Delta Solar Commune de Revest-du-Bion Etude d'Impact pour l'implantation d'une centrale photovoltaïque

St Trinit Revest-du-Bion Site

Figure 14 : Localisation du site de projet et localisation des secteurs situés à 5 et 10 kilomètres 48 AGE P

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Analyse de l'existant Chapitre 2 : Le milieu physique

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1. Relief et morphologie Le massif dans lequel s'insère l'aire de projet est composé de plusieurs entités que l'on rattache sous le nom de "Monts de ". Il s'agit du Mont Ventoux et de ses contreforts, du plateau d'Albion, la chaîne qui le borde, de la montagne de Lure et ses contreforts, du pays de Sault jusqu'à la fontaine de Vaucluse.2

A coté du mont Ventoux qui s'élève à 1909 m, la chaîne d'Albion culmine à 1414 m et le plateau d'Albion se situe à une altitude moyenne de 800 m. Le massif reçoit environ 1500 mm d'eau sur les sommets pour 600 mm sur les zones les plus basses.

Le site de projet de Revest-du-Bion se trouve à 862 m d'altitude.

N

Le site de projet s'insère dans un relief assez plat sur une partie boisée du plateau d'Albion, encadré du mont Ventoux (à l'Ouest), des collines des Baronnies (au Nord), et des Monts du Vaucluse au Sud.

Figure 15 : Vue du relief du territoire dans lequel s'insère le projet. Source : http://www.cartes-topographiques.fr/France.html Commune de Revest-du-Bion (04) Commune de Saint Trinit (84) N

Figure 16 : Vue 3D du site. Source : Google Earth 2014 50

AGE 2 Source : ASPA, Accueil Spéléologique du Plateau d'Albion (www.aspanet.net) P

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3 2. Géologie 2.3. Description des terrains

2.1. Cadre global : un plateau calcaire karstique D'après l'atlas des paysages des Alpes de haute-Provence, "le pays s’étend sur une grande dalle calcaire qui se relève pour former le flanc sud de la montagne d’Albion et de Lure. Partout où domine le substratum calcaire, le paysage géomorphologique porte l’empreinte d’une évolution karstique : vallée sèche ou aveugle, dolines et poljés, avens.. Le substrat calcaire est généralement recouvert de sols et de dépôts d’altération argileux à éléments siliceux résiduels qui favorisent, malgré la sécheresse d’origine lithologique du milieu, la présence de bois étendus et de larges secteurs très anciennement cultivés ou livrés aux parcours des ovins".

La notice de la carte géologique (feuille de SAULT-DE-VAUCLUSE, n°942, BRGM) précise que le plateau d'Albion, ou plateau de Saint-Christol, qui porte le projet de parc photovoltaïque, forme un « causse » karstifié essentiellement représenté par un ensemble calcaire d'âge bédoulien, bordé vers le Sud par des reliefs « urgoniens ». Il s'agit en fait d'une vaste étendue à structure monoclinale creusée de « poljés », dolines et « ouvalas ». A partir de Lagarde, un pendage vers le Sud s'affirme nettement tandis qu'un réseau de failles orientées N.NE-S.SW décale maints compartiments dans la série calcaire, en conformité avec les fractures majeures de Banon. Un autre réseau de failles, d'orientation générale N.NW-S.SE recoupe le précédent. Ce dispositif faille rigide a conditionné l'orientation des anciens drainages et correspond à des alignements d'avens et dolines souvent colmatés, notamment aux intersections des accidents.

Figure 18 : Carte géologique du territoire dans lequel s'insère le projet Figure 17 : Coupe schématique d'un plateau karstique comme celui d'Albion. Source : M. Bakalowicz, 1999 2.1.3.1. Calcaires fins Crétacé (n5) 2.2. Origine du plateau calcaire Ici le Bédoulien n'est plus représenté que par des calcaires fins (calcilutites à débris d'Échinodermes et petits C'est au Jurassique que se déposent calcaires, marnes et argiles (plus de 1000 m d'épaisseur) dans cette région Foraminifères) très riches en silex de formes et de tailles variées. Dans le triangle compris entre Sault, Saint- alors située dans un vaste bassin. Puis, au début du Crétacé, le jeu d'importantes failles crée de hauts-fonds Christol et Revest-du-Bion s'observe à la base de la formation, une couche marneuse (horizon de la Croc) aboutissant à la mise en place de récifs coralliens formant le faciès Urgonien. fossilifère, à Exogyra aquila, Toxaster coffegnoi, Lopha, qui contient en outre Parahoplites weissi, Deshayesites deshayesi. Lors de la phase Pyrénéo-Provençale, au milieu du Crétacé, on observe une compression et un soulèvement du massif grâce au réseau de failles Est-Ouest. C'est ensuite le jeu de l'érosion, les marnes Gargassiennes 2.1.3.2. Crétacé supérieur indéterminé (C) disparaissent et la sédimentation continue dans les vallées environnantes : sables et marnes de l'Albien et du Cénonamien puis, plus tard, Molasses Burdigaliennes et Safres du Langhien- Sérravallien. Sables et grès blancs souvent lithifiés, à stratification oblique de type éolien. On note la présence de quartz roses et petits individus et parfois même très rarement de galets à facettes (« dreikanter »). Les analyses 51

AGE 3 Source : carte géologique 1/50 000e - feuille de SAULT-DE-VAUCLUSE, n°942, BRG.M P

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Delta Solar Commune de Revest-du-Bion Etude d'Impact pour l'implantation d'une centrale photovoltaïque sédimentologiques confirment l'origine dunaire de ce faciès («dune blanche »). Le sable, isométrique, est 3. Climatologie associé à une fraction argileuse assez kaolinique. Le site est soumis à un climat de type supra-méditerranéen. Le climat y est cependant relativement rude avec 2.1.3.3. Colluvions et alluvions siliceuses (CFw) des précipitations neigeuses non négligeables, des vents violents et froids en provenance du mont Ventoux, une aridité et une sécheresse prononcées. L'eau de pluie s'infiltre très vite dans les nombreuses fissures du Ce sont des formations d'âge indéterminé garnissant les plateaux calcaires, les versants à faible pente ou les plateau qui ne dispose d'aucun réseau hydrographique superficiel. La température moyenne est de 11-13°C. dolines et ouvalas du plateau d'Albion. On peut y trouver des éléments calcaires plus ou moins anguleux mêlés Les pluies varient de 450 à 800 mm chaque année. à des résidus de décalcification des assises du Barrémien et du Bédoulien, notamment au Sud et au SW de la feuille. En d'autres lieux, les résidus insolubles sont des blocs ou galets de grès verts, glauconieux ou de L’été est particulièrement chaud et sec, l’hiver bien plus froid que dans la plupart des régions méridionales à quartzites appartenant à l'Aptien et au Clansayésien, à l'Albien s. I. et au Crétacé supérieur. Il s'agit cause de l'altitude du plateau. L'ensoleillement est important, plus de 2700 heures par an en moyenne . généralement des témoins de l'ancienne couverture érodée de Crétacé moyen et supérieur recouvrant le Les données présentées ci-contre et ci-après ont été enregistrées sur la station météo de Château-Arnoux (04) plateau d'Albion et les zones adjacentes. Par la suite, à une époque qu'il n'est pas possible actuellement de située à une quarantaine de km à vol d'oiseau du site, dans un contexte climatique voisin, à la différence que le préciser et sous des conditions climatiques très rubéfiantes, ces résidus rattachés à une ancienne phase plateau d'Albion est situé 350 m d'altitude plus haut : les températures présentées peuvent être minorées de d'érosion ont été « piégés » dans les cavités karstiques ou sont demeurés sur les plateaux (Albion). Dans ces 2°C et les précipitations peuvent varier légèrement mais globalement les données indiquées sont satisfaisantes cas, ils forment de vastes étendues boisées ou caillouteuses, parfois mises en culture (lavande). Sur le plateau pour le niveau de précision exigé. d'Albion, ces formations rubéfiées atteignent plusieurs mètres de puissance et colmatent localement, sur plus de vingt mètres, des cavités karstiques. Station météo de Château Arnoux - Saint-Auban (04) Indicatif : 07588, LFMX 2.1.3.4. Remplissages de poches karstiques (Rn) Alt : 461 m | Coordonnées : 44.06°N, 5.99°E Cailloutis et argiles de décalcification garnissant le fond des dépressions fermées du plateau d'Albion et de ses Début des archives : 1er janvier 1973 abords. Fuseau horaire : Europe/Paris - Type de station : METAR/SYNOP

Crétacé supérieur indéterminé (Cénomanien supérieur et Turonien). Sables et grès blancs souvent lithifiés, à stratification oblique de type éolien. On note la présence de quartz roses et petits individus et parfois même très rarement de galets à facettes (« dreikanter »). Les analyses sédimentologiques confirment l'origine dunaire de ce faciès («dune blanche »). Le sable, isométrique, est associé à une fraction argileuse assez kaolinique.

Relief & Géologie

•Le site s'inscrit sur le plateau d'Albion, un relief tabulaire, monoclinal, relativement plat et situé à plus de 800 m d'altitude. • Entité au modelé karstique, le sous-sol du plateau d'Albion et de Revest-du-Bion / St Trinit est composé de calcaires fins au faciès urgonien, recouverts de formations diverses issues le plus souvent des processus de décalcification qui caractérisent ce type de modelé. Cela constitue un socle aux caractéristiques qui ne posent aucun problème à l'installation d'un parc photovoltaïque.

