CENTRE SUD TUNISIEN

RESEA U D'OBSERVATIONS ET CRUES EXCEPTIONN ELLES

.- .-

J. BOURGES, bydrologne O. R.S.T. O.M. Convention ORSTOM-DRES avec la colIaboration Jechnique des Cquipes hydrologiques de Gabes et

.-

I Gabis, dbcembro I974

17 I' REFUBLIQUE mTI SIî3\TN E NJ3T I EfTERE: DE L'AGBICULWFU3 DLRECTIChr DES IZiBXJJRCES EN EAU EX' Eh7 SOL DIVISICU HYDROLOGIE AI¿R~TDISSBIENT DE GABES

APERCU SUR L'HYDROLOGIE DU CBTTRE WD TUNISIE&!

'i'

3, BOURGES Chargé de Rechesches B I'ORSTOM avec la collaboration technique de tout le personnel des équipes hydrologiques de Gab& et Gafsa et, particulièrement , de SWIER SASSI, I-IAT'iGD NOH.AI!ED, TABAR BAYOUNES et NASRI BELGACFl?

Décembre 1974 1 INTRODUCTIQJ

2, SIWBTICeiT 2 .1 Situation géographique 2 .2 Climat régional 2 .3 Pluviométrie

30 ASPEC.T DU RESIUU 6 3.1 Caractères physiques 7 3.2 Moyens d'e2uploitatiori

3.2 ,I Historique 8 302.2 Station hydrométrique 9 3.2.3 Conditions d'exploitation 9

3 E 2.4 Pluviométrie IC,)

3.3 Modes d'exploitation 3.3.1 !%sures de routine 1 'i 3.3-2 Situation en période de crue 11

dol Observation directe 12

Ar o 1 Pluviométrie 12

4.1 .2 Hydrométrie 13

dol.2.1 Limnigraphes I 4.1.2,2 Observateurs do1.2.3 Intervention des equipes hydrologiqu-es

4,2 Obsemat ion à post ériori

5 EGSJLTATS ELABOPLES

5 1 Pluviométrie 16

5.101 Automne 1969 16 5,l,2 Automne 1973 17 5.2 I-Qxhométrie I?

5.2.1 &bès Xud - Bassins de la Djeffara

5.2.1 .I Oued Gabès à Gabès 21 5,2.1,2 Oued El Hama à Sombat 23 5.2.1 .3 Oued Djir au Barrage de Rhtmata PTouvelle 25 5.2.1.4 Oued El Ferd au cassis GP 1 27 5.2.1.5 Oued Koutine au cassis GP 1 30 5.2,1.6 Oued Zigzaou au cassis GP I 37 5.2.1.7 Oued Zeuss au cassis GP 1 33 5.2~~8OuedsSourrag 1 et II 33

5.2.2 Bassins de Gabès Nord

5.2.2.1 Oued Pklah au cassis GP I5 et GP 1 36 5.2.2.2 Oued EXAhx5.t au pont de la GP I 38 5,2.2,3 Oued Chaffar au cassis de la GP 1 39

!j02,3 Petits bassins de Gabès

502.3.1 Bassin versant de l'oued Zita 40 5,2.3.2 Oued Kouri 2 El Hama 42 5.2,3*3 Citerne I 43

5.2 .4 Bassin .da Bayech

'j02.4.1 Oued Eogueff au cassis GP I5 46 5.20402 Oued Bou Haya au pont GP I5 47 5,,204.3 Oued Sidi APch B Sidi Asch 48 5.2.4.4 Oued Kébir 2 Sidi Bou Baker 49 5020405Oued Bayech au pont voie ferr6e de Gafsa 51 5*2.4*6 Oued Gouïfla au pont GP 3 55

5.2.5 Bassin du Leben

5.2.5.1 Oued Leben à rYahassy 56 502o5.2 Oued Ouadrane à la l'!?bison Cantonnière 58

5.2.6 Les bassins des djebels de Gafsa

5.2.6.1 Oued lkgroun au cassis GP 3 (O. El Belah) 60 5,2.6,2 Oued Selctja aux Gorges 61 5.2.6 -3 Oued Horchane à 63 52.6.4 Oued l!&klahau cassis GP I5 64 4 . ILLY SE COKPARRTIVE sfir.wmE GOI Coefficients de ruissellement 65 6,2 DEbits spEcifiques mximums 66 6.3 Comparaison cles crues de 1969 et 1373 68

7. SOLUTIQJ S PROPOSEES 69 8. TABLEXU RECAPITUMTIF DES GRUES 72 BI3~IOG~PHIE 74 fim MES APERCU EXJR L'KYDROLOGIE DU CENTRE SYD TUITISIEET

RESEAU D' OBSl3RVATIRI ET CmJXS EXCEPTICWELLEX

I. L'intérêt porté par les autorités au développement du ,Sud tunisien et la mise en place du PERESS *- 00% souligp6 13, nécessit6 de débuter sas tarder l'étude des phénomènes hydrologiques de cette partie de la Tunisie o Hormis quelques observations fragmentaires, l!liydrologie de cette zone se limitait nux écoulements permanents et relevait de l'en+ pirisme le plus total quant à la coiinaissacc des crues.

De façon à satisfaire aux demandes de nombreux services pu- blios et bureaux d'études, nous avons cru bon de rassembler dans cette note les observations existantes et de les divulguer aux fins d'en tirer le meilleur profit.

Eh outre, cette note présente l'avmtage, pour la Division des Ressources en EiLux, de faire le point sur une partie de ce qui a été entrepris dms cette rdgion et ainsi de mettre en lumière une priorit6 parmi les options futures, qu'il s'agisse des moyens à mettre en oeuvre, des méthodes B employer ou des études B poursuivre,

Dans ce but nous avons collecté les notes et les documents provenant de diverses origines afin de retrmer'les phénomènes de 1969, seules crues importantes observ6es avant 1973, sans toutefois parvenir Q mettre la muin sur certains originaux égarés probablement dms les ar- chives. A partir de ces documents, souvent incomplets et de qualité mé- diocre, particulièrement en ce qui concerne la zone de G~bès,nous avons pu estimer oer-tains des paramètres de ces crues, Sans leur accorder beaucoup de credit ces estimations serviront toutefois d'glément de com- paraison entre les périodes obsem8es. La fin de l'autome 1973 est la seconde pdríode de fortes crues survenait depuis le début de la mise en place du rQseau. Les difficultés inhérentes à l'exploitation du rQseau, ltiw portGance des phénomènes, la création très récente de la zone de Gafsa,font que nous possédons peu d' observations direetes.

Le plus souvent, 2 partir des relevés topogaphiques posté- rieurs aux crues, nous avons essayé par differentes méthodes d'approcher les débits maximums et parfois les volumes écoulés.

Pour aussi Olaborés qu'ils soient, ces calculs sont basOs sur les paramètres physiques de l'oued et rendent mzl compte des écoule- ments réels, 0 ./*

3c Projet d'mude des Ressources en .Eaux db Saham Septentrional -2-

Un bon calcul ne vaut jamais une mauvaise mesure et nous ne saurions trop insister auprès des utilisateurs de cette note sur la. repré- seiitativité de ces valeurs qui définissent plus des ordres de grandeurs que des valeurs mesurées.

r?Tous espérons , dans un proche avenir, grâce aux mesures en cours et 2 l'aménagement adBquat du réseau, pouvoir confirmer ou iiifirmer

les résultats prgseiit 6s o

I1 ne sera pas fait mention dans ces pages de l*ét!lde des peti- I tes crues, des débits de base, ou des bilans annuels. Certains de ces ter-

mes noLm sont COiii?US B partir des mesures de romtine; les autres devraient L'Gtre avec de patientes racherches et une intensification des observations directes

2. S1TUATI.CN

2 ,, 1 Situation géographique

&tre 35O3O et 33" de latitude Kord, 80 et 110 de loizgitude Est, la zone étudiée peut s'inscrire grossièrement- entrs le grand erg oriefital au Sud, les contdorts de la dorsale au,Nord-Ouest et la mer à l'Est.

Elle se divise en plusieurs régions naturelles reprdsentant des unités distinctes tant sur le plau humain que physique:

- le versant Sud de la dorsale - les seguis et les chotts - la Djeffara - le Dahar - le, Grand Erg

Selon un m6caiisme classique de cette rGgion, lPeaudisponible

I dans les parties basses est constituQe par les apports directs BOUS forme de pr6cipitations et par les apports indirects au moyen du ruissellement sur les reliefs environnants. C'est donc sur le versant Suc1 de la dorsale, dans la Djoffara et dans le Dahar que nous trouverons les r6seizux de drai.Isge les mieux structurés et par là les oueds les plus importaiitsa

afin sur le plan administratif, signalons qu'une partie impor- tate du bassin du Bayech se situe en territoire algérien, dans les Monts de Tebessn, -3-

2,2 Climat régional

I1 est difficile de d6gager Une unité climatique régioiqmle de cette vaste zone. I1 est évident que les monts de Tebessa subissent un climat plus froid et jouissent d'une pluviométrie 'bien supérieure à celle

du Refzaoua relativement continental ou de la Djeffara uaritime o

'i\T éaimoins on peut grossièrement attribuer une tendance aride au Nord-Est dluno ligne Wtlaoui - 'de Ca'bBs - , avec des vari,mtes propres à chaque sous-région selon son altitude, sa proximité de la mert sa latitude, et en deça de cette limite une tendawe saharienne offrant des caractères de plus en plus marqugs au fur et à mesure qu'on s'approche du Grand &go

2,3 Pluviométrie

De façon générale la pluviométrie moyenne diminue du Por6 au Sud. Afin de situer l'importance des totaux annuals, nom présentons dans le tableau suivant les moyennes observées sur certains postes de cette zone, le noìnbre d'ann6es d'observation, le maximum et minimum relevés sur

cette période e Nous nous abstiendrons de présenter me carte d'isohyh-l-es interannuelles d'après ces données, celles-ci étant susceptibles d'être

modifiées aprBs critique a Pour le calcul des moyennes intesannuelles sur les 'bassins, nous avons utilisé la carte de WSSI9.l et VEFiTEIT et celle établie par CLAUDE sur la région de Gabès. ! I I ! I I * Xbyenne inter2 orrbre Pluviom6trie ' Pluviomdtrie Sation 3? I ! annuelle ! d'années ! annuelle ! annuelle ! mzxima le mirlimale ! ! ! ! ! ! ! Feriana ! 274 ! 18 ! 4O0 ? I24 I f lvaknassy ! 195 ! 39 ! 381 ! 48 !

! &mlarès ! 148 ! 21 ! 321 ! 6 'r ! I %nod ! 190 ! e ! 29)r ! 87 ! ! Tabedit ! 125 ! 18 ! 28 1 ! 38 ! ! ! 95 ! 55 I 206 ! 22 f 1V13tlaoui ! 116 ! 19 ! 185 ! 32 I ! Xidi Bou Bid ! 277 ! 17 ! 6 36 ! 128 ! I ! 227 I 18 ! 6oc 1 95 ! I 13achichina ! 142 ! 22 ! 293 ! 45 !. I ! ! ! 84 f 29 ! 155 7 I Alouet E1 Guouna ! 1l'i.?, ! 22 ! 295 ! 48 ! ! Ben Gardane 160 ? 57 ! 476 ! 46 ! I Jerba Houmt Souk ! 2 O0 ! 70 ! 4-54 ! 38 ! ! I3assi Djellaba ! 193 ! 18 ! 646 ! 35 ! ! Gabès 1 184 ! 33 ! 46 0 ! 39 I ! Ybtrnata ! 23 1 ! 43 ! 692 ! 38 ! ! K6denine ! 145 ! 56 ! 459 ! 37 n ! KQbili ! 85 ! 49 ! 217 ! 11 ! I Tataouine ! 122 ! 46 ! 3 01 ! 34 ! ! ! 88 ! 8 ! 141 ! 55 ! ! Znrzis ! 21 2 ! 50 ! 614 ! 38 ! 1 Sidi Toui ! 91 ! 23 ! 191 ! 21 ! ! Sidi Ch8mmakh ! 157 ! 32 ! 386 ! 37 !

L'h6térogéiiQit6 spatiale de ces moyennes est assez forte puisyu'on observe des Qcarts de 1 à 3 entre les stations les plus sWies et les plus arroséeso R l*&chelledes bassins, cette h6t6rog6n6itQ peut Qtpe accentuSdu fait de la presence des reliefs, Q1 estime g5nQrslement le gradient altitudinal dans cette r6gion entre IO et 30 millim%res pour

100 mètres selon la situation des reliefs et l'exposition des versants. '

Pour mettre en &idence la repartition et la variahilité &ans le temps des totaux annuels, nous avons choisi deux stations bén6- ficiLant d'une longue periode d'observation; -5-

- Gabès peut être considér& comme reprOsentatifede la njeffara - Gafsa jouit d'une exposition moins favorable que les liautes steppes ou lex reliefs duNord-Ouest, Son régime est inter- mgdiaire entro celui des plateaux et celui des seguis et,

de plus, bénéficie de sa position par+iculikre dals mi couloir (IC?.troude de Gafsa).

Sur ces deux stations, nous disposons d'un nombre importait dfcu?nécs qui aous autorise à penser que les oaractdristiques tirées de leur analyse représentent de façon satisfaisante 1% complexit é des ph&o- mènes : 75 ans d'observation sur Gabès et 78 sur Cafsa.

-I- Y.-l . .<- ~ I ! Station ! ï?byeme ! Total ! Total ! ! ! interannuelle annuel , all11uel ! maximal * minimal

~~

Partant des données ainsi recueillies, et au moyen de l'ajns- tement de leur répartition sur une loi gauss0 logarithmique, nous pouvw~s

déduire les hauteurs annuelles de fréqueiice de retour donnée e Si on appelle :

hl0 ,: la hauteur de fréquence décennale h50 1 Is hauteur de fr6quence cinquantenaire

on obtient :

1 ! ! ;AnnQe shhe ,A." humide I

1 Gabès ! 160 ! 76 ! 50 ! 330 ! 500 ! ! Gafsa ! 143 ! 78 ! 54 ! 260 ! 380 !

Ainsi qu'il apparaît dans les 2 tableaux précédents, la variabili%&de Is pluviométrie armuelle est tr&s forte, Si nous appelons coefficient d'irrégularité Klo , tel que : hauteur d6cennale humide- = liauteur ddcemale sèche

nous coyrstatoiis que Klo se situo autour do 5 et que, pour une fréquence cinquantenaire K50 peut m6me d6passc:r IO. -6-

QI attribue généralement cette disparite 2 la contribution des orages et tornades 5 la pluviométrie annuelle, contribution quantitati- vement très importante et totalement indépendLwte des phéii.omènes mdt6oro- logiques regulierst donc déatoirc.

Cette variabilité se r6p6te 2, l'@chelle des saisons et; des i" si bien qu'il est difficile de d6fiYiir une saison plavieuse, Se r6f6- rLmt aux moyennes saisonnières Etnblies sur la pdriode drobservatiw on remarque qur2 Gab8s l'autome est plus arrosi! que les autres saisons, alors qu'à Gafsa lcs trois saisons reçoivent approximativement la m8me quanti-tB de pluie avec une ,lég?re pr2dominaice pour le printemps,

Eh r6sumQ on peut retenir un total plv.viom6trique interannuel sur cette rCgion compris entre 100 et 200 mm, supdricur à 2oc! sur les hauts-reliefs du Nord-Ouest et ilférieur à 100 dans le Djerid, le Yefzaoua et sur le Dahar.

A l'échelle dc la pluviométrie journalière, nous sigmlerons que cette variabilit6 est encore plus acceiltuée et que lors des tornades, qui sont & lvorip;ine des crues esrceptionnelles, il n'est pcs rare de voir tomber en 24 heurus Une hauteur supQrieure à la moyenne interaimuelle, voirc m8mc lo double,

3. ASPECT IXJ .RE1xEAU

Pour présenter les 26 bassins Qtudiés, now avons dopté un groupement par unité ne pouvant moir en commun que des caract6res vm?ié@, qu'ils soicnii gdograpliiques ou hydrologicjues, mais qui puisse permettre une comparaison Eventuelle des mécmismas observds o Gabès Sud : Bassins de la Djoffara O, Gab& B Gabès O. El 13" à Sombat O, Djir & ?%tmataNouvelle O, El Ferd & GP 1 O, ICoutine 2 GP I O. Zigzaou à GP 1 O. Zeuss 5 GP 1 O. Sourrag I 2 GP 1 O, Sourrag II & G? 1 -7-

_I_Bassins de Gabès Kord

o. l!!ielali B GP 15 (Gabès) O. Akarit 2 GI? 1 O, Chaffar B GP 1

Petits b2ssins de Gabès

O, Zi-ta O. Kouri Citerne I

3assin du Bayecli UIIl

O. IJogueff à Feriana O. Bou Haya 2. Feriaia O. Xidi ATch B Sidi ATch O, K6bir 5 Sidi Bou Baker 0,Bayech & Chfsa O. GouPfla GP3

Bassin du Leben

O. Leben 2, fbknassy O, Cuadraiie 5 Pbison CantoniiiBre

Bassins des Djebcls de Gafsa

O. bkporm à GP 3 O, Scldja aux gorges O, Horchane 5 Tamerza O. ?%lali à GP 15 (Gafsa)

Csrac-tères physiques

Trois zones montzgneuses participeiit de façon plus particulière 2 la formation des oueds :

- au%Ïord-Ouest, ICs lYontn de Tebcssa, qui alimentent le haut-bassin du Bayech, - au Centrc, la ligne des djebels de Gafsa, qui forme une lOi1gUZ barrihre orientée Est-Ouest , de Prbknassy au-delà de 1s frontière algérienne. Elle délimi'ce les bassb-s de Gafsa et participe activement au ruissellzment des bassins du .Hzuyoch et du Leben, - au Sud, le wwsmt maritime des dje?els qui s'6clieloiinent de r%.tmsts B Douiret, fourait une série d'oueds : les oueds de la Djeffara, Gdnéralerient ces reliefs très localisés s'estompent rapi- dement et les oueds à leur sortie adoptent mi lit large, parfois ml défini, I1 n'e& pas rare de voir les cours entrecoup6s de zones d6pression.aaires provoquait un semi-endorQismo , qui pert urbe fortement les régimes d' écou- lenient o Notons au passage que deux groupes de bassins sur six terminent leur cours pcr un endoréisme total : le bassin du Bayech et les bassins des djebels de Gafsa dirigent leurs eaux vers le C;iott el Til?arsa et le Chott Ei Guettar.

Les dimensions de ces basskis sont très variables puisque les petits bassins de Gabès ne dépassent pas 5 km2 alors que le Gou'ifla 2. GP3, station la plus 2. l'aval du bassin du Bayech, draine wie surface de l'ordre de 7200 km2, atre ces deux elrt;r?tmes, la plupart des bassins offrent des Supcwficies comprises entre 1 O0 et 500 km2.

Leur forme n ' offre pas de part icularit 6 marquante. TTormis cert'ains baasins singulièrement compacts (O.?hgoLu?, O.Velah de Cafsa) , les coefficients de compacitd se situent entre 1,20 et 1,73.

Kilgrd l'dtitude &levée de certains 8jebels, l'influence du relief se fait peut sentir sur les carnctdristiques du bassin; les parties situdes dans les massifs sont peu Qtenduzs et souvent négligeables en regard de la surface totale; la pente du lit d'abord très forte se modère rapi- dement dès qne l'oued atteiQt les zones de piémont dans lesquelles le relief est pratiquement inexistmt o

Cette singularité apparaît nettement sur les courbes hypso-, mhtriques (voir fig, 61-84 en annexe). I1 s'ensuit des valeurs de l'indice de pente, Ip, selon I'?* ROCFIE, relativement faibles : Ip est compris entre 0,W et O,14., Xi l'oii se r6fère B l'indice de pente global, moins reprdsen- tatif de In configuration du bassin, les valeurs sréchelonnent de 16,5 5 3,6 m/k"

302 --lbyena d'exploitation

3 o 2 ,, 1 Eist orique

Depuis longtemps d6jà il existait une Qbauche d'étude bjdro- logique du %-de Des limigmplies semblent avoir été mis en place dès 1950. Sauf exception (Oued Zigzaou) , il nc subsiste actuellement aucune trace des observations ait ePieurcs 5. 1969.

o ./. -9-

Avcc la cr@ationdu PEWSS a réellement débuti: l'étude des

1 phénomènes hydrologiques dais la zone de Gab&, Bhllieureusement , les dom- mges dus aux crucs de 1969, le souticn moral dont était privé la section VU son 6loigncment de , la pénurie fréquente de moyens mat6riels, Oi%t éprouv6 le forlctionnement de cette zone et ont nui au bon rendement

des observations o , La section de Cbfsa, qui dcvait être créée simultanément 2 celle de Gabès, ola vu le jour que durant le preniier semestre 1973.

