Territoire du SCoT de SAINT-OMER Saint-Omer SCoT de

Le territoire du SCoT du pays de Saint-Omer a une certaine originalité, du fait de sa configuration géographique en cuvette au Nord et des coteaux au Sud, mais également par les habitats qui le composent (11,3 % de milieux En savoir plus naturels et semi-naturels* dont des pelouses calcaires et des pelouses silicicoles). Plus de 17 % du territoire présentent des enjeux majeurs ou forts d’un point de vue écologique et plus des deux tiers des espèces de Libellules Le Schéma de cohérence et Odonates de la région y sont observés, de même pour les Mammifères territoriale (SCoT)* du Pays de Saint-Omer, approuvé terrestres, les Chauves-souris, les Poissons et les Amphibiens. en 2008, est un document d’aménagement du Bien que supérieure à la moyenne régionale, la superficie des espaces territoire dont le périmètre protégés fortement ne représente que 0,76 % du territoire (contre s’étend sur 82 communes 0,41 % pour le Nord - Pas-de-) et seuls 11,4 % des cœurs de nature et plus de 73 750 hectares. Il comprend remarquable (ZNIEFF de type 1) sont protégés fortement ou par Natura cinq établissements 2000. Cependant, c'est le seul territoire, avec celui de Dunkerque, qui a publics de coopération pris des engagements internationaux envers les zones humides* avec le intercommunale conventionnement Ramsar* du marais Audomarois. Comme ailleurs dans (EPCI) : la communauté d’agglomération (CA) de le Nord - Pas-de-Calais, des espèces disparaissent (89 espèces végétales Saint-Omer, la communauté et 7 espèces animales disparues depuis 1990) notamment celles liées aux de communes (CC) de la milieux humides. Morinie, la CC du canton de , la CC du Les espaces naturels remarquables du territoire du SCoT du Pays de Saint-Omer Pays d'Aire et une partie de (sources : ORB NPdC 2014, d'après DREAL 2013, CEN 2001, ARCH 2009, BD Forêt® v2 2009 et AEAP la CC du Pays de . 2009). N.B. : Les " Espaces naturels remarquables " sont issus des périmètres de ZNIEFF type 1 modifiés. Plus de 56 % du territoire du SCoT sont inclus dans le Parc naturel régional (PNR) des Caps et Marais d’Opale.

LES PRINCIPAUX MILIEUX

La caractérisation et le suivi des différents territoire. L’étude de ces milieux permet milieux (urbains, agricoles, forestiers, de caractériser un état, d’en suivre les humides, etc.) sont nécessaires pour évolutions et, de ce fait, de déterminer mesurer l'évolution des modifications, l’efficacité des diverses politiques, Marais Audomarois anthropiques* ou naturelles, d’un notamment environnementales (la 245 réduction du processus d’artificialisation* des sols, le de l’ensemble du Nord - Pas-de-Calais (12,7 % contre maintien des prairies* ou l’augmentation des surfaces 16,8 %), par l’importance des milieux exploités par boisées, etc.). l’agriculture (76 % contre 74,3 % pour le Nord - Pas-de- Calais) et par une place accordée aux milieux naturels et Le territoire du SCoT du Pays de Saint-Omer est caractérisé semi-naturels supérieure à la moyenne régionale (11,3 % par un taux d’artificialisation nettement inférieur à celui contre 8,9 % pour la région).

Cartographie des milieux dans le territoire du SCoT du Pays de Saint-Omer (sources : ORB NPdC d'après ARCH, 2009)

État et évolution des milieux entre 2005 et 2009 (sources : ORB NPdC 2014, d’après ARCH 2005 et 2009)

L'origine des 6,5 % de surfaces nouvellement artificialisées est détaillée dans le graphique ci-contre.

Surface et part des milieux détruits par artificialisation entre 2005 et 2009 dans le territoire du SCoT du Pays de Saint-Omer (sources : ORB NPdC 2014, d'après ARCH 2005 et 2009)

LES TERRITOIRES ARTIFICIALISÉS

L'artificialisation du sol est particulièrement préjudiciable Le territoire du SCoT du Pays de Saint-Omer comptait au maintien de la biodiversité*. Bien que la dynamique environ 94 830 habitants en 1968 et 119 090 en 2009, d'artificialisation ne soit pas uniquement liée à la croissance soit une augmentation de 24 260 habitants (+ 25,6 %). démographique, cette dernière y contribue directement La densité de population y est de 161 habitants par km² (étalement urbain* aux dépens des espaces non artificiels, (contre 324 hab./km² pour l'ensemble du Nord - Pas-de- etc.) mais aussi indirectement par le biais de phénomènes Calais). Il s'agit d'un territoire subissant une forte pression associés (habitats dispersés impliquant le développement démographique. d'infrastructures de transport, décohabitation* des ménages et croissance de la demande de logements, etc.). Il s'agit d'une des causes majeures de disparition des milieux naturels et, donc, des habitats et des espèces.

246 * cf. glossaire Densité de population en 2009 et évolution depuis 1968 dans les communes du territoire du SCoT du Pays de Saint-Omer (sources : ORB NPdC 2014, d'après INSEE 2009) SAINT-OMER SCoT de

Dépôt de grumes en forêt de

Selon la cartographie des habitats ARCH, entre 2005 et 2009, les surfaces artificialisées (zones urbaines, industries actuelles et passées, friches et infrastructures de transport) ont progressé de + 6,5 %. Ces surfaces (8 823 hectares en 2005 contre 9 394 hectares en 2009, soit 12,7 % du territoire) ont, en moyenne, augmenté de 114 hectares par an.

L'urbanisation du territoire du SCoT du Pays de Saint-Omer et son évolution de 2005 à 2009 (sources : ORB NPdC 2014, d'après ARCH 2005 et 2009)

Marais Audomarois

Seuil hydraulique à Les communes les plus urbanisées La maîtrise de l’artificialisation des sols, et sont principalement localisées sur la donc de l’étalement urbain, constitue un moitié nord-est du territoire, au contact enjeu majeur pour freiner la régression des territoires des SCoT de la région des surfaces agricoles et naturelles. La Flandres-Dunkerque et de la Flandre loi dite Grenelle* 2, du 12 juillet 2010 intérieure : , Saint-Omer, et plus récemment la loi sur l'accès Arques, Éperlecques, , etc. au logement et un urbanisme rénové (ALUR), par l’intermédiaire du Plan local Les principaux milieux détruits par d’urbanisme (PLU)* et du Schéma de l’artificialisation au sein de ce territoire cohérence territoriale, ont renforcé les (cf. figure " Surface et part des milieux outils de renouvellement urbain et de détruits par artificialisation entre 2005 densification des villes afin de limiter et 2009 dans le territoire du SCoT du leur extension. Le Schéma régional du Pays de Saint-Omer ") sont les prairies climat, de l’air et de l’énergie (SRCAE)* pâturées (52 % contre 53,4 % à l’échelon va également dans ce sens et a fixé, du Nord - Pas-de-Calais), les cultures et entre autres, pour objectif, d’ici 2020, de les plantations d’arbres (45,5 % contre limiter l’artificialisation à 500 hectares 41,3 %). par an dans l’ensemble du Nord - Pas- de-Calais. Le SCoT du Pays de Saint-Omer dispose notamment que " l’urbanisation 247 future devra éviter les ZNIEFF de type 1, les sites Natura 2000 et les zones de préemption départementales créées au titre des Espaces naturels sensibles, avec une souplesse pour les activités agricoles en place ". Il précise que " dans des cas très limités de constructibilité sur ces zones, les documents d’urbanisme devront justifier le bien-fondé de ce choix et la prise en compte de l’intérêt particulier du milieu ". Ces orientations du SCoT se sont ainsi traduites dans les Plans locaux d’urbanisme (PLU) par notamment la reprise en zone dites N, c'est-à-dire naturelles, des cœurs de nature dans les document d'urbanisme, la préservation des coupures d’urbanisation ou dans les études d’incidences, etc.

