PlanPlan LocalLocal d’Urbanismed’Urbanisme IntercommunalIntercommunal dede Août 2016 lala communautécommunauté dede communescommunes CCœœurur dede FranceFrance

PorterPorter àà connaissanceconnaissance dede l’Étatl’État

F A S C I C U L E

3

1/72 Direction Départementale des Territoires du Table des matières

1. Contexte général

1.1 Situation

1.2 Les documents d’urbanisme en vigueur sur le territoire

2. Démographie, logement, déplacements et structure urbaine

2.1 Démographie

2.1.1 Principales données

2.1.2 Evolution de la population

2.1.3 Soldes naturels et migratoires (2007-2012)

2.1.4 Les ménages : nombre (2012) et évolution (2007-2012)

2.1.5 Indice de jeunesse (2012)

2.2 Logement

2.2.1 Évolution des résidences principales

2.2.2 Vacance (2012), évolution (2007 à 2012)

2.2.3 résidences principales Inconfortables (2013)

2.2.4 logements indignes (2016)

2.2.5 Parc locatif social

2.3 Déplacements et transports

2.3.1 Transport collectif

2.3.2 Modes de transport alternatif

2.4 Consommation d’espace et structure urbaine

2.4.1 Analyse de la consommation d’espace

2.4.1.1 Occupation du sol

2.4.1.2 Évolution de la surface foncière consommée par l’habitat

2.4.1.3 Évolution des surfaces occupées par l’habitat de 1961 à 2011 en m²

2.4.1.4 Comparaison évolution démographique et consommation foncière liée à l’habitat pour la communauté de communes

2/72 2.4.1.5 Évolution de la surface consommée par ménage de la communauté de communes

2.4.1.6 Analyse de la consommation foncières des maisons individuelle de 2002 à 2011

2.4.2 Développement de la structure urbaine du territoire

3. Situation économique et sociale, attractivité

3.1 Les entreprises et l’emploi

3.1.1 Les entreprises

3.1.2 Évolution du nombre d’entreprise (2011-2014)

3.1.3 Taux de création d’entreprises par rapport au nombre d’entreprises en 2014

3.1.4 Postes des établissements (2014) par rapport au nombre d’actifs résidents (2012)

3.2 Situation sociale

3.2.1 Revenu moyen par foyer fiscal

3.2.2 Chômage

3.2.3 Pauvreté des ménages

3.3 Attractivité

3.3.1 Par rapport à l’emploi

3.3.2 Par rapport aux équipements et services

4. Environnement

4.1 Assainissement

4.1.1 Eaux usées

4.1.1.1 Assainissement non collectif

4.1.1.2 Assainissement collectif

4.1.2 Eaux pluviales

4.2 Ressource en eau

4.2.1 Alimentation en eau potable

4.3 Milieux naturels et biodiversité

4.3.1 Les acteurs

3/72 4.3.1.1 Les syndicats de rivières

4.3.1.2 Les associations agréées pour la pêche et la protection des milieux aquatiques

4.3.2 Les bassins versants

4.3.2.1 Bassins du Cher et de l’

4.3.2.2 Bassin de l’Arnon

4.3.3 Les cours d’eau

4.3.4 Les Frayères

4.3.5 Les plans d’eau

4.3.6 Les zones humides

4.4 Forêts

4.5 Zonages environnementaux

4.6 Énergies renouvelables

4.6.1 Éoliens

4.6.2 Photovoltaïque

4.6.3 Géothermie

5. Patrimoine paysage et agriculture

5.1 Patrimoine

5.2 Paysage

5.3 Agriculture

5.3.1 Superficie Agricole Utilisées et évolution du nombre d’exploitations

5.3.2 Classe des exploitations

5.3.3 Unités de Travail Annuel

5.3.4 Typologie des exploitations et évolution

5.3.5 Filières bio

5.3.6 Part des jeunes chefs d’exploitations et des plus de 50 ans

5.3.7 Part des chefs d’exploitation de plus de 50 ans sans successeurs

5.3.8 Filières courtes

6. Risques, nuisances et cadre de vie

4/72 6.1 Risques

6.1.1 Risques naturels

6.1.2 Risques technologiques

6.1.3 Autres risques

6.2 Nuisances

6.2.1 Bruit

6.3 Qualité de vie

6.3.1 Eaux de loisirs

6.3.2 Qualité de l’air

5/72 1 – Contexte général 1.1 Situation

6/72 Située au sud du département du Cher à une distance d’environs 45 km de et de 36 km de . La communauté de communes Cœur de est traversée notamment par la rivière « le Cher », elle dispose d’un accès direct à l’autoroute A71 sur la commune d’Orval.

Les villes de Saint Amand Montrond, Orval et forment l’unité urbaine 1 de Saint Amand Montrond.

La communauté de communes Cœur de France comprend 19 communes. Elle constitue le premier groupement du pays Berry Saint Amandois avec 19 679 habitants pour une superficie d’environ 379 km²

Population Commune 2012 Arpheuilles 332 Bessais-le-Fromental 326 324 Bruère-Allichamps 646 La Celle 344 Charenton-du-Cher 1100 Colombiers 404 456 Drevant 566 Farges-Allichamps 229 129 Marçais 323 670 Nozières 231 256 Orval 1884 Saint-Amand-Montrond 10518 Saint-Pierre-les-Étieux 725 216 Unité urbaine (Drevant, Orval, Saint-amand-Montrond) 12968 CC Cœur de France 19 679 Département du Cher 311 897 Région Centre Val de Loire 2 563 586 France métropolitaine 63 375 971

1. Définition INSEE de l’unité urbaine – 2010

L’unité urbaine est une commune ou un ensemble de communes qui comporte sur son territoire une zone bâtie d'au moins 2 000 habitants où aucune habitation n'est séparée de la plus proche de plus de 200 mètres. En outre, chaque commune concernée possède plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.

Si l'unité urbaine s'étend sur plusieurs communes, l'ensemble de ces communes forme une agglomération multi- communale ou agglomération urbaine. Si l'unité urbaine s'étend sur une seule commune, elle est dénommée ville isolée.

Les unités urbaines, datées de 2010, ont été établies en référence à la population connue au recensement de 2007.

7/72 1.2 Les documents d’urbanisme en vigueur sur le territoire

Source DDT18 - 06/2016 Les documents d’urbanisme en vigueur sur le territoire sont :

type de Plan Local d’Urbanisme Plan d’Occupation des Carte Communale Règlement National documents (PLU) Sols (POS) (CC) d’Urbanisme (RNU) Arpheuilles Charenton-du-Cher Bouzais Bessais-le-Fromental La Groutte Bruère-Allichamps Colombiers La Celle Communes Nozières Drevant Marçais Coust Orval Saint-Pierre-les-Étieux Meillant Farges-Allichamps Saint-Amand-Montrond Orcenais Vernais

2 – Démographie, logement, déplacement et structure urbaine

2.1 Démographie

Source INSEE RP 2012

2.1.1 Principales données sur la démographie

La communauté de commune Cœur de France représente 6,3 % de la population du département du Cher. La commune de Saint-Amand-Montrond avec 10 518 habitants, soit 53,4 % des habitants de la communauté de communes regroupe plus de la moitié de la population de celle-ci. L’unité urbaine Drevant, Orval et Saint-Amand-Montrond affiche à elle seule 65,9 % de la population de cette communauté de communes, avec la commune de Charenton-du-Cher 3ème commune en population de la communauté de communes (1100 hab soit 5,6 %) elle représente 71,5 % de la population intercommunale. Les autres communes varient de 129 à 725 habitants soit de 0,7 à 3,7 % de la population.

2.1.2 Évolution de la population

Entre 1975 et 2012 la communauté de communes connaît une baisse de sa population de -8 % alors qu’elle n’est que de -1,4 % pour le département du Cher, quand la population de la région Centre Val de Loire et de la France métropolitaine augmente respectivement de +19,1 % et +20,5 %. Cette baisse pour la communauté de communes se confirme sur la période 2007-2012.

8/72 CC Cœur de France Département du Cher Population 2007 20 647 314 600 Population 2012 19 679 311 897 Évolution 2007 / 2012 -968 -2 703

Sur la période de 2007 à 2012, la communauté de communes accuse une baisse de -4,7 %, baisse supérieure à celle du département du Cher de -0,9 %, alors que la région Centre Val de Loire voit une hausse de +1,5 % et la France métropolitaine de +2,6 %.

Évolution intercensitaire 2007-2012 (en %)

Arpheuilles Bessais-le-Fromental Bouzais Bruère-Allichamps La Celle Charenton-du-Cher Colombiers Coust Drevant Farges-Allichamps La Groutte Marçais Meillant Nozières Orcenais Orval Saint-Amand-Montrond Saint-Pierre-les-Étieux Vernais Unité urbaine de Saint-Amand-Montrond CC Cœur de France Département du Cher Région Centre Val de Loire France métropolitaine -15% -10% -5% 0% 5% 10% 15% 20% 25%

Les communes qui ont perdu en proportion de leur propre population le plus d’habitants sur cette même période sont notamment deux des communes de l’unité urbaine, Saint-Amand- Montrond (-8,3%, soit -946 habitants) et Drevant (-5,5% soit -33 habitants), alors qu’Orval perd très peu d’habitants (-0,5 %, soit -9 habitants). L’unité urbaine accuse globalement une perte d’habitants avec un taux de -7,1 %. La commune de Meillant connaît une perte significative avec -14,5 % soit une diminution de 114 habitants.

9/72 Évolution intercensitaire 2007 - 2012 (en nombre d'ahbitants) sur le territorie de la communauté de communes Arpheuilles Bessais-le-Fromental Bouzais Bruère-Allichamps La Celle Charenton-du-Cher Colombiers Coust Drevant Farges-Allichamps La Groutte Marçais Meillant Nozières Orcenais Orval Saint-Amand-Montrond Saint-Pierre-les-Étieux Vernais Unité urbaine de Saint-Amand-Montrond CC Cœur de France

-1 000 -800 -600 -400 -200 0 200

La commune de Charenton-du-Cher accuse une faible baisse de -1,48 % soit -17 habitants. Les communes qui gagnent le plus d’habitants en proportion de leur propre population pendant ces 5 ans sont Bouzais (+21,8 % soit +58 habitants), Bruère-Allichamps (+12,9 % soit +74 habitants) et Marçais (+8,0% soit +24 habitants), communes qui présentent de forte augmentation relative à la faible population.

10/72 Évolution intercensitaire pour les communautés de communes périphériques (en %)

CC Les Trois Provinces

CC le Dunois

CC Arnon-Boischault-Cher

CC Berry Grand Sud

CC du Pays de Tronçais

CC Coeur de France

-6% -4% -2% 0% 2% 4% 6% 8% 10% 12% 14%

La communauté de communes accuse une baisse de population significative entre 2007 et 2012, dans les EPCI voisins les communautés de communes du Pays de Tronçais et Berry Grand Sud affichent le même scénario, la communauté de communes Arnon-Boischault- Cher est quasi stable, dans le même temps les communautés de communes Le Dunois et Les Trois Provinces connaissent une augmentation de population.

2.1.3 Solde naturel et migratoires entre 2007 et 2012

CC Cœur de France Département du Cher Solde naturel 2007/2012 -566 -1 425 solde migratoire 2007/2012 -399 -1 278

Le solde naturel négatif de -2,7 % pour la communauté de communes est supérieur à celui du département du cher de -0,5 % alors que la région Centre Val de Loire et la France métropolitaine ont un solde naturel positif de +1,2 % et +2,1 % sur cette même période. L’unité urbaine présente un solde naturel négatif -532 personnes soit 94 % de la perte de la communauté de communes avec notamment pour Saint-Amand-Montrond -4,4 % (soit -500 personnes), Orval -1,0 % (soit -19 personnes) et Drevant -2,2 % (soit -13 personnes).

La communauté de communes présente un déficit migratoire de -1,9% qui est supérieur à celui du département de -0,4 % alors que sur cette même période la région Centre Val de Loire affiche un solde migratoire positif de +0,3 % et la France métropolitaine de +0,4 %. L’unité urbaine présente un déficit migratoire important avec -456 personnes supérieur à celui de la communauté de communes, avec notamment pour Saint-Amand-Montrond -3,9 % (soit -446 personnes), Drevant -3,3 % (soit -20 personnes) que ne compense pas Orval avec un solde positif de +0,5 % (soit +10 personnes).

11/72 2.1.4 Nombres de ménages en 2012 et évolution 2007 à 2012 En 2012 la communauté de communes Cœur de France compte 3 955 ménages, la taille moyenne des ménages est de 2,1 personnes par ménage. Entre 2007 et 2012 la communauté de communes voit le nombre de ses ménages diminuer avec une perte de 175 ménages ce qui représente -1,8 % alors que le département gagne +1,7 %, la région Centre Val de Loire + 3,6 % et la France métropolitaine +4,6 % sur cette même période.

CC Cœur de France Département du Cher Évolution des ménages 2007/2012 -175 2 432

L’unité urbaine perd globalement 302 ménages (soit – 4,5%), seule la commune d’Orval gagne 35 ménages (soit +3,9%) alors que Drevant perd 4 ménages (soit -1,5%) Saint- Amand-Montrond affiche la perte la plus important de l’unité urbaine et de la communauté de communes avec une diminution de 333 ménages (soit -6,0%). Une seule autre commune de la communauté de communes perd des ménages, il s’agit de Meillant qui perd 26 ménages (soit -7,9%). La commune de Charenton-du-Cher gagne 30 ménages (soit +6,3%), la plus forte augmentation en nombre sur la communauté de communes, la taille des ménages est de 2,3 personnes par ménage. 2.1.5 Indice de Jeunesse :

Définition de l’indice de jeunesse : Rapport entre le nombre de moins de 20 ans et le nombre de plus de 60 ans.

En 2012 l’indice de jeunesse de la communauté de communes est très faible 0,59, inférieur à l’ensemble des indices de références ; celui du département du Cher de 0,74, celui de la région Centre Val de Loire de 0,91 et à l’indice de la France métropolitaine de 0,84. L’indice de jeunesse des trois communes de l’unité urbaine est très faible et au mieux égale à celui de la communauté de communes avec 0,46 pour Drevant, 0,59 pour Orval et 0,52 pour Saint-Amand-Montrond.

Synthèse de la démographie :

Forces Faiblesses

Charenton-du-Cher qui gagne 30 ménages, Un taux de perte de population pour la le desserrement compense la perte de communauté de communes cinq fois population. supérieur à celui du département du cher pour la période 2007-2012.

L’unité urbaine perd 7,1 % de sa population

La communauté de communes présente un solde naturel négatif supérieur à celui du département alors que la région et la France affiche un solde naturel positif.