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Figure 19 : Moyennes des températures mesurées à 40 km du site de projet. Source : infoclimat AGE

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janv. fev. mars avr. mai juin juil. août sept. oct. nov. déc. Année

2013 2013 2013 2013 2013 2013 2013 2013 2013 2013 2013 2013 complète

Tempé. maxi 18,2 14,0 17,4 25,7 23,5 33,3 33,5 33,1 31,5 25,3 21,5 17,3 33,5 extrême le 30 le 4 le 2 le 18 le 8 le 18 le 27 le 6 le 4 le 22 le 6 le 3 le 27 juil.

Tempé. maxi 9,7 8,3 12,9 18,0 19,0 25,9 30,3 29,4 25,6 21,0 12,2 11,3 18,6 moyennes +1,3 -2,1 -0,6 +1,2 -1,9 +1,0 +1,3 +1,1 +1,0 +1,8 -0,6 +2,2

Tempé. moy 5,0 3,4 7,4 11,8 13,6 19,3 23,0 22,4 19,0 15,8 8,0 6,1 12,9 moyennes +1,0 -2,0 -0,5 +0,8 -1,1 +0,8 +1,1 +1,1 +0,9 +2,3 +0,0 +1,3

Tempé. mini 0,4 -1,3 2,9 5,8 8,2 12,8 15,7 15,3 12,4 10,6 3,8 0,9 7,3 moyennes +0,8 -1,8 +0,6 +0,6 -0,2 +0,8 +0,9 +1,0 +0,7 +2,8 +0,6 +0,5

Tempé. mini -4,3 -5,5 -4,6 -0,8 2,4 6,9 11,5 10,0 8,4 0,7 -4,6 -4,2 -5,5 extrême le 18 le 10 le 16 le 1 le 30 le 10 le 2 le 27 le 18 le 12 le 28 le 11 le 10 fev.

DJU 2364 404.8 394.9 330.2 197.4 146.4 44.5 11.7 16.8 48.7 95.5 303.3 369.8 (chauffagiste) Moy: 197

Figure 20 : Précipitations observées depuis 25 ans à 40 km du site de projet. Source : infoclimat DJU 591.9 10.8 12.7 74.8 204 183.6 77.6 27.3 1.1 (climaticien) Moy: 49

Ensoleillement 2682.168 188 192.8 158.5 177.1 252.3 317.2 331 317.1 273.9 180.4 133.9 160.3 (heures) Moy: 224

janv. fev. mars avr. mai juin juil. août sept. oct. nov. déc. Année

2013 2013 2013 2013 2013 2013 2013 2013 2013 2013 2013 2013 complète

Cumul 57,8 24,0 156,7 103,7 153,8 21,4 97,6 17,4 29,4 48,9 35,0 122,4 868,1 Précips +12% -59% +170% +54% +110% -65% +140% -72% -50% -40% -46% +108%

Max en 24h 19,8 10,9 37,1 28,2 42,5 11,9 19,6 14,8 12,5 24,9 8,5 51,4 51,4 de précips le 20 le 11 le 17 le 29 le 18 le 3 le 9 le 7 le 29 le 4 le 10 le 19 le 19 dec.

Max en 5j 78,4 44,4 19,0 45,9 78,4 63,8 12,1 38,6 15,2 14,5 27,1 14,1 69,7 de précips avr.

Moyenne ≥ 1 11,5 7,3 9,7 9,3 11,7 6,9 10,6 5,6 7,1 6,5 3,8 15,3 8,8 de précips [?]

Figure 21 : Données de vent observées depuis 25 ans à 40 km du site de projet. Source : infoclimat Neige au sol 1,0 13,0 5,0 13,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 maximale le 19 le 11 le 21 le 11 fev.

Rafale 83,3 103,7 87,0 74,1 83,3 85,2 81,5 75,9 64,8 70,4 98,2 94,5 103,7 Les données climatiques (températures, précipitations, vents) ne montrent pas de valeurs extrêmes, et de maximale le 17 le 2 le 14 le 20 le 31 le 1 le 29 le 19 le 19 le 10 le 10 le 26 le 2 fev. moyennes incompatibles avec l'installation d'un parc photovoltaïque : les températures sont plutôt élevées mais tamponnées par l'altitude du plateau (800 m), les précipitations sont plutôt faibles par rapport à la Pression 988,6 990,3 991,2 997,8 995,9 1004,9 1009,0 1005,9 1001,0 1005,6 997,6 989,0 988,6 minimale le 20 le 2 le 13 le 1 le 16 le 1 le 11 le 25 le 30 le 1 le 21 le 26 le 20 janv. moyenne nationale et les épisodes pluvieux intenses ne sont pas fréquents mais à noter tout de même (autour de 50 épisodes > 100 mm entre 1979 et 2008 ; donnée équivalente aux Bouches-du-Rhône ; Pour comparaison, Pression 1036,9 1025,6 1021,2 1027,8 1019,1 1021,7 1023,9 1021,1 1025,8 1024,1 1031,9 1039,1 1039,1 plus de 200 épisodes pour les Cévennes). maximale le 3 le 27 le 3 le 14 le 21 le 27 le 7 le 21 le 22 le 31 le 28 le 11 le 11 dec.

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Figure 22 : L'ensoleillement annuel entre 2010 et 2013 à 40 km du site de projet. Source : infoclimat

Site de Revest-du-Bion

Figure 23 : L'ensoleillement cumulé depuis 2000 à 40 km du site de projet. Source : infoclimat Figure 24 : Carte de l'ensoleillement en pour l'année 2013. Source : infoclimat

L'ensoleillement est important puisqu'il se situe toujours au-delà de 2500 h/an depuis l'an 2000 (pas de mesures avant). Sur les 4 dernières années, on observe un pic d'ensoleillement au mois de juillet et un taux mensuel toujours supérieur à 100 h. La moyenne mensuelle s'établit aux alentours de 220 h. Climat

Pour la dernière année, enfin, en 2013, on observe un taux avoisinant les 2600 h. •Le climat observé dans la région est un climat supra-méditerranéen. Il est une variante semi-monatagnarde du climat méditerranéen qui caractérise la Provence. •L'ensoleillement observé semble très compatible avec l'installation d'un parc photovoltaïque, du point de vu du gisement solaire à disposition. •De même les températures tempérées sont favorables à la production photovoltaïque

en limitant l’échauffement des panneaux ce qui permet un rendement meilleur. 54 AGE P

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4. Les Eaux de surface4 Le site d’implantation couvre la zone hydrographique de la Nesque, (SDAGE Rhône Méditerranée) que draine cette partie du plateau. Il est donc compris dans le sous bassin aval de la Sorgue, dans laquelle se jette la Nesque.

Site de Revest-du-Bion

Figure 26 : Position du site de projet dans el bassin-versant des . Source : Contrat de rivière Sorgues 2010-2015

Figure 27 : Hydrographie de surface autour du site de projet

Le site de projet est traversé par un ruisseau temporaire. Il est sans doute en eau lors d'épisodes pluvieux de fortes intensités et sur de très courtes durées. Ce petit fossé devra être pris en compte lors de la définition du projet.

Les eaux drainées par le site de projet sont comprises dans le bassin de la Nesque. Celle-ci se jette ensuite dans la Sorgue de , qui rejoint à son tour le Rhône.

Figure 25 : Qualité écologique La qualité écologique (comme chimique) du bassin est globalement bonne, bien que la Nesque soit sur le des cours d'eau de la zone plateau mesurée dans un état moyen. d'étude. Source : Agence de l'eau RMC

4 55 Source : Fiche de synthèse sous bassins (masses d'eau cours d'eau) : Nesque – Disponible sur sierm.eaurmc.fr, le site de l’Eau dans le AGE

Bassin Rhône Méditerranée Corse. P

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5. Les eaux souterraines5 vaste impluvium correspondant au flanc nord de la chaîne du Mont Ventoux (voire une partie du flanc sud), la montagne de l'Albion (plateau du Vaucluse) et la montagne de Lure. Le site de projet s'inscrit sur la masse d'eau des "Calcaires urgoniens du plateau de Vaucluse et Montagne de Lure" (Code de la masse d'eau 6130). C'est une nappe affleurante à dominante sédimentaire : en effet, la Aire d'alimentation : l'infiltration des eaux sur la surface totale de la masse d'eau est quasi totale : peu de karstification qui caractérise le plateau d'Albion ne permet pas de stocker l'eau et ce sont des systèmes à ruissellement et peu d'évapotranspiration car peu de végétation et peu de pente. Il faut noter des écoulements rapides et irréguliers qui caractérisent le sous-sol. alimentations par les masses d'eaux latérales : calcaires du synclinal d'Apt, calcaires du bassin de (peu connu). 5.1. Limites géographiques Exutoire : Pour le système de Fontaine de Vaucluse au Sud-ouest, on note un exutoire unique (la Fontaine de La chaîne formée par la montagne de Lure (1826m d'altitude), le mont Ventoux (1909m d'altitude) et les Vaucluse) donnant naissance à la Sorgue à l'Ouest au niveau du bassin de Carpentras. L'infiltration retardée plateaux de Vaucluse s'allonge, sur une distance d'environ 70km, de l'Est à l'Ouest, depuis la moyenne Durance intervient longtemps après les précipitations, ce qui dénote l'importance de l'épikarst et de la zone non en aval de Sisteron jusqu'à la plaine Rhodanienne au Nord-est de Carpentras. Elle sépare la plaine d'Apt, au saturée. La zone noyée est très étendue; la karstification est profonde. Sud, du pays des Baronnies, au Nord. Sa superficie totale, environ 1300 km2, se répartit principalement de manière sensiblement équivalente entre le Vaucluse et les Alpes-de-Haute-Provence, la Drôme ne représentant que 100 km2 environ (montagne d'Albion). Sa superficie totale, environ 1300 km2, se répartit principalement de manière sensiblement équivalente entre le Vaucluse (84) et les Alpes de Haute Provence (04), la Drôme ne représentant que 100 km2 environ (montagne d'Albion).