3.2,2 Stations hydrom0triques

Chaque zone comporte une quinzaine de stations diff4remment Qquipdes selon ICs objectifs à attekidre et les priorités en cours :

des stat ions limigraphiques : actuellement en nombre trCs restreint des stations lìmnimétriques : dans cette catégorie sont aussi comprises les stations qui, bien que ne possédant pas d'échelle, ont des rep?res de nivellement auxquels or, rattache chaque crue Lorsque les moyeizs le permettront , elles seront équip6es de batteries d! @chelles des points de jaugeages : ils sont .destinés généraleineizt B la surveillance du d5bi-t de sources parfois dispersées dans les oasis (Kébili, El Hama

du DjoriB, Tozeur) ou parfois drainées pm wi oued (Gabès, El Hamma) o CCS débits permaimts ne pr6sentent aucune difficulté dms leur nesure,

Les stations, pratiquement toujours choisies au passage des routes, sont mal adaptées aux mesures et à l'observation des débits. La pr6sence d'un radier constitue sou-vent le seul critgre du choix de la section. Parfois, dans la r6gion de Gafsa, la pr6sence d'un pont dicte un emp1.a- cement qui se r6vèle ensuite mal adapté, en raison de la configuration du

lit (virages, gadnombrc de piles, fomte largeur de la section .,,, .) e

3.2,3 Conditions d'exploitation

D'&e faço3 gén6rale , il est très difficile d' implanter, dqeli-tretcniret d'exploiter des stations dans ces zones étant donilé :

- l'instabilité des berges qui, d'une crue 2 l'autre, peuvent reculer de plusieurs mbtres, voire d'une dizaine de mètres, - l'inshbilité du fond du lit qui ne comporte que rarement de seuil rocheux, sur lequel on pourrait ancrer des installations dtobservation et simultm&ment garant de la fidélit6 du tnrage.

JO . \ -1 o-

Outre le d6tcrage ính6re;s-t B chaque forte crw-e) cette instnbilit6 se traduit, au cours de la crue, par une mise en mowcment dn fond du lit suT mie profondeur qui peut être trbs importaiite, provoquant ut? accroissement sensible de ~LZsect ioii mouillQe Les couches kifé- rieures de l'oued sont alors constituées d'ut1 fluide, coniposé en grade psrtie dc seblc, dont la viscosité augmente avec la profondeur jusqu'8 ?,t-tcindre les couches solides

Pour pallier en partie cet inconvénient, on plcce, si l'occasion s'el? prGsente, 12" station sur un cassis routier qui, bien que moins résistant que les seuils naturels et susceptible d'être réparé ou re- construit après les tr$s fortes crucs, prSsente lPavmtage d'offrir un fond provieoircment stable ,, - la fragilité des instdlations limiigiaphiques, qui en l'absence de pont lie peuvent $tre amarrées sur un support saffiszmmcnt s'olide,

- la charriage de fond qui, pm les gros 61Qments qu'il roule, endommage les buses et détruit les puits de limiigraphe,

- la dimension de certaines sections (400 n) qui rend impossible les mesures aux flotteurs et difficile les jaugeages au moulinet et à ln perche,

- l'absence de relief des berges qui exige l'utilisation de hauts supports pour mettre en place un ensemble de jsageages par t61é- pliérique

- les trbs fortes vitesses pour lesquellos le materiel he mesure est

ma,l nclapt é (perche, saumon, embcrca>tion) o

3.2.4 Pluviométrie

La r6seau pluviom6trique comporte 65 postes dont certaine observCs de longuc date, soit une deiisit6 1Bgkrenient kif6rieure 2 &i poste pour 1 O00 km2, Cette densit6 est iiettemiit insuffisante pour aia- lyscr les ph&om&nes pluviom6triques et hydrologiques mec pr6cision o Par ailleurs, la répzrtition de ces pontes, obligatoiremeiit situés pr&S dThabit,7;ions, conduit 8 un rQseau à milles inégales laissant dans l'ombre de vastes zones inhabitées ou masquant les singularit& (massifs montagneux) -1 1-

Parmi ces postes figurent des pluviograplies manuels install& dais les localit 6s import,wtes disposant de moyens de commmwicatioiis per- mmehts qui parmettent, en principe, de suivre la physionoaiie de la pluie à tout moment et dc d6cider des actions qui convielliîelit pour op6rer des mesures de débit.

Bifin d'gs quo les moyens en matériel le permettront, il serait bon de revoir l'org,misation de base du réseau (assiduit6 et conscience des observateurs, emplacement des postes, Btst des appareils) pour 1Gnéficier d observations de qualit Q , base indispensable 5 tonte

Qtude hydrologique o

3*3 Nodes d'exploitation

30391 libsures de routine Elles sont assurées par les tourn6es meilsLlelles de jaugeages et dc survoillw-ce du rQseau d'obsorvstion . Sculs les poifits de jaugeages sont mesur&, les autros stations 6tw-t en principe 2 sec.

3*3*2 Bi pdriode de CI'U~S

Eh contact avec les lecteurs de pluviographes manuels, la pcrînaneiice suit lo &Croulenient du ph6nomGne pluviométrique o Di g6nBral les pr6cipitatioiis ont LUI carsct $re localis6 et n'irtBressent qu'un nombre limit6 de basaiiia o I1 est alors possible de faire des observations directes Yhis il arrivc aussi que lPampleur du pk&iom&ne plLviométrique d6passe le cadre de 12 zone, C'est le cas de 1969 et 1973 oh l'on retrouve le même m6csliisme de fortcs depressions qui , apr&s avoir s6journc5 dais le désort de Lybie se chargelit d'humidit6 en traversCant le Golfe de Gabès et cl5versent des trombes d'eau sur le Centre et Sucl tunisien,, Les déggts subis par les infrastructures miident alors les observations malaisées, voire impossibles :

- destructioii des stations linnigraphiques et limimétriques - coupure provisoirc ou destruction définitive des moyens de communica- tion

o iknpossibilitE de contacter les observstews par tdlQphone

a impossi5ilit6 de se rendre sur les stations d6s le début des

pr6cipitstionsf les routes était coupées o -1 2-

JO1 Observation dircc-te

4

4o 1 o 1 Pluviomét rie i Bous avons disposé des observstiom cxistmtes en supprimant celles qui nous paraissaient mmifestement fausms. La home qualitd des mesures pluviom6triques conditionnait toute étude hydrologique, il ne faudra pas s'étonner de certains résultats. Tant que la maille du réseau

1 dc postes nc sera pm réduite, tant que nous tie possèderons aucune iiifor- fmtion sur la pluviomdtric on -territoire algérien, l'imprécisioii sur les précipitst ions se répercutera sur tous les paramètres hydrologiques et en particulier sur le coefficient de ruissellement jusqu'à enlever tout sens à cctte notion.

.I .I a Automne 1969 Commencées clbs In dernière décade de septembre, les précipi- tations se sont ;poursuivies par périodes successives durLant tout le mois

d'octobre o Selon les régions, ìes dates des plus fortes précipitations varient mais trois s6quences part iculibroment pluvieuses paraissent se distinguer :

- 26 et 27 septembre - 7 et 8 octobre - 28 et 29 octobre

Le tracé des isohyètes s'avère trop imprécis et hasardeux pour L rcpr6seiîter ces ph6iiombe.s du fait de la grande dispersion des pluviom5tres et du doute s6rieux qui pèse sur les chiffres fournis.

ITOUS nous bornerons à présenter sous porme de tableau (voir ainexe 1) les hauteurs prdcipitées sur les postes de cette région pendcmt les trois dkcades incluait ces p6riodes de façon à tenir compte de l'évétie- ment dais son ensemble,

Le r@seaude pluviographes, assez peu fourni, a mal fonctio!?:i@et

des trois apparcils qui semblent avoir enregistré correctement (r%hassyy Periaia et Citerne I), il ne rente que peu de dépouillements, -1 3-

4ol.1.2 Automne 7973

l!blgr6 l'extension du reseau et l'aagmentation de la densit4 de pluvion&tres, 12 qualit6 des relcv6s de 1973 reste m6diocre- . - Les obscrvateurs, lie percev,u?t aume indemit&, se lassent vi-te de 13 responsabilit6 qui leur est dévolue. Si l'appsreil est trop Soigné de leiir domicile les visites deviennent rares ou inexistantes.

- L'6tat du matériel pluviom6trique (seau, erìtonnoir , support) laisse à désircr, Les bagu-cs ont 6t6 perdues. Les seaux sont trouCs ou parfois d6truits par les animam et il faut attendre dans certains cas la, prochaine visite annuelle. - Das certaines rdgioiis reculées le choix d'mi bon observateur, désin- t éressé, consciencieux et instruit est très restreint , voire impos- sible.

- Certains mplaceme~tssont devenus impropres par suite des modifica- tions de l'environnement , Le d6placement de l'appareil entraîne souvent un changement d'observateur, ce qui ramène au problhne pré- I cédent *

Néanmoins, sur l'ensemble des postes, apr&s critique des

3 relevés bruts, nous avons détermin6 un rCseau d'isol~ètesayant trait 5 chaque période pluvieuse : - 19 et 20 novembre - R, et 5 d6cembre - 17 et 12 ddcembre

Iiormis quelques parmes mécaniques acoidentelles, les ?O plu- vioZ;rapl?es ont fourni de bons enregistrements, particuli$remnt dans la zone de Gabks, qui possède 8 pluviographcs de longue durhe, Les deux autres appmcils instnll4s B Eknassy et B F'criana, à rotation hebdomadaire, donc fnoins sensibles, rendent difficilement compte des intensités instcantau?ées.

De nombreux incidents sont venus entraver le fonctiomemont Bom" de ces appareils et le nombre des enregistremefits exploitables

s'avère très restre'int o I 00' 0 -1 4-

- Bisablement des puits (O. El Hama, O,Koutine) La mise en suspension du sable, les remous autour du puits occnsioiinen-L un dépôt de maté- riaux solides qui finit par obturer le fond du puits. Si le niveau de l'eau davrs l'oued continue à monter loa surpressions font sauter ce bouchon provoquant ainsi un geyser dans la gudrite et laissat lo puits plein de sable. .

- L'ensablcmont peut aussi Qtre causé simplement par les matihres

solides apportées par l'eau p&étrLmt normalement dans le puits e DLms ce cas, l'anregistrement s'interrompt au début de la décrue.

- Ecrasemcnt du puits (O, Bayecl?). Le roulage de blocs rochem de plusieurs centaines de kilos est un danger pour tous les appareils de mesure, aussi bici1 pour les puits de linmigraphes mal prot6gGs que pour les moulinets,

- D6faillwces techiques PuJne du mouvement (O, Zigzaou) OU c851es emmê11,és (0,Kout ine) .

4.'l.2,2 Observateurü

Eh? nombre très limité, la plupart d'entre eux n*& pu fournir de rcnsciEg?ements podr diverses raisons :

- Refus de se déplacer jusqu'â la station par très mauvais temps (El Hamma) - Crainte, parfois justifiée, d'un accident z effondrement des berges, rupture du pont (O, Bayech) - Destruction des Bclielles linmimétriques par la crue (0,Koutine).

4.4.2,,3 Intemention des Bquipes hydrologiques o

Cette intervsntioiz ,pour aussi préparGe et efficace qu'elle soit, reste de port de limitée;

per l'immobilisation de l'équipe. Si par le jeu de la permanence, elle a pu se mettre en place sur la :station choisie, elle est condamnée B y rester tout la temps que dure la crue, Dans le cas contraire, elle peut $tre bloquee près de sa base et travailler sur Tes oueds situés B pro- ximi%&immédiate : O,, Gabès, O, Sourrag I, O. @lah pour Gals& et O, Bctycoh pour Gafsa,, o par l'inadaptation des moyens matériels mis à sa disposition.

- A Gabès we seule station peut etre jaugée au sauFon et moulinet

à partir dfuul pont e ~n station prioritaire (EI Ijamma) ne comporte qu'un cassis et deux sections de jaugeage LE flotteurs, 0 ./. -1 5-

- Dcms la zone de Gafsa, plusieurs stztions sont implaiit8es BU pas- sage des voies ferrées sur des ponts comportant de nombreuses arches (30 5 40) Le seul moyen de mesure est une perche ronde et un mou- linet qu'il est impossible cie maintenir dms l'eau, sais risquer la sécurité du personnel et du matériel,

Le déplacement d'un treuil et d'un saumon le long de la voie ferrée est absolu meat incompatible avec le trafic Serroviaire De plus B certaines cotes, il devient tr&sdangereux pour le per- sonne:'. de circuler sur ces ponts Souvent B claire-voie ept démunis de parapet

La seule m6tliode applicable demeure le jaugmge au flotteur avec cependant certaines restrictions i la raret5 des flotteurs naturels, consé- quente logique d'uno vég6tation exclusivement herbacée recouvrant les bassins, nons contraint à utiliser des flotteurs artificiels. Or pour être vraiment opdrat ionnels, ceux-ci doivent sat isfaire à plusieurs condit ions et notamment Stre suffisamment volumineux pour être vu à plus de 300 mètres, êtro suffisamment hauts pour dépasser des vagues (40 et 50 cm) et cela sans offrir de prise. aux vents, De pltis, pour les très hautes eaux, il faudrait envisager un système de larguage en différents points

de la section, depuis 13 berge o

Ebfin ajoutons que la durée de passage du maximum, même Sur les oucds tras importants (plusieurs milliers de kilomètres carrQs) est relativement brEve et qu'en cas de crue nocturne il est absoluwat impossible de faire la moindre mesure,

Pour toutes ces raisons, les mesures faites dans cette r6- gion sont rares et même inexistnntes en hautes eaux et IC demeureront dans 1'6-ta-t actue1 des moyens mis, à notre disposition

4.2 Observation à post6riori

De fsçoii à ne pas perdre totalemeiit les enseignements de ces crucs, uic canpagne de relevés topographiques a lieu sur toutes les stat i on s : -Profils en trmers de la section, à l'amont et 2 l"ml -Profils en long du fond du lit -Profils en long des d6laissCs sur les deux berges -Lever pr6cis de tout ouvrage &e contrôle de débit (vanne,

d6versoir , cassis) o

Elle s1accompagne g6ndralement d'me enqaête auprxs des 1 riverains qui pormet parfois d'apprécier l'allure du limigramme, selon

la précision des témoignages et leur concordance o

o o /o -1 6-

5* RESLIPATX ELABORES

5 1 Pluviomdtrie

501.I Autome 1369

La division en decades adoptée dans le tablenu des pluvio- me/tzbs (cf Annexe 1) pour cussi arbitraire qu'elle soit, permet de situer le caractère exceptionnel de ces phénomi?nes, Nous remarquons que sur lten- . semble des trois périodes, si l'on écarte les stations situ6es en bordure du Sahara (Remada, DOLIZ, Tozeur), ln hauteur prBcipitBe est de l'ordre de 300 mm avec deux 6picentres : 1'u.n sur avec 500 inm et l'autre sur b!bknassy avec 600 min,

& réalit6 il n'y a que trois p6riodes de pluie intense ne dépassa-t guère 3 jours à l'origine de ces crues et iii&galemel?t importantes selon lex r6giolis,

Les totaux pr6cipit6s en 24 heures d6passen-t couramneil-t 100 fnm z

PGden ine 7 220 mm &knassy z 220 ( 26.9) et 210 mm (7.10) Znrzis : 170 n~n lYhreth > 160 aun El Hamma de Gabès : 150 m~

néni Wicddache , 132 mm Djorba : 123 REX Bou Glicbka : 100 mm

Si ces hautcurs paraissent impressionnantes, il n 'en reste pas moins que clans ces r0gions ce sont le plus souvc:zt les btensit8s

qui denieurent le facteur d6terminmt du ruissellement o

Du fait de l'absence quasi compljte de pluviographes maiuels ou m6caniques sur touto cette rBgion, nous ile possédons que les dépouille- mants du plwiographe de Phkiisssy et de In Citerne I clo,w6s par J, CLAUDE (Biblo I et 15)~

A PiEnkYlassy ces btensitds maxjnales sur '15 miulutes se situent autour de 60 mm/h, ce qui peut représenter sur hie période cle 5 mirrutes, Cn-Lre 100 et 150 "/h. La plus forte intensit6 a 6t6 cnregistr6e dans la nuit du 6 au 7 octobre, mais la vitesse de rotation trop leate ne permet pas de connaître la pointe Clrbteiisit6 3 70 m/h sur une période de 1 heure. Pour mieux situer IC violence de ces précipitations, il suffit de noter qu'on a enregistré 220 mm de pluie ea un peu plus de 5 heures, J. -1 7-

Sur le bassin de l'oued El Hama, B la citerne I, l'intensit6 maximale durant toute cetta période est enregistrée le 21 octobre avec 80 mm/h sur cinq mimtes,

Dans 1' établissement du bilan hydrologique nous ne tiendrons

ccmptc que des pluias géiératrices de 1'écouTement ~

5.102 Automne 1973

Faiscant suite à un début de saisoii très secl trois épisodes pluvieux ont a-ttoint le Sud de la Tunisie. - Les 19 et 20 novembre, des précipitations intenses, mais peu .&endues, centrées sur Zerkine, au Sud de Gab&, intéressent surtout le Dshar et la Djeffzra (voir Fig, 2),

- Les r?, et 5 diicembre, un régime de prdcipitations plus étendu atteint tout le Sud, dbversmt des hauteurs souvent supérieures à 50 mm sur la zone

s'dtendafit de à %denine o Plusieurs Qpicentres apparaissent mr- qu6s par des totaux sup5rieurs B 100 mm : Bou Chemma (IA3 m) Zsrkine,

y3%5B0'Ua , Sewd, Citerne I (voir Fig,3) o

- Les 12 et I3 d6cembre voient déferler du Sud-Est une très forte dépression qui provoque de violentes pr5cipitstions sur tout le Centre Sud. L'épi- centre se trouva sur la rigion de EI xamma (303 mm) à l'ouest de m1Jhs. Si la zoiie de pluviométrie supérieure B 250 m est assez réduite, il n'en reste pas moins que les pluviom6tries importantes $ri86ressent u1 terri- toirc très vaste puisqu'à 80 km de l'épicentre l.Pvknnssy reçoit 93 "

(voir pig.4) o

Biea que la quslvltit6 de pluie précipitée ait san rôle à jouer dms le mScanisme du ruissellement, le facteur déterminant dzns ce type de région est est , rappelons-le, l'intensit6, L'épisode plLivieux du 4 décembre amGne des pluies r6guliGres, peu intenses, favorables à l'infiltration. Les intensités maximales sur cbq minutes ne dépassent pm 31 m/h. Les averses sont brBves puisque l'in-tciisité du corps principal se situe autonr de 10 m/h. Une sQrie de petites pluies précède et suit CO corps principal. Bien que trop fQibles pour provoquer un ruissellement , celles-ci suffisent à modifier l'état hydrique du sol. L'intensit6 moyenne de l'épisode se situe autour de L?.mm/h. (voir hy6-togramme en aiiiexe - Fig. 5Cb52-54-56). .J. l i

PCd P I 1 I' I l t n

.- I d I I I

i ; 8.5

P I as.3 ! I I - ISOHYETES - I 1 I I Cantre sud Tunisien I I 1 ( Plilia du 4 et 5 - '12- 1973 ) I l 1 ECH I 1 / lOOOQ0O I \ \ \ tl \ I \ \' I I' R I i I I !

\' \' \ \ '\ \ I ! i I l I ! \

.- ISOHYETEL. II

I ECH : 1 Il QQQQQQ -18- -- ! I ! ! ! ! Taut eur li1 t en sit é ! ,Station ! ! I Corps principal ! Episode ! prkcipit de maximale _I-- - ! !" !sur 5' mmbi ! Iilteiisité ! ! Inteiisitd 1 ! Dur& * Dur 6e ,moyenne mm/h moyenne mm,h ! t 1 I , ! - em-__. ,-----.II- ! ïVatmata ! 62,3 ! 29 . ! 10,o ! 11310 ! 6,c ! 9H ! ' ! El i-1m-n" ! 54r6 ! 18 ! 910 ! 1H ! 3P2 ! 16H ! ! Citerne I! 93,4 ! 31 I 11,4 ! 11345 ! 5, Q ! 188 ! ! Dissa ! 48,6 ! 31 ! 1097 ! 27320 ! 392 ! IIH !