12/72 Forces Faiblesses

Le solde migratoire négatif de la communauté de communes est supérieur à celui du département.

La communauté de communes voit le nombre de ménages chuter alors que le département comme la région et la France gagne des ménages pour la période 2007 à 2012.

L’unité urbaine perd globalement le plus de ménages et notamment la ville de Saint- Amand-Montrond.

L’indice de jeunesse de la communauté de communes est très faible inférieur à celui du département qui reste inférieur à celui de la région.

L’indice de jeunesse est très faible sur les trois communes de l’unité urbaine.

Perspectives et recommandations

• Freiner la perte de population

• Favoriser l’installation de jeunes ménages sur l’unité urbaine

• Développer les services aux personnes âgées

• Accueillir de nouvelles populations en priorité sur les communes disposant de services et de commerces de proximité, près de zones d’emploi et des infrastructures et équipements de transports et déplacements.

2.2 Logement

La communauté de commune représente, en 2012, 6,7 % du parc départemental. Le parc de logement est composé d’environ 80,7 % résidences principales contre 81,6 % pour le département, et de 6,5 % de résidences secondaires, taux inférieur à celui du département de 7,6 %.

CC Cœur de France Département du Cher Résidence principales 9 356 142 116 Résidences secondaires 757 13 255 Logements vacants 1 483 18 892 Parc total 11 596 174 263

13/72 Seule les trois communes de l’unité urbaine ont un taux de résidences secondaires inférieur à celui de la communauté de communes (6,5%). Le taux de résidences secondaires pour l’unité urbaine est de 3,3 %, la majorité du parc de logement est constitué de résidences principales (83,1%).

2.2.1 Évolution des résidences principales

Évolution du taux de résidences principales entre 2007 et 2012 (en %)

Arpheuilles Bessais-le-Fromental Bouzais Bruère-Allichamps La Celle Charenton-du-Cher Colombiers Coust Drevant Farges-Allichamps La Groutte Marçais Meillant Nozières Orcenais Orval Saint-Amand-Montrond Saint-Pierre-les-Étieux Vernais Unité urbaine de Saint-Amand-Montrond CC Cœur de France Département du Cher Région Centre Val de Loire France métropolitaine

-10% -5% 0% 5% 10% 15% 20%

Source INSEE 2012 Entre 2007 et 2012 le nombre de résidences principales a diminué sur la communauté de communes de -1,8 % avec -175 résidences, il chute de -2,1 % pour le département du Cher alors que la région Centre Val de Loire et la France métropolitaine sont en progression avec respectivement +3,6 % et +4,6 %. Saint-Amand-Montrond connaît une forte baisse de -333 résidences principales (soit -6,0%) qui n’est pas compensé par la hausse d’Orval de +35 résidences principales (soit +3,9%),

14/72 Drevant perd seulement -4 résidences principales (soit -1,5%) ce qui représente globalement une baisse de -302 résidences principales (soit -4,5%) pour l’unité urbaine. La commune de Meillant connaît la plus forte perte de résidences principales de la communauté de communes avec -26 résidences principales de moins (soit -7,9%). La commune de Charenton-du-Cher connaît la plus forte augmentation de la communauté de communes avec +30 résidences principales supplémentaires (soit +6,3%). Les autres communes voient leur nombre de résidences principales augmenter de 2 à La Celle (soit +1,4%) à 22 à Bouzais (soit +19,0%). 2.2.2 Vacances 2012, évolution de 2007 à 2012

Source INSEE 2012 Lorsque le taux de vacance est proche de 12 %, la vacance est considérée comme importante Le taux de 12,8 % de logements vacants, soit 1 483 logements pour l’ensemble de la communauté est élevé, il est de seulement 10,8 % pour le département, 8,8 % pour la région Centre Val de Loire et 7,5 % pour la France métropolitaine.

CC Cœur de France Département du Cher Nombre de logement vacants 1 483 18 892 Taux de logements vacants en 2012 (en %)

Arpheuilles Bessais-le-Fromental Bouzais Bruère-Allichamps La Celle Charenton-du-Cher Colombiers Coust Drevant Farges-Allichamps La Groutte Marçais Meillant Nozières Orcenais Orval Saint-Amand-Montrond Saint-Pierre-les-Étieux Vernais Unité urbaine de Saint-Amand-Montrond CC Cœur de France Département du Cher Région Centre Val de Loire France métropolitaine 0% 2% 4% 6% 8% 10% 12% 14% 16% 18% 20%

15/72 Le taux de logements vacants est très important pour sept des communes du territoire ou il est supérieur à 12 %, notamment sur la commune de Saint-Amand-Montrond (14,7 % soit 955 logements), il est faible sur les communes de Drevant (7,4 % soit 22 logements) et Orval (7,7 % soit 80 logements), ce qui porte le taux de vacance à 13,7 % soit 1 057 logements pour l’unité urbaine. Le taux de logements vacants est inférieur à 12 % pour douze des communes dont Charenton-du-Cher qui affiche un faible taux de vacance avec 8,7 % soit 56 logements.

Évolution du taux de vacance entre 2007 et 2012 (en %)

Arpheuilles Bessais-le-Fromental Bouzais Bruère-Allichamps La Celle Charenton-du-Cher Colombiers Coust Drevant Farges-Allichamps La Groutte Marçais Meillant Nozières Orcenais Orval Saint-Amand-Montrond Saint-Pierre-les-Étieux Vernais Unité urbaine de Saint-amand-Montrond CC Cœur de France Département du Cher Région Centre Val de Loire France métropolitaine

-50% -25% 0% 25% 50% 75% 100% 125% 150%

Pour la communauté de communes la vacance a augmenté de 33,5 % sur la période 2007 – 2012 avec 372 logements vacants supplémentaires, alors qu’elle chute de -8,2 % pour le département du Cher sur cette même période. L’augmentation de la vacance est supérieure à 50 % pour quatre communes. La hausse de 150 % pour la commune de Colombiers représente une augmentation de 6 logements. Cinq communes voient l’évolution de leur taux de vacances varier entre 0 et 50 %.

16/72 L’unité urbaine subit une très forte hausse avec 49,7 % d’augmentation soit 351 logements vacants supplémentaire, à Saint-Amand-Montrond le taux atteint 55,8 % (soit 342 logements), à Drevant 37,5 % (soit 6 logements) et à Orval 3,9 % (soit 3 logements).

Sept communes connaissent une baisse entre 0 et -25 %, dont Charenton-du-Cher qui affiche une baisse de -16,4 % (soit -11 logements). Deux communes connaissent une baisse supérieure à -25 %.

2.2.3 Résidences principales inconfortables

source FILOCOM 2013 Le taux de résidences principales inconfortables en 2013 est de 15,3 % pour la région Centre Val de loire et 19,5 % pour la France métropolitaine, alors qu’il est de 22,5 % pour le département du Cher et de 27,4 % pour la communauté de communes (soit 2598 résidences).

CC Cœur de France Département du Cher Nombre de résidences principales 2 598 32 824 inconfortables

La notion de logement inconfortables établi par la DGFIP est proche de l’INSEE avec trois niveaux de confort : * tout confort : baignoire ou douche, wc et chauffage central ; * sans confort : ni baignoire, ni douche, ni wc ; * confort partiel : toutes les autres possibilités. On considérera qu’un logement est inconfortable quand il n’est pas « tout confort » donc si un des éléments de confort fait défaut.

17/72 Taux de résidences principales potentiellement inconfortables en 2013 (en %)

Arpheuilles Bessais-le-Fromental Bouzais Bruère-Allichamps La Celle Charenton-du-Cher Colombiers Coust Drevant Farges-Allichamps La Groutte Marçais Meillant Nozières Orcenais Orval Saint-Amand-Montrond Saint-Pierre-les-Étieux Vernais Unité urbaine de Saint-Amand-Montrond CC Cœur de France Département du Cher Région Centre Val de Loire France métropolitaine

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60%

Les communes de Bouzais et La Groutte sont soumises au secret statistique. Quinze communes de la communauté de communes affichent un taux de résidences principales potentiellement inconfortables supérieur au taux départemental (22,5%), dont deux communes avec plus de un logement sur deux potentiellement inconfortables. Seules deux communes affichent un taux de résidences principales inconfortables inférieur à celui du département du Cher. Le taux de résidences principales inconfortables sur l’unité urbaine (22,8%) est proche de du taux départemental, avec 23,3 % à Saint-Amand-Montrond (soit 1 228 logements), 21,8% à Orval (soit 197 logements) et 20,2 % à Drevant (soit 51 logements). Ces trois communes supportent plus de la moitié des résidences principales inconfortables de la communauté de communes, avec Charenton-du-Cher cela représente approximativement les ⅔ des résidences principales inconfortables de la communauté de communes.

18/72 2.2.3 Logements indignes* source ARS 2016 Un recensement des logements indignes est réalisé depuis 2006 dans le département du Cher par le pôle départemental de lutte contre l’habitat indigne (PDLHI). Ces logements sont signalés au PDLHI par les locataires dans la plus part des cas, parfois par les aides à domicile, les assistantes sociales ou les maires. En avril 2016 sur le territoire de la communauté de communes le chiffre se porte à 85 logements indignes, dont 66 sur l’unité urbaine (soit 77,6 %), on comptabilise 1 342 logements pour le département. Sur l’ensemble des signalements sur le territoire de la communauté de communes 14 ont été classés sans suite, soit par refus de l’accès par les occupants soit parce qu’ils avaient quittés les lieux.

*Définition du logement indigne d’après la loi de « mobilisation pour le logement et la lutte contre l’exclusion » du 25/03/2009 : « Constituent un habitat indigne les locaux utilisés aux fins d’habitation et impropres par nature à cet usage, ainsi que les logements dont l’état, ou celui du bâtiment dans le quel ils sont situés, expose les occupants à des risques manifestes pouvant porter atteinte à leur sécurité physique ou à leur santé. » 2.24 Parc locatif social :

Source ECOLO 2013 - DGALN Base de données sur le parc conventionné à l’APL. ECOLOWEB vise à instruire le flux des nouvelles conventions APL et à gérer le stock de conventions APL actives représentatif du parc locatif social. Cette application génère ainsi une base de données dont le champ des bailleurs porte sur les organismes HLM, les SEM, les autres bailleurs non HLM (personnes morales de droit public et de droit privé) ainsi que les bailleurs privés, personnes physiques.

Taux de logements locatifs sociaux en 2013 (en %)

Arpheuilles Bessais-le-Fromental Bouzais Bruère-Allichamps La Celle Charenton-du-Cher Colombiers Coust Drevant Farges-Allichamps La Groutte Marçais Meillant Nozières Orcenais Orval Saint-Amand-Montrond Saint-Pierre-les-Étieux Vernais Unité urbaine de Saint-Amand-Montrond CC Cœur de France Département du Cher 19/72 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% Le taux de logements locatifs sociaux est de 17,3 % pour le département du Cher. La communauté de communes affiche un taux de logements locatifs sociaux de 20,6 %. L’unité urbaine affiche un taux de logements locatifs sociaux de 27,2 % supérieur à celui de la communauté de communes et du département. La commune de Charenton-du-Cher avec 64 logements locatifs sociaux affiche un taux de 12,2 %.

Parc Locatif des bailleurs sociaux au 01/01/2015 : Source Répertoire du Logement Locatif social (RPLS) La communauté de communes comptabilise un parc de 1737 logements locatifs sociaux avec 120 logements vacants soit 6,9 % du parc locatif.

Part du parc locatif social par bailleur

SA HLM France-Loire SA HLM Jacques Cœur Habitat OPH du Cher AIDAPHI

La SA HLM France-Loire représente 57,3 % du parc de logements présent sur le territoire communautaire, suivie par l’OPH du cher avec 38,5 % et la SA HLM Jacques Coeur Habitat pour 4,2 %. L’Association Interdépartementale pour le Développement des Actions en faveur des Personnes Handicapées et Inadaptées (AIDAPHI) possède 1 seul logement locatif social sur le territoire de la communauté de communes et ne représente de ce fait que 0,1 % du parc.

20/72 Répartition du parc locatif social pour la communauté de communes :

Nombre de logements Commune locatifs sociaux au 01/01/2015

Arpheuilles 4 Bessais-le-Fromental 7 Bouzais 6 Bruère-Allichamps 28 La Celle 2 Charenton-du-Cher 64 Colombiers 0 Coust 16 Drevant 20 Farges-Allichamps 11 La Groutte 1 Marçais 4 Meillant 22 Nozières 0 Orcenais 22 Orval 281 Saint-Amand-Montrond 1 465 Saint-Pierre-les-Étieux 1 Vernais 0 Unité urbaine de Saint-Amand-Montrond 1 766 CC Cœur de France 1 954 Département du Cher 25 308

L’unité urbaine accueille 90,8 % du parc des logements locatifs sociaux. La vacance de 109 logements représente 6,9 % sur le parc de l’unité urbaine mais 90,8 % de la vacance de la communauté de communes.

Part de la vacance pour chaque bailleurs

La SA HLM Jacques Cœur SA HLM France- Habitat affiche le taux de Loire vacance le plus important SA HLM Jacques sur son parc de logements Cœur Habitat OPH du Cher locatifs sociaux avec AIDAPHI 13,7 %, l’OPH du Cher 9,7 % et la SA HLM France-Loire seulement 4,5 %.

21/72 La communauté de communes affiche un taux de 6,9 % de logements locatifs sociaux vacants sur le parc des bailleurs sociaux au 01/01/2015. Le taux de vacances est identique pour l’unité urbaine, avec par communes un taux de 10 % à Drevant (soit 2 logements), de 7,7 % à Orval (soit 20 logements) et de 6,7 % à Saint- Amand-Montrond (soit 87 logements). La commune de Farges-Allichamps affiche le plus fort taux avec 20,0 % (soit 1 logement) suivi d’Orcennais avec 18,2 % (soit 4 logements). Le taux varie globalement sur les autres communes de 3,8 % à 14,3 % pour 1 à 3 logements vacants, c’est la commune de Charenton-du-Cher qui compte 3 logements vacants un taux de 4,8 %.

Synthèse sur le logement :

Forces Faiblesses

Charenton-du-Cher gagne des résidences Évolution négative des résidences principales principales sur la CC pour la période 2007 à 2012

Perte globale de résidences principales sur Taux de logement vacant faible à Charenton- l’unité urbaine et particulièrement à Saint- du-Cher et Orval Amand-Montrond et Drevant

Taux de logement vacants important sur la CC et supérieur à celui du département, de la région et de la France

Taux de vacance très élevé sur la commune de Saint-Amand-Montrond

Évolution de 33,5 % du taux de vacance sur la CC quand il baisse de -8,2 % pour le département entre 2007 et 2012

Taux de résidences principales inconfortables (RPI) supérieur au département, à la région et à la France

Taux de RPI très élevé à Charenton-du-Cher

Perspectives et recommandations

• Identifier le potentiel de remise sur le marché des logements vacants et l’intégrer à la réponse aux besoins en logements.

