3 INVITATIONS à TOUS NOS MEMBRES

ENTRAÎNEMENT sur SANGLIER COURANT et REGLAGES des CANONS RAYES

Comme chaque année, votre comité vous propose de venir vous entraîner au tir sur sanglier courant au stand de tir de Gros-Réderching. Cette année, pour le deuxième rendez-vous, nous avons retenu le samedi 13 octobre à venir de 10 à midi et de 14 à 17 h . Votre moniteur de tir, notre ami Alain LOSTETTER vous y attendra également et répondra à toutes vos interrogations, qu’elles soient relatives au tir, à la balistique en général ou à l’usage de vos armes. Vous pourrez également régler vos lunettes et autres organes de visée à 50 ou 100 m. Pour le sanglier courant, le tir se fera exclusivement avec balles pour canons rayés, (est exclu le tir avec canon lisse, quels que soient la balle ou le calibre). Pour le « Kipphase » (lièvre basculant), le n° de plomb le plus bas toléré est le 7 ½, soit 2,25 mm. Ne ramenez que vos armes et les munitions correspondantes. Les frais d’inscription au stand et l’assurance sont pris en charge par votre comité Votre comité espère vous y rencontrer nombreux. Rendez-vous, Samedi 13 octobre 2018 Stand de Tir de GROS-REDERCHING ! Votre comité ------

SAINT HUBERT 2018

Cette année, la célébration du Saint patron des chasseurs tombe un samedi. De par le passé, nous avons, avec nos amis de la chapelle Sainte Vérène, laissé donner une Messe en l’honneur de Saint Hubert et cela le dimanche matin suivant immédiatement le 3 octobre de chaque année. Cette messe était programmée pour se tenir dès 8 heures du matin et permettait ainsi aux chasseurs d’y assister avant d’aller battre la campagne. Au fil du temps, cette célébration connut une certaine défection et devant le manque d’intérêt des Nemrod, certaines libertés furent prises avec les horaires au point de le fixer en milieu de matinée. Et dès lors, l’assistance des hommes en vert fut peu à peu remplacée par celle des habitants d’Enchenberg et alentours, amoureux de ce site remarquable. Le comité de l’ACAS, après en avoir débattu, a décidé de mettre à profit l’opportunité de ce samedi 3 novembre, jour de notre Saint patron, pour offrir aux équipages de chasse et aux chasseurs en général, l’occasion de participer à cette messe traditionnelle des chasseurs. Et dans la mesure où nous avons estimé qu’il n’était pas opportun de priver le monde de la chasse d’une journée de battue, la messe se tiendra APRES l’acte de chasse, c’est-à-dire à 18h30 et se fera aux flambeaux. De plus, il a été décidé d’offrir la possibilité de conclure cette journée par une soirée exceptionnelle en organisant à la salle des fêtes de Montbronn un repas chasseur avec animation musicale. Vous trouverez un peu plus loin en page 9 du présent bulletin le menu et les modalités d’inscription à retourner pour le 28 octobre à un membre du comité. Cette façon de clôturer une journée de chasse pour originale qu’elle soit, nous permettra de nous retrouver aux alentours de 20 heures autour d’un succulent buffet concocté par nos amis Constant et Francis dont le savoir-faire n’est plus à démontrer. Inscrivez-vous et venez nombreux nous témoigner votre intérêt pour le mal que se donne votre comité.

4 Facteurs et paramètres liés au ricochet Tout d’abord il convient de considérer que chaque projectile a des caractéristiques physiques et mécaniques qui lui sont propres. Une même munition tirée dans des armes différentes sera susceptible de donner des résultats antinomiques pour la simple raison que le projectile pourra avoir une vitesse de sortie variable. La vitesse à une incidence dans la capacité d’un projectile à être sujet au ricochet. L’angle d’impact a plus d’influence que la distance ou la vitesse sur la manière dont le ricochet va se réaliser. Selon l’angle de vol du projectile, qu’il va être en phase de nutation ou de précession pour une balle de canon rayé, ou bien en phase de mouvement oscillatoire pour une balle d’arme lisse, le résultat pourra varier sensiblement. Un projectile peut ricocher à n’importe quelle distance en fonction de paramètres définis par chaque situation. Les tirs réalisés en contexte normal d’emploi démontrent que la notion tir fichant a pour seul avantage de réduire théoriquement la portée maximale d’un projectile. Lorsque je dis théoriquement, c’est tout simplement parce que seules les balles blindées sont susceptibles de pénétrer le sol avec un risque limité de ricochet. Toutes les balles de chasse sans exception, pour canons lisses ou rayées, sont sujettes au ricochet dans des proportions très importantes supérieures à 70 %. Cela est dû à leur conception, à la réaction de la cible au moment de l’impact ainsi qu’à la vitesse du projectile. Celui-ci ne se comporte pas de la même manière sur un sol sec ou mouillé, empierré ou sableux, humide ou argileux etc. Une balle d’arme rayée qui traverse un animal dévie sous des angles très imprévisibles. Les tirs tangentiels sont aussi un facteur à ne pas négliger car lorsqu’ils sont exécutés à travers la végétation, ils deviennent totalement aléatoires, avec la possibilité de rebondir plusieurs fois consécutives. La notion de tir fichant est purement une vue de l’esprit qui se réalise dans moins de 30 % des cas. Lorsqu’on fait l’analyse des ricochets, on se rend compte qu’il n’existe aucune règle statistique ; on ne peut donc considérer une « gamme » d’angles de ricochet comme normale, tous les cas sortant de cette plage étant considérés comme aberrants voire anormaux. Chaque projectile ricoche en fonction de facteurs propres à une situation donnée. Lors d’un ricochet, un projectile peut rester entier, c’est-à-dire conserver quasiment sa masse initiale ou bien fragmenter. Il apparaît que les sols mouillés ainsi que les arbres mouillés sont un facteur aggravant le risque de ricochet. Certaines idées reçues veulent que plus la vitesse d’un projectile est faible, plus le risque de ricochet est grand. Il s’agit là d’une vue de l’esprit et d’une interprétation totalement fausse. La vitesse a simplement une incidence dans la manière dont le ricochet va s’opérer, mais cela n’a aucun lien direct avec une quelconque aggravation. Un projectile doté d’une faible vitesse ricochera dans les mêmes proportions et selon des angles quasiment identiques que son double animé d’une vitesse plus élevée s’ils conservent tous les deux leur masse. Enfin un projectile à stabilité gyroscopique sera plus sensible au ricochet qu’un second doté d’une empenne, contrairement aux idées reçues. En effet lorsqu’un projectile stabilisé « gyroscopiquement » entre en contact avec un obstacle intermédiaire, sa rotation est perturbée. Il se comporte alors de manière très aléatoire. Au contraire une balle dotée d’une empenne a tendance à retrouver une certaine stabilité sur trajectoire (si le projectile n’a pas subi trop de dégradation) l’empennage faisant office de rappel, ce qui est son rôle. Conservation de masse et fragmentation Il est possible de constater que certains projectiles fragmentent lors de la phase de ricochet, alors que d’autres conservent quasiment leur masse initiale. Cela est vrai aussi bien pour les munitions d’armes lisses que pour les munitions d’armes rayées. Pour les projectiles d’armes rayées, la majorité fragmente lorsque la vitesse d’impact est supérieure à 700 m/s. Parfois la chemise se sépare du noyau pour former deux projectiles qui ricochent dans différentes directions. En dessous de 600 m/s ces projectiles conservent quasiment 80 % de leur masse initiale et ricochent selon des angles variables tels que définis précédemment. Dans toutes les plages de vitesse comprises entre 400 m/s et 1000 m/s il arrive que le projectile se casse en deux ou trois éléments matérialisés par une séparation de la chemise et une rupture en deux du noyau en plomb. Les projectiles tournés ont tendance à conserver leur masse initiale avec parfois une fragmentation partielle. Pour les munitions d’armes lisses, le phénomène est identique avec cependant des plages de vitesse

