Si la lettre ne s'affiche pas correctement, retrouvez la version en ligne ou la version PDF Numéro spécial Pandémie Grippale n°11 - 27 Novembre 2009 E N F R A N C E S O M M A I R E En Explosion de la Grippe A sur l'ensemble du territoire > Doctissimo A l'international D'après les Groupes régionaux d'Observation de la Economie Grippe (GROG), environ 712 000 nouveaux cas de Sur le plan sanitaire grippe A H1N1 ont été recensés la semaine dernière ! Contre déjà 410 000 la précédente. Depuis le début du mois d'août, 2,7 millions de personnes ont été C I TAT I O N S infectées par le virus grippal pandémique. De leur côté, les médecins du Réseau Sentinelles confirment cet emballement. La semaine dernière, l'incidence des syndromes grippaux vus en consultations de médecine générale a été estimée à 693 cas pour 100 000 habitants, largement au-dessus du seuil épidémique fixé à 152 cas pour 100 000. Concernant les cas rapportés la semaine dernière, "l'âge médian était de 13 ans", précise le Réseau Sentinelles. Quant aux tableaux cliniques, avec un taux d'hospitalisation de 1% "ils ne présentent pas de signe particulier de gravité". Antoine Flahault: "La population doit avoir Au 23 novembre, 101 personnes étaient hospitalisées dans différents services le choix" pour la vaccination de réanimation ou unités de soins intensifs. L'Institut de Veille sanitaire recensait enfin 57 décès depuis le début de l'épidémie. "Aujourd'hui, force est de constater que moins de 20 % des Français sont prêts à se faire vacciner. Il faut écouter cette vague de [Lire la suite] résistance, de réticence, voire de désaveu. On aurait intérêt aujourd'hui à revisiter l'ensemble du dispositif de vaccination pour que ceux qui ont le plus la confiance des Français, c'est- 22 nouveaux décès en France en une semaine à-dire non pas les autorités sanitaires, non pas > Le Point les experts, mais les généralistes et les pharmaciens d'officine, soient remis au centre L'épidémie de grippe H1N1 "s'accélère" et "l'Institut du schéma de vaccination. Si l'on veut national de veille sanitaire a recensé 22 nouveaux augmenter la couverture vaccinale, il faut impérativement le faire. Je ne suis pas décès en une semaine", portant le nombre total de forcément favorable à la suppression des décès à 68 en métropole, a indiqué jeudi Roselyne centres municipaux, mais la population doit Bachelot. avoir le choix et pouvoir se rendre chez son généraliste si elle le souhaite pour se prémunir "L'augmentation de l'incidence de la grippe contre cette grippe. Si on veut être efficace, il s'accompagne hélas sans surprise de celle des faut mobiliser ce réseau." formes graves et des décès," a poursuivi Roselyne Bachelot. "L'INVS a ainsi "Le virus a encore tout l'hiver pour circuler, recensé 22 nouveaux décès en une semaine, ce qui porte le chiffre à 68 en même si l'on ne peut prévoir si 20 ou 40 % des métropole depuis le début de l'épidémie", a-t-elle précisé. "Nous étions sur un Français seront atteints. La majorité ne rythme de 8 à 10 nouveaux décès par semaine" avant cette "accélération" de souffrira que de formes bénignes. Le vaccin peut être compris comme une sorte de police l'épidémie, a rappelé la ministre. Elle a noté également une accélération de la d'assurance individuelle que l'on souscrit dans campagne de vaccination, avec 750.000 personnes vaccinées à ce jour, y l'hypothèse même peu probable d'une compris le personnel hospitalier. complication grave." Antoine Flahault - http://www.lefigaro.fr/sante /2009/11/16/01004-20091116ARTFIG00382- Les Français de ruent dans les centres de vaccination la-population-doit-avoir-le-choix-pour-la- > vaccination-.php Après un début calamiteux et des taux d'affluence ridicules, les centres de vaccination voient désormais les Français se déplacer en masse pour aller se faire vacciner contre la grippe A. La fréquentation des centres a été multipliée par sept en une semaine, atteignant 70.000 entrées contre 10.000 initialement et contraignant le gouvernement à une augmentation des personnels et un élargissement des horaires d'ouverture. Le ministre de la Santé a remarqué que l'opinion publique avait fait volte-face sur le sujet : "La vaccination est un grand succès, on a mis en pièces un certain nombre de Patrice Bourdelais : "La grippe A constitue défaitistes et de catastrophistes (...) Il y a besoin de réglages car nous une menace pour la cohésion sociale" n'attendions pas, c'est vrai, un tel engouement", a-t-elle déclaré. "Il y a d'abord un particularisme français: Elle a fait état de 400.000 consultations supplémentaires la semaine dernière depuis l'affaire du sang contaminé, le principe liées à la grippe A(H1N1), mais ne souhaite toujours pas orienter les patients de précaution régit l'attitude de nos gouvernants en matière de santé publique. vers les généralistes. Elle demande au contraire des personnels Mais, plus généralement, aujourd'hui, c'est supplémentaires vers les centres de vaccination. l'ensemble des sociétés contemporaines qui présentent un seuil de tolérance [Lire la suite] extraordinairement bas aux événements imprévisibles et dramatiques."

"Ceux qui apprendront brutalement qu'ils ne pourront être vaccinés au moment où ils le Les centres parisiens sous pression souhaitent le vivront très mal. Pour peu que > 20 minutes survienne un élément supplémentaire (chômage, origine étrangère, quartier difficile, "Des gens vont mourir parce qu'ils ne seront pas etc.), ils en concevront un sentiment d'injustice vaccinés." Le message de Roselyne Bachelot, fort, quelque chose de l'ordre du "décidément, mercredi, semble avoir été entendu dans la capitale : je ne suis pas un Français comme les autres". Ils se sentiront abandonnés par le les centres de vaccination contre la grippe A ont été gouvernement. De ce point de vue, la grippe A pris d'assaut ce week-end. Cette soudaine affluence constitue une menace pour la cohésion est également due à la soudaine augmentation des sociale." cas à Paris où une école a notamment dû fermer, un quart des effectifs sur 482 Patrice Bourdelais, historien et professeur élèves étant atteint. à l'Ecole des hautes études en sciences Au total, plus de 1,5 million de personnes ont déjà contracté le virus en France. sociales (EHESS) - L'Express Reste que le dispositif de vaccination prend du retard, notamment concernant le > Lire l'intervention vaccin sans adjuvant, réservé aux femmes enceintes de plus de trois mois et aux enfants âgés de six mois à 24 mois (sans facteur de risques, ndlr). Selon les autorités sanitaires, ce vaccin était disponible à partir de vendredi. Or, ce lundi, plusieurs centres de vaccination n'avaient toujours pas reçu les doses, selon la préfecture.

