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Découvrez les trésors du petit patrimoine qui

à Bruxelles

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nous entoure. Parcourez des coins inconnus. R. DE PASCALE AV. DE LA JOYEUSE ENTRÉE > AV. D’AUDERGHEM Suivez l’itinéraire et n’hésitez pas à jouer ! Extension Est ç

Avec cette collection de cartes-promenades R. BELLIARDR. VAN MAERLANT > R. DE LA SCIENCE R. JU R. FROISSART R. DU COMMERCE ST R. BREYDEL richement illustrées, les communes bruxelloises SQUARE E LIPSE R. DU LUXEMBOURG DE MEEÛS ) sont passées à la loupe. Un carnet à emmener en R. DE L’INDUSTRIE > balade ou à consulter chez soi. R. DU TR r - R. BELLIARD ÔNE R. D’EGMONT

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R. DU CHAMP DE MARS La zone appelée Bruxelles-Extension Est recouvre e deux quartiers importants : le quartier Léopold et le quartier des squares. Leur riche histoire, leur

architecture particulière et leurs parcs enchanteurs > séduisent chaque promeneur, c’est indiscutable. z a Dans la première partie, nous nous plongeons à l’époque où la vallée du Maelbeek était encore le paradis des moutons et des meuniers. Nous apprenons comment la ville de Bruxelles a récupéré ce territoire sur les 2. Ténors sur Squares R. CALVIN communes avoisinantes afin d’y développer de nouveaux D Départ : rue Le Corrège 35 R. DU CAROUSEL quartiers, le rôle qu’a joué l’aménagement d’une ligne A Arrivée : square Gutenberg de chemin de fer dans ce processus et nous braquons les Durée : environ 1h30 R. DE L’INQUISITION R. DE L’ABDICATION projecteurs sur l’aménagement du parc du . R. LUTHER À la faveur d’une première promenade, nous nous attardons sur le passé aristocratique du quartier R. J. WATERLOO WILSON B D . Léopold, tout en prêtant attention aux mutations qu’il C R. DU NOYER L O R. CHARLES QUINT

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Les quartiers à la loupe Aristocratique et européen

Des riches hôtels particuliers du XIXe siècle au siège des institutions européennes, partez vivre la transformation du quartier Léopold. R. CALVIN Durée : environ 1h30

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Un ruisseau pittoresque R. DE L’ SQUARE Partez en promenade au royaume de la Un encombrant raccordement R. DU BERCEAU SQUARE AMBIORIX R. DE LA BESACE R. DE MARTEAU MARIE-LOUISE SQUARE R. DES PATRIOTES MARGUERITE Belle Époque et de ses princes architectes, Aristocratique QL R. NEWTON ÉLIUS Un Cinquantenaire de plus de 130 ans ! R. ORT AV. PALMERSTON à la découverte des visages multiples de Au Nord-Est, le quartier des Squares R. LE TITIEN R. FULTON l’éclectisme et de l’Art nouveau.

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En savoir plus • BRAUMAN, A., DEMANET, M., Le Parc Léopold 1850-1950. Le zoo, la cité scientifique et la ville, AAM éditions, Bruxelles, 1985. • HEUSTACHE, A., Le parc Léopold. Architecture et nature, Bruxelles, Ville d’Art et d’Histoire, no 12, Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale, Bruxelles, 1994. • HEYMANS, V., Le quartier des squares, Bruxelles, Ville d’Art et d’Histoire, no 13, Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale, Bruxelles, 1995. • VANDENBREEDEN, J., VAN SANTVOORT, L., DE THAILLE, P., et al., Encyclopédie de l’Art nouveau. Tome premier. Le quartier Nord-Est à Bruxelles, CIDEP, Bruxelles, 1999. • Site de l’Inventaire du Patrimoine architectural de la Région de Bruxelles-Capitale : www.irismonument.be. à la carte Bruxelles Extension Est

Délices de l’Est

Dès l’Indépendance de la Belgique, la Ville de Bruxelles tente d’élargir son territoire par des extensions successives vers les communes voisines, alors à l’état rural. En moins de 70 ans, elle passe de 415 hectares intra-muros à 3.286. Sa première poussée se fait vers l’est. En 1853, la Ville annexe 194 hectares appartenant à Schaerbeek, et surtout à Saint-Josse-ten-Noode, qui en perd 141, soit plus de la moitié de sa superficie. Deux quartiers ont pris place sur ce territoire annexé, le quartier Léopold et celui des Squares, qui diffèrent à la fois dans leur conception et leur destinée. En 1853, le premier est déjà urbanisé ou en voie de l’être. Sous l’égide de Léopold Ier, la Société civile pour l’agrandissement et l’embellissement de la capitale de la Belgique le conçoit de toutes pièces dès 1837. Lieu de prédilection de la noblesse, le quartier Léopold présente une trame orthogonale rehaussée de bâtiments néoclassiques. À l’opposé, le quartier des Squares, urbanisé à partir de 1875 et prisé par la bourgeoisie, offre un agencement tout en souplesse. On privilégie désormais des avenues-promenades arborées le long desquelles foisonnent les styles. La scénographie de la ville atteint ici des sommets, complétée par le parc du Cinquantenaire, écrin des rêves du deuxième roi des Belges. À partir des années 1950, le quartier Léopold, déjà transformé durant l’entre-deux-guerres, est pris d’assaut par les institutions européennes qui font montre d’un insatiable besoin de bureaux. Le quartier des Squares, lui, conserve jalousement son caractère résidentiel, ainsi qu’une grande partie de ses richesses architecturales, dont le novateur hôtel van Eetvelde conçu par Victor Horta et reconnu patrimoine mondial par l’Unesco.

