Département De Loir Et Cher

Demande d’autorisation environnementale présentée par la société Les Sablières de la Perche en vue de l’exploitation d’une carrière de sables et de graviers située au lieu-dit « Les Auberts » sur le territoire de la commune d’EPINEUIL-LE-FLEURIEL (Cher) Ordonnance n° E 20000085/45 du 28 août 2020

ENQUÊTE PUBLIQUE

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DEMANDE D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE EN VUE D’EXPLOITER UNE CARRIERE DE SABLES ET GRAVIERS A EPINEUIL-LE-FLEURIEL

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Du lundi 5 octobre 2020 - 9h00 au jeudi 19 novembre 2020 - 18h00

CONCLUSIONS ET AVIS DU COMMISSAIRE ENQUÊTEUR

Commissaire enquêteur : Alain VAN KEYMEULEN

SOMMAIRE

CONCLUSIONS

PAGES

1 – GENERALITES

1-1 Rappel de l’objet de l’enquête 2

1-2 Mise en oeuvre et déroulement de l’enquête 3

1-3 Fondement des conclusions motivées 3

2 – BILAN DE L’ENQUÊTE

2-1 Concernant le déroulement de l’enquête 5

2-2 Concernant la documentation 5

2-3 Concernant le travail en amont de l’enquête publique 5

2-4 Concernant la participation du public 5

3 – CONCLUSIONS 10

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CHAPITRE 1 : GENERALITES SUR L’ENQUETE

1-1 Rappel de l’objet de l’enquête

Ainsi qu’il a été mentionné dans le rapport d’enquête qui précède, l’enquête publique a été conduite dans le cadre de la demande d’autorisation environnementale présentée par la société Les Sablières de la Perche (SLP) en vue de l’exploitation d’une carrière de sables et de graviers située au lieu-dit « Les Auberts » sur le territoire de la commune d’EPINEUIL-LE-FLEURIEL (Cher).

Le présent projet d’exploitation de carrière relève du régime des projets, prévu à l’article R 122-2 du Code de l’Environnement. Il doit, à ce titre, faire l’objet d’une évaluation environnementale.

Depuis plusieurs décennies, la SLP exploite des carrières en région Centre – Val de Loire, notamment sur le site de La Perche comportant une installation xde traitement et une installation d’ensachage. Ce site est alimenté par les gisements alluvionnaires de La Perche / Ainay-le-Vieil et celui d’Epineuil-le-Fleuriel, permettant ainsi une recomposition des agrégats afin d’obtenir des sables de haute qualité pour des utilisations nobles : bétons prêts à l’emploi, sables pour des process industriels….

Le gisement d’Epineuil-le-Fleuriel arrivant à terme, afin de faire perdurer l’activité et d’économiser les ressources alluviales en lit majeur, la SLP souhaite exploiter un gisement de terrasse de sables et de graviers sur la commune d’Epineuil- le-Fleuriel également.

Le projet de carrière est implanté sur la commune d’EPINEUIL-LE-FLEURIEL, au lieu-dit « Les Auberts », à 1,5 km du centre bourg, 20 km de SAINT-AMAND- MONTROND et à 60 km de BOURGES. L’habitation la plus proche se situe à 40 m au sud-est du site, au hameau « Les Auberts » (propriétaire de la parcelle.

Le projet prévoit l’extraction de sables et de graviers par une pelle mécanique, sur une profondeur de 4 à 5 m, pour une durée de 25 ans (dont 24 ans d’exploitation et incluant les travaux liés à la remise en état du site) au rythme de 55 000 t par an au maximum (40 000 t par an en moyenne), soit une réserve totale d’environ 960 000 t. L’exploitation des terrains se fera de manière progressive, selon un plan de phasage de 5 phases de 5 ans consacrées à l’exploitation et au réaménagement coordonné (plans détaillés dans le dossier).

Il porte sur une emprise foncière de 13,2 ha, dont 11,7 ha exploitables. L’altitude moyenne du projet est d’environ 176,5 m et représente donc une légère terrasse. Le fond de vallée est situé à environ 169 m.

Le sable et le gravier extraits seront acheminés par camions vers l’installation de traitement de « la Perche », située à 10 km au nord du site.

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1-2 Mise en oeuvre et déroulement de l’enquête

Le commissaire enquêteur a été désigné par le Tribunal Administratif d’ORLEANS par l’ordonnance du 28 août 2020 (dossier n° E20000085/45). Les permanences ont été tenues dans les locaux de la mairie d’EPINEUIL-LE- FLEURIEL, conformément aux directives de l’arrêté d’ouverture de cette enquête n° 2020-1041 du 9 septembre 2020.