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Luc Chatel réaffirme la nécessité de fermer les écoles face à la grippe A > AFP Le ministre de l'Education nationale a insisté jeudi sur RTL sur l'importance de fermer les établissement scolaires pour ralentir la propagation Dr Bruno Toussaint : "Il s'agit moins d'éviter des problèmes sanitaires qu'une de la grippe, exprimant même son désaccord avec la panne économique du pays" position de la préfecture des Deux-Sèvres. "Non, je ne suis pas d'accord avec monsieur le "On peut concevoir que si un tiers du pays est alité avec de la fièvre, cela désorganisera directeur de cabinet des Deux-Sèvres, qui doit sérieusement la société. Si les autorités d'abord se rappeler qu'il y a un comité avaient exprimé plus clairement qu'il s'agissait interministériel avec des ministres qui décident de procédures, de protocoles. moins d'éviter des problèmes sanitaires qu'une panne économique du pays, la perception de On ne fait pas cela par hasard. Tout cela a été mûrement réfléchi avec les cette grippe eut été différente. Il faut rappeler autorités compétentes, et en particulier les autorités sanitaires", a-t-il dit. que la grippe, c'est un arrêt de travail de Il faut dire que le nombre d'établissements scolaires fermés en raison de la quelques jours et puis c'est tout." grippe H1N1 n'a fait qu'augmenter de jour en jour. Actuellement, on compte "Nous avons maintenant plusieurs mois de déjà 543 classes et 353 établissements fermés selon l'AFP, sur un total tout de recul, dans plusieurs pays. Pour la plupart des même de quelque 55 000 écoles et 11 000 collèges et lycées. personnes atteintes, la gravité est celle d'une grippe saisonnière ou un peu plus intense. Il Le plan de lutte contre la grippe H1N1 prévoit la fermetures par le préfet des demeure un doute pour les femmes enceintes, classes, voire d'un établissement, à partir de trois cas apparus dans la même en particulier si elles ont déjà eu un problème semaine dans une même classe, ou dans des classes différentes ayant des de santé au préalable. En ce qui concerne le nombre de personnes touchées, on constate activités partagées, comme la cantine. La fermeture est théoriquement d'au dans les pays qui ont déjà essuyé le pic moins six jours consécutifs. épidémique que cette grippe est assez forte. En ce qui concerne la France il est possible [Lire la suite] que beaucoup de personnes soient touchées, comme lors d'une grippe saisonnière. Mais lors d'une grippe saisonnière, il n'y a pas pareil déploiement de force."

L'obligation de vaccination ne s'appliquera pas à tous les militaires Dr Bruno Toussaint, directeur de la revue > Secret Défense (Libération) médicale "Prescrire " - Le Monde Selon Jean-Dominique Merchet, spécialiste des > Lire l'intervention questions militaires pour Libération, le ministère de la Défense ne devrait pas rendre obligatoire la vaccination contre la grippe H1N1 pour tous les A D É C O U V R I R militaires. La décision de faire, ou non, vacciner les personnels reviendra à l'état-major des armées, et cela en fonction de la nécessité du maintien des capacités opérationnelles. Le journaliste imagine que les équipages des batiments à la mer comme les hommes envoyés en Opex seront les premiers concernés. Les autres militaires seront simplement incités à se faire vacciner dans le cadre de la campagne nationale. Le virus H1N1 inquiète les armées dans la mesure où il semble frapper surtourt les jeunes de moins de trente ans. Or, les personnels militaires sont jeunes, avec un âge moyen de 33 ans. APPLICATION pour iPhone : "Info Pandémie" [Lire la suite] Cette application produite par le HCFDC a trois objectifs : vous donner une information permanente sur la situation pandémique au travers d'un fil d'actualité, vous apporter les Les conditions d'achat des vaccins contre la grippe A créent la fondamentaux en matière de préparation et de polémique gestion de crise pandémique via des fiches pratiques, et vous offrir les meilleures > Le Monde expertises par des vidéos rassemblant des Le journal Le Parisien met en cause l'indépendance explications et conseils pour les entreprises sur les mesures à prendre en cas de pandémie du Groupe d'expertise et d'information sur la grippe grippale, à tous les niveaux hiérarchiques. (Geig) "qui a pour vocation d'informer le public sur la grippe et sa prévention", association financée il est HCFDC, 0,79! sur iTunes appStore > Plus d'informations vraii à 100% par cinq laboratoires pharmaceutiques : > Fiche sur l'appStore Sanofi (à hauteur de 50%), le reste étant assumé par GlaxoSmithKline, , Pierre Fabre et Solvay. Le député socialiste Jean-Marie Le Guen déplore que le gouvernement emboîte E V E N E M E N T S le pas à ce qu'il présente comme une campagne de communication menée par l'industrie pharmaceutique. Parallèlement, Le Point dénonce cette semaine un manque de transparence sur NOUVEAU PROGRAMME les contrats d'achats de vaccins. Rappelons que le gouvernement a acheté 94 "Accompagnement en millions de doses, soit bien plus que l'Allemagne et le Royaume-Uni, pour 808 Pandémie" millions d'euros. Jean-Marie Le Guen y voit une des causes du faible succès de la campagne de vaccination. "Cette campagne fait un bide alors que nous devrions être en situation de convaincre le corps médical et les personnes les plus fragiles de se faire vacciner", note-t-il. "La mauvaise communication tue la confiance."