5 moins importantes. Les projectiles les plus rapides ne dépassent pas les 600 m/s. Si l’on compare les deux projectiles les plus utilisés par les chasseurs français, à savoir la Balle Flèche SAUVESTRE et la balle BRENNEKE, on peut s’apercevoir qu’elles ont un comportement très différent. La BSF fragmente partiellement dans des plages de vitesse entre 300 m/s et sa vitesse maxi d’utilisation dans un cadre normal 450 m/s et plus. Cela est vrai aussi bien sur un support dur que mou. Il y a bien sûr une exception à la règle lorsque l’impact se réalise entre 0 et 2 degrés, le projectile reste entier. Pour la BRENNEKE, les résultats sont un peu différents, dans la mesure où elle conserve quasiment sa masse initiale, quelle que soit la vitesse d’impact, hormis certains cas ponctuels. Cela est vrai aussi bien sur support dur ou mou. D’autres projectiles comme la balle WONDER ou la FOSTER, peuvent soit fragmenter soit conserver leur masse initiale en fonction de la spécificité de la cible et la vitesse d’impact.

Les angles de ricochet Un projectile ricoche lorsqu’il arrive sur la cible selon un certain angle. Son comportement va dépendre de la réaction de la cible et de la déformation subie par le projectile au moment de l’impact. Tous les projectiles ricochent sans aucune exception selon des paramètres propres à une situation donnée, chaque tir étant unique. Ce n’est donc pas la distance de tir et d’impact qui vont avoir une incidence directe sur le ricochet, mais l’angle d’impact en fonction d’une vitesse donnée. Plus la vitesse est élevée, plus le projectile a de chances de parcourir un long trajet aléatoire, plus la vitesse est faible, plus la distance parcourue sera courte, toutes proportions gardées eu égard à masse résiduelle après impact. Certaines idées tendancieuses laissent croire ou argumentent en prétendant que plus l’angle est ouvert et plus le risque est important. Pour cela l’argumentaire de base est l’angle de 30° considéré pour un tir (en sécurité) après la ligne de battue. En réalité il s’agit là encore, d’une vue de l’esprit totalement erronée, qui est destinée à orienter vers un choix d’armes ou de munitions. Un ricochet ne comporte pas un angle, mais plusieurs angles. En effet, la trajectoire de rebond qui est déviée par rapport à la trajectoire initiale comporte un angle de site, un angle d’azimut, et un angle d’épikarsios. On ne peut donc pas valablement parler de l’angle de ricochet. L’ensemble de ces angles forme un angle général de ricochet qui permet d’avoir un repère dans l’espace. Lorsqu’on dit : un projectile ricoche à telle distance selon un angle de x degrés, s’agit-il de l’angle de site, d’azimut, ou d’épikarsios ? Lorsque ce point n’est pas précisé, cela ne veut pas dire grand-chose ; on peut supposer qu’il s’agit de l’épikarsios. Quels que soient les angles de rebond, les probabilités de risques sont quasiment identiques ; seules les distances varient. Les dommages corporelles peuvent être aussi graves avec un projectile qui impacte à 20 centimètres dans du sol, à 80 centimètres, ou encore à 1,60 mètres. Calculer une probabilité d’atteinte par rapport à un type de tir ou de munitions n’a aucune valeur scientifique, car il est impossible d’établir une règle statistique cohérente. Il faut savoir qu’il n’existe aucune règle en matière de ricochet ; chaque cas est unique et les possibilités de ricocher sont innombrables. La notion de tir fichant est une simple vue d’esprit que des analyses poussées mettent en évidence. Sur cela, je vous invite à notre journée tir qui se déroulera au stand de l’ATG le samedi 13 octobre 2018 pour vous familiariser avec votre arme et ainsi connaître les joies d’un tir réussi et non la risée de vos compagnons de chasse durant les battues qui s’annoncent proches. Waidmansheil à vous tous.

