Prise d’eau dans la Sèvre Niortaise Captage de la Corbelière - Commune de SAINTE-NEOMAYE (79)

ENQUETE PUBLIQUE

NOTES DE PRESENTATION DU PROJET ET D'INFORMATION SUR LE DEROULEMENT DE LA PROCEDURE ADMINISTRATIVE A REALISER

Mai 2012

FB/W121008v4/NOT

GEOAQUITAINE SERTAD 12, avenue Fernand Pillot La Chesnaye 33133 GALGON 79260 SAINTE-NEOMAYE Tél : 05.57.84.36.09 Tél : 05.49.25.22.27 Fax : 05.57.84.36.16 [email protected] [email protected] Bureau d’études en charge des dossiers

SOMMAIRE

I - NOTE DE PRESENTATION ...... 1 I.1 – Nom et adresse du demandeur ...... 1 I.2 – Présentation de la ressource ...... 1 I.3 – Evolution de la ressource depuis 30 ans ...... 4

II - POINTS VISES PAR LA PROCEDURE ...... 8 II.1 – Révision des périmètres de protection ...... 8 II.2 – Modification de l’usine de traitement ...... 9 II.3 – Cas des nitrates ...... 10 II.4 – Polices de l’eau ...... 13 II.5 – L’arrêté préfectoral ...... 13

III - COMPOSITION DU DOSSIER D’ENQUETE ...... 14

IV - DOCUMENTS MENTIONNANT LES TEXTES QUI RÉGISSENT LA PROCEDURE ADMINISTRATIVE ...... 19

V - DÉROULEMENT DE LA PROCÉDURE ...... 20

I - NOTE DE PRESENTATION

I.1 – NOM ET ADRESSE DU DEMANDEUR

Nom Coordonnées

Syndicat Mixte de Production et Pétitionnaire d’Adduction d’Eau Potable de la La Corbelière Maître d’Ouvrage Région de SAINT-MAIXENT L’ECOLE 79400 AZAY-LE-BRULE et Gestionnaire Représenté par son Président, Tél : 05.49.76.07.85 du captage de « La Corbelière » M. CHANTREAU

SERTAD Maître d’Ouvrage délégué La Chesnaye Syndicat pour l’Etude et la Réalisation Gestionnaire de la ressource 79260 SAINTE-NEOMAYE de Travaux de Desserte en Eau en eau potable de la Touche Poupard Tél : 05.49.25.22.27 Potable du Sud Deux-Sèvres

I.2 - PRESENTATION DE LA RESSOURCE

Le captage de la Corbelière, prise d’eau dans la Sèvre Niortaise sur la commune de SAINTE-NEOMAYE, a été mis en place en 1950 afin d’assurer la production d’eau potable à 11 communes du sud du département des Deux-Sèvres et pour partie aux 10 communes du Syndicat du Lambon (environ 40 %). La première usine de traitement mise en service en 1954-1955 présentait une capacité de 400 m3/h, soit 8 000 à 8 500 m3/jour.

Ces dernières décennies, avec la mise en œuvre d’interconnexions entre différentes unités de production, il assure également des appoints aux Syndicats du Centre Ouest et de Gâtine et apporte un soutien à la ville de , conjointement avec le pôle de production du SERTAD (Syndicat pour l’Etude et la Réalisation des Travaux d’Amélioration de la Desserte en eau potable du sud des Deux- Sèvres).

Depuis 2001, l’interconnexion, eaux brutes et eaux traitées, avec le Syndicat des Eaux du SERTAD permet la sécurisation mutuelle des 2 ressources (barrage de la Touche Poupard pour le SERTAD, Sèvre Niortaise pour le SMPAEP) en cas de problème quantitatif ou qualitatif.

Propriété du SMPAEP (Syndicat Mixte de Production et d’Adduction d’Eau Potable de la Région de SAINT-MAIXENT L’ECOLE), qui en est également l’exploitant, le site de production de la Corbelière dessert ainsi potentiellement 80 000 habitants (ressource principale ou ressource de secours), soit 23 % de la population du département des Deux-Sèvres.

Les volumes produits (en sortie d’usine) ces dernières années (2005 à 2010) s’établissent entre 2,2 et 2,6 millions de m3 pour une population moyenne desservie d’environ 27 000 habitants. 20 % proviennent de l’eau prélevée dans le barrage de la Touche Poupard.

SMPAEP de la Région de SAINT-MAIXENT L’ECOLE – Captage de la Corbelière Notes de présentation et d’information sur la procédure Page 1 SMPAEP de Saint-Maixent l'Ecole - Prise d'eau dans la Sèvre Niortaise - Captage de la Corbelière

LOCALISATION GÉOGRAPHIQUE DU BASSIN VERSANT DE LA CORBELIÈRE

FOMPERRON

EXIREUIL

SAIVRES SOUDAN

NANTEUIL

SAINT-MAIXENT L'ECOLE ROUILLE

PAMPROUX (86) AZAY-LE-BRULE LUSIGNAN (86) SAINT-MARTIN-DE SAINT-MAIXENT SAINTE-EANNE SALLES

SAINTE-NEOMAYE AVON SOUVIGNE LA MOTHE SAINT-HERAY SAINT-SAUVANT (86)

DÉPARTEMENT DES DEUX-SÈVRES CHENAY

LA COUARDE

DÉPARTEMENT DE LA VIENNE VANCAIS CHEY ROM

SEPVRET

LEZAY

SAINTE-SOLINE MESSE

VANZAY PERS Captage de la Corbelière SAINT-COUTANT

CAUNAY Limite du bassin versant SAINT-VINCENT du captage AEP LA-CHATRE CLUSSAIS-LA POMMERAIE BAC validé en mai 2012 : 573 km²  Echelle : 1/800 000° Echelle : 1/200 000° Géoaquitaine - Mai 2012 Avec une production d’environ 2 500 000 m3, le captage de la Corbelière constitue donc une ressource stratégique pour l’alimentation en eau potable du sud du département des Deux-Sèvres (Actualisation du schéma départemental d’AEP des Deux-Sèvres – Mai 2010).

Ces travaux de pompage (travaux de dérivation par pompage des eaux de la Sèvre Niortaise pour un prélèvement journalier de 3 000 m3) ont été déclarés d’utilité publique par arrêtés préfectoraux en date des 15 janvier 1951 et 18 mars 1954.

Le 14 février 1973, un arrêté de régularisation portait le débit de pompage de la station de la Corbelière à 9 600 m3/jour, soit 152 l/s (547 m3/h) - cf annexe 1.

Ce captage a fait l’objet en 1975 d’un 1er rapport hydrogéologique de M.G. MATHIEU, suivi par une déclaration d’utilité publique, en date du 2 avril 1976, portant création des périmètres de protection du captage d’eau potable de la Corbelière.

Les études menées sur le bassin versant (cf bibliographie [5] et [8]) par le Syndicat Mixte à la Carte du Haut Val de Sèvre et Sud Gâtine, en liaison avec la DDAF 79, ont permis de redéfinir le bassin d’alimentation du captage de la Corbelière et d’intégrer au bassin versant topographique du captage (352 km²) une partie du bassin topographique de la Dive du Sud (221 km²).

Le bassin d’alimentation de ce captage s’étend sur 573 km² et couvre tout ou partie de 35 communes, dont 3 situées dans le département de la Vienne.

Liste des 35 communes concernées par le BAC validé en mai 2012

COMMUNES INCLUSES EN TOTALITE (17) COMMUNES INCLUSES MAJORITAIREMENT (6) COMMUNES INCLUSES PARTIELLEMENT (12)

AVON (79) ROUILLE (86) AZAY-LE-BRÛLE (79) BOUGON (79) SAINT-MARTIN-DE-SAINT-MAIXENT (79) (79) CHENAY (79) SAINT-SAUVANT (86) CLUSSAIS-LA-POMMERAIE (79) CHEY (79) SAINT-VINCENT-LA-CHATRE (79) (79) EXOUDUN (79) (79) (79) LA MOTHE-SAINT-HERAY (79) (79) LA COUARDE (79) (79) LUSIGNAN (86) MESSE (79) ROM (79) (79) SAINTE-NÉOMAYE (79) < 10% PAMPROUX (79) SAIVRES (79) PERS (79) SOUDAN (79) SAINT-COUTANT (79) SOUVIGNE (79) SAINTE-EANNE (79) SAINTE-SOLINE (79) SAINT-MAIXENT L'ECOLE (79) SALLES (79) VANCAIS (79)

Les communes en gras : Régulièrement desservies par l’Usine de la Corbelière. Les communes en italique : Ponctuellement desservies par l’Usine de la Corbelière.