• Stopper la tendance à la hausse de la vacance à Saint-Amand-Montrond

• Favoriser la réhabilitation des logements inconfortables et leur rénovation énergétique en mobilisant les outils existants : OPAH, programme habiter mieux, plate-forme de rénovation énergétique.

22/72 2.3 Déplacements et transports

Aucun autre projet régional ou national d’infrastructure routière ou ferroviaire n’est connu par nos services sur les communes du PLUi à ce jour. 2.3.1 Transports collectifs

Ce territoire à dominante rurale est desservi par la ligne 150 du réseau Lignes18 (Conseil Départemental du Cher) vers Bourges. Cette ligne régulière assure la correspondance avec la gare de Bourges au Nord du territoire. La gare de Saint-Amand-Montrond – Orval est identifiée comme point de rabattement sur la ligne ferroviaire Bourges – Montluçon. Par ailleurs, un service de Transport A la Demande (TAD) irrigue l’ensemble du périmètre étudié.

Flux quotidien des déplacements domicile-travail vers et depuis l’extérieur de la communauté de communes Cœur de France

23/72 La carte ci-dessus met en évidence l’attractivité et l’influence des pôles urbains situés à l’extérieur du périmètre étudié sur le niveau des flux de déplacements quotidiens domicile-travail. – 1 547 déplacements vers l’extérieur du territoire étudié ; – 776 déplacements (50%) concentrés sur 8 flux principaux ; – 771 déplacements (50%) diffus – 92,2 % des déplacements vers l’extérieur ont lieu en voiture, camion ou fourgonnette, 4,3 % ont lieu en transport en commun. – La communes la plus influente est celle de Bourges – 2 364 déplacements vers l’intérieur du territoire étudié ; – 731 déplacements (31%) concentrés sur 9 flux principaux ; – 1 633 déplacements (69%) diffus. – 93,2 % des déplacements vers l’intérieur ont lieu en voiture, camion ou fourgonnette, 3,1 % ont lieu en transport en commun. – Les principaux flux de déplacements entrants ont pour origine la commune de Bourges – 5 563 déplacements domicile-travail ont lieu en interne au périmètre du PLUi, Le nombre de déplacements affichés sur la carte est comptabilisé aller-retour. Il ne représente que le nombre de déplacements des flux significatifs supérieurs à 30 personnes par flux. Une précaution d’utilisation des données et vivement conseillée par l’INSEE en dessous de 500 déplacements par flux.

Déplacements domicile-travail

Interne au territoire vers l’extérieur de l’extérieur

La part modale des transports collectifs pour les déplacements domicile-travail sur ce territoire est faible à 1,2 %, inférieure aux moyennes régionales (7,3%) et départementale (3,9%), d’après le dernier recensement de la population de l’INSEE. L’analyse des flux de déplacements domicile-travail, souligne l’importance des pôles urbains et industriels situés à l’extérieur du territoire (Agglomération de Bourges notamment).

24/72 2.3.2 Modes de transport alternatif

Aucune infrastructure labellisée de covoiturage n’est présente à ce jour sur le territoire du PLUi. Une démarche de développement d’un réseau de bornes de charge a été initiée par le Syndicat Départemental d’Énergie du Cher (SDE18) et est en cours de déploiement sur le périmètre étudié.

Perspectives et recommandations

• Améliorer l’intermodalité entre les transports collectifs des différents opérateurs (Ville de Saint-Amand-Montrond, département, SNCF) afin de renforcer cet atout du territoire.

• Développer les modes de déplacements alternatifs (covoiturage, auto-partage, modes doux). En particulier le PLUi pourra identifier des emplacements réservés pour des aires de covoiturage à proximité des itinéraires les plus importants pour les déplacements domicile-travail (vers l’agglomération de Bourges) et de l’accès à l’autoroute A71.

• Prendre en compte la transition et la sobriété énergétiques par l’incitation aux modes de déplacements plus durables

• Développer les modes doux au sein de l’unité urbaine et dans les centres-bourgs en favorisant les circulations (marche, vélo), notamment en développant des itinéraires cyclables continus, sécurisés, confortables et incitatifs sur le territoire ainsi que des stationnements vélos.

• Favoriser, dans la mesure du possible, une mixité entre emplois, services et habitat pour limiter les besoins de déplacements et donc l’impact des transports sur l’environnement.

• Privilégier l’accès aux transports collectifs présents sur le territoire, afin de faciliter les déplacements des ménages.

2.4 Consommation d’espace et structure urbaine

2.4.1 Analyse de la consommation d’espace – données MAJIC 2013-DGFIP

2.4.1.1 Occupation du sol : Part de la surface cadastrée communale Surface Surfaces Surface Surfaces en Surface type de Surface espaces Total (ha) agricole boisée eau artificialisée naturels Total CdC ha 25 231 9 049 436 295 1 698 36 709 Total CdC % 69% 25% 1% 1% 5% Total Dépt % 81% 13% 1% 1% 3%

On note que la communauté de communes dispose d’espaces boisées importants (25 %) au regard de la moyenne départementale (13 %), ce qui influe sur la surface agricole qui, avec 69 %, est inférieure à la moyenne départementale (81%).

25/72 La surface artificialisée est supérieure de 2 % à la moyenne départementale.

2.4.1.2 Évolution de la surface consommée par l’habitat :

L’accroissement de la consommation du foncier habitat est dû quasi exclusivement à la maison individuelle.

Surfaces foncières consommées pour l'habitat données cumulées - EPCI m2 9000000

8000000

7000000

6000000

5000000

4000000

3000000

2000000

1000000

0 1961 1971 1981 1991 2001 2011 Source : données Majic2 2013 Dgfip - Traitement DDT18/SCTP

La consommation du foncier par l’habitat est de 83 hectares tous les 10 ans dont 76 ha par la maison individuelle.

De 2002 à 2011 cette consommation s’est élevée à 57 ha (0,155 % de la surface cadastrale).

26/72 2.4.1.3 Évolution des surfaces occupées par l’habitat de 1961 à 2011 en m² :

Évolution des surfaces consommées par l'habitat entre 1991 et 2011 (en m²) 140 000 120 000 100 000 80 000 60 000 40 000 20 000 0

Consommation entre 1991 et 2001 Consommation entre 2001 et 2011

En comparant la consommation foncière par l’habitat sur les deux dernières décennies on constate que la consommation sur l’unité urbaine de Saint-Amand-Montrond a diminué alors que dans le même temps elle augmente très fortement sur des communes de la périphérie, comme Bouzais, Farges-allichamps et Nozières. La commune de Charenton-du-Cher voit sa consommation foncière liée à l’habitat doubler sur les dix dernières années.

2.4.1.4 comparaison évolution démographique et consommation foncière liée à l’habitat pour la communauté de communes :

Evolution démographique et consommation foncière par l'habitat - base 100 en 1968

population 200 Linéaire (population) ménages surface foncière occupée 180 (m2) Linéaire (surface foncière occupée (m2)) nombre logements 160 Linéaire (nombre logements)

140

120

100

80

60 1968 1978 1988 1998 2008 Source27/72 : DGI - données Majic2 2013. INSEE RGP . Traitement DDT 18/SCTP On constate une forte déconnexion entre la surface foncière occupée en augmentation et la population en baisse régulière, pendant que la croissance en nombre de logement elle se stabilise. 2.4.1.5 Évolution de la surface consommée par ménage de la communauté de communes :

m² Consommation moyenne par ménage 900 800 700 Un ménage consomme en 2011 1,3 plus de 600 foncier pour l’habitat qu’en 1968. 500 400 300 200 100 0 1968 2011

Source : DGI - données Majic2 2013. INSEE RGP . Traitement DDT 18/SCTP

2.4.1.6 Analyse de la consommation foncière des maisons individuelles de 2002 à 2011:

La moitié des maisons surface nbre de MI individuelles sont construites Commune moyenne construites par MI (m2) sur des terrains de plus de 1 305 m² et le quart sur des Arpheuilles 11 2 505 terrains de plus de 2 000 m². Bessais-le-Fromental 2 693 Sept communes affichent des Bouzais 38 1 892 surfaces moyennes Bruère-Allichamps 7 1 603 généralement bien supérieur à Celle 7 2 022 1 000m² avec plus de 10 Charenton-du-Cher 29 1 087 constructions réalisées. Colombiers 22 1 739 Coust 10 1 391 Charenton-du-Cher présente Drevant 20 1 806 une surface moyenne Farges-Allichamps 8 1 317 consommée par maison Groutte 7 1 857 individuelle moins élevée Marçais 4 1 733 approchant les 1 000 m². Meillant 8 1 806 Pour l’unité urbaine, les Nozières 17 2 600 communes d’Orval et de Saint- Orcenais 23 624 Amand-Montrond affiche une Orval 68 751 consommation plus faible que Saint-Amand-Montrond 102 927 Drevant qui consomme en Saint-Pierre-les-Étieux 12 2 068 moyenne deux fois plus que Vernais 2 1 629 Saint-Amand-Montrond. CC Cœur de France 397 1 318

28/72 La surface moyenne sur la communauté de communes est supérieure à la recommandation de l’État, « Consommation de l'espace en région Centre – Position de l’État – Janvier 2012 », qui est de 300 à 500 m² en milieu urbain, de 500 à 800 m² en milieu péri-urbain et de 800 à 1 100 m² en milieu rural .

2.4.2 Développement de la structure urbaine du territoire

Le PLU intercommunal tenant lieu de Programme Local de l’Habitat (PLUi-h) devra organiser le développement futur de ce territoire dans le souci de limiter la consommation des espaces naturels et agricoles. Dans cette optique, il est nécessaire que le projet de territoire de la communauté de communes s’appuie sur l’armature urbaine et l’organisation actuelle du territoire.

Source : Zonage des aires urbaines, INSEE, 2010

Perspectives et recommandations

• Le diagnostic réalisé dans le cadre du PLUi-h comprendra un bilan de la consommation d’espaces sur les dix dernières années.

• Déterminer des objectifs chiffrés de limitation de la consommation d’espace dans le projet.

• Définir des objectifs de densité qui pourront être traduits par secteur ou sous- secteur. Ces derniers veilleront à distinguer les secteurs au sein des enveloppes urbaines existantes et ceux en extension. Ils devront concerner les zones pour l’habitat ainsi que celles pour l’activité.

• Veiller à ce que le projet soit pleinement et précisément justifié et en rapport avec des évolutions démographiques et économiques argumentées.

29/72 Perspectives et recommandations

• Prendre en compte pour définir une consommation d’espace et des tailles moyennes de parcelles à usage d’habitat adaptées au territoire : ◦ Le caractère périurbain des communes ; ◦ La position des communes dans l’armature territoriale proche (niveau d’équipements et de commerces, degré de polarisation des communes environnantes, etc.).

• S’appuyer sur les éléments méthodologiques déclinés dans le Point de vue de l’État sur la consommation des espaces en région Centre du 14 décembre 2011,

• Appuyer l’urbanisation sur l’armature urbaine existante.

3 – Situation économique et sociale, attractivité

3.1 Les entreprises et l’emploi

Source INSEE

3.1.1 Les entreprises (2014) La communauté de communes comprend 871 entreprises soit 6,4 % des entreprises du département du Cher. L’unité urbaine comprend 603 entreprises soit 69,2 % des entreprises de la communauté de communes. La commune de Charenton-du-Cher compte 61 entreprises soit 7,0 % des entreprises de la communauté de communes.

3.1.2 Evolution du nombre d’entreprises (2011-2014)

Pour la période 2011-2014, l’évolution du nombre d’entreprises est de +5,6 % pour la communauté de communes, inférieur à l’évolution du département du Cher (+de 6,1 %), de la région Centre Val de Loire (+9,1%) et de la France métropolitaine (+11,8%). Elle est peu importante +3,3 % (+19 entreprises) sur l’unité urbaine avec +2,4 % à Saint- amand-Montrond (+12 entreprises), +5,1 % à Orval (+4 entreprises) et +23,1 % à Drevant (+3 entreprises). Elle est importante à Charenton-du-Cher avec 17,3 % (soit 9 entreprises). L’évolution n’est pas significative sur les autres communes, car elle porte sur un trop faible nombre d’entreprises de 1 à 3, tant en augmentation qu’en diminution.

30/72 3.1.3 Taux de création d’entreprises par rapport au nombre d’entreprises en 2014

Le taux de créations d’entreprises de la région Centre Val de Loire est de 13,4 % et celui de la France métropolitaine de 14,1%. Le taux de créations d’entreprises de la communauté de communes est de 11,5 % inférieur à celui du département du Cher (12,3%). Il est non significatif sur les communes autre que celle de l’unité urbaine et de Charenton-du- Cher car le nombre d’entreprises y est inférieur ou égal à 25. Le taux global sur l’unité urbaine est de 11,3 % avec 68 créations d’entreprises, il est de 10,9 % (55 entreprises) à Saint-Amand-Montrond, de 9,6 % (8 entreprises) à Orval et de 31,3 % (5 entreprises) à Drevant. Le taux de création d’entreprises est de 9,8 % (soit 6 entreprises) sur la commune de Charenton-du-Cher. 3.1.4 Postes des établissements (2014) par rapport au nombre d’actifs résidents (2012) Ce ratio a pour seul but de mesurer la concentration de l’emploi. Le ratio est de 78,1 % pour la région Centre Val de Loire et de 85,6 % pour la France métropolitaine. La communauté de commune offre moins de postes qu’elle n’héberge d’actifs, cependant le taux de 83,7 % est supérieur au taux départemental de 74,6%. L’unité urbaine offre globalement plus de postes qu’elle n’héberge d’actifs avec un taux de 118,5 %, mais la commune de Saint-Amand-Montrond est la seule à offrir plus de postes qu’elle ‘héberge d’actifs avec un taux de 130,4 %, il est de 75,3%à Orval et de 61,3 % à Drevant. Charenton-du-Cher offre peu de postes avec un taux de 23,5 %.

Synthèse sur les entreprises et l’emploi :

Forces Faiblesses

L’unité urbaine compte 69,2 % des Sur la période 2011-2014, le taux d’évolution entreprises de la communauté de du nombre d’entreprises sur la communauté communes. de communes est inférieur à l’ensemble des taux de références. L’évolution du nombre d’entreprises est peu importante mais positive sur Saint-Amand- Le taux de création d’entreprises de la Montrond et Orval. communauté de communes est proche de celui du département du Cher et à ceux de la Forte évolution du nombre d’entreprises à région Centre Val de Loire et de la France Charenton-du-Cher. métropolitaine.