La physionomie de 1' Qpisode pluvieux suivLat est sensiblement diff6rCiTtd (Voir hyétogrammes en annexo - Fig. 51 - 53 - 55 - 57 -'58 - 59 - 60). D

alors dans la nuit ou lo lendemin (Ferima) o

Par sui-te du r6glnge à rotation hebdomadaire clos pluviographes dais cette zone, il est impossible de calculer les intens%L6s sur des pGriodes de cinq rninutes afin cie les comparer B celles de Gal?&. FiT6,mmoins le tableau suimnt donne certains élémenta qui permettent d'cpprécier l'importance de

ces év6nernents o

_u-.-I I ------! ! ! ! ! Corps principal ! Episode ! I I ! ! ! ! %ation ;Ilauteur Inteizsit6 ! ! ! ! ! pr6cipit éo maximale ! ! Intensité ! Dur6e IIiito!?sit6 ! DW6e ! i min i sur 5' mm/h !moyenne m/h I I moyenne mm,h ! ! ! ! ! ! ! ! I ! ! Ferirma ! 137,5 ! 20 (1 ) ! 8 411 ! 475 ! 3111 ! phktiassy! ~99~0 55 (2 ) 19 ! 2H ! 9,5 ! 21H ! ! Gafsa ! 122,5 ! 37 ! 23 ! 21110 ! 8,5 ! 10H i+! ! Bktmatn ! 102,O ! 108 ! '19 ! 2~50 ! 5,o I 20E !

! El I-Iama! 303 ! 187 ' ! .55 ! 3830 I 19,o ! 1511 !.

!Citerne I! 43 ! 128 i 42 ! 40' ! I I-? ( 60 1 10,O 81145 ! Dissa ! 136 ! 120 35'. '! , (22 ! 31350 * I Zita ! 258~ 150 ! 63 ! 11120 ! - !-! (1) sur une période de 2< heure (2) sur une p6riodti de 9 heure * inc.mlplat -1 9-

5.2 HydrométrieII

pous nous pcrmettons d'inxister sur le feit que la plupart de ccs rdsultats découlelit d'observations à post ériori par 1' intermédiaire de calculs théoriques d'liydrculiqhe Or la r6alitb s'rtvAre biet1 différeil-te; les hypothèses LIC soiit pas toujours vérifiees, et même si plusieurs méthodes fournissent des r4sultats concordant s, nous sommes persuadés que ces valeurs

restent entacliées d'une imprécision diff icile à évaluer o

Selon les cas, ces débits ont dté calcul6s sur diffBrentes scctions, parfois am6nagdes, le plus souvent dans le lit naturel gar la formule de TQXN DT G ,STRICKLXR :

213 i

< "KS" est pris g6ndrnlement égal 2 30-35, except4 dans les cas d'oueds B lit de gros galets (Ks = 25) ou particuli5rement rQgulier

(Ks = 40) o Ces coefficients peuvent paraître à priori sous-estimds, Bi fait, ils tiennent compto des fortes pentcs g&idrstrices de nombreuses turbulenccs qui diminuent les vitesses moyersies.

Lorsqu'il y i? un cassis nous utilisons la formule des seuils épais rectangulaires :

oÙ est ut? coefficient qui tient compte des dimensions du ,seuil, 1 sa lmgeur, et I€ la' charge totale à l'amont im&diat du 'cassis :

Dms notre cas r = 0,330. I% est bien évident que lorsque MOUS possé&ns des mesures ou observations sur une station, nous les avons utilisdes de pr6férence aux calculs ou a~lxreconst itutions.

Dans IC but d-e faciliter la comparaison des diff6re;ites crues catre elles, nous adopterons pour chaque oued, lorsque les observa- tions le permettent, la présentation sur m seul tableau des périodes pluvieuses et des caract drist iques des crues.

a +/L -20-

Les caractéristiques 6tudiQes sont :

hp : hauteur moyenne de pr6cipitatioii sur le bass& ve : volumc écou16 à Ia sbtion he i lame d'eau 6coulSe Kr 1 coefficient de ruissellement Q max, : débit mximum q mx, debit spécifique maximum

Lorsque los pr8lèvement s ont 6t é effectv-és, nous présentons les paramètres ~oppartaatauxtransports en suspension et en solution- 2

G mmco : concentretion maximale C moy. f concentration moyenne Qs : dQbit solide en suspcnsion Ps : 2oids total de matière solide en suspensiori trafisportQ par 1' ou-ed Ps : poids total de matière solide erL SuspeiISioD rapporté à l'unit6 de surface

e 2 Qpaisseur fictive de sol enlevé par 1'6rosion suppos6e miform6ment repartie sur le bassin, La densité úiggxrente &s S6dimel-its est choisie Egale 2 1 75el?ous n'envisageons d

pouvmt figurer 1 importaice du ph6nomène a

Qc 4 débit en solutiovl PC 2 poids totnl de matière en solution transport6 Pc ; poids tot31 de matière eil solutioii rapport6 2 l'uiit6 de surface. 5,2,1 -GABES SUD - Bassins de la Djeffma

Sont regroupés dans cette cztégorie une série de bassins de dimcnsion moyenno, ad jncent s pour la plupart, ne possidznt qu une seule sta-Lion, exccption faite pour l'oued el Fcrd ct prenant naissance dms les monts de Phtmata ct de Toujme,

Hormis l'oued El Hamma, ils sont tous situés sur le versant maritime de cette chaîne et de ce fait jouissent d'me pluviosité plus favorable e

50201,1 Cued GABES & Gabks

Drainmt im petit bassin situ6 imGdiatemont B l'Ouest de Gabès, cet ouod a ccquis uic f5cheuse renommée par ses crues catastrophiques en 1353 et 1362. Depuis il a fait l'objet d'am&agoments et en particulier son bassin a Qt6 trait6 en COEDS,(conservation des eaux et des sols) : construction de diguettes suivant ICs courbes de nivem, mise en défens de la vég6tatioi1, barrage de retenue, A l'aval uy1 cu~~lde d6rimhion permet 2, l*ouod de contourner la ville,

Ces m6thodes se sont. rQv6lQesefficaces puisque en d6pit des fortes pluies 6e 1369 et 1973, l'oued est rest6 bien en deça des li- mites de sécurit@,

Les caractéristiques du bassin soct les suivantes :

Surfme S = 88 km2 Indice de compacité f Kc = 1,22 aidice de pente Ip = 0,110 Indice de pente global z Ig = 10,8 m/km

Al-tit udc maximale = 233 EI I

Altit ucle minimle -I 15m

La pluviométrie moyenne interannuelle SUT le bassin peut être estim6e à 180 millimètres,

Ses sola soat quasi exclusivement formdsde croûtes gypseuses qui, seloa les cas, affleurent à la surface ou disparaissent sous une faible

Bpaisseur d'apports o

La station de mesure se trouve au pont de la GP'I tanaia que IC limnigrczphe est lBgèrement & l'amont sur le bsrrage. La disposition d'un pont, et la proximitd de la ville, font que cette station r3 Bt6 jaug6e au moulinet à plusieurs reprises, Eis l'envasement progressif du canal et la présence! d'un tapits de vég6tation au fond du lit rehaussent la cote du fond et détnrent IC station o )?.TOUS obtenciis ainsi trois courbes de tarsge (voir Fig, 5)0 o .JO ". --

1 I i.

I. c ,

c 1. u PONT GPO

r: -22-

!26-27, 9.69 ! 120 I 2,160 ! 24,5 ! 2O,4 ! 57 ! O,65 ! !7-- 8,10,69 ! 70 ! 1.260 ! 14,3 ! 20,4 ! 64 i 0,73 ! 22.10~69 ! 78 ! 561 ! 6,4 ! 8,2 ! 100 ! l,lAc ! 1 19.11,73 I 30 ! 0!0!O! O ! O ! 14 - 50 12 e73 ! 94 ! 1.210 ! 13,7 ! 14,7 ! 142 ! 1,62 ! 1 12-13J2073 ! 169 ! 4-756 ! 54,O -! 32,O ! 240 ! 2,73 !

Pour les deux premières périodes le limigramme original,

incomplet, a fait l'objet d'une reconstitution partielle (voir Fig. 6) o

Les coefficients de ruissellemeiit sont modérés et les débits Dpdcifiques maximums peu éleves pour un bassin de cette dimension et dans

ces conditions exceptionnelles o

Une des prkcipales raisons B la modération des réactions du bassiil tient au Sait que le traitement ayant pour but dc diminuer les maximums en étaalait l'oede de crue, doit pour cela retardey le ruissellement primaire, Ainsi il diminue la vitesse du cheminement de l'eau, améliore sensiblement l'infiltration sur les croûtes gypseuses peu perméables et r6duit donc le

ruisse llemeli t o

Une sQric:de prélèvements effectu6s lors cle 12- crue du 12.12.73 d-oniic des concentrations ne dépassant pas 21 g/l de matiBre en suspension et se situant autour de 2 g/1 de sel en solution. L'étude des turbidigrammes et salinigrnmmos, tracés B partir d-es prhlèvements dchelonnds au cours de la crue (voir Fig, 9 et IO) ylo~isfournit les indicatiohs suivantes :

et pour les salinités :

! I ! ! 1,08 1' 480 ' * 2,O 9 ,540 1 ! ! ! ! 1

r'

I---

3 -23-

Notons au passzge l'importance des ions sulfates et calcium enlev& aux croûtes gypseuses composait environ 90 $ du bassin. La composition type, en milliéquivalent par litre, peut être la suivante :

Prenant nnissancc sur le versant Nord des monts de EBtmata, I:' r?ued Beni nessa, d'abord torrentiel, atteint rapidement la plaine des C$a%s Dbrteha ob il s'étale e-t retrouve d'autres affluents issus des mêmes djebels : l'oued Dib e% l'oued Soutinis, Une succession de petites ZOheS -7--.L-or5iques, un lit très large et peu marqué, foht de cette pcrtie du bas- s.21 LIUS zoi:c tampon qui 6tale les crues et favorise l'infiltration. A la "Y'~;c des Oglats, l'oued reçoit UI? affluent en rive gauche qui draine uie i:cîi-Lie ¿lu Eljobel Tebzga, Dès lors il reprend un lit, et à l'aval d'El Hamm, se jette dans le Chott El Fcdjaj, Une grande partie du bassin amont est traitlie en '1gesour71,petits barrages en terre ou en pierre, munis d'un dé- ,.-ersoir qui permet de rekenir uno partie des eaux et des éléments fertiles Pour les cultures et qui donc modifie sensibelement les caractéristiques

41;Tdrologique s \

D'une surface de 770 km2, il a uL?e forme peu compacte :

LFaltitudc mod6réc de la tgte de bassin se traduit par des inclicas de pentes peu

Ip = 0,075 6 Ig = 4j8 m/km Altitude inLurimale = 515 m Altitude minimale = 55 m

La pluviométrie moyenne interannuelle sur ce bassin peut Stre estimee c3

160 millimètres ~

La station située au niveau d'El 13amma comporte u? cassis d6tru-it en 1969 puis reconstruit différemment et un limigraphe endommagé nondant les crues do 19730 A défaut de mesures sur cette station, nous avons 6"ibli le tarage d'après les calculs de djbits sur une section à 1:amon-t du seuil et sur le cassis (Fig.ll)o La concordance des r6sultnts permet LKLC ccrtaine cr6dibilité de la courbe obtei?ue

.a/. ... ,

I

L pT ous ae possédons pratiquement aunwne observatiofi sur les 6v6nements de 7969, hormis certains levers topographiques daquelb on peut déduire des estimations des débits maximums :

! 260 9.69! 48,5 ! 0,06 ! -! 26.10.69! 240 ! OJI !

Les pluviométries correspondantes sont incomplètes TT ous relevons 63 icillimètrcs B El I'amma durant In seconde période, mais l'absence d'observateur Q l\'dztmc?ta et sur les citernes ne nous permet pcs de coiinaîl-re la pluviométrie moycnne sur lo bassin,

Pour lcs crues de 1973 nous obtenons les estimations I suivcantes :

Le limnigraphe ayant été endommagé lors de 13 crue du 4 décembre, les deux dernières crues ont BtB reconstituées (voir Fig, 12)!

La faiblesse du ruissellement est la conséquence logique de la morpholpgie physique particulière de ce bassin et l'oli peut penser que sans la proximité de 1'Qpiceatre situé sur 1'ngglomBration d'El Hamma, qui a reçu plus de 300 nxn en 24 heures, le debit sp6cifique m2ximum atteint

I le 12 decembre, quoique faible compar&'à celui des autres bassins, n'aurait guère dépass6 lo débit obtenu au cours de la crue FnEc6dente.

Bous ne possédons que d-eux prélèvements effectues au dBbut de Is crue du 12, avat l'arrivée du front principal; les résidus secs atteignent un gramme per litre et les concentrations de mtières solides en suspension se situent autour de 5 g/l; les éléments prépondérants sont, comme sur l'oued Gabès, le calcium et lea sulfates, I

c B s

I t k" $ - 25-

5,2,103 Oued DJIR au barrage de Ya-tmata 'CTouvelle

Drsitzcmt une des vall6es principales de ce massif, l'oued Djir dévale aes moiits de Ihtmata en utilisant uti lit au profil tourment6, tapissQ de gros galets ou dc rochers, Un ouvrage de prise d'eau pour l!ir- rigatioii situé près de 12i,tmataWouvclle contrale l'oued à la sortie des djebcls ,, Les talwegs primires,qui composent le réscau de drainage, sont comme sur la plupart des autres oueds de cette region traites en 'lgesourstl.

Ses caract6ristiques physiques traduisent bien UI bassitr allong6 à relief prononcé :

x = '150 km2 % = 1,61 =P = 0,114 Ig = 11,6 m/km Altitude imximale e 544 m Altitude minimale + I40 m

La pluvioh6tric moyeme interannuelle sur ce bassin peut @tre estim6e à 200 mm unviron.

La statioii située au barrage de d6rivntion est équipée d'un limigraphe qui, à la suite des dernières crues, a 6t6 is016 du lit mineur par les dépôts de sédimm-ts charries par l'oued.

Un. cais1 de prise d'eau- contr5lée par uti8 batterie de vannes et mi 6vacuateur de crue 2 seuil 6pais assurent In r6psrtition des eaux.

Le tnrc?,ge de Is station CL Qté Qtabli par cslcul d'spr&s les caract6ristiques de l'ouvrage (voir Fig. 13). Il a ét6 contrôlé par des mesures aux flotteurs faites au cours de la crue du 4. décembre. La courbe ainsi définie n'est valable que pour la, poaitioii d'ouverturc des vames Coilstat& lors des crues, position qui, vu l'&ta-t dc celles-ci, semble stre d6fitiitive, sauf travaux importaiits,

(31 obtient ainsi : I ! hp ! ITe ! ! ICr ! Q max. ! q max. P6r iodc he I mm 'IW m3 ! mm ! $ m3/s i m3/s/lcm2 ! ! p. I

i t

i'

,ct

I Fig. "ff .^.: ". ... >. :.' ." . .'

*: '_. 3

.. d * - 26-

Ces cocfficients de ruissellement relativement importants se just ifient par 1 imperméabilit 6 des sols composait le bassin de mgme que la faiblesse des débixs spécifiques et la forme de l'hydrogmmme à pointes multiples semblent provenir de sa mauvaise compmitQ.

Les hsuteurs pr6cipit6es sur le bassin lors des crues de 7969 sont tirées dlLm rGseau à milles très 1Sches qui ne peut rendre compte des ph6iiomènes à 1'Qchellc d'un bassin de cette taille. Le coefficient de ruissellemeint dh 26.9.69 est dohc 2 considdrer avec beaucoup de réserves.

Uno sdrie de pr61h"ts collect& a~icours d-e la crue du 20 novembre fait appsraître clos transpor;%s solides peu 61ev6s (voir Pig,l8). I1 as+ probsblc que la structure rocheuse du. lit contribue fortemeiit B cette particulmit6 en dlimit?ait en gmde partie 1'6rosion lin6aire

I 25 ! g,O ! 3.700 !28.080 ! 187 ! 0,12!

Les alinitQsrelevées fluctuent autour de 0,3 g/l (voir Salinigamme Fig.l9) o

! G au mx. ! C moy, !'Qc max. ! Pc ! pc ! ,de la, crue g/l I Tonne s t /ha ! I.. ! Kg/s ! !

! 0,29 ! 0,286 ! 41,5 ! 896 ! O,& ! .-

Tous les ions sont rcprésentds en proportions- ~.>quivnlenteso La r&é dugypse sur ce bassin apparaît nettement d'abord pnr la faiblesse des r6sidus secs, et ensuite dms la composition cle ces sels par une faible proportion d' ionE sulfates et d' ions calcium. Les concentrations en milli6quivalents pm litre sont les suivaîtes : - ! Ca ! Mg ! PITS ! SO4 ! C1 ! CO311 ! FH r

! 1,5 ! 0,7 ! 1,5 ! 0,5 ! 1,0 ! 1,8 !7?80! 7

Quelques 6chantillofis collect6s en debut et en fin de crue le 12 cl6ccmbrc font apparaître des résidus secs plus faibles de l'ordre de 0,2 g/1 mcc des compositions sensiblement idaitiques SieLi que les proportions de sulfates et de cclcium soient plus fortes, Ces tmoes de gypse dms los eaux do ruissellement provio-m&.a?pande partie de la contribut ion dcs caux d' infiltrat ion B 1' 6coulcmcnt global ., * Je e

a Fig. ’i9

n

..”

.. -27-

Les salinit is rc3lev6es le 20 novembre sensiblement supé- I , rioures à celles du 12 décembre, peuvent se justifier par le fait que la crue du 20 novembro Gtcant la première crue importante de lVai1n6c, a entra^lM6 cles mat6riaux fins d'origine d6tritiquc ou Golieline, se trouvailt à la mrface du sol, dont certains se sont mis en solution.

5.2.1.4 Oued EL FERD au cassis GP I

Poursuivant son cours apds Ibtmata Nouvelle, l'oueci Djir reçoit sur sa rive droite tous les oueds drainant la face Ford-Est des monts clo l&rtmata : Oued Beni Zeltene, Oued El Nienndr5.: sont les principaux, Puis il atteint la scbkret &rlmn o-t soh COUFS se calme, Le lit srélargit mais les vitesses restent encore fortes,

Au cassis &e la .GP 1 il draine une surface de 470 km2, peu compacte, marqude par l'influence des reliefs :

KC = 1934 = 0,114 = 11,6 m/km Altitude mximale = 589 m Altitude minimale = 15 m

La pluviom6trie moyeniie biterumuelle sur ce bassin peut être estimée à 200 millimètres, La station ne comporte ni appareil enregistreur ni observa- teur, I1 est très onéreux et difficile d'implanter sur les oueds de ce type des limiig-raphes capables de résister à la violence des crues, et les

obscrvateurs sont rares o La courbe de tarage est obtenue exclusivement par le calcul k partir du cassis et d*ut?e section amont. Aucune mesure de vitesse 3 sur IC terraitl n'en permet la justification (voir Fig. 20).

Des rclcv6s existents compl6tk par des enquêtes (voir Fig.21) nous avons déduit :

~~ - !Période ! hp ! Ve ! he S Kr ! Q m2x. ! y mx. ! M~I ,103 m3 ~m ! m3 ! ! , % /. ! m3/s/km2 ! ! 16010069! - ! - !- !- !GO ! 0,13 !. ! 20011,731 91 ! - !- !-.! - ! ! ! LfO12.73! 84 ! 455 ! 1,O ! 1,l ! 234 ! 0,50 I !11-P.12073! 139 !10,958 !23,3 I l6,8 ! 780 ! 1,66 !' ,

l

aaa CASSIS 6. 1

i Bi réalité ces r6sultats sont fausses par l'implantation dc lPouvrc.,gede d-6rivation sur l'oued Djir qui détourne de l'oued El Fcrd une partie importante de lrdcoulement (voir Fig. 15-16-17)

Volume ciisponible à Volume d6tourné Volume rejet6 versI ! Pdriodo , ! Kat mat i? IT ouve 1le par le canal de l'oued El Ferd ! 103 in3 !. d8rivctioii I03 m3 ! I03 m3 !

! 20-21 ,I1 073 ! 31 32 ! 2890 ! 242 !

