Code de la Faluche et des Traditions

De l’Association Des Etudiants du Centre d’Etudes Universitaires de Bourg-en-Bresse et de l’Ain

Préface

Le présent code a vocation à s’appliquer dès septembre 2007 à tous Faluchards ou Faluchardes de l’ADEC et à ceux qui veulent le devenir.

Il a pour but de faire découvrir nos traditions, les traditions Faluchardes, celles des autres villes étudiantes de France, ainsi que d’expliquer le comportement des faluchards de l’ADEC lors des manifestations étudiantes.

Ce code n’a pas la prétention d’être complet ou exhaustif, étant la compilation d’autres codes (Code national de la Faluche, Code des traditions et de la Faluche de la surpuissante Corpo 3, etc…), et une partie de la tradition falucharde restant orale.

Il paraissait cependant important de rappeler certaines particularités Bressannes, la tradition falucharde ayant disparue de notre ville depuis quelques années. De plus, un rappel de l’histoire de notre fac et de notre Faluche était inévitable pour mieux comprendre qui nous sommes.

De la Faculté de Bourg-en- Bresse

La formation juridique a commencé dans notre ville en 1957 avec l’ouverture d’une capacité en droit. En 1974, c’est le Centre d’Etudes Juridiques de l’Ain (C.E.J.A.) qui ouvre ses portes. C’était au départ une association qui ne dépendait de l’Université Jean Moulin Lyon III que pour ses diplômes (douce époque des irréductibles Gaulois). Citons comme principal instigateur du C.E.J.A. Monsieur Luc HARTEMAN. En 1993, Lyon III a engloutit les irréductibles Bressans, et le Centre d’Etudes Universitaires de Bourg-en-Bresse et de l’Ain est devenu une annexe de cette Université.

Aujourd’hui, le C.E.U.B.A. comporte une Licence de Droit, une Licence de Langue Etrangères Appliquées (L.E.A.), une Licence d’Administration et Economie des Sociétés (A.E.S.), et une Licence d’Histoire ; ainsi qu’une Licence pro d’Administration et Gestion des Entreprises (A.G.E.), et un Master 1 pro de Droit des affaires (en stand-by lors de la rédaction de ce code).

Le développement fulgurant de notre merveilleux centre trouvera son apogée dans l’ouverture des portes du site de La Charité, qui accueillera bientôt notre chère antenne. C’est ce développement qui explique l’esprit de clocher qui devra toujours animer les étudiants de C.E.U.B.A. : ON EST A BOURG, PAS A LYON !!!!!!!

De l’ADEC et de sa Faluche

Les deux ont été extrêmement liées dès 1991. Avant cette date, existait dans la Fac une association « le Club », qui disparus pendant quelques temps. En 1991, une petite bande d’étudiants déposa les statuts d’une nouvelle association : l’actuelle A.D.E.C..

C’est cette même année que fut intronisé notre premier Grand Maître, Pierre Yves Brossier, qui officia jusqu’en 1993. Notons qu’il fût le seul à porter la médaille du mérite (ou croix de GM), jusqu’à Yoann Emeury (baptisé Louab) qui décida lui-même de la porter à nouveau. En effet, le successeur de notre premier GM, Pierre Alexandre Voarick (dit Pax), mis le ruban rouge frappé des lettres GM attendant le retour de la croix ou l’acquisition improbable par l’ADEC d’une nouvelle croix.

La patte de poulet, en tant que symbole du GM de l’ADEC, est apparue fin 1995 avec le changement de Grand Maître et l’intronisation de Denis Michel (dit Taz). Cette relique marquait l’indépendance de la Faluche bressanne vis-à-vis de Lyon, ainsi que son implantation géographique (c’est sûr qu’une patte bleue qui pend à une Faluche, ça marque les esprits…)

La tradition Falucharde est morte avec le départ de Taz et des derniers faluchards bressans, sans que personne ne se manifeste pour prendre la relève. La tradition était alors morte, et les contacts que les burgiens pouvaient avoir avec les faluchards n’ont pas toujours été les meilleurs, même au sein de l’association.

Il y a eu par la suite une tentative de retour par Céline Lapierre, Présidente de l’ADEC entre 2002 et 2003, qui fut avortée, même si celle-ci a porté notre chère coiffe.

C’est à la rentrée 2006 que sur l’impulsion de la nouvelle Présidente de l’ADEC, Julie Michelin, et de l’ancien Président Yoann Emeury (2003-2006), nous avons pris contact avec la Corpo Lyon 3 et son Grands Maître, Jérémie Garcin, pour ramener cette merveilleuse tradition dans notre faculté.

Sur cette impulsion, Yoann fût baptisé le 13 décembre 2006, avec une période de test pour mériter d’être Grand Maître ou non. Cette période pris fin début 2007 lors d’un baptême Corpo Lyon 3 où le Grand Maître lui confia sa patte de poulet.

Depuis les trois premières faluchardes de l’ADEC furent baptisées le 2 avril 2007 par ses soins. Il s’agissait de Julie Michelin (Kalamity J), Delphine Briquet (F2G), et Jessica Marchand (SMB).

Il faut garder dans notre esprit que le nombre de faluchards bressans n’a jamais été très important, mais qu’il faut faire perdurer cette tradition, et que tout nouveau faluchard s’efforcera d’y contribuer.

Etre faluchard, qu'est-ce que c'est ?

La Faluche est une représentation synthétique de l'étudiant qui la porte. Il ne s'agit donc pas de partir à la chasse aux insignes (cf. Art. 4), en exagérant son coté paillard, histoire d'épater les copains. Le meilleur conseil que l'on puisse vous donner et que vous pourrez donner aux autre est : restez vous-mêmes !

Etre faluchard, c'est être ouvert à autrui ; être fier(e) de soi, sans se préoccuper du regard des autre (porter ce genre d'attribut, faut effectivement oser !). C'est enfin savoir se faire respecter des néophytes, sans pour autant devenir grossier ou violent. En effet, notre coiffe n'a pas toujours une très bonne réputation, et vous rencontrerez sans doute plus d'abrutis bornés que de personnes émerveillées par votre « fabuleux béret fort sympathique orné de rubans et de pin’s ». Dans ces cas là, gardez votre calme, il n'est pas nécessaire de renforcer l'image que les gens se font de nous.

Pourtant, il nous est parfois donné d'expliquer qui nous sommes, ce que nous faisons et pour quelles raisons. Mais la plupart du temps nous ne nous défendons pas de l'image que l'on nous prête, pour une simple et bonne raison : nous n'avons pas envie de voir la Faluche portée par n'importe qui. D'après le code « la faluche est la coiffe traditionnelle de tous les étudiants de France ». La première remarque que l'on pourrait apporter, est que tout le monde peut la porter, mais que tout le monde ne le veut pas forcément. De plus, il existe effectivement un « tri » des impétrants avant leur baptême. Il ne s'agit en aucun cas d'élitisme, mais nous préférons privilégier la qualité à la quantité, et être à peu près sûrs que les valeurs que nous accordons aux traditions et à l'esprit faluchard restent intactes.

Car il faut savoir que si l'on peut recevoir une Faluche, on peut aussi se la faire retirer en cas de manquement grave aux traditions et à l'esprit faluchard. Il s'agit bien sûr de fautes vraiment importantes, mais n'oubliez jamais une chose : lorsque vous avez votre Faluche sur la tête, on ne peut que vous remarquer ; ne perdez donc jamais de vue que c'est la somme de nos comportements individuels qui contribue à forger l'image (bonne ou mauvaise) que les gens se font de la Faluche.