Le dossier ainsi que le registre d’enquête publique ont été tenus à la disposition du public du lundi 5 octobre 2020 jusqu’au jeudi 19 novembre 2020 (y compris une prolongation de 15 jours, entérinée par l’arrêté préfectoral n° 2020-1229 du 19 octobre 2020), pendant les heures habituelles d’ouverture de la mairie.

Le dossier d’enquête a aussi été mis en ligne sur le site internet de la préfecture à l’adresse : www.cher.gouv.fr. Cette adresse a été mentionnée sur tous les supports d’annonces légales et d’affichage.

Outre le registre d’enquête, le public pouvait faire part de ses remarques et formuler d’éventuelles propositions :  par courrier à l’attention du commissaire enquêteur au siège de l’enquête à la mairie d’EPINEUIL-LE-FLEURIEL,  par voie électronique à la préfecture à l’adresse : pref-ep-epineuil- [email protected],

L’enquête publique s’est déroulée dans d’excellentes conditions et sans aucun incident significatif.

L’intérêt du public a été relativement conséquent puisque ont été enregistrés:  4 remarques orales relevées lors des 1°, 3° et 5° permanences du commissaire enquêteur,  11 remarques écrites sur le registre d’enquête publique,  2 lettres,  1 mail .

Une lettre et la délibération du conseil municipal sont parvenus au commissaire enquêteur après la clôture de l’enquête et donc n’ont pas été pris en compte.

1-3 Fondement des conclusions motivées

Les conclusions motivées ci-après s’appuient notamment sur :

 la loi n° 2018-148 du 2 mars 2018 ratifiant les ordonnances n° 2016-1058 du 3 août 2016 relative à la modification des règles applicables à l’évaluation environnementale des projets, plans et programmes et n° 2016-1060 du 3 août 2016 portant réforme des procédures destinées à assurer l’information et la participation du public à l’élaboration de certaines décisions susceptibles d’avoir une incidence sur l’environnement,

 le décret n° 2017-626 du 25 avril 2017 relatif aux procédures destinées à assurer l’information et la participation du public à l’élaboration de certaines décisions Page 3/13

susceptibles d’avoir une incidence sur l’environnement et modifiant diverses dispositions relatives à l’évaluation environnementale de certains projets, plans et programmes ;

 les dispositions de l'arrêté n° 2020-1041 du 9 septembre 2020 de Monsieur le Préfet du Cher prescrivant l'ouverture d'une enquête publique,

 l’analyse du dossier d’enquête relatif à la demande d’autorisation environnementale,

 les termes des 4 entretiens (lundi 5 octobre, jeudis 12 et 19 novembre, lundi 23 novembre 2020) avec Monsieur Frédéric RENAUD, directeur technique du GROUPE GUIGNARD,

 les observations écrites et orales formulées par le public,

 les avis des Personnes Publiques Associées (PPA),

 le mémoire en réponse de Monsieur Frédéric RENAUD en réaction au procès-verbal de synthèse des observations orales et écrites du public pendant l’enquête.

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CHAPITRE 2 : BILAN DE L’ENQUÊTE

2-1 Concernant le déroulement de l’enquête

 la communication a été organisée de façon à toucher un maximum de public,

 les locaux mis à la disposition du commissaire enquêteur permettaient de recevoir le public dans le confort et la discrétion nécessaires,

 Monsieur Frédéric RENAUD s’est toujours montré réactif, notamment pour la pause des avis de prolongation d’enquête publique,

 le public a moyennement participé à l’enquête. 2-2 Concernant la documentation

 le dossier mis à la disposition du public est complet, explicite et conforme aux exigences de la réglementation. Il est suffisamment documenté,

 les documents graphiques, les figures et les tableaux sont de bonne qualité, correctement légendés et donnent une vue d’ensemble du futur site,

 le résumé non technique et l’étude d’impact sont d’une lecture facile et d’une compréhension aisée. Ils permettent d’appréhender toutes les caractéristiques de la future carrière, notamment au niveau du volet sécurité. 2-3 Concernant le travail en amont de l’enquête publique

Le cabinet d’étude, mandaté pour rédiger le dossier de demande d’autorisation environnementale, s’est entouré d’un maximum d’études par des organismes sérieux afin de répondre au mieux aux exigences de la loi et des règlements en vigueur.