Votre moniteur de tir Alain Lostetter

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L’ACAS A SON SITE

Après de multiples réflexions, votre comité a décidé de vous offrir, d’offrir à tous les chasseurs intéressés, la possibilité de rester en contact avec l’actualité. Pour coller au plus près, nos bulletins ne pouvaient remplir ce rôle. Déjà du point de vue du prix de l’impression et de l’envoi d’un seul bulletin, nos finances fixent des limites que nous ne sommes pas en mesure de franchir. Fort de ces réflexions il nous a semblé que l’usage de l’informatique pourrait venir en complément de nos envois du bulletin et serait ainsi plus réactif, plus proche de l’instant présent. Nous allons essayer de faire vivre ce site en l’approvisionnant régulièrement avec les arrêtés préfectoraux mais aussi de tout ce qui touche localement notre monde de la chasse. Pour cela il vous suffira de vous connecter sur le site indiqué ci-dessous et nous espérons qu’il répondra à votre attente. Votre comité ------www.acas57.org

Pour vous connecter, inscrivez l’adresse complète ci–dessus dans la barre de recherche de Google et appuyer sur entrée puis cliquez sur le résultat « accueil association… ». Si vous utilisez un autre moteur de recherche, tapez HTTPS://www.acas57.org Vous êtes sur votre site ! A bientôt

Henry SULTANA

7 LETTRE AUX DETENTEURS DE DROIT DE CHASSE

Vous trouverez ci-dessous le texte envoyé aux adjudicataires de notre arrondissement par notre Président.

Cher Ami Chasseur, Depuis de nombreuses années, l’Association des Chasseurs de l’Arrondissement de Sarreguemines, que j’ai l’honneur de présider, organise des manifestations propre à soutenir, aux yeux du grand public, la noblesse de notre Art. Le respect et le maintien des us et coutumes que nous ont légués nos anciens, font partie intégrante de nos actions. C’est ainsi que l’ACAS offre aux chasseurs, la possibilité, deux fois l’an, de régler leurs carabines et de s’entraîner au tir sur cible fixe ou mobile. Mais également dans un tout autre ordre d’idée, la fête de Saint Hubert, patron des chasseurs est également inscrite, et ce de longue date, dans ses activités. Depuis des dizaines d’années, une messe sur le site de la chapelle Sainte Vérène à Enchenberg est dite les dimanche matin qui suivent le 3 novembre. Autrefois cette messe avait lieu le dimanche matin avant les battues, or il se trouve que cette année, la Sainte Hubert tombe sur un samedi. Toujours soucieux d’innover, le comité de l’ACAS a pensé qu’on pourrait organiser cette messe, cette année, le soir après la chasse. A 18 h 30 et que l’on pourrait s’asseoir ensemble autour d’une table à l’issue de la cérémonie. Avec beaucoup de chance, nous avons pu réunir tous les « ingrédients » nécessaires à la réalisation de ce projet : les amis de la chapelle Sainte Vérène, Monsieur le Curé de , les sonneurs de Köllerthal, la réservation d’une salle à Montbronn pour le repas, etc. Aussi, nous serions ravis que vous répondiez à notre invitation. Vous trouverez dans notre prochain bulletin que nous vous enverrons prochainement les modalités d’inscription. (voir ci-contre le menu et les conditions d’inscription). Pour tout autre renseignement, veuillez contacter monsieur SCHMITT Albert au n° 06 82 96 35 81. Dans l’attente de se revoir, meilleures salutations en Saint Hubert. Le président Claude JACOB

8 SAMEDI 3 NOVEMBRE SOIRÉE EXCEPTIONNELLE 3 Pour la St Hubert Avec animation musicale Un Apéritif Pour la St Hubert OFFERT à 28 € l’acas organise une messe en nocturne à MENU la chapelle Sainte Vérène à En entrée sous forme de buffet ENCHENBERG à 18 h30, suivie d’un repas festif à la salle des Fêtes de Terrine de gibier Jambon de sanglier fumé MONTBRONN vers 19h30 Pâtés Saucisses de sanglier jambon Pâté en croute Salades et crudités

Association des chasseurs Le buffet chaud Arrondissement de Sarreguemines Ragoût de chevreuil Sauté de marcassin Emincé de volaille Légumes - Spätzeles Le buffet de desserts Salade de fruits Samedi 3 novembre 19h30 Tartes aux fruits Mousse au chocolat Coupon réponse Tiramisu Salle des Fêtes de MONTBRONN Oeufs à la neige Fête de la St Hubert - Association des chasseurs arrondissement de Sarreguemines Et bien sur, le Café - Nom ...... Prénom ......

- Participera au dîner de chasse du samedi 3 novembre 2018, et sera accompagné de ...... personnes

- Ci joint un chèque de ...... x 28 € = ...... €

Adresser à, Claude JACOB 1, rue d’Alsace 57960 MEISENTHAL !######### Albert SCHMITT 24, rue Edouard Branly 57200 SARREGUEMINES Date: le ...... ########## Jean Paul SCHILD 43, rue de Rouling 57200 SARREGUEMINES Signature # Constant LAUBACHER 40, rue des Verriers 57415 MONTBRONN # Alain LOSTETTER 12a, rue de 57410 GLASENBERG # Serge PAX 23, rue Pierre Ronsard 57200 SARREGUEMINES

9 Surprises pour le chasseur

10 Photo du haut avec jeune chasseur

Photo du bas avec 2 chasseurs

11 12 UNE VISION DE CAUCHEMAR (page ci-contre)