D'autre part, la Faluche est souvent perçue comme un « plus » corporatiste. En fait, l'esprit faluchard et l'esprit associatif présentent certaines similitudes : communiquer avec les étudiants, s'ouvrir à l'extérieur et aux extérieurs... De plus, les liens associatifs se trouvent renforcés quand on a la possibilité de faire la fête ensemble, en oubliant le labeur de la journée. N'oublions pas que la Faluche, c'est « faire la fête dans le respect des autres », c'est aussi faire la fête sans retenue (l'abus d'alcool est bon pour les barmen mais dangereux pour la santé, à consommer avec modération...) et avec son cœur. L'associatif c'est également se donner aux autres, donner de son temps et de son énergie. D'ailleurs la majeure partie des faluchards travaille dans le milieu associatif.

Historique de la Faluche

Pour ce qui est du non même de la faluche, il semblerait qu'il trouve son origine dans le vieux lillois, ou faluche signifie «galette ». Mais l'explication la plus simple reste la traduction du mot italien « faluccia ».

À la fin du second empire, s'appelle une réorganisation de l'enseignement supérieur. Ceci a pour conséquence immédiate la connaissance de la vie étudiante, hautement développée au Moyen Âge. Avec le développement des écoles nationales supérieures civiles et militaires, on voit des facultés se remplir non plus de vénérables auditeurs de cour publics, mais de véritables jeunes hommes de 18 à 25 ans (et oui, Mesdemoiselles, vous n'étiez pas encore autorisés à étudier !). Ces étudiants sentent bientôt la nécessité de se grouper en corporations pour défendre leurs droits et affirmer leur existence. C'est alors qu'apparaissent les premières sociétés d'étudiants. Les premières furent fondées à Nancy en 1876 et à en 1878. En 1884,1 loi réglementant le syndicalisme est publiée. Le monde étudiant va alors se montrer réceptif aux idées d'association.

Cette même année, le journal « le Cri du Peuple » publie un article déclarant que l'étudiant « ne s'affirme guère que par une indécence de babouin, greffée sur une bêtise de rhinocéros ». De violentes manifestations suivies de bagarres eurent lieu devant le journal. Il y a alors nécessité pour les étudiants de répondre collectivement, et de parler au nom d'un groupement : l'association générale des étudiants, communément appelée l’A, voit alors le jour (il reste encore quelques association portant ses dénominations : AGEB, AGEM, AGEN…). On peut aujourd'hui retrouver son histoire à travers son journal qui avait pour slogan «l’A, le premier journal par ordre alphabétique ».

Les fondateurs sont quelques élèves de médecine, présidé par Bourrelier (ou Boureau), puis par Delcambre (Sciences).

La grande solidarité escholière du Moyen Âge hante les mémoires : l'esprit de solidarité et de défense des intérêts étudiants se développe. De 1886 à 1891, les étudiants des villes de , Lyon, , Aix, Rennes, , , , , Besançon... Se dotent d'AGE.

Très vite, des relations internationales s'ébauchent ; c'est ainsi que le 12 juin 1888, les étudiants français sont invités aux 800 ans de l'Université de Bologne. Cinq membres de l’A sont envoyés en délégation. Là, avec le vêtement sombre égayés d'une cocarde à la boutonnière et de rubans en sautoir aux couleurs de la Ville de , « dans la plus grande rencontre de costumes et de coiffes écolières du monde », ils se sentent « pauvres ».

En effet, on pouvait y voir défiler toutes les formes de costumes et de coiffes des étudiants européens : les pennes des étudiants belges des facultés laïques, leurs confrères des facultés catholiques coiffés de calottes, les espagnols et portugais arborant les « tunas », signe d'appartenance à une faculté précise, les coiffes allemandes, les larges plates sans rebord et mince qui petit à petit tiers des Suisses... C'est pourquoi, on dit qu'ils adoptèrent le béret des habitants de la région bolognaise, comme coiffent spécifiques aux étudiants français, en souvenir du congrès qui fut, paraît-il, magnifique, et le ramenèrent à Paris le 25 juin. Une autre hypothèse avance le fait que la faluche ressemblerait au béret des comédiens de la Comédia Del Arte, très prisée des étudiants.

C'est ainsi que naquit la faluche. Dès lors, les étudiants forment un corps et participent à la vie officielle de l'université, aussi bien en France qu'à l'étranger. Ils défilent désormais derrière la bannière de l’AGE. En août 1889, l'inauguration de la nouvelle Sorbonne permet d'accueillir les délégations des universités étrangères. Les montpelliérains lancent une invitation pour le sixième centenaire de leur université qui aura lieu du 22 aux 25 mai 1890. Le président de la république française, Sadi Carnot, remettra alors président de l'association générale des étudiants montpelliérains, un drapeau de l'association. Il semble donc que très tôt, les étudiants de Montpellier aient adopté la faluche que nous leur connaissons actuellement.

« L’Écho » des étudiants de Toulouse de 1930 comporte des illustrations de faluche à la Une : à n'en pas douter, la faluche est devenue la coiffe des étudiants. Mais la faluche n'a pas traversé les âges sans problèmes ni évolutions. Le premier grand déclin se situe pendant l'occupation, pendant la seconde guerre mondiale. En 1945, on assiste à un léger à nouveau. Puis en 1968, notre coiffe subit sa seconde crise, du fait du refus des traditions lié à cet événement. À partir du 8 mars 1976 (synthèse des codes à Lille), on assiste à une véritable renaissance de la faluche, encouragée par l'adoption d'un code nationale en 1986 et par le centenaire de la faluche à en 1988.

Il existe différentes sortes de faluche, mais la « lilloise » est la plus couramment utilisée. Elle possède une partie circulaire renforcée par du plastique et gainée de cuir.

La « montpelliéraine », dont la particularité et la présence de quatre crevés, est réservé aux étudiants de Montpellier et aux facultés qui s'y rattachent comme Nîmes (souvent contesté par les montpelliérains).

La « tourangelle », si elle est peu arborée dans les facultés (circulaire mou), déporté dans l'ordre du bitard.

La « strasbourgeoise », comporte des passants sur le circulaire.

La « marseillaise », est une faluche beaucoup plus large que la « lilloise » ; cette faluche répondait à un phénomène de mode, elle n'est plus portée depuis quelques années, mais on peut encore rencontrer des faluchards marseillais portant cette galette qui ressemble un peu au béret des chasseurs alpins.

D'après plusieurs codes, thèses et mémoires

Historique du Code

Pendant longtemps, les Faluches n'étaient pas décorées par les rubans, insignes et autres badges ou pin’s que nous leur connaissons aujourd'hui. Seul le ruban circulaire changé de couleur pour distinguer les différentes facultés avec son insigne de discipline. On utilisait des étoiles d'or ou d'argent (alors en laiton) en fonction du cursus universitaire. La tradition Falucharde, peu importante, tant par son histoire que par son code est alors transmis oralement. La nécessité d'un code ne se fait pas encore sentir, et nous ne connaissons les préambules de notre béret que grâce à des coupures de presse (journal « l'illustré » du 3 février 1889).

L’histoire française est entrecoupée d'événement tragique comme la première et la seconde guerre mondiale, qui coupent un cycle universitaire déjà cours. Ces saignées privent les nouvelles générations du savoir hérité des anciens. Pour anecdote, le 11 novembre 1940, l'union nationale des étudiants manifeste en faluche sur les Champs-Élysées ; les Allemands ouvrent le feu sur les manifestants (plaque commémorative près de l'Arc de Triomphe). Jugée trop nationaliste, la faluche est interdite par les Allemands qui y voient un moyen de rassemblement et de résistance (système de messages codés avec les insignes). En effet, bon nombre des étudiants préféreront lutter contre l'occupant, bravant le service du travail obligatoire et les camps de concentration.