NOTE : Les ajustements de ce périmètre liés aux apports des différentes études listées dans la bibliographie occasionnent sur certains plans une limite de périmètre du bassin versant légèrement différente. Ces ajustements sont présentés sur le plan situé en fin de document.

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I.3 - EVOLUTION DE LA RESSOURCE DEPUIS 30 ANS

I.3.1 - Le constat

Depuis les arrêtés préfectoraux de 1973 et 1976 (présentés en annexe 1) portant sur l’augmentation des débits prélevés à la Corbelière et dotant ce captage de périmètres de protection, différentes évolutions ont été enregistrées :

 sur la ressource, avec une augmentation importante des prélèvements : d’une pointe journalière de 9 600 m3/j en 1973 à actuellement 15 000 m3/j (2007). Depuis 1985, date de constitution du SMPAEP, les volumes annuels sont compris entre 2 et 2,5 millions de m3.  sur la ressource, avec une évolution de la qualité des eaux prélevées. Une dégradation de la qualité de l'eau de la Sèvre Niortaise est observée depuis 1977, avec une importante augmentation des teneurs en nitrates, de 25 mg/l en moyenne en 1985 à 45 mg/l en moyenne en 2000. Cette évolution s’est stabilisée depuis 2000, avec des moyennes mensuelles de 40 à 45 mg/l sur la dernière décennie. La présence ponctuelle de produits phytosanitaires est détectée dans les eaux de la Sèvre Niortaise à partir de 1996, d’après le suivi ARS – Captage de la Corbelière.  sur les activités humaines, en amont de la prise d’eau, notamment avec l'évolution des pratiques agricoles sur le bassin versant mais également avec l’implantation d’industries en bordure de Sèvre.

I.3.2 - Les actions engagées

Pour pallier ces différentes problématiques et répondre aux enjeux présents sur le territoire, le SMPAEP a engagé une réflexion pour améliorer la protection de sa ressource, avec pour orientation de :

– réviser les périmètres de protection réglementaires établis en 1976, inadaptés aux réelles conditions d’alimentation de la ressource, – régulariser administrativement le débit de prélèvement effectif de 750 m3/h et 15 000 m3/j et les installations de traitement de l’usine de la Corbelière, – compléter la protection par un programme d’actions sur le bassin versant : mise en œuvre d’un programme Re-Sources afin de lutter contre les pollutions diffuses (problématiques nitrates et pesticides), – sécuriser l’alimentation en eau potable en recherchant des solutions de secours, – mettre en place un Plan de Gestion pour un respect de la Directive 75/440, – demander une dérogation pour non-respect des valeurs limites de qualité de 50 mg/l en nitrates sur la ressource.

Ces objectifs se sont concrétisés par la réalisation de différents rapports et études. La liste de ces documents est présentée en fin de document.

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. Les études réalisées dans le cadre de la révision des périmètres de protection sur cette ressource ont abouti à des modifications quant au tracé des périmètres de protection et au contenu des prescriptions définies : Y. LEMORDANT (mai 2012) – Captage de la Corbelière – Commune d’AZAY-LE-BRÛLÉ - Révision des périmètres de protection – Avis hydrogéologique.

. Les travaux et études réalisés dans le cadre de la sécurisation de l’alimentation en eau potable :

 adhésion au SERTAD. L’objet du SERTAD, établissement public, est de proposer à ses collectivités adhérentes, une alternative ou un secours total ou partiel en matière de production d’eau potable. Cette adhésion et la mise en valeur des eaux du barrage de la Touche Poupard permettent au SMPAEP de la Région de SAINT- MAIXENT L’ÉCOLE de faire face aux situations de crise, grâce à l’interconnexion mise en place en 2001, avec :  la possibilité de dilution des eaux de la Sèvre pour diminuer les teneurs en nitrates,  l’assurance d’une ressource de substitution.  étude complémentaire de traitabilité du mélange des eaux de la Sèvre et des eaux de la Touche Poupard – Rapport n° 3786 – IANESCO-CHIMIE (1999).  travaux réalisés sur l’usine de traitement avec une première modernisation en 1991 et une extension et adaptation de la filière de traitement en 2003 pour permettre le traitement des pesticides et le traitement des eaux du barrage de la Touche Poupard, suite à l’interconnexion en 2001 des deux ressources – cf ci-après.

. Les programmes volontaristes complétant la protection à mettre en place ont fait l’objet de différents rapports et études, avec la mise en place d’un programme Re-Sources sur le bassin versant et signature d’un Contrat Territorial 2007-2011 :

Ce programme est mené pour sensibiliser l'ensemble des acteurs du bassin versant sur la préservation de la qualité de l'eau, avec l’objectif prioritaire de diminuer les pics de concentration en nitrates afin de ne plus dépasser le seuil réglementaire de 50 mg/l et aussi d’initier la réduction des nitrates et des produits phytosanitaires.

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La protection de la ressource à cette échelle, après les travaux de diagnostic du territoire (2004-2006), a consisté ces cinq dernières années dans le lancement d’actions pilotes auprès de tous les publics. Il s’est agi d’actions ciblées de formations, démonstrations techniques, améliorations des équipements d’épuration, communications, sensibilisation des élus, des scolaires… Afin de s’assurer de la pertinence et de l’efficacité des actions menées, il a été réalisé à mi-parcours un bilan intermédiaire permettant d’évaluer les premières années d’actions. Une synthèse de ce bilan (hors annexe) est présentée en annexe 5.

Ce premier contrat est arrivé à échéance à la fin de l’année 2011. Un bilan de fin de contrat est en cours de réalisation. Les objectifs de cette étude sont d’établir un bilan technique et financier pour permettre de réorienter les actions et la stratégie pour un impact maximal sur la qualité de l’eau.

Aussi, un nouveau Contrat Territorial 2013-1017 sera programmé avec les partenaires. En 2012, année de transition, les actions se poursuivent grâce à un avenant au contrat actuel.

Le SERTAD a pris en charge l’animation de la démarche de reconquête de la qualité de l’eau (délégation faite par le SMPAEP par délibération en date du 10 janvier 2003), en collaboration avec le SMPAEP de SAINT-MAIXENT L’ECOLE, porteur de projet. Il a pour rôle :

 d’assurer le pilotage de l’opération, l’animation de la concertation et la coordination des différents partenaires,  de suivre et d’évaluer l’avancement du programme d’actions (évaluation annuelle pouvant aboutir à une évolution du programme en fonction des résultats).

Les actions engagées pour la reconquête de la qualité des eaux prélevées dans la Sèvre résultent donc de démarches complémentaires, mises en œuvre dans les cadres suivants :

. Le cadre réglementaire ou législatif, avec :  la mise en conformité des assainissements collectifs et non collectifs,  la mise en conformité des installations classées agricoles,  les programmes d’action de la directive nitrates dans le département,  des actions spécifiques, en plus de celles qui s’appliquent aux zones vulnérables, à mener dans la zone d’actions complémentaires (ZAC) dont fait partie l’ensemble du bassin versant de la Corbelière,  la procédure de définition des périmètres de protection des captages d’eau destinée à la consommation humaine.

. Le Schéma d’Aménagement et des Gestion des Eaux (SAGE) « Sèvre Niortaise Marais Poitevin » : le bassin versant de la Corbelière représente en effet la tête de bassin du SAGE Sèvre Niortaise Marais Poitevin, qui a été approuvé par arrêté inter-préfectoral le 29 avril 2011. Le périmètre de ce SAGE (dont l’amont du bassin versant) a été redéfini par l’arrêté inter-préfectoral du 27 avril 2012 (modification de l’arrêté inter-préfectoral du 29 avril 1997).

. Le programme d’actions « Re-Sources », avec la mise en place d’un programme d’actions sur 5 ans, adapté à l’ensemble des acteurs du territoire, pour atteindre les objectifs qualitatifs nécessaires au maintien du captage de la Corbelière.

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Enfin, compte tenu du dépassement ponctuel des teneurs en nitrates (limite de qualité des eaux brutes superficielles : 50 mg/l), le maintien du captage est lié à la mise en place d’un plan de gestion sur son bassin versant d’alimentation (article R.1321-42 du Code de la Santé Publique).

Une demande de dérogation exceptionnelle de prélèvement d'eau superficielle brute dont les caractéristiques ne respectent pas en permanence les exigences de qualité fixées aux annexes de l'arrêté du 11 janvier 2007 est donc sollicitée, en attendant une amélioration de la ressource induite par les différents programmes et actions engagés sur le bassin versant et l'usine de production d'eau potable - Cahier 2 et plan de gestion.

Les différentes études et procédures à mener dans le cadre du plan de gestion viennent de s’achever. Le plan de gestion du bassin versant du captage AEP de la Corbelière – Commune de SAINTE-NEOMAYE (79), réalisé par EGES (2008) et mis à jour par le SERTAD en 2012, est présenté dans son intégralité dans le dossier joint au présent document.