L'AGRICULTURE

L’agriculture a des effets plus ou moins marqués sur la 1 109,6 hectares (soit + 2,9 %). Sur la même période, les biodiversité selon les systèmes de production (intensif ou prairies ont perdu 1 743 hectares (soit - 9,6 %). extensif, utilisation plus ou moins importante de produits phytosanitaires*, reconversion des prairies en culture L’agriculture biologique (label AB) constitue l’un intensive, drainage, irrigation, arrachage des haies, etc.). des modes d’exploitation agricole actuels des plus C’est pour cette raison que l’étude des milieux agricoles respectueux de l’environnement (non-utilisation (prairies permanentes, prairies pâturées, etc.) et des de pesticides, réduction de la fertilisation des sols, modes d’exploitation (biologique, extensif, intensif, utilisation de variétés moins sensibles aux maladies). En durable, etc.) est importante lors de la réalisation d’un 2012, le territoire comptait huit exploitations agricoles état des lieux et d’un suivi de la biodiversité. pratiquant l'agriculture biologique, pour une surface de 135,8 hectares (en augmentation de 68 % depuis 2007), Les milieux exploités pour l’agriculture regroupent, dans soit 0,2 % de la Surface agricole utile (SAU)* (0,9 % pour le référentiel ARCH, cultures, plantations de certains le Nord - Pas-de-Calais). arbres (vergers, peupleraies*, etc.), prairies de fauche (humides, mésophiles*, à fourrage ou améliorées), Plusieurs politiques, nationales et régionales, visent prairies pâturées et bandes enherbées*. Les espaces à diminuer les effets de l’agriculture intensive sur la agricoles occupent 76 % du territoire du SCoT du Pays biodiversité, par exemple : de Saint-Omer (contre 74,3 % à l’échelle régionale). Les • le plan " Écophyto 2018 ", qui vise à réduire l’usage prairies, parfois assimilables à des milieux semi-naturels, des produits phytosanitaires ; sont rattachées, en raison de leurs modes d’exploitation, • les divers plans en faveur de l’agriculture biologique aux milieux agricoles et occupent 29,4 % des espaces comme ceux du Grenelle de l’environnement ou agricoles, soit plus de 16 494 hectares (contre 24,6 % à encore ceux du SRCAE, dont l’objectif est d’atteindre l’échelle régionale). 6 % de la SAU à l’horizon 2020 ; • le maintien des prairies qui est, par exemple, l’un Entre 2005 et 2009, les terres agricoles (cultures et bandes des objectifs du SRCAE ; enherbées) et les plantations d’arbres ont augmenté de • etc.

LES HABITATS NATURELS ET SEMI-NATURELS

L'ensemble des milieux naturels ou semi-naturels assure la plupart des communautés végétales potentielles une multitude defonctions écosystémiques* : régulation des nombreux biotopes qui font toute l’originalité climatique, formation des sols, fonctions sociale et phytocénotique* de la région (landes et végétations récréative (promenade, paysage, etc.), réservoirs associées, pelouses calcicoles* et forêts notamment), importants de biodiversité, production éventuelle de exceptées celles du littoral et du Sud-Est de l’Avesnois bois, etc. bien sûr.

Les milieux naturels ou semi-naturels occupent, selon Les landes et les végétations associées le référentiel ARCH (forêts et fourrés, tourbières* et marais*, milieux aquatiques, landes* et pelouses*, Le plateau d’ à Racquinguem héberge aujourd’hui mégaphorbiaies* et cariçaies*), 11,3 % du territoire les plus remarquables vestiges des systèmes de landes du SCoT du Pays de Saint-Omer. Ces espaces ne régionaux, qui s’étendaient autrefois sur tous les sols comprennent ni les plantations d’arbres, ni les prairies de pauvres acides, tant en milieu ouvert qu’au sein de vastes fauche permanentes, par exemple, qui peuvent pourtant boisements en partie pâturés à l’époque. contenir une biodiversité riche. Les landes sèches du Calluno vulgaris - Ericetum cinereae ou celles plus humides du Groupement à Genista anglica Le territoire du SCoT, en sus des forêts et des milieux et Erica tetralix (dans leurs trois variations écologiques humides, est constitué de certains milieux naturels typicum, caricetosum binervis et ericetosum cinereae), ou semi-naturels remarquables propices à de très ont vu leurs surfaces beaucoup régresser ces dernières nombreuses espèces animales et végétales. C’est le cas décennies ; elles sont cependant toujours ponctuées : des milieux ouverts tels que les coteaux crayeux ou les • de diverses mares aux végétations oligotrophiles* landes du plateau d’Helfaut, uniques pour la région. À acidiphiles*, aquatiques à amphibies, toutes aussi cet égard et au vu de la diversité des végétations qui menacées les unes que les autres, certaines en composent les ZNIEFF de ce territoire, c’est probablement situation unique au niveau régional (Myriophylletum l’un des plus riches sur le plan patrimonial, abritant alterniflori, Potamo polygonifolii - Scirpetum