Le taux de création d’entreprises est moyen sur la communauté de communes.

Taux de création d’entreprises faible pour la commune de Charenton-du-Cher.

31/72 Perspectives et recommandations

• Analyser l’offre foncière économique présente sur la communauté de communes.

• Centrer les efforts sur l’unité urbaine (notamment Saint-Amand-Montrond) en améliorant l’efficacité des infrastructures existantes.

• Mettre en place une stratégie d’offre foncière à l’échelle intercommunale, privilégiant l’attractivité de l’offre.

• accès aux transports, aménagement numérique, accès aux services, ...

• Valoriser la proximité de l’infrastructure autoroutière.

• Adapter les réseaux de transports afin de pérenniser l’activité économique.

3.2 Situation sociale

3.2.1 Revenu moyen par foyer fiscal (source INSEE 2013) Le revenu moyen par foyer fiscal de la communauté de communes, 20 413 €, est inférieur à celui du département du Cher (22 792 €), de la région Centre Val de Loire (24 757€) et de la France métropolitaine (25 653 €).

Revenu moyen par foyer fiscal en 2013 (en €)

Arpheuilles Bessais-le-Fromental Bouzais Bruère-Allichamps La Celle Charenton-du-Cher Colombiers Coust Drevant Farges-Allichamps La Groutte Marçais Meillant Nozières Orcenais Orval Saint-Amand-Montrond Saint-Pierre-les-Étieux Vernais CC Cœur de France Département du Cher Région Centre Val de Loire France métropolitaine

32/72 0 5 000 10 000 15 000 20 000 25 000 30 000 35 000 Le revenu médian de la communauté de communes est faible (20 946 €), ce qui signifie que le revenu moyen par foyer fiscal est inférieur à ce montant pour la moitié des communes. Sur l’unité urbaine, le revenu moyen global est faible, inférieur au revenu médian à Orval (20 317€) et Saint-amand-Montrond (19 563€), mais supérieur à Drevant (24 446€) A Charenton-du-Cher le revenu moyen par foyer fiscal est très faible 18 566€. Le revenu fiscal moyen par foyer est supérieur au revenu moyen de la communauté de communes pour dix autres communes du territoire. Il est inférieur pour cinq autres communes. D’une commune à l’autre il y a une grande disparité. L’écart est important (12 694€) entre le plus petit revenu moyen (16 898€) et le plus grand (30 617€).

3.2.2 Chômage (source INSEE 2012)

Le taux de chômage de la communauté de communes ( 15,6%) est supérieur à celui du département du Cher (13,3 %), de la région Centre Val de Loire (12,0 %) et de la France métropolitaine (12,7 %).

Taux de chômage en 2012 (en %)

Arpheuilles Bessais-le-Fromental Bouzais Bruère-Allichamps La Celle Charenton-du-Cher Colombiers Coust Drevant Farges-Allichamps La Groutte Marçais Meillant Nozières Orcenais Orval Saint-Amand-Montrond Saint-Pierre-les-Étieux Vernais Unité urbaine de Saint-Amand-Montrond CC Cœur de France Département du Cher Région Centre Val de Loire France métropolitaine 0% 3% 5% 8% 10% 13% 15% 18% 20% 23%

Le taux de chômage est très élevé, supérieur ou égal à 15 % pour six communes, dont Saint-amand-Montrond (17,7%) et Orval (15,7%).

33/72 Le taux de chômage est également élevé pour Charenton-du-Cher avec 14,5 %. Le taux de chômage est compris entre 10 et 15 % pour sept communes et inférieur à 10 % pour six communes.

3.2.3 Pauvreté des ménages (source FILOCOM 2013) Le taux de ménages pauvres* de la communauté de commune est au moins de 11,9 % (soit 1 112 ménages), taux supérieur au taux départemental (10,1%) et à la France métropolitaine (10,0%) et très supérieur au taux de la région Centre Val de Loire (8,3%).

Taux de ménages pauvres en 2013

Arpheuilles Bessais-le-Fromental Bouzais Bruère-Allichamps La Celle Charenton-du-Cher Colombiers Coust Drevant Farges-Allichamps La Groutte Marçais Meillant Nozières Orcenais Orval Saint-Amand-Montrond Saint-Pierre-les-Étieux Vernais Unité urbaine de Saint-amand-Montrond CC Cœur de France Département du Cher Région Centre Val de Loire France métropolitaine 0% 2% 4% 6% 8% 10% 12% 14% 16%

Le taux de ménages pauvres sur l’unité urbaine est de 13,3 % supérieur à celui de la communauté de communes, avec à Drevant (5,6%) un taux inférieur au plus petit taux de référence (8,3%), un taux plus élevé à Orval (9,2%) et très élevé à Saint-Amand-Montrond (14,3%). La commune de Charenton-du-Cher (11,6%) affiche également un taux très élevé supérieur à celui du département du Cher, qui tend vers celui de la communauté de communes.

* Définition des ménages pauvres : ce sont les ménages dont le revenu en 2013 est inférieur ou égal à 30 % du plafond HLM

34/72 trois autres communes affichent un taux de ménages pauvres élevé, supérieur au seuil départemental (10,1%). Huit des communes de la communauté de communes affichent un taux de ménages pauvres compris entre 5 et 10 %. Trois communes affichent un faible taux inférieur à 5 %.

Synthèse de la situation sociale :

Forces Faiblesses

Le revenu moyen par foyer fiscal de la communauté de communes est inférieur à l’ensemble des revenus de référence

L’écart entre le plus grand et le plus petit revenu moyen est de 13 719 €, ce qui atteste d’une grande disparité entre les communes

Le revenu moyen par foyer fiscal est faible à Charenton-du-Cher, Saint-Amand-Montrond et Orval.

Le taux de chômage de la communauté de communes est très élevé, notamment sur Saint-amand-Montrond et Orval, ainsi que sur Charenton-du-cher.

Le taux de ménages pauvres est très élevé à Saint-Amand-Montrond et à Charenton-du- Cher

Le taux de ménages pauvres est élevé à Orval.

Perspectives et recommandations

• Assurer une prise en compte des besoins de personnes vulnérables et des populations pauvres notamment à Saint-Amand-Montrond, Orval et Charenton-du- Cher.

• Réduire l’écart social entre les communes rurales éloignées Bessais-le-Fromental, Coust et Marçais et les communes résidentielles de la périphérie de l’unité urbaine.

3.3 Attractivité

3.3.1 Par rapport à l’emploi

(source INSEE du zonage en « aires urbaines » 2010*) Trois communes forment le pôle de l’aire urbaine, comprenant entre 5 000 et 10 000 emplois, ce sont les communes de l’unité urbaine.

35/72 Quatorze des dix-neuf communes de la communauté de communes appartiennent à la couronne du pôle, c’est à dire qu’au moins 40 % de la population résidente ayant un emploi travaille dans le pôle ou dans des communes attirées par ce pôle. Deux communes sont isolées, il s’agit de Bessais-le-Fromental et de Vernais.

*Définition INSEE du zonage en aires urbaines 2010

Une aire urbaine ou "grande aire urbaine" est un ensemble de communes, d'un seul tenant et sans enclave, constitué par un pôle urbain (unité urbaine) de plus de 10 000 emplois, et par des communes rurales ou unités urbaines (couronne périurbaine) dont au moins 40 % de la population résidente ayant un emploi travaille dans le pôle ou dans des communes attirées par celui-ci.

Le zonage en aires urbaines 2010 distingue également :

- les "moyennes aires", ensemble de communes, d'un seul tenant et sans enclave, constitué par un pôle (unité urbaine) de 5 000 à 10 000 emplois, et par des communes rurales ou unités urbaines dont au moins 40 % de la population résidente ayant un emploi travaille dans le pôle ou dans des communes attirées par celui-ci.

- les "petites aires", ensemble de communes, d'un seul tenant et sans enclave, constitué par un pôle (unité urbaine) de 1 500 à 5 000 emplois, et par des communes rurales ou unités urbaines dont au moins 40 % de la population résidente ayant un emploi travaille dans le pôle ou dans des communes attirées par celui-ci.

Le zonage est basé sur les données du recensement 2008.

la communauté de communes Cœur de France et son aire urbaine

Source: IGN-INSEE

36/72 3.3.2 Par rapport aux équipements et services

(source INSEE du zonage des (Bassins de vie » 2012* Le bassin de vie constitue le plus petit territoire sur lequel les habitants ont accès aux équipements et services les plus courants.

Le bassin de vie et la communauté de communes Cœur de France

Source: IGN-INSEE Toutes les communes de la communauté de communes appartiennent au bassin de vie de Saint-Amand-Montrond. Il comprend 44 communes.

*Définition INSEE du zonage des bassins de vie 2012

Le bassin de vie constitue le plus petit territoire sur lequel les habitants ont accès aux équipements et services les plus courants. On délimite ses contours en plusieurs étapes. On définit tout d’abord un pôle de services comme une commune ou unité urbaine disposant d’au moins 16 des 31 équipements intermédiaires. Les zones d’influence de chaque pôle de services sont ensuite délimitées en regroupant les communes les plus proches, la proximité se mesurant en temps de trajet, par la route à heure creuse. Ainsi, pour chaque commune et pour chaque équipement non présent sur la commune, on détermine la commune la plus proche proposant cet équipement. Les équipements intermédiaires mais aussi les équipements de proximité sont pris en compte.

37/72 La méthode ANABEL permet enfin d’agréger par itérations successives les communes et de dessiner le périmètre des bassins de vie comme le plus petit territoire sur lequel les habitants ont accès aux équipements et services les plus courants. Le zonage en bassins de vie apporte un complément à travers l’analyse de la répartition des équipements et de leur accès.

Son principal intérêt est de décrire les espaces non fortement peuplés, c’est-à-dire les bassins de vie construits sur des unités urbaines de moins de 50 000 habitants.

Synthèse de l’attractivité

L’unité urbaine de Saint-Amand-Montrond est le principale pôle attractif de la communauté de communes. La commune de Charenton-du-Cher a une échelle moindre peut constituer un pôle d’attractivité. 4 – Environnement

4.1 Assainissement

4.1.1 Eaux usées

4.1.1.1 Assainissement non collectif : Toutes les collectivités auraient élaboré et validé leur zonage d’assainissement. Cependant, pour certaines communes (Drevant, Farges-Allichamps, La Groutte, Nozières, Orcenais, Orval et Saint-Amand-Montrond) en l’absence d’éléments liés à l’enquête publique et aux délibérations d’approbations, les services de l’État ignorent si ces zonages sont opposables. 4.1.1.2 Assainissement collectif : Certaines communes possèdent des systèmes de traitement des eaux usées collectif. Ces ouvrages disposent d’autorisation administrative : Station de Capacité en équivalent- traitements des eaux habitants (EH) usées (STEU) Type Observations Bessais-le-Fromental Boues activées 200 Bruère-Allichamps Micro-station 90 Traitement des eaux usées Charenton-du-Cher Boues activées 1 000 de la commune de Saint- Pierre-les-Étieux Coust Disques Biologiques 450 50 Champ des Chevaux Décanteur digesteur ou Drevant Fosses toutes eaux 40 Salle des fêtes avec filtres à sables 50 Îlot de la godine Décanteur digesteur Marçais 65 avec filtres à sables

Premiers travaux de mise en conformité réalisés. La station actuelle doit être Meillant Boues activées 750 remplacée par un nouvel ouvrage de traitement des eaux usées

38/72 Station de Capacité en équivalent- traitements des eaux habitants (EH) usées (STEU) Type Observations Décanteur digesteur 40 avec filtres à sables Nozières Fosses toutes eaux 25 Hameau Les Maisons avec filtres à sables

A fait l’objet de quelques travaux récent, sans augmentation de la capacité. Dans le cas de nouveaux raccordements ou d’extension de réseaux, une Orval Boues activées 2 100 réflexion sera à engager pour un transfert des eaux usées vers un autres ouvrages ou la réalisation d’un nouvel ouvrage de traitement.

Traitement d’une partie des Saint-Amand-Montrond Boues activées 20 000 eaux usées de la commune de Drevant

Travaux à venir Les communes de Bruère-Allichamps et La Celle ont opté pour la mise en place d’un dispositif d’assainissement collectifs. Les eaux-usées de ces collectivités seront collectées et transférées vers la station d’épuration de Saint-Amand-Montrond. Le système de traitement des eaux usées de la commune de Saint-Amand-Montrond va faire l’objet prochainement d’un diagnostic complet. Cependant, il est déjà nécessaire de réaliser des travaux d’optimisation de la filière boues actuelle. D’autres aménagements pourraient être nécessaire suivant les conclusions de ce diagnostic.

Extension du réseau de collecte des eaux usées Tous les travaux sur le réseau de collecte d’eaux usées doivent s’appuyer sur une étude diagnostic de moins de 10 ans, conformément à la disposition 3C-1 du SDAGE et à l’arrêté ministériel du 21 juillet 2015. Dès lors, les éventuelles extensions de réseau de collecte d’eaux usées devront être confrontées aux travaux nécessaires à la bonne gestion patrimoniale du réseau existant. Il est primordial de confronter les extensions d’urbanisation (nouveau raccordement) à la capacité nominale de la station d’épuration et à la charge entrante. Ainsi, le projet de PLUi devra présenter ces éléments pour démontrer la compatibilité de nouveau raccordement à la capacité du système d’assainissement collectif.

39/72 Perspectives et recommandations

• Vérifier et présenter dans le rapport de présentation du document d’urbanisme la compatibilité de la charge entrante des effluents créée par la densification du bâti et les extensions urbaines à la capacité de l’assainissement collectif.

• Prévoir la localisation d’une nouvelle STEU sur le territoire de la commune de Meillant, et créer le cas échéant un emplacement réservé dans le document d’urbanisme.