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II - POINTS VISES PAR LA PROCEDURE

II.1 - REVISION DES PERIMETRES DE PROTECTION

La modification des périmètres de protection du captage de la Corbelière et du prélèvement en eau, implique que ceux-ci soient de nouveau déclarés d’utilité publique.

Un dossier constitué à cet effet (Cahier 1) est donc soumis à enquête publique préalable à la déclaration d’utilité publique. Cette enquête est de droit commun (articles L.11-1 et R.11-4 et suivants du Code de l’Expropriation pour cause d’utilité publique).

Aucune expropriation n’étant nécessaire pour le périmètre de protection immédiate, l’enquête parcellaire n’est donc pas nécessaire. Un état parcellaire, permettant d’identifier les propriétaires concernés par le périmètre de protection rapprochée, est cependant joint au dossier soumis à l’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique (Cahier 1).

Le nouvel acte portant déclaration d’utilité publique des périmètres de protection du captage de la Corbelière déterminera donc, comme en dispose l’article L.1321-2 du Code de la Santé Publique :

– autour du point de prélèvement, les nouveaux périmètre de protection immédiate, périmètre de protection rapprochée et périmètre de protection éloignée à l’intérieur desquels sont réglementés les installations, travaux, activités, dépôts, ouvrages, aménagement ou occupation des sols et dépôts de nature à nuire directement ou indirectement à la qualité des eaux, – les servitudes d’utilité publique qui grèveront les parcelles de terrain des périmètres de protection rapprochée et éloignée, – en ce qui concerne les installations, travaux, activités, dépôts, ouvrages, aménagement ou occupation des sols existant à la date de sa publication et ne répondant pas aux nouvelles exigences imposées par les servitudes, les délais dans lesquels ils devront satisfaire à celle-ci.

Les propriétaires concernés par le périmètre de protection rapprochée seront informés des servitudes selon la procédure particulière instaurée par le Code de la Santé Publique (article R.1321-13-1) : « L’acte portant déclaration d’utilité publique des travaux de prélèvement d’eau destinée à l’alimentation des collectivités humaines mentionné à l’article L.1321-2 est publié au recueil des actes administratifs de l’État dans le département et est affiché à la mairie de chacune des communes intéressés pendant au moins deux mois. Une mention de cet affichage est insérée en caractères apparents dans deux journaux locaux. Un extrait de cet acte est par ailleurs adressé par le bénéficiaire des servitudes à chaque propriétaire intéressé afin de l’informer des servitudes qui grèvent son terrain, par lettre recommandée avec demande d’avis de réception. Lorsque l’identité ou l’adresse d’un propriétaire est inconnue, la notification est faite au maire de la commune sur le territoire de laquelle est située la propriété soumise à servitudes, qui en assure l’affichage et, le cas échéant, le communique à l’occupant des lieux. Les maires des communes concernées conservent l’acte portant déclaration d’utilité publique et délivrent à toute personne qui le demande les informations sur les servitudes qui y sont rattachées ».

SMPAEP de la Région de SAINT-MAIXENT L’ECOLE – Captage de la Corbelière Notes de présentation et d’information sur la procédure Page 8 Ces périmètres seront déterminés et déclarés d’utilité publique par l’arrêté autorisant l’utilisation de l’eau en vue de la consommation humaine (Code de la Santé Publique, article R.1321-8, al. 3). Ces modifications nécessitent en effet une autorisation au titre de la santé publique, selon les règles identiques à la procédure de création (Code de la Santé Publique, article R.1321-7). Le contenu de ce dossier est précisé dans l’arrêté du 20 juin 2007 et dans la circulaire ND65/EA4 n° 2007-259 du 26 juin 2007 - Cahier 2.

À noter que les servitudes d’utilité publique résultant des périmètres de protection rapprochée doivent figurer en annexe du Plan Local d’Urbanisme dans un délai d’un an après la signature de l’arrêté prononçant la déclaration d’utilité publique (Code de la Santé Publique, article R.1321-13-2, Code de l’Urbanisme articles L.126-1 et R.126-1).

II.2 - MODIFICATION DE L’USINE DE TRAITEMENT

. Traitement

La première usine de la Corbelière a été mise en service en 1954-1955, avec une capacité de traitement de 400 m3/h. En 1973, sa capacité de traitement a été augmentée avec la construction d’une seconde usine, d’une capacité de 200 m3/h. Ces deux usines ont assuré le service jusqu’en 1991.

En 1991, les deux usines ont été abandonnées afin de permettre une augmentation de la filière de traitement, l’automatisation du traitement, le traitement des boues et de garantir le maximum de sécurité dans l’exploitation de la ressource. Seuls les bâtiments, les ozoneurs et les cuves d’eaux traitées ont été conservés.

Par la suite, les autres modifications ont été :

. En 2001, l’interconnexion Eaux brutes /Eaux traitées avec l’usine du SERTAD,

. En 2003, la mise en place :

 de filtres à charbon actif (traitement des pesticides),  d’un nitrate-mètre pour la mesure en continu de la teneur en nitrates,  d’un déclenchement à distance d’une alerte en cas de problème : nitrate-mètre assorti d’un plan d’alerte (personnes à contacter, arrêt de la production...),  d’un renforcement de l’autocontrôle sur la qualité des eaux,  d’une adaptation de la filière de traitement pour permettre le traitement des eaux du barrage de la Touche Poupard.

Cette interconnexion avec la prise d’eau du barrage de La Touche Poupard et avec l’usine du SERTAD permet au SMPAEP :

 la possibilité de dilution des eaux brutes provenant de la Sèvre Niortaise pour diminuer les teneurs en nitrates,  le changement de ressource, en cas de pollution accidentelle sur la Sèvre Niortaise,  l’alimentation du réseau de distribution avec de l’eau traitée, fournie par l’autre syndicat, en cas de coupures électriques (l’usine du SERTAD est équipée d’un groupe électrogène), de dysfonctionnement de l’usine ou lors de travaux dans l’usine.

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Une autorisation régularisant la modification de la filière de traitement des eaux est donc également demandée conformément au Code de la Santé Publique - Cahier 2.

Cette modification n’est pas soumise à enquête publique. Elle est cependant portée à la connaissance du public pour une complète information de celui-ci.

. Stockage et utilisation de réactifs

Un inventaire des volumes stockés, conditionnement et nature des réactifs (cf annexe 6) utilisés dans le cadre du traitement des eaux a été réalisé. Les fiches d’identification de ces produits transmises par les fournisseurs ont permis d’établir la liste des stockages potentiels soumis à la réglementation sur les installations classées.

Ces réactifs, dans les conditions d’utilisation de l’usine de potabilisation, apparaissent non classés au titre de la réglementation des installations classées pour la protection de l’environnement (Livre V du Code de l’Environnement).

II.3 - CAS DES NITRATES

Les eaux de la Sèvre Niortaise au captage de la Corbelière présentent une qualité physico-chimique bonne ou acceptable pour un grand nombre de paramètres analysés.

Cependant, les eaux brutes du captage de la Corbelière connaissent ponctuellement, pour le paramètre nitrates, des dépassements de valeurs limites de qualité, requises pour le prélèvement dans le milieu naturel (50 mg/l).

60

Limite de qualité 50

40

30 Teneur en mg/l en Teneur

20

10

0

21/02/91 21/02/92 21/02/93 21/02/94 21/02/95 21/02/96 21/02/97 21/02/98 21/02/99 21/02/00 21/02/01 21/02/02 21/02/03 21/02/04 21/02/05 21/02/06 21/02/07 21/02/08 21/02/09 21/02/10 Nitrates à la prise d’eau dans la Sèvre niortaise - Captage de la Corbelière Source : ARS 79

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Surveillance des nitrates dans la Sèvre Niortaise à la Corbelière par le SMPAEP 70

60

50

40

30

Teneur en nitrates mg/l en nitrates en Teneur 20

10

0 01/01/2004 01/04/2004 01/07/2004 01/10/2004 01/01/2005 01/04/2005 01/07/2005 01/10/2005 01/01/2006 01/04/2006 01/07/2006 01/10/2006 01/01/2007 01/04/2007 01/07/2007 01/10/2007 01/01/2008 01/04/2008 01/07/2008 01/10/2008 01/01/2009 01/04/2009 01/07/2009 01/10/2009 01/01/2010 01/04/2010 01/07/2010 01/10/2010

Dans ce contexte, l’article R.1321-42 du Code de la Santé Publique, permet l'utilisation exceptionnelle d'une telle eau :

 s'il est mis en place un traitement approprié (y compris par mélange), permettant de ramener toutes les caractéristiques de qualité de l'eau à un niveau conforme aux limites de qualité fixées pour l’eau potable (par l’arrêté du 11 janvier 2007),

 s'il est mis en œuvre un plan de gestion permettant de reconquérir la qualité des eaux du bassin versant du captage de la Corbelière.