248 * cf. glossaire Clairmarais Layon empierré en forêt de Rihoult Futaie dechêneenforêt de sur-l' Coteau calcaire àWavrans- • • • • Ainsi onobserve : développant sur descalcaires durs. la de celles région, la de craies sur calcicoles pelouses des l’ensemble regrouper de faveur la a l’Artois de et Boulonnais du partie une sur s’étendant territoire Le calcicoles pelouses Les la BD Forêt® v2 de l’Institut national de national l’Institut de v2 Forêt® BD la selon est, fourrés les les et forêts, boisés espaces les par occupée surface La s t ê r o f s e L l’ultime parfois trace historique. sont en représentés, versants divers ulmifoliiJuniperetum- communis ces ( genévriers à voiles les de et crayeux paysage le pâturageLe ancestral itinérant marqué a ceux-ci favorisant le maintien de ( pelouses diverses maintien le favorisant ceux-ci extensivement, les pâturées par ou lapins broutées clairières de et minimi -Radioletum linoidis de dépressions inondables ( multicaulis JuncetumEleocharitetum bulbosi, flammulae Ranunculo fluitantis, lemanii l’ de plus pelouses pelouses des , etd’Elnes deWavrans-sur-l’Aa, etc.), de coteau , de coteau Lumbres, de val la vallée de l’Aa de (coteaux d’Acquin Sud et au du et Nord qu’au tandis glycyphylli du pratensis - Succisetum helenitis du britannici- Festucetum pelouses hirtulae les pour Boulonnais partie), du d’, nord cuesta (mont l’Ouest vers maintenant. ans dix de plus depuis 62, Eden par - Festucetum en place d’une gestion conservatoire mise la de cadre le dans restaurées saxatilis tenuifoliae Galio Nardo strictae -Caricetum binervis, - Caricetumvulgaris caryophylleae, - Caricetum paniceae, Polygalo praecocis du blackstonietosum perfoliatae u olnas ascés aux associées ourlets* Boulonnais, du pinnati Succisopratensis -Brachypodietum Calestienne* Lathyro sylvestris -Astragaletum Parnassiopalustris - Thymetum Avenulo pratensis -Festucetum (craies marneuses), typiques typiques (craiesmarneuses), dn lu sous-association leur dans , aisms du rarissimes (craies marneuses). ; , a aler ls mieux les ailleurs par ), ) ; dn lAeni, se l’Avesnois, dans , Polygalo vulgaris thermophiles* Centunculo Centunculo ) ; ) Senecioni Thymo , bien ), et du Rubo et et et et - et préforestières atlantiques à • atlantiques avec notamment : la région de préforestières potentielles subatlantiques forestières végétations la et des toute probablement gamme ceux- affleurements couvrant présents, ci forestiers types des des multiplicité la par diversité s’illustre géologiques La Court- de Haut, etc.). bois Roblin, bois de Lumbres, Montagne d’Enfer, bois Bertoulin, (bois territoire le émaillant nombreux bois autres de Éperlecques, et région) (6 Clairmarais sont territoire du forestiers massifs habitats principaux des deux Les fine forestiers. plus typologie une par justifie se précis, cas ce dans l’IGN, d’ surfacesfeuillusmélangesde les purs ou forestières surfaces les différentes, concernant particulier en des indiquent BD Forêt® la v2 et ARCH référentiels Les Pas-de-Calais selon le même référentiel). - Nord le dans % 11,9 (contre territoire 10 de (IGN), forestière et géographique l'information • • essences* e massif forestier en superficie dela superficie en forestier massif e ytm ds forêts des système le l’Artois et du Boulonnais (montagne Boulonnais l’Artoisdu et de crayeux versants des calcicoles à acidiclines forêts des système le - acutiflori Molinietum caeruleae Junco silai, Silaetum - ( particulières intraforestières prairies des par caractérisés étant layons divers bases, en riches plus Carpinetum- betuli du des et acides Flandres, argiles aux inféodées - Carpinetumvulgaris Primulo betuli de betuli atlantiques forêts l’ les partie), avec pour d’Eperlecques de forêt ou Flandres l’ des argiles des neutroclines* à acidiclines forêts des système le Fagetum sylvaticae pubescentis naturellement, le avec productives peu très à silex, résiduelles (formations contraire aux pubescentis sols secs les plus acides Betuletum ( - tourbeux à caeruleae - Quercetum roboris boisements sols sur aux correspondant (forêt remarquables plus les d’Enfer), bois tertiaire d’ du argileuses à Endymionon-scriptae -Carpinetum Yprésien* É acidiclines* elcus paeu d’Helfaut, plateau perlecques, et celles subatlantiques du subatlantiques celles et . L’emploi du référentiel de référentiel du L’emploi . Querco roboris-Betuletum hydromorphes* frt e Clairmarais, de (forêt 5 h, ot 4 du % 14 soit ha, 357 et et , des buttes sablo- buttes des Sphagno palustrisSphagno Succisopratensis mésohygrophiles* rml elatioris Primulo Ilici aquifoliiIlici - sursables); ) ; sr argiles sur , hygrophiles* acidiphiles* o au ou ) ( Molinio ) , ,

249

SCoT de SAINT-OMER de Lumbres, bois Roblin, bois de Court-Haut, etc.) La fragmentation des espaces boisés du territoire du SCoT avec notamment le Mercuriali perennis - Aceretum du Pays de Saint-Omer (sources : ORB NPdC 2013, d'après ARCH 2009) campestris des craies marneuses mais aussi le Groupement à Fraxinus excelsior et Mercurialis perennis des marnes du Bas-Boulonnais et le Daphno laureolae - Fagetum sylvaticae des craies sèches, plus thermophiles. Ces diverses forêts sont par ailleurs associées à des ourlets (Potentillo sterilis - Conopodietum majoris, Groupement à Campanula trachelium et Brachypodium sylvaticum), des coupes forestières (Atropion belladonnae), des forêts pionnières (Sorbo ariae - Coryletum avellanae) ou encore des sources incrustantes (Riccardio pinguis - Eucladion verticillati au Mont-Pelé notamment) d’une grande originalité phytocénotique ; Phyllitido • les forêts de ravins atlantiques du Diverses politiques environnementales, nationales, scolopendri - Fraxinetum excelsioris ; régionales et locales s’appliquent aux forêts et plus Carici • et enfin, le système des forêts alluviales ( largement aux milieux naturels et semi-naturels. C’est remotae - Fraxinetum excelsioris , Groupement le cas notamment du Schéma régional de cohérence Fraxinus excelsior Humulus lupulus à et ) ou plus écologique - Trame verte et bleue (SRCE-TVB)* qui Cirsio oleracei - Alnetum glutinosae engorgées ( ), vise à réduire la fragmentation des milieux ou encore avec des résurgences et suintements colonisés par le du Schéma régional du climat, de l’air et de l’énergie Cardamino amarae - Chrysosplenietum oppositifolii . (SRCAE) dont l’un des objectifs est d’augmenter les surfaces forestières à l’échelle du Nord - Pas-de-Calais Les forêts se composent, comme à l’échelle de la région, de 850 hectares par an d’ici 2020. Le territoire du SCoT d’une grande majorité d’essences feuillues (86,6 % du Pays de Saint-Omer s’est engagé dans une démarche contre 80,2 % à l’échelle du Nord - Pas-de-Calais) et de préservation de l’environnement et de la biodiversité d’une faible part d’essences résineuses (1,1 % contre via, d’une part, l’élaboration d’un schéma local de Trame 2,5 %). Les mélanges feuillus et résineux représentent verte et bleue (étude finalisée en 2013) et, d’autre 2 % des espaces boisés. Les peupliers occupent 4,2 % part, via des actions de restauration écologique ou de du territoire boisé (contre 8,7 % régionalement) tandis valorisation de la biodiversité locale (aménagement des que les jeunes peuplements, les coupes récentes et les abords de l’étang de la Sauvagine à Mametz, restauration fourrés représentent 6,1 % des espaces boisés. écologique des étangs d’Arques, projets d’espaces de Composition des espaces boisés du territoire du SCoT biodiversité communale, de restauration de friches, etc.). du Pays de Saint-Omer en hectares (sources : ORB NPdC 2014, d'après ARCH 2009 et BD Forêt® v2 2009) Les milieux humides

Afin de mieux définir les secteurs à enjeux dans la région, l’Agence de l’eau Artois-Picardie a mis au point une cartographie des Zones à dominante humide (ZDH)*.

État du réseau hydrographique (principales Zones à dominante humide, densité d'obstacles à l'écoulement de l'eau et cours d'eau classés au titre de l’article L. 214- 17 du Code de l’environnement) (sources : ORB NPdC 2014, d'après AEAP 2009, DREAL 2013 et ROE 2013)

La construction de voies de communication (routes, voies ferrées, etc.) et l’urbanisation détruisent non seulement des habitats, mais fragmentent* les milieux. Or, pour garantir la pérennité des espèces, il est essentiel que celles-ci puissent se déplacer pour se reproduire (diversité génétique).

La surface moyenne des îlots boisés a très légèrement augmenté au cours de la période 2005 - 2009 (2,18 à 2,22 hectares) grâce à l'accroissement des surfaces boisées (+ 3,4 %) et à une certaine stabilité du nombre d'îlots (+ 1,1 %).