Les premières transcriptions écrites connues datent des années 60, régissant cette tradition orale plus ou moins défaillante au fil des ans. Ses premiers codes permettent de porter des repères et des limites contre le fait que l'étudiant cherche à remplir le velours de façon anarchique. À partir de ce moment, il existe deux grands codes : le « lillois » et le « toulousain ». Les plus anciens codes recensés sont ceux de Toulouse (mars 1966) et Paris (février 1966). Il existe également un « ancien code de Lille » non daté, mais qui selon sa propre introduction aurait été rédigé dans les années 40 ! Ceci est fort peu probable puisqu'il mentionne la faculté de chirurgie dentaire créée en 1965. Quoi qu'il en soit, les codes de toutes les villes découlent plus ou moins directement de ceux des Lille et Toulouse.

D'autres codes ont existé à Lyon, , Paris... Mais curieusement aucun Montpellier qui est pourtant une ville où la faluche à une grande importance est une tradition particulière. Ceci peut s'expliquer par le fait qu'il est distribué par une seule maison ce qui limite les interprétations.

Ces codes précisent de nouvelles notions comme les rubans associatifs, mais rien sur les emplacements exacts des insignes et des badges. Chaque ville, chaque région adopte son propre code en fonction de son héritage culturel Faluchard, mais ils restent tous incomplets.

8 mars 1976, une synthèse nationale est organisée à Lille, fondée sur tous les écrits précédents. Le code est enrichi d'un côté personnel et d'un côté officiel, de nouveaux rubans d’associations locales ou nationales (rubans tricolores), d'un ruban jaune pour les élus aux conseils d'Université, et enfin des premiers schémas précis. À Toulouse en 1986, la date de création de la faluche est enfin précisée. La notion de Grand Maître garant de la tradition et chargé de réglementer l'attribution de certains insignes apparaît. Ce nouveau code se veut national en prenant en compte la faluche Montpelliéraine.

De nos jours, et depuis le centième anniversaire de la Faluchard à Reims, une convention se déroule tous les ans, visant à adapter et à réactualiser le code en fonction des nombreux changements du système d'enseignement supérieur français. Il est évident que plus le nombre de Faluchards augmentera, plus le code se devra d’être précis et complet pour éviter les abus.

La faluche témoigne de la vie personnelle et universitaire de son propriétaire. C'est en quelque sorte une « carte de visite », que tout bon Faluchard doit être capable de déchiffrer. Le code n'existe donc que pour rendre les choses plus compréhensibles. Comment s'y retrouver si chacun donne la signification de son choix à tel ou tel insigne ?

Pour conclure, le code ne doit en aucun cas tuer la faluche et son esprit. Il doit au contraire idée à son développement dans le respect des traditions. Et bien qu'il existe des variations locales ou régionales qui nécessitent parfois l'explication de certains points, l'ensemble du code reste une base applicable pour que l'on soit.

C'est pourquoi, se code que nous avons voulu le plus complet possible, comporte des usages généraux, mais aussi certaines particularités (il existe n'étant pas exhaustive). En aucun cas il n'a été réalisé pour vous troubler dans votre couture, mais plutôt pour vous permettre de pouvoir déchiffrer les faluches des anciens, celle des Faluchard d'autres villes, d'autres filières, que vous pourrez rencontrer.

D’après plusieurs codes, thèses et mémoires

Quelques particularités de la Faluche des autres villes

Corpo Lyon 3 : Priorité aux plus proches oblige, voici les spécificités de la Faluche Corpo Lyon 3. Rien ne pend à l’arrière d’une Faluche Corpo Lyon 3, sauf l’antivol. Les faluchards de la Corpo Lyon 3 ne reçoivent pas de surnom lors de leur baptême mais une mention, qui s’inscrit dans la partie personnelle. Le cochon se porte aussi retourné, dans la partie divers du coté personnel, avec en dessous les initiales du parrain ou de la marraine. La Corpo Lyon 3 dispose de la plus vieille Croix de GM de France ; en effet, lorsqu’il passe sa croix, le GM la passe matériellement. Il n’y a pas de Grand Chambellan à la Corpo Lyon 3. Le GM de la Corpo Lyon 3 prête serment à son Président. La Faluche Corpo Lyon 3 est une Faluche corporatiste, et non pas une Faluche de ville ou de filière.

Toulouse : Les étudiants portent à l'arrière de la faluche à rubans de velours (voir dans la continuité de chaque ruban supérieur), avec à son/leurs extrémité une fourragère (ou Ferret), sorte de tige de fer. L'origine de cette pratique est plutôt nébuleuse ; a priori, ce serait pour les repérer plus facilement car ils ont une réputation d’emmerdeurs.

Nantes : Il est d'usage de porter un pompon rouge au centre de la faluche, qui représente des traditions portuaires de la ville. L'usage en a été étendu à toutes les villes portuaires, ainsi qu'à la signification : « originaire d'une ville portuaire ».

Strasbourg : Les étudiants se distinguent par leur circulaire souple avec des passants et les rubans en « V. » à l'envers sur le velours noir. Il n’y a pas de Grand-maître mais un comité de TVA, Très Vénérables Anciens, qui ont les mêmes offices.

Poitiers : Les Faluchards croisent les couleurs de la ville.

Grenoble : Les Faluchards brodent les initiales sur leur circulaire

Perpignan : Les faluchards perpignanais ont des passants à leur circulaire car c’est un strasbourgeois qui y a fait renaître la Faluche

Ecole de santé militaire : Un frontal / occipital bleu/blanc/rouge. Un écusson de leur école au centre de la Faluche. Un bouton de veste pour 10 jours de consigne.

Montpellier : Les étudiants possèdent une faluche plus grande que la nôtre, divisée en quatre parties égales par quatre crevés (repli de tissus), aux couleurs de la discipline principale étudiée, et avec un bouton au centre. Ce privilège est réservé aux seuls étudiants de l'université de Montpellier, en hommage à Rabelais qui fit ses études de médecine au XVIe siècle. Il enseigna la médecine dans cette Université qui est la plus ancienne de France (XIIIe siècle). Les explications de la présence de ces crever sont nombreuses et pas toujours très claires ; on en retiendra trois :

• L'ange gardien (ou Rabelais), aurait été attaqué par des brigands, et son sang, en se répandant sur sa faluche, aurait dessiné la forme des crevé actuelles (ou, faluche déchirée par ses brigands, d'où les crevés car rajout de tissus pour la réparer). On trouve parfois les étudiants de l’AGE rentrant de Bologne auraient été attaqués… Mais cela est peu probable car il s’agissait de parisiens.

• Les crevés symboliseraient la croix occitane.

• Les crevés symboliseraient la croix équidistante, symbole de blasphème adopté par les étudiants lors de la révolte qu’ils menèrent contre l’abus de pouvoir de l’Eglise.

