I Bibliothèque cantonale g ï>ion

Mercredi 27 Juin 1917. — N° 51. TÉLÉPHONE 52 57me année LE CONFEDERE ORGANE DES LJBÉRAUX VALAISANS PARAISSANT A MARTIGNY LE MERCREDI ET LE SAMEDI

ABONNEMENTS RÉDACTION et ADMINISTRATION à MARTIGNY ANNONCES SUISSE Un an : S fp. SO (avec Bulletin officiel 7 fr. SO) Compte de Chèques postaux II. 458 Canton: 10 et. — Suisse: 20 et. — Etranger: 25 et. la ligne Abonnements pris à la poste 20 et. en plus RÉCLAMES : 50 et. la ligne ou son espace Joindre 20 et. en timbres-poste à toute demande S'adresser à Publlolteua, S. A. Suissa da Publicité Etranger : 15 fr. par an. (Avec Bulletin 18 fr. par an) de changement d'adresse ou à l'Administration du Confédéré

L'Assemblée fédérale (Con­ mier à engager son concitoyen radical, alors et douloureuse apparaissait à certaines cons­ son initiative du Manifeste des Suisses de Paris. ciences comme si monstrueux que des protes­ En partie cette documentation est fournie seil national et Conseil des Etats dans toute la force et l'éclat du bel âge, à accepter. tations se pouvaient expliquer. Si elles n'at­ par les articles que l'auteur écrivit au Mer­ testent pas une propension particulière à la cure de France depuis trois ans : réunis) a élu ce matin, mardi, M. Ador a aussi joué, grâce un peu à la critique, ces protestations révèlent tout au Je n'ai rien y à changer, déclare-t-il dès le début. M. Gustave ADOR conseiller compétence et à l'expérience que lui valut de moins une foi tenace en celte loyauté légen­ A les retrouver tais que je les écrivis, les plus an­ très bonne heure la gérance d'une immense daire qui fut jusqu'à ce jour synonyme' du ciens il y a près de deux ans, je découvre presque fédéral par 168 voix sur 197 fortune, un très grand rôle dans les affaires nom de Suisse. avec étonnement combien j'avais vu juste. VOtantS- de banque et de chemins de fer. C'est notam­ Le choix de ce titre les Deux Suisse nous Qui, se relisant à cet intervalle, n'aurait pas a semble avoir été suggéré à Louis Dumur par raturer, à supprimer, à dire souvent le contraire Hoffmann a recueilli encore 14 voix ! ! ! ment sous sa présidence de la compagnie du un de ses plus déterminés détracteurs, M. de ce qu'il avait avancé P Je me suis demandé plus Martiguy-Châtelard que fut inaugurée la ligne Paul Seippel. Il nous en avertit à la tête de d'une fois, non sans inquiétude, je l'avoue rétrospec­ de ce nom. tivement, si je n'étais pas trop pessimiste, trop im­ son premier chapitre : Suisse germaine et prudent. Non. Les faits ont dépassé mes présomptions. Mais avant cela, Martigny le tenait déjà Suisse latine : M. Gustave ADOR pour un grand ami. Dans le courant de mai Il y a quelques années, un. de nos concitoyens Aujourd'hui, elles sont plus que dépassées. les plus en vue, M. Paul Seippel, publiait un gros Et, si M. Dumur n'a rien à retrancher, il 1892, le major Ador, commandant le ba­ ouvrage qui eut du retentissement et qu'il avait in­ aura certainement à ajouter, car ce livre, éclos Le nouveau conseiller fédéral est né à Ge­ taillon 10, y dirigea un cours de répétition titule les Deux France. Aujourd'hui il n'y a plus avant que la plupart des sujets qui en cons­ qu'une France, mais par contre il y a deux Suisse. tituent la substance aient déployé leurs con­ nève en 1845. Il est fils de M. Louis Ador demeuré célèbre dans le souvenir de tous les séquences et leurs effets, appellera bientôt un soldats genevois qui y prirent part, et qui En effet, malgré les appels à l'unité, à la qui fut longtemps député au Grand Conseil successeur. devait se terminer par une course au Grand bonne entente, à l'harmonie qu'on n'a cessé de genevois. Du jour seulement où nous aurons touché St-Bernard. nous prodiguer à condition que nous, Suisses Dans sa jeunesse, il avait été président romands, en fissions tous les frais, malgré au terme de la voie douloureuse, nous pour­ central de la société de Zofingue. Etabli avocat Pour ne pas oublier le l'ait le plus impor­ les atlirmations réitérées des orateurs officiels rons toiser le calvaire qu'on nous aura si péniblement fait escalader. Alors seulement à Genève, il fut dès vingt-cinq ans admis à tant, ajoutons qu'à la mort de Gustave Moy- dans les banquets et ailleurs, comme quoi nous pourrons ou bien pleurer l'irrémédiable la vie politique comme conseiller municipal nier, président (et l'un des fondateurs) de la tout est un, force nous est bien de voir clair et de mesurer la profondeur de l'abîme qui séparation des deux Suisse, ou bien saluer de , où il possède sa résidence d'été Croix-Rouge internationale — jusqu'alors fonc­ leur heureux rattachement. Pour cette dernière tion de tout repos — M. Ador fut appelé à apparaît entre les deux manifestations de l'es­ et dont il fut maire à deux reprises. prit politique. réalisation, celle que désire notre cœur, il Lors du conflit religieux de 1873, il pré­ le remplacer vers les débuts de l'épouvanta­ faudra qu'un effort surhumain se produise de Le mardi 19 juin, M. Georges Fàzy prési­ l'autre côté de la Sarine, effort de volonté, senta la défense des intérêts de la commu­ ble boucherie actuelle. La sinécure est deve­ dant le meeting de la place du Molard, lisait nue tout d'un coup le poste d'activité qui, en d'équilibre moral, de résolution, et de sens nauté catholique romaine, ce qui ne fut pas ce document adressé par le Conseil d'Etat de démocratique. Si ce jour doit se lever jamais, perdu. Lorsque, une quinzaine d'années plus plus de tant de titres énumérés déjà, signale Genève au Conseil fédéral : ceux de l'une et de l'autre Suisse pourront tard, à la suite de la mort de Carteret, les aujourd'hui notre nouveau conseiller fédéral Le Conseil d'Etat de Genève, vivement ému avec douleur, mais avec une foi renouvelée deux formes du conservatisme (catholique et au respect non plus de la Suisse, mais de desyàils graves à la charge du conseiller fédé­ dans les traditions d'indépendance qui si l'Europe et de l'Univers. ral Hoffmann, faits qui compromettent l'hon­ longtemps firent notre orgueil, feuilleter ces protestante) formèrent l'alliance à laquelle neur de la Suisse, se fait ^interprète de la pages vigoureuses d'un brillant écrivain qui devait mettre fin la séparation de l'Eglise et population genevoise en réclamant, outre la éclairent si bien les moindres replis de l'abîme de l'Etat (1907), M. Ador, chef véritable de Demain mercredi, une réception triomphale démission