dossier de presse

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Maison de la Culture dʼAmiens – Centre de création et de production – Direction Gilbert Fillinger Place Léon Gontier – CS 60631 – 80006 Cedex 1

Sommaire

Introduction p 3

I. Installations plasticiennes et jardins paysagers : les œuvres 2012 et les œuvres reconduites p 5

II. Les hortillonnages, un patrimoine vert unique et fragile p 15

III. Organisation, appel à candidature & jury p 16

IV. Les partenaires du festival p 18

V. Informations pratiques & contacts utiles p 19

VI. Le plan du site p 21

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Introduction

Créé et organisé par la Maison de la Culture d'Amiens - Centre de création et de production, le festival Art, villes & paysage - HORTILLONNAGES AMIENS 2012 se déroulera du 2 juin au 14 octobre.

Pour cette troisième édition, de jeunes paysagistes, plasticiens, architectes et designers de moins de 35 ans, venus de et du nord de l’Europe, interviendront in situ dans les hortillonnages. En tenant compte des contraintes naturelles et des spécificités du lieu, ils révèleront par leurs interventions, ce patrimoine exceptionnel, composé d’eau, de canaux et de jardins flottants. Tout en étant un lieu de soutien à la jeune création, le festival permet aux artistes invités de questionner les liens qui nous unissent à la nature, de réfléchir sur ces espaces en mutation et de porter un regard différent, curieux et parfois provocateur sur ce site exceptionnel.

S’inscrivant dans le temps long du végétal, le festival reconduit certaines œuvres d’une année sur l’autre, leur laissant ainsi la possibilité d’évoluer sur la durée et permettant au public de les découvrir autrement. Au total, une vingtaine d’installations plasticiennes et de jardins paysagers sont implantés dans plusieurs endroits des hortillonnages (Ile aux fagots, Etang de Rivery, Etang de Clermont, Ile Robinson), à découvrir au fil de l’eau en barque ou le temps d’une balade à pied ou à vélo.

Cabanes réinventées, sculptures flottantes, jeux de jardins détournés, potagers revisités, surfeurs improbables ou îlot oursin, le festival continue de tisser les liens entre jardin, paysage, urbanisme et création contemporaine !

Au delà du temps du festival, la démarche de la Maison de la Culture d’Amiens permet de développer une réflexion collective sur le devenir de ce patrimoine paysager. En réhabilitant des parcelles en friche, le festival participe à la sauvegarde du site, en lien avec la ville et ses problématiques car les hortillonnages s’étendent jusqu’au cœur d’Amiens. S’ils ont été longtemps un espace nourricier, ils en sont toujours un espace de détente, de maraîchage et de biodiversité à préserver.

Toutes les créations sont réalisées dans une démarche participative, transversale et solidaire, via la présence d’un chantier d’insertion et la participation de jeunes en service civique. Les six derniers "hortillons" en activité, les associations locales, les services des espaces verts, le Musée de Picardie, les écoles et les formations supérieures participent à ces rencontres.

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Souhaitant étayer la réflexion sur l’avenir du site et plus généralement sur la place de la nature en ville, la Maison de la Culture d’Amiens a initié cet hiver des rencontres avec les écoles du paysage. Leurs élèves ont analysé et réalisé des projections sur les hortillonnages, réflexions qui se poursuivront sur le long terme avec l’ensemble des partenaires du festival.

Enfin, la Maison de la Culture participe, dans le cadre du festival et en collaboration avec Amiens Métropole, à plusieurs programmes européens transfrontaliers avec l’Angleterre visant à soutenir la jeune création pour réhabiliter le patrimoine végétal local, notamment la waide*, et à valoriser le patrimoine urbain par le biais de la nature.

*plante tinctoriale bleue originaire de Picardie

Pour fêter cette 3ème édition, la Maison de la Culture d’Amiens proposera le 30 juin sur les îles, une série de rendez-vous intimes, insolites et poétiques avec les artistes programmés dans le cadre de sa saison « spectacle vivant ». A la nuit tombée, un feu de la Saint-Jean rassemblera les équipes et le public et illuminera le site.

Quelques œuvres des éditions précédentes (un catalogue retraçant les trois éditions du festival sera disponible fin 2012) :

Potager embarqué ‒ Florent Morisseau Jardin migrateur ‒ Les Transformeurs Dessalage

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I. Installations plasticiennes & jardins paysagers

Les œuvres 2012

Projet plasticien 2012

Titre : Last Splash Créateur : Boris Chouvellon - Plasticien issu de l’école des Beaux-Arts de Marseille - www.borischouvellon.com

Un toboggan aquatique en ruine, en béton armé, serpente dans le paysage pour se jeter dans l’eau. Sur l’île aux fagots, cette sculpture monumentale, visible depuis le chemin de halage, est en dialogue avec le réseau de canaux des hortillonnages et l’architecture moderniste de la tour Perret que l’on peut observer en contre champ. Cette construction absurde et ambiguë est un volume, une forme, qui réinvente le geste d’une fouille archéologique future, celle de la vacuité des zones d’ « Entertainment », des parcs d’attractions, d’animations, de loisirs et plus précisément des paysages que l’on nous propose.

Dans son principe de construction, cette œuvre très graphique est suggérée légèrement par le dessin de fers à béton et par des éléments plus massifs teintés de peinture bleue. Elle fait suite à une série d’œuvres : détournements de fonds (une piscine), ou Infinita riviera (un jet-ski), interrogeant des formes liées au balnéaire.