Souhaitant conserver durablement la Sèvre Niortaise comme ressource d’eau potable, le SMPAEP a mis en œuvre des solutions pour répondre à ces deux conditions, avec :

− l’interconnexion avec la ressource du SERTAD et l’adaptation du traitement à l’usine de la Corbelière. La possibilité de dilution des eaux brutes provenant de la Sèvre Niortaise avec la prise d’eau du barrage de La Touche Poupard pour diminuer en distribution les teneurs en nitrates ou la possibilité de changement de ressource, en cas de pollution accidentelle sur la Sèvre Niortaise, permettent d’obtenir des teneurs en nitrates respectant les limites de qualité pour la distribution,

− son engagement dans une démarche de reconquête de la qualité de cette ressource essentielle pour l’alimentation en eau potable du Sud Deux-Sèvres. Ainsi, en janvier 2003, le SMPAEP prend une délibération pour confier au SERTAD (utilisateur secondaire de la ressource) la maîtrise d’ouvrage pour la mise en place d’un programme d’actions pertinent de lutte contre les pollutions diffuses (programme « Re-Sources » - cf page 5) et pour l’écriture du plan de gestion, nécessaire au maintien du captage,

− la mise en œuvre d’un Plan de Gestion.

SMPAEP de la Région de SAINT-MAIXENT L’ECOLE – Captage de la Corbelière Notes de présentation et d’information sur la procédure Page 11 Les actions permettant de minorer les nitrates sur le bassin versant se poursuivent. Ce premier Contrat Territorial du Bassin Versant 2007-2011, signé en Décembre 2007, précise les objectifs poursuivis, la démarche adoptée, la nature des opérations à entreprendre, le calendrier de réalisation, les coûts prévisionnels, le plan de financement et les engagements des signataires. L’objectif prioritaire de ce contrat est de diminuer les pics de concentration en nitrates afin de ne plus dépasser le seuil réglementaire de 50 mg/l.

Il comprend des actions permettant d’initier la baisse des concentrations moyennes en nitrates et phytosanitaires. Les objectifs fixés pour 2011 dans ce contrat de bassin versant sont les suivants :

Objectifs nitrates 2011 Objectifs phytosanitaires* 2011

A la signature du contrat : Au bilan intermédiaire :

décembre 2007 Comité de pilotage octobre 2009

Valeur moyenne : 35 mg/l Valeur maximale par molécule : 1,8 μg/l Valeur maximale par molécule : 0,3 μg/l

Valeur maximale pour la somme des Valeur maximale pour la somme des Valeur maximale : 48 mg/l molécules : 4,5 μg/l molécules : 0,5 μg/l

* Les objectifs phytosanitaires fixés en début de contrat peuvent paraître peu ambitieux au vu des analyses réalisées sur le Bassin Versant. En effet, le suivi des molécules phytosanitaires s’est accru depuis le lancement de l’étude. Face aux premiers résultats ayant permis de mieux caractériser les pollutions phytosanitaires et d’accroître notre connaissance des problématiques, de nouveaux objectifs plus ambitieux ont été décidés à mi-parcours.

Les objectifs nitrates du Contrat Territorial en cours sont en adéquation avec les objectifs du SAGE : – horizon 2015 : 40 mg/l, – horizon 2021 : 35 mg/l, – horizon 2027 : 25 mg/l.

Ce contrat s’est achevé à la fin de l’année 2011. Un bilan de fin de contrat est en cours de réalisation. Un bilan technique et financier a été établi, il doit permettre de réorienter les actions et la stratégie pour une meilleure efficacité et efficience. Les Syndicats des Eaux, SMPAEP et SERTAD, souhaitent poursuivre la démarche de programme volontariste sur le bassin de la Sèvre Niortaise amont.

Ainsi, un nouveau Contrat Territorial 2013-1017 sera programmé avec les partenaires. En 2012, année de transition, les actions se poursuivent grâce à un avenant au contrat actuel.

Les objectifs du prochain Contrat Territorial en 2013 devront se conformer aux objectifs du SAGE Sèvre Niortaise Marais Poitevin.

Le captage de la Corbelière, faisant partie des captages prioritaires Grenelle, est concerné par le dispositif ZSCE (Zone Soumise à Contraintes Environnementales). De ce fait, en 2011 pour la première année, le programme d’actions du bassin versant est soumis à évaluation. Cette évaluation devra déterminer si les actions sont à poursuivre selon le mode actuel volontariste ou devant relever du réglementaire. Cette évaluation pilotée par la DREAL est en cours.

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Une demande de dérogation exceptionnelle de prélèvement d'eau superficielle brute dont les caractéristiques ne respectent pas en permanence les exigences de qualité fixées aux annexes de l'arrêté du 11 janvier 2007 est donc sollicitée, en attendant une amélioration de la ressource induite par les différents programmes et actions engagés sur le bassin versant et l'usine de production d'eau potable - Cahier 2 et plan de gestion.

Au même titre que la modification de la filière de traitement, le Plan de Gestion est porté à la connaissance du public, même s’il n’est pas soumis à enquête publique. Bien que non obligatoire, il sera également présenté au Conseil Départemental de l’Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques (CODERST) avant d’être transmis au Ministère de la Santé.

II.4 - POLICES DE L’EAU

La procédure de création d’un captage d’eau potable est soumise au principe d’une double autorisation « police de l’eau » au titre du Code de l’Environnement – Aspect quantitatif et « police sanitaire de l’eau » au titre du Code de la Santé Publique.

En effet, la déclaration d’utilité publique1 et l’autorisation sanitaire de prélèvement et distribution d’eau à des besoins d’alimentation humaine ne dispensent pas le pétitionnaire de demander une autorisation au titre du Code de l’Environnement (Code de l’Environnement, article L.215-13).

Le volume de prélèvement (9 600 m3/jour) autorisé dans l’arrêté préfectoral de 1973, ne permet plus de satisfaire les pointes journalières. De plus, cet arrêté ne prend pas en compte les rejets quantitatifs et qualitatifs de l’usine de traitement.

En conséquence, une nouvelle demande d’autorisation répondant au livre II du Code de l’Environnement (article L.214-3) a donc été établie dans le cadre de cette révision - Cahier 3.

Conformément à l’article R.214-8 du Code de l’Environnement, cette autorisation est soumise à enquête publique réalisée dans les conditions prévues par les articles R.123-1 à R.123-7 dudit code (application de l’article 5 du décret n° 2011-2018 du 29 décembre 2011 portant réforme de l’enquête publique relative aux opérations susceptibles d’affecter l’environnement, applicable aux enquêtes publiques dont l'arrêté d'ouverture et d'organisation est publié à compter du 1er juin 2012).

II.5 – L’ARRETE PREFECTORAL

L’acte de DUP portera :

– sur l’établissement des périmètres de protection et servitudes afférentes,

– sur les autorisations de prélèvement au titre des Codes de la Santé Publique et de l’Environnement,

– sur la demande de dérogation d’utilisation d’une eau de surface qui dépasse la valeur limite de qualité de 50 mg/l pour le paramètre nitrates.

1 : La DUP vaut pour les périmètres de protection et les servitudes associées. Pour le prélèvement, il s’agit d’autorisations au titre des deux codes.

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III - DOSSIERS PRESENTES DANS LE CADRE DE CETTE PROCEDURE : COMPOSITION DU DOSSIER D’ENQUETE

La demande de révision de cette installation de production d’eau potable répond ainsi aux procédures administratives suivantes, soumises à enquêtes :

1 – Enquête en vue de la Déclaration d’Utilité Publique concernant la révision des périmètres de protection et servitudes associées et de la dérivation des eaux superficielles de la Sèvre Niortaise au captage de la Corbelière - Cahier 1.

2 – Enquête en vue de l’autorisation de prélever l’eau au titre des articles L.214-1 à L.214-6 du Code de l’Environnement - Cahier 3.

3 – Procédure d’autorisation de prélever, traiter et distribuer de l’eau destinée à la consommation humaine selon les articles L.1321-2 et L.1321-7 du Code de la Santé Publique, incluant la demande de dérogation aux valeurs limites en eau brute pour le paramètre nitrates (article R.1321-42 du Code de la Santé Publique) - Cahier 2.

NOTE :

Pour les communes disposant d’un Plan Local d’Urbanisme, les servitudes des périmètres de protection seront annexées à celui-ci dans les conditions définies aux articles L.126-1 et R.126-1 à R126-3 du Code de l’Urbanisme. Pour les communes relevant du RNU, les mairies des communes concernées conservent l’acte portant déclaration d’utilité publique et délivrent à toute personne qui le demande les informations sur les servitudes qui y sont rattachées.