Lz contributiob r6elle de lroued Djir 2 l'écoulcment de l'oued El Ferd devient d-8s lors très faible. Pour In crue du 12 dkcembre, le voLumc rejcté vers l'oued EL perd ne rcpr6sente que 24 $ du volume total c'qmi-b transité sur ln station aval ( GP I )

Si,pour une meilleure aislyse des m6cuiismes nous fcLisions nbstraction du bwrsge, nous pourrions supposer que les apports de l'0ued Djir 2 Phtmata, parviennent en totalité å la station de l'oued El Ferd. Le bilLan serait légèrement diffGrcnt, plus proche du bilan du bassin non traité et compcrable å colui des autres oueds,

Y ~ -~

f Période ! hp ! Ve , ! he ! Kr ! ! mm ,103 m3 I "! $ ? , ~ i 4 .92.73 ! 84 I 1.161 ! 2,5 ! 2,3 ! I 11-12.12,73 !I39 ! 15.940 !33,9 i 244

.&- rBalit6 c'est une hyljothèse optimiste car il est certsin qu'il y a des pertes lors du cheminement dc ces apports dtuw station 2, 17autrc, pcrtes qu3il serait certes intGressant d' Bvsluer pour connaître

1' importance do la recharge dcs iizppes o bu stade actuel des observat ions il nous est difficile dvavLanccruie cstimation de ces infiltrations,

'Pout ce que nous pourrions déduire, avec beaucoup de pru- dencc, 5tL2mt donné l'origine des observntioi1s, c'est å partir de l'amlyse du bassin ct de ses rQactions une estimation minimale des infiltrations le long du lit zu cours de IC crue du 12 déccmbre 1973. Pour être vérifiée, cette estimnt ion aurait demculd6 UI dispositif d-e mcsures becuooup plus 81aboré tant du point de vue hydrom6trie que plwiom6trie Qr

' 3 I _.d. . . Xi on d-ivise le bassin en deux zones, la partie montagneuse et la plaine maritime, on peut attribuer à la première zone les caracthisti- ques de la station amont (O. Djir):

La pluviométrie est sensiblement la m3me lip = 115 mm pour me surface totale de 270 km2,

Lc?, seconde partie occupe 200 km2 et regoit une hauteur moyenne de 150 mm. Par comparaison avec des bassins maloguesp oli peut estimer le coefficient de ruissellement à u~iminimum de 15 $,

Le bilan !global du bassin ferait alors apparaître un volume d'appor.ts de! 18,157 103

Or, das lThypotlibseddfcvorable selon laquelle il nty aurait aucune perte entre la station de l'oued El Fed.. et celle de "'abmata Nouvelle, le volume total d'apports serait, en l'absence de barraie de adrivation, de 15.940 IO3 m3? soit un d6ficit de plus de deux milliotzs de m3 absorbés pm les infiltratioiis sur une partie du r6seau cle dra.i;iage o

Eh réalit6, il est probable que l'iafiltration le lo~gdu lit de l'oued Djir à l!a,val de In ztation soit plus importante que celle des petits oueds affluents et que d'autre part le coefficient d-e ruissellement choisi wit sous-cst imC

Dms ces conditions, ce volume semblerait constituer LUI minimum, Quoiqu'il en soit vu l'6ta-t actuel de iios connaissances, 1'6valu- ation des infiltrations demeure trop soumise 2 la pr6cision et B la qualit6 dos mesures de terrain pour faire l'objet d'une estimztion correcte o

Un prQlèvement r6aJisb à IC fin de Is crue, 14 heures apr& le maximum, fait apparaître un r6sidu sec de 0,66 g/l et une turbidit6 de 0737 g/l0 I1 s'agit --vraisemblablement du réssuyage des sols qui,par disso- lution du gypse (SOA~ : 5 mey) et du chlorure de sodium (Cl: E 2 meq)

zugmente la salinit 6 o -30-

'I 5.2,l .5 Oued KCUTDE au Cassis GPI (Oued Oum Ez Zessar) Issu des djcbcls entre Seni K'liecldsche et Toujaie, l'oued ICoutinc parvient rcpidement dLws la zone de piedmont où il collecte nombre dc petits affluents. D'une superficie de 280 km2, son basski a une forme 1Cgèrement rcctaigulnire , assez compacte , et présente u~irelief fortement emprcint pcr lcs djebels .,

KC = 1?28

Ip z= 0,131 Ig = 16,5 m/km

Altitude maximcle E 713 m Alkitv.de minimale = 98 m

La pluviom6tric moyeniie interainuelle sur ce bassin peut être estimGe 2

I80 millimEtres ,,

ïbki&p5 les inoonv6iiients de ce site (section non perpendi- culaire aux lignes de courait, lit majeur tr6s large), la station a jt6 implLmt6c sur le cassis do la GP 1 pour des commodités dcaccès, Daux batte-

ries d'échelle y un limigaphe et l'embcuche r6centc d'un observateur, devraient permettre 2 192venir uno bonne surveillance de cette station,

Soil tzrcge provisoire est obtenu à pmtir des c~-Jcv.ls sur la section du cassis et sur Luic sectiofi amont (voir %-,,22) Aucme mesure ne pcrmc-t de 16. confirmer. -- ! Périodo ! hp ! Ve ! hc ! Kr ! Q max. ! q max. I mm 103m3, mm $I I m3/s !m3/s/km2 ! ! ! ! ! .,"-

! 26.9,69 ! (170) - ! - 1 - *I IS0 ! o,s4 ? ! 7- 8.10,63 ! (135) - ! - - 1300~- ! 3?77+c !2+21,11,73 ! 37 ! 2131 ! 7,6 ! 20,6 ! 248 I 0,88 ! 4- 5.12.73 ! 29 ! O ! O ! O ! O ! O! !12-13612D73 ! '123 ! 8280 !29,6 !,24,1 ! 850 ! 3,04 !

++ Cos obs,rvntions ont ét6 faites sur une sectioyi situde plus en aval, au cassis de la route de Djorf, Lc surface du bassin versant 2 ce niveau est de 345 lcm2.

Ls crue du 20 novembre a 6t6 iiot6e par l'observateur et en partie enregistr6e; cella du 12 djcembre a emportd les 6chelles, Le

\ limigamme est reconstitu6 à partir de repères et par enquste (voir Pig.23), i i

i

'c

... I -...

.I

1 -31-

Il est suprencant 2, priori d'obtenir des coefficients de . ruissellement identiques pour des hauteurs pr6cipitEes très differentes, %wt dona6 Is yuslit6 des informtions dont nous disposons, nous nous dispenserons d'une malyse même somiaire et nous rsppellerons simplement clue l'cbscnce do poste pluviom6trique à proximité imm6diate de ce bassin nc nous pormet pas do connaître avec cert~itudela lame d'eau précipitee et B plus forte raison l'intensité qui dcm2ure le facteur pr6pond6r'wt

du ruissellement o

Quslyues Qchaztillons ont &té pr6levés an dGbut de la crue du '12 cl6ccm'irre, Ils SC situent tous dans les faibles débits qui ont pr6c6cL5 llarrivdc du froat de crue et ne livrent pas de donnEes sur le corps prin-

cipal y WBwmoins on pout retenir que los salir..itQs,7;voisiuient 0,3 gh J;,ul_dis quo les mntieres solides eo suspension dEpassent 3 g/le Comme -LoL7:bes les eaux dc surface Ce la Djeffara, elles contiennent quelques clilorv-res et surtout des sulfates et des carbonates.

11 ous pouvons caract Qriser 1' dcliaiit illon moyen ainsi :

! IOLI ! Ca 1 IVg ! ! SOL: ! C1 ! HC03 ! PH !

f I 1 1 1 1

5.2.l.6 Oued ZIGZAm. au cassis GP 1

Adjacent S celui de l'oued KoutiLie, le bassin de l'oued Zigmou jouit de la même exposition ct reçoit une pluviom6trie seizsible- mcnk identique, I1 prend naissance dans les monts de Toujaiie et quitte trhs vite los djebels pour collecter les oueds du piedmont.

Peu compact par sa forme allong@e, à l'instar de l'oued . Koutine, il clemourc influencé par les hauts-reliefs z

S = 175 km2 ICC = 1,35 Ip = 0,144 Ig = 14?4 m/km Altitude mximde = 651 m Al-titude minimale = 51 m

, La pluviom6tric moyenne interannuelle pour ce bassiti peL1-b Gtre estimde

à 190 millimètres o

Li3 station d'observation se trouve sur le cassis de la CP 1 & la sortie dt? lkre-th.

D Je .. -32-

Bien que suivie de longuc date par le FIX4, puisque d2.s 1950 elle faisait l'objet d'obscrvations, cette station nc peut now livrer ancune informrzt ion kit éressante concernant les crues exceptionnelles mt 8- rieurcs B 19690 De SOM. histoire mouvement6e marquée par 13 destruction de plusieurs limnigrsphes, on ne retire que des snseignements iulcomplets, sur des sect ions toujours différcii-tes. Le dernier linmigraphe reconstruit apyès les crues de 1969 a 6tG nouveau ddtruit en décembre 1973.

Bmt donné lis difficult6 drimplanter solidement mi appareil sur ce site et son accès mzlaisé en temps de crue, depuis Gabès ou l!Qdeiiine, l'observation régulière de cet oued sera alsmdonn6c au profit d'une inteji-

sificatiori des mesures sur Isoucd Moutine o

Le tarnge provisoirc est obtcnu à partir de calculs sur 18, section du cassis et sur UYLC section. amont,ducutic mesure l:\e permet de le contr^olcr, mais la similitude des d6bits obtenus par les dew: mGthoc2es Ost

LUI fnctour favor;?ble à priori (voir Fig, 24),

! P6riPde ! lip ! V, ! he ! I

! 26. 9.69 ! 80 ! 2236 ! 12,8 ! 16 ! 65 ! 0,37 ! ! 7- 8~0.69 I (170)! - ! - ! - ! 950 ! 5,42 ! !20-21,11.73 ! 74 ! 331 ! 179 ! 2,4 ! 53 ! 0,30 ! 1'4- 5012.73 ! 55 ! O! O!O! o ! O ! ! 12,12,73 ! 106 ! 5947 I 34,O ! 32 ! 620 ! 3,34 !

La crue du 26 septembrclp$a ét6 enrcgistr6e intdpalemei1t o Les deux dernières crues oli-t dté reconstitudes à pzrtir d'enregistrements incoqlets (cote du maximum OU d6but de la. crue jusqu'à destruction du i dispositif) (voir Fig, 25 et 26) o

La disparité dcs coefficicnts de ruissellement pour l',a" 1973 reste difficile à motiver, R priori, compte tenu des dimensions de ce bassin, on pourrait s'attendre à des valeurs 16gèremw-t supérisures à celles cle l'oued Koutine, ce qui n'est le cas que drule aseule crue, Pour la m8me raison , on constate des débits spkifiques 16gèremeii-t supérieurs qui paraissent $tre parmi ceux les plus QlevBs. J

. ..5 ?. 5: , f

I

'. , -33-

L'analyse de deux pr0lEvements effectu6s eu fki de crue .pour de très faibles d6bits, fait apparaître des r6sidua secs de O,23 g,h et w? p1-I de 7,5. Les ec7,u.x du corps principal do la crue 5tant encore moins chargdos, on peut penser qu'elles ne doivent pas dépasser 0,2 g/l.

5,2,l.7 Oued mSSau cassis de la GP 1

%rr6 cntre les deux bassins de ses puissaiits voisins, l'oued Zigzsou et l'oued KoutinG!, l'oucd Zeuss draine une petite surface de 48 km2 délimitée par los derniers t6moins de la chni~iedes Iktmnta, 1~s:djebels& Remtsia et Zemlet El Lcbene, % forme légèrement nllong6e lui confère une compacité moycnne :

L'influence de rcliefs relativemnt 61ev6s sur u1 bassin de oettc dimcnsion se traduit par des indices dc pentes importants

= 0,140 I~ = 12'5 m/lm

Altitude macimale c 302 m

~a piuviombtrio moyenne kitermiuelle peut être es*im6e à 185 m.

La station , située au cassis de la GP 1 nc comporte qu'mi 6quipcmen-L succinct compos6 d'une ancienne &helle limim6trique ., euelques jaugeages y ont 6t6 effectu6s, en basses eaw:, mais en l'a5sence dtobser- v?dions relatives aux crues dc 1969 et 1$73? iioas n'6tnLlirons i~ucuntarage.

Vu son 2itCrê-t sur le pkan hydrogéologique, cette station sem suivie et son équipeinent sméliorc prochninoment

5,2,1.8 Oueds XcCrm@ I et II au cassis' GP 1

Ces deux oueds prennent nc7,ismnce dais la d6pression situGe entre les monts de I&tmata et les djebels limitant au Sud-Ouest le bassin de 190ued Gabès. Adjacents å l'oued El Ferd, leur r6gime en sera diffbrent, puisqu'ils LX roçoivent aucun apport des zones montagneuses Leur cours, seusiblcment identiques, suivent des directions parnll&les jusqu'à leur confluent åquelques kilomèlres de la mer o Fi y" 27

L Ir, .,

.,.. -34-

Le premier pr8sente u1 bassin allong6 qui le rend trhs peu compact et couvre une superficie de 195 km2 5

K~ = 1,71

Le deuxième légèrement plus petit, 145 km2 , offre me meil- leure compacitG : K, = I,&$

Les indices cle pente traduisen+ uyle légère influence des reliefs pour l'oued Sourrag II, dQ b sa relative proximité des ,Monts cle l\%tmata,, et surtout la forme très allong& de l'oued Sourrag I :

Ilp = 0,087 IQ = 5,35 m/km

Altitude maximale = 470 my- Altitude minimale = 25 m

12p = 0,101 I2g = 6775 m/km Altitude maximale = 354 m Altitude minimale = I5 m

La pluviom6trie mcycnne hterannuelle peut être estim& sur les deux bassias å 190 millimètres

Les stations, come celles de tous les autres oueds de cette

zone, sont situudessur lcs cassis au passage de la GP 1 o Elles ne possèdent

aucun 6quipement , ni limnimétrique , ni limnigsphique o

LE, présence d'un cassis permet de calculer le -tarage, e% d'6tre certain de Is fid31it6 de la, station tant qu'une forte crue ne vient pas ddtruire l'ouvrage (voir ~ig.27)~Le calcnl du. dé5it sur d'autres sections serait sais valeur dans ce cas, était dom6 la configuration du lit (division en plusieurs branches, massifs de végEtat ion) ,

Ch ne possède que peu dfinformtions sur les Qcoulements & ces stxtions, Nous avons pu reconstituer utle partie des limnigrames de l'oued Elourrag I, mais ne disposoiis d'suc~m él&" sur l'oued Sourrag II. 86Q Ia

I a s f % t b I \ \ i a %. I -35-

! Pdriode ! hp !: Ve ! 11, ! II, ! Q milx. 1 1 * m;4,%2 ‘ ! ! I 103m3 ! mm ! $ m3/s ! ! !1920.11,73 ! 50 ! - ! - ! - ! - I - ! ! 4.12.73 ! 70 ! 61 ,! 0,3 ! O,? ! 20 ! 0,1 ! !12. 12, 73 ! 196 ! 5616 4 28,8 ! 14,7! 350 ! 1,8 !

Comic on peut le coiistater, tait par IC coefficient de ruissellcment que par les cl6bits spdcifiyues, l’aptitude du. sol au ruis- sellement paraît moins fxvorable quo sur les sutres bassins de la Djeffara. Cette particularit& d6coulc eli partie d’une perite g6iiGrale du bassin moins propice ct drune perm6abilité des sols sup6rieure (sols sableux).

Seuls deux prélèvements effectués le 13 d6cembre vers 12 heures, après les crues, peuvent iious donnes ui aperçu cles caract6ristiques

!Sourrag 1 ! 18,3 ! 6,2 ! 9,6 ! 26,7 ! 9,8 ! ir5 ! 2,58! 7,5 i !Sourrag II ! 1@,2 ! 0,6 ! O,9 ! 9,0 ! 1,s ! 1,s ! @,94! 7,55 ?

Pour interpr6ter ccs compositions, il suffit de prdciser que le cours de l’oued Sourrag I draine uie m-jorit6 de sols gypseux et sales (Sbkret) aîialogucs à ceux de looued Gabès, dors que le bassin de l’oued Sourrag II est composS en partie de sols non sd&s (croûtes

calcaires, sierozems) et en partie moindre de sols à sels solubles (gypse) e

5,2,2 Basshs de c;;zbès Nord

Les bassins group& dans cet-tc cat6gorie ne comporteli-t pas d’uulité physique maloguc au. massif domi” la DjeffaracaTiUne par les pré- cédents Ils pr6sentcnt cependLwt quelques caractères commw-s t leur petite dimension y leur relief très pcu prononcd, uti rdgime pluviomdtrique asscz comparable a -36-

Oued JBL$w au cassis de la GP I5 et de la GP 1

Semblant ne pas avoir de hassiti bien ddfini, cet oued lie trouve un lit marqu6 quo quelques kilomètres à lli?moiit de ¡a station, Bi r6alité il fonctionne en pnrtie come un réseau de drainage classique et . en partio cm" exutoirc d'ut1 système endordique gui clraine le versant occidekital du djebel Dissa et toute la plaine de Cheiichou jusqu'aux limites des bassins d6 l'oued Chbhs et de l'oued El €Im". Tantôt, par UT ruisselle- ment en nappe, tmtôt par un rGseau de talwegs cnchevGtr&s, los eaux par- viennent aux Sebkret lVEKREC€~blfl.et EL Il%T,A€I. B l'aval de cette zonel de petits affluents viennent se greffer sur 12" rive gauche de lloued 1\53lah, avant qu'il BYLOcoupe la GP 15.

I% 1969, les observstions ont été faites sur une station. situBe plus 2 lPaval, sur le cassis de la GP 1 Ibtretemps l'oued reçoit tow les apports de la r6giom de Oulad GraSra, en rive gauche, qui augmentent sensiblement la surface de son bassin versant.

k%s caractéristiques physiques sont les suivantes o.

AU cassis GP 15 S = 217 km2 & 1,30 Ip = 0,081 Ig = 5,O m/km Altitude mxiwle = 247 m Altitude minim2le = 28 m

Au cassis dc la CP 1 il draine unc surface de 256 km2,

Dans le cas perticulier de cet oued, les param9trcs n'auront que peu d'implications hydrologiques puisque toute la zone de Xebkre-tss produit un effet tampon qui amortit les crues et retarde le ruissellement,

La pluviomhtrie moyenne interannuelle sur ce bassin pent Qtrk estimGe à 170 millimètres,

L:i! station amont ,situ& au cassis de la GP 15~ne poss;-de aucm équipement linnimétrique Ib d6pit de condit iofis très défavorables (angle de 650 entre l'axe du cassis ct celui de l'écoulement) c'est le

seul point qui permette des observations sûres d,ms l'imm6diat o

++ Ekbkret : déprossioil aux sols salés, à la différence destgaraets, réguli&rement envahie par les ecux de ruissellement -3 7-

l'u%lgrédcs conditions apparemment plus favorables, la *' station mml a %t6 abandonnée à cause des perturbations apport6es au régime dcs Ecoulcmeiits par la prdsencc de la voie ferrée immédiatement en amont de lc2 GP 1 o La rupture soudaine dn pont et des culGes, lors des crues de 1973, a provoqué une inondation momentanée ,dc la section qui enlève toutc significat ion mx observations a

Des 6vQcments de 1969, nous Me poss6doii.s qu'un levzr topographique qui fournit une estimation du débit maximum B lo stat ion aval : 50 m3/~pour la crus du 7.10.69, correspondant à un débit spéci- fique de O,4 m3/s/icm2, A cette psriodo, il tombait sur &hBs 94 millimètres,

pous n'avons pu retracer par enquhte les limiigrames de 1973, mais en se rdférmt aux d6lnissés, peu précis par endroits, on' trouve sur la station amont :

! P6riode ! hp ! Q max. ! q max. ! o I " 1 m3/s , m3/s/km2 ,

E'Ertlgré wie pluviométrie Except ionilelle oe débit maximum est peu important mais resto encore appréciable compte tenu des caractères du réseau de drsivlcge . Les eaux pr6lev6es 5 Is statio0 GP 1 bien aprBs la crue font apparaître une salinité importanta : 4,6 g/l. A la diPf3rence des autres stations, ces sel:: comporteiit wle forte proportion do Pn Cl qui vient s'ajouter nu sulfate de cclcium omipr8scnt dans cette zone. Cette pmticularité semblc être à l'origjne du nom de cet oued.*

La composition de ce prélèvement s'étahlit CO"? suit en milliBquivalcnt pm litre s

I Ca ! ! Ba ! SO4 ! C1 ! ECO3 ! pH !

++ I@l& signifie sel -38-

5.2, 2,2 Oued EL AIMIT au pont de. la GP I

F Situ6 dais la zone littorale, cet oued draine la dépression se trouvant au pied du djebel Tebaga Fatnasss duquel il reçoit la plus grande partie de sas apports. Il forme le sym6trique de l'oued Telmm qui coule dans In &me direction, mais en sens inverso, pour aller se jeter dais 16 elio-tt' ~1 mdjaj. ~a limite des dieux bassins se trouve approximst ivenient sur la GP 15 I Sori bnssiil, de dimelision .r6duite, pr6seiite ue forme parti- culi&rement compzcte; S = 85 km2 Kc = 1 ,o9

Son coefficient de compacité étaht inf&rieur 3, 1 ,I2 on ne

pcut définir de rsctangle Equivalent, ni d'indices de pentc ~ mais hormis

ICs sommets du djebel Tcbqa, il presente wie surfncc peu accidentCe. Il 'aGnéficie d'me pluviomQtrie sensiblement identique B celle de looued B'kla1i puisque la hauteur nioyeme interannuellc est :

La station d-'obsemration se trouve sous le pont de la voie ferr6el6gGrcment en amont du pont routier sur la GP 1. Elle ne possbde ~UCLUTGquipement 1imnimQtrique et fait seulement 1'ob jet de relevés aprEs les crues.