250 * cf. glossaire Watergang àSalperwick Obstacle surl'Aa Rihoult-Clairmarais Étang d'Harchelles, forêt de • Elles sont localisées principalement : du l’échelle à Nord -Pas-de-Calais). % 727 5,7 4 (contre soit hectares territoire, son dominante sur à humide Zones de % 6,4 environ compte territoire référentiel, le ce Selon t ’a ot glmn pri e rares les parmi également sont l’Aa et ( inondées courtement plus moyen, topographique fistulosae Oenanthetum ( longuement ou prairiesinondables des par avec intensifiées fauche exploitées moins probablement encore zones pâturées des prairies de eutrophiles* principalement systèmes abritent des vallées Ces • - Ranunculetum vulgaris Utricularietum - minoris Lemno circinati, perfoliati emersi, -Sparganietum Potamo sagittifoliae Sagittario luteae, Nupharetum - ( albae amphibies ou aquatiques moines, en végétations les riches du particulièrement par l’aménagement audomarois de marais et de l’exploitation tourbe de la et issus canaux fossés des des étangs, nombreux de ( Phragmitetum- australis ( par roselières occupés prairies des sont les associées et humides tourbeux marais Ces otmn les perturbent et fortement aquatiques milieux des bouleversements à profonds sont de l’origine etc.) navigation, cultures, des etdrainage irrigation (artificialisation, Les aménagements des platycarpae peu Veronico beccabungae- Callitrichetum et eutrophes plus erecti d’eauxrares moins herbiers des aval, en - Sietum submersi calcarei penicillati fluitantis du basiques vives eaux renoncules des de herbiers remarquables de encorehéberger à régionales rivières Caricetumpaniculatae le marais de à Saint Martin- Saint à Serques de marais le Audomarois, marais le avec Nord, au Lenglet près d'Aire-sur-la-. de marais le et Bléquin du vallée), vallée la moyenne et (haute Lys la de vallée la audomarois, marais le dans entrée son et vallée entre moyenne et (haute l'Aa de vallée la avec Sud, au et centre au humides de Clairmarais et duBagard. prairies les Musardière, la de étangs les et Warland de marais le au-Laert, ). ntmet le notamment , , dans leur partie amont ou, plus Bromion racemosi . . Mais il subsisteil localementMais . Eleocharito palustris - Thelypterido palustris écosystèmes* bassins-versants* o d niveau de ou ) ) e cariçaies et ) fluentes* turficoles* Batrachion Nymphaeo Ranunculo . a Lys La ). . La La . du ,

l'Aa, laLys et leBléquin. : sont concernés d'eau cours principaux Les Pas-de-Calais). - Nord du l’échelle à km² km² de millier par obstacles de 125 (contre millier par obstacles densité 253,4 une de 187 soit rivière, en seuils des actuellement obstacles compte à l'écoulement, principalement Omer Saint- de Pays du SCoT du territoire Le à lanourriture, aux surtout limitentsédimentset l’accès habitats,aux et aussi entravent la circulation des espèces et des mais ces de écosystèmes fonctionnement le importante et (morphologique aquatiques milieux des l’évolution de l’origine à sont obstacles Ces (ROE). l'écoulement à obstacles des Référentielle par Pas-de-Calais - Nord du d’eaucours les sur recensés été ont eaux d'un millier d’obstacles à l’écoulement des d’érosion de la biodiversité aquatique. Plus principales aveccauses des pollutions, les les partie, également fait artificiels obstacles par d’eau cours des fragmentation • • le cours d’eau endeuxlistes : par concrétisent classement de rivières ou de tronçons de se mesures l’environnement. de Ces Code du 214-17 L. l’article à - suite Nord faisant le Pas-de-Calais pour 2012 décembre 20 du adoptées par un arrêté préfectoral datant coursd’eau,certains récemmentétéont la rétablir à milieux aquatiques, de nouvelles des mesures, visant préoccupant l’état à Face hydrologique* poissons migrateurs. Les cours d’eau suffisant des circulation la transport et sédiments des le d’assurer nécessaire est il lesquels d’eau pour liste 2 : cette liste concerne les cours la continuité écologique. à obstacles nouveaux de de construire interdiction d’une Les bénéficient liste cette sur figurant amphihalins*. d’eau cours migrateurs poissons une des complète nécessitant protection ou de réservoirs biodiversité des constituant ou écologique état bon très en d’eau cours les concerne celle-ci : 1 liste d’eau duterritoire du SCoTduPays Obstacles àl'écoulement descours d'après ROE 2013) de Saint-Omer continuité écologique* continuité ), et altèrent de manière altèrentde et ), frayères* (sources :ORBNPdC 2014, , etc. de 251

SCoT de SAINT-OMER présents sur cette liste bénéficient d’une obligation Deux mesures devraient également aider au de mise en conformité des ouvrages (passe à rétablissement des fonctionnalités écologiques des poissons, par exemple) au plus tard cinq ans après milieux aquatiques et donc améliorer la qualité publication sur la liste. biologique de ces milieux : • la directive-cadre sur l’Eau qui impose l’atteinte La Lys et l’Aa, par exemple, sont des rivières classées au titre du " bon état écologique " des eaux à l’horizon de cet arrêté et doivent, à terme, bénéficier de plans de 2015. En dehors de la qualité chimique, la qualité préservation et de restauration des continuités écologiques. morphologique des cours d’eau est également Mais le coût des aménagements nécessaires et la réticence requise pour atteindre ce bon état. Afin d’atteindre des propriétaires des ouvrages à les détruire sont un frein ces objectifs, des Schémas d’aménagement et de important au rétablissement de ces continuités. gestion des eaux (SAGE) ont été mis en place (le SAGE de l’Audomarois, le SAGE de la Lys et le SAGE Linéaire de rivière classé au titre de l’article L.214-17 du delta de l’Aa) ; du Code de l’environnement (sources : ORB NPdC 2014, d'après DREAL 2014) • le Schéma régional de cohérence écologique - Trame verte et bleue (SRCE-TVB) qui vise à rétablir Linéaire de cours Linéaire de cours Principaux cours d'eau les continuités écologiques des milieux terrestres et de la liste 1 en km de la liste 2 en km aquatiques. Rivière Aa 41,4 0,0 La Lys 30,8 0,0 Canal de Neuffossé 17,4 0,0 Blequin 13,2 3,0 Laquette 15,0 0,0 … … … TOTAL 228,2 28,8

LA FLORE

Le nombre d'espèces de plantes indigènes* présentes localement (ou richesse spécifique*) est de 759 (soit deux espèces régionales sur trois présentes dans le territoire).

Richesse spécifique végétale observée depuis 1990 dans le territoire du SCoT du Pays de Saint-Omer (sources : ORB NPdC 2014, d'après CBNBl/CRP 2013) - N.B. : une méthode d'interpolation spatiale (la pondération inverse à la distance) a été utilisée pour produire la carte.

Associer la richesse spécifique à d’autres données comme le taux de rareté, le nombre d’espèces disparues ou protégées permet d’obtenir des outils pertinents de suivi de l’état de la biodiversité.