4.1.2 Eaux pluviales

Le développement de l’urbanisation s’accompagne généralement d’un accroissement de l’imperméabilisation des sols et donc de ruissellement des eaux pluviales. Ce ruissellement peut avoir pour conséquence : - d’accroître les risques d’inondations, en particulier dans les territoires déjà concernés par ce phénomène, - d’augmenter le risque de pollution des milieux aquatiques (cours d’eau et eaux souterraines) en raison du lessivage des sols artificialisés et de l’écoulement des eaux de pluie ainsi chargées de substances polluantes vers les nappes ou rivières. C’est pourquoi, les collectivités doivent réaliser, en application de l’article L 2224-10 du code général des collectivités territoriales, un zonage pluvial déterminant : - des zones où des mesures doivent être prises pour limiter l’imperméabilisation des sols et pour assurer la maîtrise du débit et de l’écoulement des eaux pluviales et de ruissellement, - des zones où il est nécessaire de prévoir des installations pour assurer le collecte, le stockage éventuel et, en tant que de besoin, le traitement des eaux pluviales et de ruissellement lorsque la pollution qu’elles apportent au milieu aquatique risque de nuire gravement à l’efficacité des dispositifs d’assainissement. Les zones délimitées en application de l’article L.2224-10 du CGCT doivent figurer en annexe du PLU (article R.151-3 du code de l’urbanisme). La maîtrise du ruissellement des eaux pluviales est par conséquent un enjeu important à intégrer lors de la réalisation des documents d’urbanisme. Le PLU devra notamment prévoir des dispositions dans le règlement visant à limiter l’imperméabilisation des sols et à assurer la maîtrise du débit et de l’écoulement des eaux pluviales et de ruissellement. A cet fin, le règlement pourra privilégier certains aspects tels que les écoulements ralentis par la création de noues, à chaque fois que cela est possible, et par des bassins tampons, et par la récupération à la parcelle, par des toitures végétalisées, des espaces extérieurs perméables, des citernes de récupérations... Par ailleurs, l’étude s’appuiera sur les dispositions figurant au chapitre 3D du SAGE Loire Bretagne, notamment en ce qui concerne les valeurs de débits de fuite des rejets vers les réseaux.

40/72 La disposition 3D-2 du SDAGE stipule que : « le rejet des eaux de ruissellement résiduelles dans les réseaux séparatifs eaux pluviales puis dans le milieu naturel sera opéré dans le respect des débits acceptables par ces derniers et de manière à ne pas aggraver les écoulements naturels avant aménagement. Dans cet objectif, en l'absence de SCoT, les PLU comportent des prescriptions permettant de limiter cette problématique. A ce titre, il est fortement recommandé au PLU de comporter des mesures relatives à l’imperméabilisation et aux rejets à un débit de fuite limité appliquées aux constructions nouvelles et aux seules extensions des constructions existantes. À défaut d’une étude spécifique précisant la valeur de ce débit de fuite, le débit de fuite maximal sera de 3 l/s/ha pour une pluie décennale. » Ainsi, il convient que la collectivité s’interroge quant à l’impact d’un débit de fuite de 3 l/s/ha. Tout autre valeur inscrite dans le document d’urbanisme devra faire l’objet d’une étude hydraulique.

Perspectives et recommandations

• Adopter des mesures de prévention au regard de l’imperméabilisation des sols, visant la limitation du ruissellement par le stockage et la régulation des eaux de pluie conformément au SDAGE.

4.2 Ressource en eau

4.2.1 Alimentation en eau potable

La liste des captages d’eau destinée à la consommation humaine utilisées pour l’alimentation d’une collectivité, ainsi que les informations administratives concernant la protection de chacun de ces captages sont définies dans le tableau ci-dessous.

Avis Périmètre de Procédure de d’hydrogéologue protection mise en place agréé en vue de Personne Responsable de la institués par des PPC en l’établissement des Captage public Commune du Captage Nom Captage Production et de la Distribution d'Eau DUP Date de la DUP cours PPC en service COUST LE MOULIN S.AEP DE CHARENTON DU CHER OUI 10/12/07 OUI DREVANT QUAI DU CANAL N°1,2 S.AEP DE DREVANT OUI 05/12/03 OUI LA CELLE LA FONTAINE STE CLAIRE (Chauchis) S.AEP DE LA FONTAINE SAINT CLAIR NON Oui 30/11/11 OUI SAINT-AMAND-MONTROND LES LAISSES SIVOM DE ST AMAND/ORVAL OUI 22/06/89 Oui (Révision) 25/01/16 OUI

Des précisions sont disponibles auprès de l’Agence Régionale Santé (ARS).

Lorsque des périmètres de protection ont été institués, l’arrêté et le rapport hydrogéologique sont disponibles sur : https://orobeg.sante.gouv.fr/ (module sécurisé, accès après signature d’une convention)

41/72 Lorsque la procédure d’établissement des périmètres de protection est en cours, et que les prescriptions de l’hydrogéologue agréé en matière d’hygiène publique sont connues, la prise en compte de ces prescriptions par le zonage et le règlement d’urbanisme est à étudier. Les résultats des dernières analyses d’eau et les bilans annuels sont disponibles sur : http://www.ars.centre-val-de-loire.sante.fr/Eaux-de-consommation.90943.0.html

Perspectives et recommandations

• Vérifier et présenter dans le rapport de présentation du document d’urbanisme l’adéquation d’un point de vue quantitatif, entre la ressource mobilisable les capacités du réseau de distribution et l'évolution prévisionnelle de la population.

4.3 Milieu aquatique et biodiversité

4.3.1 Les acteurs

4.3.1.1 Les syndicats de rivières Les syndicats de rivières coordonnent des actions d’entretien, d’aménagement et de restauration des cours d’eau à l’échelle d’un bassin versant. La mise en œuvre des actions se fait suite à une phase de diagnostic. Le territoire est concerné par le syndicat de rivière suivant : - Le syndicat du bassin de l’Auron, l’Airain et leurs affluents (SIAB3A) : la phase de diagnostic est terminée et le programme d’action va être lancé. Le SIABVA emploie deux chargées de mission rivière. SIAB3A Hôtel de Ville Place du Champ de Foire 18130 DUN-SUR-AURON 02.48.64.32.95 [email protected] / [email protected] Sur le territoire, les communes d’Arpheuilles, Bessais-le-Fromental, Charenton-du-Cher, Saint-Pierre-les-Étieux, Vernais font partie du SIAB3A.

4.3.1.2 Les associations agréées pour la pêche et la protection du milieu aquatiques (AAPPMA) Les AAPPMA gèrent les droits de pêche et participent activement à la protection et à la surveillance des milieux aquatiques. Elles peuvent donc être une source d’information en ce

42/72 qui concerne les enjeux liés aux milieux aquatiques. Elles sont regroupées au sein d’une fédération départementale qui emploie un chargé de mission et deux animateurs. FDPPMA 103, rue de Mazières 18000 Bourges 02 48 66 68 90 [email protected]

Les AAPPMA qui ont leur siège sur le territoire sont les suivantes :

Commune A.A.P.P.M.A. Président Adresse CP Commune Contact AAPPMA "L'Union BESSAIS LE M. René 42 Route de 18210 BESSAIS LE Fraternelle des FROMENTAL BUTARD Vernais FROMENTAL Pêcheurs à la 06-85-67-05-12 Ligne de BESSAIS et ses Environs" "La Brême CHARENTON DU M. Jean- 1920, route 18200 DREVANT Berrichonne" CHER Claude de St Amand 02-48-96-04-60 DECROIX "L'Union ST AMAND- M. Jean 8, rue Desaix 18200 ST AMAND Amicale des MONTROND MICHEL MONTROND Pêcheurs à la Ligne Saint Amandois" "Le Poisson- VERNAIS M. Pierre 1 Rue des 18210 VERNAIS 02-48-96-32-01 Chat" CYPRES Bois

4.3.2 Les bassins versants

4.3.2.1 Bassins du Cher et de l’Auron : Le bassin du Cher et ses affluents couvrent environ 64 % du territoire, celui de l’Auron environ 30 % du territoire. Ces bassins sont classés en deuxième catégorie piscicole. Ceci signifie que les cyprinidés (poissons blancs) dominent. Les espèces piscicoles présentes peuvent supporter des variations en termes de qualité et de débit des eaux. Plusieurs tronçons de cours d’eau du bassin constituent des frayères et zones d'alimentation ou de croissance pour la faune piscicole et plus particulièrement le Brochet. Un inventaire des secteurs les plus favorables (boires, bras morts, mares, etc,…) pourrait permettre de les intégrer dans des zones suffisamment protectrices.

43/72 4.3.2.2 Bassin de l’Arnon : Le bassin de l’Arnon et ses affluents couvrent environ 6 % du territoire. Ce bassin est classé en première catégorie piscicole. Ceci signifie que les salmonidés (truites) dominent. Les espèces piscicoles présentes sont donc particulièrement sensibles à la qualité de l’eau, à sa température, aux pollutions, notamment en période d’étiage. Ce bassin a fait l’objet d’importants travaux d’hydrauliques à partir des années 1960 et jusque dans les années 1980 : rectification et recalibrage de cours d’eau, aménagements d’ouvrages pour permettre le maintien de la ligne d’eau. Des opérations de restauration pourraient être mise en œuvre à moyen terme.

Ces bassins présentent un enjeu fort en termes de continuité écologique car certains tronçons sont identifiés en très bon état écologique et d’autres tronçons jouent un rôle de réservoir biologique. Il est nécessaire d’assurer la protection des poissons migrateurs. A ce titre aucun nouvel ouvrage ne pourra être autorisé s’il constitue un obstacle à la continuité écologique et les ouvrages existants doivent être gérés, entretenus et équipés de manière à assurer le transport suffisant des sédiments et la circulation des poissons migrateurs.

4.3.3 Les cours d’eau

Une carte des cours du Cher a été élaborée : elle recense les cours d’eau le long desquels le couvert environnemental, prévu par l’article D.615-46 du code rural, doit être implanté en priorité (arrêté préfectoral 2008-1-611 du 2 juin 2008 modifié). Cette carte constitue également la position, à priori, du service de police de l’eau sur l’application de la réglementation relative aux cours d'eau pour l’ensemble des usagers. Elle est accessible grâce au lien suivant : http://cartelie.application.developpement- durable.gouv.fr/cartelie/voir.do?carte=conditionnalite&service=DDT_18 La ripisylve est élément majeur dans le fonctionnement de ces cours d’eau notamment pour la stabilisation des berges et l’épuration des eaux. Il s’agit de formations boisées, buissonnantes et herbacées présentes sur les rives des cours d’eau. La collectivité devra prendre en compte la préservation et la restauration de la ripisylve. Le territoire est concerné par des mutations agricoles qui conduisent à transformer les prairies en cultures. Ceci s’accompagne souvent par l’arrachage de haies. Ces mutations ont des conséquences négatives sur les milieux aquatiques (augmentation du ruissellement, perte de la capacité de stockage des eaux, mise en suspension de particules fines, colmatage du fond des cours d’eau, …).

4.3.4 Les frayères

Un inventaire des frayères et zones d'alimentation ou de croissance de la faune piscicole au sens de l'article L432-3 du code de l'environnement a été réalisé et validé par l’arrêté préfectoral n°2012-1-1361 du 15 novembre 2012 pour le département du Cher. Cet arrêté vise à identifier les frayères et zones d’alimentation ou de croissance afin de renforcer leur protection.

44/72 Le territoire est concerné par les zones de frayères ou zone d’alimentation ou de croissance dont la liste est fournie en annexe au présent fascicule. (Annexe 1 – 2 pages)

Perspectives et recommandations

• Préserver le lit majeur (zone naturellement inondable) et les annexes hydrauliques (bras morts, boires, mares, ...) de toutes constructions sur les zones identifiées comme des frayères à brochets.

• Prendre les dispositions nécessaires pour que d'éventuelles constructions à proximité de ces cours d'eau n'entrainent pas la destruction de frayère. Notamment, il est important de préserver le lit majeur (zone naturellement inondable) et les annexes hydrauliques (bras morts, boires, mares, ...) de toutes constructions sur les zones identifiées comme des frayères à brochets.

4.3.5 Les plans d’eau

Les plans d’eau peuvent-être préjudiciables à l’environnement à cause des modifications de la qualité de l’eau (réchauffement, modifications chimiques), des pertes en eau par évaporation et des impacts sur la dynamique des cours d’eau qu’ils occasionnent.

La construction de nouveaux plans d’eau ou l’agrandissement de plans d’eau existants (sauf réserves de substitution, plans d'eau de barrages destinés à l'alimentation en eau potable et à l'hydroélectricité relevant de l'article 4-7 de la Directive Cadre sur l’Eau, lagunes de traitement des eaux usées, plans d'eau de remise en état des carrières et retenues collinaires pour l'irrigation) doivent justifier d’un intérêt économique et/ou collectif.

Communes Motivation de l’interdiction

Tout le territoire intercommunal est concerné ZRE (insuffisance de la ressource en eau par rapport aux besoins)

Arpheuilles, Bruère-Allichamps, Charenton-du-Cher, Présence de réservoirs biologiques Colombiers, Coust, La Celle, Meillant, Saint-amand- Montrond, Saint-Pierre-les-Étieux

L’intégralité des communes suivantes : Densité de plans d’eau importante

Bessais-le-Fromental, Bouzais, Drevant, La Groutte.

Pour parties les communes suivantes :

Arpheuilles, Charenton-du-Cher Colombiers, Coust, Marçais, Meillant, Orcenais, Orval, Saint-Amand- Montrond, Saint-Pierre-les-Étieux, Vernais

45/72 4.3.6 Les zones humides

Plusieurs documents répertorient les zones humides à différentes échelles et peuvent donner des indications. Ils ont cependant leurs limites et doivent être complété par un inventaire plus fin au niveau local (voir Guide pour la prise en compte des zones humides – DREAL Centre-Val de Loire – janvier 2016) : - L’Institut national de la recherche agronomique (INRA) et Agrocampus Ouest ont publié une carte des milieux potentiellement humides en France :http://geowww.agrocampus- ouest.fr/web/ - Le Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE), adopté le 16 janvier 2015 par le Préfet de région, présente une sous-trame des milieux humides. - Une pré-étude a été réalisée par le conseil départemental du Cher.

Une démarche de caractérisation des zones de probabilité de présence des zones humides a été menée par le SAGE Yèvre-Auron et le SAGE Cher amont. L’établissement public de coopération intercommunale est invité à se rapprocher des animateurs des SAGE afin d'obtenir ces éléments d'inventaires et les intégrer au PLUi. Un inventaire des zones humides devra être réalisé par un bureau d’études ayant des compétences techniques en environnement (voir Guide pour la prise en compte des zones humides – DREAL Centre-Val de Loire- janvier 2016).

Perspectives et recommandations

En s'appuyant sur la méthode définie par le Guide pour la prise en compte des zones humides – DREAL Centre-Val de Loire – janvier 2016) :

• Réaliser un inventaire des zones humides, • Justifier dans le rapport de présentation le choix de protéger ou de ne pas protéger les zones humides identifiées,

• Encourager le maintien voire la restauration, au sein du bocage, des fonds de vallons et zones humides, éléments locaux de diversifcation du paysage.