Rédaction, recherches et iconographie Archives de la Ville de Bruxelles Association pour l’Étude du Bâti (APEB) : Caroline Bastin-Evrard © SPRB Berckmans, Olivier Berckmans, Isabelle de Pange, Cartes : Bruxelles Urbis ®© – Distribution : Aude Kubjak et Christophe Mouzelard CIRB, av. des Arts 20, 1000 Bruxelles www.apeb-vsg.be. Bruxelles environnement – © IBGE Centre de Documentation, Bruxelles Comité d’accompagnement Développement urbain Vincent Heymans de la Ville de Bruxelles, Collection Belfius Banque – Académie royale Michèle Herla et Murielle Lesecque de Belgique – © ARB-SPRB de la Direction des Monuments et des Sites Institut royal du Patrimoine artistique Coordination Régie des Bâtiments Paula Dumont, Direction des Monuments et des Sites Wim Robberechts © SPRB Relecture Remerciements Anne Marsaleix Le Collège des Bourgmestre et Échevins de la Ville Brigitte Vander Brugghen, Direction de Bruxelles, Philippe Charlier et Julie Coppens des Monuments et des Sites Graphisme NIO MU O N M D RI T IA

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H O E M R E Autres illustrations IT N I AG O E • PATRIM Organisation Habitations majeures de l’architecte Alfred de Ville de Goyet © SPRB Impression des Nations Unies Victor Horta (Bruxelles) pour l’éducation, inscrites sur la Liste du Archives d’Architecture Moderne IPM Printing la science et la culture patrimoine mondial en 2000

© Éditeur responsable : Arlette Verkruyssen, Directeur général de Bruxelles Développement urbain, Service public régional de Bruxelles, CCN – rue du Progrès 80 – 1035 Bruxelles

Dépôt légal D/2015/6860/007. Cette carte-promenade est distribuée gratuitement. à la carte Bruxelles Extension Est

Un ruisseau pittoresque

L’Extension Est est traversée par la vallée du R. CALVIN

R. DU CAROUSEL Un encombrant raccordement Maelbeek. Ce ruisseau, voûté entre 1853 et 1872,

prend sa source à l’abbaye de la Cambre pour R. DE L’INQUISITION R. DE L’ABDICATION En 1866, la Grande Compagnie du Luxembourg achève R. LUTHER se jeter dans la Senne à Laeken. Pittoresque, il la ceinture ferroviaire à l’est de Bruxelles, qui raccorde la R. JOHN WATERLOO WILSON R. CHARLES QUINT

B gare du Luxembourg (achevée en 1855) à celle du Nord alimentait sur son parcours des étangs, dont les D . C R. DU NOYER L

O PAVIE DE R. R. CHARLES QUINT V I plans d’eau du parc Léopold et du square Marie- S ONNE (1846), avec une série de « haltes » sur son passage, dont Ç

R. DE GRAVELINES Louise sont des vestiges. Ce « ruisseau à moudre » R. DES GUILDES une . Cédée en 1873 à l’État belge, cette ceinture R. DU BEFFROI R R. DES EBURONS . D E L R. BORDIAU était, comme l’indique son nom en flamand, jalonné SQUARE R. DE LA BRABAN a une grande incidence sur les quartiers existants ou A R. VAN CAMPENHOUT R. JENNEVAL CARDINAL DU R. PA GUTENBERG R. DES CONFÉDÉRÉS C IF IC ÉCUELLE AT de moulins. En outre, de belles propriétés animaient ION R. DU TOCSIN futurs qu’elle traverse. Elle doit en effet s’intégrer

R. DE L’ ses berges, comme celle du cardinal de Granvelle SQUARE dans un quartier Léopold en pleine construction, R. DU BERCEAU SQUARE AMBIORIX R. DE LA BESACE R. DE MARTEAU MARIE-LOUISE SQUARE R. DES PATRIOTES MARGUERITE (la rue du Cardinal s’en souvient !) ou celle R. NEWTON par un passage en tranchée occasionnant sur R. ORTÉLIUS d’Eggevoort, partiellement conservée dans AV. PALMERSTON son parcours la construction de ponts. Par R. LE TITIEN R. FULTON

R. MARIE-THÉRÈSE

R. VÉRONÈSE ailleurs, elle bloque pendant longtemps le parc Léopold. Le Maelbeek était longé R. DES DEUX ÉGLISES R. DE SPA R. PHILIPPE LE BON R. JOSEPH II AV. MICHEL-ANGE

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R. STEVIN N R. BODUOGNAT par un chemin qui, pavé dès 1725, L l’urbanisation du quartier des Squares E N R. CHARLES MARTEL R. LE TINTORET O

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G pour finalement aboutir à cet endroit donna lieu aux actuels rue de la R. DU NOYER

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L N G à un passage souterrain. Pacification, square Marie-Louise A M E R. REMBRANDT R. JOSEPH II L R A (partie occidentale), avenue H AV. DE CORTENBERGH C R. VAN OSTADE . R. HOBBEMA D R. LEONARDO DA VINCI B R. STEVIN C AV. DES ARTS R. DE LA LOI Livingstone et chaussée d’Etterbeek. SQUARE H A FRÈRE-ORBAN U S S R. LEYS É

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R. BREYDEL R. DU COMMERCE R. JU STE LIPSE R. DU LUXEMBOURG SQUARE R. DE L’INDUSTRIEDE MEEÛS

R. DU TR R. BELLIARD ÔNE R. D’EGMONT

R. DES HORNES Aristocratique QL AV. DES NERVIENS R. DU CHAMP DE MARS En 1837-1838, Bruxelles se dote d’un quartier planifié extra-muros, le premier de son histoire : le quartier Léopold. Il est le fait d’une entreprise privée, la Société civile pour l’agrandissement et l’embellissement de la capitale de la Belgique, qui fait appel à l’architecte Tilman-François Suys pour le concevoir. Celui-ci opte pour un plan orthogonal, dans la continuité du quartier du parc Royal. En 1864, une autre société privée reprend l’urbanisation du quartier, la Compagnie immobilière de Belgique. En quelques années, le quartier atteint le parc du Cinquantenaire, et ce malgré le percement de la ceinture ferroviaire est de Bruxelles en 1866. Essentiellement résidentiel, lieu fétiche de l’aristocratie et de la haute bourgeoisie, le quartier Léopold se transforme d’abord durant l’entre-deux-guerres, puis brutalement à partir des années 1950 avec l’installation durable des institutions européennes à Bruxelles.