de M. Hoffmann, les sanctions qu'il en lequel elles auront failli disparaître. Alors ce régime, en prit la direction. Depuis, les attendra dans sa ville natale et probablement y a lieu de prendre à son égard. les deux Suisse, plus rassurées et définitive­ catholiques romains lui en ont toujours con­ ment sorties du cauchemar dont Dumur nous sur tout le parcours de Berne à Genève l'élu Le jeudi 21 juin, une dépêche de Berne dépeint toutes les scènes en couleurs crues servé un peu de gratitude, même après leur de l'Assemblée fédérale de ce jour. D'après parue dans tous les journaux suisses révélait ou violentes, mais enfin réelles, appelleront qu'une mentalité toute opposée régnait à l'au­ alliance avec les radicaux et les socialistes. les dernières dispositions politiquement dé­ d'un commun accord quelque complément à tre extrémité de la Confédération en disant : De son côté, M. Ador, bien que protestant battues, le nouvel élu prendra la direction du ce volume qui leur aura si bien relaté les perplexités de cette histoire de trois années, convaincu et ardent, fit preuve d'une grande Département politique. Les membres saint-gallois du Conseil natio­ nal et du Conseil des Etals ont envoyé une quelque suite qui puisse s'intituler ou à peu hauteur de vues le jour où se posa cette adresse à M. le conseiller fédéral Hoffmann près : La Suisse ressuscitée. question éminemment démocratique de la dans laquelle ils expriment leurs vifs regrets de Cette guerre, dont les plus frappants en­ Séparation. Il se rallia hardiment aux parti­ sa démission causée par un acte qui devait seignements semblent avoir échappé aux sens rendre service au pays. Les services rendus à sans de la réforme, en estimant sans doute LES DEUX SU/SSE'J de nos Confédérés des cantons germaniques, la Confédération par le conseiller fédéral Hoff­ que la première condition de durée d'une se chargera peut-êlre de leur en apporter mann, déclare l'adresse, sont tout particulière­ d'autres puisque la trahison même de leur Eglise doit être le respect d'elle-même et le ment appréciés dans toute leur étendue par le C'est le litre d'un livre tout récent de no­ chef paraîtrait les avoir à peine effleurés. maintien de son prestige. Or, ses partisans tre compatriote Louis Dumur, de Genève, ré­ peuple de Saint-Gall. D'ici là lisons et relisons les Deux Suisse. étant devenus minorité dans le canton, l'Eglise dacteur au Mercure de France.- Que des représentants d'un grand canton La partie polémique réservée, nous y trou­ nationale protestante ne pouvait plus prélever Il y a dix jours à peine, beaucoup de lec­ puissent s'entendre tous pour s'associer à un verons ou retrouverons plutôt, consignées sur tous les citoyens les ressources nécessai­ teurs auraient vraisemblablement taxé M. Du­ acte déshonorant, c'est ce qu'il appartiendra avec autant d'éloquence que d'indignation, les mur d'exagération, tant il est peu disposé à res à son entretien. M. Ador crut que la di­ aux citoyens saint-gallois déjuger cet automne. transes el les révoltes qui ont depuis trois ménager la déplorable camarilla qui, sous la gnité de l'Eglise à laquelle il fut toujours En attendant ils n'ont pas, que nous sachions, ans bouleversé nos âmes. L. C. conduite de maître Hoffmann, vient de désho­ protesté contre cette étrange notion de la fidèle y gagnerait. Bien que celte attitude lui norer la Suisse et d'infliger à un drapeau morale publique et le heurt violent que subit eût alors attiré des reproches violents, il y naguère vénéré une tache qui va demeurer ainsi l'adresse qu'on a lue plus haut, procla­ a apparence que le temps lui donnera raison. historique. Aujourd'hui, ces faits, sur lesquels me, avec trop d'éloquence que la Suisse des nous pensons et espérons que tout ne soit Echos de la Presse Résumons. La carrière cantonale de M. rives du Léman n'est plus la Suisse des bords pas dit, impriment aux Deux Suisse un re­ du Lac de Constance, comme en 1847, où Ador remonte à 1874 comme député can­ nouveau d'actualité. Ce qui.il y a huit jours, Genève et St-Gall ressoudèrent par deux dé­ pouvait paraître exagéré ou excessif est de­ tonal et à 1879 comme conseiller d'Etat. La cisions mémorables la Confédération un ins­ Il y aurait trop à faire de vouloir relever venu l'attestation de la pure vérité et ce que première fonction subit peu d'interruptions, tant scindée par la formation de la ligue du les opinions de tous les journaux de la Suisse beaucoup n'auraient osé croire hier, tout le Sonderbund. sur l'acte de forfaiture de l'homme qui depuis la seconde un peu plus. Chef du régime bi- monde le dit aujourd'hui après Dumur. conservateur qui prit fin en 1897, il quitta Les Deux Suisse, volume de 320 pages, se trois ans, pour ne pas dire plus, trafiquait Notre ami nous permettra bien de conser­ impunément de l'honneur et des destinées de définitivement la direction des finances gene­ divise en 21 chapitres, suivis d'un appendice, ver un jugement un peu différent du sien à le long desquels l'auteur examine toutes les la Suisse. Nous avons surtout recueilli dans voises pour céder la clé du coffre-fort à son l'égard de quelques-uns des détracteurs qui questions qui nous ont préoccupés depuis notre précédent numéro les jugements de la antagoniste Henri Fazy, aujourd'hui doyen se sont dressés devant lui dans ces dernières trois années. Dans « Suisse germaine et Suisse presse suisse. Sur la première impression, du Conseil national et grand partisan de son années. Certains nous sont connus qui, s'ils latine », il expose le patient travail par le­ celle-ci n'avait probablement pas mesuré tou­ ont cru devoir désapprouver au nom de la rival financier comme conseiller fédéral. quel le virus sournois de l'impérialisme fut tes les conséquences de la trahison de celui Suisse les soupçons de déloyauté émis sur communiqué à nos populations démocrati­ qui présida le Conseil fédéral lors des débuts A Berne, où il fut envoyé dès 1878, à l'âge le compte de certaines autorités par l'auteur ques. « Es ist nicht war » - nous démontre de la guerre et qui, depuis, maintint son de 33 ans, comme conseiller aux Etats, puis des Deux Suisse longtemps avant l'apparition les parentés que les 93 intellectuels allemands empreinte sur ses successeurs à ce poste su­ plus tard comme conseiller national, sa car­ de ce livre, l'ont fait surtout par fidélité à ont su se créer parmi les universitaires suis­ prême. Aujourd'hui, la presse suisse, stimulée une tradition généralement admise dans cer­ rière fut plus féconde encore. Car M. Ador, ses-allemands ou parmi les Welsches de loin- par la réflexion et par une conscience plus tains milieux suisses jusqu'à ce jour. Ils ont profonde du péril encouru, montre plus de grâce à ses hautes relations à l'étranger, à laine provenance germanique. Les chapitres persisté à croire que, telle la femme de César, suivants résument les préoccupations journa­ sévérité ; de nombreux journaux réclament ses compétences en matière de finances, à sa les magistrats et les soldats portés aux hon­ lières de l'esprit public, les conflits sur la franchement des sanctions plus complètes et grande hauteur de vues, à sa distinction rare neurs suprêmes par la volonté populaire ou « liberté d'opinion », sur les « pleins pou­ d'autres démissions. Il faut que ceux qui et à son éloquence nerveuse, objective et ser­ celle des représentants de la nation ne doivent voirs », sur 1' « union sacrée ». Ailleurs, il doivent leur situation présente à des pactes pas être suspectés. Au surplus, accuser de rée, ne pouvait y passer un instant inaperçu. proclame la « faillite de l'idée suisse » et préalables avec l'infâme le suivent dans l'om­ forfaiture un haut magistrat derrière lequel traite des conflits militaires et de ce qui s'y bre dont son infamie les a sortis. Lors de la retraite de , on hé­ la Suisse s'était déterminée ou résignée à rattache : la censure, le procès de Zurich, le sita un instant entre lui et M. Lachenal pour marcher pour traverser une période critique Le Dovere, organe des radicaux tessinois, cas du colonel de Loys, les démêlés person­ dit : remplacer le démissionnaire au gouvernement nels auxquels fut entraîné M. Dumur à cause >) Les Deux Suisse 1914-1917, par Louis Dumur. — M. Hoffmann doit être mis en accusation. fédéral aux côtés de Ruchonnet, Il fut le pre­ Paris. Editions Bossard, 4U, rue Madame. de son altitude résolument anti-boche et de Il nous importe peu de savoir à quel mobile il a LE CONFÉDÉRÉ

.obéi et sous l'influence de quelles utopies et de quel I• fédérale du 29 mai ,1847, modifiés par la votation mée par tous les partis politiques, un peu de des maisons particulières. Ainsi, la police a e déficit moral ou physique il a agi ; peu nous chaut populaire du 5 juillet 1891 et qui stipulent : a) que la confiance perdue va certainement renaître» arrêté deux Finlandais de 25 ans, nommés que M. Hoffmann ait agi de bonne ou de mauvaise, la Constitution fédérale peut être revisée en tou(tj Mais pour que l'influence du distingué ,dé-. foi. L'important est de savoir ceci : il a trahi jl'en- temps, totalement ou partiellement ; b) qu'il suffit Pehrsson et Wirtauen, tailleurs. Dans leur | puté de Genève déploie,ses effets, il importe gagement de loyauté et d'honneur que la Suisse a de la signature de 50,000 citoyens suisses ayantt .chambre et leurs bagages, on trouva plus de donné, à plusieurs reprises, au monde en faisant droit de voter dans la commune où ils exercent leursg que le Parlement agisse sans retard pour ren- mille kilos d'explosifs très puissants. Certains les bases de cette neutralité que les belligérants droits politiques ; demandent, par voie d'initiative trer dans la Constitution en se débarrassant explosifs affectent la forme de briquettes de devaient respecter, précisément parce qu'elle était populaire, la révision par les Chambres fédérales,,t des protégés de Hoffmann tels que le général charbon ; ils devaient évidemment être mé­ insoupçonnable et placée au-dessus de n'importe de l'article 96 de la Constitution fédérale du 29 maii Wille, dont la mégalomanie prussienne a sur- langés aux briquettes véritables, .Les bagages quelle condition utilitaire, de n'importe quelle intri­ 1874 et l'élection du Conseil fédéral par le peuplei. chargé le budget fédéral et que le colonel de de Rauthenlels contenaient également des ci­ gue et de n'importe quelle faiblesse. Sprecher, qui, à Zurich, a faussé les balances garettes et du tabac mélangés à du carbo- Au cas où les officieux suisses feraient trop En revanche, la neutralité de M. Hoffmann appa­ de la Justice en outrageant la morale ! randum et destinés à abîmer les machines. sourde oreille aux objurgations de la presse raît comme une neutralité du roi Constantin, une Rauthenlels et les autres personnes arrêtées intérieure, les puissances qui ont été injuste­ neutralité à la Sudekum, une neutralité de zimmer- déclarent que les explosifs étaient destinés à waldiens. ment lésées par la docilité du Conseil fédé­ être utilisés en Finlande. Rauthenlels est con­ Le peuple suisse ne veut pas que son pays ait ses ral et de sa majorité à l'égard du petit roi­ sidéré comme chef de la bande. puissances protectrices ; .le peuple suisse, souverain telet germano-saint-gallois, pourraient bien ECHOS absolu, juge par lui-même et c'est de son propre avoir raison de cette résistance : Le Tidenstegen annonce que le gouverne­ pied qu'il se libère des Constantins. Le Morning Post, de Londres, déclare que ment allemand a informé le gouvernement La démission de M. Hoffmann ne . suffit pas ; il e Fiancé constant. les Alliés ne sont pas satisfaits : norvégien qu'il a l'intention de nommer mi­ doit avoir à répondre devant les tribunaux, émana­ Tandis qu'il commandait un contingent an- nistre à Christiania M. Pensingade-Hintze, tion suprême de la souveraineté du peuple. Que les membres du Conseil fédéral aient ignoré glais dans l'Inde, lord Kilchener, dit le Daily ex-plénipotentiaire allemand en Russie. Le ou non les tendances germanophiles de M. Hoffmann,' Chronicle, vit un jour entrer dans son bureau gouvernement norvégien a répondu qu'il n'a­ Dans la Gazzetta Ticinese, le conseiller na­ il reste acquis que ce dernier a abusé de sa situa­ un jeune officier de son état-major qui lui vait aucune objection à faire au sujet du tional Bossi, radical, écrit : tion officielle pour transmettre à la Russie des ou­ demanda une permission pour se marier en prochain départ de M. Michahelles, ministre Le moins que puisse faire le Conseil fédéral est vertures allemandes, et le Censeil fédéral partage Angleterre. d'Allemagne actuel. d'aller au-devant des événements et de renoncer sa responsabilité. Le désaveu de M. Schulthess vientt un peu tard. Le célibataire impénitent que fut toujours aux pleins pouvoirs. Sur les fronts De mon côté j'ajoute