• Encourager le maintien voire la restauration de ceintures et végétations humides et aquatiques associées aux étangs.

46/72 4.4 Forêts

Source DDT18/SER Les surfaces boisées et le taux de boisement de chaque commune sont les suivants :

Surfaces Taux de Commune boisées (ha) boisement Arpheuilles 3 357 70% Bessais-le-Fromental 42 2% Bouzais 24 7% Bruère-Allichamps 225 16% La Celle 580 45% Charenton-du-Cher 1 469 30% Colombiers 12 1% Coust 105 5% Drevant 17 3% Farges-Allichamps 342 41% La Groutte 16 5% Marçais 111 4% Meillant 1 977 48% Nozières 268 26% Orcenais 131 7% Orval 49 6% Saint-Amand-Montrond 140 7% Saint-Pierre-les-Étieux 262 9% Vernais 362 14% CC Cœur de France 9489 25%

Les moyennes départementales et nationales du taux de boisement se situent aux alentours de 25 %. A l’exception des communes d’Arpheuilles, La Celle, Farges-Allichamps et Meillant, le taux de boisement des communes de la CdC est très inférieur à la moyenne départementale. La forêt n’est pas bien répartie sur le territoire. En effet le nord du territoire est concerné par un grand massif et le sud par des petits boqueteaux et des haies. type de forêts domaniales communales sectionnales L’ONF assure la gestion des bois et forêts Bruère-Allichamps soumises au régime Charenton-du-Cher Farges-allichamps forestier, il s’agit de des Communes Marcais Arpheuilles Meillant forêts domaniales (FD), Nozières communales (FC) ou Orval sectionnales (FS).

47/72 Perspectives et recommandations

• Préserver les haies et les petits boqueteaux sur la partie sud du territoire, faiblement boisée.

4.5 Zonages environnementaux

Aucune Réserve Naturelle Nationale (RNN) ne concerne la communauté de commune. Les communes sont concernées par les zonages suivants :

SIC « coteaux, Arrêté de bois et marais SIC « Basse protection de calcaires de la Vallée de ZNIEFF type 1 ZNIEFF type 2 biotope Champagne l’Arnon » Berrichonne » Bouzais oui - Coteau du bois du Bruère-Allichamps oui Jour - Bois de Meillant Colombiers oui Drevant oui

Farges-Allichamps oui - Bois de la Baume

- prairie humide de la Genev rière pluzaine - prairie humide de La Celle la f ontaine St-Clair - Bois de Meillant - Coteau boisé de la Vallée du Cher de la Groutte à Ainay-le-Vieil - prairie du - Site botanique méandre des La Groutte du Camp César oui Laisses Marçais oui Meillant - Étang Bouchot - Bois de Meillant Nozières oui Orcenais Orv al oui Saint-Amand-Montrond oui - Bois de Meillant il convient de privilégier le classement des secteurs classés « Natura 2000 » en zone non urbanisable, dans un souci de cohérence des réglementations relatives à l’environnement et à l’urbanisme. Toutefois, si tel n’est pas le cas :  dans les zones d’urbanisation ou d’aménagement envisagées sur un site Natura 2000 ou à proximité immédiate, les documents d’urbanisme doivent comporter une localisation précise des habitats et espèces d’intérêt européen justifiant la désignation du site. Cette localisation permettra ainsi de s’assurer de l’éventuelle absence d’incidence significative du document d’urbanisme au regard du zonage retenu.

48/72  les zones à retenir pour un inventaire faune/flore/milieux sont certaines zones U si elles comportent des secteurs non construits de taille importante, les zones à urbaniser AU, certaines naturelles N si des aménagements importants y sont prévus (campings, parcs de loisirs, …).

Perspectives et recommandations

• Réaliser une évaluation des incidences Natura 2000 et une évaluation environnementale, • Décliner la trame verte sur le territoire en prenant en compte le SRCE et le programme opérationnel d’actions en cours de réalisation par le Pays Berry – Saint- Amandois.

4.6 Énergies renouvelables

Aucun projet notable n'est connu à ce jour sur le périmètre du PLUi. 4.6.1 Éolien

Pour rappel, le schéma régional éolien (SRE), annexé au SRCAE arrêté le 28/06/12, identifie les zones favorables au développement de l’énergie éolienne. Le potentiel éolien supplémentaire restant à valoriser dans ces zones favorables est évalué à 1 520 MW. L'implantation de parc éolien en dehors des zones favorables reste toutefois possible. La communauté de communes est située à l’Est de la zone n°15 – champagne berrichonne et Boischault méridional. Les communes dont le territoire est impacté en tout ou partie, par une zone favorable au développement de l’énergie éolien sont Bouzais, Bruère-Allichamps, La Celle, Marçais et Orcenais.

49/72 4.6.2 Photovoltaïque

Le SRCAE prévoit d'atteindre une puissance de 253MW de production électrique à partir du solaire. Le département du Cher dispose d'une puissance installée de 32 MW au 30/09/15 (estimation DREAL). Le territoire du PLUiH CC Cœur de France est un territoire rural et agricole ce qui le rend peu propice aux installations de centrales photovoltaïques au sol. Il convient donc de favoriser les installations de panneaux sur toiture ou sur sites dégradés.

4.6.3 Géothermie

L’objectif de 23 % d’énergies renouvelables en 2020 (Grenelle II) implique des objectifs ambitieux pour la géothermie : une multiplication par 6 de la production de chaleur à partir de géothermie entre 2006 et 2020. Le potentiel de développement de la géothermie en région Centre est important et ce, particulièrement pour les solutions sur aquifères superficiels. On distingue trois types de filières : pompes à chaleur (PAC) individuelles, PAC dans le collectif/tertiaire et réseaux de chaleur. Ces filières font appel à deux technologies différentes : * la géothermie très basse énergie, utilisant des PAC, sur aquifères superficiels et sur sondes. * la géothermie basse énergie, utilisation des aquifères profonds du Dogger et du Trias pour alimenter les réseaux de chaleur. Pour la géothermie, le BRGM et l'ADEME ont réalisé une évaluation de potentiel accessible à l'adresse suivante : http://www.geothermie-perspectives.fr/espace-regional

5 – Paysage, patrimoine et agriculture

5.1 Paysage

Sites classés et inscrits actuels (loi du 2 mai 1930) La communauté de communes est concernée, au titre de la loi du 2 mai 1930 (codifiée aux articles L.341-1 et suivants du code de l’environnement) par 3 sites classés et 3 sites inscrits. La carte des sites inscrits et classés est annexée au présent courrier. Les fiches descriptives des sites sont accessibles sur le site : http://www.centre.developpement-durable.gouv.fr/liste- cartes-et-fiches-descriptives-des-sites-a1579.html#sommaire_1

Commune de BRUERE-ALLICHAMPS • Site classé des jardins, de la cour et du pré de l’abbaye de Noirlac (arrêté du 3 février 1936)

50/72 L’abbaye circestienne de Noirlac (classée au titre des monuments historiques), édifiée au XIIème siècle, constitue un ensemble monastique remarquablement restauré. Le site classé comprend l’allée principale plantée de tilleul qui donne accès à l’abbaye, la cour dans le prolongement de l’entrée principale, le jardin en arrière des bâtiments et le pré au sud jusqu’au ruisseau des eaux mortes. Cet ensemble s’inscrit, au-delà des limites du site, dans un environnement bocager qui contribue à la qualité paysagère du territoire, en particulier lorsqu’on observe l’abbaye depuis la RD 2144 (l’extension du site de l’abbaye de Noirlac figure à ce titre dans la liste indicative des sites à classer fixées par la circulaire ministérielle du 2 octobre 2006). Commune LA GROUTTE • site classé du camp de César – parcelles ZB 31 et 44 (arrêté du 24 février 1969) • site classé du camp de César – parcelles ZB 45 et 46 (arrêté du 24 février 1969) L’oppidum des Murettes (ou camp de César) bénéficie d’une position idéale pour en faire un site défensif (sur la rive gauche du Cher, au sommet d’un coteau occupé par un vallon sec qui dessine à cet endroit un éperon de 40 mètres de dénivelé. Ce site fût occupé dès le néolithique et est très riche sur le plan archéologique.

Commune de SAINT-AMAND-MONTROND • site classé de la butte de Montrond (arrêté du 21 février 1989) • site inscrit des abords de la butte de Montrond (arrêté du 29 septembre 1988) • site inscrit du quartier de Saint-Amand-le Châtel et des abords de la Marmande (arrêté du 6 mai 1988) La forteresse SAINT-AMAND-MONTROND (dont le premier château de pierre connu est attesté au XIIIème siècle) occupe la totalité d’une butte calcaire dominant la ville à la confluence du Cher et de la Marmande, bénéficiant ainsi d’une excellente position défensive. Le site classé comprend la quasi-totalité de l’ancienne forteresse et le site inscrit s’étend jusqu’au pied de la butte en limite de la zone bâtie. Sur le périmètre du site inscrit, la Marmande se divise en deux bras enserrant l’île du grand moulin qui bénéficie d’un caractère essentiellement « naturel » (les rives sont boisées ou occupées par des jardins). Elle jouxte le quartier de Saint-Amand-le-chatel qui correspond au cœur ancien de la ville.

51/72 52/72 Perspectives et recommandations

• Prévoir les mesures nécessaires pour maintenir le caractère bocager du secteur de l’Abbaye de Noirlac :

◦ classement en zone agricole ou naturelle,

◦ mise en œuvre de mesure de protection des haies via des espaces boisés classés,

◦ limitation des nouvelles constructions à ce qui est nécessaire à l’activité du site ou à l’accueil du public,

◦ définition des règles nécessaires à l’intégration paysagère des nouveaux bâtiments ou des modifications de bâtiments existant, en matière d’implantation, de volume et de couleur.

• Favoriser des formes urbaines permettant une insertion harmonieuse des nouvelles urbanisations dans les bourgs et dans le paysage.

• Limiter les développements pavillonnaires, les urbanisations linéaires le long des voies de communications importantes et l’urbanisation diffuse des hameaux.

• Préserver les trames bocagères, en particulier sur la partie orientale du coteau de Saint-Amand-Montrond, et dans la partie sud du territoire.

• Améliorer la qualité paysagère des zones d’activité.

5.2 Patrimoine

Un important patrimoine bâti, religieux, industriel est identifié et protégé par le code du patrimoine par les servitudes relatives aux monuments historiques et espaces protégés (voir fascicule 2 du porter à connaissance).

La commune de La Celle envisage la modification du périmètre du prieuré Saint-Blaise. Implantée dans le bourg la Celle, l'église génère peu d’éléments en covisibilté. Une partie des abords, déjà banalisés, méritent d'être réduits à son environnement immédiat. Le périmètre de protection autour d'un monument historique peut être modifié par l'autorité administrative, comme le permettent l'article L621-30 du code du Patrimoine et la loi SRU du 13 décembre 2000, sur proposition de l'Architecte des Bâtiments de France, après accord de la commune ou des communes intéressées et enquête publique, de façon à désigner des ensembles d’immeubles, bâtis ou non, qui participent de l'environnement d'un monument historique, pour en préserver le caractère ou contribuer à en améliorer la qualité. Ainsi, l’Architecte des bâtiments de France pourrait proposer, sur la base d’un diagnostic réalisé par le bureau d’étude missionné pour l’élaboration du PLUi, un nouveau plan de servitude de protection de monuments historiques, parallèlement à la procédure

53/72 d’élaboration du PLUi. Sur la base du diagnostic qui serait réalisé par le bureau d’étude, un porter à connaissance complémentaire formalisant la proposition de modification des périmètres de protection sera adressé à la commune.

Divers bâtiments sur le territoire intercommunal ne font pas l’objet de protection, à ce jour, au titre des monuments historiques, mais pourraient être préservés dans le cadre du PLUi Églises : Bessais-le-Fromental, Bouzais, Colombiers, Drevant, Marcais et Orval Châteaux : Orcenais (Château de la Grange) Moulin : St Pierre les Étieux Four à Chaux : La Groutte Manufacture de porcelaine et commanderie Templières à Farges-Allichamps Maison 1 rue de la Chapelle à Charenton du Cher Maison Xve route de Charenton à Arpheuilles

Perspectives et recommandations

• Missionner une personne qualifiée pour réaliser un diagnostic en vue d’initier la procédure de modification du périmètre de protection du prieuré Saint-Blaise.

• Préserver les sites identifiés ne faisant pas l’objet d’une mesure de protection.

5.3 Agriculture

Source INAO La CC est concernée par sept Indications Géographiques Protégées (IGP) sur son territoire, six concerne des productions animales et une la viticulture. Trois IGP concerne 100 % du territoire, les IGP « Agneau du Limousin », « Val de Loire » et « Volailles du Berry », l’IGP « Porc d’Auvergne » pour 58 % du territoire, deux IGP pour 32 % « Agneau du Bourbonnais » et « Bœuf Charolais du Bourbonnais », enfin l’IGP « Volailles d’Auvergne » pour 26 % du territoire.

Source DDT18 La communauté de communes est à cheval sur trois petites régions agricoles : la Vallée de Germigny, région de grandes cultures et d’élevage (principalement bovins allaitants- Charolais) soutenue par le marché aux bestiaux de Sancoins, la Champagne berrichonne, axée sur les grandes cultures, et, principalement, le Boischaut, région d’élevage avec des bovins allaitant (Charolais) et des ovins (Berrichon du Cher) ; le marché au cadran de Châteaumeillant permet de conforter cette orientation agricole.