Projet paysager 2012

Titre : Le syndrome de la page blanche Créateurs : Collectif les jardiniers nomades Stanislas Bah Chuzeville, Michael de Tourdonnet, Arnaud Mermet-Gerlat, Florian Michel, diplômés du master en architecture du paysage de Gembloux France-Belgique

Une île se dresse au cœur du lac de Clermont, héritage exemplaire de la longue tradition des hortillonnages. Les jardiniers nomades la considèrent non pas comme un socle mais comme une œuvre emblématique à appréhender avec humilité et à révéler. Son caractère fertile, son patrimoine arboré et bâti, les points de vue enchanteurs et la présence tranquille de l'eau sont autant d'éléments soulignés par un geste graphique teinté de blanc.

En mettant en lumière le caractère de l'île, cette intervention, réversible, se propose de réinterroger l'avenir des hortillonnages. Quelle histoire écrire sur cette page blanche ?

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Projet plasticien 2012

Titre : Axis Mundi Créateur : Nicolas Fenouillat, Artiste plasticien, performeur, batteur au sein du groupe NED, Beaux-Arts de Montpellier, Lyon-Paris

Cinq mats plantés dans le sol et espacés d’une même longueur, forment une ligne droite « en sympathie » avec le lieu qu’ils traversent. À leur pointe, une baguette de batterie est sculptée à même le tronc d’arbre. Le positionnement vertical des mâts, à hauteur d’œil sur la berge et sur les barques, confère à l’objet le statut d’un point de référence dans l’atmosphère. Sur l’île de la Pépinière, cette installation propose de découvrir des perspectives, des points de vue et des points de fuite toujours nouveaux. Ces mats comme des racines d’arbres sortant du sol indiquent la verticalité de l’ascension. La racine perd son extrémité et laisse apparaître cette baguette dirigée vers la lumière. Ainsi érigées, elles forment l’Axis Mundi, un axe qui soutient la voûte céleste et assure une liaison avec la terre. L’île de la Pépinière devient alors le centre du monde et le point de connexion entre le ciel et la terre. Avec Axis Mundi, Nicolas Fenouillat évoque une forme de ressemblance à laquelle Michel Foucault a attribué un rôle déterminant dans la pensée occidentale : la sympathie qui «suscite le mouvement des choses dans le monde et provoque le rapprochement des plus distantes, elle est principe de mobilité : elle attire les lourds vers la lourdeur du sol, et les légers vers l’éther sans poids ; elle pause les racines vers l’eau, et elle fait virer avec la courbe du soleil la grande fleur jaune tournesol».

Projet paysager 2012

Titre : Une SaiNE-ScèNE Folie* de Saules Créateur : Nicolas Triboi, Paysagiste Urbaniste (issu de l’ENSP Blois), fondateur du bureau d’études ATELIER FOAIE VERDE, Bucarest

Sur une parcelle sortie de l’eau, la nature rencontre la culture sur une scène végétale de dix mètres sur sept. Nicolas Triboi, paysagiste installé en Roumanie, crée pour le festival cette «folie» faite de branches de saules tressées, attachées, plantées. Sur la scène des hortillonnages, l’homme crée une saine nature, il pense, il cultive, il utilise, il fait valoir, il fait durer. A l’ombre des saules, on ressent la créativité, on déguste, on transmet les secrets des jardiniers, des artisans et des conteurs.

La SaiNE-ScèNE est un lieu de transmission, symbole de l’activité humaine sur le site. Cette «folie» vivante, grâce à l’acide salicylique, devient une folle scène pour les repas maraîchers et pour les musiciens, un terrain presque sacré au milieu d’une nature jardinée.

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Projet plasticien 2012 Titre : *(astérisque) Créateur : Marion Robin, artiste plasticienne issue de l’Ecole Supérieur d’Art de Clermont Communauté (Clermont-Ferrand) www.marionrobin.fr

Marion Robin développe des propositions in situ et éphémères dont le réel est le point de départ. Chacun de ses travaux s’inscrit dans un lieu précis qui fait l’objet d’une attention particulière. Interrogeant les liens entre peinture et architecture - parfois sur la base d’une trame optique - Marion Robin tente de révéler un espace. C’est à partir de formes et de couleurs trouvées sur place qu’elle amorce un lieu de rencontre. À l’étang de Rivery, c’est une deuxième étoile qui fera son apparition visible en écho d'un motif présent sur une maison située en bordure de l’étang. Si, auparavant, l’artiste ignorait l’existence de l’étoile du Chemin du Malaquis, elle ne peut plus désormais dire la même chose… Ce projet fait écho à l’étoile apposée sur la maison en briques rouge située au n°9 du chemin du Malaquis, un repère très fort dans le paysage amiénois. L’artiste a établi une correspondance avec le propriétaire actuel de cette maison qui date de la fin du XIXème siècle. L’histoire qui se transmet de génération en génération est que cette étoile aurait été peinte vers 1910 par un ancien propriétaire, ingénieur des Ponts et Chaussées, qui aurait passé sa vie en Cochinchine. Faisant fi des anachronismes, certains y voient l’étoile du béret de Ché Guevara ; d’autres, l’étoile du drapeau chinois, celle du drapeau américain ou encore celle du petit prince de Saint-Exupéry.