Étang d'Harchelles, forêt de Clairmarais

252 * cf. glossaire Scirpe àtiges nombreuses Ciguë aquatique Grande douve dans la partie nord du territoire. Cette mosaïque, constituée du marais Audomarois (site Le Pays de Saint-Omer est constitué d'une mosaïque paysagère très variée, notamment ( ( fluviatile Oenanthe : audomarois marais le ont été dans années dernières ces observées la région dans l'extinction bord de au aquatiques espèces Plusieurs SCoT). du territoire du flore la de % (soit 11 Pas-de-Calais - Nord région la de sur inscrites la végétales espèces présence 86 la de également relèvera y On et duGaillet chétif ( tiges nombreuses ( dernière ( aquatique la Cigüe la de connue régionale population notamment accueille (c'est-à- " " rare de classée comme dire considéré desespèces est tiers qu'un signifie région), qui la ce de l'échelle à % 51 (contre territoire ce dans indigène % 31 de flore est régionale la de rareté de taux Le très développé (fossé, réseau fluvial, étang, etc.) permet l'accueil d'une faune très faune riche (461 d'une l'accueil permet etc.) étang, fluvial, réseau (fossé, développé très hydrographiqueréseau d'un et Clairmarais de forêt domaniale la de RAMSAR), classé Eleocharis acicularis Eleocharis fluviatilis Oenanthe Présumée disparue it rouge* liste LA FAUNE taxons* Cicuta virosa région maisdont présence la n'est pasattestée surce territoire. 2014, FDAAPPMA62 2014et CMNF 2014)- La faune duterritoire duSCoTPays deSaint-Omer d'après CBNBl/CRP2013) 2013 en indigènes supérieures plantes des menaces et Statuts e pats menacées plantes des ). Eleocharis multicaulis Assez rare Galium debile " [D?]). Le territoireLe [D?]). " , cre épingle Scirpe ), , oao des Potamot ), , u cre à Scirpe du ), [R à [AR] "

). ) N.B. : les chiffres en italique indiquent le nombre d'espèces présentes en Beaucoup d'espèces aquatiques, de aquatiques, audomarois. zones humides, de landes et de pelouses d'espèces marais Beaucoup du tourbeuses zones les dans présente notamment est douve Grande ( La régionale. à protégées l'échelle espèces des moitié la de 85 près soit protégées, aujourd'hui végétales espèces compte territoire Le de Fries( ( Alpes permettent de conserver les derniers préservation vestiges. conserver de de permettent actuelles les dont mesures passé, le dans de l'Audomarois landes des et tourbeux marais des écologique qualité notamment l'exceptionnelle de témoignent le espèces 1990. dans depuis Ces revues végétales non jadis et espèces territoire signalées 89 indigènes compte On Nord -Pas-de-Calais. région la dans protégées sont calcicoles Ranunculus lingua Ranunculus Potamogeton alpinus Potamogeton friesii (sources : ORB NPdC 2014, d'après GON (sources :ORBNPdC 2014, d'aprèsGON ), protégée en , (sources : ORB NPdC 2014, (sources :ORBNPdC 2014, ), etc. , Potamot ), 253

SCoT de SAINT-OMER Le marais Audomarois est un cœur de nature exceptionnel Les Chauves-souris composé d'un réseau hydrographique dense, de prairies humides, de marais tourbeux et d'un grand massif La cuvette audomaroise et les forêts attenantes forestier. C'est dans ce cœur de nature que l'on trouve (Clairmarais et Éperlecques) représentent un véritable la Réserve naturelle nationale (RNN) des étangs du sanctuaire pour les seize espèces de Chauves-souris Romelaëre, intégrée au réseau européen des Zones de présentes. De nombreuses espèces viennent y chasser protection spéciale (ZPS) pour les Oiseaux et des Zones et s'y reproduire en été, en particulier les deux espèces spéciales de conservation (ZSC). Cette mosaïque de patrimoniales* de noctules : la Noctule commune milieux humides accueille notamment le Butor étoilé (Nyctalus noctula) et la Noctule de Leisler (Nyctalus (Botaurus stellaris) et le Blongios nain (Ixobrychus leisleri). C'est un des rares secteurs où le Murin d'Alcathoe minutus) en période de reproduction (espèces inscrites (Myotis alcathoe) est régulièrement rencontré. Par sur les listes rouges régionale et nationale), le Busard ailleurs, un important réseau de gîtes d'hibernation, dont des roseaux (Circus aeruginosus), le Héron garde-bœuf fait partie d'Helfaut, jalonne la vallée de l'Aa. (Bubulcus ibis) et l'Aigrette garzette (Egretta garzetta). On peut y observer des espèces exceptionnelles comme le Le rare Bihoreau gris (Nycticorax nycticorax) y est noté Murin des marais (Myotis dasycneme) ainsi que le Grand régulièrement. La Couleuvre à collier (Natrix natrix) y est Rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum) ou encore également bien présente. La réserve sert également de le Murin à oreilles échancrées (Myotis emarginatus). refuge à de nombreuses espèces migratrices. Les bassins Le Grand Murin (Myotis myotis) et le Murin de Brandt de décantation voient se reproduire une importante (Myotis brandti) sont aussi observés dans ce territoire. population de Tadornes de Belon (Tadorna tadorna) et Les connexions entre les boisements et les vallées d'Avocettes élégantes (Recurvirostra avosetta). Le marais par l'intermédiaire d'un réseau de haies de haute tige Audomarois abrite également le noyau le plus important permettent aux espèces de se déplacer plus facilement. de la population régionale du Cygne tuberculé (Cygnus Plus au sud du territoire, la vallée de la Lys et ses prairies olor) et la plus importante colonie de Grands Cormorans humides sont tout aussi essentielles à la qualité de (Phalacrocorax carbo). Ce marais permet également la ce territoire. Cette zone méconnue pourrait réserver présence de nombreuses espèces d'Odonates (38 taxons, des surprises sur la présence de certaines espèces de soit 2/3 des espèces de la région) dont l'Aeschne isocèle Chauves-souris. (Aeshna isoceles), particulièrement menacée en région. La pollution lumineuse dans la cuvette est particulièrement préjudiciable aux Chauves-souris. La forêt domaniale de Clairmarais borde le marais Le développement de parcs éoliens à proximité des Audomarois et s'étend sur 1 200 hectares. Elle accueille secteurs à Noctules peut constituer un impact pour les une faune sylvicole remarquable avec des espèces populations locales ou migratrices. comme le Rougequeue à front blanc (Phoenicurus phoenicurus) et la Mésange noire (Periparus ater). L'entomofaune* y est également bien représentée et il L e s O i s e a u x d ' e a u h i v e r n a n t s n'est pas rare d'observer le Papillon Thécla du prunier (Satyrium pruni) et le Criquet noir ébène (Omocestus À l’échelle du territoire, au cours de ces dix dernières rufipes), espèces assez rares dans la région, mais aussi années, le flux annuel des Oiseaux d’eau hivernant un cortège d'espèces communes comme le Petit Sylvain représente en moyenne 5 250 Canards, Oies, Foulques, (Limenitis camilla), le Tétrix forestier Tetrix( undulata) et Mouettes et autres Hérons comptés. Au cours de la le Conocéphale bigarré (Conocephalus fuscus). période, 55 espèces ont été notées, dont cinq exotiques. Les Rallidés [Foulques macroules (Fulica atra) et La présence, sur le territoire du SCoT du Pays de Gallinules poule-d’eau (Gallinula chloropus)] sont les plus Saint-Omer, de coteaux crayeux favorise également la nombreux avec 41 % des effectifs alors que les Laridés présence d'une faune spécifique des pelouses calcicoles (Mouettes et Goélands) et les Anatidés (Canards et Oies) comme l'Argus frêle (Cupido minimus), l'Hespérie de représentent chacun un tiers des effectifs. Les Canards la sanguisorbe (Spialia sertorius) ou encore la Vipère colverts (Anas platyrhynchos), les Foulques macroules péliade (Vipera berus). Plusieurs espèces d'Orthoptères et les Gallinules poule-d’eau comptent pour près de la rares en région sont présentes sur ces coteaux calcaires, moitié des effectifs (48,6 %). dont notamment la seule station régionale de Dectique verrucivore (Decticus verrucivorus). Effectifs annuels des Oiseaux d’eau hivernant sur le ter- ritoire du SCoT du Pays de Saint-Omer (sources : GON 2014) Les groupes des Araignées et des Coccinelles sont moins bien connus. Seulement 16 espèces de Coccinelles et 39 2004 2005 2006 2007 2008 d'Araignées ont été recensées. 7 855 3 329 3 939 5 830 4 773 Les grands Mammifères comme les Chevreuils (Capreolus Capreolus) et Sangliers (Sus scrofa) sont nombreux dans la 2009 2010 2011 2012 2013 forêt de Clairmarais tandis que les habitats et les cultures 5 922 6 126 5 672 3 564 5 490 du marais subissent la pression du Rat musqué (Ondatra zibethicus), particulièrement invasif. Cette espèce fait Les prairies humides du marais audomarois et la réserve énormément de dégâts sur les berges (favorisant leur naturelle nationale (RNN) des étangs du Romelaëre érosion). Il fait l'objet d'une importante campagne de forment un ensemble remarquable et indissociable pour piégeage pour limiter sa population. l’accueil des Oiseaux migrateurs et hivernants, malgré l'activité cynégétique relativement importante. Les 254 254 * cf. glossaire Aeschne isocèle Argus frêle Bihoreau gris ferina fuligula ( morillons Fuligules les avec 200) ( siffleurs moyenne), en quarantaine (une ( chipeaux Canards venu. qui vont se remiser dans la réserve le jour Canards, les pour nourrissage de zones de servent marais du fossés et prairies ééulbe booius t est et des exotique espèce une comme biologiques considérée provoquer de déséquilibres susceptible est espèce Cette Audomarois. ( limosus population américaines une présence existe d’Écrevisses la Il dont avérée. est espèces 32 avec département, du élevées plus des l’une est territoire ce de piscicole diversité La Poissons Les Canards colverts semi-domestiques. les et moyenne) en individus rieuses ( 550 individus en moyenne), les Mouettes ( argentés les Goélands surtout Laridés les par fréquentée très halte une sont canal, proximitédu à d’Aire-sur-la-Lys, ballastières anciennes Les moyenne). du en (240 tuberculé Cygne régional d’hivernage site principal le également est audomarois marais Le marais. du drainage de canaux petits les poule-d’eaus’alimententGallinules dans 400 de plus et macroules Foulques 600 ( Busards quatreSaint-Martin ou trois de dortoir un régulièrement abrite 2chaque réserve ou La hiver). (1 nombre petit trop en malheureusement assidu, hivernant un au Cormorans dortoir dans Grandsla réserve. Le Butor étoilé de est centaine Aigrettes la rejoindre viennent garde-bœufs Grandes Hérons les ( garzettes, Aigrettes Les marais. le régulièrement • • • Sur les32espècespiscicoles recensées : envahissante. Anas penelope Anas Casmerodius albus Casmerodius rete ( molitrix Carpe argentée la : commune ( allochtones sont six ( dePlaner laLamproie et fluviatile ( rivière ( le Chabot ( cinq sont d’ fario ( migrateurs ( des ( anguilla l’Anguille : sont amphihalins trois Lampetra planeri Rhodeus sericeus fluviatilis Lampetra (n qaatie fréquentent quarantaine) (une ) mi srot iois ( milouins surtout mais ) , oaié a si d marais du sein au localisée ), Chroicocephalus ridibundus Salmo trutta , e aasn commun Carassin le ), Cobitis taenia Cobitis , a apoe fluviatile Lamproie la ), Circus cyaneus Circus Cottus gobio intérêt communautaire* Cyprinus carpioCyprinus e clet (ls de (plus colverts et ) e rcmet les récemment et ) Hypophthalmichthys Larus argentatus,Larus ) ; ) ; , a oh de Loche la ), e l Truite la et ) Anas strepera , a Lamproie la ), ), la Bouvière allochtone* Orconectes . ls de Plus ). ), la Carpe Anguilla Aythya Aythya , 350 : )