 Limite Nord : ligne de crête du Mont Ventoux jusqu'à la montagne de Lure ;  Limite Sud : plaine d'Apt-Forcalquier ;  Limite Ouest : bassin tertiaire de Carpentras ;  Limite Est : Sisteron ;

5.2. Caractéristiques géomorphologiques du réservoir L'épaisseur probable de l'Urgonien est de 300 m. Dans certains secteurs, la série atteint et dépasse un millier de mètres. L'épaisseur totale du système vauclusien atteint 1 500 m. Deux sous systèmes sont identifiés mais ni codés, ni délimités cartographiquement :

 Le système karstique de la Fontaine de Vaucluse : c'est la plus importante émergence de France, elle se fait à peu de distance de la faille subméridienne, séparant la terminaison Ouest des Monts de Vaucluse du bassin tertiaire de Carpentras (superficie totale 1115 km2, aquifère karstique principal 500 km2). Le sous-sol du site de projet fait partie de ce système.  Nord Ventoux : ce petit système karstique se situe à l'extrémité Nord du Mont Ventoux affectant essentiellement les calcaires bioclastiques du Barrémien supérieur et du Bédoulien à stratification oblique. Dans ce secteur les formations sont plissées (le synclinal du Toulourenc) et affectées par des grande failles Est-Ouest orientées dans le même sens que la vallée du Toulourenc (altitude variant entre 290 m et 1909 m).

5.3. Description des écoulements Recharges naturelles : Pour le système de Fontaine de Vaucluse, l'infiltration pluviale directe est très active (supérieur à 1 000 mm/an), précipitation efficace 620 mm/an (thèse de Luparini V.), infiltration directe par le

5 Source : Fiche de caractérisation- masse d'eau souterraine n°6130 (Calcaires urgoniens du plateau de Vaucluse + montagne de Lure) – 56 Disponible sur sierm.eaurmc.fr, le site de l’Eau dans le Bassin Rhône Méditerranée Corse. Figure 28 : Les masses d'eau souterraines autour du site de projet AGE P

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5.4. Vulnérabilité de la Zone Non Saturée Les différentes études ont mis en évidence une ressource aux réserves importantes bien que les débits d'exhaure ne soient pas très élevés. Son intérêt n'est donc pas négligeable. La zone non saturée au droit du système karstique de la Fontaine de Vaucluse a été évalué à 800 m. Elle ne La ressource profonde, encore mal connue, est vraisemblablement considérable et pourrait répondre à des possède pas de couverture protectrice. La karstification y est bien développée, ce qui rend l'aquifère besoins d'AEP communaux. vulnérable.

Au niveau de la grande aire endoréique des plateaux de Saint-Christol et d'Albion (plus au nord) (au niveau du 5.8. Outil de gestion existant site de projet), le karst est dit "couvert". Il est en effet affecté d'une épaisse couverture constitué par des  Contrat de rivière "Sud-Ouest Mont Ventoux" (SI du Bassin du Sud-Ouest Mont Ventoux) ; formation d'altération et des sols (voir ci-avant, les formations géologiques notées CFw).  SAGE Calavon ; Ce karst a fait l'objet de nombreuses études, de nombreux traçages. Tout son impluvium n'en est cependant  Contrat de rivière Calavon (02/2003, 5 ans) ; pas encore connu. Les entrées et les sorties directes du système sont assez bien connues. En revanche le  Etude globale Nesque; système aquifère est un système karstique complexe dans son fonctionnement. En effet on observe une très grande différence entre le karst affleurant et le karst couvert, que ce soit sur le plan de l'organisation du Le Syndicat de la Nesque est actuellement en train de mener une réflexion sur les modalités de mise en place système ou sur le plan de son fonctionnement. Il faudrait envisager des investigations plus poussées au niveau d'un outil de gestion des eaux souterraines pour la protéger des risque de contamination dans le nord de la de la zone saturée. ME.

5.5. Ressource exploitée

L'exploitation ne sert plus que pour un usage AEP depuis 1995, on note une stabilisation entre 700 et 800 milliers de m3.

On note qu'au début des années 1990 les industriels exploitaient environ 1500 milliers de m3, maintenant l'utilisation a été totalement arrêtée.

On répertorie 43 sources de l'ensemble karstique de la Fontaine de Vaucluse dont 26 pour l'AEP.

 Nom de la principale : Groseau, sur la commune de Malaucène, débit entre 50 et 175 l/s (AEP) ;  Autres source AEP <10l/s.

5.6. Etat des milieux

Du point de vue quantitatif, la réserve est importante. Le volume dynamique moyen serait d'environ 100 millions de m3 (Etude karst RMC). Le milieu karstifié réagit aux épisodes pluvieux avec une faible inertie, ce qui veut dire qu'il existe des réserves importantes, le temps de transit est élevé car la zone non saturée est importante et épaisse.

L'eau est de type bicarbonatée calcique, d'une température de l'ordre de 12°C au niveau des différentes sources. L'eau est de bonne qualité générale. Eau

La pression en azote d'origine agricole est considérée sur l'ensemble de la masse d'eau comme faible. •Le site de projet participe à drainer la Nesque, qui coule ensuite jusqu'aux Sorgues Le niveau de connaissance sur cette masse d'eau est faible. Les seules données disponibles sont des données (Pernes-les-Fontaines). ponctuelles dans le temps et l'espace. •Inscrit sur un plateau karstique, il voit les eaux s'inflitrer rapidement à la faveur de fissures dans les calcaires, pour alimenter l'aquifère des calcaires urgoniens du plateau de vaucluse, qui termine dans l'impressionnante résurgence de Fontaine de 5.7. Intérêt économique et écologique Vaucluse. Il conviendra donc de veiller de près à ne pas polluer le milieu aquatique (via des fuites d'hydrocarbures par exemple), l'infiltration étant très rapide et le La Fontaine de Vaucluse et son bassin hydrogéologique sont classés "aquifère patrimonial " (Agence de l'Eau). temps d'absorption par les sols très réduit.

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6. La qualité de l'air 6.2. Réglementation La loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie n°96-1236 a modifié le contenu de l'étude d'impact en 6.1. Généralités introduisant la prise en compte de la qualité de l'air et les effets du projet étudié sur cette dernière et la santé. D'après la définition du Conseil de l'Europe, "il y a pollution de l'air lorsque la présence d'une substance L'article 19 de cette loi qui modifie l'article 2 de la loi du 10 juillet 1976 relative à la protection de la nature ainsi étrangère ou une variation importante de la proportion de ses constituants est susceptible de provoquer un que la circulaire du 17 février 1998 du ministre de l’aménagement du territoire et de l’environnement effet nuisible, compte tenu des connaissances scientifiques du moment ou de créer une gêne". apportent des compléments à l’étude d'impact.

Selon l'article 2 de la loi n° 96-1236 du 30 décembre 1996 sur l'air et l'utilisation rationnelle de l'énergie : Les volets suivants sont introduits : "constitue une pollution atmosphérique au sens de la présente loi, l'introduction par l'homme, directement ou  Une étude des effets du projet sur la santé et la présentation des mesures envisagées pour supprimer, indirectement dans l'atmosphère et les espaces clos de substances ayant des conséquences préjudiciables de réduire et si possible compenser les effets du projet pour l'environnement et la santé ; nature à mettre en danger la santé humaine à nuire aux ressources biologiques et aux écosystèmes, à influer  sur les changements climatiques, à détériorer les biens matériels, à provoquer des nuisances olfactives Une analyse des coûts collectifs des pollutions et nuisances et des avantages induits pour la collectivité et une évaluation des consommations énergétiques résultant de l'exploitation du projet, notamment excessives". du fait des déplacements qu'elle entraîne ou permet d'éviter. (Ce second volet concerne uniquement les projets d'infrastructures de transport). La pollution de l’air résulte de la présence dans l’atmosphère de substances en quantités supérieures à leur concentration habituelle. Les principaux facteurs de pollution proviennent essentiellement de trois sources : 6.3. Valeurs limites  Les industries, Le tableau ci-dessous figure les principales valeurs limites pour la protection de la santé humaine, arrêtées par  La combustion (appareils et équipements thermiques), la loi.  Les transports. Les polluants atmosphériques ont un impact sur la santé, variable en fonction de leur concentration dans l'air et de la dose inhalée. Les populations les plus sensibles sont les enfants, les personnes âgées, les personnes atteintes d'affections respiratoires et les sportifs durant la pratique d'une activité physique intense.