Projet plasticien 2012

Titre : Issue Project Créateur : Aurélie Ménaldo, plasticienne, diplôme post grade Art Lieu Paysage espace sonore, Haute Ecole d’Art et de Design de Genève www.aureliemenaldo.org

Aurélie Menaldo est une jeune artiste plasticienne qui use de différents médiums - sculpture, photo, vidéo, dessin - pour interroger l'environnement quotidien comme un décor. Pour les hortillonnages, elle a conçu une sculpture-engin, mi-fantastique mi-jeu étrange. Inspirée par l'histoire fictionnelle du lieu Le Noël des hortillons de Frédéric Toussaint, elle imagine une machine servant à accéder à un monde souterrain, aquatique et magique. Cette construction fait aussi écho à l'histoire des hortillonnages et aux dispositifs que l'on trouvait au XXème siècle au bord des rieux pour extraire la tourbe. Élément du réel décalé par la présence d'un toboggan, Issue Project apostrophe le promeneur pour l'entraîner vers un espace poétique. Ce curieux objet, campé sur des rails au milieu des marais parle d'un passé, amorce une histoire et se réfère à l'art contemporain en ce qu'il contient de plus interpellant.

Le Noël des hortillons raconte qu’en 1315, le roi et la reine arrivent à Amiens avec leur fils gravement malade, qui a été empoisonné. Un seul remède pourrait le guérir : la graine bleue cultivée par les Hortillons, des hommes libres qui vivent dans un royaume souterrain irrigué par une rivière. Parce qu’ils refusaient de payer l’impôt, ils sont condamnés à être exécutés sur la place publique le jour de Noël. Une lourde mission repose sur les épaules de Thibault, un jeune page qui part à la rencontre de ces hommes mystérieux, gardiens des plantes et de leurs pouvoirs. Ce conte chargé de mystère et de merveilleux attise l’imaginaire de ces lieux si particuliers et poétiques. 7

Projet paysager 2012

Titre : L’îlot-oursin Créateur : Mathieu Duvignaud, architecte paysagiste issu de l’ENSP Blois, créateur de la plateforme créative Micro Mundo, La Rochelle

L'espace des hortillonnages est en transition. Anciennement extrêmement fonctionnel, il est aujourd'hui à la recherche de son identité. Cette complexité réside dans l'usage de ces lieux à l’écosystème fragile. Comme tout système naturel, les réseaux s'équilibrent entre eux sans aide de la main de l'homme. L’objectif de Mathieu Duvignaud est de développer une démarche similaire sur un îlot. En conservant un lieu clos et sans empreinte humaine, un nouvel équilibre naturel va s'installer, avec ses règles, et sa hiérarchie. La faune et la flore pourront y croître librement. Afin de créer cette impression forte de protection, Mathieu Duvignaud utilise l'image de l'épine. Des centaines de branches de saules teintées de pigment naturel rouge sont plantés uniformément sur ce territoire désormais imprenable, qui adopte l’aspect d'un oursin épineux, intouchable, impénétrable. Au fil des mois et des intempéries, le pigment s'estompera naturellement et les saules pousseront laissant place à l'image plus douce d'un bosquet dense.

Pour accéder à cette forteresse protégée et apprécier l’installation de l’intérieur, une zone sera dégagée sur l’une des rives de l'île pour permettre aux visiteurs de débarquer et de pénétrer à travers les « saules murailles ».

Projet paysager 2012 Titre : Jardin des Rives Créateurs : Collectif Studio Basta, Bert Busschaert & Kenny Windels, paysagistes - Courtrai, Belgique

Engagés comme constructeurs du Jardin d’Érode, le collectif Studio Basta a découvert les Hortillonnages d’Amiens pendant l’édition du Festival 2011. Pendant cette «semaine de dégustation du printemps amiénois», touchés par la beauté des Hortillonnages et par ce décor émouvant, les paysagistes du collectif ont travaillé entourés par l’eau, tout près de l’eau, presque dans l’eau mais malgré cette proximité, avec très peu de contacts réels avec l’eau.

Pour cette édition 2012, le collectif Studio Basta revient en tant que concepteur avec pour envie de guider les visiteurs vers l’eau, et vice versa. Le focus du Jardin des rives se trouve aux bords de l’îlot. La transformation de ses rives vise à une transition douce vers l’eau pour permettre aux visiteurs de profiter de ses délices. Par contraste, le milieu de l’îlot est une masse composée de Salix rosmarinifolia et d’arbres dont les feuilles allongées ont été sculptées par le vent. Sa couleur gris bleu-vert est là comme le miroir du ciel du nord et l’ensemble apparait comme un îlot très doux, fondu dans le paysage environnant.

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Les œuvres reconduites

Projet paysager 2010_2011 Titre : L’Ile de la Pépinière Créateurs : Fanny Anthoine-Milhomme, Jean-Philippe Teyssier, paysagistes issus de l’ENSP de Versailles

La pépinière : Un outil participatif pour les hortillons / les chasseurs / les jardiniers / les autres concepteurs, Une parcelle de culture de saules, de plantes tinctoriales, etc. Une mise en scène de la production, la débanalisation des méthodes de gestion, Une zone d’expérimentation pour la fixation des berges, la gestion raisonnée des parcelles, une réserve de matière et de matériaux, Un service offert à la ville ou aux acteurs associatifs désireux de prendre le relais.