• • • • naturaliste (RAIN): l’information de acteurs des Réseau du d'après la base de s données régionale SIRF e u r a au moins dix ans sur le territoire du SCoT p s i d Sept espèces n'ont pas été revues s depuis e c è p s e s e L Busard Saint-Martin le Tétrix des vasières ( ( carrières des ( Tétrixle : Criquets de espèces deux noir danae Fonscolombe Sympétrum de le ( : Libellules Sympétrum de espèces deux fiancé ( Leste le : Demoiselle de espèce une arborea lessonae ( la Lessona : de Grenouille d'Amphibiens espèces deux Silure glane( ( en-ciel ( ( Sympetrum fonscolombii Sander lucioperca carassiusCarassius ) ; Lestes spons ) ; Oncorhynchusmykiss ) et la Rainette verte ( verte Rainette la et ) Silurus glanis Tetrixtenuicornis , a rie arc- Truite la ), a) ; , e Sandre le ), Tetrix ceperoi Sympetrum Pelophylax ). e le et ) e le et ) Hyla et ) ). 255

SCoT de SAINT-OMER LES ESPACES À ENJEUX POUR LA BIODIVERSITÉ

La hiérarchisation des habitats en fonction de leur niveau Les enjeux écologiques et patrimoniaux des habitats d’enjeu écologique patrimonial permet une approche naturels du territoire du SCoT du Pays de Saint-Omer (sources : ORB NPdC 2014, d’après ARCH 2009 et CEN NPdC 2014) qualitative des milieux et une localisation des espaces à préserver en priorité. Cette hiérarchisation a été effectuée lors de la réalisation du référentiel cartographique ARCH en fonction de plusieurs critères : le degré d’influence anthropique, le statut vis-à-vis de la directive européenne " Habitats - Faune - Flore "*, la présence de végétations et d’espèces végétales d’intérêt patrimonial. D'autres enjeux concernant la faune, la flore et la végétation ont été intégrés grâce à un travail de recensement du Conservatoire d'espaces naturels du Nord et du Pas-de-Calais sur de multiples critères nationaux prenant en compte la patrimonialité, la rareté, les enjeux de conservation et l'état des populations.

Le territoire du SCoT du Pays de Saint-Omer compte environ 12 990 hectares d'espaces présentant des enjeux écologiques patrimoniaux majeurs ou forts pour la faune, la flore ou les végétations, soit 17,6 % du territoire.

Ces enjeux se concentrent essentiellement dans le marais de Saint-Omer, sur le plateau d’Helfaut à et dans les forêts de Rihoult-Clairmarais et d’Éperlecques. Toutefois, une multitude de sites plus dispersés sont présents à l'ouest du territoire. Parmi les plus importants, la montagne de Lumbres abrite un ensemble de végétations forestières et préforestières, mais aussi des pelouses calcicoles (Elnes et Wavrans sur l'Aa). Les milieux à enjeux écologiques majeurs sont majoritairement des forêts humides (810 hectares) ainsi que les landes et pelouses sèches (76 hectares). Plus de 3 915 hectares sont recensés parmi les milieux humides à enjeux forts, dont 2 633 hectares de prairies humides.