que la démission d'Hoff­ Il est indubitable que MM. Hoffmann et Grimina le général lui répondit : mann doit aller de pair avec celle du général et du sont des agents allemands ; leur but réel est main­ — C'est là une grave décision, mon garçon, Les Allemands s'obstinent dans des atta­ chef de l'état-major. Table rase 1 Nettoyage complet 1 tenant bien net. Mais en essayant de le réaliser, ils réfléchissez un an encore et venez me trou­ ques stériles avec l'entêtement qui est le pro­ La Suisse doit à l'Entente la preuve qu'elle veut ont compromis gravement le gouvernement suisse. ver. Si vous persistez dans votre projet, je pre de leurs têtes carrées. Tantôt en Cham­ se débarrasser des chefs qui ont donné trop de Quelles que soient ses excuses et ses explications,> vous accorderai alors votre permission. pagne, tantôt sur le plateau de Laff'aux, tan­ le gouvernement suisse se trouve dans la situation1 preuves de germanophilie incurable. Un an après, le jeune officier renouvela sa tôt sur le chemin des Dames, tantôt aussi La Suisse se doit à elle-même, à la conscience d'avoir acquiescé sciemment ou non à ce qu'un des sur le Iront anglais, ils foncent brutalement, ses membres dirigeât des négociations en laveur. demande. universelle, à son intégrité historique de se laver aveuglément, presque stupidement quand ils d'un groupe de belligérants, ce qui est un acte sor­ — Accordé, répondit lord Kitchener. Mais de toute cause de suspicions et de pratiquer enfin croient leurs ennemis suffisamment désagré­ une politique de vraie et loyale neutralité. tant de la neutralité. La déclaration lue par M. j'avoue que je ne croyais pas à tant de cons­ gés par le feu de leurs canons. Kt toujours Et s'il y a des fous et des vendus, s'il y a des Schulthess est correcte, mais elle est insuffisante. tance de votre part. fanatiques dangereux qui préfèrent la vie à la pu­ Des excuses ne sont-elles pas dues aux Alliés ? — Merci, Monsieur, répondit l'officier. ils se heurtent à une barrière inflexible, dont deur, il faut qu'ils sachent que la pudeur, cette fois, Le Conseil fédéral semble croire que les Alliés ac­ Puis, comme il gagnait la porte, il ajouta c'est à peine s'ils peuvent parfois écorner quel­ est au prix de la vie; si nous ne donnons pas cepteront tous les affronts des puissances neutres. en souriant : « J'oubliais de vous dire que ques légers morceaux. satisfaction à l'Entente, elle nous coupera les vivres Cependant, nous sommes convaincus que l'attitudeê si je me marie encore, ce n'est cependant pas Voici le communiqué français du 25, 15 h.: et Wilson décrétera notre sentence de mort. du Conseil fédéral aurait été toute différente si l'Al­ avec la même femme. » « Activité continue et très vive des deux lemagne avait été l'offensée. Il est grand temps de artilleries dans les secteurs de la ferme de la Du Gralli de Lausanne (socialiste) : faire comprendre aux neutres que, quoique les Al­ Royère et de la ferme de Froidemont, ainsi Avant l'arrivée de la délégation suisse aux Etats- liés n'emploient pas les méthodes allemandes, ils exigent l'observation des traités et l'impartiale in­ que vers Heurtebise et à l'est de Chevreux. Unis il faut; un nettoyage à fond 1 Nous ne voulons Dans cette dernière région, deux coups de pas être affamés et déshonorés pour faire plaisir au terprétation de la neutralité. main sur nos tranchées ont valu des pertes roi de Prusse. A Rome, on approuve ce langage. Bulletin déjà guerre Si le Conseil fédéral veut le bien du pays autre­ à l'ennemi, sans aucun résultat. Deux autres La Tribuna écrit : tentatives allemandes sur nos petits postes ment qu'à la (jaçon de M. Hoffmann, il lui reste un 25 juin. seul moyen d'y parvenir... c'est de rendre ses pleins Nous avons dit dernièrement que le gouvernement en Wœvre et dans la région de Sl-Mihiel ont pouvoirs et de s'en aller. Il est trop compromis pour fédéral suisse ne pourra peut-être pas se passer Les complots allemands complètement échoué. » retrouver la confiance à l'intérieur et à l'extérieur de donner aux gouvernements de l'Eutenle des ex­ C'est toujours la « planète à Guillaume. » du pays. Chacun se remplace, „et d'autres pays ont plications satisfaisantes sur ce cas inouï, et aujour­ Menus faits La terre a été faite pour lui. Eu Suisse il remplacé, pour des raisons moins impérieuses, des d'hui c'est la presse anglaise qui répète avec nous A Athènes, M. Jonnart, accompagné de M. trouve des Hoffmann à son service, ailleurs hommes d'Etat d'une autre envergure que ceux aux­ que la démission de M. Hoffmann et le désaveu qui Zaïmis est allé au palais où il s'est longue­ des escrocs, des rastaquouères ou des voyous quels la Suisse doit trois déprimantes années de lui "a été infligé par le Conseil fédéral ne peuvent ment entretenu avec le roi. Le cabinet serait et les moins déshonorés de cette tourbe de « compensations » et de compromissions. pas suffire. Il faut à ce sujet des mesures qui puis­ démissionnaire et M. Venizelos constituerait sent donner beaucoup plus de garanties. serviteurs malpropres ne sont certes pas ces Et que le général les suive étant « entièrement le nouveau ministère. d'accord » comme toujours ! Mais surtout que le Personne dans les pays de l'Entente ne doute le derniers. conseiller fédéral qui représente les Romands n'aie moins du monde de la loyauté et de l'impartialité Voici que le journal Dagsavisen (Christia­ — On lit dans la Deutsche Tages Zeilung : pas la malheureuse idée de croire que , Genève, de la neutralité suisse ; le gouvernement fédéral en nia) signale un gros incident qui affecterait « Le commandant de la forletesse de Bres- Neuchàtel tiennent à ce qu'il continue à leur sacri­ -a donné la preuve à maintes reprises et nous-mêmes, au plus haut point les relations de la Nor­ lau a supprimé le journal socialiste Volks- fier ses forces et son énergie. Il peut fort bien aller nous faisant l'écbo des opinions publiques des vège avec un pays belligérant (l'Allemagne, toacht qui, seul des journaux de l'Allemagne, reposer sa fatigue sur les bords du lac de Constance pays alliés, nous avons plusieurs l'ois rendu hom­ a protesté contre le récent raid d'aéroplanes où sa particule fera très bien en langue allemande. mage à la loyauté et à la fermeté avec lesquelles le bien entendu). Il s'agit d'un complot germa­ Conseil helvétique réussissait à tenir ferme et à gui­ nique contre la sécurité du pays. Plusieurs