Projet paysager 2010_2011 Titre : L’écrin du marais Créateur : Isabel Claus, paysagiste issue de l’ENSP de Blois - Lyon Site : www.isabelclaus.com

Le projet initial était ici de faire ressentir que l’on pénétrait dans un « écrin » boisé des marais et de faire comprendre les dynamiques écologiques en cours sur la parcelle. Le travail qualitatif du cheminement tant par le platelage que par la signalétique, avait pour vocation de développer la conscience de la valeur du sol. Après un an de fréquentation, le chemin de bois, la clairière ou les assises semblent bien avoir été utilisés, mais pour la conceptrice l’aménagement n’est pas à la hauteur de la fréquentation. Pour preuve : les déchets observés, signe que la prise de conscience n’est pas suffisante. Le projet 2011 consiste à qualifier l’espace d’assise en le rendant intime et précieux, à entretenir l’existant et à sensibiliser le public. La pérennisation du chemin à long terme et la création d’une placette de marché et d’accueil seront proposées aux acteurs locaux. L’ensemble de ces projets sur Robinson n’a de sens, pour elle, que dans le long terme, comme tout espace public fréquenté et utile.

Projet paysager 2010_2011 Titre : Potager embarqué Créateur : Florent Morisseau en collaboration avec Grégory Morisseau paysagistes issus de l’ENSP de Blois - Paris

A l’heure du renouveau du consommer local et des marchés, quelle dimension apporter au produire local ? Quelle place, quel statut et quelle forme accorder aux hortillonnages dans un contexte de forte demande sociale en produits frais et biologiques ? Il s’agit de réhabiliter un système axé sur le maraîchage, une des vocations premières des hortillonnages, et de retrouver la légitimité nourricière des hortillonnages.Le potager mobile à fleur d’eau repose sur le mariage entre le consommer et le produire local. Du marais à la ville, il n’y a qu’un pas… encore plus facile si ça flotte. Les légumes poussent en barques et n’en sortent que pour la soupe ou la ratatouille. Ca sent bon la terre, la fraîcheur du marais venue jusque sur le marché. Fini les camions, place aux rames, on débarque ! Au menu, le renouveau du paysage qui se mange, bien assaisonné entre terre et eau. Consommer rime ainsi avec récolter ! 9

En 2011, les paysagistes poursuivent leur Potager embarqué en affinant la structure paysagère de leur parcelle, qui deviendra un jardin expérimental et une vitrine des systèmes productifs des hortillonnages.

Le Potager embarqué est candidat cette année au Concours National des Jardins Potagers de la SNHF, dans la catégorie « Potagers dans un environnement paysager ».

Projet paysager 2010_2011

Titre : Imaginez la suite Créateurs : Collectif des clics et des calques - Camille Besuelle, Laure Cloarec, Nathalie Couineau, Mathilde Jauvin, architectes & paysagiste Amiens - Paris

Il était une fois un carré flottant dans les hortillonnages. Au nord, une parcelle rythmée par une série d'arbres. A l'est, l'embarcadère et son étendue d'eau, le "miroir". Au sud, "le plat pays" et son champs. A l'ouest, l'autre cabane et les choux de Bruxelles. Et la vie s'installe… Encadrée par ses deux saules, la cabane reçoit chaque week-end le bruit de la tondeuse, le Ricard à l'abri du auvent. Un beau jour, la vie s'arrête là, se fige à un instant : le T-shirt sèche encore, comme si on allait revenir le dimanche suivant. Une nouvelle page de l'histoire commence. Alors, l'île devient la demeure des cigognes, des oiseaux, la conquête des joncs, des roseaux, du vent. L’intérieur toujours intact est comme figé dans le temps, alors que tout à l'extérieur n'est que mouvement. Lieu abandonné ? Lieu habité ? S'engage alors une lutte entre le domestique, qui tient à maintenir ses avantages, alors que le sauvage a déjà colonisé les arrières. Et c'est le début d'une nouvelle histoire que nous avons eu envie de commencer. Libre à chacun de continuer. L'intérieur de la cabane est un témoin de l'état initial et sera un poste privilégié pour l'évolution à venir.

Imaginez la suite a été nominée au prix de la première œuvre du groupe Moniteur et le collectif est lauréat des Albums des Jeunes Architectes et des Paysagistes 2012 du Ministère de la Culture et de la Communication.

Projet paysager 2011 Titre : Z.A.A.P.M.U.Q.* expérimentale Créateurs : Atelier Roberta - Céline Aubernias, Alice Mahin, Chloé Sanson paysagistes & illustratrice – Paris

Ce projet s’inscrit dans une réflexion globale sur la place de l’agriculture en ville et sur les dynamiques récentes qui tendent à rapprocher le consommateur de la production pour un accès à des produits frais, pour une diminution des coûts de transport, pour recréer des liens sociaux et interroger l’impact paysager généré. Il s’agit ici de questionner les réalités d’une agriculture de proximité et de prendre la mesure des choses de façon très concrète. Quelle surface, combien de temps, combien de kilos produits, combien de personnes nourries ? Compter, mesurer et le raconter sur place, de façon ludique et pédagogique. La vision des paysagistes s’associe à celles des agriculteurs pour rendre ces problématiques très concrètes. Et si l’on perd parfois en ville la notion de saisons, il semble que l’on oublie également celle des distances. Une signalétique particulière rappelle la distance de la parcelle par rapport au centre ville d’Amiens, par rapport à l’Italie, l’Espagne, la Hollande… qui produisent les mêmes légumes.

*Zone Agricole Artistique de Production Maraîchère Urbaine Quantifiée 10

Projet paysager 2011 Titre : L’île retrouvée Créateurs : Collectif Le Téléphone Vert - Cécile Larcher, Sébastien Migné, Loïc Nys, Sébastien Roussel, paysagistes issus de l’ENSP de Versailles - Paris Site : http://telephonevert.online.fr/

C'est une île de très petite taille en forme de V, qui apparaît comme un bateau échoué au milieu des hortillonnages. Délaissée depuis vingt-cinq ans, elle s'étiole, s'amenuise, l'eau grignotant les berges et mettant les racines des aulnes à nu. Un biotope s'y est développé.