Les photos de cette page 12 ne peuvent laisser personne insensible : pas même un de ces horribles chasseurs qui tuent tout et tirent sur tout ce qui bouge. Pour une fois, oui un brocard a été tué, non euthanasié pour mettre fin à ses souffrances qu’on imagine facilement en laissant à l’auteur de la délivrance un sentiment de devoir accompli. Dimanche matin, le 12 août de cette année, dans un jardin près des habitations, dans la commune de a été trouvé agonisant ce brocard qui n’avait absolument plus la force, ni l’instinct de fuir. Il est facile de reconstituer ce qui a dû se passer. Nous sommes à la fin du rut de cette espèce et la perche gauche cassée, juste au-dessus de la couronne nous permet de dire, sans risquer de nous tromper beaucoup, qu’il s’agit là des conséquences d’un combat territorial intra-spécifique. Ce brocard a dû en découdre avec un autre venu lui disputer son emprise territoriale pour avoir des droits sur les chevrettes du secteur. Et dans cette lutte, non seulement sa perche gauche s’est rompue, mais en outre, il a été sérieusement blessé par les bois de son adversaire, lui entaillant la peau du crâne. Rappelons-nous que juillet-août ont été des mois particulièrement caniculaires et que cette plaie s’est infectée rapidement. De plus des mouches du genre « Lucilia Caesar », ces jolis diptères très communs à l’éclat métallique vert doré ont dû passer par là et pondre leurs œufs sur la plaie purulente. Jour après jour, les asticots se sont développés dans la plaie, l’empêchant de se refermer. Ces asticots ont ainsi dévoré progressivement, toute la partie de la peau du crâne située au-dessus des yeux et des oreilles comme on peut le voir sur les photos Empoisonné par ses « pensionnaires », ce pauvre animal était arrivé au bout de son calvaire et a été délivré de ses atroces souffrances par une main secourable. La rédaction

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PESTE AFRICAINE DU SANGLIER

Nous avons tous entendu parler de cette menace qui plane sur l’un de nos gibiers favoris : le sanglier. Cette maladie, la peste africaine, n’est contagieuse que pour les seuls suidés et ne transmet pas à d’autres espèces. Il se dit que cette peste a été introduite accidentellement en Belgique par des forestiers polonais qui l’auraient ramenée d’une région située plus au nord de leur pays. Toujours est-il qu’elle semble bien là si l’on en juge par la lettre « Alerte Info » envoyée à tous les agriculteurs du . Leur attention est attirée sur les précautions à prendre pour ne pas introduire la peste africaine dans leurs exploitations surtout si de plus ces agriculteurs sont chasseurs. Toujours est-il que la menace est sérieuse et que compte tenu des densités de sangliers que connaissent nos territoires, il serait bien venu de ne pas trop attendre que cette épizootie se déclare chez nous et que nous ayons laissé passer l’occasion de prélever tel ou tel animal dans l’espoir de le rencontrer lors des battues à venir. Gageons qu’en cas de venue de ce malheur dans nos territoires, la chasse sera grandement réduite, comme cela est le cas là où justement la peste africaine s’est déclarée. C’est là mon avis. Claude SCHWING

13 PETITS OISEAUX : JUSQU’OU IRA LEUR DECLIN ?

En tant que chasseur, il est bien entendu que SEULS, les perdrix, faisans, ramiers, bécasses et autres canards sauvages, sont susceptibles de m’intéresser. Et que ce ne sont que les escrolos et autres journalistes aux ordres que la petite avifaune intéresse. Jugez-en plutôt. C’est la lecture d’un article titré « Les oiseaux de campagnes disparaissent », glané dans notre quotidien régional du mercredi 21 mars 2018, le « RL » (comme on dit chez-nous) qui m’amène à revenir sur une proposition qu’il m’est arrivé de faire de vive voix, mais aussi partiellement par écrit dans l’un ou l’autre de nos bulletins de liaison. J’en suis d’accord : OUI, il FAUT revoir et même d’URGENCE, les techniques culturales de nos amis les agriculteurs, non pas seulement sur le plan national, mais bien au-delà, au moins sur le plan européen ! En effet, les oiseaux ne se cachent même plus pour mourir : ils disparaissent tout simplement. Là où, il n’y a pas encore si longtemps, nos sorties matinales à la belle saison étaient accompagnées des trilles et vocalises des diverses sortes d’alouettes et de bruants, ou des trisses et gazouillis des frêles hirondelles nos pavillons d’oreilles ne perçoivent plus que quelques rares croassements… Mais où sont donc les tenants de M. Bougrain-Dubourg si prompt à fustiger les chasseurs de palombes à la remontée ou la tourterelle des bois. Là, on ne les entend pas. Ils se sont simplement volatilisés, c’est le cas de le dire. Ces bons, prétendus défenseurs de la nature ET de l’environnement ne peuvent quand même pas incriminer les disciples de Saint Hubert, et seulement eux de cette catastrophe des temps modernes. Cela fait belle lurette que la preuve est faite que si du fait de l’homme, des animaux ont disparu de la surface de notre terre, jamais aucune espèce n’est à mettre au compte des chasseurs, bien au contraire. Mais que voulez-vous, il fallait bien un bouc émissaire pour se garder les mains propres… On me fait remarquer que DES espèces auraient disparu du fait de certains chasseurs, et de me citer Buffalo Bill ! Celui-ci aurait presque conduit le bison d’Amérique au bord de l’extinction. Prétendre que ce Monsieur, excellent tireur et cavalier émérite était chasseur, me semble être la quintessence de la mauvaise foi. Ce tireur était employé par les compagnies ferroviaires pour à la fois approvisionner le personnel voué à la construction des lignes de chemin de fer, mais aussi par l’Etat américain (sans en avoir officiellement le mandat) afin d’éradiquer les bisons dont se nourrissaient les populations indiennes et ainsi les chasser de vastes territoires les rendant aptes à la colonisation par les blancs ! Tout le reste n’est que littérature. Mais il y a d’autres espèces, telle le dodo dronte qui vivait dans quelques îles, comme la Réunion ou l’île Maurice qui ont, elles aussi, été exterminées par l’Homme ; en fait généralement par des marins. Ces oiseaux, (une sorte de gros pigeon,) n’avaient AUCUN prédateur et, aptères, étaient incapables de fuir devant un homme qui de plus était armé. Mais considérer ces marins comme étant des chasseurs serait se moquer du monde. Un pourvoyeur de viande, un braconnier qui ne respecte pas les simples lois qui régissent notre noble art, ne peut se prévaloir d’être un CHASSEUR ! Nos technocrates européens, à travers un certain nombre de lois et directives ont mis progressivement la main, (comme pour le reste…) sur l’avenir de nos campagnes. Or, comme dans bien des domaines, ce n’est pas un seul facteur qui est responsable de TOUT le gâchis. Souvent une décision simple et anodine se révèle être au fil du temps, la cause de toute une série d’effets néfastes en matière de vivant. Même avec la meilleure volonté du monde, dès qu’on touche un tant soit peu à l’équilibre fragile de la nature et du vivant, il faut se rendre à l’évidence, cela entraîne quelque part des conséquences néfastes insoupçonnées. Les diverses causes de la raréfaction d’abord, de l’exode ou de la fuite de telle ou telle sorte d’oiseau, (et pas seulement des oiseaux d’ailleurs) sont toutes plus ou moins répertoriées et connues même si pour certaines d’entre elles, on ne veut pas les voir ou les considérer. Et bien entendu rien n’est entrepris pour déboucher sur des mesures propres à remédier à la chose. Petit rappel de ces causes du recul de l’avifaune.