Les principaux polluants sont les suivants :

 Le dioxyde de soufre (SO2), issu essentiellement de la combustion des combustibles fossiles contenant du soufre (fuels, charbon).  Les particules en suspension (PS) composées de substances minérales et organiques,.d'origine naturelle ou anthropique (industrie, chauffage, incinération, moteurs).  L'ozone (O3) issu de réactions chimiques initiées par le rayonnement solaire, entre oxydes d'azote et composés organiques volatils. L'ozone contribue à l'effet de serre et aux pluies acides.

 Les oxydes d'azote (NOx), résultat de la combinaison à hautes températures de l'oxygène et de l'azote présents dans l'air ou dans les combustibles. Ils sont émis par les moteurs et les installations de combustion (centrales énergétiques...).  Les composés organiques volatils (COV) qui comprennent notamment des hydrocarbures, des composés organiques d'origine industrielle ou naturelle et des solvants.

 Le monoxyde de carbone (CO), produit de la combustion incomplète des combustibles ou des carburants. Il est émis essentiellement par les moteurs de voiture à essence.  La pollution photochimique (production d’ozone). Il s’agit d’une transformation des oxydes d’azote,

du monoxyde de carbone et des composés organiques volatils, sous l’action du rayonnement ultra- violet.

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Tableau 10 : Valeurs limites de polluant dans l’air Le dispositif de surveillance de l'ozone sur la zone « Vallée du Rhône » définie par AIR LR comprend 2 stations fixes de mesure dont les caractéristiques sont présentées dans le tableau suivant :

Figure 29 : Localisation des stations de mesures par rapport au site du projet

6.4.1. Ozone6

Dans la troposphère, l’ozone est un polluant secondaire. Il se forme sous l’effet du rayonnement ultra-violet solaire par réaction chimique entre différents gaz précurseurs : les oxydes d’azote NOx, les composés organiques volatils COV et le monoxyde de carbone CO. Ces composés interviennent dans une série complexe de réactions chimiques, aboutissant à un mélange de substances en proportion variable (aldéhydes, acide nitrique…) dont l’ozone. Ces réactions étant favorisées par l’ensoleillement, ce phénomène est désigné par le terme de pollution photochimique. Les concentrations en ozone sont de ce fait plus élevées en été, à cause d’un ensoleillement plus intense.

6.1.4.1. Bilan dans les Alpes-de-Haute-Provence (04) : 20127

Le département des Alpes-de-Haute-Provence est fortement influencé par les émissions des Bouches-du- Rhône. Les épisodes d'ozone se produisent dans des conditions de brise diurne : à la pollution locale viennent

s’ajouter les masses d’air pollué issues de ce département voisin. Poussées par les brises de mer vers les Alpes

Pour l'ozone, valeur cible de la Directive Européenne relative à l'ozone dans l'air ambiant (1) via la vallée de la Durance, ces masses d’air engendrent des pics de pollution en ozone généralement en fin de Décret n°2002-213 du 15/02/02 (2), Année civile = 365 jours par an Source : Ingérop, étude d'impact projet éolien Artigues Ollières journée. Directement en lien avec le processus de formation de l’ozone (photochimie), les niveaux les plus élevés sur l’année se concentrent entre les mois d’avril et septembre, mois les plus chauds. En 2012, l’objectif de qualité n’est respecté dans aucune station mesurant l’ozone. Le nombre de jours enregistrant un 6.4. Valeurs relevées dépassement de cet objectif varie entre 39 et 52 selon les stations. Le nombre le plus élevé est observé sur la station de Manosque comme chaque année depuis 2007. La valeur cible pour la protection de la végétation Air PACA (Réseau ATMO) est l'organisme chargé de renseigner localement sur la qualité de l'air. Pour ce faire, il s’exprime en AOT 40 en moyenne sur cinq années consécutives et ne doit pas dépasser 18 000 μg/m3/h. Pour donne accès par zones définies aux mesures réalisées par les différents instruments répartis dans la région. la période 2008-2012, la valeur cible n’est pas respectée sur aucune des stations de mesure. Nous présentons ici les résultats obtenus pour la région du plateau d'Albion ou à défaut pour la station de mesure la plus proche.

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Source : AIRMARAIX (2000). Campagne de mesure temporaire. Laboratoire Mobile Régional. Apt. AGE 7 Source : AIR PACA (2013). Bilan annuel 2012 - Alpes-de-Haute-Provence. P

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6.1.4.1. Résultats à Apt (période 11/05 au 8/06 1999) voies respiratoires profondes, où il fragilise la muqueuse pulmonaire face aux agressions infectieuses, notamment chez les enfants et les asthmatiques. Le seuil européen d’information et de recommandations à la population à été dépassé durant un épisode de Dans l’atmosphère, le dioxyde d’azote se transforme en acide nitrique, contribuant à l’acidification des deux heures sur cette période, atteignant sur ces deux heures la valeur de 191 μg/m3. De même, le seuil de milieux. protection de la santé a été atteint 10 jours et le seuil de protection de la végétation 19 jours sur les 28 jours de mesures, soit respectivement 1 et 2 jours sur trois. Ces nombreux dépassement sont caractéristiques de la région en ce début de période estivale, et sont très comparables aux stations environnantes, en particulier Cadarache – Vallée de la Durance (station rurale) et Comtat Venaissin (station périurbaine). Ces dépassements s’expliquent par le fort ensoleillement dont bénéficie la région, ainsi que par l’apport de précurseurs de l’ozone par les activités humaines. Ces précurseurs sont émis non seulement par l’activité locale, dont l’apport reste faible, mais aussi et surtout par les deux gros pôles émetteurs que sont l’Etang de Berre et Marseille (principalement l’Etang de Berre dans ce cas). Les zones rurales et périurbaines sont les plus exposées a la pollution chronique a l'ozone.

Figure 31 : Résultats des mesures de SO2 & NO2 (moyennes annuelles).

6.4.3. Poussières PM 10 & métaux

 PM 10 : Les PM 10 sont des particules en suspension dans l’air dont le diamètre est inférieur à 10 micromètres, d’où leur nom anglais de particulate matter 10, ou PM 10 en abrégé. D’origine naturelle (érosion, volcanisme…) ou anthropique (fumée, usure, etc.), ces particules demeurent plus ou moins longtemps dans l’atmosphère. Les plus grossières (supérieures à 2,5 micromètres) retombent assez vite, tandis que les plus fines peuvent rester plusieurs jours en suspension et parcourir des milliers de

Figure 30 : Résultats des mesures de O3 (moyennes annuelles) kilomètres. Ces particules sont de plus en plus prises en compte par les politiques de santé publique et les 6.4.2. Dioxyde d'Azote NO2 & dioxyde de Soufre SO2 réglementations, au fur et à mesure que leur toxicité est révélée (amiante, hydrocarbures aromatiques polycycliques…) et que les moyens de mesures se perfectionnent.  Le dioxyde de soufre (SO2) est émis principalement par l’utilisation de combustibles fossiles soufrés (charbon, fioul, gazole) et certains procédés industriels. Ce gaz est irritant, notamment pour l’appareil respiratoire. En outre, le dioxyde de soufre se transforme en acide sulfurique qui contribue à 6.5. Synthèse l’acidification et à l’appauvrissement des milieux naturels et à la détérioration des bâtiments Qualité de l'air  Les oxydes d’azote regroupent principalement le monoxyde d’azote (NO) et le dioxyde d’azote (NO2). •Les communes de Revest-du-Bion et St Trinit se situent dans un contexte très préservé Ils proviennent essentiellement du transport routier et des installations de combustion. Ils se forment des sources de pollutions pouvant nuire à la qualité de l'air. Elles ne sont jamais sous l’action de températures élevées à partir de l’azote et de l’oxygène de l’air. Le NO ainsi formé est concernées par un risque de dépassement de valeur limite en NO2 et PM 10. oxydé en NO2 par l’ozone et des radicaux. •Soumis à des possibles pics d'Ozone (comme à Apt), le site n'est pas soumis à des pollutions notables aux PM10 ou aux oxydes d'azote. Les effets des oxydes d’azote sont variés. Le monoxyde d’azote présent dans l’air inspiré peut se

dissoudre dans le sang où il limite l’oxygénation des organes. Le dioxyde d’azote pénètre dans les 60 AGE P

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Analyse de l'existant Chapitre 3 : Le milieu humain

Nota : L’étude est menée sur l’ensemble de la zone ouverte alors pressentie pour l’implantation d’un parc photovoltaïque. C’est pourquoi les deux communes limitrophes concernées par la zone ouverte seront prises en compte (Revest-du- Bion (04) et St Trinit (84)).