Toutes ces interprétations relèvent bien entendu de la légende, voir du mythe. L’explication réelle de la présence de ces crevés peut se définir de la façon suivante : « L’étonnante vogue des crevés par exemple, qui se répand en Europe à l’extrême fin du XVème siècle, prend sa source d’un épisode guerrier. Des lansquenets suisses, victorieux des troupes du Duc de Bourgogne Charles le Téméraire près de Nancy en 1477, dépouillèrent les cadavres de leurs ennemis de riches pièces de brocart dont ils étaient parés, et en garnirent les fentes et les déchirures de leurs pourpoints. Réinterprétée, cette pratique donna naissance aux crevés, fente pratiquées dans le biais de l’étoffe, parfois garnie par en dessous d’un bouillon d’étoffe contrastée. Il devient une folie pour l’homme de XVIème siècle (celui de Rabelais, Ndlr), garnissant les pourpoints et les chausses, puis les robes, , pantoufles etc… Devenu un simple ornement, le crevé n’en restait pas moins un attribut guerrier et probablement, à ce titre, une figuration emblématique de la blessure. » Nathalie Bailleux et Bruno Remaury, Modes et vêtements, Ed. Découverts-Gallimard

Paris Assas : Selon leur Code, la Faluche n’est pas divisée en trois parties mais en quatre ; les rubans supérieurs formant une croix sur la Faluche. Il n’y a pas de Grand Maître à la Corpo Paris II Assas, mais un Gardien des Traditions. Ses fonctions se cumulent avec celles du Président, on en déduira donc que le Président de la Corpo Paris II Assas est aussi Gardien des Traditions.

Classes prépa’ : De nos jours, les étudiants de prépa’ portent de plus en plus la Faluche, à part quelques irréductibles du lycée Stanislas à Paris. Ces derniers portent le calot, qu’ils ornent avec les mêmes insignes que les nôtres ; toutefois ces insignes ne correspondent pas à un code, mais aux surnoms qu’ils donnent à leurs profs.

Les Gadz’arts : Etudiants de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers (E.N.S.A.M.). Ils ont une tradition qui diffère beaucoup de la nôtre malgré quelques points communs et qui reste assez secrète. Le Gadz’art se reconnaît à sa blouse grise appelée « biaude » (ou z’grise, prononcez « zagrise ») lorsqu’il est en 1 ère ou 2 ème année, et à sa z’blanche quand il est en 3 ème année. Ceux du centre de Cluny sont membres consultatifs de la Fédération des Etudiants Lyonnais (FEL) et vont souvent faire la fête à Lyon ; ils sont sympas mais portent des surnoms (buques) absolument imprononçables.

Quelques particularités de nos voisins européens

Belgique :

Les étudiants portent la « penne » dans les Facultés laïques, sorte de à grande visière. Les étoiles sur le pourtour représentent les années étudiantes. N’ayant pas de Code, le velours est garni de tout est n’importe quoi (on en a vu un collectionnant des cartes téléphoniques sur sa penne !).

Les étudiants des Facultés catholiques portent la « calotte », sorte de « à la Spirou », avec cursus, chameau, cochon…

Espagne :

Les étudiants porte la cape, dite « tunas », sur laquelle ils agrafent des insignes offerts par les étudiantes (ou étudiants). Nos informations ne précisent pas comment et à quelle occasion ces insignes sont offerts…

Italie :

Les étudiants portent feluca (aussi appelée pileo, goliardia ou berretto universitario).

Suisse :

Les étudiants portent la stella, à la Société de Belles-Lettres.

Du Code de la Faluche et des Traditions de l’Adec

Titre 1 : Généralités

Art 1 : Le présent code régit les traditions étudiantes de l’Association Des Etudiants du Centre d’Etudes Universitaires de Bourg-en-Bresse et de l’Ain (A.D.E.C.)

Art 2 : Le Grand Maître de l’ADEC, avec l’avis du Président, interprète ce code.

Art 3 : Ce code s’applique à tous les membres actifs de l’ADEC, faluchés ou non, ainsi qu’à tous les convives, lors de toute réunion de l’ADEC.

Titre 2 : Du Grand-Maître de l’ADEC

Art 1 : Le Grand-Maître est choisi parmi les membres actifs faluchés de l’ADEC, au vu de ses mérites et est intronisé par le précédent Grand-Maître. Ses distinctions sont une croix du mérite émaillée de blanc soutenue par un ruban de satin rouge (héritage de la filière droit), et une patte de poulet de Bresse pendante à l’arrière de sa Faluche.

Art 2 : Il prête serment de fidélité à l’ADEC et à ses valeurs ainsi qu’à ses pairs.

Art 3 : Il veille à l’application des principes qui régissent le port de la Faluche. Il peut prendre à l’encontre des contrevenants toute sanction édictée par le code, ou, avec l’accord du Président, tout autre sanction qui lui semble opportune.

Art 4 : Le Grand-Maître est Grand-Maître à vie. Sauf s’il a été répudié et sauf la présence du Grand-Maître en fonction, il conserve l’exercice de ses pouvoirs à Bourg. Lorsqu’il transmet sa croix, il la remplace par une crois au mérite émaillée de bleu.

Art 5 : En cas de manquement à ses obligations, le Grand-Maître peut être répudié par un conseil d’anciens, après consultation des faluchés et du Président de l’ADEC. Dans ce cas, il est pourvu à son remplacement dans les formes de l’article 1.

Titre 3 : Du Grand-Chambellan de l’ADEC

N.B : Cette fonction n’a rien d’obligatoire, et la présence d’un GC doit venir d’une nécessité d’aider le GM, du fait du nombre de Faluchards, ou encore du fait de l’éloignement du GM par exemple.

Art 1 : Le présent code institue la fonction de Grand-Chambellan

Art 2 : Il est intronisé, après épreuves, par le Grand-Maître, et prête serment de fidélité à l’ADEC et à ses pairs. Il est choisi parmi les membres actifs Faluchards de l’ADEC.

Art 3 : Il représente le Grand-Maître, à titre exceptionnel, dans toutes les manifestations auxquelles ce dernier ne peut participer.

Art 4 : Il préside, aux cotés du Président, le Conseil des anciens visant à répudier le Grand- Maître.

Art 5 : Il rentre effectivement dans ses fonctions en recevant du Grand-Maître une croix au mérite non émaillée, soutenue par un ruban rouge.

Art 6 : Sa fonction principale étant d’assister le Grand-Maître, il ne peut prendre seul les décisions qui lui sont réservées.

Art 7 : En cas de manquement, Le Grand-Chambellan peut être répudié par le Grand-Maître après consultation des Faluchards.

Titre 4 : De la Faluche

Chapitre 1 : Généralités

Art 0 : La Faluche est apolitique, aconfessionnelle, asyndicale, et indépendante. C’est pourquoi il est interdit d’y voir figurer tout insigne ou symbole à caractère politique, confessionnel ou syndical. De même, il est interdit de porter la Faluche lors de manifestations à caractère politique, confessionnel ou syndical.

Art 1 : La Faluche est la coiffe traditionnelle des étudiants de France. Les étudiants l’ont ramené de Bologne, lors d’un congrès international d’étudiants, où ils adoptèrent le béret de velours des habitants de la région en juin 1888.

Art 2 : La Faluche est portée de nos jours dans certaines facultés, d’une manière habituelle ou à titre exceptionnel, lors de manifestations estudiantines. On ne l’enlève pas, même devant un professeur, sauf s’il a le rang de recteur.

Art 3 : Etudiants, il est interdit de faire de la Faluche une succursale du marché aux puces. Elle doit être le parchemin qui s’enorgueillit de toute nouvelle richesse de l’histoire de l’étudiant.

Art 4 : L’étudiant doit se conformer à ces dispositions assez larges pour permettre toute fantaisie, assez strictes pour réaliser l’uniformité.