Ateliers d’artistes au quartier Léopold

couleurs (briques et pierres blanches) et surtout par ses formes, issues du gothique brugeois et de la Renaissance anversoise. L’inscription « AZE ICK KAN » renvoie à la devise du peintre Jean Van Eyck et peut-être à un groupe artistique anversois de l’époque. En 1926, la maison est investie par R. Bullens, un industriel spécialisé dans la confection des bas et chaussettes, qui fait tracer ses initiales, « RB », au-dessus de la porte d’entrée. Si le magnifique intérieur de Dans le sillage de leurs aristocratiques clients, cet atelier n’est pas accessible au public, il peintre de portraits, nus et paysages, à la Lui-même se sert de ses talents pour falsifier des des artistes s’installent au quartier Léopold. en est tout autrement pour celui du peintre formation classique bien établie par des études à papiers. Peintre humaniste, figure de résistance, Deux ateliers subsistent aujourd’hui, qui parlent Marcel Hastir, véritable machine à remonter le l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles. Assoiffé Marcel Hastir fut aussi un animateur culturel d’un temps révolu. Le premier, celui du peintre temps posée au no 51 de la rue du Commerce. d’humanisme et de spiritualité, Marcel Hastir hors du commun. Plus de 2.000 concerts ont eu Paul Parmentier, se trouve au no 47 de la rue Construite vers 1860 probablement pour un est alors adepte de théosophie. Quand la lieu dans sa demeure, qui vit les débuts de de Toulouse. Dans cette artère encore marquée officier de la cour de Léopold Ier, la maison est Seconde Guerre mondiale éclate, il choisit son Barbara et de Brel. Malgré le décès du peintre en par le premier bâti, néoclassique, du quartier agrandie vers 1900 pour les besoins d’une camp. Sous couvert d’école de peinture, son 2011 (à l’âge de 105 ans !), les représentations Léopold, cette maison de 1910, conçue par école d’escrime, de danse et de maintien. atelier détourne des jeunes gens du travail continuent. Elles ont lieu dans l’atelier, au milieu l’architecte Dolf Van Roy, tranche par ses C’est en 1935 qu’elle est investie par un jeune obligatoire en Allemagne et protège des Juifs. des portraits et des nus monumentaux du maître. à la carte Bruxelles Extension Est

Stimulation militaire

R. CALVIN En 1889, les autorités bruxelloises s’inquiètent de la lenteur

Au Nord-Est, R. DU CAROUSEL du développement du quartier Nord-Est. Pour activer l’essor le quartier des Squares R. DE L’INQUISITION R. DE L’ABDICATION de cette zone, elles souhaitent que l’École militaire, alors R. LUTHER installée à l’abbaye de la Cambre, s’établisse avenue de la Ce futur quartier, alors à l’état de terrains R. JOHN WATERLOO WILSON R. CHARLES QUINT

B D Renaissance. La Ville cède gratuitement au ministère de la maraîchers et de pâtures à vaches . C R. DU NOYER L

O PAVIE DE R. R. CHARLES QUINT V I S ONNE Guerre une grande partie des terrains. Un plan d’implantation dépendant de la commune de Saint- Ç

R. DE GRAVELINES Josse-ten-Noode, est annexé par la Ville R. DES GUILDES est alors mis à l’étude et un concours est lancé pour la R. DU BEFFROI R R. DES EBURONS . D E L R. BORDIAU SQUARE R. DE LA BRABAN conception des façades de l’école. C’est finalement A R. VAN CAMPENHOUT R. JENNEVAL de Bruxelles en 1853, en même temps CARDINAL DU R. PA GUTENBERG R. DES CONFÉDÉRÉS C IF IC ÉCUELLE AT que le quartier Léopold, dont il constitue ION R. DU TOCSIN Henri Maquet, architecte du roi Léopold II, qui R. DE L’ SQUARE se voit confier l’architecture des bâtiments. le prolongement naturel. En 1875, son plan R. DU BERCEAU SQUARE AMBIORIX R. DE LA BESACE R. DE MARTEAU MARIE-LOUISE SQUARE R. DES PATRIOTES MARGUERITE R. NEWTON Il s’inspire pour ce faire de l’École militaire d’aménagement est dessiné par l’architecte R. ORTÉLIUS AV. PALMERSTON de Paris, conçue au XVIIIe siècle par Gédéon Bordiau, qui sera plus tard auteur R. LE TITIEN R. FULTON

R. MARIE-THÉRÈSE

R. VÉRONÈSE R. DES DEUX ÉGLISES R. DE SPA l’architecte Jacques du parc et des palais du Cinquantenaire. R. PHILIPPE LE BON R. JOSEPH II AV. MICHEL-ANGE

E R. STEVIN N R. BODUOGNAT Ange Gabriel. O Profitant de la déclivité du terrain, Bordiau T S R. CHARLES MARTEL R. LE TINTORET G

N I R. LE CORRÈGE

V I R. DU NOYER L crée une succession de trois squares . R. DE LA LOI R. DU TACITURNE R. FRANKLIN R. WAPPERS V E R. ARCHIMÈDE A N G paysagers, qui intègrent une double A M R. JOSEPH II E R. REMBRANDT L R A H AV. DE CORTENBERGH R. VAN OSTADE difficulté : d’une part, la voie ferrée C R. HOBBEMA . D R. LEONARDO DA VINCI C B H R. STEVIN A AV. DES ARTS R. DE LA LOI SQUARE U reliant la gare du quartier Léopold à S FRÈRE-ORBAN S É E R. LEYS

D

’ R. DE L’INDUSTRIE R. JACQUES DE LALAING E

celle du Nord, que Bordiau fait enterrer T

R. DU COMMERCE AV. DE LA RENAISSANCE

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R. DE LA SCIENCE E

sous les boulevards Charlemagne et E

K R. MURILLO

R. DE LA LOI

R. D’ARLON

Clovis, d’où leur tracé courbe ;

R. BELLIARD

d’autre part, la présence du grand R. DE TOULOUSE

R. DE TRÈVE

AV. D’AUDERGHEM étang de la vallée du Maelbeek,

R. MONTOYER

que l’architecte met à profit R. DE PASCALE AV. DE LA JOYEUSE ENTRÉE pour en faire une scène R. BELLIARDR. VAN MAERLANT

R. DE LA SCIENCE R. FROISSART

R. DU COMMERCE R. J R. BREYDEL USTE LIP pittoresque, avec décor R. DU LUXEMBOURG SE SQUARE R. DE L’INDUSTRIEDE MEEÛS de roches et de fausses R. DU TR R. BELLIARD grottes ponctuant le ÔNE R. D’EGMONT