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1. Le milieu humain et les équipements 1.1.2. La population L’examen de la population des communes concernées est basé sur les données recueillies sur le site Internet 1.1. Le milieu humain de l’INSEE, dont les statistiques reposent sur des études menées entre 1968 et 2009. Les tableaux et graphiques ci-dessous présentent les principales caractéristiques de la population communale. Certaines 1.1.1. Généralités données concernant les Alpes de Haute Provence et le Vaucluse ont également été exploitées afin d’établir un La commune de Revest-du-Bion, appartient à la région Provence Alpes Côte d’Azur et au département des parallèle entre l’évolution générale des départements concernés et celle des communes. Alpes-de-Haute-Provence, elle dépend de l’arrondissement de Forcalquier et du canton de Banon. Le maire de En préambule un tableau général présente le profil des départements des Alpes-de-Haute-Provence (A.H.P.) et Revest-du-Bion est Monsieur Raymond LE MOIGN élu sur la période 2014-2020. du Vaucluse mis en relation avec la commune de Revest-du-Bion et St Trinit concernées par le projet de parc La commune de St Trinit, appartient à la région Provence Alpes Côte d’Azur et au département du Vaucluse, photovoltaïque. elle dépend de l’arrondissement de Carpentras et du canton de Sault. Le maire de St Trinit est Monsieur Michel Tableau 11 : Evolution démographique ARCHANGE élu sur la période 2014-2020. Evolution démographique (Source : INSEE)

St Trinit dépend administrativement du Vaucluse mais géographiquement des Alpes de Haute Provence. Population* Densité Population Densité Population Densité**moy. Population Densité*** L’altitude du territoire communal varie entre 780 mètres au plus bas et 1365 mètres au plus haut (montagne totale moy. totale moy. totale A.H.P. totale moy. d’Albion). La superficie de la commune de Revest-du-Bion est de 43,45 kilomètres carrés et de St Trinit de Année Revest-du- Revest-du- St Trinit St Trinit A.H.P. (hab./km²) Vaucluse Vaucluse. 16,66 km². Avec une population de 582 habitants en 2011, la densité moyenne de la commune de Revest-de- Bion Bion (hab./km²) (hab./km²) (hab./km²) Bion est de 13 habitants au kilomètre carré et pour St Trinit, avec une population de 124 habitants, la densité 1968 601 13.8 77 4.6 104 178 15,1 353 966 99,2 moyenne est de 7,4 hab/km². Ainsi la densité communale se situe bien en dessous de la moyenne 1975 474 10.9 82 4.9 112 178 16,2 390 446 109,5 départementale qui est de 73 habitants au kilomètre carré. La tendance est à la stabilité, Revest-du-Bion- et St Trinit restent des communes faiblement attractives en raison de l’éloignement du bassin d’emploi qui se 1982 494 11.4 65 3.9 119 068 17,2 427 343 119,8 trouve répartie sur plusieurs départements. 1990 512 11.8 86 5.2 130 883 18,9 467 075 130,9 1999 465 10.7 99 5.9 139 683 20,2 499 665 140,1 2009 564 13.0 123 7.4 159 450 23,0 540 065 151,4

Source : RGP INSEE 1968, 1975, 1982, 1990, 1999, 2007 *Population sans double compte à partir de 1968 Evolution de la population à Revest du Bion et St Trinit ** Superficie Alpes-de-Haute-Provence : 6 925 km² de 1968 à 2009 (en nombre d'habitants) *** superficie Vaucluse : 3 567 km² 601 564 Au dernier recensement (en 2009), 564 habitants 512 474 494 465 résidaient sur la commune de Revest-du-Bion, sur une superficie de 43,45 km², soit une densité de 13,0 hab/km² et 123 habitants résidaient sur la commune de St Trinit, sur une superficie de 16,66 99 123 77 82 65 86 km², soit une densité de7, 4 hab/km². (contre 23,0 hab/km² pour les A.H.P et 150,9 hab/km² pour le Vaucluse. ). 1968 1975 1982 1990 1999 2009

Alors que les départements semblent bénéficier d’une depuis Figure 33 : Evolution de la population les années 1968, les communes ici étudiées (Revest du Bion et St Trinit) semblent quant à elles, parvenir à maintenir le niveau de sa population.

Figure 32 : Localisation de l’emploi par rapport aux communes de St Trinit (en orange) et Revest-du-Bion (en rouge) 62 AGE P

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En termes de bilan démographique, les départements des Alpes-de-Haute-Provence et du Vaucluse disposent les 0/14 ans plus de 15 %, mais les chiffres ont tendance à s’inverser avec une baisse ressentie entre 1999 et de bilan positif en termes de variation de la population présent tend par le accroissement naturel que 2009 et une progression des tranches d’âge 45/59 ans et 75 ans ou plus. migratoire. Tableau 12 : Bilan démographique

Variation démographique 1975 1982 1990 1999 2009 de 1975 à 2009 (en %) Evolution démographique Variation annuelle moyenne des A.P.H Variation annuelle moyenne du Vaucluse 1,4 1,4 1,3 Population sans doubles comptes 474 499 512 465 564 1,2 1,1 1 0,9 0,9 0,8 0,7 Taux démographiques (moyennes annuelles)

Taux d'évolution global -3.3 % 0,6 % 0,4 % -1,1 % 1,9 %

- dû au solde naturel 0 .1% -0,7 % 0,1 % 0,0 % -0,6 % 1975 1982 1990 1999 2007 - dû au solde migratoire -3.4% 1,3 % 0,3 % -1,0 % 2,6 %

Figure 34 : Variation démographique des départements des A.P.H et du Vaucluse Taux de natalité pour 1000 11,30 9,70 11,70 10,60 6,90

Pour ce qui est de la commune de Revest du Bion, le projet se situant exclusivement sur cette commune, on Taux de mortalité pour 1000 10,50 16,80 10,70 10,90 13,20 peut constater un excédent naturel et migratoire durant les années 80 – 90 associé à la dégradation démographique des pôles d’emploi ruraux. Mais depuis 1999, bénéficiant d’un solde naturel toujours négatif Evolution du nombre de logements voire proche de 0%, ses variations démographiques dépendent essentiellement du solde migratoire. Or ce dernier a connu entre 1990 et 1999 une forte augmentation, entrainant une variation démographique Ensemble des logements 307 325 342 357 416 également positive ce qui c’est poursuivit dans les années 2000 avec un solde naturel et migratoire positif. Résidences principales 155 165 193 187 236

Variation démographique de 1975 à 2009 (en %) Résidences secondaires* 84 120 103 137 139

Solde naturel Solde Migratoire Variation annuelle moyenne Logements vacants 68 40 46 33 41 2,6 Source : RGP INSEE 1975, 1982, 1990, 1999, 2009 1,9 Pour ce qui est des logements, Ils ont tendance à augmenter progressivement. Seules les résidences 1,3 1,1 principales connaissent une forte augmentation entre 1999 et2009. A l’inverse le nombre de logement vacant 0,6 0,3 0,4 est en forte diminution. 0,1 0,1 0

1.1.3. Synthèse 1975 1982 1990 1999 2009

-0,7 -0,6 Figure 35 : Variation démographique de Ferrassières -1 Bilan humain : enjeux

•Revest-du-Bion est une commune stables au regard d’une situation bien équilibrée

-3,3 avec un bilan démographique positif tiré par le solde migratoire, qui bénéficie d’un -3,4 phénomène général de repeuplement des milieux ruraux du plateau d’Albion. •Ainsi, la mise à disposition d’energie d’origine verte semble de prime abord pertinente

Le bilan en termes de population reste positif avec un solde naturel positif et un solde migratoire positif. La au regard de ce foyer de population. population est assez jeune puisque la tranche d’âge 0/44 ans représente plus de la moitié de la population et 63

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1.2. Le bâti, les équipements et les réseaux quelques unités bâties disséminées, petits hameaux et hangars n’entretenant aucune relation visuelle avec le site de projet : 1.2.1. Le bâti - L’Argau (maisons d’habitation et fermes) ; - Les Cléments (maisons d’habitation, hagards d’exploitation) ; - Le Bayle (maisons d’habitation, hangars agricole, relais d’équitation) ; - …

Ces habitats isolés sont proches du site d’étude. Par conséquent, une relation visuelle est à envisager avec le site, tempérée par la végétation en bordure du projet, par le relief vallonné et par la perception transversale qui amenuise toute forme de covisibilité. Il sera important par la suite d’étudier toutes relations entre ces sites.

Ces habitations et lieu dits sont généralement de grandes et anciennes bâtisses de caractère se composant de jardins d’agrément et intégrés pour certains d’entre-elles au sein de domaines. D’autres habitations peuvent être identifiées mais elles sont situées à plusieurs kilomètres de la zone de projet.

1.2.2. Les équipements et Les réseaux

Sur le territoire même de Revest-du-Bion peu d’équipements et de réseaux sont à noter. Hormis les routes départementales qui créent un carrefour au niveau de Revest: la D18, D218, D34, D950, axes fondateurs du village, ainsi que quelques voies communales.

Il est ici intéressant de souligner la forme en étoile orienté principalement du Sud-est au Nord-Ouest, qui guide les principaux axes de communication auparavant évoqués et crées ainsi un réseau dense de voies carrossables.

Figure 36 : Bâti L’accès aux sites se fera par la D950 et un  Villes et villages chemin communal. La zone de projet stricto sensu est à connotation naturelle et artificielle (ancienne plateforme militaire) et à ce titre, relativement éloignée des villages environnants.