FI ous ne possédons donc aucun élement concernant le ruisselle- ment si cc n'ost l'cstimztioii des débits mximums d6duits des rlélaiss6s de crue,

~n 1969, le débit m,ximum atteint le 7 septembre 280 m3/s. En 1973, les deux prcmikres s6quenccs pluvieuses n'okit produit qurui ruissellement nBgligesble OLI nul. Le 12 ddcembre, malgr6 uti d6b5.t cxceptionnel estim6 2- plus de 600 m3/s, l'oued est rest6 dans les limites de son lit mineur, profond et bien mrqué sur cette partie de son cours, scans provoquer aucun déggt . -39-

! 7. 9, 69 ! 130 ! 280 ! 3,30 !19-20,11.73 ! 9 ! O ! O ! 4- 5,12,74 35 .1- - ! 12.12.73 ! 200 ! 650 ! 7,65

L'importmce dos débits maximums attribués B le crue d.u 12 décembre, en contradiction apparente avec le relief peu pronooci du bassin, peut s'expliquer par la proximité de 1'Qpicentre des pluics, par les très fortes intensités enregistrées dans cette region (150 mm!h B Telman), et aussi pm la petite dimcnsion du bassin versant.

Un pr6lGvement effectué lo 13 décembre vers 15H30, doi1.c bien aprbs lo passage dc l'onde de $rue fourilit une salitlit6 de 3 g/1, -P .! - composée en très grade partie de Ca SO4 (25 milliéqrivalen~~itre)et, en moindre importame, de na c1 (1 1 milliéquivalen&$htre).

5,2.2.3 CmddAirfRau cassis de la GP 1

Issu du djebel LetaTfP", cet oued fait partie d'un faiscozw- d'oueds drainant IC plateau cnlcaire de 3ir Ali Bon Khalifa, situ6 entre Sfax et I!hknassy. Certains se dirigent directement vers la mer, d'nctres viennent se jeter das le cours inf6rieur de 3buadrane à l'aval de !%ZZOLLW,.,

Au cours de son trajet, l'oued ChafFttr ne repit mi" deux rives que de petits tributaires ce qui donne B son bassin LE -~spctci- longiforme : S = 240 km2 K, = 1,82

I, -i 0,056 Ig = 3,6 m/km

Son altitude est comprise entro 218 et I5 m5tres.

lklgré la proximité du littoral, il ne bén6ficie p2.s d'mie forte pluviométrie. ,% moyenne pluviomQtrique interannuelle est d-i: *. l'crdrc de 200 mup.

Une station a 6tQ implant6e r?,u cours de l"In6e I973 LI .'i?iveau du cassis de la GP 9 et du pont de la voie ferr6e GbbEs-SfXX, 3-1~cofrprcnd un linmigraphe, une section de jaugeage aux flottour? balis6e et, depuis peu, un observateur, ../L AU PVF I I' I COURBE DE TARAGE PffOVlSOiRE

De la même façon que sur les autres stokions, le tarage a 6t6 6tabli 5 partir cies calculs sur une sectioii amont et sur le seuil du c,zssix, La concordmce dcs r6xul-tats permet d'accorder une certsir-e cr6dibilitG & la courbe obteiiue (voir Fig, 29 ).

lblgr6 un fonct ionnemcnt d6fectueux du limnigraplie lors de la crue du 12 ci6cembre, compl6tée en partie d'aprFs enquête, nous avoiis pu dCtermiuler quelques casactdrist iques des crues de 1?73 (voir Figo

Cetto station est obsemr6c depuis aio dzte trop r6ceil.te pour que nons s-yoi?s uno comiaissance même approximnt ive, de l'hydrologie de cet oued, mais au vu de cos r6sultats, on peut penser que les pr6ci- pitationS. s'infiltrent pu, au-del& d'une certaine irLtensit6, dails les croílt es cdcaires rclzt ivement peu perméables et SUT 1 aval du bassin produisCant ainsi u1 fort ruissellenlent et des 216bits 61ev6S0 Lors do précipitations moi.hs intenses les sols permgables de piedmont absorbent une partie du ruissellenient p~&auet ainsi tronqucn'c la crue et diminuent IC coefficient de ruissellement

5.203 Petits bassins de Gabès

5,2.3,1 Bassin versant de lloued Z1T.A

Situ6 dms la chaine montngneuse qui Borde au >Tord le Chott El Fecljnj, ce petit bnssin de 3,2 km2 est obsem; come bassin expCrimcntn1 par 1'ORSTOM depuis 1972,

Le st,.;tion imp1,antée à la sortie du djebel comtr8le ai bsssi_l? 5 relief très accidentd, clc forme compacte :

K, = 1121

L'absence de cartes B grande 6chel.le ne nous permet pas, pour l'instant de calculer les indices do pentes.

Son r?lti-tude est comprise entre 750 et 70 mgtres, La station principalo est Equip& d’mi limiipaplie dPune 6chelle et clf une passerelle do jaugeage ., Li3 pr8scnct;- permanelite d’lm agent pormot dc fr*irc des mesures 5, ch?,que crue, d'effectuer des pr8- l&vemcnts et dc suivre une stzt ioli mdt So.

Lcs prdcipitatioiis sont ccntrEl6cs pm uric très boiine couverturc: cti: pluviomètres (6 postos pm J”) qui permet une npprocho sntisfaisantz du bilaio

:!!T :!!T OLIS J.IG citerons que pour mSmoire les r..:sulta.ts o?sLei~.us . sur ce bassin qui ont fc5i.t l’objet d’un rapport d6taill0 paru eri juin 1?7Ar (Biblia 5)

moius impor-hit que les crues moyeaiies quo lton observe 3 B 4 fois par an.

Celle du 12 d6ccmbre revSt u11 caractère exceptioiznel, tant -42-

Rappeloils que Ps rcpr9sente, coniin8 sur lex autres oueds9 1'intQpalitS du pliQomène "OrosioLlt' sur le Sassin quelle qurei~soit

1' origine, Erosion oli imppc ou drosion 1iti6aise o

Sigialons enfin que sur des bassiiis dc &inmisioui infhrieure, do l'ordre ch quelques hcc-tzrcs, nous mmís observQ dcs ddbits spGcifiqucs sup6ricurs 2 70 m3/s/km2 et que .les coefficisnts de ruissellement restent du fidino ordre de grmdlaur.

La moyenfis pluviométrique jllteramiuelle peut être estimée 2 1

hmi = 160 RUTI 1 JQ HYDROGRAMWES

, .C

/ -43-

La station ne comporte qu'un limiigraphe et une &helle limimétrique implcantés sur le pont de la GI? 16 près de l'brrondissement URD de El Hamma. La présence d'un radier sous le pcmt; permet en outre de stabiliser le profil du lit et donc dsavoir Utie station univoque.

Aucune mesure de débit n'a été faite hormis. quelques jaugeages de fin de crue. Le tarage est calculé selon la méthode habituelle sur une section amoiit et sur le radier du poiit considere comme seuil dpais (voir Fig, 31)o Des cnregistrements des eraes de 1969 et 1973 (voir Pig. 32 et 33) iious avons deduit :

La similitude des r6sultnts de ce bassin et de celui de l'oued Zita tient davantage à la proXimit6 de l'épicentre de la tornade, qui favorise la similitude des phénom2nes pluviométriques , qu'à une res- semblance physique des bassins, Une interprétation plus profonde de ces mesures demaderait dlabord un examen des coiis6quences des travaux routiers ainsi que du r81e exact du foss6 de protection de El Ilamma sur les écoule- ments de l'oued Kouri.

Aucun prélèvement n'a ét6 effectud d-urant la &mière période de crue, Deux échmtillons collectés le L') décembre, eli fin de crue, per- mettent de situer les salinités et la, composition ionique en milliéquivalent par litre, .- ! Ca ! l!g ! TJs ! SO4 ! C1 ! HC03 ! R,S, ! pH ! ! ! ! ! ! ! dl ! ! --- -_I_ ! 18 0,1 0,35 17 ! 0,32 ! 1,2 ! 145 ! 7,5 !

5,2,3.3 Citerne 1

Situécs dms uae zone quasiment inconnue sur le plan hydro- ' logique, deux citernes destinees à l'approvisionnement en eau des popu- lations ont St6 Equipees en vue d'une étude succincte. Peu representatives des bassins de cette rdgioii par leur petite dimension, elles donnent

o I.

P' t F E

If 1 f i t 1

I i

v i f i I . -44-

ccpsndant LUI apcrçu sur les ph6nomèiies hyclrologiques B l’Ouest du Dakar, 5 proximité du grl?ild Erg Orientcil. Nous nt3 prendro:is en coiisid6r.a-tion que la citerne I, l*autre citeriie ayant utm superficie de bassin versant inf6- rieare 2, un hectare.

L’étu& do ce microbassir, d-urant lc?, saison 69-70 CL fait l’objct d’un rapport da J, CLAUDE (Biblio 4.) Vous LIOLIS borneroas à%appeler les carnot6ristiyues physiques de façon 2. le situer par rapport aux autres bassins pr6sent 6s o S = 2,38 ha Kc = 1,12 Ip = 0,406

kiki pluviom6trie moyeime interamuellc est de 1’ordre de

130 millimètres o D’une très lsoiine compacil6, ce k”in compreiicl dans sa p,7;rtie amont des nffleurements calcaires à forte pente puis r?es sols gypscux e% dais sa partie aval des terrains plus perméables à pente faible, selon le schémn commuri à In majorit6 des petits bassins de cette zooe,

Lo contr6lc des dgbits est nssur6 par un lim-igmphc qui enregistre clais un premier temps ln vitesse de remplissage de IS citerne et, das un deuxième temps, le d6hi-L de d6bordemen-b transitant pap WL dGyersoir trisnguhire o Cette m6-tho& prQsente 1’avmtap de fournir des volumes Qcoul6s ex,-,cts au d6trimeiit c2e la prCcision sur les débit s inst ant m. 6s. o

La couwrture pluviom6trique est sssur6e pcr trois plu- viomè-tres totslisF-tcurs ot uti pluviographe o

Eh d6pit du fonctionnement ddfectueux du linnigraphe B la fin c2c la crue du I2 d6cembre, qui supprime toute évaluation du ddbit et , des volumes cEvcrsés, les dCpouillemei1ts fouriiissent les r6sullats suiva:nts s -45-

Lcs coefficieìits dc raissellemeiit demeurelit faibles en ctBpit de con6itioiis plwiométriques fzvorables 11 ressort nettement de la comparaison des épisodes pluvieux que ce bassin par2"it beaucoup plus sensible aux forms ktensités qu'aux précipitntions a?3oncla:i,tes, ce qui peut teiiir en partie B sa tzille rljduite et en partie aux sols qui le

c ouvrcn t o

Les débits maximums no sait p5s connuso l'orifice c! 'e~_trLe de la fosse 6tan-t trop petit ne laisse pas pnsser de dSbit supirieur à O,25 m3/s. Au-delà il se met en clzal3ge et pout provoquer tm cGbordement par dessus les digues, ce qui paraît s'être pnssi. IC 12 dQcembre 1?730

PT ous ne possédons aucun prexvument des eaux cicl ruissellemeiiJ, au cours do le crue, mais une amlyse des eaux de IC? citerne crw.teiizwt les trois premi.&rcs crues de l'aniiéc, fait apparaître une salinit& de 0,36 g/l et un PE de 7,5.

Poss6dm.t mi clos plus vastes bassins de cette r6gion, le 3ayech draine les versmts des Konts des Bem~ntchase-t dos noiits de mebessa, en territoire alg6rien, puis collecte dms 8011 cours moyen lcs eaux de la plaino de Ikcdjen Bel AbbPs avait de trcwerser IC clnsinc des djebels de Gafsa, d-ak'ts ln trouée de Gafscs. &suite son lit s'&tale, ses eaux inodent des zones assez vastes, Il retrouve LW lit zvant son corifluent mec ltoued Scldja et se jette dans le Chott El Rharsa.

Etant doni16 llimport~icede son coiifluent en amont do Gafsa, , nous 6tu6ierons lcs deux branches principales (voir plan de situation Fi.yo1) :

- Iloued Sidi Aîch, form3 par la jonction de lroued Wogueff et l'oued Bou Ibya, un peu en aval do Fwiana, - l'oued I<6bir, dont la plus grLande partie du bassiil, situde su.-delà d.e In f'ron.tière, ne peut être obsemr6e,

Imm66iatomcn-t à ltaval du confluent est implantGe une st;zti.on å Gafsa, Bur l'oued Bzyech proprement dit, ainsi qu'me autre avtmt sa joiiction avec l'oucd Scldja, sur l'oued Gouïfln. -46-

50204.1 Oued HOWEIT ?"u Cassis GP 15 - PVF

Issu du djebel Serraguia et du mssif de Bou Chebka, l'oued Hogueff drahe une surfacc de 470 km2 de forme assez compacte, comprise entre 1300 et 700 in d'altitude.

Les hauts-reliefs de 13 partie amont du bassin se tra- duisent par des indices ite pente assez Qlevés :

rP = 0,125 Ig = 12,2 m/km

La pluviom6trie moyenne interannuelle sur ce bassin est de l'ordre de 2807m, La station iinplaiit6c au niveau de la route Gafsa- près du pont de la voie ferrée est &quip& d'un-limtiigraplie et d'une bL7;ttcrie d' Qchclles B maximum

Eh l'nbseiicc de mesures le terage est ccLlculS par lcs mB- thodes habitucllcs, et malgré des divcrgences appr6cisblcs sur les d6bit s estimds sur diverses sections par suite, semble-t-il, de la qualité des mesures topographiques, nous avons choisi une courbe moyenne (Voir Fig.37) , I1 est regrettable que les obscrvations et les enregistrements de 1969 n'aient pes 6t6 retrouv6s, ce gui limite l'étude à uie seule crue, puisque

les deux premiers Bpisodos plLivieux de 1973 nroiit provoque aucixi ruisselle- ment (lip est de 1' ordre dc 1 O millimètres) ,,

Ib1g-é un fonctionnement défectueux du lim-igraphe nous avons pu d6termincr quelques caract6ristiques d-e la crue du 12 dlhembre (voir Fig, 38) : ---. ! Période ! hp ! Ve ! he ! Rr ! Q inax,! y mxe ! ! mm ! 103 m3 I mm ! k ! m3/s p3/s/km2 ! !12--13.12.73 ! 88,h ! 12600 ! 26,8 ! 3@,2! 300 I 0,64 !

Fm.tc d'appuyer we inteypr6tatioh sommaire sur d!au.tres observations, nous nom bornerons B constater que le coefficient de

ruissellement paraît iniportmt pour un bassin do cette dimensioa o

E

.. .

I -... . , .,. _. ,. , . ...'

i

a - 47 -

Drainant un bassiLi acljacen-t de celui du IIogucff, 1 'oued BOU Haya d-escsncl du massif de Bou Ghebka. I1 't,rc?;versi!les mêmes zones que SmlV-!.&b avant de It? moindre en aval de Ferizna,

Soin bassin légèrement plus petit a une form allongGe peu compacte :

Son cltitude est comprise entrG 1312 et 750 mhtres.

L' influence des reliefs se fait toujours sent ir ,mais plus mod& Qment puisque :

Ip = 0,110 Ig = 977 m/km

Légèrement plus au Norcl que SOF. voisin, il jouit d'une pluviométrie sup6rieure :

hmi = 300 m

Lcz station se trouve au. pont de la GP 15; elle est dot6e cl'un &pipement très succinct qui n'a pas permis d'obtenir dtinformtions sur la crue du 12 d6ccmbre 1973. I Les seules indicst ions concerimat des crues except ionne lles nouB viennent dc! relevés e€fectu& en 1969 dtoù ont 6tL tir6es des valeurs du dEbit maximum : ! Période ! hp ! Q max. ! q mx. ! ! ! mm ! m3/s ! m3/s/km2 ------.-Y1. ------.-Y1. ! 26,Fe69 ! 145 ! 450 ! 1,22 ! ! 28,10.69 ! 100 ! 1600 ! 4,32 !

Bien quc conforme aux relev6s en notre possession, cette deraières valeur nous parazt trop Blavde pour ê-tl-e prise eyI- consid6ration sais r6serves o I1 aurait BtQ souhaitable de procE-er,sur le moment B des v6rificztion ct dcs mcoupements, sur d'autres sect ions pour confirmer son exactitude . I -4%

5020403Oued SIDI AICH 2 Sidi Afch

Aprbs sa confluence avec l'oued Bou Haya, lloued Hogueff traverse les steppes de Medjen Bel Abbês, en direction du djebel Sidi Aïch, I1 reçoit sur sa rive droite les affluents qui découlent cles petits djebels, derniers contreforfs d.e la dorsale; djebel Et Touila, djebel Ousddada,djebel Hogueff, djebel Sidi B'ich, I1 s'appelle dès lors Oued Sidi AïSch,

Le bassin total couvre une superficie de 1780 km2, d'allure assez compacte o K, = 1,25

L'influence des djebels est encore forte puisque :

Ip = 0,lco Ig = 8,l m/km Altitude maximale = 1312 m Altitude minimale = 520 m

La pluviométrie moyenne interannuelle qui intéresse ce bassiti est de l'ordre de 270 m,

Ne rencontrant que peu d'obstacles B son 6rosioii, l'oued s'est modelé un lit très large et peu profond, peu propice à l'implaiita- tion d'une station, Le seul site favorable est le goulet situé à la pointe du djebel Xidi Kïch. La section est néanmoins tri% large et ne peut être jaugée sans un Qquipement complet (téléphérique) * Un limiigraphe 2 pres- sion installé avarrt 1969 a été partiellement détruit lors des crues, Depuis, des obsorvations rudimentaires sokit effectuees irréguli?roment par l'ancien lecteur d' Qchelle mais sont inexploitsbles par suite de l'instabilité du lits

Le dgpouillement des documents concernant les crues de 1969, 'bases exclusivement sur les renseignements de l'observstcur, fait ressortir une incompatibilité flagrante entre deux é16ments du bila hydrologique, la pluviométrie et le ruissellement fonction lui-même de Is qualité des observations et de l'estimation du tarage de la strztioa. Bien que n9ayait qu'un seul poste sur le bassin proprement dit, il apparaît que la hauteur moyenne des précipitations sur l'ermemble du bassin, pour la p6riode du 16 au 28 octobre 1969, ne doive pas dépasser 120 m. L'erreur commise sur les autres termes du calcul dépasse alors 100 ce qui oblige 2 mettre en doute et l'estimation des débits et l'honnêteté des observations e -49-

Dans l'attente d'61Qments nouveaux permettant de critiquer ces relevés, nous les écarterons et ne tiendrovls compte que des estima- tions de 1973 :

! Période ! hp ! Q max. ! q max. ! ! ! mm ! m3/s !m3/s/km2 !

Le calcul du débit est fait d,ws la section d70bservation en essayant de tenir compte du surcreusement du fond du lit et de l'accé- lération des vitesses due au rétrécissement de la section mouillée. Il est regrettable que les relevés fournis par l'observateur , manifestement faux dans ce casl ne puissent nous perìnettre d'obtenir davsntage de conmis- sances sur cet oued.

5.2 04.4 Oued KEBIR 5 Sidi Bou BakerI

Affluent principal du Bayech, l'oued KQbir draine le versant Sud des Nonts de Tebessa, Peu après sa travers6e de la frontière algéro- tunisienne oÙ il est d6jà devenu uy1 oued importait , il reçoit uy1 affluent originaire des derniers contreforts des Nonts d-es ;Xementchas o

A Sidi Bou Baker il draine un bassin versant d'allure rec- tangulaire couvrant 2630 km2 dont près de 85 % sont situes en Algérie, et qui s'étale depuis 1700 mètres jusqu'à 580 mètres d'altitude.

KC = 1039 Ip = 0,093 Ig = 6,O m/km

La pluviométrie moyeiine interannuelle est mal connue du fait cle l'absence de données sur ce bassin, mais on peut l'estimer, à partir del'cxtrapolation des observatiolis faites en Tunisie et en tenait compte des reliefs, à 290 mm,

L'implantation de stations d'observation et cle mesure sur ces oueds est très délicate du fait de la configuration de leur lit, très Etendu et peu profond comme nous l'avons déjà sigiialé sur l'oued Sidi Aïch, et comme c'est aussi le cas sur le Bayech, De plus, les divagztions du lit choisi par les petites crues, à l'intérieur &me du lit mineur, rendent impossible leur observation par limigraphe o

0 a/. Fi g. 39 OUED KElSfR A S¡Di BOU BAKER Crue du 12-12-73 . .. 1

Pour ces raisons, aucm site ne semblait réunir les condi- tions favorables à l'i~ipl,ultation d'une station. Les conmodit& d'c?,ccEs CI? temps normal et la présence druLi pont de chemin de fer sur I'oued XQbir ont d5terminé le choix de Sidi Bou Baker,

Cette station toute récente est équip& d'un limnigmphe et / d'une battcrie drécliellese P~vrallBlcrnentun observateur y effectue des

prélèvements ,, Bien que pr6vu au programme dc la section cle Gc?,fsa, aucun jaugeage n'a pu Etre rdnlisG sur cette station, pcr suite c2e l'impossibilit6 d'y accéder dès que les crues sont importantes. Il est à prévoir qu'à l'a- venir, si wie Bquipe se consacre à l'étalonnage de cette station, hosmis le fait qu'ellc devra être en permnencc sur plece 1' opCrtzt ion dcmcurera tr6s délicate Stcant donn6 les nmxvaises conclitions dans lesquellas les agents seront amenés à travailler : largeur de la section supGrit7ure A 400 miltres qui se divise en 44 arches sépzrées par des grcs piliers en maçonnerie d'o6 la nédessit6 de faire un p%id Bombre de verticales pour serrer QU plus pras le d6bit &el.