Art 5 : La Faluche comporte trois parties : • Le ruban circulaire (avec ses emblèmes) • Le velours (avec ses insignes) • Le potager (à l’intérieur de la Faluche)

Chapitre 2 : Le ruban circulaire

Art 6 : Le ruban circulaire est à la couleur de la discipline principale. Pour les disciplines secondaires, on placera, sur le bord supérieur du ruban de la discipline principale, un ruban plus mince aux couleurs de la discipline annexe.

A Montpellier, on place ce ruban sur la partie supérieure de la Faluche (velours noir).

Voici les couleurs nationalement adoptées, fondées sur celles des toges doctorales et professorales de l’Université française :

Médecine Velours Rouge

Pharmacie Velours Vert

Chirurgie dentaire Velours Violet ( à Lyon)

Vétérinaire Velours Bordeaux (violet à Lyon)

Paramédical (infi, kiné…) Velours Rose

Sage femme Velours Fuchsia

Ostéopathie/Etiopathie Velours Bleu ciel

Psycho praticiens Paris Velours Jaune

Prépas santé Velours marron

Droit Satin Rouge

Ecole de notariat Satin Rouge et Noir

A.E.S. Satin Vert clair (rouge à Lyon)

I.A.E. (Nancy) Satin Rouge et Orange

Science économiques et Gestion Satin Orange (ex Rouge ou Mauve et Rouge)

Sc. éco et Gestion (Paris Assas) Satin Rouge/Noir/Rouge

Sc. Eco (Rennes) Satin Jaune et Rouge

Sciences politiques Satin Bleu et Rouge

Lettres et langues Satin Jaune (ex Velours Bleu canard)

Sociologie Satin Jaune

Histoire Satin Jaune

Géographie Satin Jaune

Archéologie Satin Jaune

Psychologie Satin jaune

Psycho (Nancy) Satin jaune et Violet

Agricole Satin moiré vert bordé de liseré amarante

Sciences (silence !!) Satin Violet (ex Satin Amarante)

Classes prépas (Taupe, Khâgnes…) Satin Marron (ex Velours Bleu marine pour les prépas scientifiques

Ecoles d’ingénieurs Satin Bleu roy et Noir (adopté au 107) (ex Satin Violet et Blanc, ex Satin Marron et Bleu)

E.C.A.M. Satin Violet et Blanc

Ecoles de commerce Satin Rouge et Vert

C.P.E. Satin Noir et Blanc

B.T.S. / I.U.T. Satin Blanc (parfois aux couleurs de la filière) (ex Satin Rose pour les IUT)

B.T.S. (Valence) Satin Rouge/Blanc/Rouge

UFRASTAPS Satin Vert foncé

Beaux arts / Archi Satin Bleu clair

Archi (Valence) Satin Gris

Œnologie Satin Rose Saumon

Musicologie Satin Argenté (adopté au 108)

Ecole normale et IUFM (Nancy) Satin Gris

Universités Catholiques Satin Rouge et Blanc

Il est d’usage, lorsque l’on appartient à une filière ayant des couleurs doubles de placer le ruban de cursus la couleur la plus foncée en bas (pour les écoles de commerce, on place le vert en bas)

D’autre part, étant donné que la Faluche a tendance à se propager dans des disciplines où elle n’existait pas auparavant, il faudra faire attention aux couleurs du ruban de discipline : ainsi, au lieu de « créer » des couleurs, on prendra celles qui se rapprochent le plus de la discipline étudiée en laçant l’insigne qui s’y rapporte.

Ex : le problème des écoles de journalisme a été soulevé ; il a été décidé que les faluchards porteraient les couleurs et l’emblème des Lettre et Sciences humaines, avec le nom de la discipline ou de l’école .

Art 7 : Sur ce ruban doit figurer dans l’ordre : • Le surnom, en petites lettres (sauf s’il comporte des majuscules). Ce surnom est plus couramment placé dans la partie personnelle. • Les initiales du prénom et du nom en grandes lettres • Le bac • L’année d’obtention du bac • Le cursus étudiant

Dans certaines filières, comme l’INSA de Lyon, cet ordre diffère complètement.

7.1 : Les baccalauréats :

Bac L Lettre φ

Bac ES Lettre β

Bac S (spécialité math ou sc. Physiques) Lettre ε

Bac S (spécialité SVT) Lettre φε

Bac E Lettre E

Bac F Lettre F

Bac STT Lettre G

Bac H Lettre H

Bac T ou Technique Lettre T

Capacité Lettre C

Les lettres symbolisant le Bac doivent être en majuscules de 18 mm (contrôle à l’appui niark !!). Pour tous les Bacs ayant différentes orientations, la lettre symbolisant le Bac devra être suivie du chiffre correspondant en 18 mm (ex : F7, F8, G3… il a coulé mon porte- avions !!!!)

7.2 : Les emblèmes de disciplines

Médecine Caducée Médecine

Pharmacie Caducée sur coupe (ou coupe d’Hygie), (ex Palmier avec serpent et rocher)

Chirurgie dentaire Molaire

Vétérinaire Tête de cheval

Paramédical Lettres PM ou Ciseaux

Kiné Caducée Mercure

Sage femme Croix Ankh (ou Ansée)

Ostéopathie Sphénoïde

Etiopathie Squelette

Prépa santé Emblème de la discipline

Psycho praticiens Paris Lettre φ

Droit Glaive et Balance

A.E.S. Glaive et Balance + Lettres AES

IAE (Lyon) Glaive et Balance + Lettre IAE

IAE (Nancy) Caducée Mercure

Sciences éco et Gestion Caducée Mercure (ex Ecureuil)

Sciences éco et Gestion (Dijon) Ecureuil

Sciences éco et Gestion (Clermont) Glaive et Balance

Sciences politiques Parapluie (fermé)

Agricole Tête de vache sur épi de blé

Sciences Palmes croisées Chêne et Laurier (ex Ballon et Cornu, conservé par certains chimistes) + : • Bio avec lettre B • Chimie avec lettre C • Maths avec lettre M • Physique avec lettre P • A pour Deug A • B pour Deug B

Lettres et langues Livre ouvert avec Plume (+ LEA, LC, LM, LLCE,…)

Histoire Casque de Périclès

Géographie Globe

Sociologie Grenouille

Archéologie Tête de Sphinx

Beaux-arts Palette et Pinceau (ou Palette vernie)

Archi Equerre

Classes préparatoires : • Khâgnes Chouette à deux faces • Taupes Palmes croisées Chêne et Laurier • Taupin (Nancy) Etoile et Foudre • Bio Epi de blé • Commerce Caducée Mercure

Ecoles de Commerce Caducée Mercure

Ecoles d’Ingénieurs Etoile et Foudre (souvent suivie des « lettres » de l’école et / ou de la spécialisation)

BTS Lettres BTS

IUT Marteau et Maillet ou Lettres IUT

Œnologie Grappe de Raisin

Agronomie Epi de blé

PCEM1 Tête de mort sur fémurs croisés (rare car peu de faluchards en PCEM1)

Musicologie Lyre

Théologie protestante Croix Huguenote

Théologie catholique Croix Latine

N.B :

Pour les filières non mentionnées, on précisera le nom de la discipline, ou de l’école à laquelle elle se rattache, à la suite de l’emblème.

Ex : Pour l’IAE, on placera les lettres IAE après le Glaive et Balance (Lyon) ; les lettres LEA pour les langues étrangères appliquées après le Livre ouvert avec Plume etc…

7.3 : Le cursus universitaire

• Une étoile dorée par année d’étude (placée en début d’année, mais en fin d’année pour Pharma et Médecine).