R. square Marie-Louise. DES HORNES Un Cinquantenaire AV. DES NERVIENS de plus de 130 ans ! R. DU CHAMP DE MARS Le parc du Cinquantenaire est un pentagone d’une trentaine d’hectares. Propriété de l’État fédéral, il se situe sur le territoire de Bruxelles, à l’exception de sa pointe orientale, qui est sur Etterbeek. Au milieu du XIXe siècle, le site est choisi pour accueillir un champ de manœuvres financé par la Ville. Sous le règne de Léopold II, il est projeté dans une nouvelle dimension : c’est là que sont célébrées, en 1880, les festivités du cinquantième anniversaire de l’Indépendance belge (d’où son nom !). Désormais jalonné de pavillons et doté d’une splendide arcade, véritable « porte » de la capitale, le Cinquantenaire sert de lieu d’expositions temporaires et de manifestations diverses. À partir des années 1930, c’est le Heysel qui reprend cette fonction, tandis que le parc se voit entièrement dédié aux musées.

Le Résidence Palace

Suite à la pénurie de logements et aux C’est avant tout à des « businessmen » que changements de mentalités – normes de cet immeuble s’adressait, aidés de quelques confort, statut des domestiques, rôle des « sujets » – pour reprendre les mots de femmes – entraînés par la guerre de 1914-1918, l’époque. Le confort est total, avec une les Bruxellois se décident massivement à grande attention conférée à l’insonorisation troquer leurs vieilles maisons unifamiliales (maçonnerie de briques et structures en béton pour la vie en appartement. De tous les mélangées), aux circulations (49 ascenseurs !) immeubles de l’époque, aucun ne fascine et au chauffage central. La fortune de ce autant que le Résidence Palace. Véritable bâtiment dura peu. Réquisitionné par les morceau de ville, ce complexe s’implante sur nazis durant la guerre, il est transformé en 1,5 ha de terrain. Il s’impose par sa hauteur centre administratif par l’État belge en 1947. (une dizaine d’étages), la monumentalité En 1988, des ailes sont détruites pour faire de ses lignes épurées typiques de l’Art Déco place au Conseil de l’Union européenne. et son implantation à flanc de coteau du Depuis 2001, une partie des bâtiments abrite Maelbeek – un dénivelé de 13 m sépare la rue se situait à mi-chemin entre l’immeuble au théâtre machiné, des garages aux salles un centre de presse international. de la Loi de la chaussée d’Etterbeek. Imaginé à appartements traditionnel et l’hôtel de de gymnastique et d’escrime. Les services par l’homme d’affaires Lucien Kaisin, conçu luxe. Les 180 appartements s’y déclinaient n’étaient pas en reste : poste, coiffeurs, par l’architecte suisse Michel Polak et édifié en 14 types. Les équipements collectifs y boutiques, etc. À l’intérieur des logements, entre 1922 et 1927, le Résidence Palace étaient multiples, de la piscine pompéienne la fonctionnalité primait sur l’apparat.

Promenade 1 Aristocratique et européen

Partez vivre la transformation d’un quartier ! Du lieu de prédilection de l’aristocratie au siège des institutions européennes, le quartier Léopold présente décidément ˜ ˜ ( de multiples facettes. Ici, les riches hôtels particuliers du XIXe siècle côtoient les immeubles de bureaux modernes et le parc accueille des laboratoires scientifiques ! é Deux hôtels particuliers, § Hôtel Loewenstein, square Frère-Orban, rue de la Science 35, Plan à l’intérieur du rabat arch. J.-P. Cluysenaer, 1860 arch. A. Sigwalt, 1920-1921 D Départ : square Fre`re-Orban De part et d’autre de l’église Ne trouvez-vous pas que cet Métro 1, 5 (Arts-Loi), Bus 12, 21 (Luxembourg), 22 (Guimard), prennent place deux hôtels particuliers immeuble s’accorde parfaitement Villo ! 44 (Charlemagne), Train (Luxembourg gare) identiques, d’un éclectisme sage. avec l’architecture néoclassique A Arrivée : rond-point Schuman Celui de droite conserve quasi intact de la place, édifiée dans les années Métros 1, 5 (Schuman), Bus 12, 36, 60, 79 (Schuman), son ordonnancement d’origine. 1860 ? Il a pourtant été bâti 60 ans Villo ! 62 (Cortenbergh), Train (Bxl-Schuman) Allez rue de l’Industrie. Un passage plus tard ! Cette harmonie est due Durée : environ 1h30 vitré permet d’accéder à pied sec au choix du style Beaux-Arts, qui aux pièces d’apparat, qui donnent actualise les grands styles français. vers le square, ainsi qu’au grand Ce style fit fureur à Bruxelles de la escalier. Dans la cour, aujourd’hui Belle Époque aux années 1930 transformée en jardin, se trouvaient environ. Parmi ses caractéristiques, @ Square Frère-Orban & Église Saint-Joseph, la remise pour les calèches, on retrouve ici la pierre blanche, les Ce square, dont la plupart des arbres square Frère-Orban 1-5, reconnaissable à sa double porte, références au style Régence et les remontent à son aménagement arch. T.-F. Suys, 1842-1849 des écuries pour cinq chevaux et grilles en fer forgé. Savez-vous qu’à paysager en 1875, est l’un des deux Dédiée au saint patron de la Belgique, une sellerie. Ce genre de dispositif a la veille de la crise financière de 1929, cœurs de l’ancien quartier Léopold, l’église Saint-Joseph est l’un des tout généralement disparu dans le quartier, une mort étrange défraya la chronique ? pendant du square de Meeûs de ce premiers bâtiments construits au la majorité des anciennes cours Celle de l’homme d’affaires Alfred côté de la rue Belliard. Il est encore quartier Léopold. « La Société civile ayant été bâties au fil du temps. Loewenstein, tombé mystérieusement bordé de belles enfilades d’hôtels a voulu que les personnes qui de son avion au-dessus de la Manche. particuliers, marqués par le viendront s’établir trouvent, près ( Hôtel d’Assche, C’est lui qui, huit ans plus tôt, s’était néoclassicisme. D’abord dénommé de leurs habitations, un moyen rue de la Science 33, fait construire cet hôtel particulier. place de la Société civile, le square de remplir leurs devoirs religieux », arch. A. Balat, 1858-1860 Tournez à droite dans la rue Jacques fut rebaptisé en l’honneur de Walthère proclame l’un des fondateurs du Avec ce palais, c’est un peu la de Lalaing pour déboucher rue d’Arlon. Frère-Orban, qui y est immortalisé par quartier lors de la pose de la première Renaissance romaine qui fond une sculpture. Celui-ci fut l’instigateur pierre de l’église. Une fois achevée, sur Bruxelles : encadrements à è Concert Noble, rue d’Arlon 82, de la suppression de l’octroi, une taxe celle-ci fut cédée en 1849 à l’ordre bossages au rez-de-chaussée, arch. H. Beyaert, 1873 – qui frappait les marchandises entrant des Rédemptoristes, des missionnaires frontons courbes au premier étage, Groep Planning, 1985 à Bruxelles. Cette suppression, en chargés d’y prier chaque jour pour la horizontalité puissamment marquée. Voici un immeuble typique du 1860, fut l’une des mesures qui permit Dynastie, la Belgique et la prospérité Il est l’œuvre du plus classique des postmodernisme, courant en vogue aux faubourgs, et particulièrement au nationale : des valeurs susceptibles architectes bruxellois, Alphonse Balat, dans les années 1980. En réaction quartier Léopold, de se développer de rencontrer pleinement celles de pour le marquis d’Assche, l’un des à la sobriété du modernisme, sans entrave. la population du quartier, catholique Belges les plus riches du XIXe siècle. il remet à l’honneur l’ornement et Un érable sycomore du square est le et conservatrice. L’hôtel fut occupé de 1901 à 1909 fait référence aux styles anciens. plus gros de son espèce à Bruxelles. Une femme est sculptée au fronton. par Albert Ier et Élisabeth. Le futur Si vous jetez un coup d’œil par la Prise à 1,50 m du sol, sa circonférence De quoi est-elle l’allégorie ? Léopold III y naquit... Depuis 1948, porte vitrée, vous découvrirez,