14 La modification de l’environnement est incontestablement l’une des causes principales de la raréfaction de nos petits oiseaux. Comme je l’ai déjà exprimé, le changement profond IMPOSE au monde agricole me semble être LA cause principale de ces effets néfastes. J’y reviendrai. La mutation progressive, mais à un rythme accéléré, de la structure même des exploitations agricoles est à mettre à ce compte. La déprise agricole (arrêt de la petite exploitation familiale de grand-papa) avec comme suite logique les divers remembrements et le gigantisme des parcelles qui a été rendu indispensable par une mécanisation à outrance, avec des engins agricoles toujours plus grands, toujours plus performants où le bras des hommes a été remplacé par des chevaux vapeurs. Il convient d’y ajouter toute une kyrielle de traitements chimiques contre les insectes TOUS prédateurs, les maladies cryptogamiques, mais aussi la lutte contre les plantes adventices… La fumure chimique des sols pour accompagner la mono culture généralisée n’est pas restée en reste et apporte une contribution non négligeable à la chose. Toutes ces actions ne peuvent pas être SANS conséquences pour notre avifaune. Et la première d’entre elles, est justement un manque d’insectes, nourriture essentielle, pour ne pas dire unique, des poussins à leur naissance ! Par exemple, pour devenir un perdreau d’abord, une perdrix ensuite, le petit de cette espèce est totalement insectivore à sa naissance pour devenir entièrement granivore à l’âge adulte. Plus d’insectes, plus de possibilité d’entendre cacaber dans les chaumes et labours. Mais parallèlement, ne pas prendre en compte l’expansion des zones « bétonnées », conséquence de l’accroissement de la population humaine, ne compléterait pas ce tableau peu réjouissant pour l’avenir. Les constructions en hauteur ne conviennent plus et sont remplacées de nos jours par des pavillons individuels, au mieux des petits collectifs, tous dévoreurs de surfaces horizontales. Les routes et autoroutes reliant toutes ces constructions ont achevé, dans bien des régions la raréfaction des espaces ouverts. Cependant, il ne faudrait pas exclure de notre liste, d’autres responsables, quand bien même cela fera grincer quelques dents… Qui d’entre nous n’a pas remarqué tous ces becs droits qui se sont parfaitement acclimatés dans nos parcs et cités ? Qu’il s’agisse des corbeaux freux, des corneilles noires, voire des pies et geais des chênes… Ces corvidés, autant qu’il m’en souvienne, sont tous indistinctement, même si c’est à des degrés divers, carnivores. Et leur multiplicité ne doit pas s’inscrire dans la protection, mais bien dans la prédation de tous les autres passereaux ! Tout autant, les becs crochus bénéficiant du statut d’espèces protégées, ce que je ne conteste aucunement, font également partie des prédateurs naturels de nos petits oiseaux… Certains d’entre-deux ont également choisi des sites urbains pour nidifier. Incontestablement leur prolifération, en l’absence de toute prédation ou de régulation, n’arrange et n’arrangera pas les affaires des plus petits… Enfin, il ne faudrait pas oublier les renards et aujourd’hui les sangliers qui ne se gênent pas, au cours de leurs pérégrinations nocturnes de se mettre en appétit avec le contenu d’un nid d’alouette ou de perdrix… Et pour couronner le tout, la prolifération des mistigris domestiques en maraude complètera un tableau bien noir pour nos oiseaux sauvages. Mais revenons à ce que je pense être la cause principale d’une diminution certaine bien que difficilement quantifiable de l’avifaune : L’agriculture. Je n’ai pas parlé des effets possibles d’un réchauffement climatique réel ou supposé, imputable ou non à l’activité humaine. L’avenir nous en dira plus, ne soyons pas trop pressés. Mais l’agriculture et surtout son évolution depuis une cinquantaine d’année me semble être LA cause essentielle qui aura impacté cette fluctuation (j’espère passagère) des populations ailées. Qu’on le veuille ou non, TOUS les animaux quelque peu évolués, sont tributaires de divers « effets de lisière ». Si chacun sait ce que l’on entend généralement sous le mot lisière, c’est-à-dire l’orée d’un bois, la partie proche entre un espace ouvert et la forêt, on en oublie que ce terme s’applique également à l’espace qui se trouve entre une culture et une autre, une prairie et un champ, par exemple. Et c’est très exactement là que se situe notre problème. 15 A bien y réfléchir, cela n’a rien d’étonnant à ce qu’un oiseau fréquente au cours de la journée et des mois, diverses parcelles, cultures et lieux. Chercher sa pitance, étancher sa soif, se mettre à l’abri d’une ondée, d’un prédateur, choisir un lieu où nidifier, élever des petits nidifuges, passer la nuit (ou le jour d’ailleurs), sont autant d’endroits divers qu’il convient de visiter régulièrement pour un temps plus ou moins long. Et la comparaison entre hier (dans les années 1950-60, un peu plus,) et aujourd’hui est sans appel : elle est finie l’agriculture de grand-papa. La déprise agricole est passée par là. Les petites parcelles de quelques ares dont la mosaïque égayait nos campagnes, ont été remplacées par d’immenses champs de plusieurs hectares, conséquence logique du départ en usine de tous ces jeunes bras qui refusèrent une vie faite de labeur et de sueur, pour une semaine de 35 heures de travail, les repos dominicaux, les cinq semaines de congés payés et les repos compensateurs, sans parler de salaires mensuels garantis… Toutes ces choses que les acteurs de la terre ne connaissent pas. Deux traites par jour et cela TOUS les jours de l’année, les nuits de veille lors des mises bas, les aléas climatiques, les obligations liées aux labours, semis et récoltes avec des revenus que rien ne garantit, j’en passe et des meilleures, sont autant de causes qui ont fait réfléchir les jeunes (des deux sexes…), de plusieurs générations de descendants d’agriculteurs. Si on considère de plus que la division par deux, trois et souvent plus d’une petite exploitation agricole qui suffisait tout juste à nourrir une famille et une seulement, ne convenait plus pour la descendance. Là où une exploitation agricole s’étendait au mieux sur quelques dizaines d’hectares, se sont de nos jours des complexes de centaines d’hectares avec lesquels il faut compter. Si à cela il faut ajouter la disparition progressive de certaines cultures comme les pommes de terre, les betteraves ou les choux et leur remplacement par les maïs ou le colza, d’autres encore… il ne faut plus s’étonner que la monotonie des monocultures et d’une certaine spécialisation se soient installées dans nos campagnes. Les