L’ensemble de ces autorisations est délivré par un acte unique.

Le regroupement en une enquête unique peut intervenir lorsqu’une même opération doit donner lieu à plusieurs enquêtes, dont l’une au moins au titre de l’article L.123-2 du Code de l’Environnement (article L.123-6 du Code de l’Environnement).

L’article R.123-7 du Code de l’Environnement prévoit la possibilité de regroupement d’enquêtes en une enquête publique unique. Ce dossier comporte les pièces ou éléments exigés au titre de chacune des enquêtes initialement requises et une note de présentation non technique du projet.

Cette organisation conjointe des enquêtes permet d’assurer une meilleure information du public.

Outre la prise en compte des droits des tiers (création des servitudes…), la procédure permet :

– de s’assurer de la potabilité de l’eau distribuée, – d’instaurer autour du captage des périmètres de protection indispensables pour empêcher la détérioration de l’ouvrage de prélèvement et pour limiter les risques de pollution de la ressource sollicitée, – d’examiner l’incidence de l’installation sur la ressource en eau et le milieu récepteur.

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Le dossier présenté s’organise autour de quatre cahiers :

- Notes de présentation et d’information sur la procédure regroupant l’objet de la demande, les renseignements administratifs, le cadre réglementaire et la composition du dossier d’enquête (Livre I du Code de l’Environnement).

1 - Dossier d’enquête préalable à la Déclaration d’Utilité Publique.

2 - Dossier de demande d’autorisation selon le Code de la Santé Publique.

3 - Dossier de demande d’autorisation au titre du Livre II du Code de l'Environnement.

À ces quatre cahiers, sont associées différentes pièces réglementaires nécessaires à l’instruction de la demande ou d’informations complémentaires :

– l’état parcellaire (CAEDS), – le rapport de Monsieur Y. LEMORDANT, Hydrogéologue agréé en matière d’eau et d’hygiène publique pour le département des Deux-Sèvres (mai 2012), – le plan de gestion du bassin versant du captage AEP de la Corbelière (EGES), – un tome d’annexes techniques.

L’article R.123-8 du Code de l’Environnement qui fixe les pièces nécessaires au dossier d’enquête aborde dans les alinéas :

« 3° La mention des textes qui régissent l’enquête publique en cause et l’indication de la façon dont cette enquête s’insère dans la procédure administrative relative au projet, plan ou programme considéré, ainsi que la ou les décisions pouvant être adoptées au terme de l’enquête et les autorités compétentes pour prendre la décision d’autorisation ou d’approbation. ». Cet aspect est abordé aux paragraphes IV et V (cf. ci-après).

« 5° Le bilan de la procédure de débat public organisée dans les conditions définies aux articles L.121-8 à L.121- 15, ou de la concertation définie à l’article L.121-16, ou de toute autre procédure prévue par les textes en vigueur permettant au public de participer effectivement au processus de décision. Lorsqu’aucune concertation préalable n’a eu lieu, le dossier le mentionne. » La population du BAC est régulièrement informée de l’évolution du dossier dans le cadre des programmes mis en place sur ce bassin.

« 6° La mention des autres autorisations nécessaires pour réaliser le projet, plan ou programme, en application du I de l’article L.214-3, des articles L.341-10 et L.411-2 (4°) du Code de l’Environnement, ou des articles L.311-1 et L.312-1 du Code Forestier ». Le projet est soumis au I de l’article L.214-3 (cf. cahier n° 3), il n’existe pas de sites ou monuments tels que définis à l’article L.341-10, aucune dérogation au titre de la préservation du patrimoine naturel n’a été demandée dans le cadre de ce projet L.411-2 (4°). Aucune demande d’autorisation de défrichement n’est sollicitée dans le cadre de ce projet.

Les personnes intéressées sont invitées à faire part de leurs remarques sur le registre d’enquête unique, de leurs remarques sur l’un, l’autre ou chacun des dossiers. Pour chacune de ces procédures, les limites d’enquête sont précisées sur les plans joints en fin de document. Le tableau en page 18 synthétise les communes concernées par chacune des enquêtes.

SMPAEP de la Région de SAINT-MAIXENT L’ECOLE – Captage de la Corbelière Notes de présentation et d’information sur la procédure Page 15 SMPAEP de Saint-Maixent l'Ecole - Prise d'eau dans la Sèvre Niortaise - Captage de la Corbelière

LIEUX D'ENQUÊTE

BARRAGE DE LA TOUCHE-POUPARD

FOMPERRON Limite départementale

EXIREUIL

SAIVRES

SOUDAN

NANTEUIL

SAINT-MAIXENT L'ECOLE ROUILLE AZAY-LE-BRULE PAMPROUX LUSIGNAN

SAINT-MARTIN-DE SAINT-MAIXENT SAINTE-EANNE SALLES

CRECHE

SAINTE-NEOMAYE

SOUVIGNE AVON BOUGON LA MOTHE SAINT-HERAY SAINT-SAUVANT

EXOUDUN CHENAY

LA COUARDE

VANCAIS CHEY ROM

SEPVRET

LEZAY

SAINTE-SOLINE MESSE

VANZAY SAINT-COUTANT PERS

CAUNAY SAINT-VINCENT LA-CHATRE

CLUSSAIS-LA POMMERAIE

Captage de la Corbelière

Limite du bassin versant du captage AEP - BAC validé en mai 2012

Communes accueillant les dossiers d'enquête  Echelle : 1/200 000° Géoaquitaine - Mai 2012

Au regard des éléments présentés ci-avant, les lieux d’enquêtes ont été retenus selon les critères suivants : – communes touchées par les périmètres de protection immédiate et rapprochée (AZAY-LE-BRULE, SAINT-MAIXENT L’ECOLE, SAINT-MARTIN-DE-SAINT- MAIXENT, SAINTE-NEOMAYE), – principales communes impactées par le prélèvement, outre AZAY-LE-BRULE et SAINTE-NEOMAYE déjà citées, – communes du BAC dont les réseaux superficiels (affluent de la Sèvre Niortaise) ou souterrain (nombre important de gouffres) participent de façon importante à l’alimentation de la Sèvre Niortaise : PAMPROUX, ROUILLE (86), – communes du BAC, chef-lieu de canton (hors celles déjà citées), ou accueillant un nombre important d’habitants, d’entreprises : LEZAY, LA MOTHE-SAINT-HERAY.

Huit communes dont une dans le département de la Vienne pourront ainsi être dépositaires de ces dossiers soumis à enquête publique (cf carte ci-contre).

SMPAEP de la Région de SAINT-MAIXENT L’ECOLE – Captage de la Corbelière Notes de présentation et d’information sur la procédure Page 17 SMPAEP de SAINT-MAIXENT L'ECOLE - Prise d'eau dans la Sèvre Niortaise - Captage de la Corbelière

COMMUNES CONCERNEES PAR LA PRISE D'EAU DE LA CORBELIERE

Communes concernées Communes concernées Enquêtes publiques par la procédure par la procédure relative à Communes Communes couvertes par Communes instaurée par l'article R. l'autorisation accordée au desservies en un document Code de 1321-13-1 du Code de la titre du Code de la santé eau potable* d'urbanisme** D.U.P. l'environnement santé publique publique

AUGE X X PLU ( a ) AZAY-LE-BRULE X X X X X PLU ( a ) EXIREUIL X X X PLU ( r ) S.M.P.A.E.P. LA COUARDE X X X Carte communale ( r ) DE NANTEUIL X X X POS ( r ) / PLU (élaboration) SAINT-MAIXENT ROMANS X X PLU ( a ) L'ECOLE SAINTE-EANNE X X X Carte communale ( a ) SAINT-MAIXENT L'ECOLE X X X X POS ( r ) / PLU (élaboration) SAINT-MARTIN DE SAINT-MAIXENT X X X X PLU ( a ) SAIVRES X X X POS ( r ) / PLU (élaboration) SOUVIGNE X X X Carte communale ( r ) AIGONNAY X Carte communale ( a ) X PLU ( a ) FRANCOIS X X POS ( r ) / PLU (élaboration) X PLU ( a ) SYNDICAT LA CRECHE X X PLU ( a ) DU LAMBON MOUGON X POS ( r ) / PLU (élaboration) X POS ( r ) / PLU (élaboration) SAINTE-NEOMAYE X X X X X PLU ( r ) SAINT-MARTIN DE BERNEGOUE X POS ( a ) VOUILLE X PLU ( a ) AVON X X o RNU BOUGON X X o Carte communale ( a ) CAUNAY X X RNU CHENAY X X RNU CHEY X X Carte communale ( r ) CLUSSAIS-LA-POMMERAIE X X RNU EXOUDUN X X o RNU FOMPERRON X X RNU LEZAY X X PLU ( a ) MESSE X X Carte communale ( a ) LA MOTHE SAINT-HERAY X X o PLU ( a ) PAMPROUX X X o PLU ( a ) PERS X X RNU ROM X X RNU SAINT-COUTANT X X Carte communale ( a ) SAINTE-SOLINE X X RNU / PLU ( p ) SAINT-VINCENT LA CHATRE X X o RNU SALLES X X o RNU SEPVRET X X RNU SOUDAN X X o POS ( r ) / PLU (élaboration) VANCAIS X X RNU VANZAY X X RNU LUSIGNAN (86) X X PLU ( a ) ROUILLE (86) X X PLU ( a ) SAINT-SAUVANT (86) X X PLU ( a ) o : Communes adhérentes au SERTAD - Desserte de secours par la Corbelière * Liste non exhaustive ne prenant pas en compte toutes les communes potentiellement desservies : appoint, soutien, secours ** (p) prescrit, (a) approuvé, (r) révision : Situation au 1er avril 2011 - Source : DDT 79, DDT 86

IV - DOCUMENTS MENTIONNANT LES TEXTES QUI RÉGISSENT LA PROCEDURE ADMINISTRATIVE

1 - Le Code de l’Expropriation pour cause d’utilité publique.