est de 3,60 m. Trouvez-le ! Belgique. la De le Conseil d’État y a son siège. derrière cette façade récente,

@ @ & § è è Promenade 1

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un complexe beaucoup plus ancien : Celle-ci est hérissée de deux femmes Édifié en 1908, il est un reliquat qui s’installe dans le parc en le Concert Noble ! Conçu en 1873 en bronze tenant un fil d’or. Elles des bâtiments religieux qui remplacement du zoo. L’Institut pour la société du même nom, il est symbolisent Ariane qui dévide le émaillaient le quartier. d’Anatomie possède une structure le lieu de la mondanité bruxelloise fil destiné à Thésée, prisonnier du métallique autoportante, reflet des par excellence. Aujourd’hui encore, labyrinthe. Cette image fait référence ) Léopold Village, place Jean Rey, progrès techniques de l’époque. ses salons et sa salle de bal à l’Europe (Ariane) qui veut sauver la arch. P. Blondel, 2004-2010 Cette modernité, cachée derrière un continuent à accueillir de nombreux démocratie sans se perdre (le fil) dans Ce vaste complexe, comprenant à la sage parement de briques rouges événements prestigieux et festifs. la complexité du monde (le labyrinthe). fois un hôtel, 108 appartements et des et de pierre bleue, se devine au D’autres bâtiments relèvent du La passerelle, sous forme d’arche, commerces, marque une mutation pour travers des larges fenêtres des salles postmodernisme dans ce tronçon est conçue comme une porte vers le quartier Léopold, où depuis quelques et laboratoires. Conçu par le même

de la rue. Les identifiez-vous ? les institutions européennes. années on privilégie les logements et tandem, l’Institut de Physiologie,

88 et 94-102. et 88 n Les

os les boutiques par rapport aux bureaux. également transformé en lycée et à Rue De Pascale L’architecture, vivifiante, revisite avec que vous rencontrerez plus loin, ! Rue d’Arlon 53-55, Particulièrement bien conservée, bonheur l’héritage moderniste de Le présente ces mêmes caractéristiques. arch. J. Verschuere, 1964-1968 la rue De Pascale rappelle un quartier Corbusier : couleurs primaires, fenêtres Remontez vers le haut du parc en Les façades de cet immeuble Léopold plus modeste : plus on en bandeau, pilotis et toits-terrasses passant derrière la plaine de jeux. de bureaux sont toutes formées s’approchait de la chaussée expressionnistes. d’éléments préfabriqués en béton. d’Etterbeek, moins le bâti était z Tour d’Eggevoort, La préfabrication est l’un des grandiloquent. Comparez les - Édicules d’entrée du jardin XVe siècle (?) concepts-clés de l’architecture maisons de deux ou trois travées zoologique, rue Belliard 131, Modifiée à de multiples reprises moderniste des années 1960. qui composent cette rue avec les arch. G. Bordiau, 1869 au fil du temps, cette petite tour Comparée à la construction hôtels particuliers que nous avons Le parc Léopold a connu plusieurs tapie au fond du parc est le seul artisanale, elle permet de rencontrés au début de la promenade. affectations au cours du temps. vestige du domaine d’Eggevoort, sérieuses économies : éléments La rue De Pascale fut en grande partie Vous découvrez l’une d’elles sur la qui s’étendait ici au Moyen-Âge. usinés à la chaîne et assemblés bâtie par Ad. Vanderheggen, à la fois frise d’un des deux édicules d’entrée : en un temps record sur le chantier, architecte et promoteur. Fort de son un jardin zoologique ! Ce zoo, installé e Bibliothèque Solvay, ancien parachèvement réduit au minimum. coup, Vanderheggen s’installa dans vers 1850, accueillait phoques, Institut de Sociologie, arch. Combien de types d’éléments la plus imposante des maisons antilopes et zèbres, ainsi qu’une C. Bosmans et H. Vandeveld, 1902 préfabriqués a-t-il fallu pour composer qu’il avait fait construire : le no 47. impressionnante collection de plantes. Au début du XXe siècle, la Cité les fenêtres des étages de ce bâtiment ? Certaines façades furent modifiées Partez sur votre gauche et des Sciences se voit complétée

Un seul! Un au fil du temps, comme celle du on 37. dirigez-vous vers l’embranchement par une École de Commerce et De quelle façade était-elle la jumelle de droite pour longer l’étang. un Institut de Sociologie financés