[Lire la suite] Le Haut comité français pour la défense civile vous propose via son organisme de formation HCFDC Services le programme Bilan au 18 Novembre "Accompagnement en Pandémie" > INVS Une philosophie : Simplifier la vie des organisations et optimiser la résilience des Chaque semaine, l'Institut de veille sanitaire (InVS) organisations et de la société tout entière en période pandémique. analyse les données sur l'activité de la grippe A et Un objectif pratique : Accompagner les dresse un bilan de la situation sanitaire. L'institut organisations en période pandémique L'objet rapporte 16 nouveaux décès liés au virus depuis son de ce programme est de permettre aux entreprises, établissements, collectivités qui le dernier bulletin, portant à 76 le nombre de morts liés souhaitent et qui n'ont pas, en interne ou en à la grippe pandémique H1N1 (dont 48 en consultance externe les expertises métropole). "Cela représente en une semaine une nécessaires, à profiter, pendant la période pandémique, des recommandations d'un panel hausse de 50 % sur le total cumulé depuis mai", a de spécialistes reconnus. commenté Roselyne Bachelot, Ministre de la santé. Aujourd'hui, 81 personnes sont encore hospitalisées en réanimation. Ces experts, médecins, spécialistes de la continuité d'activité, communicants, avocats, "Si la majorité des décès survient chez des personnes fragiles, une proportion praticiens des collectivités locales et des non négligeable frappe, au hasard, des personnes, souvent jeunes et sans entreprises vous accompagneront en facteur de risque" a rappelé Roselyne Bachelot. Les caractéristiques des cas répondant aux questions que vous vous poserez au fur et à mesure de la gestion de la graves et des décès sont identiques. Ils touchent aussi bien les hommes que crise pandémique au sein de votre les femmes. Dans 73 % des cas, les patients sont âgés de 15 à 64 ans. 20 % organisation. sont des enfants ou des adolescents. Seuls 14 % des cas graves surviennent > Pour en savoir plus chez des personnes en bonne santé. De même, seuls 3 patients sur les 46 premiers décédés, ne présentaient aucun facteur de risque. FORMATION Retour au sommaire "PCA & Gestion de crise en Pandémie"

A L ' I N T E R N AT I O N A L

Inquiétude au Canada après de graves allergies au vaccin de GSK > Challenges L'OMS a rappelé qu'un nombre inhabituel de réaction allergiques "graves" au vaccin contre le Acquérir les outils indispensables pour virus H1N1 de la grippe pandémique avait été préparer l'entreprise à une pandémie : enregistré récemment au Canada où un lot du organiser et gérer la continuité d'activité en groupe pharmaceutique GlaxoSmithKline a du être phase aigüe de pandémie. rappelé. Au cours de la matinée, des experts "Les autorités canadiennes mènent les recherches" apporteront leur point de vue sur la problématique de la pandémie. Ils apporteront nécessaires pour établir les causes de ces allergies, leur éclairage sur les scénarios probables de pandémie, sur les mesures énoncées dans le indique un porte-parole de l'OMS, Thomas Abraham. Il a assuré que l'OMS ne plan national pandémie grippale et leurs changeait pas dans l'état actuel ses recommandations concernant les déclinaisons au sein de l'entreprise. vaccinations à grande échelle, qui restent selon l'organisation le moyen le plus Un exercice de simulation de 2h30 permettra efficace pour lutter contre un virus jugé "vicieux". "Nous devons d'abord aux participants de se confronter aux réalités comprendre ce qui s'est passé au Canada", a insisté le porte-parole. concrètes de la mise en oeuvre du PCA et d'une cellule de gestion de crise. Il permettra [Lire la suite] d'identifier les points clés à approfondir dans le cadre de leur PCA et de leur dispositif opérationnel.

Prochaines sessions : Le vaccin de GSK incriminé au Canada est-il le même qu'en France ? > 17 Décembre > Le Point > Plus d'informations sur la formation "PCA Les autorités canadiennes ont suspendu un lot de vaccins du laboratoire & Gestion de crise en Pandémie britannique GlaxoSmithKline (GSK) à la suite d'un "nombre inhabituel de > Les formations à la Sécurité Globale réactions allergiques graves" au vaccin contre le virus grippal H1N1, selon l'OMS. Au total, six cas de réaction allergiques "violentes" ont été constatées et les six personnes concernées sont entièrement remises. Le ministère de la Santé canadien estime pourtant le nombre d'effets indésirables anormalement élevé et demande d'enquêter sur ces derniers. P U B L I C AT I O N S GSK a reconnu qu'un lot de 172.000 doses de son vaccin Arepanrix - sur les 7,5 millions de doses expédiées au Canada - semblait avoir entraîné un Gouverner l'imprévisible : pourcentage "un peu plus élevé" que les 1/100.000 réactions fortes admises Pandémie grippale, SRAS, pour de tels produits. Le produit émanant de ce lot a entraîné, entre autres, des crises sanitaires réactions affectant le coeur et le poumon. Cette réaction, dite "choc Anne-Claude Crémieux, anaphylactique", peut s'avérer fatale dans certains cas. En France, le vaccin de GlaxoSmithKline utilisé contre le virus est le Pamderix, et non l'Arepanrix, mais il est "extrêmement similaire" à celui du Canada, reconnaît la directrice médicale et des affaires réglementaires de GSK France, Soizic Courcier, interrogée par lepoint.fr. En outre, ajoute-t-elle, l'adjuvant utilisé pour améliorer sa conservation et pour accélérer la fabrication des doses est "identique". La seule différence, mineure selon elle, reste "la fabrication de l'antigène". Cette variation justifie l'enregistrement de deux dossiers réglementaires auprès des autorités sanitaires et des noms, eux aussi, différents. Le Pamderix, administré en France, est fabriqué à Dresde, en Allemagne. "Ce n'est pas le même vaccin", dit-on simplement au ministère français de la Santé, où l'on affirme ne pas envisager de suspendre son utilisation.