allemands sur Londres en disant qu'un pa­ Du Popolo e Libéria (conservateur tessinois) : der droit, sans penchement notable ni d'un côté ni agents allemands sont déjà arrêtés. reil massacre d'enfants, de femmes et de non Nous ne pensons-pas que la situation de M. Hoff­ d'un autre, son bateau neutre naviguant parmi les Le Temps de Paris commente longuement combattants était une chose abominable. » mann puisse être considérée comme liquidée. Il faut écueils de sa singulière et très difficile situation, au l'énorme scandale produit en Norvège par la — Pendant la semaine finissant le 17 juin que la justice pénale suive son cours vis-à-vis du milieu de la tempête internationale. découverte de ce complot où sont compromis à minuit, il est entré 1,028 navires de com­ coupable et prenne, sans trembler, les sanctions * des agents du gouvernement allemand. Les merce dans les ports français et il eu est sorti nécessaires et en proportion de la gravité de la M. Clemenceau, dans l'Homme enchaîné, débats qui se prolongent à ce sujet depuis 1022. faute et de l'honneur du pays par rapport aux trai­ après avoir affirmé ses sympathies person­ mercredi, au parlement de Christiania, et les tés internationaux. Salus repubticae, suprema lex. Cinq d'un tonnage inférieur à 1G00 tonnes nelles pour le peuple suisse, dit qu'il attend informations filtrant dans la presse norvégienne ont été torpillés; cinq autres ont été attaqués Après avoir préconisé avec chaleur la can­ de la nation suisse les résultats de sa désap­ montrent que la responsabilité de l'Allemagne, sans succès par des sous-marins. didature de M. Ador, le même journal conclut : probation dans l'affaire Hoffmann : est engagée. — On signale d'Allemagne que les Alle­ Gustave Ador est l'homme de la situation. Il nous Cet incident s'achève à la confusion de l'Allema­ Des stocks considérables d'explosifs desti­ mands font, partiellement au moins, appel à rendra la paix à l'intérieur et redonnera confiance gne. Le gouvernement russe a compris qu'il fallait nés à des sabotages ont été découverts à à l'étranger. en finir une bonne fois avec toutes ces manœuvres Christiania et dans d'autres ports de Norvège. la classe 10. Des jeunes gens de celte classe de trahison. Rien n'est plus propre à éclairer la si­ Il faudra aussi faire cesser les discussions au su­ Ces explosifs n'ont pu être amenés là qu'avec ont été incorporés dans plusieurs villes d'Al­ tuation actuelle que l'expulsion pure et simple de jet de notre armée. Le chef de cette armée doit être lemagne, notamment à Munich et à Stuttgart. Grimm. Il n'y a pas deux interprétations possibles ; le concours des autorités allemandes. D'autre comme la femme de César. Les autorités fédérales en mettant à la porte, sans même lui faire l'honneur part, le baron allemand Rautheid'els a été — D'après le rapport du commandant du doivent songer à purifier notre armée de toute sus­ d'une explication, un agent de la paix séparée qui arrêté le 16 juin, portant des explosifs dans Haïti, que vient de transmettre au ministre picion juste ou non fondée. prétendait se servir du socialisme pour désagréger sa valise. Ce Rauthenlels, qui faisait fonction le commandant de la Marine à la Martinique, Le Radical Vaudois lance l'initiative popu­ la défense de la Russie, le gouvernement provisoire de courrier de la légation d'Allemagne, est ce paquebot de la Compagnie Générale Trans­ laire suivante, pour l'élection du Conseil fé­ a fait plus que dire ses intentions, il les a prou­ un Finlandais nommé von Gansch, naturalisé atlantique a été attaqué, le 4 mai, lendemain déral par le peuple : vées. Je n'en doutais pas. Mais l'acte, à Berlin com­ allemand. de son appareillage, par un sous-marin qui me à Berne même, aura son effet. Les citoyens suisses soussignés, agissant en vertu Les recherches de la police amènent chaque disparut après que le Haïti eut tiré une dou­ des articles 118, 119, 121 et 122 de la Constitution Par l'élection de M. Gustave Ador, récla- jour de nouvelles découvertes d'explosifs dans zaine de coups de canon.

FEUILLETON DU CONPÉDÉRÉ les vêtements arrachés, le visage pâle et convulsé — Que tout le reste brûle 1 dit-il, puisqu'elle l'a acharnement à la bataille était effroyable. Il multi­ et, dans les yeux hagards, un reflet d'épouvante et voulu ainsi. pliait les ordres, rectifiait les tirs de ses pièces et, de folie. Un camarade qui passait le vit agir. comme halluciné, courait de l'une à l'autre malgré ttei>ïoiluottou uutorlaéa auï journaux ayant un traita avec M. Oalmaun-Lovy, éditeur à Parla Reconnaissant sa mère, elle eut uu cri, et le sur­ — Qu'est-ce que tu fais ? la rafale d'obus qui répondait à celle qu'il dirigeait. 55 saut d'une honte, — dont pourtant elle n'était pas — Tu crois que je vais donner ce château aux La chance paraissait lui sourire, il maintenait à responsable, — lui fit cacher la tête entre ses mains Français pour s'y installer ? c'est comme le village, distance l'attaque, lorsque, tout à coup, les braves meurtries et sanglantes qui témoignaient de la lutte je le brûle. Tu sais notre mot d'ordre, ajouta-t-il fantassins français surgissent devant lui. Ils sont L Eniisiïii et des brutalités subies. comme pour s'excuser, nous devons semer la des­ arrivés par un chemin détourné, au pas de course, — Est-ce bien votre fille ? demanda Otto. truction et la mort pour récolter la victoire. pour enlever la position, et c'est, maintenant, l'ef­ par — Oui, c'est elle, c'est elle, s'écria Elise Boucher, Et, descendant, il commanda à ses hommes d'in­ froyable corps à corps durant lequel rien ne résiste se précipitant sur la malheureuse créature, et dans cendier le château, d'où sa batterie partit avec la à la furie française, à l'entrain endiablé des baïon­ MAKY KLORAN quel état ! ah ! brigands !... bandits !... rapidité d'une fuite, et lorsque le matin venu, le nettes... Pourtant, Otto se défendait ; son sabre, son Et pendant qu'elle étreignait dans ses bras son soleil se leva, une grande, une immense flamme revolver, avaient fait autour de lui de nombreuses — Attendre, oui, je vais attendre pour ta revoir, enfant en pleurs, le capitaine Otto, froidement, prit rouge, en face de lui, empourprait l'autre côté de victimes, lorsqu'une balle de shrapnell, l'atteignit ma pauvre enfant que vous avez souillée, déshono­ son revolver et, à deux reprises, le déchargea sur l'horizon. presque à bout portant, tandis