• Une étoile argentée pour les années redoublées (même remarque)

Rq : Les étoiles des disciplines annexes sont plus petites

Le LMD mettant un sacré foutoire dans ces constellations, et les dernières décisions n’étant pas tout à fait claires, cela sera sûrement amené à changer dans les années à venir.

• Une double palme pour l’obtention d’un diplôme de fin de cycle (attention, palme ovale à ne pas confondre avec celle des Sciences)

• Une simple palme pour un diplôme en cours de cycle

• Une simple palme (dite palme de major), placée à coté de l’étoile de l’année pour le major de promotion. Dans certains cas, il s’agit de la même palme que les Sciences ; elle entoure l’étoile de l’année.

• Une tête de vache pour toute réussite en septembre.

• Une tête de mort pour tout échec (redoublement).

• Une tête de mort sur fémurs croisés pour tout échec définitif dans une discipline, ou pour changement de filière.

• Pour les bizuths, un petit ruban de satin sera posé de biais sous l’étoile de l’année de bizutage ; de couleur bleue pour les Facultés d’Etat et blanche pour les Facultés catholiques, Ecoles et Instituts privés. A l’ADEC, comme à la Corpo Lyon 3, il est disposé uniquement pour l’année de faluchage.

• Pour les équivalences, un petit ruban de satin noir sera disposé sous une étoile dorée représentant l’année non effectuée mais validée.

• En Sciences, ceux qui passent en S2 Long, mettront une étoile argentée en dessous et en diagonale de la première étoile.

7.4 : Les étudiants étrangers :

• Ils devront placer le drapeau de leur pays d’origine sous la première étoile.

• Les étudiants français placeront sous l’étoile de l’année effectuée à l’étranger le drapeau du pays qui les a accueilli.

Chapitre 3 : Le velours noir

Art 8 : Le velours peut comporter

8.1 : Les insignes :

• De votre association (sur le ruban d’association ou celui de la ville d’étude)

• Des fédés dont elle fait partie (sur le ruban de ville d’études)

• Des établissements scolaires, et universitaires, auxquels vous avez appartenu, ou appartenez (idem)

• Des villes, départements, ou régions de naissance, ou lieu de résidence (sur le ruban de ville natale)

• Des associations, corpos, BDE, qui sont membres des fédés (partie officielle)

• Des congrès auxquels vous avez participé (idem)

• Des villes, départements ou régions où vous faîtes vos études (idem)

• De tous les clubs auxquels vous appartenez ou avez appartenu (idem)

Les insignes doivent être constitués de matériaux nobles tels que le fer, le bois, l’émail etc… Il ne doit figurer sur la Faluche aucun insigne fait de carton, de papier ou de plastique (ou autre débilité de foire).

8.2 : Votre devise :

En grec, en latin, en vieux françois, en , en patois… ou toute autre langue vivante ou morte que vous maîtrisez. Elle s’inscrit en toutes lettres dans la langue correspondante, sur le velours de la partie personnelle ; elle se place en général du frontal à l’occipital, à gauche du ruban de province (ville) natale. On trouve aussi sur les Faluches des anciens la devise brodée au fil d’or sur le ruban circulaire. L’une des particularités de Lyon est de trouver, sur certaines Faluches d’anciens, la devise placée en rond autour de l’écusson central.

8.3 Vos armes personnelles :

Si vous en avez et que vous pouvez les accrocher.

8.4 : Les symboles :

 Symboles utilisés à volonté :

Cochon (pratique courante donnée par le code national) A l’endroit N’a pas été bizuté A l’envers A été bizuté

On trouve aussi A l’endroit Bizuteur A l’envers Bizuté

A l’ADEC, comme à la Corpo Lyon 3, le cochon à l’envers correspond au faluchage. Il est placé dans la partie « divers » du coté officiel, avec en dessous les initiales de la marraine ou du parrain.

Chameau A l’endroit Célibataire A l’envers Cœur pris

Cette adorable bestiole se transformant assez souvent en ventilateur, on peut également trouver un Chameau de travers, signifiant que l’on en a marre de le retourner sans arrêt. A Strasbourg, le travers signifie « Cœur pris », et l’envers « fiancé(e) ».

Squelette (code national) A l’endroit Amour de l’anatomie en tant que matière. A l’envers Amour de l’anatomie du sexe opposé.

A l’ADEC, comme à la Corpo Lyon 3 : A l’endroit Même signification A l’envers Amour de l’anatomie féminine (jambes écartées) A l’envers Amour de l’anatomie masculine (jambes serrées)

Etoiles et Foudre Amour de l’informatique

Lyre Amour de la musique

Plume Amour de la littérature

Palette vernie (ou palette et pinceaux) Amour des arts ou de la peinture

Ancre (ou voilier) Amour de la navigation A l’INSA Organisation des Insaïades A Nancy Permis bateau

Aigle (Nancy) Amour de l’aviation et/ou brevet de pilote

Grappe de raisin Amour du bon vin

Fourchette Fin gourmet

Sphinx Polyglotte (au moins trois langues)

Nounours Gros dormeur

Feuille de vigne Perte de la virginité masculine

Rose Perte de la virginité féminine

Rq : Pour ces deux insignes, ils seront placés même si la virginité a été perdue avant d’avoir reçu sa Faluche. Pour d’autre, ce symbole signifie que la virginité a été perdue pendant la vie falucharde.

Fleur de Lys (dorée) Originaire d’une ville de tradition royale

Fleur de Lys (argentée) Scout

Ballon et Cornue Travail en laboratoire

Ecureuil Membre d’un junior entreprise

Lyon héraldique Normand

Sanglier Ardennais

Pique d’hermine Breton

Sabot Etudiant breton monté à Paris

Chardon Lorrain

Cigogne Alsacien

Taste-vin Bourguignon

Ski Amour de la montagne (adopté au 119)

Fer à cheval Chanceux

Epi de blé et faucille Chanceux aux exams

Sous troué + chiffre Plus gros déficit lors d’une manifestation (en Kilo €)

Volant (Nancy) Conducteur de fin de soirée (on coupera un morceau par accident) Spécifique au code INSA

Cadenas Grouillotage (le grouillot est le concierge des résidences ; les étudiants peuvent faire ce boulot) Trousseau de clés Externe

Vélo 24h de l’INSA (sur le nœud de cérémonie)

Vélo folklo Idem pour un vélo folklo

 Insignes remises par le Grand-maître uniquement

Nounours exposant Nounours (à l’ADEC) Hyper-somniaque

Epi de blé Radin

Coq Grande Gueule (sachant l’ouvrir)

Pachyderme Lourd !! (Prenez garde !!)

Cor de chasse Grand chasseur devant l’éternel

Poule Fille chaude

Lapin Adepte de la culbute

Lime Insulte à Grand-maître Ou Acte laborieux Ou Gros baiseur à l’AE2L (trouvez en !!!)

Singe A fait chier son GM pour avoir une distinction Rq : Tant qu’il n’est pas retiré, le Faluchard ne peut plus recevoir d’insignes.

Mammouth Gardien des traditions (Les GM le porte argenté )

Flèche Ejaculateur précoce

Epée Fin baiseur

Pensée (ou Orchidée) Fine baiseuse (ex : Fourreau) Rq : Ces trois insignes sont remis sur demande du (ou de la) partenaire.