[Lire la suite] PRÉSENTATION : L'actuelle pandémie de grippe A replace le problème des crises sanitaires au coeur de l'actualité en soulevant des interrogations majeures : sommes-nous Pénurie de vaccin aux Etats-Unis, la stratégie européenne citée en prêts ? Avons-nous sur-réagi à une simple épidémie de grippe ? Avons-nous au contraire exemple sous-réagi en laissant se diffuser sur > Wall Street Journal l'ensemble de la planète un virus qui sera à l'origine d'une pandémie grave ? Questions Aux Etats-Unis, les listes d'attente et les queues essentielles que pose chaque nouvelle crise s'allongent devant les centres de vaccination, et les sanitaire. voix se font de plus en plus nombreuses pour SRAS, canicule, pandémie grippale, les premières crises sanitaires du XXIe siècle ont dénoncer l'administration Obama et les autorités introduit une nouvelle donne liée à leur rapidité sanitaires américaines, incapables selon elles et à leur ampleur. Elles prennent en défaut les d'approvisionner correctement le pays en vaccin scientifiques incapables de les prévoir. Elles désarçonnent les politiques obligés d'agir et de contre la grippe A. On rapporte que dans certains communiquer dans l'incertitude. Au fond, s'il centres de vaccination des femmes prétendent être est vrai que " gouverner, c'est prévoir ", enceintes pour pouvoir être vaccinées en priorité. comment alors " gouverner l'imprévisible " ? Dans tous les pays, l'attitude des pouvoirs Tandis qu'en France on s'inquiète de l'utilisation d'adjuvants dans les vaccins publics est conditionnée par le demier H1N1, aux Etats-Unis on regrette désormais d'avoir renoncé trop vite à ces traumatisme vécu : le SRAS au Canada et en adjuvants, qui permettent de produire beaucoup plus de vaccins en diminuant Chine, la canicule en France, l'ouragan Katrina aux États-Unis. Pour bien appréhender les les doses d'antigènes. mécanismes en jeu, Gouverner l'imprévisible : Le gouvernement américain, indique n'avoir encore reçu que 11 millions de Pandémie grippale, SRAS, crises sanitaires , doses sur les 30 millions commandées pour fin octobre. Maintenant que la praticien hospitalier au service des maladies infectieuses de l'hôpital Raymond Poincaré, pénurie s'installe, les laboratoires se défendent en invoquant la stratégie nous plonge dans cet ouvrage au coeur des vaccinale imposée par le Gouvernement. Le Dr Scott Gottlieb dénonce dans le trois dernières grandes crises sanitaires qui Wall Street Journal l'excès de prudence de l'administration Obama qui se traduit ont touché la France. par une grave pénurie de vaccin. Il pousse à adopter la même approche que les Lavoisier, 19,50! pays européens, en utilisant des adjuvants pré-approuvés, dans des prototypes de vaccins.

[Lire la suite] PA R L E H C F D C Pandémie Grippale : La Norvège a détecté les premiers cas de mutation du virus H1N1 Etat de la Menace > Les Echos Par le HCFDC L'OMS étudie des échantillons d'une mutation du virus A (H1N1) qui a causé la mort de deux personnes en Norvège en plus d'en rendre une troisième très malade. L'Institut de santé publique de la Norvège a annoncé vendredi que la mutation "pourrait potentiellement (...) provoquer une maladie plus grave" parce qu'elle infecte les tissus respiratoires plus en profondeur que d'habitude. L'organisation précise également que malgré cette mutation, le virus "reste sensible aux médicaments antiviraux, l'oseltamivir et le zanamivir" et que les études démontrent que les vaccins actuellement disponibles contre la grippe pandémique "confèrent une protection". PRÉSENTATION : Devant l'ampleur des Outre en Norvège, des cas de mutation du virus ont également été détectés enjeux sociétaux posés par l'éventualité d'une depuis avril au Brésil, en Chine, au Japon, au Mexique, en Ukraine et aux pandémie grippale, le HCFDC a souhaité Etats-Unis, selon le communiqué de l'OMS. remplir pleinement sa mission en mobilisant tous ses membres et en mettant à disposition Pour le virologue Bruno Lina, directeur du Centre national de référence des ses travaux sur ce dossier sanitaire primordial. virus de la grippe pour le sud de la France, la mutation du virus n'est pas "une surprise". "C'était attendu, c'était annoncé. Et ça recommencera", a-t-il déclaré C'est ainsi que depuis 2005, avec l'appui de la Délégation interministérielle à la lutte contre la à l'AFP. "Ça ne change rien par rapport à la prise en charge thérapeutique et grippe aviaire, le Haut comité a organisé cinq par rapport aux vaccins". colloques techniques sur la pandémie grippale. Ces rencontres ont permis de dresser un état [Lire la suite] réel de la menace afin d'aider le secteur privé et les collectivités locales dans leur préparation contre le risque pandémique au profit des populations.

Le Tamiflu et le Relenza vendus sans ordonnance en Norvège Durant ces colloques sur le thème de la > Associated Press pandémie grippale organisés par le HCFDC depuis 2005, un très grand nombre d'experts La Norvège est le pays scandinave le plus touché et d'acteurs du monde de l'entreprise, de la par la grippe A avec environ 100.000 cas recensés, sécurité globale, de l'urgence et des secours dont 15 mortels, depuis le début de l'épidémie. ont analysé les multiples aspects sociétaux posés par une crise pandémique appelée à La Norvège a bien commandé 9,4 millions de doses durer plus d'une centaine de jours et touchant de vaccin contre la grippe A/H1N1, soit deux doses une grande partie de la population. par habitant, mais la production actuelle de vaccins L'épidémie s'annonçant mondiale, les réflexions et la préparation de nos partenaires n'est pas suffisante pour répondre au pic de européens ont également pu être présentées demande actuel. au cours de ces colloques où tous les acteurs Face à cette situation sanitaire critique et pour ralentir la progression du virus engagés dans la lutte contre la menace pandémique ont pu confronter leur expérience, dans le pays, le ministre de la Santé Anne-Grete Stroem-Erichsen a donc partager leur expertise et échanger les bonnes décidé de permettre la délivrance des traitements antiviraux Tamiflu et Relenza pratiques. sans ordonnance. Cet ouvrage est la synthèse des interventions et des fructueux échanges qui ont eu lieu au [Lire la suite] cours de ces cinq colloques organisés par le Haut comité.