Pour l'instant nous avons calcul6 le tarzge d'apr?s les estinakions faitcs sur trois sections situ6es au voisinage immédiat de la Station qui donnent sensiblemeht les inSmes valeurs du debit (voir courbe Fig. 39)o

Les deux premiers Qpisodes de 1973, n'zyant vu. tomber que des hauteurs inf5rieures ou Egales à 20 millimètres , n ont produit ;sucul ruis--

,sellemento (Pour les autres périodes (voir Fig, 40) :

__y_.- ! Périodo ! ! he ! I(, ! Q miix. I q max, ! h' ! 13 m3 mm ! ! mm ! ! ! $ ! ! m3/s,4cm2 ! m3/s I_ ---e- ---e- -- !12-43012073 ! 60,O ! 32300 ! 12,3 F 2O,5! 1000 ! 0,38 ! ! 2T0 9.69 ! 13o;C ! - ! - ! - ! 1600 ? 0,61 !

+C pliwiom6trie au poste dc Sidi Bou Baker

Le coefficient de ruissellement est assez remarquable pour un bassin aussi étendu compte tenu de Is pluviom&trie, mis rappelons que cette hauteur moycnne sur le bassin est ob-tenue & partir de lPextrapolation des isohyètas obscrv6s eil Tunisie, isohyhtcs qui tiennent msl compte des hauts-rcliefs constituant toute la partie amont du bassin sur lesquels il est probc?ble quc la pluviom6trie est; supQrioure & celle sstim6e, Crue du m?t?3-%%73 i ,' .. t t 'I

c

I

..I. , , . i . . . ,i...- .w -

e -51-

I1 ne sera possible de fairc ui bilai hyilrologique de ce bmsin et, 6vciituellcmcnt de pr6voir los debits,que lorsque nous poss6dcrons dcs inforimtions sur 1s partie alg6rienne qui repr6sente , rappelons-le I 85 $ de SS superficie,

T$OUS poss5doiis quatre prélèvements effectu6s en crue le 12 ddcembre 1973 5 des intewalles de une demi-heure, ce qui nc suffit pas

5 d6terminer les dObits solid.es et les volumes transport& e BQsnmoins, on pout penser au vu de ces 6ohantillons que la turbidit6 moysiine se situe pour cette cruc autour da I5 g/l, cc qui reprhsentcrait ui po'ids de mdi6re en suspension traisport6e de 484.500 tonnes ,,

Les salinit& oscillent autour de O,4 g/lo Etant doni16 les faiblcs vmiations da ce paramètre au cours de la crue, on peut consid6rer cettc valeur comme très proche de la caicentrafion moyenne. Le debit en solution maximal sera donc inférieur à 400 kg/s et le poids de sel trais- port6, voisin de 13~0~0tonnes.

5020405Oued BL'IYECH.- au pont voie ferr6e de Gcfss.-

A l'exception de -tous les oueds d-csoendant des cljebsls Bou Ramli et BCM YopnBs, l'oued Kébir ne reçoit pas d't.pports 5 1'~V?d de Sidi Bou Baker o Avait ln trouée de Gafsa, il conflue avcc 1' oued Sidi APch qui, depuis sa station amont, traverse des terraitis peu propices au ruissellement, E51 fzit, dans cette partie de'lQur cours les oueds occupent des li-bs très vastes, fc?.vorables aux iiifiltrations et ne reçoivont que Peu d'apports, C'est surtout le cas du Sidi APcli qui, de plus, cst ssi@6 pcv plusieurs canaux d' bpmdzge des crues ,,

Au-delà du confluent l'oued dovenu le Bq~cch,traverse kafsa puis roprcnd UI? lit très large et mal défini,

La station est implantée au droit du pont de la voie ferr6e de la ligne Gafsa-E3t1c2ouit 5 Ifaval du cassis de In GP 15. De même que pour Sidi Bou B~tkcr, CB site, bien que présefitait de nombreux incolivQnients, est le seul qui permette une bcji-me observation et des msSurOS cosrectcs, Depuis 1973 a 6tQ mis cn place un Limiigrspho, doubld d'ui observateur charg-6 do faire des prdlèvemen-bs o Ltinstallation detruite lors des crues de d6cembre a 6k6 remise en place en 1974 et parall6lsment utre battoric d'échellesinstallde sur le cassis de la GP 1 5, I

i -5 2-

Le bassin versant contrôld par cette station. coume w-e superficie de 5700 km2, d'ailleurs peu compacte puisque :

I

L'influence des reliefs bordant ce bassin. de toute part cst faible : I~ = 0,091

Ig = 5p4. m/km

Son altitLIC1Le est comprise entre 1712 et 300 mStres,

La pluviométrie moyenne intcrmnuelle peut Qtre estim6e & 260 mm. Etan-t donnE Is dimensioii de ce bassir-, il est difficile de parler cl'uiie rnoyoiine spatiale, les écarts ontre los valeurs Zi l'amont et à l'aval pouv'mt aller du siniple nu double. Cette estimtion n'a qulune valeur indicativo utilisable pour une approche du bilan ani2ue1,

~ucuncmesure n'a 666 faite sur cette station, 12 mztériel Cffploy.6 sc r&élwt inadapté c3ux conditions des jaugmgos, De plus, comme Sidi BOU Saker, IC jaugecg2 au moulbet depuis lo pont, bien qu'&tant

IC seul moyon clans l'immédic~t roste très d-dlicat à interpr6ter o ?Toolis avons donc calcul5 un J1;zrage 2 partir des methodes habituelles SUT trois sections, et sur le cassis (voir Pig.41)~~'6ca1-t maximum entre 10s valeurs trouvees at-tcint 20 $ cc qui ne permet pas sous llapparencc d''une prQcisioìi honnête, de confirmer ces valeurs, ni de préjuger dc l'adaptaticn des formules aux régimes d' Qcoulcmcnt

Iious insistons encore sur le f?,it que les termes cles bi1m.s qui sont présentés proviennent d'obsemat ions incomplètes tcnt sLir le plLm pluviométrie qu'hydrométrie et que les r6sultt;ts sont plus cles ordres cle gmrideur quo des vclcurs à prendre en compte directcmciit,

Eh 1973 seules les pluies du 12 d6cembre ont provoqu6 ui 6coulement (voir Fig, 42) o

Les obsey.vntions faites cn septembre 1969 sont trop npproximtives pour être oxploit&s, mais cl'apr?s cestabs lev&, il. semblerait que le d6bi-t maximum se situe entre 2000 et 3000 m3/s.

o ./. B I f 4 I 0 : f 4

”‘ ”1 t -53-

! Dzte ! mcx, ! q ! ! % Q mx. ! ! mm !m3/s !m3/s/km2 ,

Ekmt don116 la pluviomdtrie, il est probable que les crues dloctobrc do la @me cu?ii5e ont et6 de moG1dre importance, mais obsomation na permet do le coiifinmer.

Toutes ccs valeurs n'appellent que peu de commenteiri?S : IC coefficient cl'6coulemen-t reste assez faible campar6 2 ceux obt:euius

sur cles oueds de même taille (ZGroud, ?&rguellil : Kp = 50 5 60 $)o Les conditions sont; scnsiblament diff6reiiteS et il est probabls qu'on ne puisse atteiLidre, sur le Bayech, lors d' 6vdiiements rassi except ionr:els quo ceux de 1969 sur le Centre, des vzleurs aussi é1ev6esq

I Las ddbits mqximums de 1969, bien que supérieurs B ceux de 1973, sont rc;lat ivement modérés mawé les apparences, en comparaison des I ,9 m3/s/km2 wtteint sup le Zéroud 2 Sid-i SxVcZ. Toutefois, si ils clevenclient plus importaits oli pourrsit crpdidrc pour la sécurit6 des popu-

* lations et la seuvogmde de certaines zones de l'sgglomQrcdtion; le lit dms cette psrtic du cours est mi21 adapt6 aux forta débits (6traLzglement au niveau du cassis GP 15) ut pat pl-ovoquer un rehaussement d.u niveau de

1 ei:U e Le plus grand danger semble provenir de la branche droite, l'oued #bbi&, qui tout zu long de son cours est contiiuellement alimenté par les djobclx jusqu'à @fs&.A l'oppos6, lz pr-rtie, clu cours du Sidi Aïch comprise entre Gafsa et Sidi Aïch, pcu fzvorizble au rui~ssellement, a pour offct do laminer los crues et de r6duire ainsi les d6bits m::ximums.

I1 faut envisager enfin le ccx 06 quelle que soit l'i- portafice des cl6bits fournis per chclquu affluent, lcs ondes de crues au lieu dvarriver l'iitie derrière l'autre, atteiwent le confluent simultn- ii6men-t et ontrcnt en con jonction.

L'cxamen des caractdrixtiques c'lu lit sur les tronçons situbs entre Sidi Aïch et G::.fsn et entre 3id.i S OLI Baker et G2fsa fait ressortir do fortes similitudes physiques :

!Sidi lSc!i-&wfsal 36 km ~ ! 6?1 $ ! TrZs hrge,peu profond,! ! ! ! ! fond sableux -"! -*-u__-- - ! Sicii Bou Baker-! 45 km 6,?.-"$-- ! IYGS large ,pe~tprofond, 8 IGnf sa ! ! ! fond sableux ! ------"--P.. -54-

01 pcut en d6duire que les vitesses de propsption do l'ondc de crue sur les cleux affluents sont très proches. 13'EL:prBs les obser- V,3tiOkiS fcites sur l'oued Kdbir er1 1969 et 1973, on appr6cie cette VitesSe & 10 ou 15 km/h,puisquc IC passage du maximum à Sidi ?ou Baker et 2 rafSa

SO fait à 3 ou 4 hcurcs d'intervalle.

I1 y ,-uvudonc risque de cokijonction et pzr conséquent de débit exceptionnel si IC paseage du nnximum S Sidi fiYc2.i se f

Cc sch6ma, volontairoinent Bimplifi6, ne tient pas comptu dc la forme des hydrogram". Il est bieii Cvideat quc si ceux-ci sont aplatis ils entreront plus fncilcmnt en con jonction, mis produirorit un d6bit

moindre, cc qui ÍI. ét6 10 CQS en 1373. Qi nEglige aussi l'ef'fcf: des affluents intcrm6diaircs qui, en principe eil cas de pluie gk6ralis6e produisent 16s pre,miers 6coulemeiit s clu Bayech et ne contribuent que mod6rSmen-t au maximum

11 pmtir cle ncuf prélèvements tr6s mil répartis pcnd,mt In cruc, nous avons essr-,y6 de reconstituer les courbes d.e variation cle la turbidit6 ot dc la salinité (voir pigo 43 et 44)- Pour les transports en suspension, nous obtenoiis : ! ! ! ! ! ! ! C moy. ! 0,s mx ! P !PO !e ! f (3yL ! g/l ! t/s ! 103 ! t/ha ! mm ! ! ! ,! !toiines- ! ! ! ! 130 ! I10 ! I70 ! 4.752 ! 8,3 ! 0,6.5 !

Phlgré uno Grosion dcs berges ifitense, ces vcLleurs Sien que possiblcs pmcissent très fortes et il semble qu'ai? doive mettre eri doute , In rcpr6sentativitE de l"p1c~cement OC ont été faits ces prglhvements, emplacement situ6 SUT la rive gauche, puisqu; 1'accBs au pont &tait

dangereux, 2. un endroit où l'oued t)" enlev6 plasieurs &tres de berge ,, c)n peut dono s'attendre B des concentrations do m?;tière en saspensioli trPs fortes, SupCrieurcis à cc yutcllcs sont dans lo reste de la scctioii, cc qui doiincrnit unc coiicen trat ion moycanc r5ellc mob-s

cette restriction n'est p,>s vclablc pour les sclinités q~line sont qine pcu affectdos pr,r l'cxc&s dc mctières solides (ìnixe eL7 solution possible de certLins sols). -- --. ! C i",u max. I QC mx. ! Pc ! pc ! c moy. ! ! cle la cruc ! Kg/s ?5nomcs !Kg/hn I g,/l ! ! g/1 f ! ! ! ! , - P.--I--.--.-m--YII -__I- .- ! 0,44 ! 57 o !'i9620 !od1344 ! 0,45 .1 I- li

BB i -55-

5.2.rtO6 Oued GOlTIFLk au pont GP 3 < A l'aval de Gafsa, le Bayech quitte le lit bien marque qu'il s'ost tail16 cicris la trou& dcs djebels et s'Gpanc1 dans de vastes zones sal6cs aix limites imprécises. Ss pente gSn6rnle diminue, Il reçoit "cut le versan-t Sud dos djebels de Gafsa dont il 3 déjà drain& le versant Bord. Au passage de 1:s GP 3, il retrouve LU? lit bien individualisé et aprEs sori confluent I?=VCC le Seldj;;, termine SOR cours dans le Chott el Rharsa.

A l:.~statioii il couvre un bassin de 6800 km2 compris entre 1700 et 45 mètres dlc?l-l;i-tucle, dont la forme tr&sparticulikre ,imposée par les lignes cie cijebols qui le bordait ou qui le coupent ,offre um mnuvaisc compccit 6 P Kc = 1,80

I,* influencc, d-es reliefs, à ce niveau, est fortement modbr6e par 1'Etenciuo dcs zones d'épandage (seguis):

Ip = 0,075 Ig = 4,5 m/km

Avcc lcs mêmes reserve-s que pour le Bsyech coacernant 1s repr@sent,?;tivit6de cette grmdeur, on pourrait estimer la pluviométrie moyenne interznnuelle su- ce bassin :

I Depuis In destruction de l'instzllation eo 1969, la station. n * est observée qupen temps de crue , mis ne clispose d'aucun équipement

permanent o 11 ous ne pouvoiis donc indiquer que IC ddbit mzximum, n 'ayc'vnt aucun 616ment pour juger les volumzs écoulés .,

! 13-12.73 ! 80 ! 950 ! O7Id ! ! 27. 9.69 i 95 ! 1000 ! 0~15 !

nie on pcut le constat cr , non seulemelit les débits sp6- cifiques, mi.s c?,ussi les débits absolus, sont infGrieurs 2, ceux du Bayech

2 GLfsc, Cc fait n'a, rien de surpronmt et trouve toute SOD explication clmis lo rôle dc 1;: zone qui sSpare les deux stations, qui en ~italantles

dcoulement s , favorise 1' infiltrat ion c:t lamine les crues o

I -56-

Goiicariic,nt les volw" &coulCa, il i1 'est pea certain quc tous les apports du Bayech s8 dirigeiit vers 10 Chott El Xtinrsa. I1 semblerait cl'nprès certcinwphotos clu sntcllitc ERFS qu6 lors dez fortcs crues, une pcr-tic de ceux-ci soieii-t détourn6s imm6diatoment 2 lst.;vsl de Gnfsc et finissent dans IC chott El Guettar.

Bjeii que difficile B co!ifirmner, btailt doliiid 12. difficulté clc se ciéplsccr dms cot-tc rCgion en temps de cruc;, cette 6ventwdit6 reste B vGrifier sur 10 terrzivl,

5,2.5 psin GU LEBEN

Situ6 à li?*inCm htitude qui: celui du Bayech, IC bnssifl clin Leben a dims SEL pertie amont la form d.'uic cuvctte bcrdde au Sud par le Djebel Bou. Hcdfi: o% au Porcl-Ouest pm la chaîne des djebels lhjoura et lbloussi; cctte cuvette ddbouche sur unc cuvette plus vastc bordGe :U Ford par les djdbcls Goulcb et Goudrsr et qui s'ouvre & L'Est sur deu plaines alluviales serriks entre le platenu de Bir Ali Ren 3Ch~li€z~-GraYra au Bord et celui do la au Sucl.

Issu de In llmite Ouest du bassin, ltouc+d Leben devient hnports,nt surtout après sa confluciice avec 1' oucd Sellam à Phknassy ., Il gr.RyrcIc solî ox-iciitpvtioyi Oucst-Est ct après avoir rcçu les gros affluerits issus des d jcbels du Nord-Ouest, son cours s* ilicurve vers le Sud-Est. DBs lors, l.'oued quit-tc soli lit pour s'btaler dms les plcincs a1Iuviales salbes, %idehors du troiiçoii d-e la maisolx crzvit onnièro seuil rocheux qui sépare les &eux grzndes plFuiiics clluviales trzvcrsées par cet oued, Oh il rcprcixcl LUI lit bieii défini clurmt quelques kilom&tres, il atteindra la fim à f!achichinn, et1 inoiidmt dos zones imprdcises et variables Scloii los crues et tcrminc son cours pím ui delta sous-marino I1 s'appelle alors Ounclrwe o

Constitu6 sur tout son pourtou% de d-jebels, le bassir- clu Leben ii'eii subira qu'ur~.e bflucncc mod6rbe tait su2 le du relief yuc de la pluviométrie,

Son altitude est comprice entre 880 et 21 0 mètres ~ -57-

D1~rtesuperficio de 1100 km2 soli bassin. pr6sente une forme compacte :

LP, pluviométrie moyenne kit erainuellc sur le basski peut 8trc estim6c B 250 mm, les sommets des djebels rccevmt r6guli~~remeat prPs do 350 nun.

La stction d-'obscrvntioiz se trouve au pont de la piste I%hassy-Xidi Bou Zid, quelques' csntainos de mètres en aval du confllben-b du Sellam et du Leben. Dans cc cm encore, ce site a Ot@ choisi cause de l'oxistcnco d'un pont et cllLuic section de mesure quasiment idCale, en

I d6pit de la proximité du. confluent. I1 est à craindre cepeiidant qu'su cours de fortes crues da violents remous perturbent les mesures de vitesse sur cette section,

Tout l'dqaipement atCrieur à 196(j7 compos6 d'uie batterie d'6clicllcs et ct'~un limigaphe 2 pressiori puis d'un limiigraphe ?L flob-bc,ur a i;tG emport2 mec IC pont à cette date.

Dspuis 1973, la construction d.'un noLl"iTcau pont et llembituche d'un obscmrntcur devrnient pormottre de rcprelidre les obsmvat ions e La mise eli placc CIPLUOstetioii t61Ephériqu-c et alui limnigrnplie prévus à brève Ech&nce, dcvrait fournir dos renseignemcnts sur cet oued ma1 cOii!?U

Bi lr,zbmnce de mesure, los clEbi.ts cle 1973 sont calcul& sur deux sections et fournissent cles résultats assez concordants Toutes les autres est imt ions concernznt les crues de I 969 sont t irks du. rapport J. CLAUDE (BiBlio 3).

I c26cniio lèrc I 222 ! 94000 ! 83 ! 36 ! 3500 ! 3,2 ! ' 0ct obre 1369 ! 3èmc d-6ca,do ! I ! 1 ! I I - Octobre 1369 138 38000 ' 35 25 ! ! ! ! t ! ! A d6faat de possBder les doiiii6es suffisaLites pour uie bonne interpr6tation ciu ~hQomGnc de ruissellemwt iious nou-s cointenteroiis d'observer quo les coefficients ilrécoulement et les débits spdcifiquos sorit parmi ICs plus Ports obscrv6s, Gtwt bien entendu que ï'amplour du ph6iiomèLi.c pluviom6triyue prdsciite ui caractère tout à fait cxcept ioii-el en 1969 sur ces régioiis.

1T6,ar"irts les camctèrQs physiqui:s du bnss-iL1 et, en pcr- tiaulier, la ceinture du relief ct lc2 forme compncte, sont des fcctcurs f;.vorables aux forts débits dont l'influence &'est pas à n6gliger.

vous ne sommes pas ai mesure d'avancer des valeurs co3cernant les transports soïides ct ln salinit6 des eaux. Aucun pr615- vcment lita Gté fait sur cette station en temps cie crue. Uiie mesure CIGla salinit6 faitc trois mois 8,près les crues de '1969 foumit u1 résidu sec 6,5 g/l,

Oued CWWEà ILLlkisoii Cantonnière

Coiitrô1w.t la premi& plsine d'Spmdage, le seuil de la mcisoki cmtonnière lie rcGoit du Leben que dos effets amortis et d6- form6s, Le bassin total à cette stntioii couvro une surface de 2700 km2 dolit ïa pnrtie m~?ldimbuc la compacit6

K, = 1,51

L'influence de IC ceiiiture de djebels se fait sentir mocldrément : Ip = 0,068

Ig = 3,X m/km

Son altitude cst comprise eiitre 880 et 48 m8tros.