La volonté des concepteurs est ici d’accentuer le réel, dans un double mouvement : protéger l'île et révéler sa beauté tout en en conservant son état "sauvage". L’équipe a choisi d’entourer l’île d'une berge épaisse, point de contact sensible entre la terre et l'eau, à la manière d'un atoll, d’un écrin ou encore d'une couronne protectrice grâce à la technique du fascinage et l’utilisation des saules issus de l'île de la Pépinière. L'atoll ainsi mis en place rend l'île inaccessible afin de ne pas l'abîmer. C'est une île que l'on contemple, que l'on contourne et que l’on approche ponctuellement par des chenaux pour en découvrir les richesses. Les concepteurs ont planté divers héliophytes, roseaux et saules pour engendrer des lieux propices à la nidification. Pour exprimer cette nouvelle dynamique, un très fin platelage en bois inaccessible est posé. Il représente en quelque sorte la colonne vertébrale de l'île. Il en deviendra le témoin temporel en tant qu'élément immuable, en contraste avec l'île qui ne cessera d'évoluer, de se déplacer et de se redessiner.

Projet paysager 2011 Titre : L’îlot cabane Créateurs : Laurent Fayoll – Marseille, Noël Pinsard – Lille, paysagistes issus de l’ENSP de Blois

Situation précaire, l'existence de l' «île » est soumise aux lois qui l'ont fait naître. Cela maintient cette touche de hasard qui fait de l'île un territoire en perpétuel mouvement, un univers mystérieux et fragile où la cabane perchée fait renaître le mythe enfantin. Ainsi la cabane, cet affût fixe qui renvoie à notre idée de l'architecture primitive, paraît adéquate. La cabane idéale, rêve d’enfant. Un abri de bric et de broc patiemment construit, pour se réfugier, et rêver. Une sorte de petit espace à soi, un havre de paix et d’aventure qui est aussi un rêve d’adulte. L'utilisation de pilotis signifie la présence de l'eau en mouvement. Les matériaux utilisés seront les fibres végétales mêlées avec d'autres matériaux plus contemporains, clin d'œil à la cabane gabion, à la cabane à oiseaux et aux installations architecturales éphémères. Observatoire des îles alentours, de la faune, de la flore et du rythme des saisons. A ses pieds, un jardin aux aspects changeants, exploitant sans distinction les richesses de la flore locale mêlée aux apports exogènes. L'exotisme peut venir de la simple mise en scène d'une espèce banale exubérante et non de l'origine lointaine de l'espèce. Ainsi les massifs d'acanthe deviennent étranges, comme venus d'ailleurs. Les tiges de saules deviennent des tuteurs improvisés aux grimpantes exubérantes...

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Projet plasticien 2011 Titre : Merveilleux Monde Créateur : Arnauld Colcomb, plasticien - Paris Site : www.colophile.net

À l’aide d’un logiciel de modélisation 3D, Arnauld Colcomb crée des sculptures qu’il diffuse sur l’internet. Ces sculptures agencent des «objet primitifs» proposées par le logiciel. Arnauld Colcomb s’inspire de l'histoire de l'art, de l’architecture, de la bande dessinée, des objets de cultes, pour proposer des constructions alambiquées qui oscillent entre le sacré et le dérisoire. Pour Hortillonnages Amiens 2011, il imagine et matérialise le comportement d'une de ces sculptures dans le monde physique, avec ses spécificités, ici l’eau et l’agriculture. En choisissant une échelle, un matériau, une couleur, il propose une installation qui raconte un devenir matériel à ces sculptures virtuelles.

Projet plasticien 2010 - 2011 Titre : Facettes Créateur : Elodie Tanguy - Ile-de-France

L’installation Facettes porte un regard sur l’eau, élément omniprésent du paysage des hortillonnages et de la ville d’Amiens. L’eau et ses multiples facettes, tantôt miroir, tantôt reflets ondulés par le vent, se pare par instants de reflets scintillants de lumière. L’eau et sa végétation, les nénuphars et lentilles d’eau venant étendre leurs feuilles verdoyantes à la surface. Le projet recrée une végétation artificielle, mélange de reflets et de végétal, c’est une végétation qui porte en elle le reflet, et qui est créée à partir de miroirs. Cette végétation naît d’une surface d’eau existante, une mare d’où elle se propage pour se répandre hors de l’eau. Les pousses miroirs envahissent alors l’espace en dessinant des ondulations pour former une autre étendue d’eau. Autant de miroirs pour autant de points de vue différents sur le paysage, pour en révéler les moindres détails. Cette végétation est aussi porteuse de lumière. Reflétant le ciel, elle renvoie les rayons du soleil à travers le paysage alentour.

Projet plasticien 2011 Titre : En attendant la vague Créateur : Rodolphe Keller, plasticien - Brest Site : http://keller-rodolphe.over-blog.com/

En attendant la vague est une installation flottante sur l’Étang de Rivery composée de quatre surfeurs immobiles sur leur planche, semblant attendre quelque chose de tout à fait improbable. Tous ont le regard tourné en direction des immeubles qui bordent le lac. La confrontation entre l’idée un peu utopique du monde du surf et le paysage picard crée un décalage, un doute. Cette situation a priori absurde n’annonce-t-elle pas bel et bien l’éventuelle arrivée d’une vague derrière ces hauts immeubles ? Une forme de gravité possible vient alors contrebalancer l’image idyllique de ces surfeurs.