Ces villages situés à moins de 5 kilomètres sont : Saint Trinit, et Revest-du-Bion. A moins de 10 kilomètres se trouvent également la ville de Sault et Saint Chritol, et le village de Ferrassières. Pour finir, au delà des 10 kilomètres mais relativement proche les villes de Banon et de Montbrun les Bains,…

Il s’agit de villes et villages typiques du plateau d’Albion que l’on aperçoit souvent au dernier moment et à forte identité rurale en leur cœur. Ils ont une composition urbaine spécifique avec un centre bâti autour d’un ancien noyau villageois, dominé par le cloché de l’église, et un résidentiel récent accolé qui tend à banaliser l’ensemble.

 L’habitat isolé Au regard de l’étendue de la zone d’étude, cette partie du plateau d’Albion est faiblement peuplée (moins de Figure 37 : Accès au site d’implantation

13 habitants au Km²). L’habitat isolé est ainsi représenté sur l’ensemble du plateau d’Albion. Il se limite à 64 AGE

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Toutefois, à proximité des sites on constate la présence: 2. Les activités économiques

• D’équipements En 2009, la population active ayant un emploi était de l’ordre de 64,8% de la population communale, avec 229 En termes d’équipement, la zone d’étude renferme : personnes, dont 180 salariés et 49 non salariés. Cette population active se répartit aussi en 153 personnes travaillant dans la commune (soit 66,8%) et 76 personnes travaillant hors de la commune (soit 33,2%). La - Tout un réseau de pistes DFCI agrémentées de citernes de premier secours. ; population active sans emploi comprend 28 personnes soit 11,0% de la population active totale. Les activités - Tout un maillage de citernes et sources captés ou non. exercées sur la commune sont essentiellement l'agriculture le commerce, et le tourisme.

• De réseaux En termes de réseaux (servitudes de type I4a relative à l’établissement des canalisations électriques), on note la Population active et inactive à Revest-du-Bion en 2009 (en%) présence :

- de la ligne HTA à proximité du site ; 6,4 - d’un réseau de distribution publique M.T. et B.T.

6,4

• D’accès Actif ayant un emploi - Autoroute A51 (Aix-en-Provence – Grenoble) qui traverse le département des Alpes de Haute Provence Chômeurs du Nord au Sud (gestion ESCOTA) ; Retraités 14,4 - Autoroute A7 (Lyon – Marseille) suit le cours du Rhône ; Etudiants 64,8 - et tout un réseau de voies communales et privées. Autres actifs

1.2.3. Synthèse 8,0

Le bâti, les équipements et les réseaux : enjeux Figure 38 : Population active et inactive à Revest-du-bion

•Le plateau d'Abion, et plus précisément la commune de Revest-du-Bion, reste un territoire bien deservi dans son ensemble. 2.1. Généralités Quelques statistiques INSEE permettent de mieux « cerner » les caractéristiques de la population active sur les

départements des Alpes-de-Haute-Provence, du Vaucluse et dans la commune concernée.

En 2009 dans le département des Alpes-de-Haute-Provence (A.H.P), 80,7% de la population active avait un emploi, alors que dans le Vaucluse 59,4 %. On dénombrait 9,0 % de chômeurs dans les A.H.P et 9,7 % dans le Vaucluse en 2007. Sur l’ensemble de ces deux départements on constate que la tranche d’âge 25/49 ans était la plus touchée par le chômage. Toutes tranches d’âges confondues, sur les départements des A.H.P et du Vaucluse les femmes sont plus pénalisés que les hommes, mais le phénomène s’inverse pour les jeunes (tranche 15/24 ans). Le département des A.H.Pprésentent, de par leurs caractéristiques propres (montagne,

campagne et faible population), un caractère marqué par une relative faiblesse des activités industrielles, et

une évolution vers la création d'emplois dans les domaines du commerce et des services. Dans les Alpes-de-

Haute-Provence, l’agriculture a eu une place très importante dans l'économie, mais la polyculture vivrière a laissé place à une agriculture beaucoup plus spécialisée orientée autour des fruits, des céréales et de produits à haute valeur ajoutée (miel, parfums et huiles essentielles, cosmétiques, olives, viticulture, et recrudescence de la lavande). En 2009 dans les A.H.P la surface agricole utile s'élevait à 165 809 ha, dont la plus grande partie

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dévolue aux activités d'élevage sous forme de prairies en herbe pour plus de 96 000 ha. Pour en finir de Tableau 13 : Recensement agricole dans le département 04. Source : Agreste - Enquête structure 2004 et recensement agricole 2004 l’exode rural, ce département a innovés en inventant l’agritourisme dans les années 1950. Répartition du territoire du département des A.H.P Sur la commune de Revest-du-Bion, la tendance générale de ces deux départements se confirme ; le pourcentage de chômeurs est moins important (11,0 %). Toutes tranches d’âges confondues les femmes Surfaces en hectare 1993 2004 % (13,7%) sont plus touchées que les hommes (8 ,9%). Terres arables 65 087 64 818 9,3

Viticulture 1140 984 0,1

Cultures fruitières 4 007 3 920 0,6

Autres cultures permanentes 228 383 0,1

STH* 196 500 187 050 26,9

SAU** 277 962 268 505 38,6

Boisements, forêts 223 210 226 685 32,6 Terres agricoles non cultivées 80 020 85 452 12,3

Territoire non agricole 114 650 115 200 16,6 2.2. L’activité agricole Surface totale du département 695 842 695 842 100,0

* STH (Surfaces toujours en herbe)

** SAU (Surfaces agricoles utiles)

Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 24 établissements actifs au sens de

l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et aucun emploi salarié.

Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 14 en

2010. Il était de 19 en 2000, de 37 en 1988. Actuellement, ces exploitants sont essentiellement tournés vers l’élevage ovin et bovin. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a légèrement augmenté, de 1 905 à Revest-du-bion 2 048 ha. Elle est ensuite restée stable dans les années 2000, à 2 015 ha.

La commune de Revest-du-Bion est située dans le périmètre de deux labels appellation d'origine contrôlée (AOC), huile essentielle de lavande de Haute-Provence et banon, et de dix-neuf labels indication géographique protégée (IGP) dont quatorze concernent les vins Alpes-de-Haute-Provence (IGP) blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée mousseux ou primeur blanc, rouge et rosé, les cinq restants étant le petit épeautre et sa

farine, le miel de Provence, l’agneau de Sisteron, et les volailles de la Drôme.

Figure 39 : Orientation technico-économique des communes au niveau des régions Provence Alpes Cote d’Azur. 66 AGE

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2.3. Le tourisme communes doivent faire des efforts constants en matière : - D'accueil : restauration servant des spécialités locales, hébergements, bureau d'informations Fortes d’une histoire riche, d’une diversité de paysage et d’une réserve naturelle importante, les Alpes de touristiques ; Haute-Provence présentent un potentiel touristique intéressant. - D'animations et de loisirs : productions artisanales, spectacles culturels, lieux d'expositions, visites commentées, etc. ; Tourisme vert et culturel sont en plein essor ces dernières années grâce à l’amélioration des transports vers le - D'environnement : mise en valeur des espaces publics, réduction du nombre de panneaux département ainsi que l’organisation de circuits découvertes et la mise en place d’infrastructures favorables à publicitaires, restauration des façades, entre autres. des activités ludiques ou de sensibilisation. Cette volonté départementale d’aller dans le sens de l’éco-tourisme tend par ailleurs à susciter l’intérêt d’un tourisme national mais également international. Une route des « Villages et cités de caractère » relie ces villages en offrant des points de vue superbes sur les paysages les plus marquants des Alpes de Haute-Provence. Ainsi, en marge des grandes routes touristiques qui sillonnent les paysages du département, de nombreux circuits de randonnée, à pied ou à vélo principalement, sont proposés, auxquels s’ajoutent les divers GR Proche de Revest-du-Bion, le village de Simiane-la Rotonde tire sa renommée de la Rotonde dont la silhouette traversant le département du Nord au Sud. en tronc de cône couronne la butte autour de laquelle se pressent les hautes maisons de pierre du village perché. Ce donjon circulaire constitue le plus ancien témoignage civil de l’art roman provençal. En juillet, la plaine se tapisse des teintes bleutées de la lavande et s’enveloppe d’effluves parfumés. Le village de Simiane est en effet le siège de la plus importante coopérative de production d’huiles essentielles de lavande fine et de lavandin de France. À quatre kilomètres, au lieu dit Boulinette, se trouve l’Abbaye de Valsaintes, quatrième abbaye cistercienne de Provence, fille de Silvacane qui est aujourd’hui entourée d’un jardin riche de plusieurs milliers de variétés de roses et de nombreuses essences aromatiques entretenues de manière entièrement naturelle.

2.4. Les autres activités économiques Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 26 établissements (avec 10 emplois salariés), auxquels s’ajoutent les huit établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant 74 personnes. D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est d’une importance moyenne pour la commune. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune : • un camping classé une étoile avec une capacité de 20 emplacements ; • plusieurs meublés labellisés et non-labellisés ; • des chambres d’hôtes ; • un gîte. Les résidences secondaires apportent un complément à la capacité d’accueil : au nombre de 107, elles représentent 26 % des logements. Parmi les résidences secondaires, 10 possèdent plus d’un logement. L’Étang, à l’ouest du village, a été réaménagé en aire de pique-nique il y a quelques décennies. Plusieurs commerces d'alimentation sont présents sur la commune : épicerie, boucherie, boulangerie, fromager (vente à la ferme). Bar, restaurant et presse tabac sont également représentés.