qu'un coup de baïon­ rée, monstres que vous êtes qui ne respectez ni la elles, presque à bout portant. Elles tombèrent fou­ Cependant, la retraite des Allemands n'avait pas nette lui transperçait la jambe. vie, ni l'honneur des femmes. droyées... ' été assez rapide. La cavalerie française les pour­ Il tomba comme une niasse, s'écriant dans un re­ Elle continuait, mais Otto ne l'écoutait plus ; de­ Au même instant, le clocher de l'église s'écroulait suivait. Ils s'arrêtèrent alors, pour y mieux résister, cours suprême : bout devant la vitre, il regardait au loin brûler le sous une grêle d'obus de gros calibre. et un combat, circonscrit à de faibles forces, mais — A moi ! A moi !... village d'où les obus, leur sinistre besogne achevée, Insouciant, Otto retourna à ses préparatifs de dé­ acharné, s'engagea. Il fut de part et d'autre, extrê­ Mais personne ne l'écouta, si on l'entendit. Les semblaient se détourner. part. Un ordre lui parvint. Il fallait évacuer immé­ mement meurtrier, et c'était chose affreuse de voir, canons allemands étaient réduits au silence ; leurs — Ce n'est pas complet, dit Otto à un officier, diatement le château : les troupes françaises arri­ sous le beau soleil et le ciel pur de cette splendide servants, les artilleurs, les officiers reculaient en l'église est encore debout. A quoi songent-ils donc vaient... journée d'automne, des êtres humains s'entre-luer hâte devant le flot humain, dispensateur de la mort, de l'épargner ? Le clocher en est pourtant facile à Le baron von Brûck ne retint pas un grossier dans un horrible carnage, alors qu'il semblait si et Otto von Briick, dans le parc même de celle qui viser i' Tant qu'il restera intact, on ne peut dire juron. A la hâte, il remonta dans la chambre qu'il aisé de vivre heureux, dans la paix, en jouissant j avait été sa fiancée, agonisait sans secours. Les Al­ que le village est détruit... '' avait occupée, —L la chambre d'Odile ! — et, dans de tous les dons que la Providence met à notre lemands fuyaient, fuyaient toujours, et une longue — Faut-il donner des ordres ? demanda I'offiéier. l'armoire à glace, il prit le médaillon qu'il avait portée, et que l'ambition dédaigne pour en conqué­ plainte ininterrompue s'élevait du champ de lu par­ — Oui, répondit Otto brièvement. jadis donné à sa fiancée, 11 le mit dans sa poche rir d'autres, moins durables et moins bienfaisants, i tielle bataille, où tant de blessés demeuraient au A ce moment même, deux hommes arrivèrent puis, renversant sur les i idéaux la lampe à pétrole, Otto, plus que tout autre, était encore ivre... ivre , milieu de ceux, qui ne souffraient plus. traînant une malheureuse fille, les cheveux dénoués, il y mit le feu. de sang versé, après l'avoir été de ses excès. Son j (A suivre.) LE CONFEDERE

•!•;.<•— A Vienne, le nouveau cabinet a été dé­ — Il autorise .également M. le Dr Emile • Sion. — Ravitaillement et sucre.pour con­ finitivement constitué. M. von Seidler a été Sluder, deTourlemagne porteur d'un diplôme fitures. — Les cartes de riz et de sucre seront nommé président du conseil, le major géné­ fédéral, à exercer la médecine dans le canton. délivrées au Bureau communal pour la pé­ DERNIÈRES NOUVELLES ral Hôfer reste ministre de l'approvisionne-;< — M. le Dr'R. 'dé Riedmatten, à Sion, est riode du mois de juillet dàrWfôïdre Suivant'? ment, le comte Toggenburg est nommé mi­ nommé chef du service cantonal d'hygiène. Lettres A à E le 3 juillet, ^è matin de L'élection de M. Ador nistre de l'intérieur. 8 h. X à midi. — M. François Dubuis est nommé débitant Lettres F à L le 3 juillet, le soir de 2 h. \£ Voici les résultats détaillés du scrutin : — On mande de Cork (Irlande) que di­ Bulletins délivrés 219, rentrés 219. Blancs de sels à Chandolin de Savièse, en rempla­ àT)h.X- : ri manche un cortège de Sinn Feiners a attaqué cement de M. Reynard. 27. Valables 192. Majorité absolue 97. le bureau de recrutement. Les parents des Lettres M à R le 4 juillet, le matin de M. Gustave Ador, de Genève, est élu con­ Irlandais servant sur le Iront français sont — M. le chef du Département militaire 8 h. X à midi. seiller fédéral par 168 voix. intervenus pour manifester leur mécontente­ informe qu'ensuite des démarches qu'il a fai­ Lettres S à Z le 4 juillet, le soir de 2 h. % Obtiennent des suffrages, MM. Hoffmann 14, ment. Une grave collision s'est produite. tes auprès du commandant des troupes du à 5 li. X- Golhard, celui-ci, faisant partiellement droit Dunant 3. Quelques voix isolées. — Suivant un radiotélégramme de New- Le public est reudu attentif que les tickets M. Ador remercia l'Assemblée fédérale et à la demande formulée, a consenti à ajourner ne seront remis qu'aux jours désignés ci-des­ York on a de plus en plus l'impression aux au 13 août prochain la mise sur pied du déclara vouloir pratiquer une stricte neutra­ Etats-Unis, que avant très peu de temps, la sus. lité et défendre les droits de la Confédération bataillon 172, soit au moment du licencie­ Les bons seront valables jusqu'au 22 juil­ République Argentine, renonçant à son tour ment des hommes de l'élite. qui ne doit subir aucune influence étrangère. ù la neutralité, entrera en guerre et se join­ let 1917. M. Ador dit que tous ses efforts tendront dra aux alliés. — Le Conseil d'Etat décide la création d'un Le sucre pour confitures sera délivré en à développer les traditions d'honneur, de service de vétérinaire cantonal chargé de la une seule fois à raison de 5 kg. par personne. loyauté et de respect de la volonté populaire. police sanitaire en général et spécialement de N'y ont droit que les personnes qui ont M. Ador a été immédiatement assermenté l'exécution des mesures prévues par l'arrêté fait leurs consignes à temps. Les tickets de et entrera en fonctions le 1er juillet. fédéral sur le commerce du bétail, et il nomme sucre pour confitures ne sont valables que Chambres fédérales à ce poste M. Camille Favre, vétérinaire à dans la commune qui les a délivrés. Sion. — Sulfate. — Les retardataires sont invi­ Dix années de demi-vie — Il décide de transmettre à l'autorité fé­ tés à retirer le 27 juin le solde du vitriol Dans le cas que nous allons citer aujourd'hui, Dans sa séance du 21 juin, le Conseil na­ dérale le dossier relatif à l'enquête ouverte qu'ils ont consigné. A ce défaut la commune beaucoup de personnes reconnaîtront leur propre tional a volé un projet sur la revision de la concernant les plaintes formulées à l'occasion en disposera. cas. C'est celui de tous ceux qui vivent une demi- loi sur les poids et mesures de manière à per­ vie, faite peut-être de quelques journées d'un bien- de l'achat dans le canton du bétail d'expor­ — Sulfate et soufre pour 1918.