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Projet paysager 2011

Titre : L’île perdu(e)en collaboration avec le Musée de Picardie Créateurs : Elyse Ragueneau, Astrid Verspieren, paysagistes RV Paysages -Paris

Dans les hortillonnages, il est d’usage de donner à la parcelle le nom de son propriétaire. L’île perdu(e) est le site choisi par ces deux paysagistes. Sa situation géographique, au milieu de l’étang de Clermont, en fait un observatoire sur l’espace naturel, le maraîchage, la chasse et les jardins d’agréments. Ses berges sont rongées, sa surface et sa cabane sont colonisées par le lierre. Son sol est contenu par des dentelles de racines et ses aulnes sont des vestiges qui amarrent l’île à la vase. Cette île est la mémoire du temps tel un fossile. L’idée est de préserver la poésie qui s'en dégage et d’évoquer la fragilité du lieu. Depuis les années 80, l’identité maraîchère des hortillonnages évolue vers la culture du «jardinet», des hortillons maraîchers aux hortillons jardiniers du dimanche. À l’heure de cette mutation sociale, économique, philosophique, écologique et culturelle, ce projet accompagne cette métamorphose en sensibilisant et transmettant la mémoire des hortillonnages. Regarder ce paysage aujourd’hui avec l’œil d’hier et de demain est l’idée phare. Cet objectif se traduit par la restauration du socle de l’île. Conservant le morceau d’île existant, les paysagistes ont choisi de restaurer la berge en tressant du saule vivant et de redessiner la surface de l’île d’hier. Ce travail de couture en plusieurs phases permet de rendre lisible l’impact du temps. La nouvelle berge est plantée de ripisylves et de macrophytes.

Cette greffe molle encore fragile se traverse grâce à des barges en acier corten qui orientent les points de vue et permettent l’accès en barque. L’île se parcourt comme un livre ouvert, un «pop-up» de stèles mémoire. Les stèles aux formes et positions variées offrent différentes postures aux promeneurs, assis, allongés, ou surélevés. Au cœur de l’île, la fabrique rustique sera réhabilitée en « boutique des souvenirs », on y trouvera des cartes postales mémoires, édition 2011. Leur envoi diffusera le message de l'île bien au delà de ses eaux : « le paysage, un monument vivant ».

Projet plasticien 2011 Titre : Le Lotosaèdre Créateur : Vincent Carlier, plasticien – Paris

Une capsule prototype flotte au milieu des hortillonnages. Sculpture / architecture le jour, elle devient la nuit tombée, abri ou balise. Contemplation, immersion, aventure, la capsule pourrait être développée comme un outil d’exploration pour une immersion dans le paysage.

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Projet plasticien 2011 Titre : Le Park Créateur : Antoine Nessi, plasticien - Paris

Le Park est une attraction qui a mal tourné, une aire de jeu sans utilisateurs, une zone de non droit, presque sauvage aux frontières de la ville. Il est devenu un objet sculptural, qui trouve sa propre raison d'être dans sa structure même, au delà de tout usage ou fonctionnalité. Tout pourtant pousse à croire qu'il est fait pour le corps et l'exercice, car on peut facilement l'identifier comme une construction ludique créée pour le jeu. Mais en y regardant de plus près, et en essayant de s'y confronter, on se rend compte qu'il essaye, par ses formes et son agencement, de nous dissuader de s'approcher. Des jeux d'échelles viennent appuyer ce sentiment de ne pas pouvoir l’appréhender, de n'être pas tout à fait à notre place. Comme s’il était le gardien des friches des Hortillonnages et des restes de nature sauvage que celles-ci détiennent. En tant que ruine construite, il essaye de trouver une existence dans cette nature non domestiquée, de lui rendre hommage et de la célébrer.

Projet paysager 2011

Titre : Le jardin d’Érode Créateur : Mathieu Gontier - Wagon Landscaping, paysagiste - Paris Site : www.wagon-landscaping.fr

Les hortillonnages, lieu artificiel par excellence, perdurent grâce à un combat constant contre le retour au marécage. Les berges sont en perpétuelle reconstruction pour maintenir les aires «à flot». Sans cela, l’aire se dissout lentement dans la . La parcelle sur laquelle les paysagistes interviennent est boisée et les berges sont tant bien que mal retenues par les racines des arbres. Le projet proposé, Le jardin d’Érode, est un dispositif de consolidation des aires et de mise en valeur de la berge, élément essentiel de l’équilibre instable des hortillonnages. Ce jardin permet de retracer les limites anciennes de l’aire en implantant des terrasses à cheval sur l’eau et sur l’aire. En matérialisant ces limites, des avancées en bois (les prothèses) permettent de piéger les bois flottants, de ranger les coupes de bois sur l’aire, de reconstituer un sol et de matérialiser les limites de la berge actuelle avec de «grosses feuilles». Ces dernières ont pour but de produire de la biomasse en grande quantité afin de recréer le sol de l’aire.

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gII. Un patrimoine vert, unique & fragile

Les hortillonnages, patrimoine des Amiénois et de la Picardie

Il y a deux mille ans, 10 000 hectares de marais s’étendaient aux portes de Samarobriva. Jadis considérée impénétrable, cette zone marécageuse a été assainie et aménagée en parcelles de terre sorties de l’eau. Ces jardins flottants surnommés « la Venise des légumes » sont devenus un espace de production maraîchère, avec une fonction nourricière pour la cité. Ils ont été cultivés tout au long de son histoire faisant travailler jusqu’à 1000 personnes. Aujourd’hui, ce marais de 300 hectares, où l’eau occupe une centaine d’hectares, s’étend du cœur de la ville. Il ne fait plus vivre que six hortillons (maraîchers professionnels) qui en exploitent 25 hectares. Des jardins d’agrément s’étendent sur une trentaine d’hectares. Ailleurs, la friche reprend ses droits sur les zones non cultivées.