>Télécharger l'ouvrage actualisé (PDF) Plus de 2,5 millions de pèlerins attendus à la Mecque sur fond de grippe A >Bulletin de commande pour l'édition d'Octobre 2007 > Le Figaro Les autorités sanitaires saoudiennes ont reconnus que quatre pèlerins venus pour effectuer le grand pèlerinage de La Mecque étaient morts de la grippe A. On compte parmi les morts, une Marocaine, un Soudanais et un Indien, tous âgés de 75 ans, ainsi qu'une Nigériane de 17 ans. Aucun n'avaient de symptômes apparents avant leur arrivée. Cette annonce ravive les craintes d'une explosion de la maladie en un lieu brasse chaque année environ trois millions de fidèles, avec le risque d'une propagation du virus de retour dans les pays d'origine. Le royaume saoudien a mis sur pied une organisation qui se veut à la hauteur du défi. Outre une campagne de vaccination, des caméras thermiques, censées repérer les personnes souffrant d'une température élevée, ont été installées à l'aéroport et dans le port de Djedda. Quelque 15 000 médecins, agents paramédicaux et techniciens ont été mobilisés pour servir les pèlerins dans les lieux saints, dotés de sept hôpitaux. En outre, selon le ministère de la Santé, l'Arabie saoudite possède "quatre laboratoires d'analyses pour dépister le virus H1N1" et a déployé des unités mobiles.

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La Pologne refuse d'acheter des vaccins contre le H1N1 > Canadian Press Le premier ministre polonais Donald Tusk (photo) refuse toujours d'acheter des vaccins contre la grippe H1N1, estimant qu'ils n'ont pas encore été suffisamment testés par les autorités médicales. Il accuse les sociétés pharmaceutiques de chercher à rejeter sur les gouvernements la responsabilité pour d'éventuels effets secondaires des vaccins contre la grippe H1N1, justifiant ainsi le refus de la Pologne d'en acquérir. "Les sociétés qui produisent les vaccins contre la grippe H1N1 ne veulent pas prendre la responsabilité des effets secondaires et demandent des clauses qui ne sont probablement pas conformes à la législation polonaise, rejetant toute la responsabilité sur le gouvernement pour des indemnisations éventuelle "a-t-il dénoncé.

Les Canadiens se ruent sur les centres de vaccination, le Gouvernement appelle au civisme > Canadian Press Au Québec, après des scènes de chaos dans plusieurs centres de vaccination, le ministre provincial de la Santé Yves Bolduc a invité la population à faire preuve de civisme et de discipline. Contraint de défendre le bien fondé du choix de vacciner en priorité les plus vulnérables ou les plus exposés à la contamination, à savoir les enfants de moins de cinq ans, les femmes enceintes et les travailleurs de la santé, le ministre a répété qu'il "y aura des vaccins pour tout le monde". Les centres de vaccination ont en effet reçu la consigne de respecter scrupuleusement l'ordre de vaccination établi par les autorités publiques. Sur place, les personnes doivent s'identifier et celles qui ne font pas partie des groupes prioritaires se verront refuser l'accès au centre. Encore récemment, le ministre craignait que le population boude l'opération de vaccination, désormais il doit gérer des centre de vaccination pris d'assaut. On constate en effet au Canada un revirement complet de l'opinion publique vis-à-vis de la vaccination. Seule 40 % de la population affirmait vouloir se faire vacciner, il y a encore un mois, elle atteint désormais les 80 % avec l'intensification de la deuxième vague, un changement d'attitude que l'on peut dater de la mort subite à Toronto d'un adolescent de 13 ans atteint de la grippe A.

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La grippe H1N1 sème la panique en Ukraine > Le Figaro Après avoir annoncé des mesures absolument drastiques et inédites en Europe comme la fermeture pour trois semaines de toutes les écoles et l'interdiction de tout rassemblement public, le premier ministre ukrainen, Ioulia Timochenko, tenté désormais de ramener le calme auprès d'une population prise de panique. Soixante-quatre personnes sont déjà mortes en Ukraine de la grippe et de difficultés respiratoires aiguës, selon le nouveau bilan du ministère de la Santé "Les mesures prises par le gouvernement sont très sévères, reconnaît Ioulia Timochenko, mais n'ayez pas peur, ces mesures sont beaucoup plus sévères que les risques réels", a-t-elle ajouté, expliquant qu'"il vaut mieux faire trop qu'insuffisamment". Elle a même appelé les Ukrainiens à se fabriquer eux-mêmes des masques, faute de pouvoir en trouver en magasin. "S'il vous plaît, mettez une masque dans les transports en commun, au travail, à la maison. Si vous pouvez coudre un masque pour vous-mêmes, vos enfants, voisins ou amis, ce sera une très grande aide au pays", a-t-elle déclaré. Ioulia Timochenko a annoncé que 37 laboratoires de dépistage de la grippe H1N1 allaient ouvrir en l'espace d'une semaine dans différentes régions du pays. La Pologne a décidé de venir en aide aux autorités ukrainiennes. Dans un premier temps, des doses importantes de tamiflu vont être transportées vers l'Ukraine, ainsi qu'un million de masques de protection. Le Président Kaczynski a également promis de céder aux Ukrainiens des tests pour détecter le virus A H1N1. [Lire la suite]