ç Passerelle du Parlement à l’origine ? Notez les changements. par Ernest Solvay. Différant des

35. n le voisine, Sa

européen, rue Belliard, arch. Groep o a Lycée Émile Jacqmain, constructions de Van Ysendyck, Planning, sculpteur J.-P. Laenen, 1991 ancien Institut d’Anatomie, l’Institut de Sociologie, en On retrouve ici une réalisation On passe en contrebas de l’ancien arch. J.-J. Van Ysendyck et pierre blanche, abrite une vaste postmoderniste très réussie du couvent des Dames de l’Adoration ing. L. Gérard, 1893-1898 bibliothèque sous voûte métallique Groep Planning. Il s’agit du no 102 perpétuelle, aujourd’hui réaffecté À la fin du XIXe siècle, c’est une ornée de motifs Art nouveau et de de la rue et de sa passerelle. en bureaux. Cité des Sciences, extension de l’ULB, décors signés Adolphe Crespin.

à ) z e e Promenade 1 Promenade 2 Ténors sur Squares

Le quartier des Squares s’impose comme l’un des plus beaux paysages urbains de Bruxelles. Urbanisme, façades r r et sculptures concourent à un effet d’ensemble d’une grande cohérence. L’émulation entre les architectes autour de 1900 a ici pleinement joué et la surenchère En passant devant l’École de Sortez du parc, traversez la rue est totale. Une promenade au royaume de la Belle Époque Commerce (elle aussi occupée Belliard et passez au travers du et de ses princes architectes, à la découverte des visages aujourd’hui par le Lycée Émile Léopold Village, pour rejoindre la multiples de l’éclectisme et de l’Art nouveau. Jacqmain), œuvre des mêmes rue Froissart et, de là, le Berlaymont. architectes, repérez le symbole Plan à l’intérieur du rabat du négoce. t Berlaymont, rue de la Loi 200, D Départ : rue Le Corrè`ge 35

Le caducée de Mercure. de caducée Le arch. L. De Vestel, J. Gilson, A. et Métro 1, 5 (Schuman), Bus 12, 21, 28, 79 (Michel-Ange), J. Polak, 1959-1969 Villo ! 62 (Cortenbergh) Longez l’arrière de l’ancien Institut Le Berlaymont tire son nom d’un A Arrivée : square Gutenberg de Physiologie et dirigez-vous couvent installé à cet endroit en 1864. Métro, 1, 5 (Maelbeek), Bus 29, 59, 63 (Gutenberg), Villo ! 18 (Gutenberg) vers la droite pour redescendre Symbole des institutions européennes, Durée : environ 1h30 vers l’entrée du parc. le bâtiment actuel abrite le siège de la Commission et les bureaux de ses r Institut dentaire Georges 28 commissaires. L’édifice est en Eastman, arch. M. Polak, 1933-1935 lui-même une prouesse technique : @ Rue Le Corrège 35, typique des écoles bruxelloises de L’Institut dentaire est construit grâce il déploie ses façades vitrées suivant arch. É. Ramaekers, 1899 cette époque, servait d’évacuation à Georges Eastman, fondateur un plan en croix, à bras inégaux Voici l’extraordinaire maison à l’immense chaudière du complexe. de la firme Kodak, qui subsidia allant en s’amincissant. Seul le noyau personnelle d’Édouard Ramaekers. de nombreux centres dispensant central possède un rez-de-chaussée. Par son cursus, cet architecte est & Avenue Michel-Ange 58 et 60, 1897 gratuitement des soins dentaires Ne reposant sur aucun point d’appui, un pur produit des écoles Saint-Luc, Ces deux maisons furent construites aux enfants. Ce véritable temple les bras paraissent flotter au-dessus grandes promotrices du mouvement en ensemble pour un certain F. Simon. de la dent relève d’un modernisme du vide. Durant les années 1990, néogothique dans notre pays. En ce qui concerne le no 60, c’est bien classicisant où le décor se fait discret. on rénova le bâtiment. Il arbore C’est tout naturellement qu’il mêle d’une façade publicitaire qu’il s’agit… Il accueillera prochainement la aujourd’hui une nouvelle à cet héritage (remarquez l’arc brisé Jouant avec le nom de l’artère, Maison de l’Histoire européenne. façade-rideau. de la fenêtre de cave, le pignon Monsieur Simon, « directeur du Nous sommes au cœur des Un jeu vous attend au Cinquantenaire et ses pinacles, etc.) la poésie moulage du Musée d’Art monumental » institutions européennes. Adossé au tout proche (voir page du milieu). végétale de l’Art nouveau, du Cinquantenaire, choisit de placer parc, le bâtiment Paul-Henri Spaak, particulièrement perceptible dans sur une façade bien de chez nous surnommé le Caprice des Dieux les ferronneries et les vitraux. une copie d’un des chefs-d’œuvre en raison de sa forme, abrite entre Rares sont les façades aussi équilibrées de l’histoire de la sculpture. autres l’hémicycle des sessions et aussi belles à dessiner (essayez !). Ah ah ! De quelle sculpture s’agit-il ?

extraordinaires du Parlement européen. Sa largeur correspond à un module Florence. à Lorenzo San l’église

de la Renaissance italienne. L’original se trouve dans dans trouve se L’original italienne. Renaissance la de

repris trois fois dans sa hauteur. brillants plus les politiques hommes des l’un Médicis, de

Laurent représentant Michel-Ange de statue la de s’agit Il

De l’autre côté de la rue, vous apercevez le mur de la cour de récréation de Passez devant le no 30, conçu en 1898 l’école fondamentale Émile Jacqmain, par et pour l’architecte Arthur Verhelle, conçue par l’architecte T. Serrure fort actif dans le quartier et que nous en 1902. La haute cheminée, allons retrouver maintenant.