2.5. Synthèse

Les activités économiques : enjeux Figure 40 : Carte du circuit des « villages et cités de caractère ». • Les activités économiques qui profitent à la commune de Revest-du-Bion sont essentiellement liées au tourisme et à l'agriculture.

Un label spécifique aux Alpes de Haute-Provence a permis de mettre en avant douze villages de la région en obtenant le label "Villages et cités de caractère". Ils sont tous dotés d'un patrimoine • Au regard de ce contexte économique local, il apparait primordial que le projet n’impacte pas l’agriculture et l’attractivité touristique du territoire. 67 architectural remarquable et comptent moins de 2 000 habitants. Pour être homologuées, les AGE P

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3. Le parimoine culturel

3.1. Les monuments historiques

Tableau 14 : Les monuments historiques autour du site d’étude

Élément réglementaire de la commune Commune Aurel, Revest du / Bion, Reihannette , les Ormergues, Sederon, , Savoillan , , Villefranche de

Chateau Limite administrative Ferrassières Château de la Gabelle Inscrit à l'inventaire des monuments historiques le Limite communale 10/01/47 Montbrun-les- Beffroi Inscrit à l'inventaire des MH le 13/07/1926 Sites d’études Monument Historique Bains Classé Vieux Village Inscrit à l'inventaire des MH le 22/01/1947 Monument Historique

Saint Trinit Eglise parroissiale de la Trinité Monument historique classé depuis le 24/03/1915 Inscrit Sault Eglise paroissiale Notre-Dame-de-la- Monument historique classé depuis le 11/10/1990 Tour

Coopérative agricole Inscrit à l'inventaire des MH le 03/06/2005 Maison et Coopérative agricole Inscrit à l'inventaire des MH le 03/06/2005 Figure 41 : Sites inscrits et classés dans le périmètre d’étude Coopérative agricole Inscrit à l'inventaire des MH le 03/06/2005 Barret de Lioure Eglise Inscrit à l'inventaire des MH le 13/07/1926 La commune de Revest-du-Bion, concernée par le projet, ainsi que les communes riveraines ou Saint Christol Eglise paroissiale Notre-Dame et Monument historique classé depuis le 14/06/1909 potentiellement impactées visuellement par l’implantation du parc, à savoir Saint-Trinit, Revest-des-Brousses, Saint-Pierre Banon, et Saint Christol, disposent de monuments historiques bénéficiant de protections réglementaires. Banon Portail féodal Monument historique classé depuis le 26/10/1927 Aulan Château Monument historique classé depuis le 09/05/1950 A ce titre, toute construction, restauration, destruction effectuée dans le champ de visibilité de l’édifice classé Simiane-la- Château Fort de Simiane Monument historique classé depuis le 18/03/1862 ou inscrit Monument Historique (c'est-à-dire en règle générale dans un périmètre d’un rayon de 500 m autour Rotonde du monument) doit obtenir l’accord de l’Architecte des Bâtiments de France. Le site de projet ici en question n’entre dans le champ de visibilité d’aucun des monuments proches dont la liste a été énumérée dans le tableau ci-contre.

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3.2. Les sites archéologiques 4. Les contraintes règlementaires Le Service Régional de l’Archéologie n’a recensé à ce jour aucun site archéologique au sein des zones d’études stricto sensu. Toutefois, la base de données « Patriarche » ne reflète que l’état actuel des connaissances. Les 4.1. Les documents d’urbanisme zones considérées n’ayant pas encore fait l’objet d’études approfondies, leur potentiel archéologique ne peut Le parc photovoltaïque sera implanté sur une ancienne être précisément déterminé, mais notons que le site d’étude fait partie d’anciennes plateformes de la force de plateforme de la force de frappe nucléaire du Plateau frappe nucléaire du Plateau d’Albion, il est donc probable qu’il n’y a aucun site archéologique présent au sein d’Albion. Le terrain est en zone à urbanisation différée sous de cette zone. réserve de mise en œuvre d’équipements suivant le PLU révisé. 3.3. Synthèse

Patrimoine culturel : enjeux

• Plusieur édifices classés au titre du patrimoine culturel et/ou archéologique et monuments historiques sont recensés sur le territoire. Aucun de ces sites n'est en mesure de présenter une interaction regrettable avec le projet, qui est toujours situé à une distance importante, sans relief pouvant créer des points de vue.

Figure 42 : Extrait du PLU révisé de Revest-du-Bion. Source : Commune de Revest-du-Bion

4.2. Les servitudes

La commune de Revest-du-Bion ne dispose pas de servitude d’utilité publique.

4.3. La Loi Montagne

La montagne couvre 1/5ème du territoire national et joue un rôle écologique irremplaçable : réservoir hydrologique, agriculture et sylviculture spécifique, réserves biogénétiques. Cet espace doit lutter contre des agressions nombreuses, soit naturelles (érosion des sols, glissements de terrains, avalanches) soit d’origine

anthropiques (aménagements industriels ou touristiques). 69

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La loi n°85-30 du 9 janvier 1985 dite « loi Montagne » relative au développement et à la protection de la montagne revêt un caractère de loi d’aménagement et d’urbanisme. Elle tente d’établir un équilibre entre le développement et la protection de la montagne. Cette « entité géographique spécifique » est subdivisée en « Massifs » qui sont des zones définies par référence à sa configuration des terrains d’altitude, de pentes, de climat et de végétation.

Le territoire de Revest-du-Bion (comme l’ensemble du plateau d’Albion) est soumis à la Loi Montagne.

Si l'on considère qu'un parc photovoltaïque au sol constitue de l'urbanisation, alors elle peut être construite en discontinuité de l'urbanisation existante sous réserve de la réalisation d' « une étude justifiant, en fonction des spécificités locales, qu'une urbanisation qui n'est pas située en continuité de l'urbanisation existante est compatible avec le respect des objectifs de protection des terres agricoles, pastorales et forestières et avec la préservation des paysages et milieux caractéristiques du patrimoine naturel ainsi qu'avec la protection contre les risques naturels » (Art. L.145-3 du code d'urbanisme).

4.4. Synthèse

Contraintes règlementaires : enjeux

• Le document d'urbanisme rend possible la création d'une installation photovoltaïque (zonage AU). • Le site étant concerné par la loi Montagne, et en discontinuité avec le bati, il faudra pouvoir montrer que l'implantation est compatible avec les objectifs de préservation à l'origine de la loi.

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Analyse de l'existant Chapitre 4 : Les risques naturels et technologiques

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L’enjeu considéré est la sécurité du site et des installations face aux risques naturels. Les risques naturels ou 2. Inondations technologiques auxquels sont soumis les communes sont répertoriés par le Ministère de l’Ecologie et du L'aléa inondation est inexistant sur les communes de Revest-du-Bion et St Trinit. Elles ne sont concernées par Développement Durable et consultables sur le site internet Prim.net. Ce site indique également aucun Plan de Prévention des Risques Inondations (PPRn inondations) ni aucun Plan des Surfaces systématiquement la situation sur le plan du zonage sismique pour toutes les communes françaises. Les Submersibles (PSS). communes de Revest-du-Bion et de St Trinit sont concernées par le risque « inondation », le risque « mouvement de terrain », le risque incendies de forêt et le risque sismique. Aucun PPR n'est prescrit pour ces Il faut par ailleurs considérer le risque lié aux inondations de nappes. L'immense majorité des nappes d'eau communes. sont contenues dans des roches que l'on appelle des aquifères. Ceux-ci sont formés le plus souvent de sable et graviers, de grès, de calcaires. L'eau occupe les interstices de ces roches, c'est à dire les espaces qui séparent les 1. Sismicité grains ou les fissures qui s'y sont développées.9 L’Ouest du département des Alpes-de-Haute-Provence et l'Est du Vaucluse, sont situé sur le plateau calcaire La nappe la plus proche du sol, alimentée par l'infiltration de la pluie, s'appelle la nappe phréatique (du grec d'Albion et des Mont de Vaucluse. C'est une zone relativement calme sur le plan de la sismicité bien qu'elle "phréïn", la pluie). Dans certaines conditions une élévation exceptionnelle du niveau de cette nappe entraîne s'inscrive à proximité de zones plus sensibles (vallée de la Durance, Valensole, Mercantour, région de Digne). un type particulier d'inondation : une inondation «par remontée de nappe». Il existe deux grands types de Le décret du 22 octobre 2010 relatif à la prévention du risque sismique divise le territoire national en 5 zones nappes selon la nature des roches qui les contiennent : nappes des formations sédimentaires (comme ici, dans de sismicité. Pour la sismicité, les communes de Revest-du-Bion et de St Trinit sont classées en « zone à risque les calcaires du plateau d'Albion) ou nappes contenues dans les roches dures du socle. sismique très faible » (mais non nulle). L'aléa y est modéré.

Le site d'étude figure une sensibilité faible.

Figure 43 : carte d'aléa de type probabiliste en PACA. Source : DDRM 04, DDT04

L'aire du projet demeure à l’écart des zones où se localisent les secousses les plus importantes de la partie Sud- est de la France (Alpes internes du Sud, Mercantour, région de Digne).