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E C O N O M I E

Le télétravail va-t-il percer grâce à la pandémie ? > HCFDC Le télétravail (travail à distance), jusqu'ici très embryonnaire, profitera peut-être de la sinistrose ambiante et de pandémie grippale prendre enfin son envol, car elle offre bien des atouts pour séduire les entreprises. Le Plan National Pandémie Grippale du gouvernement recommande fortement le recours au télétravail or ne perçoit pas, notamment chez France Telecom, d'augmentation significative des demandes de la part d'entreprises pour des solutions de télétravail. Pourtant, nombreuses sont les entreprises qui indiquent dans leur PCA, un recours au télétravail, or on ne migre pas vers des solutions de télétravail sans préparation. Le télétravail est bien pris en compte dans le Code du travail. Mais si les grandes entreprises ont des télétravailleurs, elles sont encore nombreuses à ne pas avoir formalisé ce statut, explique La Tribune. Dans une entreprise, une fois les postes identifiés comme "télétravaillable", il convient de vérifier que chaque salarié concerné est d'accord pour travailler à domicile pour ensuite matérialiser un accord avec les Ressources Humaines d'une part et sa direction d'autre part. En fait, salariés et managers évoluent encore dans une culture du contrôle de la présence et de l'activité. Les employeurs doivent s'assurer de la sécurité chez les salariés et maîtrisent mal les coûts associés, car il faudra connaître le niveau d'équipement à domicile (ligne ADSL ) du salarié pour éventuellement le compléter et se préoccuper ensuite des nouvelles conditions d'accès et de sécurité car en général les applications ne sont pas conçues pour être accessibles de l'extérieur de l'entreprise pour des raisons évidentes de sécurité. Les solutions de télétravail requiert un certain délais de mise en oeuvre par les fournisseurs d'accès, seule les entreprises qui auront bien anticipé le travail à domicile de leurs salariés pourront effectivement y recourir une fois la crise pandémique installée.

Profiter du PCA Pandémie pour tester votre organisation > L'Entreprise L'actuelle crise sanitaire a mis en lumière le concept de "continuité d'activité", une discipline restée jusqu'ici confidentielle en France mais qui pourrait émerger, suite à cette prise de conscience collective des enjeux et des points de vulnérablité d'une entreprise face à une crise soudaine. La préparation d'un PCA pandémie a été l'occasion pour beaucoup d'entreprises de procéder à un check-up du fonctionnement général de leur organisation. Il est indispensable d'identifier les éléments nécessaires à la poursuite de l'activité à l'intérieur de l'entreprise, comme à l'extérieur (hommes, outils, procédures, finances, sous-traitants, supply chain...), pour savoir où se trouvent les réels points de faille. Attention les PCA concerne en premier lieu les PME et TPE, bien plus vulnérables de par leur taille, à une crise imprévue. Le journal L'Entreprise dresse quelques pistes pour élaborer un plan de continuité de l'activité efficace pour son entreprise.

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Face à la grippe A les assureurs se tournent vers les marchés de capitaux > Les Echos Dans une tribune aux Echos l'avocat Alain Gauvin analyse le recours aux marchés financiers (et notamment les produits dérivés) par les assureurs pour se couvrir face à la menace d'une pandémie mondiale. Le groupe SCOR, particulièrement attentif au virus de la grippe A, pense que les pandémies peuvent engendrer des effets dévastateurs sur le bilan des assureurs. Cette crainte n'est pas nouvelle : dans un autre domaine, celui des catastrophes naturelles, on se souvient d'études menées sur le coût des dommages qui seraient provoqués par la destruction d'une ville comme Miami ou par "Big One". De telles catastrophes signeraient la faillite de l'assurance et la réassurance. C'est pourquoi, depuis quelques années, assureurs et réassureurs ont recours aux marchés de capitaux pour asseoir leur solvabilité et garantir aux assurés l'indemnisation de leurs préjudices.

BioMérieux a mis au point un test de détection rapide du H1N1 > Le Figaro La firme pharmaceutique bioMérieux s'est appuyée sur son expertise en matière de diagnostic des maladies infectieuses pour mettre au point un nouveau test capable de détecter en moins de trois heures si un patient est atteint du virus H1N1. Le système de laboratoire permettant ce repérage viral est un automate, le NucliSENS EasyQ® Influenza A/B, déjà utilisé pour différencier le virus A (virulent) du virus B (relativement bénin), et qui intègre désormais dans son programme la souche du virus de la grippe A/H1N1/2009. Le Figaro explique que la méthode choisie par bioMérieux utilise deux petites "amorces", minuscules morceaux d'ADN qui, comme des "hameçons moléculaires", s'attachent spécifiquement aux seuls gènes du virus spécifiques de la souche H1N1. Ce test coûtera moins de 20 euros.

Les aéroports, portes d'entrée des maladies infectieuses > The Vancouver Sun Un rapport publié par le Canadian Medical Association Journal désigne l'aéroport de Toronto comme le "point d'entrée le plus vulnérable au Canada", pour la propagation des maladies infectieuses comme le H1N1 sur le territoire canadien, suivie par les aéroports de Vancouver et Montréal. On se souvient que l'État de Toronto avait été sérieusement touché en 2003 par l'épidémie de SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) : des voyageurs en provenance d'Asie avaient contaminé leur entourage et les services hospitaliers de la ville, provoquant une crise sanitaire et économique sans précédent au Canada. Le rapport intitulé "Une analyse de la vulnérabilité du Canada face aux menaces de maladie infectieuses via les réseaux de transport aérien" suggère que le aéroports s'équipent de portiques thermiques pour détecter les voyageurs arrivant avec de la fièvre. Mesure jugée fastidieuse, dérisoire et inutile par beaucoup étant donné qu'un certain nombre de porteurs du virus ne présenteront aucun symptôme mais seront hautement contagieux.

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Le H1N1 menace aussi les élevages de porcs > La France Agricole L'Agence française de sécurité sanitaire des aliments vient d'annoncer la mise au point d'un test de diagnostic du H1N1 pour l'animal, ainsi qu'une série de recommandations au cas où un élevage venait à être touché en France.