L’existence des hortillonnages est totalement dépendante de l’activité humaine et l’abandon de l’entretien des parcelles représente un véritable danger pour cet espace qui abrite un écosystème d’une grande richesse et qui présente de nombreuses similitudes avec les chinampas de Xochimilco au Mexique.

Les hortillonnages, une dimension naturelle, un site protégé

Avant l’ère des politiques environnementales, les hortillonnages remplissaient déjà des fonctions écologiques et agricoles essentielles. Une multitude d’espèces animales, des oiseaux, des poissons et même des écrevisses en ont fait leur havre de paix. Tout au long des kilomètres de canaux, on observe sur le site un véritable écosystème.

Les hortillonnages, une dimension touristique qui contribue au rayonnement international d’Amiens

C’est le deuxième pôle touristique d’Amiens après la cathédrale. Des barques sillonnent les canaux entre avril et novembre pour faire découvrir cet espace protégé à de nombreux visiteurs. 100 000 visiteurs par an déambulent ainsi ou en randonnant, à pied ou à bicyclette, sur les chemins des hortillonnages. Parmi eux, on dénombre 30% de touristes étrangers, et cette enclave naturelle reste, avant tout, la promenade préférée des Amiénois.

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III. Organisation, appel à candidature & jury

La Maison de la Culture d’Amiens soutient la jeune création et invente de nouveaux espaces de création artistique et interdisciplinaires

Acteur essentiel de la vie culturelle amiénoise, la Maison de la Culture développe ce projet avec plusieurs objectifs :

- soutenir la jeune création, - sauver un patrimoine en danger, - rencontrer de nouveaux publics, - favoriser l’insertion des jeunes et des publics en difficulté, - participer à l’économie solidaire.

Ouvert à tous, ce festival s’attache à impliquer ceux qui, pour des raisons diverses, ne fréquentent pas les lieux de culture. Un travail important est mené avec le secteur associatif, notamment les associations de sauvegarde des hortillonnages, et avec le secteur éducatif pour sensibiliser et former les élèves et enseignants des écoles, collèges et lycées mais aussi de l’enseignement supérieur technique, artistique et généraliste. Dans le cadre d’un Chantier d’Insertion, quinze personnes en difficulté et sans emploi travaillent de concert avec les équipes artistiques pour l’aménagement des parcelles. Leur salaire est financé par l’Etat dans le cadre de la Politique de la Ville, par le Conseil Général de la Somme et par le Fond Social Européen. Des jeunes en service civique assureront l’accueil et la médiation des publics.

Avec ce projet, la Maison de la Culture d’Amiens invite de jeunes artistes de moins de 35 ans, à pénétrer ce paysage poétique en intervenant artistiquement in situ. Cette démarche offre la possibilité de sauver des parcelles du retour à la friche, en permettant une nouvelle lecture du paysage et en sensibilisant un large public. Ce projet est une opportunité pour des jeunes créateurs de mener à bien une démarche artistique exigeante et originale, hors des lieux habituellement consacrés à la culture. C’est une invitation à inventer de nouveaux espaces d’expression artistique. Le croisement des approches disciplinaires est encouragé : paysagistes, plasticiens, performeurs travaillent ensemble sur certaines parcelles. Pour choisir les artistes et les accompagner dans leur processus de création, la Maison de la Culture réunit un comité artistique, constitué de personnes qualifiées dans les différents domaines artistiques représentés. Cette démarche d’échange et de partage de la programmation renforce la volonté d’ouvrir la réflexion au service de la création artistique et de mutualiser les énergies.

L’appel à candidature

L’appel à candidature est lancé à l’automne auprès des jeunes créateurs français et européens âgés de moins de 35 ans. Les paysagistes sont issus des écoles nationales d’art et de paysage françaises et européennes. La clôture des candidatures est fixée en janvier. Sur 70 dossiers reçus, 8 ont été retenus cette année afin d’être réalisés sur le site des hortillonnages. Les équipes sont défrayées et se voient attribuer un budget (production et honoraires) de 8 000 ೼ pour les plasticiens et de 15 000 ೼ pour les paysagistes.

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Les jeunes paysagistes se voient confier des parcelles en friche et travaillent en lien avec les maraîchers, qui cultivent et vivent sur ce territoire, souvent depuis plusieurs générations. Les paysagistes, en proposant des projets pérennes ou des installations éphémères, doivent prendre en compte la faune, la flore et l’activité humaine propre à cet espace.

Les jeunes plasticiens sont invités à créer des œuvres, en lien et contrepoint des jardins paysagers prenant en compte la faune, la flore et l’activité humaine, installées sur l’eau et sur des parcelles, et investies ou non par des paysagistes.