La pluviomdtrie moyome iiiteraiinuellc sur 1vonsemble clu bnssin peut Btre estim6e & 230 mm, -59-

La stztion d'obscrvation se situe dans LUI chenal que l'oued s'est tsill6 pour passer d.'wie plab-e B lPautre, chenal dont le fond se rohausxc propessivemcnt lors dos petites crues et se creuse jusqu'au seuil compact avcc Iss for-tes crues, Il est très difficile d,ws ces condi- tions d'iniplwtcr UB ~wppmcillnged'observation et, B plus forte raison, unc si;:rtion de mcsurcs La d6sertion relative de cottc rGgion rendait impossible lloinb:iuchc ci'uti' obscrvstcur, nous n *y poss6doi1sIque peu d'obser- vat ions

! 3èm;; ri6cnd.c * 1 ! I ! ! ! 226 '302000 112 * - - scptcnibrc 1969, 50 !* 1 ! ! ! ! ! 1 Ere itdcsde * ! 214 ?2000@0 ! 74. ! 35 ! -! - ! ' octobre 11'969

! ! ! ! ! 12-13.12,73 ! 178 I I - 13P0 ! O,@

$6 Toutes les estimations concernmt les crues de 1949 sont tir6es

du rapport de J o CLAUDE (.Biblia 3).

En dépit du rzle 11t~mp~n71et de l'aptitude nux infiltra- tions d-e lc2 plaine prc'ic0hn-t le seuil de la Phison Cantonnih?, les r6sultats trouvGs sont ciicore cpprdcisbles et dCnotent In vigueur de cet oued, m8me dais son cours i?,v;2l0

Aix nivonu d'Hachichins, ccs 4coulemcnts se soli-t traduits en 1969 pzr la rupturo das communications elitre Gabès et Sfox durant plu-. sieurs mois alors qu'en 1973 olles n'ont dt6 affect6es que quelques jou.rs.

I1 est probcblc qu'au cours de IA crue proprement dite, les ~aJ.iiiit6s restait comparables aux valeurs mcxurGes sur les autres oueds m,zis l'onclc dc crue p;tss(J~ 1Virif.flueiice cios conos halomorpjnes 6evient pr6pondérantc et on enregistre de très forts r6sidus secs : 35 g/1 deux mois ciprès les cmcs, -6 O-

5,,2*6 LCS bassivis cles djebels d-c afs&

Les bassins rcgroup6s dans cette cot6gmî.e n'oiit pour tout caractsrc com" quo d';.voi:r une partie ou In totalitG de leur bassiii vcrsnnt situ6 sur In chainc dcs djebcls orient& Est-Ouest et passant à la latitude de Gafsa. cette SnrriBre montagneuse repr6sonte la limite v ord- de la zone dos chotts : Chott 731 Rhnrsa, Chott El Gucttar, Seblchret Bi Voollal,

'slous ces oueds se dirigeiit vers le SLK~et .termiYLent leur cours dws les Chotts, soit qu'ils dminan-k le vcrsmtllord des djebels et 10s traversen-t dans leur cours infSrieur (O, Pelah), soit qu'ils drainent sirnplomcnt lo versait Sud ou le Centre du mssif.

502.6.1 I"Oued MBGRcueT au cassis GP 3 ( O. El ï%l4

Collcctmt ICs or?ux dos versants Sud du djebul Ben YowPS et Kcf od Dekoumet situs LIU creux de l'arc de cercle montagneux, la garnet El Elnh ddvcrse ses ciiux pc2r l'ouccl Ibgrouul. appel6 aussi Oued El Elnh, Avant de coupcr In GP 3 eiitre Gafsa et I\%tlaoui cet oued repoit une contribution importante du djobel es %ah sur ST: rive droite.

Ce petit bassin bord6 sur les deux tiers dc son pCrim6tre par les djebels n unc configurction pmticulière du fsit de ln prdsciice cle cette zone mar6ctLgeuse qui d-onnc naissacc à 1 ou-ed- o

Sa superficie de 320 lcm2, dont les 2/3 seulement sont utiles au ruissellement, cn fait u1 petit bassiyl bien compact :

ICC = 1,17

Son altitucle est comprise cntre 860 et 160 mhtres, T,'b-- fluencc clu rclief demeure pr6pond6rwte :

= o, 134 IP Ig = 13,2 m/km

Lob- de la mcr et nbritd eli partie des vei?ts dominaits, il est pou arrosd :

hmi = 150 inm

o J. -6 1-

La St?dtiO!l d'observ2tion so trOUVG 2u csssiE de 13 GP3 et SOUS le pont de la voie ferrée. Ello n'est dot6e d'aucun 6quipcmen-L et,commc ?;a ;-,lup:sr-t des st,?;tions, ~icfait l'objet de mesures qu'en tenips de crue o Los relcv6s cia 1969 &tant trop inipr6cis et douteux pour Stre pris en compte, nous i10~1.sbornerons B donner les cstimntiokis ohtanues pour la crue du 12 d6conibru l$730 I1 faut xipaler que le 4. d6cembre avait eu lieu L.C crue de moiildm inportimce occcsiom6o par uie chute de pluie de

54 mma

! li ! Q mx. ! y max. ! P ! mm ! m3/s I m3/s/km2 i WIIIL ! 91 ! 230 ! 0,72 !

%,-i-t cIonr1.6 l'importcmcc: cies reliefs bordan-? ce b3ssiYI et sa taille rGduito, ces rdsultats paraissent très modCrBs ct semblent prouver le rôle de tanpon jouQ pnr la gmae-t el T%lah.

5.2 .G ,2 Oued SELDJA aux gorgcs

Serti entre un m7"ssi.f au TJord ot la ligie d-es djobcls de !%fSa au Suci, le phteau. de Eooul-~~~osn 'avait pas drexut oire ., Drainm.C les 8aux Ch tou-tc cette cuvcttc l'oucci Tnbbdit devenu l'oued Seldja s'est tsi116 ~uieprofonde gor@ entre IC djebel es Zorf et.!!dim pour dhboucher dF"i1.S l,?" plaine de lbtlaoui0 L'aspect cl.u lit se trzisDrme compl3temoint et d'un lit B pcntc moyeime au fond sableux, il devicht un v6ritable torrent roulmt des blocs &ormes qui s'engouffre entre dem murs de roclie pour d6boucher sept kilomktres h l'zvel, eiiviroil 150 m plus bads que SOU aItik;ude d'entrQe.

Son 5assin drune superficie de 660 lsm2 6pouse 13 forme des djobcls environnmts qui lui donnent uno silhouette allongje -krznsversa- lcmeat et peu. cotxpncte ; ICc = 1727

Son altitude est comprise cntrc 950 et 180 mrtres, mL5i.s lriìiflucnctd du rolief y est limit6 par l'existence du haut plateau de

i\,'clularès, ?,u itclà duquel lc2 contributioli 5 1'5coalemer1-b de lc2 pzrtie aval bnssivl ost faible ; I* = 0,120

It9 = ?,8 m/km f

i -6 2-

Lcs pluviom6trie h?opi?no intcr,mnuellc sur IC: bassin sera celle de Ibulcrès : 148 mm, I1 est prob,o,ble que l'influencc des djcbcls,plus :mros6s, so trnduise par une mopiiiie plus Slev6e et qu'en réalit6 on puisse l'estimer à 160 min.

Avcut la sortie dc la gorge, sous ui cles poiits de In voie ferrée lYbtlnoui-Noularès, est implzntéc 13 stztion d'observztioii. Bien qu'iiistall6c depuis plusieurs rnnécs, elle no fournissait plus d'observation depuis que le limigraphe, mis en placo initislement, zvait 6th enlev6,

R66quip6e en 1973, elle comprend un limiigraphe et LWC batterie d'Gchcllcs,

L'absence de personnel qualifid et 13 difficult6 d'accès 3~ li2 privent

6! un obscrvs-teur o

t our clos raisons -t~uchtiiques(très fortes vitesses, rOgime turbulent clisposit ion oblique du pont par rapport CLU courmt) aussi bien que pour cles raisons mstdrielles (étroitcsse des trottoirs, pcssnge per- inaient de train) , cette section est itia(iapt6e RU jaugezges classiques par moulinet, mis paraTt tout à fait indiqu6e pour Is ml-:thode chimique o

A défaut de mesureso ~ious~O~I-S calculé le tarage sur deu:: sections situées à 1lava1 de la station svmt l'exutoire (voir ~ig.45);la première dans ui chenal rcctaigulaire, rectiligne; la deuxième est l'exutoire assimilé 2 un seuil d6vcrsoir pm suite de sa position entre un bassin oh se calme 1 oued å 1 amont , et les plaines d' Gpaidage immSdiatoment 5 1 aval. Les traces cles délaissés 6tmt peu nettes, les estimations souffreiit ~1~w-o certaine imprécision

Bien que moins propices pour ces raisons à un cnlckl thLorique que les sections classiques, nous avons es-timé les dé5its et 10 tcrqp,

Les observations ,?,l?t@rieures2 12, remise en &at de 13 station demeurent introuvables ; nous ne donnerons que los rLsultn-ts du 12 décembre 1973 (voir Fig. 46) :

++ L'accBs dsmeurc possible on permaiaicc paz les ttmncls de In voie ferr6e, mais poso LU? problEmc de s6curit6 pour le pc;ssoiiiiel, Aux GORGES

Crue du 12 et 13-12-73 ,. HYDROQRAMMG

io0 , i?

.*-. . I

.. *. .. 01). .. .! , ......

.. -6 3-

D'aprBs ccfrtains d&lcissCs encore visibles ZL 1s station, IC cote dc l'cau paraît Btre moct6e 5 plus de 8 mxtrcs, salis qu5 1"I puisse r,l;t-tachcr avec cort itudc cette crue à 1969 L+ d6bit corrcspondwt serait de l'ordrc de 800 m3/s, soit 1,2 m3/s/l".

BI cl6pit de sa position c3~1 coear des djebels, cet OLIC~ne paraît pas b6néficier de d6bits exceptionnels et cette part iculwit6 peut provenir cic si: si-tuction d6favoris6c sur le plan pluviom2trie , In cointure de montagnes formmt 6cmii à certains rdgimcs cle prhipitntions

Bien que nous ne possSdions aucui GlBment sur los crubs de cet oued, nous pr6scntcrons succinctemcnt ses carmt8rcs physiques en 2utte41dcmt l'implzxit:=tion dtu4ke station & lravalde "hmerza, 2 voum el Khaiiga, qui pmnettra son étude hydrologique. Ce site, pr.:vu pour l'exploitation d'un barrage, a &6j&€sit l'objet d'w-e étude pr6c3clcn'ce de la SOGEYFIA en 196~4~

Drainat les lisuts platesux situ& eli AlgBrie, & 700 mètres d-'altitude, l'oued Rorchane a un bassin ndjzcent de celui du Selcljndo

6 la station il couvre une superficie cie 72O.km2, clc compa- cité mSdio=rc : Kc = 1,34

Lfinfluencc des plnuteaux sur lesquels so situe la plus grmc~e partie d~ son basski se traduit pm un indici: de pente peu 6levd :

Ip = 0,110

Ig = 8,2 m/km

La pluviomCtric moyonnc intcrsnnuelle prcut Ctre estimSe B I70 Mnl Sur plus de 70 $ du bsssiii corisi;ita6 par lcx hautas plateaux, LO poiylt cu1minm.t EtLwt å près de 1200 m, In pluviom6tric RUT ces zones Sem bicn SupSrieuro, mais nf,~que très peu d'influenc~ sur le reste du bassin . Lc station sera situ& dais les gorgcs, à l'cval de Tamerza, au niveau d'un seuil rocheux horizontal .Fourmtl?t uno section rectcmgulnire -64-

5.2.6 .,L) Oued ITELAH au cassis GP I5

Formt le peiidant du bassin du Leben par delà le seuil de Sened, le bassin de l'oued Pklah s'étend depuis le versLant Word du djebel &bata jusqu'aux reliefs peu élevés qui forment sa limite Nord.

En réalité toutes les eaux convergent vers le cefitre de cette cuvette, formant un ruissellement diffus qui finit par se perdre drms les Par garaets ou/st iofiltror o Exceptionnellement lors des fortes crues, cette zone contribue 2, l'écoulemeiit de l'oued, Ce n'est seulement qu'8 10 kilo- mètres de la trouCe de Gafsa que l'oued @lali se constitue un lit qu'il reperd sussit%, 8 l'aval de la station, dans les seguis de mfsa avait de se jeter dans le chott El Guettar.

Ce bassb a une Îorme quasi circulaire couvrant une superficie dc 1250 km2, Kc = 1,22

Son altitude va de I165 à, 300 mètres, mais l'influence des reliefs est faible puisque une partie seulement du djebel Orbata est incluse dans le bassin = 0,096 Ig = '5,o m/km

La pluviom6trie moyenne interannuelle est de l'ordre de 190 mm,

La station d'observation se trouve sur le cassis de la GP 15, B la, sortie de Gafsa vers Gabès sur uti tronçon d'oued large et bien proÎil6, Elle n'est dotée d'aucun équipement particulier et n *est obSemGe qu'en temps de crue.

Un barrage destiné Q l'irrigation de 1' oasis de Lala d6tourne les eaux d'étiage, à l'amont de la station, Lors des crues importantes, le dispositif ne foiictionaa plus et la totalit5 des eaux du Elali traverse la sect ion o Les débits sont calcul6s sur dew sections en amont de la station et sur le seuil formé par le cassis,, Ces résultats étwit concordants, nous en avons d6duit :

! Période ! hp ! Q max, ! q max. ! ! ! mm ! m>/s lm3/'~bcm2 ! -6 5-

La comparaison do ces résultats avec ceux du Leben & ?tblu?assyI qui jouit d'me situztion malogme et regoit, dcils ce casg la mGme pluvio- m6trie, ddmon-tre 19influencc des focteurs physiques sur la violence de la r6ponsc des ln,ssiuis, I1 est repettable que nous 110 poss6dj.ons p~sde linnni~ammcsur CGS ~CWKbassins, qui puissent pcrrne-ttre Is comparaison dos volumes @couléset peut ^otre UM d6but d'iiitcrpr6tstioii.

Tous les r6sultfl-ts citEs clana los pages prScidontes sont tir& clL-tns leur quasi totalité d'cstinintiovlsde clébits, rLe rccoiistitutiom-2

cle limigrama et parfois dzs deux simultan16mcnt e C'est dire CO qu'wie Lznalyse s'appuycnt sur de telles valeurs peut avoir do d61icat et de

subjectif e Nous cssaycrons ccpcndant do d5ppger dc cet eiisemble quelques cnrnc-tères gGnnSraux,

6 ,I CoefficiciiF do ruissellement

Pour lea bassins de h Djeffara, clon-l; la superficie se sihe cntre 100 et 500 km2, l'importaica du coefficient ds ruissellcment peut 8trc cornpardc à cclle dp 1;5 Imutcur de pr6cipitntions et, grossièremcnt on peut estimcr que si ;

- li .( 50 mm : la réponse du bassin est irrQguliEre et depend d'autrcs f;i,cteurs tels que la position de l'épicentre sur le bassiii. I(, est compris cntre O et IO $. - 504 11 LIOO mm : I(, est compris entre IO et 25 $ - 1OOgh d20O m : on peut alors envisager des coefficients

compris entro 25 et 45 $e

Wous pzssons volontniremcn-t sous silcnce le r5le de 1'intcnsitS pluviomBtrique sur le coefficient d-c ruissellcment , rale qui n'est pas

négligeable, inais que nous YC pouvons déterminer faute de clonn6cs suffissrtes

kmni les bassins cte G:-fsa, ceux dont la su-perficie woisioemt les 500 km2, semblcnt se conformer à cet-teloi. Les bsssins clc: dimension sup6rieuru, pour des pluviom6tries infCrieures à I @r) mm, ne pzraissent ps devoir di.passcr los 20 $.

Ibis, r6p@tons-le7 chzque bzsx2i est un cas particulier et \ lo nombre Ci1 obsorvztions est trop restreint pour

6-2 D6bits spécifiques maximuma

Aymt à notre disposition d-"ntL?*ge de vnlcurs de ce paramètro, MOUS m-ons cssayd de d-6gager une loi de varintion des d6bits spécifiques en fonction do ln superficie pour LL~Cpluviofi16tric donn6e.

Pour ccla nom consid6rolis cinq classes de pliiviom5triu :

et nous avous porté pour chcque classe le ddbit spQcifique maximum corres- pondwt e-t la surface du bassiii sur uï1 graphique logarithmique (voir' Fi~4'7)o La première et In dernière classe no folarnissait quo quelques poirits lie seront pas prises en consid4rztion o

Bien que, comme on pouv2A.t s'y attendre, les poitits soient dpsrpi116s par suite de In dispcrit6 des bassins, on. voit nppmcître we tClld;mCC g6n6rctle et on peut tracer me courbe qui permet dc d6terainer l'ampli3ur clu d6bit nizximum fourni par un 'nsssin typiquementi moyen, pour wme phnviombtrie donn6e, das cette region de 'Pun.isie ,

11 otons ;tu passege que, hormis I impr6cisiorz inl.i.&ente c7,ux estimntioiis qui pwt eli être ~rcdes causes non ndgligeable, l'Cpar-- pillemwit des points se justifie par des raisons physiques qni tiennent .% Ir: clisparit6 des bassins, 1'efficacitB cles r6seaux de clrainage et aussi aux pnrambtros pluviomdtriques dont l'influence croît en fonctioi1 inverse de la taillc du bassin, 11 est symptomatique de cofis-tater que ce% Qpnrpille- ment diminue lorsque In dimension du bassin augmentc.

Polir cette rcison nous ii~prcndrolis p~xen considGrnt ioi? lcs bassins infbrieurs à 5.0 lcm2 pour lesquels l'intcnsitb3 pluviométrique dcmeurc le fcctcur dCterinincm-t , 1

Superficie -6 7- le ddbit spbcii'igue s'dcsit : n-1 et ln rcprcsentn-tion graphique de cet-te gzndeu-r sera? en coorcloiiiz5es logarithmiques uzo droite ,,

De façon B S-tsblir une 6chellc d'intensitd des crues, ces deux auteurs proposent de les caracb6riser par leur coefficient I: tel que z

ave c

Pzrtrsnt de cette Gqustion, nous moiis calcul5 les cliffhrentes valeurs de II correspondant aux d6bits sp6cifiques dCduits clTune courbe p0u.r ~nc:pluviomdtrie 6-oiin6e. 11 DUS ob-betiofis dos valeurs sensiblement cotls-Í;aitos au-clessus de 400 km2 ct lGs@rement plus 61ev6es en cbça psm suite de IC courbure de l'abbaque. Ainsi à chaque clzsse do pluviom6trie ou attribue me valeur de I(: :

50 - 100 min K = 3,,25 IO0 - 150 m IC = 3,80 15~- 200 m K = 4120

Le tracé ctes trois droitcs correspondantes met eli &idetice la clivergaice dGj& cionstatde pour les bsssiiis ihf6rieurs B 400 km2, divergence qui sqmblo croître avec la pluviométrie ci3 qui laisse supposer que lo caractgm cxcoptionnel fies rbponses do CCS locssins est plus sccentLl6 pour une m8me pluviom6trie que celui de bassjns plus importamts, Pour une superfici6 de 100 km2,AK est de l'ordre de i- 10 $e -

Sien que sLn.preii,zntc à priori, ce+te const,7;tadtionpeut s'expli- cpmr pavr le fzi-t que, claiis cette rSgion, le pliQoniEne averse est mcore influent sur la genèse des crues pour dos bassins de quelques centaines de km2, Il suffit clc constater que, lors des crues du 12 d6cembre 1973, le portrait de l'xversc est très proche sur trois stctions pluviographiqucs

0 */* -6 8. c?ist,u?tas de 16 ka (Zita, Teh", El Hmma - voir 512) et donc que l'intciisit6 pzrticulièreme~it&lev& de ce pliduiomhna a pu stteinclre de façon homogène uic surfncc minimale de l'ordre de 200 lrm2 pendait un temps suffisammant loiig pour Gtre influwte o $ais Qtre d6terminante, l'influcncc des facteurs pluviomEtriques sur les bassins compris entre

I00 e-t 400 km2 pcut donc stre considérd comme appr6ciable o S A ce fmteur principal viennent &uperposer des 616msntS secondaires qui pcuvekit moderer ou accroître les debits mVximums Ainsi, il est probable que, hormis les carsctères physiques que l'on cokisidère colme moyens, lo&at scpelettic~ueet abiotique des sols rei>coiitr6S de fsçon géndrsle dais CQS rCgions ne peut qu'accroître les vitesses de chemincmcn-t clas pnrticules, donc diminuer les temps de r6poiise et ainsi augment cr les d6bit s maximums o

Enfin rz,ppclons que la genèse et la propagztion de 1'Gcou- lement clans ces lits d'oueds quasiment toujours à sec peu-t aussi cokitri- buer à accroître les dtbits maximums The fois le ruissellement amorçd, les prcmièrcs fractions commencent pcr se pcrdre d,ms le lit des cours dlec.,u, dheloppznt ainsi vers l'mal une zone de szturation qui favorise 1'6coulemen-t à mesure quc: se d6veloppe la pluie, Ainsi 1'arrivQe des eaux de ruisscllement se fait en mzssesde plus en plus graiides, Los derniers écoulements rattrappent les premiers, 12, crue se prCseiite coam u?.front b-utal yui pout produirc! clcs d6bits trbs 61evBs durant uti'temps -hès bref,

Cet c f f ct cl' cccumulzt ion c st fort emec t modCr d sur les gra~id~ bassins, cl'utlc part par 1'liGt SrogGnbit is du ph&om&ne plvwiomdtrique d'autre pzrt par l'effet d!nmortisscment de la partie avnl de ces bassins mal drniiiCe ct peu accideii%k,

6.3 Coniparaison des crues do 1969 et 1373-I D'une façon g6n6rnle, on peut remarquer que leg crues de l'automne 1969, aussi bicn celles de la 38me d6cnd-o de septembre que ccllcs dc In fin octobre, ont d6pass6 net-tement en iniportmce celles de l'automc 1973 sur Is bsssin du .&ycch et particuliBrement sur celui du Loben Par contre, il semble que sur la Djeffara el; sur les bassins de Gabes, ce soit l'inverse et que ICs dernières crues pr5sentmt ui caractère bien plus cxccptionael que celles cle 1969 o -6 9-

70 SOLUTIQI S PROPOSEES

j3tm-t clonaé lqQtenduedu r6scc?,u, e-t le nombrs de stations, il cstimpossiblu cla procdder à son etude intégrale et correcte, sails y consacrer cles moyens &ormes qui ne seraient piis en rapport ilmc les

résult st s obt onus o

11 Saimo5is dcvant l'absence de donn6cs, cuxcluelles sont trop souvcnt subst itu6es dcs cstimctions, il est n6cesssire do prwdre

des dispositions pour nm6liorer lib qualité ot la qumtitd clos observations ct des ìncsures,

- Sc fixer uno statiovl prioritnirc par zone et s'y maintenir, même si appsrcmmcnt Ica cru0 s pmaisscnt plus "int Src: sscwt cs" su.r 61 autres stations. Cette mesure est cl6jh appliqudc en partie depuis dcux LXDS : l'dquipc clc Wbès a la climge de l'ouecl El Hamma 2 Somlmt et celle de Gafsa clc l'oued 3syech 5 Gafsa. Aren-L;uellement il peut btre choisi wie station de 2èmc priorit4 pour pallier me impossibilit5 ciuelconque

de trclwnillcr sur 1s première a

- Nmir ccttc station du niat3riel adapt6 en vue dl~ly-ettucle complète z t 616ph6rique saumon lourd, dispositif à pr616vemcntt local pormett ant clc s6journer sur lc2 station le temps dc 12 crue, ou cle l'attendre.