Cupidon Fiancé(e)

Pendu Marié(e)

Taureau Géniteur Sur satin rose Une fille Sur satin bleu Un garçon

Homard Mène grand train Sur satin saumon +OM Ordre des mamologues à la Catho

Fourchette sur satin bleu Fin cuistot

Fourchettes croisées Bouffe comme un gros porc

Entonnoir (vient de Strasbourg) A l’endroit Buveur d’eau A l’envers Ringard

Bacchus troué (Nancy) Buveur d’eau

« M » Misère (ne supporte pas le vin)

Escargot Lenteur à la tâche

Cocotte en papier Grand(e) sécheur(se) de cours

Chouette Oiseau de nuit

Lacet de cuir (AE2L) Sadomaso (ils en ont tous un maintenant)

Ciseaux N’a pas cousu sa Faluche tout seul Ou A cousu le Faluche d’un autre

Parapluie fermé A vomi dans sa Faluche

Parapluie ouvert Idem et se l’est remise sur la tête ou a rebu dedans

Zéro A vomi avant minuit

Bouteille avec zéro Comportement minable lors d’une cuite

Bouteille de Bordeaux Cuite certifiée (une par…)

Bouteille de Champagne Coma éthylique certifié (une par…) Rq : On demandera un certificat des pompiers ou de l’hôpital

Taste-vin Maître étalon

Bacchus Dignité dans l’ivresse

Hache A ramené un trophée digne de ce nom Rq : Pourra être retiré en cas de vandalisme. N’est considéré comme trophée que le matériel appartenant à l’Etat ou aux collectivités territoriales

Clé de sol Maître chant

Faux Passage de vie à trépas lors d’une garde assurée par un carabin

Faux (INSA) Accident de voiture ayant entraîné l’hospitalisation d’un passager

Faux croisées (INSA) Idem avec alcotest positif

Chauve souris Nuit blanche pour motif étudiant A paris Taxeur

Simple palme Remerciement d’un bon travail fourni dans l’asso

Double palme Idem pour un travail exceptionnel

Abeille Minutie dans le labeur Sur le ruban d’assos Minutie dans le labeur au service des étudiants

Rq : Cette distinction est la plus haute distinction associative, qui ne peut être remise que par, ou sur demande des anciens. Certains portent cette distinction sur un Ruban de velours violet, à part des autres rubans (Sciences écos et Sciences (Lyon), Dijon, …)

« I » Dagobit simple

« X » Dagobit croisé

« W » Dagobit multiple

« TLF » Thierry la Fronde

« 69 » 69 de CPE (Lyon)

« P » Pompidou

« E » Escargot

La quille représente une année perdue pour le service militaire. Celle-ci pend sur le ruban du cursus sous une étoile dorée ou argentée s’il s’agit d’une année d’étude, sous une tête de mort si l’on n’était pas étudiant cette année là, ou un « 0 » s’il s’agit d’une « année sabbatique ». On notera que cette précision ne vaut que vous voyez des Faluches très très anciennes…

N.B : Pour les insignes endroit/envers, le repère est le ruban circulaire de la Faluche, qui est considéré comme le sol. Toutefois, selon certains codes datant de quelques années, si l’étudiant est né et effectue ses études dans la même ville, c’ets l’écusson de la ville, placé au centre, qui sert de repère.

Art 9 : Les rubans du velours supérieur (voir schéma ci-après). Précision : les combinaisons précédées d’une * sont celles que l’on trouve le plus souvent ; celles précédées de deux ** sont celles que l’on peut éventuellement rencontrer.

9.1 Pour tous les étudiant s : a) * Un ruban aux couleurs de la ville de naissance, surmonté de l’écusson en toile correspondant, aux armes de la ville.

** Un ruban aux couleurs de la province natale, avec les rames de la province. On placera en biais un ruban aux couleurs de la ville natale avec les rames de la ville.

b) * Un ruban aux couleurs de la ville d’études, surmonté d’un écusson en toile aux armes de la ville d’études.

** Idem, mais avec les armes de la ville au centre de la Faluche

Rq : En cas de changement de Faculté, on placera parallèlement et en arrière du précédent un ruban et un écusson aux couleurs de la nouvelle ville universitaire, ainsi que l’année de changement en chiffres.

On trouve également, pour les étudiants dont la ville d’études et la ville natale sont les mêmes, un seul écusson au centre de la Faluche.

9.2 Pour les associations : (en général, le ruban est aux couleurs de la ville, à l’ADEC, verte et blanc.)

* Le Président porte un ruban Frontal / Occipital (F/O) avec les lettres de l’association et une barrette de Président.

* Les membres du Bureau de l’association portent les couleurs de l’association « en patte d’oie » à l’arrière de la Faluche ; c’est-à-dire du milieu jusqu’au bord occipital, et parallèlement aux cassures formées par les rubans de villes natale et d’études. Ils portent également une barrette indiquant leur poste sous le chiffre de l’année de mandat.

A l’ADEC : Il n’y a pas de « patte d’oie » (nous on élève des poulets !!!). Les membres du Bureau portent un demi-ruban central / occipital, sur lequel on mettra la barrette de poste et les années d’exercice.

* Les membres actifs faluchards portent un demi-ruban, avec le pin’s de l’asso et les années d’adhésion.

** D’autre part, les dispositions peuvent varier selon les associations ; dans certains cas, tous les membres d’une association portent un ruban F / O, où sont inscrit les années de mandat, ainsi que le poste occupé soit avec des barrettes, soit avec des lettres (P, VP, S, T)

a) Pour les associations locales et régionales :

Même chose que pour les autres associations ; en général, les couleurs utilisées sont celles de la ville ou de la région.

Rq : Le ruban de la Fédération des Etudiants Lyonnais (F.E.L.) est arc-en-ciel (ruban de la libération). Officiellement, il représenterait les couleurs de toutes les assos de Lyon ; officieusement, selon les fondateurs, le choix viendrait du fait que ce ruban était le plus cher.

Le ruban de Faluchards Associatifs Lyonnais (F.A.L.) est en velours tressé, Bleu marine, rouge, et jaune moutarde.

b) Pour les Fédés nationales :

On porte un ruban F/O, bleu/blanc/rouge. Le Président de l’UNEDESEP le porte sur un ruban de satin blanc.

c) Pour la presse étudiante :

Les rédacteurs en chef des journaux étudiants portent un ruban en satin blanc F/O, mentionnant le nom du journal et les années d’exercice.

Les rédacteurs placent un demi-ruban en satin blanc, en C/O.

d) Pour les membres d’associations humanitaires :

Ils portent un C/O en velours blanc. Les responsables d’associations humanitaires portent un F/O en velours blanc.

9.3 : Pour les délégués aux instances officielles non associatives (élus étudiants) :

Selon les codes, les couleurs et les insignes diffèrent, ce qui rend la disposition des rubans d’élus complexe et leur interprétation délicate.

A l’origine, les « élus comitards » utilisaient comme insigne le singe, qui a rapidement et énigmatiquement disparu au profit des grenouilles que nous verrons plus loin.

D’une façon générale :

* L’élu place un ruban F/O de couleur jaune, dont l’extrémité occipitale sera laissée libre. Sur cette extrémité on place, par mandat :

• Conseil d’Université : Une grenouille dorée • Conseil d’UFR (Faculté) : Une grenouille argentée • C.N.O.U.S. : Une tortue dorée • C.R.O.U.S : Une tortue argentée • C.N.E.S.E.R : Lettres CNESER

N.B : A Lyon, les suppléants sur tête de liste portent un ruban jaune F/O sans extrémité pendante.