Le jury 2012

Gilbert Fillinger directeur de la Maison de la Culture d'Amiens Chilpéric de Boiscuillé architecte, fondateur de l’École Nationale Supérieure de la Nature et du Paysage de Blois Antoine Quenardel paysagiste Sabine Cazenave conservatrice du Musée de Picardie Hubert Besacier commissaire d’exposition Eric Valette enseignant en art plastique à l'Université de Picardie Jules Verne Jean-Louis Maniaque président de la Maison de l’Architecture d’Amiens Yves Lecointre directeur du Fonds Régional d’Art Contemporain de Picardie Julie Martineau paysagiste - professeur à l’Université de Bruxelles Flora Gathom Hardy paysagiste anglaise Vanessa Declaux curateur Jean-Marc Zuretti directeur de l’École Nationale Supérieure d’Architecture et de Paysage de Lille

Ce comité artistique travaille en lien avec : pour la DRAC Picardie : Marie-Christiane De la Conté directrice, Philippe Béra conseiller arts plastiques pour Amiens Métropole : Alain David vice-président Culture pour le Conseil Général de la Somme : Jean-Louis Piot vice-président Culture pour la Maison de la Culture : Valérie Dardenne secrétaire générale, Vincent Gallemand directeur technique, Nathalie Vallée administratrice de production, Elsa Labouche coordinatrice et chargée du Chantier d’Insertion

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IV. Les partenaires

Partenaires logistiques Francis Parmentier, conseiller technique et hortillon à Camon Les services d’Amiens Métropole

Partenaires institutionnels Ministère de la Culture et de la Communication - Direction Régionale des Affaires Culturelles de Picardie Amiens Métropole Conseil Général de la Somme, Préfecture de la Somme, Agence Nationale pour le Service Civique

Certaines parcelles sont financées dans le cadre du programme européen de coopération transfrontalière INTERREG IV A France (Manche) - Angleterre cofinancé par le FEDER.

Trois œuvres font partie du programme « AU DELA DU BLEU - Waide : patrimoine et création ».

Avec le soutien de : Ville de Camon Ville de Rivery Musée de Picardie

Le chantier d’insertion bénéficie du soutien du Conseil général de la Somme, du Fonds Social Européen, de la Préfecture de la Région Picardie et de l’Acsé.

Partenaires privés

Fondation Caisse des Dépôts, Crédit Agricole - Brie Picardie, Caisse d’Epargne, Fonds Brie - Picardie Initiative, Gueudet, EDF, La Poste, SIP, CCI Amiens, Jamart - Location modulaire

Partenaires médias

Le Courrier Picard, France 3 Picardie, France Bleu Picardie, Mon Jardin & Ma Maison, Libération, Radio Nova, Télérama

Partenaire enseignant

BTS La Providence

Remerciements à l’Association des jardins paysagers des Hortillonnages d’Amiens, l’Association des Hortillons, l’Association pour la protection et la sauvegarde des Hortillonnages, AREMA et tous les services d’Amiens Métropole. Et un grand merci chaleureux à Francis Parmentier et sa famille pour leur aide et leur soutien, à tous les riverains des Hortillonnages, aux huttiers, chasseurs, pêcheurs et hortillons.

La Maison de la Culture d'Amiens est un Etablissement Public de Coopération Culturelle, subventionné par le Ministère de la Culture et de la Communication-DRAC Picardie, Amiens Métropole, le Conseil général de la Somme.

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V. Informations pratiques & contacts utiles

L’accès au festival est gratuit.

Accès au site - Les hortillonnages se situent à proximité de la gare d’Amiens, de la cathédrale et du centre ville. Pour visiter le festival (les créations sont installées sur l’Ile aux Fagots, l’Ile Robinson, le Chemin du Malaquis et autour de l’Etang de Clermont), plusieurs circuits à pied, en barque ou en vélo sont possibles :

À pied L’Ile aux Fagots, l’étang de Rivery et l’Ile Robinson sont accessibles à pied par le chemin du halage et le chemin du Malaquis. En poursuivant le chemin du halage, un bateau-navette entre l’île Robinson et le Port à fumier facilite la visite entre les deux espaces d’implantation des œuvres.

En barque Embarquement au Port à fumier en face du 50 rue Roger Allou à Camon. Pour y accéder en voiture à partir de la gare d’Amiens, prendre le boulevard Beauvillé, tourner à droite pour traverser Rivery - rue Robert Petit, rue Georges Matifas puis rue Roger Allou (4,5 km)

Du 2 juin au 9 septembre - du mardi au vendredi de 14h à 19h (dernière location de barques à 17h) - le week-end de 11h à 20 h (dernière location de barques à 18h) Du 12 septembre au 14 octobre - mercredi au dimanche 14h - 19h (dernière location de barques à 17h) - Tarif de location de barques : de 12 à 20 ೼ selon le nombre de personnes (2/4/6 personnes) - gratuit enfant de moins de 3 ans. Durée maximum de la visite en barque : 2h30 Renseignements / réservations : 06 74 88 38 58

À vélo Pour accéder au site, n’hésitez pas à faire appel à l’Association Vélo Service, située Tour Perret du lundi au samedi de 9h à 19h. Tél. 03 22 72 55 13

Pour se rendre à Amiens depuis Lille ou Paris (1h30 environ) :

En train : trains directs à partir de la Gare du Nord et navettes depuis la gare TGV Haute Picardie En voiture : par l’ A16, l’A1 ou l’A29 En avion : accès via les aéroports Roissy - Charles de Gaulle et Beauvais-Tillé.

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Coordonnées Maison de la Culture d’Amiens 2 place Léon Gontier CS 60631 80006 Amiens cedex 1 Tél. 03 22 97 79 79 Site w w w . m a i s o n d e l a c u l t u r e - a m i e n s . c o m

Service de presse Agence ARKTIK Julie Lefebvre - 06 20 36 65 86 - [email protected] Maud Geny - 01 80 88 50 24 - [email protected] contact presse régionale Sylvie Compère – 03 22 97 79 40 - [email protected]

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