Pour Gabès les conditions paraissent n,lativcmcnt favorables o Pour Ga!fsa

la largeur clc la section ct SL: fGible profondcur posent des problbmcs

d'iY1stcllcttioii d61ictz-t s à r6soudrc ,,

- Choisir des statioiis sccondcires qui doivent être repr6scntatives d'~me cat66gorie dtoucds et eli même temps être accessibles h uie w-it&de

jaugeage o Ces mit& soiit CoiistitUO~spar du personnel 1ioii spdcialis6, mais 66jà form6, en priLicipc.: cles hydrogéologues de In Dx%, qui se cl6- plnccnt sur 10s stxtions en temps de crue, de moyenno ou. forte impor- tance et y font cies mesures de vitesse aux flottsurs sur des sectioiis pr6nlablement am.5nagSes par les Cquipos cles zones conformdment mx

exigences de la mbthoclc (cl~ou~ecEironom5trage) o COS mesures sont

ensuite dirigées vers les bquipcs Cie zone qui les aploiteiit o -7 o-

- B@."Ztrcau. point UYI. type de flotteur adapt-& oux coiid-itiofis de mesures d-e façon à pallier Ir: rcwet6 des flotteurs naturelso.$?OUS avons dbjà dGtermin6 "le cahier de chcrge" de ce flotteur (cf. L$*I .2.3).

Rappelons f -qu'il cloit 8tre visible B plus cle 300 m&trcs -qu'il doit 8tre suffisamment Iiaut sur l'eau pour

clépasser cles vngues, s3;is être sensible aux veyLts e Sur nos stations, l'obsem~ateurdispose raremeyLi drL1yls posit ioii domkuite -qu'il doit Etre visiblo de nuit -et qu'en outre il faudrait prGvoir syst8me de jst sur des distmces de l'ordre de 1 Oc) B 200 mètres

Les modèles r6nlis6s r6ponclen-t en partie 2 ces critères (Imateur sur l'em, visibilitC noctarnc), mais ils ha sont p:~s utilisablSs sur les

gmmles smt ions o

- G6néralisor l'utilisztion des Oclielles à maximm B toutes les stations

en attendmt lcur renrplpsemait &"el pzr des linmigraphes e

- G6nérnliser l'embauche des observateurs linmim6triques a Ceci paraît stre la seule solutioii dans bccucoup di: cas oii l'implantation d'un 1iìnnigraplie s'avère très difficile. De plus cette mesure peut %re miSc 2, effet rapicleimnt ,, Le rdseau d'observnleurs doit f2ire l'objet dswi encadrement et dfu.ne su.meillmce stricte d-e la part des &quipeso Pour les iiiciter 5 tramiller correctemciit pendant les c~ues,il serait 'OOE. de mettre sur pied un système d'intGressement à 1.9 crue et mx

prélèvements o &visager aussi cZes sanctioiis

- Rcmmier ontièrament le r6seau de postes plLmiom6triques o Remplacer hs appareils ciidommr?gGs, déplacer certains postos, changer de lecteur et

assurer sur eux UI? contrGls strict,

Tout cela cst conditionné pnr I?attribution d'une idmiité qui peut

8tre un gage d'cncourngemcnt et, le cas 6clihnt uy- moyen de pression a -71-

3ian quQ cités eli dcrklicr point, cotte mesure cst pri- mordialc. I1 est inutile de rappcler, & la fiYl de cette note, l'impor- Laicc dc la pluviomQtrie pour les 6tudcs hydrologiques et de constzter l'incapacit6 du r6scnu Lzctuel à DOLIS rcnsoigncr correctemcnt sur l'impor- tcmcc dc CCS prdcipitattions.

Eïormis 1' Cquipcment complct clos stations prioritsirss , co train d-o mesures exige pas de moyens importants c-i; permettrait ccpcndmt do d6buter une dtude s6ricuse de ceit-e vaste zone, jusqu'â present un pcu dilciss6c, et d'envisager à long terme, lorsque les masses clc donn&cs seroht suffisantes, -we SynthGse gGn6relc de tous ces bassbs, Wne "moiiogmphie du Sud".

, -7 2-

TABLEAU RECAPITULATIF 'DES C~ES

,---Y__.- ! ! ! ! ! ! ! Q mx, !g max, Oued St at ion 11P vo he ! ! Da%e ! mm ! 103 in3 ! mim ! 1%$ m3/s !m3/s/km2

Gabès ! Gabès ! 2160 ! 20r,5 ! ! 57 ! 0,65 ! ! 1260 ! 14,3 ! ! 64 0173 ! ! 561 ! 6,4 ! ! 100 ! I,14 ! ! 1210 ! 13,7 ! ! '142 ! 1,62 ! ! 4756 ! 54,o ! I240 ! 2773 ! ! ! I ! ! )O El Hamma Sombat !- ! -! ! 48,5 ! O,& ! ?- ! -! ! 240 ! 0,31 ! i 150 ! 0,2 I ! 717 ! 0101 1 ! 5112 ! 6,6 ! ! 300 ! 0939 ! ! 4738 ! 6,2 ! ! 0,48 ! ! ! ! !!370 ! 1, Djir ! Barrage de ! 260 9,69! (90) ! IO87 ! 7,2 ! ! 47 ! 0,31 ! %tm&ai ! 7- 8.IOO69! (135) !- ! -! !.?o0 ! 2,67 ! I? ouvelle I 20-21 .I 1.73! 77 ! 3132 ! 21 ! ! 148 ! ov99 ! ! 4- 5,12,73! 51 ! 7c6 ! 4,7 ! ! 34 ! 0,23 ! !12-13,12,73! 115 ! 7597 ! 5016 ! !360 ! 2,40 ! ! ! ! ! ! ! ! -Oo El Ferd! Cassis GP 1 ! l6,loO69! - !- ! -! ! 60 ! 0913 i ! 4012073! 84 ! 455 ! 1,o ! 111 ! 234 ! OS%O ! !11-12,12,73! 139 110958 ! 23,3 ! 16,8 !780 ! 1,66 ! ! ! ! ! ! ! 1 O. Koutine! Cassis GP 1 ! 26, 9.69! (110) !- ! -! ! 180 ! 0,64 ! ! 2&21 011 ,731 37 ! 2131 ! 7?6 ! ! 248 ! 0,88 ! !12-13012073! 123 ! 8280 ! 29,6 S a50 3104 ! Cassis !¡IC 16! 7- 8,l0,69! (135) !- ! -! !I300 ! 3,77 ! ! ! ! 1 ! ! ! O, Zigzaou! Cassis GP 1 ! 26,9, 69! 80 ! 2236 1 l2,8 ! ! 65 ! 0737 ! I 7- 8,loO69! (170) !- I -! ! 950 ! 574-2 ! ! 20-21 ,1.1.73! 74 331 ! 119 ! ? 53 ! 0,30 ! ! ?2,'12,73! 106 ! 5947 ! 34,O ! 690 ! 3,94 ! ! ! ! ! ! ! ! O.SourragI! Cassis GP 1 ! 19-20.1 1 ,73! 50 !- I -! !- ! - ! ! 4.?2073! 70 ! 61 1 013 ! ! 20 ! 0,1 ! ! 12-1 301 2 ,73! I96 ! 5616 ! 28,8 ! ! 1,8 ! ! ! ? ! ! !!350 ! O, Rlah ! Cassis GP 1 ! 7,10,69! (94) !- ! -! ! 50 ! o,¿?- (Gabès) ! Cassis GP IT! 12,12,73! 200 !- ! -! ! 650 ! 3,O ! ! ! ! ! ! ! OeEkAk@i-b Pont GP 1 ! 7= 9,69! 130 ! - ! -! ! 280 ! 3130 ! ! 12.12,73! 200 ! - ! -! ! 650 ! 7,65 ! ! ! ! ! ! ! ! 0,Chaffar ! Cassis GP 1 ! 20.11.73! 6,4 ! 103 ! 0,4 ! ! 19 ! O,O8 ! ! 4- 5,12,73! 59 ! 965 ! 4,O ! ! 288 ! 1,20 ! !12-13,12,73! IO5 ! 1973 ! 8,2 ! 779 ! 640 I 2,67 ! ! ! ! ! ! ! ! O, Zita ! ! 4,12,73! 27 ! 1,265 ! 0,3 I ! 0,26 ! 0,08 ! ! 12,12.73! 258 ! 739,6 ! 230,8 ! ! 131 ! 41 ! ! ! ! ! ! ! s

o/* -7 3- suite 1 - tableau

o ICouri ! !25-26, 9,69! 160 ! 112,3 ! 35,l ! 40120 73 ! 80 ! 44.,64 ! 14 ! ! 12,12.73! 280 ! 806,0, ! 252 1 ! ! ! ! iterne I ! !25-26, 9.69! 63,2 ! 0,3 ! 12,6 ! ! 21.10,69! 2376 ! 0,14 ! 5,8 ! 4.- 5012.73! 69,3 ! 0,14 ! 5t8 ! ! 12,12.731 30,6 ! 7 0,20 ! >8,3 ! ! ! ! ! io Hogueff !Feriana !12-13.12073! 88,6 !I2600 ! 26y8 ! 300 ! 0,647- ! 1 ! ! ! ! ! ),BOU Haya !Pont GP I5 ! 26, 9069! 1.15 ! - ! - ! 450 ! 1,22 ! ! 28,10069! 100 ! I - I (1600) ! (4,32 ! ! ! ! ! ! ! .),Sidi APch!Sidi Afch ! 12,12,73! 112 ! - 1 - ! 710 ! 0,Lkc ! ! ! ! ! ! lo K6bir ! Sidi Bou Bakr! 2T0 9,691 (130) ! - ! ! 1600 ! O&l ! !12-13,12,73! 60 !32300 ! 12,3 ! 1000 ! 0,38 ! ! ! ! ! ! ! lo Bayecli !B Gafsa ! 27. 9,69! 140 ! - ! - ! (2500) ! ( o 7 4.2- ! !12-13,12073! 90 !43130 ! 7,6 ! 1330 ! 0,23 ! ! ! ! ! ! le GuPfla. !Pont GP 3 ! 27, 9,69! 95 ! - i I ! 1000 ! O,I,c ! ! 13,12,73! 80 ! - ! - I 350 ! Of14 ! ! ! I ! I ! la Lcben Ikknassy ! 2cau30,9,69! 266 ! 168000 ! 153 ! 2100 I 179 ! ! lau10,1069! 222 ! 94QOO ! 85 ! 3500 ! 392 ! !20au31,1069! 138 I 38000 ! 35 !- ! - ! ! 12,12,73! I70 ! - ! I 1150 ! 1,o ! ! ! ! ! ! ! 0,madrane ! Ybison Ca~lton120au30,9a69! 226 ! 302000 ! I1 2 !- I hière ! 1~~~10,10,69!214 !200000 ! 74 !- ! -. I !2Cau31 , lC69! 154 !IO4000 ! 38 ! 3900 ! ! 12,12,73! I78 1 - ! - 1300 ! I ! ! ! ! 0,Pagroun !Cassis GP 3 ! 12,12,73! 91 ! - ! - ! 230 ! ! ! I ! ! O, Seldja !aux Gorges !12-13.12,73! 51 ! 5000 ! 7,6 ! 350 ! - ! ! - ! 800 ! ! ! ! ! ! O,, &lali !Cassis GP I5 ! 12.12,73! 157 ! - I ! 520 (Gafsa) ! ! I ! ! ! -74-

' BIBLI OG.RAPI3I.E

E Titi-cf

1 EJy-clrologic: de surfscc ( ILROCHE) 2 Woto sur ICs crues du 27 septembre & Gafsa, (&1011yme) 3 Quelques donnGcs sur les crues, les modifica- tions morphologiques, et 1'Ovolution des eaux et des alluvioiis du bassin Leben-Oxdrane après los pluics de l'autome 1969 (J.CLI1ITDE-R,P~TT~~!~~IER) 4 Prdsentation des r6su-lta-bs des promiBres niesures sur la ci2;c~noI. Piste cle la Trnpsa (J,CLAUDE - J x4PRITSCII - ri ,ï'm TBT IER) 5 Las ci-ucs ozccptioiinellcs du 12 décenibrc 1973 sur la bassin versant de l'oued Zits (J, BOTJRGES- S4 SCLT ZAI&ZE)

6 Rcchemhes Scologiques et floristiques sur la .

v6g5tntioii de Is Tunisie BEridiormle (€IJV o LE EKXJERUJ) 7 L>a v6g&tntioii de Is Thiisie steppique (IIJT .LE RCÁÁERLfJ) 8 Cartes des pr6cipitztions sur la Tunisie, clress6e pzr GAUSSXN et VERJXT 9 IZap-nort prBliminnirc sur les pluies du. 3 au 9 octobre e-b IcLms coiis6qucnces (J .CLAUDE) 10 B~ded"La toposêyuoncc type du Sud tunisien Djebel Dissn (J.BOURGES - C4! J?LOIWT - R.PC8T.AVIER) 11 Essai clc- classification des crues mnxiniales obsesvees dais lo monde (J.FWW COLS et J.A,RODIER) Cahier ORSTOX

S6ri.e hydrologie o Vol IV n03 1967 I, Tableau des pluviom6trics de l'autonme 1963

II a Hy6togramnesdes principales averses ai 1973 III Gourbes hypsom6triques des hassílis du Gentre-Sud PLUVIODETRIE

ZCNE DE GABES ! ! ! I Gabès 1 ! 88,2 ! ! Bordj Bourguiba ! ! 2115 ! ! Remada ! ! 16,3 ! ! Sidi Toul ! ! 310 ! ! Tataouine ! ! 5497 !

I Ghoumrassen ! 1 4519 ! Ilarboub I ! ! ! 629.5 ! &denine ! ! ! 48,O ! Zarzis ! ! ! .s I Hassi Djellabah ! ! ! ! ! ! Breth , ! ! ! ! ! Djerba ! ! I ! ! ! El Hamma, de Gabès ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! Kébili ! ! ! ! ! ! ! ZQYE DE GAFSA ! ! ! ! 1

! Gafsa ! ! ! !J ! El Guetta- ! ! ! ! ! Tozeur ! ! ! ! ! ! Redeyeff ! ! ! ! ! ! PIoularBs ! ! ! ! ! ! Fericaala ! ! ! ! ! ! Bou Chebka. ! I ! ! ! ! l!\IEtknassy ! ! ! ! ! r -7. , A'- .' t

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Fig* $3

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130u PLAN DE SITUATION DES BASSINS VERSANTS s8 lu0 €40 0p.N Nord BOU z1-1-uv0 DU CENTRE SUD TUNISIEN

Echelle= 1 I500000 SCU 2

Fig 1 ______-

1 = OUED ßABES 15 = OUED ZERKINC 2 = ouco EL HAMMA 16 = OUED ZEUS5 I- 3 = OUED DJlR 17 = OUED HOßULFF & I OUED EL PERD 18 = OUED BOU HAYA 5 I Om0 KOUTINE 19 5 OUED SIDI ATCH 6 = OUED ZIßZAOU 20 = OUED KEBIR 7 = OUED SOURRAB I 21 I OUED BAYECH 8 = OUED SOURRAG U 22 = OUED GUIFLA i! 9 = OUED YCLAH I ßABES I 23 z OUED LEBEN 10 I OUED AKARIT 2L = OUED OUAORANE 11 = WED CHAfFAR 25 I OUED WAßROUN 12 = OUED ZlTA 2627 I= OUED 5ELDJAHORCHANE 13 I OUED KOURI 28 I OUED YELAH ( OAFSI 1 14 = CllERNE I

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n .

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PL ANCHf. : BASSIN VERSANT DE

. L'OUED LE BEN

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_./ l im,lof' do Bassin Versant. /" .. - L 'rr. • l Cl du sous b~ s !>; n -- - ...... f ,, - . ... ,.1 ' ,...... • A E • .1 ·-·- ECHELLE , / 200.000 .

/ / l !Réseau H :tdrologi9ue et P 1uvlométri9uel .. c A f D '• 0 ' l l Station Li mnlgraphlque -

~ Echelles Limnim~triques_ 1 A ; ® Point de jaugeage d'étiage_ 1 • T Y.. Pluviographe _ I ..-• \ ...... _ Va!>J6o ••' Pluviomètre etNf de Code_ ..u • V 71211

i. Sous Bassin I 1.0 60 I< m 2 f ' Sous Bassin Il 1.1 90 1

Sous Bassin· nz 704 l

j Km2 l TO}èl = 3.380 ,. 0 Q ·- .

-_- - .__ ,.; và586o -< \ zt / •IMAt~ARES! ". \ \ \

___,_--./; ..::- 'vY~ \./. t, '·-

LISTE ogs PL.UVIOMETRES ou BASSIN

7 1 1 7 0 E;!ordj Safsafa

7 1 2 1 1 aordj Zitouna

\ ..11 7 2 9 2 9 Gra'lba . ~ . --~~'.:~ '-;'""<'. 'I ~:" \ 73 0 2 1 Hachlchina T.P. :~...:~.. ~~ \~ ... •ï: '\ -~' 74 3 97 Merkez Chahal S.M ~,/:,-;> ~;_ . - ' "'!" • 1 - .~· 1 t ; ,. -~ ~ '{~~$ . .-r•i 80905 $ir Ali Ben Khalifa ...... "'\ __ _,..+.....- "; . r· . l ,~, " -·- i·· ;. \ 83 650 El Kerma R~servoir 83848 l(.sar Rheniss \ -- ,, - . ' 84088 t-laknassy Gare

,.. -: . ' 84091 "!aknassy S.E ...... 84094 f1àknassy Forf:t

84 450 Dispens;;ilre

84713 Oula:d Bou.Aziz

85 3 61 Ra:gueb OéJ6'gation

85384 Rh6'dlr Rebaïa

82162 Qjebel Sened

85860 Sened Majoura Ecole

858 6 4 S4:ne d Pompage

20'

1 ~------~ ------~------