La grippe H1N1 "est un problème de santé publique, pas de santé animale", a expliqué Philippe Vanier, directeur de la santé animale et du bien-être des animaux à l'Afssa, la contamination se faisant plus par les hommes que par les animaux. "A l'heure actuelle, il n'y a pas d'élevage de porcs contaminé en France", a précisé le directeur général de l'Afssa, Marc Mortureux, lors d'une conférence de presse, même s'il estime "probable" que cela se produise prochainement. Un des risques possibles est qu'un éleveur porteur de la grippe contamine ses animaux, selon l'Afssa. Par conséquent, l'agence recommande "la vaccination des professionnels" de manière préventive, que les éleveurs ayant les symptômes de la grippe évitent le contact avec les animaux ou qu'ils le fassent en portant des masques et une tenue de protection. Les porcs malades devront être mis en quarantaine durant sept jours après la fin des symptômes grippaux, selon l'Afssa. Les animaux touchés "développent une maladie bénigne, évoluant spontanément vers la guérison", explique l'Afssa.

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S U R L E P L A N S A N I TA I R E

Les médecins généralistes réclament le droit de vacciner > Le Figaro Exclus jusqu'ici du dispositif vaccinal mis en place par les autorités sanitaires, les médecins de ville montent au créneau pour être autorisés à réaliser les injections dans leurs cabinets. "Prétendre vacciner à large échelle en court-circuitant ceux qui connaissent le mieux les Français, les généralistes et les pédiatres, c'est prendre tous les risques d'un échec", s'insurge le Dr Michel Chassang, président de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF), le principal syndicat de médecine libérale. La grogne, qui couvait depuis plusieurs mois dans la profession, a explosé il y a quelques jours quand des praticiens libéraux ont été contraints d'assurer des vacations dans les centres de vaccination dès leur ouverture, jeudi 12 novembre. Dans plusieurs départements d'Ile-de-France, dans le Cantal, le Calvados ou encore le Nord, le nombre insuffisant de volontaires chez les médecins et les infirmières a conduit les préfets à procéder à des réquisitions. Le principal syndicat des médecins généralistes, MG France, est sur la même ligne. "Nous souhaitons que les médecins généralistes qui le souhaitent puissent être rapidement habilités à participer à leur cabinet à la campagne de vaccination pour leur patientèle (...). Cette implication est nécessaire pour obtenir une adhésion de la population", écrivent les signataires.

Les cas graves se multiplient en réanimation > Le Figaro Les cas graves de grippe A se multiplient en France, et les réanimateurs se disent d'autant plus inquiets qu'ils concernent des personnes jeunes, de 35 à 40 ans en moyenne, rapporte Le Figaro. "Il est souvent dit que la plupart de ces patients sont atteints de comorbidité. C'est exact, mais il convient de souligner qu'il s'agit souvent de pathologies chroniques modérées avec longue espérance de vie, et qu'il y a des patients jeunes sans antécédents et une surreprésentation des femmes enceintes", insiste la Société de réanimation de langue française (SRLF) dans un communiqué. Au total, en France, 245 cas graves ont été recensés depuis le début de l'épidémie, dont un tiers sont encore hospitalisés en soins intensifs ou en réanimation, selon le dernier bilan de l'Institut national de veille sanitaire. Dans les hôpitaux de l'Assistance publique, "il y a, chaque jour, 25 à 30 malades sous ventilation mécanique dont 5 à 10 formes très sévères nécessitant le recours à une oxygénation extracorporelle, dont un peu moins de la moitié chez des enfants"

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Les médecins généralistes pourront vacciner dans leurs cabinets > Destination Santé/Le Figaro Roselyne Bachelot a accepté d'impliquer les médecins libéraux dans la campagne. Mais la ministre s'inquiète des problèmes de "logistique" que cela va entraîner. "Nous pourrions, dans des conditions ciblées, en décembre, étendre la vaccination (contre la grippe AH1N1, NDLR) à certains cabinets médicaux", a indiqué mardi Roselyne Bachelot à l'Assemblée nationale, en réponse à une question du député UMP Elie Aboud (Hérault). En clair, le principe d'une vaccination en médecine libérale, complémentaire de celle organisée dans les 1 060 centres répartis sur le territoire, semble désormais acquis. Reste à savoir combien des 50 000 généralistes se déclareront volontaires et s'ils motiveront leurs patients. "Donner la possibilité aux Français de se faire vacciner par leur médecin ? Voilà une mesure de bon sens", nous explique Michel Chassang, président de la Confédération des Syndicats médicaux français (CSMF). "Le temps de la plaisanterie doit s'arrêter". A ses yeux, "il est nécessaire de multiplier les lieux de vaccination en impliquant les médecins libéraux qui le souhaitent. Les Français ne sont pas à l'évidence, prêts à s'engager dans une vaccination collective et anonyme". Pour les femmes enceintes et les nourrissons de 6 à 23 mois, la vaccination commencera à partir de vendredi dans les centres, avec le vaccin sans adjuvant qui vient d'être autorisé en France. Plus d'un million et demi de personnes ont déjà été atteintes par la grippe en France.

Le H1N1 tue une jeune femme en bonne santé > Le Figaro Ce nouveau décès porte à 33 le nombre de tués par le virus de la grippe en France mais ce cas brutal sur une jeune femme de 27 ans en bonne santé reste pour l'instant inexpliqué. Cette femme atteinte de la grippe H1N1 mais ne présentant aucun facteur de risques, est morte mardi soir d'un arrêt cardiaque à son domicile de Viry-Châtillon, en Essonne. La victime avait consulté lundi son médecin traitant pour des courbatures, de la fièvre et une gêne respiratoire. Son docteur lui a alors prescrit du Tamiflu. Mais mardi, l'état de la jeune femme s'est brusquement aggravé. Elle a de plus en plus de mal à respirer. Sa famille appelle le Samu qui l'oriente vers SOS médecin. Le praticien arrive sur place 15 minutes plus tard, mais lors de l'auscultation, la malade fait un arrêt cardiaque fatal. Des spécialistes de la réanimation ont évoqué un cas "très rare" de "grippe fulminante".