^— Les pro­ être relatif, mais surtout d'un plus grand nombre mettre la réorganisation de l'Office. tation. de journées et'de nuits de souffrances. Pans cet état Il a ensuite, sur la proposition de MM. Min- priétaires viticoles rière Sion qui désirent, il n'est pas possible de faire quoi que ce soit de der et Simonin, adopté un arrêté fixant le — Il accorde à M. Joseph Luyet, pour pour 1918, obtenir par l'entremise de l'Etat suivi et on ne peut rien entreprendre. Grâce aux tarif des indemnités à payer aux cantons pour motifs de sauté, sa démission de président du sulfate de cuivre et du soufre sont invi­ Pilules Pink, Mme Loiseau, propriétaire du Café de tés à adresser leur consigne à la commune, la Rotonde, à la Roche-sur-Yon (Vendée), a mis un l'équipement des recrues. du Conseil communal de Savièse. terme à son mauvais état de santé si préjudiciable M. Greulich a critiqué certains cantons qui par écrit, jusqu'au 5 juillet prochain, à peine à la bonne marche de son commerce. C'est dix ans n'observent pas le tarif et réalisent un béné­ de forclusion. Ces consignes lient leur auteur. plus tôt que Mme Loiseau aurait dû prendre les Pilules Pink. fice au détriment du personnel ouvrier. Il Le général Pau en Valais Elles ne peuvent dépasser par are : 1 kg. 500 propose un amendement tendant à éviter cet pour le vitriol et 500 grammes pour le soufre. abus qui est rejeté. Le général Pau, venant de Salvan, arrivera La commune ne reçoit les consignes que Le Conseil national vote encore l'ouverture demain soir, mercredi, à 6 h., à Martigny où pour les vignes situées sur son territoire. il sera reçu officiellement. d'un crédit de 8 millions 600.000 francs pour — Les personnes qui ont consigné du sul­ l'acquisition de matériel de guerre en 1918, puis Jeudi, après une visite aux internés et à l'Infirmerie, le général montera à Bagnes et fate à la commune de Sion sont invitées, une une dépense de 190.000 fr. pour Yagrandisse- dernière fois, à retirer le solde de leur cou- ment des ateliers fédéraux de construction, à redescendra le soir à Martigny. Vendredi ma­ tin, il partira pour Sion et le Haut-Valais. signe au bureau communal. A ce défaut la Thoune, et divers crédits supplémentaires pour commune en disposera. diverses destinations au total de 9 millions. Vendredi dernier, le sympathique général Il approuve les rapports des cantons sur avait été reçu à Monlhey et, après avoir vi­ ChalaiS. — Assurance du bétail. — Une l'emploi du 10 % sur les recettes de l'alcool sité les internés à l'Infirmerie, s'était rendu caisse d'assurance du bétail vient de se fon­ et accorde la garantie fédérale aux revisions à Champéry et à Morgins. der à Chalais. cantonales partielles de Schwytz et de Genève. On sait que le général Pau, âgé de 70 ans, Avec les prix actuels du bétail, l'assurance Vendredi matin, le Conseil national, après a été amputé d'un bras pendant la guerre de ce dernier ne devrait manquer dans au­ une longue discussion, a voté à la majorité de 1870, alors qu'il était lieutenant. cun village valaisan. de 143 voix l'entrée en matière du projet d'ar­ Communication rétablie. — La cir­ rêté fédéral concernant l'octroi d'allocations culation sur la grande route Sl-Gingolph-Bou- Les rapatriés. — Dans le convoi de de renchérissement (50 à 60 %) au personnel veret est rétablie depuis mercredi dernier. mercredi dernier, se trouvaient cinq femmes de la Confédération. dont une de 100 ans et quatre de 86 ans. Dans cette séance, M. Evéquoz a déposé un La grève de Chippis.— A la suite de postulat en vue de permettre aux sous-offi­ la déclaration de grève l'usine aurait laissé Soldats nécessiteux. — La Fabrique ciers et soldats en congé de voyager avec un éteindre 700 fours. de conserves alimentaires de la Vallée du Mme LOISEAU bon de transport. Nous croyons savoir que le Une délégation d'ouvriers s'est présentée' Rhône, à Saxon, a fait parvenir au comman­ « Il y a une dizaine d'année, nous écrivait-elle, député du Valais central s'est inspiré surtout jeudi à la direction afin d'essayer des pour­ dant de la Ire division la somme de 1000 fr. je fus très éprouvée ù la suite de mes couches. de l'éloignement de nos bataillons en partie parlers, écrit la Feuille d'Avis. eu faveur des soldats nécessiteux de la Ire J'étais anémiée, fatiguée, et malgré tous les soins division. et une bonne nourriture, je n'étais pas parvenue à au fond du Tessin et qui ne peuvent béné­ La Direction s'est montrée inexorable. Elle me rétablir. Mes jambes se refusaient à me porter, ficier de leurs congés qu'à des frais exorbi­ a répondu qu'elle ne reprendrait que les ou­ je n'avais pas d'appétit et je maigrissais. Je ne pou­ tants pourjîux. Pratiquement, il conviendrait vriers qui lui conviennent et qu'elle en reve­ Foot-ball. — Dimanche dernier, le F.-C. vais m'occuper avec assiduité de mes affaires et cer­ donc que le postulat entre en discussion et nait aux anciennes conditions de travail, soit Sion faisait annoncer dans différents journaux tains jours j'étais obligée de me coucher. J'ai es­ qu'il avait battu le F.-C. Riddes. Ces braves sayé toutes sortes de remèdes, de reconstituants, es­ soit voté pendant que ces soldats sont éloignés. deux équipes de 10 heures au lieu de trois pérant toujours retrouver ma bonne santé d'autre­ M. Jaeger (Argovie), germanomane, dépose et 60 et. à l'heure au lieu de 80. Sédunois ont oublié d'avouer que l'équipe de fois, tout cela en vain. J'ai eu heureusement recours une interpellation relative à la garde des con­ Riddes était incomplète, puisque deux de ses aux Pilules Pink et votre bon remède a eu, lui, Le temps qu'il fait. — Alors qu'à la meilleurs joueurs avaient dû s'absenter pour raison de mon anémie. Depuis que j'ai suivi le trai­ sulats étrangers et à la sauvegarde de nos tra­ tement des Pilules Pink, je me porte très bien, j'ai ditions d'hospitalité. (Affaire de Lugano.) fin d'avril, l'hiver régnait encore et que d'énor­ raisons majeures ; ajoutons que le F.