conséquences de telles mutations ? Elles sont conséquentes et irréversibles ! Ne révons pas. Il n’y aura pas de retour en arrière. Les grandes parcelles ne seront plus morcelées sauf… pour être éventuellement bétonnées ou goudronnées. La polyculture telle que l’ont connue nos anciens, on peut également l’oublier. L’époque actuelle tourne, du moins chez nous, autour de quelques cultures qui viennent en complément alimentaires de l’élevage des bovins. Par exemple le maïs d’une exploitation est presque toujours destiné à faire de l’ensilage et beaucoup plus rarement du maïs grain ; ce qui n’est pas le cas dans d’autres régions. Pour faire court, il faudrait trouver un moyen d’offrir à la petite faune de nos plaines un remplacement à la polyculture mais également de l’effet lisière. Je ne prétends pas avoir la science infuse, mais sachant que les photographies aériennes permettent aux instances européennes de défalquer le moindre buisson d’une surface retenue pour les subventions demandées par les agriculteurs et accordées dans le cadre de la PAC, il ne serait pas difficile de contrôler la mise en place de ma proposition. Ce que je propose, c’est d’obliger pour chaque hectare cultivé ou de prairie, de retenir 1 are (1 %) de ces surfaces (et par hectare) pour y maintenir une autre culture ou simplement une friche. Et ceci en regroupant au maximum 4 hectares avec en leur milieu ces 4 ares « réservés » correspondants. Cet are (ou ces 4 ares) seront par exemple constitués par une haie basse dans le cas d’une prairie ; mais elles peuvent être retenues pour des cultures et dans ce cas, clôturés pour éviter l’abroutissement par le bétail retenu dans ces lieux. Pour les autres cultures, la surface « réservée » peut être diverse. La seule exigence c’est d’être différente du reste du contenu de l’are (ou des hectares). Cela peut être également des haies basses, une culture différente (par exemple une culture à gibier pérenne) un espace laissé simplement en friche, etc. Bien évidement, AUCUN traitement chimique ne sera pratiqué dans ces « réserves ». Cet espace « réservé » ne doit pas comporter d’arbres qui pourraient servir de poste d’affût aux prédateurs ailés… Par contre, rien ne s’opposerait à ce qu’il soit utilisé pour y établir un mirador servant à protéger les cultures des dégâts des sangliers, par exemple. Tout autant, rien ne s’opposerait à abandonner aux chasseurs adjudicataires de ces territoires le soin d’y entretenir des cultures à petit gibier, qui, laissées sur pied seraient grandement appréciées durant les mois de disette hivernale. 16 Ces surfaces seraient forcément rémunérées par une indemnité égale au reste de la culture du lieu. En matière de conclusion. Je suis bien conscient que les contraintes qui seraient ainsi imposés aux agriculteurs ne sont pas minces. Là où aujourd’hui on file tout droit sur des centaines et des centaines de mètres avec les énormes machines agricoles, il faudra contourner ces obstacles ; mais c’est là le prix à payer pour essayer de réparer quelque peu les dégâts constatés auprès de la petite avifaune, tout autant que de la petite faune tout court. Mais pourrait-on rester sans rien faire ? Au risque de me répéter, il FAUT impérativement « re diversifier » nos terres agricoles ou alors ne plus s‘étonner de la disparition, au mieux du décantonnement de tous ces animaux que nos anciens, nous- mêmes aujourd’hui pouvons constater, sans pouvoir raisonnablement quantifier l’importance de ces mutations et des pertes qu’elles entraînent. Certains pensent peut-être que la nature ayant peur du vide, ces espaces désertés par des animaux que nous côtoyons sans nous en occuper pour autant (ils étaient là, c’était bien, sans plus) seront remplacés tôt ou tard par d’autres. C’est là, évacuer un peu vite le problème en se donnant bonne conscience sans même avoir fait un seul instant appel à notre conscience… On peut se dire, cela ne me regarde pas car de toute façon je suis incapable d’inverser quelque peu le cours des choses. Tel n’est pas mon avis. Le texte ci-dessus s’adresse essentiellement à vous, chasseurs, mes confrères en saint Hubert. (Je ne me fais pas d’illusion ceux qui devraient être intéressés par les propositions ci-dessus n’en prendront même pas connaissance.) Nous avons le temps, du haut de nos miradors de ressasser beaucoup d’idées. Attachons nous à celles qui ont quelque importance. Car si nous voulons laisser aux générations futures une nature pas trop abimée, il n’est que temps d’y songer. Ne nous y trompons, il n’y a pas forcément une possibilité de retour et les espèces que nous aurons contribuées à se raréfier, à fortiori disparaître en toute connaissance de cause nous ferait sans conteste porter une part de responsabilité Avons-nous seulement tenté quelque chose qui soit de nature à inverser cette courbe inacceptable d’un déclin annoncé ? Je n’ai aucune certitude de la réussite de ma proposition, mais au moins on aurait, à travers elle quelque chose de réaliste à entreprendre. Voir ces immenses plaines uniformément vides et pas seulement à la mauvaise saison, mais surtout à la mauvaise saison, sans réagir, je n’arrive pas à m’y résoudre. Comment oser espérer que la vie reviendra dans ces déserts que constituent les immenses monocultures. Bien entendu il y subsiste toujours certaines formes de vie, mais les microorganismes ne peuvent être comparés à ce que nous connaissions dans le passé. Tout autant, il faudra trouver le moyen d’apporter une compensation non seulement réelle mais également substantielle et non virtuelle pour le monde agricole auquel on imposerait cette contrainte supplémentaire d’éviter et de respecter tous ces ilots qui seraient implantés. Lorsqu’on sait toutes les tracasseries que connaissent déjà les producteurs de lait, mais aussi les céréaliers ainsi que tous les autres travailleurs de la terre dont on méconnait volontairement le travail et surtout le peu de revenu que dégagent tous ces horaires dépassant allègrement les 35 heures hebdomadaires… Fermer pudiquement les yeux là- dessus est une attitude bien plus facile… Mais trouvera-t-on quelqu’un pour relayer, faire adopter et finalement mettre en œuvre une telle proposition auprès des autorités compétentes ? Nul doute qu’elle aurait son utilité pour le retour de la petite faune, la petite avifaune en tout premier lieu. Bien plus que le retour généralisé au bio à la mode actuellement dont se satisferaient, à les entendre, bien des consciences dites avant-gardistes. Il nous reste tant à apprendre de la nature et celui qui dit : « Je sais ! », sans aucun doute a encore beaucoup à apprendre de la nature.