Cette solution est la plus simple, adoptée par le plus grand nombre. Cependant, on peut aussi trouver :

• CROUS : Tortue dorée sur ruban aux couleurs régionales • CNOUS : Tortue dorée sur ruban bleu/blanc/rouge • CNESER : Grenouille dorée sur ruban bleu/blanc/rouge

*Selon les codes :

• Elus européens : drapeau ou ruban aux couleurs de la C.E.E. • Elus internationaux : drapeau ou ruban aux couleurs de l’O.N.U. (blanc et bleu).

En Alsace, les élus portent sur leur ruban jaune une grenouille dorée ou argentée, mais pour tous les autres types de postes, ils portent une grenouille verte, sorte de « joker ».

A Strasbourg, le ruban est jaune quelque soit la place occupée, les grenouilles et autres se colorent selon le niveau de l’élection.

Chapitre 4 : Le potager

Art 10 : la partie intérieure de la Faluche est appelée le potager. Tout étudiant ayant au cours de sortie, repas ou soirée, accomplit un « acte sexuel glorieux » en bonne et due forme et digne du grand baisouillard qu'il est, devra mettre dans sa Faluche :

• Pour une copulation : un poireau • Pour une fellation : une carotte Rq : idem à la Corpo Lyon 3, inversé dans le reste du monde • Pour une sodomie : un navet • Pour un cunnilingus : une betterave • Pour un cunnilingus pendant les règles : une tomate (vient de Besançon) • Pour une partouze : un chou-fleur (vient de Besançon)

Pour tout dépucelage il aura droit, suivant l’endroit, à deux légumes placé en X. S’il s’agit d’un acte homosexuel, un diamant sera cousu à coté du légume en question.

N.B : Les actes ne sont certifiés que s’il y a usage de préservatifs… Il faut aussi que les personnes se fassent surprendre, toute personne s’adonnant à l’exhibitionnisme sera lourdement sanctionnée (retrait de Faluche si nécessaire).

Titre 5 : De la vie falucharde

Art 1 : Toute Faluche devra être baptisée sous l’œil attentif du Grand-maître, éventuellement assisté du Président et des Anciens. Tout ce qu’il se passe lors d’un baptême ne doit pas être divulgué à des personnes non initiées.

En accord avec les titres 2 et 3, en cas de vacances du Grand-maître ou d’absence de ce dernier, le grand-chambellan officie à sa place. S’il n’y en a pas, le Président peut assurer un cours intérim.

Art 2 : La Faluche doit être portée dans toutes les cérémonies, faluchages, intronisations, lors des congrès, AG, CA, repas, soirées et sorties étudiantes.

Un étudiant se présentant à un faluchage sans sa Faluche devra repasser les trois tests.

Art 3 : Toute pucelle effarouchée ou donzelle à la jambe mutine, demandant à voir le potager particulier d’un étudiant devra, comme il se doit, en passer par les armes selon les goûts dudit étudiant, qui choisira lui-même le lieu, le jour et l’heure.

La Faluche représentant la vie d’un étudiant, toute personne regardant à l’intérieur ou mettant une Faluche qui ne lui appartient pas, encoure les mêmes sanctions.

Art 4 : La Faluche est un attribut qui doit être respecté de tous. Des sanctions pourront être prises pour tout non respect vis-à-vis d’une Faluche.

D’autre part, tout étudiant surprit en train de bizuter en début d’année sans sa Faluche sera lui-même considéré comme bizuth.

Art 5 : A propos du Bacchus :

Parmi les plus glorieux, le Bacchus reste l’insigne le plus difficile à obtenir. Sous l’œil attentif du GM, le Faluchard ne devra jamais faillir au règlement strict du Bacchus. Il faudra se comporter avec dignité et surtout avoir toujours un minimum de présence d’esprit pour ne pas le perdre rapidement. Dans certaines villes ou filières, il faut un minimum de 6 mois ou 1 an de Faluche pour obtenir un Bacchus.

En effet, pour qu’il y ait Bacchus, il faut qu’il y ait ivresse (les bouteilles de Bordeaux sont donc compatibles avec cet insigne), mais la dignité doit rester entière et se définie de la sorte :

• Avoir la présence d’esprit de se faire vomir (avec discrétion pour éviter le Zéro), en étant ivre pour ne pas sombrer. • Garder un comportement social et raisonnable en état d’ébriété. • Demander à ce que l’on vous ramène votre voiture est une preuve de lucidité et de responsabilité

Tout acte dégradant commis en état d’ivresse (vomir en public, tomber inanimé, vouloir conduire, tenir des propos incohérents, dégrader des lieux publics sous l’emprise de l’alcool…), entraînera une sanction :

• Dans un premier temps, le Faluchards devra retourner son Bacchus. S’il se comporte correctement pendant 6 mois, il pourra le remettre à l’endroit. • S’il récidive, il devra l’enlever.

Titre 6 : Des sanctions

Art 1 : Lors des évènements de l’ADEC, baptêmes, AG et autres, Le Grand-maître peut prendre des sanctions à l’encontre d’un membre ou convive en raison de son comportement.

Le Président peut rapporter des comportements au Grand-maître et lui proposer des sanctions.

Art 2 : Les sanctions sont déterminées au début de l’évènement par le Grand-maître et applicables immédiatement.

Art 3 : Les sanctions nécessitant un dénudement ne sont applicables qu’en baptême. Il est à noter, qu’en baptême, le Grand-maître choisi un grand délateur qui peut attribuer des sanctions à tous les participants.

Art 4 : Le Président, s’il trouve une sanction abusive, peut inviter le Grand-maître à changer d’avis.

Propos Divers

Le Baptême :

Pour devenir faluché, il faut d'abord être motivé ; connaître un minimum de la Faluche settings entour pour être sûr que cela correspond bien à son état d'esprit. En effet, il ne sert à rien de se faire faluché si on ne prend pas en la Faluche et en ses traditions, et si on doit laisser prendre la poussière sur une étagère. De plus, nous préférons un petit nombre de Faluchard de qualité, qu'un grand nombre de fouteurs de merde.

Pour devenir faluché, il faut « subir » un baptême. Il n'y a pas de règles strictes quant au contexte de celui-ci ; cela peut se passer au resto, pendant une soirée, dans un amphi, dans la rue, près d'une fontaine... À Bourg, les baptêmes se passent toujours au cours d'un repas.

Lors de ce baptême, l'impétrant (c'est-à-dire celui ou celle qui aspire à être faluché), devra procéder à trois tests :

• Testum Codum : l'impétrant devra impérativement connaître son code de la Faluche, sur lequel il sera interrogé, par le jury, l'assemblée, et le Grand maître.

• Testum Vinum : comme on peut le supposer, consiste à trouver son amour pour la dive bouteille.

• Testum Cantum : il s'agit de démontrer son habilité à manier le bréviaire estudiantin.

• Testum Sexum : … pas de panique, c’est un grand nom pour pas grand-chose…

Un test particulier existe en lettres et sciences humaines, il s'agit d'un test de culture générale (testum linguae).

Au cours de la soirée, l'impétrant sera aidé par son parrain et/ou sa marraine, qui auront eu le rôle préalable de lui faire découvrir la Faluche et ses traditions.

Le repas se terminera par l'accueil des impétrants dans notre grande famille, moment d'émotion pendant lequel des nouveaux faluchés prêtent serment. La Faluche sera ensuite baptisée à proprement parler (au vin rouge, au champagne, à la cire...), et déflorée (on fait un petit trou dans la doublure avec une cigarette).

Les faluchés gardent un très bon souvenir de leur baptême.

Demeurez toujours dignes et fiers de votre Faluche