54/72 Part de la superficie Commune communale en Superficie surfaces (ha) agricoles Arpheuilles 4 801 21,7% Bessais-le-Fromental 2 575 74,8% Bouzais 335 63,3% Bruère-Allichamps 1 390 55,8% Les surfaces agricoles La Celle 1 280 42,3% occupent 52,4 % de la Charenton-du-Cher 4 789 44,3% superficie du territoire de Colombiers 951 78,7% la CC, mais avec un taux Coust 2 189 65,4% très différent suivant les Drevant 484 36,4% communes. Elles Farges-Allichamps 830 15,8% représentent 27,5 % de la La Groutte 292 70,2% superficie de l’unité Marçais 2 903 83,5% urbaine. Meillant 4 060 41,5% Nozières 1 035 50,4% Orcenais 1 893 76,4% Orval 765 34,8% Saint-Amand-Montrond 2 017 22,7% Saint-Pierre-les-Étieux 2 734 68,2% Vernais 2 584 73,7% Unité urbaine (Drevant, Orval, Saint-amand-Montrond) 3 266 27,5% CC Cœur de France 37 907 52,4%

5.3.1 Superficie Agricole Utilisée et évolution du nombre d’exploitations Source Agreste 2010

Taux d’év olu- Taux d’év olu- tion du nombre tion de la SAU d’exploitations entre 2000 et entre 2000 et 2010 2010 0% La Superficie Agricole Utilisée (SAU) a diminué de -6,2 % entre 2000 et 2010 -5% pour la communauté de communes, -10% une diminution bien supérieur à celle du département de seulement -2,3 % -15% pour la même période. L’évolution du nombre d’exploitations -20% entre 2000 et 2010 est de -39,8 % -25% pour la communauté de communes alors qu’elle est de -25,9 % pour le -30% département. La SAU comprend les terres arables, la superficie -35% toujours en herbe (STH) et les cultures permanentes -40%

-45%

55/72 CC Cœur de France Département du Cher Source DDT18 2016 Les surfaces déclarées à la PAC en 2014 (19 878 ha) pour les communes de la communauté de communes sont supérieures à 2010 (19 521 ha) avec une augmentation de +1,8 % de ces surfaces. Sur la communauté de communes la moyenne est de 117 ha en 2014 pour 110 ha en 2010, ce qui représente +6,4 % d’augmentation La principale augmentation concerne les Surfaces Céréales Oléagineux Protéagineux (SCOP) qui passe de 7 900 ha en 2010 à 8 567 ha en 2014 soit +8,6 % d’augmentation. Les surfaces en herbes passe de 10 936 ha en 2010 à 10 735 en 2014 soit une diminution de -1,8 %. Les terres déclarées en gel passe de 359 ha en 2010 à 298 ha en 2014 soit une baisse de -17 %.

5.3.2 Classes des exploitations Source Agreste 2010 Part des exploitations Part des exploitations suivant leur taille en 2010 suivant leur taille en 2000 60% 60% 50% 50% 40% 40% 30% 30% 20% 20% 10% 10% 0% 0% Petites Moyennes Grandes Petites Moyennes Grandes CC Cœur de France CC Cœur de France Département du Cher Département du Cher

Classement sur la base des coefficients de Production Brute Standard (PBS) selon trois classes de taille regroupées : – Les petites exploitations dont la PBS est inférieur à 25 000€ – Les moyennes exploitations dont la PBS est comprise entre 25 000 et moins de 100 000 € – Les grandes exploitations dont la PBS est supérieure à 100 000€

La répartition entre les différentes classes d’exploitation entre 2000 et 2010 montre une baisse du nombre des petites exploitations sur la communauté de communes supérieur à celle du département, ce sont les grandes exploitations qui augmentent tant sur la communauté de communes que sur le département, seule les exploitations moyennes restent quasi stable.

56/72 5.3.3 Unités de travail annuel Source Agreste 2010

Taux d'évolution des unités de travail L’unité de travail annuel (UTA*), mesure entre 2000 et 2010 (en %) du travail fourni par la main-d’œuvre a CC Cœur de France Département du Cher fortement chuté sur la communauté de 0% communes entre 2000 et 2010, cette chute est un peu moins marquée sur le -5% département.

*Définition UTA : Une UTA correspond au travail -10% d’une personne à plein temps pendant une année entière. Le travail fourni sur une -15% exploitation agricole provient, d’une part de l’activité des personnes de la famille (chef compris), d’autre part de l’activité de la main- -20% d’œuvre salariée (permanents, saisonniers, salariés des entreprises de travaux agricoles, -25% des coopératives d’utilisation du matériel agricole et des groupements d’employeurs). La mesure d’une UTA est équivalente à celle d’un équivalent -30% temps plein (ETP).

5.3.4 Typologie des exploitations et évolution Source Agreste 2010

Typologie des exploitations par orientation technico - économique (OTEX) en 2010 50% 40% 30% 20% 10% 0%

CC Cœur de France Département du Cher

57/72 L’activité agricole en 2010 sur la communauté de communes est plus orientée vers les exploitations bovines orientations élevage et lait, élevages ovins, caprins et autres herbivores que grandes cultures.

Évolution sur la communauté de commune entre 2000 et 2010 40% 30% 20% 10% 0%

2010 2000

Les exploitations en viticultures sont sans doute moins nombreuses en 2010 qu’en 2000 et se trouve de faite en secret statistique. La part en polyculture et polyélevage connaît aussi une baisse plus forte que celle des élevages hors sols ou des exploitations bovine lait, élevage et viande comme les bovines orientations laitières. La part des exploitations en grandes cultures augmente de même que les exploitations bovines orientations élevage et lait, la part des exploitations maraîchage et horticulture reste faible mais a doublé sur la période 2000 à 2010. On note en 2010 que 4,8 % des exploitations relèvent du secret statistique.

Source DDT18/SEADR L’Orientation technico-économique (OTEX) des exploitations en 2014 montre que douze communes de la communauté de communes sont classées en « polyculture et polyélevage » et trois en céréales et oléoprotagineux et enfin 4 dans divers OTEX concernant de l’élevage.

58/72 Nbr d’exploitation Taux Commune Nbr d’exploitation avec sièges sur la d’évolution avec sièges sur la commune en entre 2010 et commune en 2015 2010 2015 Arpheuilles 10 9 11,1% Bessais-le-Fromental 12 11 9,1% D’après les Bouzais 2 3 -33,3% déclarations PAC Bruère-Allichamps 5 6 -16,7% (Politique Agricole La Celle 4 4 0,0% Commune) de 2010 et Charenton-du-Cher 18 23 -21,7% de 2015, on constate Colombiers 7 6 16,7% une diminution du Coust 12 12 0,0% nombre des Drevant 0 0 exploitations ayant Farges-Allichamps 3 4 -25,0% leur siège sur les La Groutte 2 2 0,0% communes de la Marçais 19 20 -5,0% communauté de Meillant 13 13 0,0% communes de -5,7 %, Nozières 5 6 -16,7% elle est de -11,1% sur Orcenais 10 11 -9,1% l’unité urbaine. Orval 6 7 -14,3% Saint-Amand-Montrond 10 11 -9,1% Saint-Pierre-les-Étieux 20 20 0,0% Vernais 8 8 0,0% Unité urbaine (Drevant, Orval, Saint-amand-Montrond) 16 18 -11,1% CC Cœur de France 166 176 -5,7%

5.3.5 Filière Bio La filière bio représente onze exploitations ayant un organisme certificateur soit 5,1 % alors qu’il n’y a en a que 97 pour le département soit 2,5 %. 5.3.6 Part des jeunes chefs d’exploitations et des plus de 50 ans

Part des jeunes chefs d'exploitation Part des jeunes chefs d'exploitation et des plus de 50 ans en 2000 et des plus de 50 ans en 2010 60% 60% 50% 50% 40% 40% 30% 30% 20% 20% 10% 10% 0% 0%

CC Cœur de France Département du Cher CC Cœur de France Département du Cher 59/72 La part des chefs d’exploitations de moins de 40 ans est légèrement inférieur sur la communauté de communes à celle du département, elle est en baisse pour la communauté de communes comme pour le département entre 2000 et 2010. L’écart avec le taux départemental est plus important en 2010. La Part des plus de 50 ans est légèrement inférieur pour la communauté de communes par rapport au département, son augmentation est bien plus faible sur la communauté que sur le département entre 2000 et 2010. 5.3.7 Part des chefs d’exploitations de plus de 50 ans sans successeurs En 2000 la part des exploitants de 50 ans et plus sans successeur connu est pratiquement au même niveau pour la communauté de communes que sur l’ensemble du département. La situation au niveau départemental n’a pratiquement pas évolué en 2010 alors qu’elle se dégrade sur la communauté de communes. 5.3.8 Filières courtes La part des exploitations utilisant la vente en circuits courts est de 11,6 % pour la communauté de communes en 2010, elle est de 12,5 % pour le département. Cette pratique varie de 0 à 29 % maximum sur l’ensemble du département du Cher.

Le circuit court est un mode de commercialisation des produits agricoles qui s’exerce soit par la vente directe du producteur au consommateur, soit par la vente indirecte à condition qu’il n’y ait qu’un seul intermédiaire entre l’exploitation et le consommateur.

Perspectives et recommandations

• Classer en zone agricole les terres agricoles à protéger en raison de leur potentiel agronomique, biologique ou économique,

• Protéger les bâtiments d’exploitations par un périmètre suffisant classé en zone agricole, dans la mesure du possible, et retenir pour la règle de distance entre tout bâtiment agricole et les tiers (et zone urbanisée ou à urbaniser), la distance de 100 mètres applicable aux bâtiments d’élevage relevant d’une ICPE ; cette recommandation vise à permettre l’adaptation des bâtiments agricoles à l’évolution de l’agriculture et /ou de l’exploitation agricole.

• Consulter tout exploitant agricole susceptible de perdre des terres agricoles pour s’assurer de ne pas remettre en cause la viabilité/le fonctionnement de l’exploitation (impact sur un plan d’épandage d’une exploitation d’élevage, sur la perte de parcelles engagées dans le cadre de mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC), de conversion à l’agriculture biologique, sur l’enclavement de parcelles généré par les extensions urbaines...)

• Minimiser le linéaire de confrontation entre l’activité agricole et les zones urbanisées ou à urbaniser. En effet, il vaut mieux privilégier un lotissement regroupé qu’une zone à urbaniser qui s’étire le long d’une route avec sur l’arrière une activité agricole. Préférer l’utilisation des « dents creuses » encore « agricoles » ce qui supprime des soucis de cohabitation avec l’activité agricole ; Prévoir si possible une zone tampon entre l’activité agricole et l’urbanisation (espace vert, chemin d’accès … ) notamment par rapport aux traitements phytosanitaires et particulièrement pour les nouvelles constructions d’établissements recevant des personnes vulnérables (article L 253-7-1 du code rural et de la pêche maritime).

• Privilégier l’extension de l’urbanisation sur des terres à moindre potentiel agronomique.

60/72 6 – Risques, nuisances et qualité de vie

6.1 Risques Les communes de la communauté de communes sont concernées par un ou plusieurs risques.

Ces risques sont répertoriés dans le dossier départemental des risques majeurs (DDRM)

Risques naturels Risques technologiques

Mouvement de Séisme (zone terrains (« retrait 1 sismicité Rupture Transport de Feu de gonflement des très faible – communes Inondation Industriel Nucléaire d’ouvrage matière forêt argiles » et/ou zone 2 hydraulique dangereuse « coulées de sismicité boue ») faible)

Arpheuilles Oui Zone 2 Bessais-le-Fromental Oui Zone 2 Oui Oui Bouzais Oui Oui Zone 2 Oui Oui Bruère-Allichamps Oui Oui Zone 2 Oui Oui La Celle Oui Zone 2 Charenton-du-Cher Oui Zone 2 Oui Oui Colombiers Oui Oui Zone 2 Oui Oui Coust Oui Oui Zone 2 Oui Oui Drevant Oui Oui Zone 2 Oui Farges-Allichamps Oui Oui Zone 2 Oui Oui La Groutte Oui Oui Zone 2 Oui Oui Marçais Oui Zone 2 Oui Meillant Oui Zone 2 Oui Nozières Oui Oui Zone 2 Oui Oui Orcenais Oui Zone 2 Oui Orval Oui Oui Zone 2 Oui Oui Saint-Amand-Montrond Oui Oui Zone 2 Oui Oui Saint-Pierre-les-Étieux Oui Zone 2 Vernais Oui Zone 2 Oui Source DDRM du Cher

6.1.1 Risques naturels

Le territoire de la communauté de communes est concerné par les plans et documents dont la liste est donnée ci-dessous :

Plan de Gestion des Risques d’Innondation (PGRI) du bassin Loire-Bretagne

Le PGRI Loire-Bretagne, approuvé le 23/11/2015, est applicable sur l'ensemble du district hydrographique Loire-Bretagne. Il a une portée directe sur les documents d’urbanisme,

61/72 lesquels doivent prendre en compte, en particulier mais pas nécessairement exclusivement, les dispositions suivantes : • Disposition 1-1 : préservation des zones inondables non urbanisées, • Disposition 1-2 : préservation des zones d’expansion des crues, • Disposition 2-1 : zones potentiellement dangereuses, • Disposition 2-2 : indicateurs sur la prise en compte du risque d’inondation, • Disposition 2-4 : prise en compte du risque de défaillance des digues, • Disposition 3-7 : délocalisation hors zone inondable des enjeux générant un risque important. Ces dispositions, pour l'essentiel nouvelles en ce qui concerne leur prise en compte dans les documents d'urbanisme, peuvent se révéler contraignantes, et une attention toute particulière devra leur être apportée.

Plans de Prévention des Risques naturels (PPRn)

Le territoire de la communauté de communes est concerné par les plans et documents dont la liste est donnée ci-dessous : Plans de prévention des risques naturels (PPRn) pour lesquels l’ensemble des éléments disponibles sont ceux du PPR tel qu’il a été approuvé et mis à disposition du public sur le site internet de l’État (IDE) :

• PPRi du Cher rural, approuvé le 3/11/2005 et modifié les 08/09/2014 et 19/10/2015, • PPRi du Cher, de la Marmande et de la Loubière à Saint-Amand-Montrond et Orval, approuvé le 13/11/2009.

Perspectives et recommandations

• Préserver les zones inondables non urbanisées de l’urbanisation.

• Préserver les zones d’expansion des crues et les zones potentiellement dangereuses.

• Identifier les enjeux présentant un risque important et les délocaliser hors zones inondables.

Risques sismiques : Les communes du territoire sont classées en zones de sismicité 2 (aléa faible) au regard du décret n°2010-1255 du 22 octobre 2010 portant délimitation des zones de sismicité du territoire français (article D563-8-1 du code de l’environnement). Les bâtiments, équipements

62/72 et installations (neufs et existants), de catégorie d'importance III et IV, devront respecter des règles constructives parasismiques, définies à l'arrêté du 22 octobre 2010 joint en annexe.

Ce classement est consultable sur le site internet : http://www.sisfrance.net/

Recommandations

• Intégrer dans le rapport de présentation du document d’urbanisme le classement séisme de toutes les communes.

Risques « retrait gonflement d’argiles » : Désigné aussi sous le terme de «mouvements de terrain par tassements différentiels», ce phénomène de retrait-gonflement se manifeste principalement dans les sols argileux et est lié aux variations de la teneur en eau du terrain. Lors des périodes de sécheresse, le manque d'eau entraîne un tassement irrégulier du sol en surface : on parle de retrait. A l'inverse, un nouvel apport d'eau dans ces terrains produit un phénomène de gonflement. Ce retrait-gonflement successif de matériaux argileux, accentué par la présence d'arbres à proximité dont les racines précipitent le processus, engendre des dommages importants sur les constructions qui peuvent compromettre la solidité de l'ouvrage : fissures des murs et cloisons, affaissements de dallage, rupture de canalisations enterrées...