Surface en hectares des espaces à enjeux écologiques et patrimoniaux (sources : ORB NPdC 2014, d’après ARCH 2009 et CEN NPdC 2014)

Enjeux écologiques et patrimoniaux

majeur 8 5 0 2 8 8 1 0 5 0 7

4 fort

1 5 5 1 1 1 4 secondaire faible

0% 20% 40% 60% 80% 100%

LES PRESSIONS EXERCÉES SUR LA BIODIVERSITÉ DU TERRITOIRE

Différentes pressions sont exercées sur les milieux • les pollutions d’origines agricoles, industrielles et naturels et semi-naturels du territoire et engendrent domestiques (fertilisation, usage de pesticides, ainsi une dégradation généralisée des habitats et donc etc.) des cours d’eau qui ont pour conséquence une disparition de nombreuses associations végétales, une qualité des eaux généralement médiocre par d'animaux et de plantes. endroits. L’eutrophisation* des milieux est l’un des phénomènes induit par ces pollutions ; Les principales pressions identifiées sur le territoire du • la surfréquentation des espaces naturels par les SCoT du Pays de Saint-Omer sont : activités de loisirs, la chasse ou la pêche. • l’extension des surfaces artificialisées ; au-delà de la destruction, l’augmentation des surfaces artificialisées entraîne une fragmentation supplémentaire des milieux naturels ou semi- naturels, une pollution lumineuse plus intense, une pollution des eaux et des sols plus importante, etc. ; • l’abandon des systèmes culturaux et pastoraux, il en résulte une fermeture des milieux par embroussaillement ; 256 * cf. glossaire Clairmarais sur-l'Aa Coteau calcaire àWavrans- coteau d'Acquin Carrière souterraine du de sites Natura 2000 et la Stratégie nationale de création création de Stratégie nationale terrestresprotégées d’aires la et 2000 Naturasites de réseau le : protégées aires les concernant majeurs programmes deux de dotée s'est France la années, dernières vingt des cours Au locaux. enjeux des compte tenant en à répondre des objectifs précis de (protection d’un habitat, ainsi d’une espèce,permettant d’un écosystème,types, etc.) tout plusieurs existe en Il France. en nature la de la conservation pour efficaces plus les outils des l’un constituent protégées aires Les réseau Natura 2000et la protection de la nature (protections nationales ou régionales réglementaires fortes, territoire régional) du territoire sont protégés au titre de l'ensemble des outils dédiés à compte double horsetSans parcnaturel régional,environ (contrele % pour 6,2 % 3,6 de préfectoral arrêté (RB), biologique protection de réserve (RNR), régionale naturelle réserve (RNN), nationale naturelle réserve : fortes réglementaires régionales ou nationales forte protection sous métropolitain terrestre territoire " avec protégées d’aires réseau du nouveau un lancé a France terrestres d’aires protégées la métropolitaines. Cette stratégie confirme del’impulsion création d’une politique de 1, renforcement Grenelle nationale la Stratégie loi : dite prioritaire 2009, chantier août 3 du loi la Depuis la directive européenne "Habitats - Faune -Flore ". conservation* de création la spéciale* sur protection repose 2000 Natura français sites des réseau le en européenne 2007, Commission la par validé et 1990 années des courant le dans Initié métropolitaines (SCAP). représente 1 129 hectares soit 1,53 % du territoire). Le marais Audomarois est intégré terrestrepartie la (dont sites six comprend 2000 Natura sites de européen réseau Le sein delaforêt deClairmarais. Il y a une réserve biologique (RB) de 9,4 hectares sur ce territoire : le " Long Chêne " au superficie, bénéficiant en plus d’un arrêté préfectoral de protection de biotope (APPB). en région la de site plateaud'Helfaut deuxième constituentdu le landes Les place. en mises été ont ", Landes des plateau " le et " Schoubrouck du prairies " les ", Cléty de du Romelaëre ", et trois réserves naturelles régionales (RNR), les " anciennes carrières d’Acquin-Westbécourtpelouses les et Wavrans-sur-l’Aade coteauxet étangs " les et " grotte " la (RNN), nationales naturelles réserves Deux hectares. 562,4 soit territoire, Les protections nationales ou régionales réglementaires fortes représentent 0,76 % du LES PROTECTIONS 1 0 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 % % % % % % % % % % % ( h s S a o u é n r r c s s f o

a P d o l c N biotope* o o u e 6 (ZSC) pour les habitats et les autres espèces citées en annexesde citéesen II autresetespèces habitatsles I etles pour (ZSC) g R u

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R c e t m a é 2013, CRNPdC 2013, EDEN62 2013, CG59 2013, CEN NPdC 2013et ONF2013) territoire du SCoT duPays deSaint-Omer Les outilsjuridiquesdeprotection desespaces naturelsle misenœuvre dans o s m e g m

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) (ZPS) pour la protection des Oiseaux et de et Oiseaux des protection la pour (ZPS) ,

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257

SCoT de SAINT-OMER en tant que ZPS, au titre de la directive " Oiseaux ". Près de 56,7 % du territoire SCoT font partie du Parc Plusieurs dizaines d'espèces remarquables y sont naturel régional des Caps et Marais d'Opale, soit un présentes, notamment en reproduction comme le total de 41 817 hectares sur 49 communes. Les actions Gorgebleue à miroir (Luscinia svecica), le Butor étoilé du PNR en matière de conservation de la biodiversité et le Blongios nain. Cinq sites comportant des milieux n'ont pas été évaluées dans le cadre de ce dossier même très divers comme des forêts, des landes, des tourbières si elles ont, entre autres, pour objet de contribuer à et des pelouses ont été intégrés, en tant que ZSC, au l'aménagement du territoire et de protéger le patrimoine titre de la directive " Habitats - Faune - Flore ". Parmi naturel et culturel, notamment par une gestion adaptée les habitats prioritaires inscrits à l’annexe I de cette des milieux naturels et des paysages. directive, se rencontrent des forêts alluviales à Aulne glutineux (Alnus glutinosa) et Frêne commun (Fraxinus Une partie du territoire est labellisée RAMSAR (le excelsior) et des pelouses calcicoles. marais Audomarois), pour son caractère humide et son importance internationale, plus particulièrement pour Les sites protégés en maîtrise foncière représentent 543 les Oiseaux d'eau. Près de 3 320 hectares sont concernés hectares (0,74 % du territoire). Le syndicat mixte Eden par la labellisation dont l'objectif est la conservation des 62 gère environ 499,1 hectares au titre des Espaces zones humides et leur utilisation rationnelle. naturels sensibles (ENS), tandis que le Conservatoire d’espaces naturels du Nord et du Pas-de-Calais gère cinq sites (87 hectares), dont deux RNR et une RNN citées précédemment. Les sites gérés par des organismes locaux n'ont pas été pris en compte dans le cadre de cette synthèse.

Effort de conservation des secteurs de nature remarquable

La mesure de l'effort de conservation est établie en recoupant les zones protégées avec lesZones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique* (ZNIEFF de type 1 ou 2), qualifiées également de "cœurs de biodiversité " (pour les ZNIEFF de type 1) ou " espaces de nature remarquable " (pour les ZNIEFF de type 1 ou ZNIEFF de type 2) selon la terminologie de l'Observatoire national de la biodiversité (ONB). La proportion calculée correspond à la surface de ZNIEFF bénéficiant de différents types de protection.