r t e @ @ & Promenade 2

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é Avenue Michel-Ange 8 et 10, est surmonté du Cheval à l’abreuvoir Deux modifications entachent peu ouvragés, d’aspect inachevé et

arch. A. Verhelle, de Constantin Meunier (1899). cette élégante façade. Lesquelles ? presque brutal. La forme des baies,

o o disparu. a corniche la sous sgraffite le et cave 1905 (n 8) et 1896 (n 10) de fenêtre la 1950, en remplacé, a garage de porte Une auxquelles se mêlent des poutrelles Décidément, c’est la rue des § Maison Saint Cyr, square métalliques, est des plus étranges. sculpteurs… Ces deux maisons, Ambiorix 11, arch. G. Strauven, 1900 ! Square Ambiorix 50, arch. L’Art nouveau bruxellois est plein de délicieusement passéistes, renvoient Cette impensable façade, icône de G. Hobé, 1899 ; rue des Éburons 66, facettes et nous sommes loin d’avoir à l’architecture flamande traditionnelle l’Art nouveau bruxellois, est marquée entrepreneur F. Sanders, 1904 ; achevé nos découvertes… avec leur pignon à gradins. Elles ont été par un style flamboyant, tant dans avenue Palmerston 27, conçues pour un artiste en vogue à la la pierre, le bois et le fer que dans arch. É. Janlet, 1894 à Villa Germaine, charnière des XIXe et XXe siècles, Jules ses débordements vers la rue. Les parcelles d’angle, souvent avenue Palmerston 24, 1897 Lagae. C’est lui qui réalisa notamment, Elle est le fait d’un architecte de 21 ans, ingrates, sont fort prisées par les Peu de façades présentent un tel avec Thomas Vinçotte, le quadrige en Gustave Strauven, élève de Victor Horta. architectes, qui y voient une gageure foisonnement de matériaux et haut de l’. Ce fabuleux chef-d’œuvre naît d’une et une manière de développer des de couleurs : des briques rouges, Les deux maisons à rue cachent un contrainte : une parcelle d’à peine 4 m façades virtuoses. Rarement, en effet, rehaussées d’un décor de briques immense atelier en intérieur d’îlot de large ! Strauven a étiré la maison en une solution d’angle ressemble à une jaunes, de pierre bleue diversement dans lequel Lagae élaborait ses statues hauteur, sur quatre niveaux au-dessus autre. En témoignent ces trois maisons. taillée, de pierre blanche et de frises monumentales, qu’il pouvait sortir du sous-sol semi-enterré, mais Celle à l’angle du square Ambiorix de céramique dans les tons verts et par la porte cochère du no 8. Lagae également en profondeur, au détriment et de la rue des Éburons articule jaunes, le tout renforcé par un oriel se définit comme un travailleur du jardin. Elle fait donc plus de 300 m2 ! l’angle autour d’un bow-window en bois et des vitraux. infatigable : Rust roest peut-on lire sur Pour assurer aux pièces un maximum en pierre qui semble surgir du sol. Sur la lucarne-pignon, vous pouvez le no 10, le repos rouille. Au boulot ! d’éclairement, l’architecte a privilégié Plus bas, la maison entre les rues voir l’inscription Villa Germaine : une structure légère, en squelette, avec des Éburons et J. Waterloo Wilson c’était la mode vers 1900 de ( Square Ambiorix des ouvertures maximales sur le square prend place sur un angle aigu dont donner à sa maison le nom de sa Aménagé dans les années 1880, et un accès direct, par un perron, l’extrémité est aménagée en terrasse. femme ou, comme ici, de sa fille. le square Ambiorix constitue le point à la pièce avant du rez-de-chaussée. Partout, des logettes saillent, En quel matériau est-elle ?

central du quartier. En légère pente, agrandissant l’espace intérieur. mosaïque. En il présente un aménagement è Rue de Pavie 32, Enfin, celle à l’angle du square géométrique classique, à la française, arch. V. Taelemans, 1898 Ambiorix et de l’avenue Palmerston Sur le terre-plein central, une axé autour de pièces d’eau. Le square Le quartier est l’un des plus est signalée par une tourelle coiffée sculpture fit grand bruit à l’époque s’impose comme une galerie d’art foisonnants de Bruxelles en ce d’une toiture à bulbe. de son placement en 1898 : à ciel ouvert. Dans sa partie supérieure qui concerne l’Art nouveau. Ici, une La Folle Chanson de Jef Lambeaux, domine une vaste composition : personnalité plus retenue que Gustave ç Rue des Éburons 52, un groupe présentant une nymphe L’élément barbare. La civilisation ornée. Strauven, l’architecte Victor Taelemans, arch. L. Delune, 1901 charnue et un satyre. La presse ne La société organisée, conçue par le nous livre une façade élégante, où la Voici une curieuse maison, conçue manqua pas de se faire entendre, sculpteur Jacques de Lalaing en 1896. taille parfaite de la pierre blanche est par l’architecte Léon Delune, par Le Patriote posant directement Dans la partie médiane du square se soulignée par des joints rouge foncé. ailleurs auteur du célèbre château la question au bourgmestre de trouve le monument à Max Waller, La façade semble animée d’une Delune avenue Franklin Roosevelt. Bruxelles : « Monsieur Buls, du sculpteur Victor Rousseau (1914). respiration interne qui se matérialise La façade en briques rouges est exposeriez-vous ces choses-là sous Dans le bas, un bassin semi-circulaire par des arabesques en coup de fouet. rehaussée d’éléments de pierre bleue les yeux de vos petites nièces ? ».

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L ) Hôtel van Eetvelde et maison de Il fut transformé et agrandi en 1910 femme dessinant un chapiteau ionique, Admirez le traitement unique et

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H O E M R I E rapport, avenue Palmerston 2 et 4, en respectant le style initial, allégorie de l’Architecture. La façade puissant de la pierre bleue, qui TA IN G O E • PATRIM Organisation Habitations majeuresarch. de l’architecte V. Horta, 1895-1906 puis une seconde fois en 1963. actualise à sa manière l’Art nouveau semble vivante, la mise en œuvre des Nations Unies Victor Horta (Bruxelles) pour l’éducation, inscrites sur la ListeCe du « paysage » architectural, qui Un jeu des différences s’impose ! et présente des détails splendides, japonisante de la porte et de la la science et la culture patrimoine mondial en 2000 comprend deux maisons (et trois Retrouvez-les en comparant cette comme la grille de la fenêtre de logette, le dessin des grilles... façades !), a été conçu en plusieurs photo de l’hôtel, prise peu après sa cave ou les vitraux. Fort de votre observation, revenez phases par Victor Horta pour construction, avec son état actuel. square Gutenberg et retrouvez-y les Edmond van Eetvelde, diplomate e Rue Philippe Le Bon 70, 1901 trois maisons que Van Waesberghe et secrétaire général du Congo. a Square Marie-Louise 42 et 43, Cet hôtel particulier Art nouveau y édifia cette même année 1898.