Les séismes connus à proximité : la Moyenne Durance (en 1509; en 1708 et 1812 séismes d’intensité VIII, 1913) ; le Val d’Allos (en 1618 et 1997) ; la Vallée du Sasse (1866) ; le Queyras et l’Ubaye (en 1935 séisme d’intensité VII, en 1959 séisme d’intensité VII-VIII) ; la Vallée de la Bléone (1984). À noter : en 2003 et 2004, le secteur de la haute Ubaye a été affecté par une crise sismique exceptionnelle au cours de laquelle ont été observés plus de 15 000 séismes de magnitude comprise entre 2 et 3.8 Figure 44 : carte du risque de remontées de nappes

Le risque d'inondation Le risque de sismicité •Le site n’est pas soumis au risque d’inondation par débordement de cours d’eau. Dans •Le site d'étude est inscrit en zone de sismicité 1. Le parc photovoltaïque sera tenu de certains secteurs, des remontées de nappes sont possibles. Ce phénomène naturel n’est pas respecter les règles de construction parasismique. Considérant ces éléments, la sensibilité du de nature à impacter le projet photovoltaïque. La sensibilité du site est jugée faible.

site à l’aléa sismique est modérée.

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AGE 8 Source : DDRM 04, DDT04 9 Source : MEDDE, BRGM | donnée extraite du site www.inondationsnappes.fr P

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3. Mouvement de terrain superficielle de sol, sur 1 à 2 m de profondeur, est alors soumise à l’évaporation. Il en résulte un retrait des argiles, qui se manifeste verticalement par un tassement et horizontalement par l’ouverture de fissures, Au niveau local, sont identifiés les risques suivants : classiquement observées dans les fonds de mares qui s’assèchent. L’amplitude de ce tassement est d’autant plus importante que la couche de sol argileux concernée est épaisse et qu’elle est riche en minéraux gonflants.  Le risque cavités souterraines : Par ailleurs, la présence de drains et surtout d’arbres (dont les racines pompent l’eau du sol jusqu’à 3 voire 5 m Aucune cavité souterraine n'a été recensée dans l'aire de projet. Plusieurs cavités naturelles figurent sur les de profondeur) accentue l’ampleur du phénomène en augmentant l’épaisseur de sol asséché. deux communes. Certaines cavités n’apparaissent pas sur la cartographie du fait du caractère confidentiel des données, mais au regard de la morphologie du site de projet il y a peu de chances que d’autres cavités puissent y être présentes.

Le site d'étude fait face à un aléa faible sur une partie de sa surface.

Figure 46 : Aléa Retrait-gonflement des argiles

Figure 45 : carte du risque de cavités souterraines

 Le risque alea retrait-gonflement des argiles :

Un matériau argileux voit sa consistance se modifier en fonction de sa teneur en eau : dur et cassant lorsqu’il est desséché, il devient plastique et malléable à partir d’un certain niveau d’humidité. On sait moins en revanche que ces modifications de consistance s’accompagnent de variations de volume, dont l’amplitude peut être parfois spectaculaire.10 Le risque de mouvement de terrain En climat tempéré, les argiles sont souvent proches de leur état de saturation, si bien que leur potentiel de gonflement est relativement limité. En revanche, elles sont souvent éloignées de leur limite de retrait, ce qui •Du point de vue de la conservation de la stabilité du sol, la sensibilité du site est considérée comme faible.

explique que les mouvements les plus importants sont observés en période sèche. La tranche la plus 73

AGE 10 Source : MEDDE, BRGM | donnée extraite du site www.argiles.fr P

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4. Feux de forêt 5.2. Transport de matières dangereuses Le massif de Lure, au sein duquel on peut intégrer le site d'étude, présente globalement un aléa feu de forêt La zone d'étude n'est pas concernée par ce risque. moyen. La végétation est composée majoritairement de feuillus sous forme de taillis de hêtres, en altitude, et surtout de chênes pubescents comme sur Revest-du-Bion. On note également la présence de résineux, assez concentrés dans certains secteurs : pins sylvestres et pins noirs ou boisements de mélèzes au Nord-ouest. Les landes et les pelouses sont aussi représentées, notamment à proximité de la crête. De par la configuration 5.3. Avalanche géologique du massif, toutes les formations végétales sont relativement sèches, la sensibilité à l’incendie est La zone d'étude n'est pas concernée par ce risque. plus importante dans les boisements résineux et les landes.11

L’urbanisation du massif est faible, n’induisant que peu de zones de risque subi. La fréquentation touristique est moyenne, les trois campings que compte le massif ne présentent que peu de risque. 5.4. Submersion marine Le massif de Lure a subi quelques incendies importants : on dénombre une quinzaine de feux de plus de 10 La zone d'étude n'est pas concernée par ce risque. hectares depuis 1966. Les activités agricoles et forestières en constituent des causes récurrentes.

Le Nord-ouest du massif (Les Omergues, Redortiers, Revest-du-Bion) a été affecté durant les dix dernières années par des feux de printemps dont les conséquences sont heureusement restées limitées. 5.5. Risque volcanique Les deux incendies les plus dangereux ont eu lieu récemment, en été 2003 et 2004. Ils ont touché l’Est de Lure, La zone d'étude n'est pas concernée par ce risque. leurs comportements ont été voisins. Le feu a pris en périphérie de zones habitées (origine anthropique), il s’est propagé rapidement dans des cultures sèches pour se développer complètement dans la végétation. Le vent de secteur Ouest, plus soutenu en 2004, a joué un rôle important dans la propagation en combinaison avec la pente. La lutte a été handicapée par le manque d’eau : au déficit d’hydrants DFCI s’est ajouté 5.6. Rupture de barrage l’épuisement des réserves destinées à la consommation. La zone d'étude n'est pas concernée par ce risque.

Le risque de feu de forêt •Du point de vue du risque d'incendie, la sensibilité du site est considérée comme modérée, 5.7. Risque industriel étant entouré de chênaies denses. La zone d'étude n'est pas concernée par ce risque

5. Autres risques

5.1. Risque Nucléaire Le plateau d’Albion et son réseau de silos lanceurs de missiles dont fait partie le site, s’est vu démantelé à la fin de la décennie 1990. Plus aucune installation nucléaire n’est présente sur le plateau d’Albion aujourd’hui.

Aucune centrale nucléaire ou site d’enrichissement n’est présent à proximité du site. Ainsi, la zone d'étude n'est pas concernée par le risque nucléaire.

11 74 Plan Départemental de Protection des Forêts Contre l’Incendie des Alpes de Haute-Provence, 2006-2012. AGE P

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Analyse de l'existant Chapitre 5 : Le milieu naturel

A - Eléments de connaissance naturaliste du territoire local

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1. Principe La description du milieu naturel en place repose sur une logique d’approche de la biologie du biotope qui veut que l’on ne sépare jamais structure et fonction.

En conséquence, le déroulement qui va suivre est développée autour d’une analyse séquencée de l’écosystème, qui part de la connaissance du territoire : sa sensibilité, sa diversité et ses interactions, pour se focaliser sur les espèces et habitats observés : leur état, leur patrimonialité et leur utilisation de l’écosystème (reproduction, nourrissage, place dans la chaîne alimentaire, flux, …).

L’idée est ainsi, en prenant l’articulation des espèces/habitats autour des continuités écologiques comme fil conducteur, de décrire, non pas un existant « catalogue d’espèces », mais avant tout un milieu fonctionnel, animé de la richesse et de la diversité des espèces et habitats qui le composent, pour comprendre quel rôle y tiennent chaque habitat et, chaque espèce, et ainsi cerner plus aisément les conséquences du projet sur les équilibres écologiques en place.

2. L’approche à large échelle : place du site au regard des grands réservoirs de biodiversité Le territoire dans lequel s'inscrit l’emprise du projet doit être dans un premier temps analysé dans son ensemble à une échelle élargie (plusieurs km) de sorte à identifier les enjeux de conservation qui en ressortent et afin pouvoir par la suite appréhender directement quels sont ceux qui peuvent concerner la zone de projet.

Cet examen passe par l'analyse de l'ensemble des périmètres existant dans un rayon de plusieurs kilomètres autour du site, qu'il s'agisse de périmètres réglementaires ou de périmètres d'inventaires qui renseignent directement sur la composition et l'intérêt de secteurs naturels.

Les périmètres existants seront listés dans des tableaux et différenciés en fonction de leur éloignement au projet :

Distance très réduite (0-2 km) ou site inclus : Périmètre à enjeux modérés à forts pour le projet Distance réduite (2-5 km) : Périmètre à enjeux limités à modérés pour le projet Distance moyenne (5-10 km) : Périmètre à enjeux faibles à limités pour le projet Distance importante (>10 km) : Périmètre à enjeux nuls à faibles pour le projet

Figure 47 : Positionnement du projet vis-à-vis des périmètres environnementaux

2.1. Réseau Natura 2000 Les directives européennes « Oiseaux » (79/409/CEE) du 02 avril 1979 et « Habitat » (92/43/CEE) du 21 mai 1992 constituent le réseau écologique européen des sites Natura 2000. Né du constat que les espèces n’ont pas de frontières, le réseau a pour objectif la préservation de la diversité biologique et la valorisation du patrimoine naturel des territoires.

Aucun site Natura 2000, au titre de la Directive "Habitats-Faune-Flore" ou "Oiseaux", ne se situe dans un rayon 76

de au moins 10 km autour du site de projet. AGE P

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