2 - Le Code de la Santé Publique, parties législative et réglementaire - Livre III – Titre II – Chapitre Ier « Eaux potables » et Chapitre IV « Dispositions pénales et administratives ».

3 - L’arrêté du 20 juin 2007 relatif à la constitution du dossier de demande d’autorisation d’utilisation d’eau destinée à la consommation humaine mentionnée aux articles R.1321-6 à R.1321-12 et R.1321-42 du Code de la Santé Publique et sa circulaire du 26 juin 2007.

4 - Les arrêtés du 11 janvier 2007 relatifs : . aux limites et références de qualité des eaux brutes et des eaux destinées à la consommation humaine mentionnées aux articles R.1321-2, R.1321-3, R.1321-7 et R.1321-38 du Code de la Santé Publique, . au programme de prélèvements et d’analyses du contrôle sanitaire pour les eaux fournies par un réseau de distribution, pris en application des articles R.1321-10, R.1321-15 et R.1321-16 du Code de la Santé Publique.

5 - Le Code de l’Urbanisme, notamment les articles L.126-1 et R.126-1 à R.126-3 relatifs aux servitudes d’utilité publique affectant l’utilisation du sol.

6 - Le Code de l'Environnement, parties législative et réglementaire et notamment : . Livre Ier – Titre II « Information et participation des citoyens », . Livre II – Titre Ier « Eaux et milieux aquatiques », notamment les chapitres I « Régime général et gestion de la ressource », IV « Activités, installations et usages » et V – Section 2 « Police et conservation des eaux ».

7 - Les arrêtés ministériels du 11 septembre 2003 modifiés fixant les prescriptions générales applicables aux prélèvements soumis à autorisation en application des articles L.214-1 à L.214- 3 du Code de l’Environnement.

8 - La loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement (Loi Grenelle 2) et ses décrets d’application du 29 décembre 2011.

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V - DÉROULEMENT DE LA PROCÉDURE

Les dossiers déposés correspondent à deux procédures, à savoir :

 Enquête publique unique relative à la déclaration d’utilité publique et à la demande d’autorisation au titre du Code de l’Environnement,

 Demande d'autorisation au titre du Code de la Santé Publique.

L’article L.11-1 du Code de l’Expropriation stipule dans son alinéa II : « L’enquête publique préalable à la déclaration d’utilité publique de travaux, d’aménagements, de constructions ou d’ouvrages constituant une opération mentionnée à l’article L. 123-2 du code de l’environnement est régie par le chapitre III du titre II du livre Ier du même code ».

Note : l’art. R. 123-7 du Code de l’Environnement.- (D. no 2011-2018, 29 déc. 2011, art. 3) stipule que la durée de l'enquête unique ne peut être inférieure à la durée minimale la plus longue prévue par l'une des réglementations. L'enquête unique fait l'objet d'un registre d'enquête unique, d'un rapport unique du commissaire enquêteur ou de la commission d'enquête, ainsi que de conclusions motivées au titre de chacune des enquêtes publiques initialement requises. L'autorité chargée d'ouvrir et d'organiser l'enquête adresse, dès leur réception, copie du rapport et des conclusions du commissaire enquêteur ou de la commission d'enquête à chacune des autorités compétentes pour prendre les décisions en vue desquelles l'enquête unique a été organisée, au président du tribunal administratif et aux maîtres d'ouvrage du projet, plan ou programme.

Pour une prise d’eau non-conforme aux limites de qualité, c’est le cas pour la Corbelière dont les teneurs en nitrates dépassent ponctuellement le seuil de 50 mg/l, le projet nécessite la création d’un Plan de gestion (non soumis à enquête publique). Ces dossiers seront présentés pour avis à l’ANSES, Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (article R.1321-7 du Code de la Santé Publique).

. Avant l’enquête publique :

 après dépôt auprès du Préfet, le dossier est transmis au service instructeur (ARS) qui doit en juger la conformité et la recevabilité,

 lorsqu’il est jugé complet, le dossier est transmis pour information au Président de la Commission Locale de l’Eau.

Le « préfet » saisit, en vue de la désignation d’un CE1, le président du tribunal administratif dans le ressort duquel doit être réalisée l’opération ou la plus grande partie de l’opération soumise à enquête et lui adresse à cette fin une demande précisant l’objet de l’enquête ainsi que la période d’enquête retenue. Le président du tribunal administratif ou le membre du tribunal délégué à cette fin désigne, dans un délai de quinze jours, un commissaire enquêteur ou les membres, en nombre impair, d’une commission d’enquête parmi lesquels il choisit un président. Un ou plusieurs suppléants peuvent être désignés dans les mêmes conditions ; ils remplacent les titulaires en cas d’empêchement de ces derniers et exercent alors leurs fonctions jusqu’au terme de la procédure.

1 : Commissaire-Enquêteur ou Commission d'Enquête.

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Le « préfet » pour ouvrir et organiser l’enquête précise par arrêté, quinze jours au moins avant l’ouverture de l’enquête et après concertation avec le commissaire enquêteur ou le président de la commission d’enquête :

1° L’objet de l’enquête, notamment les caractéristiques principales du projet, plan ou programme, la date à laquelle celle-ci sera ouverte et sa durée. Cette durée ne peut être inférieure à trente jours et ne peut excéder deux mois, sauf le cas où les dispositions des articles R. 123-22 ou R. 122-23 sont mises en œuvre. Toutefois, par décision motivée, le commissaire enquêteur ou le président de la commission d’enquête peut, après information de l’autorité compétente pour ouvrir et organiser l’enquête, prolonger celle-ci pour une durée maximale de trente jours, notamment lorsqu’il décide d’organiser une réunion d’information et d’échange avec le public durant cette période de prolongation de l’enquête. Sa décision doit être notifiée à l’autorité compétente pour ouvrir et organiser l’enquête au plus tard huit jours avant la fin de l’enquête. Elle est portée à la connaissance du public, au plus tard à la date prévue initialement pour la fin de l’enquête, par un affichage réalisé dans les conditions de lieu prévues au II de l’article R. 123-11 ainsi que, le cas échéant, par tout autre moyen approprié. Lorsqu’il est fait application des dispositions des deux précédents alinéas du présent article, l’accomplissement des formalités prévues à l’article R. 123-18 est reporté à la clôture de l’enquête ainsi prorogée ;

2° La ou les décisions pouvant être adoptée (s) au terme de l’enquête et les autorités compétentes pour prendre la décision d’autorisation ou d’approbation ;

3° Le nom et les qualités du commissaire enquêteur ou des membres de la commission d’enquête, et de leurs suppléants ;

4° Les lieux, ainsi que les jours et heures où le public pourra consulter le dossier d’enquête et présenter ses observations sur le registre ouvert à cet effet ; en cas de pluralité de lieux d’enquête, l’arrêté désigne parmi eux le siège de l’enquête, où toute correspondance relative à l’enquête peut être adressée au commissaire enquêteur ou à la commission d’enquête. Les jours et heures, ouvrables ou non, où le public pourra consulter un exemplaire du dossier et présenter ses observations sont fixés de manière à permettre la participation de la plus grande partie de la population, compte tenu notamment de ses horaires normaux de travail. Ils comprennent au minimum les jours et heures habituels d’ouverture au public de chacun des lieux où est déposé le dossier ; ils peuvent en outre comprendre des heures en soirée ainsi que plusieurs demi-journées prises parmi les samedis, dimanches et jours fériés. ;