91 effets indésirables (dont 4 cas graves) sur 100.000 vaccinations > AFFSAPS-Le Point Dans son bulletin de suivi de pharmacovigilance des vaccins couvrant la période allant du 21 octobre au 10 novembre, où seuls les professionnels de santé pouvaient être vaccinés, l'Afssaps dénombre 91 cas d'effets indésirables dont quatre graves qui ont nécessité une hospitalisation (deux affections neurologiques -dont le cas "probable" de syndrome de Guillain-Barré. Tous ont reçu une injection du vaccin Pandemrix de GlaxoSmithKline, le seul actuellement disponible en France.

Le ministère de la santé confirme ce premier cas suspect de syndrome de Guillain-Barré chez une femme après vaccination. Les spécialistes sont étonnés par l'apparition rapide des troubles (moins de 10 jours après la première injection) et la forme "légère" de la maladie (fourmillements dans les jambes, pertes de sensibilité, mais sans paralysie, ni troubles moteurs) développée par cette jeune professionnelle de santé, vaccinée dans l'hôpital dans le cadre de la première campagne d'immunisation, et qui n'avait aucun antécédent médical.

Le syndrome de Guillain-Barré est une maladie inflammatoire - et non auto-immune - du système nerveux périphérique qui survient "de deux à six semaines" après un événement déclenchant qui constitue une "agression". Le Pr Bruno Lina, responsable du centre national de référence (CNR) estime qu'il pourrait y avoir 1 à 10 cas de syndrome de Guillain-Barré par million de vaccinés contre le H1N1 (soit 30 à 300 cas pour 30 millions de vaccinés) mais aussi que la grippe elle-même était susceptible de provoquer un cas sur 25.000 ou 100.000 infectés (soit 200 à 800 cas pour 20 millions d'infectés). Environ 2.500 personnes développent un syndrome de Guillain-Barré, chaque année en France.

[Bulletin de l'AFSSAPS] [Le Point ]

Comment protéger les nourissons contre la Grippe A ? > AFP Les bébés de moins de mois ne seront pas vaccinés contre la grippe pandémique. Cependant un nouveau-né, qui vient de sortir du ventre de sa mère, où il était à l'abri des microbes, est très fragile, et le risque majeur est de voir l'enfant victime d'une co-infection avec d'autres virus, notamment d'une infection respiratoires comme la bronchiolite. Pour protéger les tout-petits, les autorités sanitaires privilégient donc la "stratégie du cocooning", en proposant la vaccination à leur entourage et par l'instauration de mesures "barrières" strictes, qui commencent dès la maternité et en imposant des précautions de "bon sens" comme se laver les mains avant de toucher le nouveau-né. L'allaitement maternel, qui aide le nouveau-né à lutter contre les infections, est particulièrement recommandé pour que l'enfant bénéficie des anticorps de sa mère.

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Les médecines douces, quelle efficacité face à la grippe A ? > Wall Street Journal Après Pékin qui vante l'efficacité de la médecine traditionnelle chinoise pour combattre la grippe A, peut-on avoir recours aux médecines douces pour lutter contre la contamination du H1N1 ? Le quotidien américain s'est penché sur les remèdes alternatifs et autres recettes contre la grippe qui circulent sur la toile afin de se faire une opinion en étudiant la question. L'oignon remporte de loin tous les suffrages dans ces recettes de grands- mères, suivi par l'ail, le peroxyde d'hydrogène et la soupe de poulet ! L'idée que les oignons possèdent des propriétés médicinales ne date pas de la Grippe A mais se retrouve depuis des millénaires dans de nombreuses civilisations. Les Egyptiens voyaient dans l'oignon un symbole de fertilité, les Grecs de l'Antiquité s'en frottaient les muscles endoloris et les Amérindiens s'en servaient pour traiter la toux et le rhume. Les herboristes rappellent que l'OMS reconnaît les propriétés de l'oignon et le préconise comme remède d'urgence contre la toux, le rhume, l'asthme et la bronchite.

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Santé : Une seule dose de vaccin, sauf pour les moins de 9 ans Une ou deux doses de vaccin sont-elles nécessaires pour se prémunir de la grippe A ? La question était jusqu'ici restée en suspens. La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, qui s'appuie "sur la base des recommandations de l'Agence européenne du médicament" a répondu que la vaccination serait effectuée avec une seule injection à l'exception de certaines tranches d'âge. "Les jeunes de moins de 9 ans en particulier recevront toujours deux injections car la protection immunitaire est plus difficile à obtenir pour eux." L'objectif visé par le gouvernement, à savoir une vaccination générale de la population, devrait être facilité par le passage à une seule injection. Quelque 750 000 personnes ont été vaccinées à ce jour, y compris le personnel hospitalier. L'OMS enquête sur une souche résistante au Tamiflu > ATS L'Organisation mondiale de la santé enquête sur une souche résistante au Tamiflu, après le signalement de de résistance à l'oseltamivir dans l'ouest de l'Angleterre et aux Etats-Unis. Les cas de résistance au Tamiflu sont rares, moins d'une centaine de cas sur des millions de doses de médicaments, mais peuvent survenir lorsqu'il est fait usage des antiviraux en grandes quantités et sur des malades dont l'état de santé est très mauvais et dont le système immunitaire est déficient. C'est le cas au Pays de Galles, pour cinq malades sur lesquels l'oseltamivir ne faisait aucun effet : leur système immunitaire très affaibli aurait pu faciliter la résistance du virus. Le Centre de contrôle des maladies (CDC) aux Etats-Unis a également signalé la semaine dernière quatre cas de résistance au Tamiflu, dans un hôpital de Caroline du Nord. Les malades avaient aussi de très graves problèmes médicaux.

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La Lettre de la défense civile est une publication destinée aux adhérents du Haut Comité Français pour la Défense Civile. Directeur de la publication : Paul Girod Président du comité de rédaction: Christian Sommade Rédacteur en chef : Christophe Boucher Conception/Réalisation PAO : François Deschamps © 2009