Effort de conservation et cohérence des protections mises en œuvre dans le territoire du SCoT du Pays de Saint-Omer (sources : ORB NPdC 2014, d'après DREAL NPdC 2013, CR NPdC 2013 et ONF 2013) - N.B. : les ZNIEFF de type 1 sont identifiées comme " cœur de biodiversité " et les regroupements des ZNIEFF de type 1 et 2 sont identifiées comme " espace de nature remarquable " selon la terminologie de l'Observatoire national de la biodiversité.

99,6% 100,0% 100% 97,5% 96,1% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 9,4% 10% 4,7% 1,4% 2,9% 0% Cœurs de Cœurs de Espaces de nature Espaces de nature Aires sous Aires sous Aires classées en Aires classées en biodiversité sous biodiversité classés remarquable sous remarquable protection protection Natura 2000 Natura 2000 protection en Natura 2000 protection classés en Natura réglementaire réglementaire localisées dans localisées dans des réglementaire réglementaire 2000 forte localisées forte localisées des cœurs de espaces de nature forte forte dans des cœurs de dans des espaces biodiversité remarquable biodiversité de nature remarquable Effort de conservation des secteurs de nature remarquable Espaces protégés recensés dans l’inventaire de la nature remarquable

Seuls 4,7 % des cœurs de biodiversité (soit 548 hectares du territoire est protégé ; il existe donc un grand sur 11 570 hectares de ZNIEFF de type 1) sont protégés potentiel en matière de sites à protéger. Parmi les cœurs fortement sur ce territoire et 1,4 % des espaces de de biodiversité (ZNIEFF de type 1) non protégés, on peut nature remarquable (soit 560 hectares sur 39 116 citer : hectares de ZNIEFF de type 1 ou 2) bénéficie de ces • au centre, le bois Bertoulin et le bois d'Enfer mêmes protections réglementaires fortes. comptant des habitats originaux comme des chênaies-bétulaies* mésoacidiphiles* (avec Au total, 17,6 % du territoire présentent des enjeux notamment présence de Muguet, Convallaria écologiques et patrimoniaux majeurs ou forts et 6,2 % majalis, et de Fougère aigle, Pteridium aquilinum) et 258 * cf. glossaire des chênaies-frênaies neutrophiles* En savoir plus (avec l'Orchis mâle, Orchis mascula, et l'Hellébore verte, Helleborus • DREAL & Conseil régional du Nord - Pas-de-

viridis) ; Calais, 2012. Schéma régional du climat, de SAINT-OMER • à l'Est, la vallée du Bléquin dont l’air et de l’énergie. DREAL & CR, Lille. 245 p. les coteaux adjacents abritent une • DREAL, 2008. Profil environnemental Nord faune et une flore originales, avec - Pas-de-Calais : Tome 2 territoires. DREAL, Lille. 163 p. SCoT de la Parnassie des marais (Parnassia • LABOUREUR, M. (coord.), 2012. Guide palustris), ainsi que des habitats d’interprétation des habitats naturels inscrits à la directive " Habitats - ARCH. Cartographie transfrontalière des Faune - Flore ", comme la pelouse habitats naturels Nord-Pas de Calais – Kent. Conseil régional Nord-Pas de Calais, avec la marnicole* d'. supervision scientifique du Conservatoire botanique national de Bailleul. 177 p. Mare forestière en forêt Des espèces et des habitats à enjeux ont • Observatoire de la biodiversité du Nord - d'Éperlecques aussi été localisés au Sud-Est de Lumbres Pas-de-Calais, 2011. Analyse des indicateurs 2010. ORB, Bailleul. 146 p. [rivières des étages planitiaires*, • Observatoire de la biodiversité du Nord - forêts alluviales, pelouses sèches Pas-de-Calais, 2012. Analyse des indicateurs semi-naturelles, prairies inondables 2011. ORB, Bailleul. 150 p. atlantiques et subatlantiques, • Observatoire de la biodiversité du Nord - Pas-de-Calais, 2013. Analyse des indicateurs mégaphorbiaies hydrophiles, hêtraies de 2012. ORB, Bailleul. 110 p. l'Asperulo-Fagetum, Anguille, Chabot, Bondrée apivore (Pernis apivorus)], Sites internet ainsi qu'à proximité de Saint-Omer et de Clairmarais (Faucon émerillon (Falco • Agence de l’eau Artois-Picardie (AEAP) : www. eau-artois-picardie.fr columbarius), Butor étoilé, Blongios • Assessing regional habitat change (ARCH) : nain, Anguille, Brochet (Esox lucius), www.arch.nordpasdecalais.fr Bouvière, Busard des roseaux). Il s'agit • Conseil régional du Nord - Pas-de-Calais (CR d'espèces et d'habitats pour lesquels NPdC) : www.nordpasdecalais.fr • Conservatoire botanique national de Bailleul l’expertise nationale a mis en avant des (CBNBl) : www.cbnbl.org La Coupole au Mont d'Helfaut insuffisances du réseau de protection • Conservatoire d’espaces naturels du Nord et du actuel ou concernés par un Plan national Pas-de-Calais (CEN) : www.cen-npdc.org d'actions (PNA). • Coordination mammologique du Nord de la France (CMNF) : www.cmnf.fr • DIGITALE 2 : http://www.cbnbl.org/ressources- documentaires/article/acceder-a-digitale2 • Direction départementale des territoires et de Espaces protégés recensés la mer (DDTM) : http://www.nord.equipement- agriculture.gouv.fr/les-scot-r735.html dans l’inventaire de la nature • Direction régionale de l’alimentation, de remarquable l’agriculture et de la forêt (DRAAF) : http:// draaf.nord-pas-de-calais.agriculture.gouv.fr/ Territoires Mesurer les surfaces protégées n'est • Direction régionale de l’environnement, de pas suffisant en soi, il est nécessaire l’aménagement et du logement du Nord - Pas- de déterminer la cohérence entre la de-Calais (DREAL) : www.nord-pas-de-calais. localisation des aires protégées et developpement-durable.gouv.fr • Fédération départementale de la pêche du Pas- celle des zones d'inventaire de nature de-Calais : http://www.federationpeche.fr/62 Parnassie des marais remarquable (ZNIEFF de type 1 et 2). • GEST’EAU : http://www.gesteau.eaufrance.fr • Groupement des agriculteurs biologiques du Dans le territoire du SCoT du Pays de Nord - Pas-de-Calais (GABNOR) : http://www. gabnor.org Saint-Omer, les protections fortes et les • Groupe ornithologique et naturaliste du Nord - sites Natura 2000 sont très bien localisés Pas-de-Calais (GON) : www.gon.fr puisqu'ils sont inclus respectivement • Institut national de la statistique et des études à 97,5 % et 96,0 % dans les cœurs de économiques (INSEE) : http://www.insee.fr • Inventaire national du patrimoine naturel nature remarquable (ZNIEFF de type 1). (INPN) : inpn.mnhn.fr Pour les zones d'inventaire de nature • Ministère de l’écologie, du développement remarquable (ZNIEFF de type 1 et 2), les durable et de l’énergie : http://www. taux d'inclusion atteignent 99,6 % pour developpement-durable.gouv.fr • Office national des forêts (ONF) :www.onf.fr les protections fortes et 99,8 % pour les • Office national de l’eau et des milieux sites Natura 2000. aquatiques (ONEMA) : http://www.onema.fr • Observatoire national de la biodiversité (ONB) : http://www.naturefrance.fr/onb/presentation- de-lonb • Système d'information régional sur la faune (SIRF) : www.sirf.eu

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