5° Les lieux, jours et heures où le commissaire enquêteur ou la commission d’enquête, représentée par un ou plusieurs de ses membres, se tiendra à la disposition du public pour recevoir ses observations ;

6° Le cas échéant, la date et le lieu des réunions d’information et d’échange envisagées ;

7° La durée et les lieux où, à l’issue de l’enquête, le public pourra consulter le rapport et les conclusions du commissaire enquêteur ou de la commission d’enquête ;

8° L’existence d’une évaluation environnementale, d’une étude d’impact ou, à défaut, d’un dossier comprenant les informations environnementales se rapportant à l’objet de l’enquête, et du lieu où ces documents peuvent être consultés ;

9° L’existence de l’avis de l’autorité administrative de l’Etat compétente en matière d’environnement mentionné aux articles L. 122-1 et L. 122-7 du présent code ou de l’article L. 121-12 du code de l’urbanisme et le lieu où il peut être consulté ;

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10° L’information selon laquelle, le cas échéant, le dossier d’enquête publique est transmis à un autre Etat, membre de l’Union européenne ou partie à la convention sur l’évaluation de l’impact sur l’environnement dans un contexte transfrontière, signée à Espoo le 25 février 1991, sur le territoire duquel le projet est susceptible d’avoir des incidences notables ;

11° L’identité de la ou des personnes responsables du projet, plan ou programme ou de l’autorité auprès de laquelle des informations peuvent être demandées ;

12° Le cas échéant, l’adresse du site internet sur lequel des informations relatives à l’enquête pourront être consultées, ou les moyens offerts au public de communiquer ses observations par voie électronique.

Toute personne peut, sur sa demande et à ses frais, obtenir communication du dossier d’enquête publique auprès de l’autorité compétente pour ouvrir et organiser l’enquête dès la publication de l’arrêté d’ouverture de l’enquête.

Un avis portant les indications mentionnées ci-dessus est, par les soins du « préfet », publié, en caractères apparents, dans deux journaux régionaux ou locaux diffusés dans le ou les départements concernés, au moins quinze jours avant le début de l’enquête et rappelé de même dans les huit premiers jours de celle-ci. En outre, dans les mêmes conditions de délai et de durée et sauf impossibilité, il est procédé, par les soins de l’expropriant, à l’affichage du même avis sur les lieux ou en un lieu situé au voisinage des aménagements, ouvrages ou travaux projetés et visible de la voie publique.

Un exemplaire du dossier soumis à enquête est adressé pour information, dès l’ouverture de l’enquête, au maire de chaque commune sur le territoire de laquelle le projet est situé et dont la mairie n’a pas été désignée comme lieu d’enquête.

. Pendant l’enquête publique :

Pendant la durée de l’enquête, le public peut consigner ses observations, propositions et contre- propositions sur le registre d’enquête, établi sur feuillets non mobiles, coté et paraphé par le commissaire enquêteur ou un membre de la commission d’enquête, tenu à leur disposition dans chaque lieu où est déposé un dossier. Les observations, propositions et contre-propositions peuvent également être adressées par correspondance au commissaire enquêteur ou au président de la commission d’enquête au siège de l’enquête, et le cas échéant, selon les moyens de communication électronique indiqués dans l’arrêté d’ouverture de l’enquête. Elles sont tenues à la disposition du public au siège de l’enquête dans les meilleurs délais. En outre, les observations écrites et orales du public sont également reçues par le commissaire enquêteur ou par un membre de la commission d’enquête, aux lieux, jours et heures qui auront été fixés et annoncés dans les conditions prévues aux articles R. 123-9 à R. 123-11. Les observations du public sont consultables et communicables aux frais de la personne qui en fait la demande pendant toute la durée de l’enquête.

Après avoir recueilli l’avis du « préfet », le commissaire enquêteur ou la commission d’enquête peut, par décision motivée, prévoir que le délai de l’enquête sera prorogé d’une durée maximum de trente jours. Sa décision doit être notifiée au « préfet » au plus tard huit jours avant la fin de l’enquête ; elle est portée à la connaissance du public, au plus tard à la date prévue initialement pour la fin de l’enquête.

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Pendant l’enquête publique, si la personne responsable du projet, plan ou programme visé au I de l’article L. 123-2 estime nécessaire d’apporter à celui-ci des modifications substantielles, le Préfet pour ouvrir et organiser l’enquête peut, après avoir entendu le commissaire enquêteur ou le président de la commission d’enquête, suspendre l’enquête pendant une durée maximale de six mois. Cette possibilité de suspension ne peut être utilisée qu’une seule fois. Pendant ce délai, le nouveau projet, plan ou programme, accompagné de l’étude d’impact ou du rapport environnemental intégrant ces modifications, est transmis pour avis à l’autorité administrative de l’Etat compétente en matière d’environnement prévue, selon les cas, aux articles L.122-1 et L.122-7 du présent code et à l’article L.121-12 du code de l’urbanisme. A l’issue de ce délai et après que le public a été informé des modifications apportées dans les conditions définies à l’article L.123-10 du présent code, l’enquête est prolongée d’une durée d’au moins trente jours.

. Après l’enquête publique :

À l’expiration du délai d’enquête, le registre d’enquête est mis à disposition du commissaire enquêteur ou du président de la commission d’enquête et clos par lui. En cas de pluralité de lieux d’enquête, les registres sont transmis sans délai au commissaire enquêteur ou au président de la commission d’enquête et clos par lui. Dès réception du registre et des documents annexés, le commissaire enquêteur ou le président de la commission d’enquête rencontre, dans la huitaine, le responsable du projet, plan ou programme et lui communique les observations écrites et orales consignées dans un procès-verbal de synthèse. Le responsable du projet, plan ou programme dispose d’un délai de quinze jours pour produire ses observations éventuelles.

Le commissaire enquêteur ou la commission d’enquête rend son rapport et ses conclusions motivées dans un délai de trente jours à compter de la fin de l’enquête. Si ce délai ne peut être respecté, un délai supplémentaire peut être accordé à la demande du commissaire enquêteur ou de la commission d’enquête par l’autorité compétente pour organiser l’enquête, après avis du responsable du projet. Le rapport doit faire état des contre-propositions qui ont été produites durant l’enquête ainsi que des réponses éventuelles du maître d’ouvrage. Le rapport et les conclusions motivées sont rendus publics.

Le « préfet » adresse, dès leur réception, copie du rapport et des conclusions au président du tribunal administratif et au demandeur. Copie du rapport et des conclusions est également adressée à la mairie de chaque commune où s’est déroulée l’enquête ainsi qu’à la préfecture et à la sous-préfecture des départements où se trouvent ces communes, pour y être sans délai tenue à la disposition du public pendant un an à compter de la date de clôture de l’enquête.

Par ailleurs, les personnes intéressées peuvent obtenir communication du rapport et des conclusions en s’adressant au « préfet » dans les conditions prévues au titre Ier de la loi du 17 juillet 1978. Note :  les avis des services consultés et des conseils municipaux doivent être reçus quinze jours maximum après la fin de l’enquête.

 la mission déléguée de bassin peut être consultée pour avis,

 un rapport de présentation est préparé par le service instructeur pour le passage devant la commission départementale compétente en matière d'environnement, de risques sanitaires et technologiques (CODERST), avec information du demandeur huit jours avant,

SMPAEP de la Région de SAINT-MAIXENT L’ECOLE – Captage de la Corbelière Notes de présentation et d’information sur la procédure Page 23

 le dossier est soumis à l’examen de la commission départementale compétente en matière d'environnement, de risques sanitaires et technologiques,

 le demandeur dispose de quinze jours pour faire part au Préfet de ses observations sur le projet d'arrêté,

 le dossier est soumis à l’examen de l’ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire) après avis du CODERST,

 le Préfet dispose de trois mois pour statuer à compter de la fin de l’enquête publique, faute de quoi un arrêté de prolongation de délai à statuer peut être pris.

Au terme de la procédure administrative, la décision adoptée concernera l’acte de DUP qui portera sur l’établissement des périmètres de protection et servitudes afférentes, sur les autorisations de prélèvement au titre des Codes de la Santé Publique et de l’Environnement, et sur la demande de dérogation d’utilisation d’une eau de surface qui dépasse la valeur limite de qualité de 50 mg/l pour le paramètre nitrates.

L’autorité compétente pour prendre la décision d’autorisation sera le Préfet des Deux-Sèvres.

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LISTE DES DOCUMENTS CONSULTÉS

[1] - BURGEAP (2006) – SERTAD – Bassin versant de la Sèvre Niortaise – Diagnostic pour l’élaboration d’un plan de gestion sur le bassin versant de la Sèvre Niortaise (Rapport et synthèse).

[2] - DDAF 79 – Fédération Départementale des Associations agréées de Pêche et de Pisciculture (1990) – Schéma Départemental de Vocation Piscicole des Deux-Sèvres.