Claude SCHWING

17 TIR DE NUIT : CALENDRIER des LUNAISONS

Qu’est-ce que la chasse ? Voilà une question, la seule, que l’on doit se poser, que l’on soit ou non chasseur. Pour le reste, ce n’est qu’affaire de conviction, de parti pris ou d’application sectaire, d’idées reçues… La chasse, sous TOUTES ses formes et en tous lieux, est l’appropriation d’un animal sauvage dans le respect de l’art et de la loi ! Et seulement cela, rien de plus, rien de moins ! Tout le reste n’est que littérature ou brèves de comptoir. Que l’on aime la chasse ou non, RIEN ne justifie que l’on dénigre une forme ou une autre de cette prédation, si bien entendu on se situe strictement dans le cadre énuméré ci-dessus ; c’est-à-dire en respectant la loi et l’usage, sans oublier une autre vérité première : Tout animal a le droit de mourir avec le minimum de souffrance ! Le tir de nuit est justement une de ces formes de chasse qui suscite des commentaires, souvent injustes, et des avis contradictoires. Beaucoup de chasseurs qui s’expriment dans ce sens ne pratiquent pas l’affût nocturne ou ne peuvent le pratiquer, pour toutes les bonnes raisons du monde. Désolé, si on n’aime pas, on ne pratique pas ; mais de là, à critiquer et vouloir juger celui qui passe volontairement des heures et des heures la nuit à guetter la bête noire, il y a un pas qu’un chasseur digne de ce nom ne devrait pas franchir. Par définition, TOUTES les formes de chasse sont à respecter et le tir de nuit tout particulièrement. Il s’agit quand-même, et je parle surtout pour nos régions, d’essayer de tenir dans des limites acceptables, les dégâts commis au dehors de la forêt, dans les prairies et champs cultivés, par nos chers sangliers. Il est un seuil de tolérance de la part des agriculteurs que ces dégâts ne devraient pas dépasser. Et penser, en tant que chasseur, qu’à partir du moment où les estimations ont été remboursées (par le FDIDS que seuls les chasseurs renflouent à travers les divers taxes, timbres et autres contributions volontaires), on se sera acquitté de cette dette, est une injuste vue de l’esprit. Au risque de me répéter, si, pour une raison quelconque, manque de temps, handicap lié à l’âge ou autre absence d’intérêt ou simplement manque d’envie, on ne peut ou veut pratiquer l’affût au clair de lune, ce n’est pas une raison pour laisser filer la facture. Il suffira de demander à un autre Nemrod, plus jeune ou plus motivé pour effectuer cette tâche qui pour moi, n’aura jamais été autre chose qu’un plaisir, une passion ! Claude SCHWING

------PHASES DE LA LUNE

« Lever» heures optimales pour un affût « coucher » de à ------Octobre Mardi 16 15.26 18.30 23.00 - Mercredi 17 16.06 18.30 23.15 0.15 Jeudi 18 16.41 18.30 0.15 01.12 Vendredi 19 17.10 18.00 01.15 02.13 Samedi 20 17.36 18.00 02.15 03.15 Dimanche 21 18.00 19.00 03.30 04.20 Lundi 22 18.24 19.30 04.30 05.26 Mardi 23 18.47 20.00 05.30 06.33 Pleine lune Mercredi 24 19.11 20.15 06.00 07.43 Jeudi 25 19.38 20.30 07.00 08.53 Vendredi 26 20.10 21.00 07.00 10.05