Le bâtiment initial, le no 4, arch. H. Van Massenhove, 1894 présente des fenêtres et des saillies 19. et 8 5, Gutenberg Square exhibe fièrement des poutrelles Ces deux maisons sont typiques aux formes étonnantes. La façade mêle métalliques rivetées, garnies de de l’architecture privée bruxelloise subtilement deux sortes de pierres panneaux de mosaïque aux lignes autour de 1900. Dans ce cas-ci, calcaires, issues du département de la ondoyantes. Insoupçonnable en cependant, elles sont énormes, Meuse en et dont les architectes façade, l’intérieur de la maison est comme gonflées, et dotées d’une de l’Art nouveau bruxellois raffolèrent : étonnant : un jardin d’hiver éclairé riche ornementation renvoyant à la la pierre de Savonnières, caractérisée par un fantastique puits de lumière Renaissance flamande : zébrures par sa blondeur et par des dessins prend place au centre ! À gauche, de pierres blanche et bleue grisés dus à des sédiments, et la pierre au no 2, van Eetvelde commande et de briques, fronton, édicules, d’Euville, plus blanche et d’un grain à Horta, en 1899, les plans d’une obélisque… Les maisons furent plus fin et régulier. Ici, la taille de la maison de rapport dans laquelle conçues pour Félix Mommen, un pierre se caractérise à la fois par sa est intégré un bureau relié au artisan spécialisé dans la confection précision et sa douceur. jardin d’hiver du no 4. En façade, de fournitures artistiques et qui Il s’agit de la maison personnelle Horta recourt cette fois à une fit bâtir la même année, par le même d’un architecte que nous avons combinaison de pierres blanches. architecte, des ateliers pour artistes déjà rencontré. En regardant les Deux ans plus tard, il dessine les toujours existants, rue de la moulures en coup de fouet qui plans d’une seconde extension, Charité à Saint-Josse-ten-Noode. entourent la porte, vous vous cette fois-ci sur l’étroite parcelle Motif assez récurrent sur les façades souviendrez peut-être de qui il s’agit.

à droite de la maison initiale. bruxelloises de cette époque, une ruche Taelemans. Victor ornemente l’ensemble. La voyez-vous ? - Hôtel Deprez-Van de Velde, De quoi est-elle le symbole ? r Rue Philippe Le Bon 55,

avenue Palmerston 3, ! oui eh collectif, travail du vertu la De arch. A. Van Waesberghe, 1898 arch. V. Horta, 1896 Voici une maison conçue par l’un Cet hôtel particulier fut lui aussi z Rue du Cardinal 46, arch. des plus énigmatiques architectes de conçu par Victor Horta, à la même J. Van Kriekinge et B. De Lestré- l’Art nouveau, Armand Van Waesberghe. époque que l’hôtel van Eetvelde. De Fabribeckers, 1900 Il a dix-neuf ans quand il en remet le C’était le pied-à-terre bruxellois Cette maison fut celle d’un architecte, projet ; pour des raisons inconnues, de Georges Deprez, directeur des Josse Van Kriekinge, comme en sa carrière durera en tout deux années. cristalleries du Val Saint-Lambert. témoigne le relief sculpté montrant une Un feu de paille donc, mais quel feu !

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JEU / SPEL

LE VOIR POUR LE CROIRE ! ZIEN OM TE GELOVEN! Difficile d’imaginer à quel point le Cinquantenaire a évolué au cours du temps. Het is moeilijk om je in te beelden hoezeer het Jubelpark in de loop der tijden veranderd is.

1. Rendez-vous aux endroits marqués sur le plan et cherchez la bonne 1. Afspraak op de plaatsen aangeduid op het plan om de bijpassende foto vue ancienne. Inscrivez dans la première bulle la lettre correspondante. te vinden. Noteer dan in het eerste bolletje de juiste letter. 2. Raccrochez chaque vue ancienne à sa description. 2. Zoek bij elke foto de juiste beschrijving. Notez le bon chiffre dans la seconde bulle. Noteer het overeenkomstige cijfer in het tweede bolletje.

11. La vue vers la rue de la Loi était autrefois ponctuée de deux colonnes en porphyre de Quenast. 22. Le Pavillon des Passions humaines Aan het begin van de est conçu par Victor Horta, pour abriter Wetstraat stonden vroeger le relief du même nom, sculpté par

AV. DE LA RENAISSANCE twee zuilen gemaakt van Jef Lambeaux. Visible depuis le parc, porfier uit Quenast. e relief choque tellement qu’on est obligé de le cacher temporairement

RENAISSANCELN. avec une palissade puis par un mur. D Victor Horta ontwierp het Paviljoen van de Menselijke Driften om er het

BLIJDE INKOMSTLN. gelijknamige bas-reliëf in onder te brengen, een werk van beeldhouwer Jef Lambeaux. Dit reliëf was echter vanuit het park te zien en choqueerde AV. DE L’YSER de voorbijgangers dermate dat men B het tijdelijk achter een palissade moest verbergen, en later zelfs achter een muur.

A IJZERLN. AV. DE LA JOYEUSE ENTRÉE C

AV. DES NERVIENS

GALLIERSLN. NERVIËRSLN. 33. En 1897, l’Exposition universelle se tient

AV. DES GAULOIS à Bruxelles. L’avenue de Tervueren est percée pour l’occasion. Derrière l’arcade, il y avait une grande halle métallique ! Elle sera tronçonnée par la suite… In 1897 werd in Brussel de Wereldtentoonstelling gehouden. Voor die gelegenheid werd de 44. En 1880, l’arcade n’a qu’une seule Tervurenlaan aangelegd. Achter de arche ! Ce n’est qu’en 1905 qu’on triomfboog bevond zich een grote opte pour une arcade à trois arches. metalen hal die later tot twee In 1880 had de arcade slechts afzonderlijke hallen werd verbouwd… één boog! Eerst in 1905 werd gekozen voor een triomfboog met drie bogen.

Solutions du jeu ? Voir sur le rabat des cartes Oplossingen van het spel? Zie omslag