[3] - DIREN Poitou-Charentes (1993) – Étude de la qualité des eaux de la Sèvre Niortaise – Secteur de SAINT-MAIXENT L’ÉCOLE à NIORT de janvier 1991 à octobre 1993.

[4] - EGES (2007) – SERTAD-SMPAEP – Plan de gestion – Bassin versant du captage AEP de la Corbelière – Commune de SAINTE-NEOMAYE (79).

[5] - GÉOAQUITAINE (1996) – Études préliminaires à la définition des périmètres de protection du captage de la Corbelière – Commune d’AZAY-LE-BRÛLÉ – Tomes I et II – DDAF 79 – Syndicat Mixte à la Carte du Haut Val de Sèvre et Sud Gâtine.

[6] - GÉOAQUITAINE (1998) – Prise d’eau du Chambon au barrage de la Touche Poupard – Dossiers Loi Bouchardeau, Loi sur l’Eau, DUP, Étude d’impact, relatifs à la création de la future prise d’eau du Chambon, de l’usine de traitement des eaux et du réseau de desserte par les canalisations enterrées – SERTAD.

[7] - IANESCO-CHIMIE (1999) – Étude complémentaire de traitabilité du mélange des eaux de la Sèvre et des eaux de la Touche Poupard – Rapport n° 3786.

[8] - MONDAIN P.H. (1996) – Modifié en 1998 et 2000 – Avis hydrogéologique sur la mise en place des périmètres de protection du captage AEP de la Corbelière.

[9] - OUEST-AMÉNAGEMENT - GÉOAQUITAINE (2000) – Prise d’eau de la Corbelière – Suivi des micropolluants – Bilan des actions engagées sur le bassin versant.

[10] - SAUNIER EAU ET ENVIRONNEMENT (1995) – Schéma d’Alimentation en Eau Potable des Deux-Sèvres – CONSEIL GÉNÉRAL 79.

[11] - SAFEGE (2006) – Institution Interdépartementale du Bassin de la Sèvre Niortaise – Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux de la Sèvre Niortaise et du Marais Poitevin – Phase 2 – Scénarios de gestion – Gestion quantitative en période d’étiage (Rapport définitif).

[12] - SAFEGE (2007) – Institution Interdépartementale du Bassin de la Sèvre Niortaise – Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux de la Sèvre Niortaise et du Marais Poitevin – Phase 3 – Plan d’Aménagement et de Gestion Durable et règlement (Document provisoire).

[13] - SAUNIER EAU ET ENVIRONNEMENT (1995) - Schéma Départemental d’Assainissement – MISE 79.

[14] - SCE (2004) – SMPAEP de SAINT-MAIXENT L’ECOLE – SERTAD – Etat des lieux du bassin versant amont de la Sèvre Niortaise – Version définitive (Rapport et synthèse).

[15] - Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux du bassin Loire-Bretagne 2010-2015 (2009).

[16] - SESAER (1995) – Schéma Directeur d’Assainissement – Agglomération de SAINT-MAIXENT L’ÉCOLE.

SMPAEP de Saint-Maixent l'Ecole - Prise d'eau dans la Sèvre Niortaise - Captage de la Corbelière

LIMITE DU PÉRIMÈTRE D'ENQUÊTE : DÉCLARATION D'UTILITÉ PUBLIQUE

(Prise d'eau et ses périmètres de protection)

FOMPERRON

Limite départementale EXIREUIL

SAIVRES SOUDAN

NANTEUIL

SAINT-MAIXENT L'ECOLE ROUILLE AZAY-LE-BRULE PAMPROUX LUSIGNAN

SAINT-MARTIN-DE SAINT-MAIXENT SAINTE-EANNE SALLES

SAINTE-NEOMAYE

SOUVIGNE AVON BOUGON LA MOTHE SAINT-HERAY SAINT-SAUVANT

EXOUDUN CHENAY

LA COUARDE

VANCAIS CHEY ROM

SEPVRET

LEZAY

SAINTE-SOLINE MESSE

VANZAY SAINT-COUTANT PERS

CAUNAY SAINT-VINCENT LA-CHATRE

Captage de la Corbelière CLUSSAIS-LA POMMERAIE

Limite du bassin versant du captage AEP - BAC validé en mai 2012

Communes concernées par Communes le périmètre d'enquête  Echelle : 1/175 000° Géoaquitaine - Mai 2012 SMPAEP de Saint-Maixent l'Ecole - Prise d'eau dans la Sèvre Niortaise - Captage de la Corbelière

LIMITE DU PÉRIMÈTRE D'ENQUÊTE : CODE DE L'ENVIRONNEMENT

(Prélèvement et Rejet dans des eaux superficielles)

BARRAGE DE LA TOUCHE-POUPARD

FOMPERRON Limite départementale

EXIREUIL

SAIVRES

SOUDAN

NANTEUIL

SAINT-MAIXENT L'ECOLE ROUILLE AZAY-LE-BRULÉAZAY-LE-BRULE PAMPROUX LUSIGNAN

SAINT-MARTIN-DE FRANÇOIS SAINT-MAIXENT SAINTE-EANNE FRANÇOIS SALLES

LALA CRECHECRECHE SAINTE-NÉOMAYESAINTE-NEOMAYE SOUVIGNE AVON BOUGON LA MOTHE SAINT-HERAY SAINT-SAUVANT

EXOUDUN CHENAY

LA COUARDE

VANCAIS CHEY ROM

SEPVRET

LEZAY

SAINTE-SOLINE MESSE

VANZAY SAINT-COUTANT PERS

CAUNAY SAINT-VINCENT LA-CHATRE

CLUSSAIS-LA Captage de la Corbelière POMMERAIE

Limite du bassin versant du captage AEP - BAC validé en mai 2012

Communes concernées par le périmètre d'enquête  Echelle : 1/200 000° Géoaquitaine - Mai 2012 SMPAEP de Saint-Maixent l'Ecole - Prise d'eau dans la Sèvre Niortaise - Captage de la Corbelière

PROCÉDURE INSTAURÉE PAR L'ARTICLE R.1321-13-1 DU CODE DE LA SANTÉ PUBLIQUE ET ÉTAT PARCELLAIRE

(Servitudes pour la prise d'eau et ses périmètres de protection rapprochée)

FOMPERRON

EXIREUIL Limite

SAIVRES départementale

SOUDAN

NANTEUIL

SAINT-MAIXENT L'ECOLE ROUILLE AZAY-LE-BRULE PAMPROUX LUSIGNAN

SAINT-MARTIN-DE SAINT-MAIXENT SAINTE-EANNE SALLES

SAINTE-NEOMAYE

SOUVIGNE AVON BOUGON LA MOTHE SAINT-HERAY SAINT-SAUVANT

EXOUDUN CHENAY

LA COUARDE

VANCAIS CHEY ROM

SEPVRET

LEZAY

SAINTE-SOLINE

MESSE

VANZAY SAINT-COUTANT PERS

CAUNAY SAINT-VINCENT LA-CHATRE

Captage de la Corbelière CLUSSAIS-LA POMMERAIE Limite du bassin versant du captage AEP - BAC validé en mai 2012

Communes concernées par la procédure instaurée par l'article R.1321-13-1 du code de la Santé Publique (état parcellaire) 

Echelle : 1/160 000° Géoaquitaine - Mai 2012 SMPAEP de Saint-Maixent l'Ecole - Prise d'eau dans la Sèvre Niortaise - Captage de la Corbelière

AUTORISATION DE PRÉLÈVEMENT AU TITRE DU CODE DE LA SANTÉ PUBLIQUE

(Prise d'eau et ses périmètres de protection)

FOMPERRON

AUGÉ

EXIREUIL

SAIVRES SOUDAN Limite NANTEUIL départementale SAINT-MAIXENT L'ECOLE ROUILLE AZAY-LE-BRULE PAMPROUX LUSIGNAN

SAINT-MARTIN-DE SAINT-MAIXENT SAINTE-EANNE SALLES

SAINTE-NEOMAYE

SOUVIGNE AVON BOUGON ROMANS LA MOTHE SAINT-HERAY SAINT-SAUVANT

EXOUDUN CHENAY

LA COUARDE

VANCAIS CHEY ROM

SEPVRET

LEZAY

SAINTE-SOLINE MESSE

VANZAY SAINT-COUTANT PERS

CAUNAY SAINT-VINCENT LA-CHATRE

CLUSSAIS-LA POMMERAIE

Captage de la Corbelière

Limite du bassin versant du captage AEP - BAC validé en mai 2012

Communes concernées par Communes l'autorisation de prélèvement au titre du Code Santé Publique  Echelle : 1/175 000°

Géoaquitaine - Mai 2012