Les dispositions préventives à mettre en œuvre pour construire sur un sol argileux sujet au phénomène de retrait-gonflement relève de la responsabilité du constructeur sur la base d'une étude de sol. Les dispositions généralement prescrites sont également consultables sur le site www.argiles.fr

La cartographie de l'aléa est réalisée par le bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) et est consultable sur le site pré-cité.

Recommandations

• Faire apparaître dans le rapport de présentation du document d’urbanisme de quelle façon le risque « retrait gonflement d’argiles » est pris en compte et y joindre au minimum en annexe sa cartographie.

Mouvements de terrain : (glissement, chute, éboulement, effondrement, coulée, érosion) : http://infoterre.brgm.fr/viewer/MainTileForward.do

Les communes de Farges-allichamps et Meillant sont concernées par la présence de cavités naturelles. Les informations de la base de données cavités sont consultables sur le site du BRGM

63/72 Recommandations

• Intégrer dans le rapport de présentation du document d’urbanisme cet élément de connaissance et sa prise en compte dans les partis d’aménagement du territoire.

Enfin, il est également possible de consulter les éléments relatifs aux risques naturels d’une commune via le site internet http://www.prim.net.

6.1.2 Risques technologiques

Les installations classées pour l’environnement (ICPE) :

L’affectation des sols dans le PLUi doit tenir compte de la présence d’installations classées. L’élaboration du document d’urbanisme doit également être l’occasion privilégiée de mener une réflexion autour des risques et des conflits d’usage engendrés par les activités industrielles ou agricoles, même si celles-ci ne sont pas soumises au régime des installations classées.

Source DDCSP18 Les ICPE en activité sur le territoire de la communauté de communes soumises aux régimes de l’autorisation et de l’enregistrement sont les suivantes :

Communes Nom de la structure adresse activité Bessais-le-Fromental GAEC Bonneau Lieu-dit « Les Champs Cocards » élevage agricole Carrière à ciel ouvert de calcaire et La Celle SARL La Pierre de Celle Lieu-dit « Les Champs Rotons » atelier de sciage de pierre SMIRTOM du Saint- Création d’une déchetterie Drevant Amandois Lieu-dit « Les Combes » (procédure enregistrement) Meillant SANTALMARIA Guy Lieu-dit « La Petite Brande » élevage canin Centre de tri de fibres cellulosiques CDI Recyclage Route de de récupération Exploitation d’un établissement de fabrication, d’entretien et de Orval Les Ateliers d’Orval Route de l’Ombrée rénovation de wagons Lieu-dit « Les Charmes » et « Les SAS SETEC Flaudis » Carrière d’Orval Installation de stockage de déchets SITA centre Ouest Lieu-dit « Le Champ du Balai » non-dangereux (ISDND)

64/72 Communes Nom de la structure adresse activité Imprimerie Bussière ZI Est, Rue Pelletier Doisy Imprimerie

Entreprise Petit, Sablière Lieu-dit « Virlay » (siège social, 5 Installation de concassage, criblage, de Vougon quai Pluviose) lavage de sable et graviers

Saint-Amand-Montrond Exploitation d’une installation de IZT Injection Zamak et traitement de surfaces et une Traitement 3, rue Sarrault fonderie SMIRTOM du Saint- Amandois Rue Pelletier Doisy Exploitation d’une déchetterie Synergie Emballage 800, route de Charenton Exploitation d’une scierie

Perspectives et recommandations

• Déterminer dans le document d’urbanisme les conditions d’utilisation de l’espace aux abords des ICPE de manière à prévenir les risques et à maîtriser l’urbanisation (classement de terrains en zone inconstructible, périmètres de protection gradués, etc...) et les secteurs autorisant ou pas les installations classées.

Risques de transport de matières dangereuses : Le risque de transport de matières dangereuses (TDM) est consécutif à un accident se produisant lors du transport de ces marchandises par voie routière, ferroviaire, voie d'eau ou canalisations. Quatorze communes du territoire sont concernées par ce risque.

Perspectives et recommandations

• Faire apparaître dans le rapport de présentation du document d’urbanismes les risques et leurs conséquences sur les partis d’aménagement du territoire.

Rupture d’ouvrage hydraulique : Les communes de Bessais-le-Fromental, Bouzais, Bruère-Allichamps, Charenton-du-Cher, Colombiers, Coust, Drevant, Farges-Allichamps, La Groutte, Nozières, Orval, Saint-Amand- Montrond et Vernais sont concernées par ce risque.

Perspectives et recommandations

• Faire apparaître dans le rapport de présentation du document d’urbanismes les ouvrages qui concernent la collectivité et leurs conséquences sur les partis d’aménagement du territoire et proposer un zonage et un règlement adéquats.

65/72 6.1.3 Autres risques

Risques incendies Un règlement départemental de Défense Extérieure Contre l’Incendie (DECI), arrêté par le Préfet du Cher le 16/10/2013, mis à disposition de chaque collectivité est accessible à l’adresse suivante : www.sdis18.fr, rubrique infos pratiques.

Dans son chapitre 4, il décrit les principes d’élaboration d’un schéma communal de DECI (SCDECI). Bien qu’il soit optionnel, il doit permettre une bonne prise en compte des règles techniques ayant pur objet de : 1- dresser l’état des lieux de la DECI existante 2- identifier les risques à prendre en compte en intégrant leur évolution prévisible 3- vérifier l’adéquation entre la DECI existante et les risques à défendre 4- fixer les objectifs permettant d’améliorer cette défense, si nécessairement 5- planifier, en tant que de besoin, la mise en place d’équipements supplémentaires

Lorsque le président d’un établissement public intercommunal à fiscalité propre exerce la police spéciale de la Défense Extérieur Contre l’Incendie (DECI), un schéma intercommunal de DECI peut être élaboré par le président de l’établissement public (cette possibilité est confirmée et détaillée dans le référentiel national DECI arrêté le 15/12/2015).

Perspectives et recommandations

• Pérenniser et améliorer le réseau de défense extérieure contre l’incendie à travers le document d’urbanisme en s’appuyant sur le règlement départemental.

Risques routiers

Les zones à risque routier important sur la communauté de commune sont la RD 2144 (3 350 véhicules/jour) ; la RD 951 (3 800 véhicules/jour), la RD 925 (3 034 véhicules/jour), la RD 300 (5 100 véhicules/jour), la RD 97, la RD 64, la RD 10 et la RD 6. L’autoroute A 71, traverse le territoire de la communauté de commune. L’échangeur n°8 situé à Orval draine le trafic de la partie sud du département.

L’accidentologie sur cinq ans (2010-2014) fait apparaître soixante et un accidents corporels sur le territoire de la communauté de communes. Leurs localisions se répartie de la façon suivante : trois sur l’A71, neufs sur la RD 2144, onze sur la RD 951, six sur la RD 10, un sur les RD 925, 175 et 101, vingt neufs sur les diverses RD et voies communales du territoire.

66/72 La commune de Saint-Amand-Montrond est particulièrement impactée par le nombre est la gravité des accidents, 29 accidents avec 2 tués, 22 blessés hospitalisés et 10 blessés non hospitalisés. L’agglomération compte a elle seule 25 accidents.

Les communes de Colombiers (3 accidents, 1 tué, 1 hospitalisé et 1 non hospitalisé) et de Nozières (3 accidents, 1 tué, 3 hospitalisés et 1 non hospitalisé) sont particulièrement impactées au regard de la gravité des accidents. Dix neufs accidents ont impliqué un deux roues motorisé, sept ont impliqué un cycliste et neuf un piéton. Une alcoolémie dépassant le seuil du délit est relevée dans treize accidents entraînant deux décès.

Perspectives et recommandations

• Prendre en compte les usagers vulnérables (piéton, cycliste, deux roues motorisés) en prévoyant des aménagements adaptés (liaisons douces, réduction des vitesses,... ) notamment dans les nouvelles zones ouvertes à l’urbanisation pour s’inscrire en faveur de la mobilité durable et la réduction du risque routier.

Risque sanitaire :

Le territoire de la communauté de communes comporte des sites et sols pollués, que l’on retrouve sur la base de données BASOL : Communes Nom de la structure adresse activité Exploitation d’un établissement de fabrication, d’entretien et de Orval Les Ateliers d’Orval Route de l’Ombrée rénovation de wagons Imprimerie Bussière Rue de Bussière Ancienne Imprimerie CHARBONNIER 13 à 21 Rue Benjamin CONSTANT Vente et réparation automobiles Saint-Amand-Montrond servitudes d’utilité publique autour de ce site anciennement exploité par les peintures Peinture ROBET 64 Quai Faradet ROBET

Recommandations

• Faire apparaître dans le rapport de présentation du document d’urbanisme cet élément de connaissance.

67/72 6.2 Nuisances

6.2.1 Bruit

L’arrêté préfectoral n° 2015 – 1 – 0982 du 29 septembre 2015 portant mise à jour du classement sonore des infrastructures de transports terrestres dans le département du Cher identifie huit communes concernées par cette nuisance : Bouzais, Bruère-allichamps, Drevant, Farges-Allichamps, Nozières, Orcenais, Orval et Saint-Amand-Montrond.

La réglementation, les informations et les cartes sont disponibles à l’adresse suivante : http://www.cher.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement-eau-energies- renouvelables-foret-chasse-peche/Nuisances-sonores/Classement-sonore-des- infrastructures-de-transports-terrestres

Perspectives et recommandations

• Reporter dans les annexes du document d’urbanisme le périmètre des secteurs situés au voisinage des infrastructures de transports terrestres, dans lesquels des prescriptions d'isolement acoustique sont édictées, la référence de l’arrêté préfectoral correspondant et l'indication des lieux où il peut être consulté.

6.3 Qualité de vie

6.3.1 Eaux de loisirs

La commune de Bessais-le-Fromental est concernée par une baignade, au niveau de l’étang de Goule

Perspectives et recommandations

• Préserver les abords des zones de baignades.

6.3.2 Qualité de l’air

Aucune des communes de la communauté de communes n’est située en zone sensible pour la qualité de l’air au sens du Schéma régional du climat, de l’air et de l’énergie (SRCAE).

Le SRCAE est consultable sur le site de la DREAL http://www.centre.developpement- durable.gouv.fr/schema-regional-du-climat-de-l-air-et-de-l-energie-r375.html

68/72 La question de la qualité de l’air ne renvoie pas seulement aux pollutions atmosphériques liées à la combustion (trafic routier, chauffage, …) et aux activités industrielles, mais elle touche aussi aux traitements phytosanitaires en zones d’agriculture.

Un arrêté préfectoral (2016-1-0708 du 22 juin 2016 pris en application de l’article L.253-7-1 du code rural et de la pêche maritime) fixe les mesures à mettre en œuvre pour l’utilisation des produits phytopharmaceutiques à proximité des lieux fréquentés par des personnes vulnérables. Les dispositions pourront utilement nourrir les réflexions en matière d’aménagement et d’urbanisme.

Perspectives et recommandations

• La problématique de l’exposition aux traitements phytosanitaires des cultures peut se traiter en imposant dans le règlement des zones AU un retrait vis-à-vis zones agricoles bordant la zone.

• Le PLUiH devra appréhender cette question dans le cadre d’une réflexion plus large sur la définition et le traitement d’une zone tampon entre espaces agricoles et espaces constructibles. Cette réflexion devra notamment intégrer le développement d’usages récréatifs.

• Il paraît opportun de compléter le règlement de la zone AU d’une OAP fixant des principes d’aménagement des zones tampons.

• À noter que le retrait peut s’imposer réglementairement si les parcelles agricoles bordant la zone AU sont inscrites dans un plan d’épandage.

69/72 PlanPlan LocalLocal d’Urbanismed’Urbanisme IntercommunalIntercommunal dede Août 2016 lala communautécommunauté dede communescommunes CœurCœur dede FranceFrance

PorterPorter àà connaissanceconnaissance dede l’Étatl’État

FasciculeFascicule 33 AnnexeAnnexe 11

70/72 Direction Départementale des Territoires du Cher Cours d’eau et délimitation Espèces présentes Type de frayères le Cher, Limite départementale Vandoise, Chabot, Zone susceptible d’héberger la Cher - "les Auberts", reproduction des espèces visées commune d’EPINEUIL-LE- Lamproie de planer, Truite de (liste 1- poissons) FLEURIEL à la confluence avec mer le ruisseau de la Fontenille, commune de LAPAN rivière la Marmande, ses Vandoise, Chabot affluents et sous affluents, limite départementale Cher – Allier, commune de CHARENTON- DU-CHER à la confluence avec la rivière Cher, commune de SAINT-AMAND-MONTROND le Chignon, ses affluents et sous Truite fario, Chabot, affluents, de la source du Chignon "le Front Brisson", Lamproie de planer commune de CHARENTON- DU-CHER à la confluence avec la Marmande, commune de SAINT-AMAND-MONTROND la Loubière, ses affluents et sous Chabot, Lamproie de affluent, de la source de la Loubière "la Croix de planer l'Hommée", commune de à la confluence avec le Cher, commune d’ORVAL

l'Arnon, Aval immédiat du Truite fario, Lamproie de barrage de Sidailles, commune de à la confluence planer, Chabot, Ombre avec le Portefeuille, commune de commun, Vandoise

le riau d'oeil, ses affluents et Truite fario, Lamproie de sous affluents, de la source du planer, Chabot Riau d'oeil "les Roussets", commune d’ à la

71/72 confluence avec l'Arnon, commune de MARCAIS

L’Auron, Barrage du plan d'eau dit "étang de Goule", commune Vandoise ; Chabot de BESSAIS-LE-FROMENTAL à la confluence avec le Sagonnin, commune de le Cher, limite départementale Grande Alose ; Brochet Zones de reproduction avérées (liste 2 - poissons) Cher - Allier "les Auberts", commune d’EPINEUIL-LE- FLEURIEL à la limite départementale Cher - Loir et Cher, commune de THENIOUX

la Loubière, de l’aval de la digue de l'étang de la Loubière, Brochet commune de SAULZAIS-LE- POTIER à la confluence avec le Cher, commune d’ORVAL

la Marmande, et ses affluents, de Brochet la limite départementale Cher – Allier, commune de CHARENTON-DU-CHER à la confluence avec le Cher, commune de SAINT-AMAND- MONTROND

L'Auron, du pont de la D 951, commune de BESSAIS-LE- Brochet FROMENTAL à la confluence avec le ruisseau des Marais de Contres, commune de SAINT- DENIS-DE-PALIN

72/72