-C. Sion était si heureux de sa victoire sur des joueurs retrouvé toutes mes forces. M. Sigg postule aussi en faveur de la créa­ mes quantités de neige couvraient nos mon­ tagnes, les mois de mai et de juin furent très d'un village, qu'il n'a pas osé accepter la re­ Les Pilules Pink sont souveraines contre l'anémie, tion d'une commission parlementaire des affai­ vanche. A. B. la chlorose, la faiblesse générale, les maux d'esto­ res extérieures. M. Naine pour inviter le Con­ chauds et la montée aux alpages vient de s'ef­ mac, migraines, névralgies, rhumatismes, neuras­ seil fédéral à rendre des comptes sur les 700 fectuer au commencement de la semaine der­ Un Sédunois, ami des Hiddans. thénie. t nière, avec dix jours d'avance sur l'année 1916. Les pilules Pink sont en vente dans toutes les 7nillions de dettes de guerre et M. Graber pour pharmacies et au dépôt pour la Suisse : MM. Cartier obtenir l'abrogation des pleins pouvoirs. Du Au sujet de cette différence de temps en­ ( MARTIGNY et JSrin, droguistes, Genève. 3 fr. 50 la boîte. pain sur la planche comme on voit. M. Hoff­ tre 1916 et 1917 voici ce que dit l'abbé Mo- mann y a pourvu. reux l'éminent astronome : Le Conseil des Etats a adopté à son tour « Ni les émissions de gaz, ni le tir des ca- 't Riz et sucre Monthey - Cinéma Mignon les allocations de renchérissement, et pour ma- nons, ni les guerres modernes ne sauraient Le public de Marligny-Ville est informé Vendredi soir 29 juin, à 8 h. '/< précises tériel de guerre, etc. Il approuve les comptes avoir une influence marquée sur les pluies et ue les tickets de riz et sucre pour le mois d'Etat et apprend le dépôt de la résolution les températures. Cette cause extérieure, elle Soirée musicale et littéraire est plus haute que les nuages, plus élevée 3e juillet seront délivrés samedi, 31 cl, dès de l'assemblée du Molard à Genève. 8 h. du matin à la Caisse municipale. donnée par les élèves de Mme Parvex, professeur Vendredi M. Laegler («Glaris) a déposé une que notre atmosphère : c'est le soleil. Cette de piano et de chant. motion relative à l'augmentation du nombre fournaise formidable, située à 149 millions Chœur d'Hommes Musique, danses enfantines, féeries, comédies des conseillers fédéraux. de kilomètres de la terre et qui, tous les 35 ans environ, ramène alternativement des pé­ Le Chœur d'Hommes désirant manifester Aujourd'hui, mardi, Assemblée fédérale pour riodes pluvieuses et sèches. à la fête nationale du 1er août par quelques Chien bulldog l'élection du remplaçant de M. Hoffmann. chœurs et chants patriotiques fait un appel Ceux qui ont suivi mes articles depuis des pure race anglaise, 2 ans, il vendre Les jours suivants discussion sur le rapport aux amateurs et amis du chant qui voudraient 4fc a bas prix. S'adr. à Ail. Fleuty, Bex. de neutralité qui est plein de promesses pour années, savent que dès 1902, j'avais prévu le bien combler les vides qui se sont produits les curieux. cycle de pluies que nous avons subi. De mê­ au sein de la Société du fait de la mobilisa­ me j'ai annoncé qu'à partir de 1917, il fallait tion. Trouvé un chapeau d'homme nous attendre à des périodes sèches. Celles- Les répétitions ont lieu le mardi et le ven­ sur la Place, à Martigny. ci ne vont pas sans les hivers froids et les dredi, à 8 h. du soir, à la grande Salle de S'adresser chez Charles Mai tinetli, Martigny -Bourg. VALAIS étés chauds. Le cycle a brillamment com­ l'Hôtel-de-Ville. V ...... «.••BïuasO" mencé. Selon toutes les prévisions, il conti­ nuera, avec cependant des intermittences ; que Le Comité. Bûcherons Décisions du Conseil d'Etat nos agriculteurs agissent en conséquence et — Le Chœur d'Hommes fera une course trouveraient beau travail pour Tété ou époque à con­ que nos gouvernants fassent tout leur possi­ à Bovine vendredi jour de la St-Pierre, venir pour le façonnage des débris d'uue coupe de Le Conseil d'Etat prend acte avec remer­ ble pour remédier dès le prochain automne Départ de Martigny jeudi soir. 600 numéros. On fournirait logement. ciements pour les services rendus, de la dé­ à la crise du charbon. » Pour traiter et visiter s'adresser de suite à J. Tille- mission donnée par M. J. Gern, comme pro­ ROYAL BIOQRAPH Berruex, à Exergillod, Ormonts. Station ligne A.S.D. Nous sommes donc entrés, selon l'abbé Mo- fesseur à l'Ecole cantonale de commerce de Il n'y aura pas de représentation le vendredi 29 Sion. reux, dans une période d'étés chauds et d'hi­ juin, jour de la St-Pierre, et le dimanche 8 juillet, DE NOUVEAU EN VENTE vers froids pour une quinzaine d'années. ÏOte patronale de Martigny. Cigarettes — Il approuve le projet de remaniement Que-personne ne manque d'assister au spectable parcellaire du territoire des Epenays rière Charrat. — Fêle patronale. — A l'occa­ du 1er juillet où l'on verra défiler sur l'écran le joli Riddes. sion de la St-Pierre, la fanfare l'Indépendante programme qui suit : MARYLAND-VAUTIER donnera bal champêtre les 29 juin et 1er « Bébé chauffeur », comique ; « A travers l'In- — II décide, vu la pénurie du beurre et la juillet. doustan », coloris ; « Pathé-Jburnal », actualités ; nécessité d'en favoriser la production, de « Max victime de la Main qui étreint », scène co­ Tous les amateurs sont cordialement invi­ mique jouée par Max Linder à Lausanne et Ouchy ; Fumez les Cigares Frossard „Pro-Patria" mettre l'achat des machines centrifuges au tés. bénéfice de la subvention prévue à l'art. 7 Les Deux Gosses Charrat est un but de promenade conve­ lime Epoque : FANFAN et CLAUDINET Oll il H fl vous faites publier un avis de l'arrêté du 8 mars 1917 concernant le dé­ nant à chacun et l'on y est toujours bien veloppement de la production agricole. A la demande générale, l'intéressant film « L'inau­ ^6 i*€il*liUi aux criées publiques, il n'y reçu. guration du chemin de 1er de la. Purka » sera re­ a qu'une cinquantaine de personnes qui l'en­ — Le Conseil d'Etat autorise M. Raymond Avec la farine fédérale qui s'assombrit cha­ donné dimanche. tendent, tandis que lorsque vous insérez une Peyraud, de Bulle, au vu du diplôme dont que jour davantage les « merveilles » seront Pour éviter l'eneombrement "du soir'ou est prié annonce dans un journal, il y u 10 à lfi.OOÛ d'assister de préférence l'après-midi. lecteurs qui la voient. il est porteur, à exercer l'art dentaire dans peut être un peu grises mais tout de même Grâce a de puissants ventilateurs la température le canton. succulentes. , de la salle est d'une fraîcheur tr^,appréciable. Prix des petites annonces, 50 et. à 1 fr. 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