18 Samedi 27 20.47 22.00 07.00 11.18 Dimanche 28 20.33 21.30 06.30 12.33 Lundi 29 21.28 22.30 06.30 12.33 Mardi 30 22.32 23.30 06.30 13.30 Mercredi 31 23.42 - 06.30 14.18 ------Novembre Jeudi 15 14.12 18.00 23.00 23.59 Vendredi 16 14.39 18.00 23.30 - Samedi 17 15.04 18.00 - 01.03 Dimanche 18 15.26 18.00 01.00 02.08 Lundi 19 15.49 18.00 02.00 03.14 Mardi 20 16.12 18.00 03.30 04.22 Mercredi 21 16.38 18.00 04.30 05.32 Jeudi 22 17.07 18.30 05.45 06.45 Pleine lune Vendredi 23 17.43 18.30 06.00 07.59 Samedi 24 18.26 19.30 06.30 09.13 imanche 25 19.18 20.30 06.30 10.23 Lundi 26 20.21 21.30 06.30 11.25 Mardi 27 21.31 22.30 06.30 12.17 Mercredi 28 22.46 23.30 06.30 13.00 Jeudi 29 - 00.30 06.30 13.36 Vendredi 30 00.02 01.00 06.30 14.05 ------Décembre 18 Samedi 15 13.30 16.30 23.00 - Dimanche 16 13.52 16.30 - 00.56 Lundi 17 14.14 16.30 01.00 02.02 Mardi 18 14.38 16.30 02.00 03.10 Mercredi 19 15.04 16.30 03.00 04.20 Jeudi 20 15.36 16.30 04.30 05.33 Vendredi 21 16.15 17.00 05.30 06.48 Pleine lune Samedi 22 17.03 18.00 06.30 08.01 Dimanche 23 18.03 19.00 07.00 09.09 Lundi 24 19.13 20.00 07.00 10.09 Mardi 25 20.29 21.30 07.00 10.57 Mercredi 26 21.47 22.45 07.00 11.37 Jeudi 27 23.05 22.00 07.00 12.09 Vendredi 28 - 23.00 07.00 12.37 Samedi 29 00.20 - 07.00 13.03 ------Janvier 19 Lundi 14 12.38 17.00 - 00.54 Mardi 15 13.02 17.00 01.00 02.01 Mercredi 16 13.30 17.00 02.00 03.10 Jeudi 17 14.04 17.00 03.30 04.23 Vendredi 18 14.46 17.00 04.30 05.36 Samedi 19 15.38 17.00 06.00 06.47 Dimanche 20 16.44 17.45 07.00 07.51 Pleine lune Lundi 21 17.58 19.00 07.00 08.47 Mardi 22 19.19 20.00 07.00 09.32 Mercredi 23 20.41 21.45 07.00 10.09 Jeudi 24 22.01 23.00 07.00 10.40 Vendredi 25 23.18 - 07.00 11.07 Samedi 26 - 01.00 07.00 11.32 Dimanche 27 00.33 01.30 07.00 11.57

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Waidmansheil !

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ASSOCIATION DES CHASSEURS DE L‘ARRONDISSEMENT DE SARREGUEMINES BULLETIN D’ADHESION OU DE PAIEMENT DES COTISATIONS

Je soussigné : NOM…………………………………………………PRENOM…………………………………… Né(e) le ……………/…………………/…………………. Profession : ……………………………………………. Téléphone : F ……………………………… / P……………………….. E-mail : ……………………………………………… Adresse : N°…………… Rue ………………………………………….. Localité : ……………………………………………………………… Code postal ……………………………………………. Bureau de poste …………………………… Fait à ………………………………le …………………………………………20

Signature

Ce bulletin doit être adressé, avec la cotisation annuelle de 25 € à l’une des adresses suivantes : 1) Siège social-Président de l’ACAS : Dr Claude JACOB – 1 rue d’Alsace – 57960 MEISENTHAL 2) Trésorier de l’ACAS : Jean-Paul SCHILD 43 rue de – 57200 SARREGUEMINES

Publication de l’Association des Chasseurs de l’Arrondissement de Sarreguemines

Président : Dr Claude Jacob Trésorier : Jean-Paul SCHILD 1 rue d’Alsace 43 rue de Rouhling 57690 MEISENTHAL 57200 SARREGUEMINES Tél. : 03 87 09 73 64 Tél. : 03 87 98 43 11

CAISSE D’EPARGNE : 15135 00500 08001411071 14 – Dom. CE Champagne Ardennes IBAN : FR76 1513 5005 0008 0014 1107 114 – BIC CEPAFRPP513

Pour l’entraînement au tir Sanglier courant, tir à 100m, etc., partenariat avec l’Association de Tir de Gros-Réderching (ATG). Ouvertures du stand : lundi et mercredi de 14 à 19h. Le samedi de 9 à 12 et de 14 à 18h. Le dimanche, le stand est ouvert de 9 heures à midi. Coût d’une séance de tir pour un membre de l’ACAS à jour de cotisation : tir à 100m : 14 €, au sanglier courant : 14 € (un non membre paiera 25 €) Pour l’entraînement sur sanglier courant en semaine, prendre rendez vous aux heures d’ouverture du stand quelques jours avant (une semaine avant, paraît bien) ! Le dimanche un moniteur est en principe disponible. Téléphone du stand : 03 87 09 71 78 ATTENTION : Ne pas oublier d’emmener votre carte de membre de l’ACAS !

«LE BULLETIN DE LIAISON» de l’Association des Chasseurs de l’Arrondissement de Sarreguemines est une lettre interne réservée aux membres de l’Association dont le siège se trouve au domicile de son Président. Les articles figurant dans le présent bulletin n’engagent que leurs seuls auteurs et non l’association.

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