Les PPA ont été consultés et sont globalement favorables, tout en ayant formulé quelques recommandations précises et raisonnables. 2-4 Concernant la participation du public

2-41 Contributions orales

Au cours des cinq permanences, j’ai reçu la visite de 4 personnes:

 Monsieur Serge PICHON, le lundi 5 octobre 2020, doute de la qualité de la restitution du site en fin d’exploitation,

 Madame Mylène PIERRARD (maire de la commune), le jeudi 5 novembre 2020, demande qu’un certain nombre de précisions lui soient apportées sur :

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 la végétalisation des merlons,

 la conservation des haies périphériques,

 la sécurité du croisement entre la route (camions) et la piste cyclable,

 l’entretien du chemin de La Trambouille,

 le volume journalier de camions,

 Madame Mireille CHARBY, le jeudi 12 novembre 2020, émet un certain nombre de remarques :

 manque la page 2 du Kbis, AJOUTEE DANS LE DOSSIER PAR M. FREDERIC RENAUD (directeur technique du Groupe Guignard) LE LUNDI 17 NOVEMBRE 2020,SDP

 l’emplacement du local (avec emplacement pour le dossier de sécurité), réservé au personnel, ne figure pas sur les plans,

 l’emplacement de la dalle où les véhicules se recomplèteront en carburant ne figure pas non plus sur les plans,

 à la remise en état du site en fin d’exploitation, le volume de terre sera-t-il suffisant pour éviter le développement d’une zone humide ?

 2 parcelles de terrain figurent en bordure du futur site : est-ce que l’exploitant les préservera car elle pourrait être inclues, dans un avenir proche, dans un projet de réhabilitation de la potrion locale du canal du Berry ?

 elle souligne enfin la dangerosité du carrefour où se croiseronr les vélos et les camions,

 Monsieur Jean-Claude AUMEUNIER, le jeudi 12 novembre 2020, se pose 3 questions :

 qu’est-il prévu pour pallier les inconvénients des poussières et des boues que l’exploitation du site va immanquablement amener ?

 quid de la sécurité avec les vélos et surtout les piétons ?

 pourrait-on changer l’itinéraire de la piste vélos en l déplaçant le long de l’ancien canal, évitant ainsi la cohabitation avec les camions ?

2-42 Contributions écrites

 sur le registre d’enquête :

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 Monsieur Jean-Claude AUMEUNIER , le mardi 27 octobre 2020, mentionne simplement son souhait de repasser à une permanence du commissaire enquêteur,

 Madame Karine VAN BUUREN, le jeudi 29 octobre, le mardi 3 novembre, le vendredi 6 novembre et le mardi 10 novembre 2020 développe son mécontentement :

 pendant 15 à 20 ans, elle subira le bruit quotidien et la poussière devant chez elle, occasionnés par le passage des camions. Ce bruit nuira inévitablement à sa profession de sophrologue, lui imposant de louer un local plus calme pour exercer son activité,

 le bruit nuira également à la faune, à la flore , à la reproduction des oiseaux mais également aux eaux souterraines et superficielles ainsi qu’au paysage et à l’air,

 d’autres impacts négatifs sont listés : la géologie, les eaux souterraines et superficielles (2° fois), les milieux naturels et le paysage (2° fois) et le nécessaire voisinage avec les vélos,

 elle ajoute : « ce projet est que là pour servir à un gain économique d’une famille (Froger) et à l’entreprise et à aucune favorabilité pour stimuler l’économie, le tourisme ni l’attractivité de la commune »,

 Monsieur Thierry et Madame CARU, le jeudi 12 novembre 2020, évoquent les nuisances sonores, la sécurité routière, la poussière, la dégradation du réseau routier, le nombre de rotation des camions et l’éventuelle dégradation du passage à niveau,

 Monsieur Rémy FIAUX, le lundi 16 novembre 2020, président de l’AVPF, souligne la perte d’attractivité vis-à-vis du tourisme cycliste dangerosité du carrefour) et la « mise en difficulté » de la réhabilitation du canal qui sera isolée par ce projet,

 Monsieur Jacques LELIEVRE, le lundi 16 novembre 2020, adhérent de l’AVPF, exprime ses interrogations sur le tracé de la voie verte (croisement avec les camions), la baisse de la ligne d’eau du Cher (mise en péril des points de captage du SIVOM) induisant la baisse de la faune piscicole et la dégradation de la flore aquatique,

 Madame Mireille CHARBY, le mardi 17 novembre 2020, précise le dépôt d’une lettre, développant ses propos du 12 novembre 2020 et proposant un trajet canal à vélo sécurisé,

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 Monsieur Pascal TOUZET, le mardi 17 novembre 2020, demande un goudronnage par la SDP du chemin de la Trambouille et évoque le bruit et surtout le danger routier pour les habitants du bourg,

 Monsieur Philippe AMIZET, le jeudi 19 novembre 2020, ancien maire de la commune, est favorable au projet situé à côté d’un gisement déjà exploité et devant procurer du travail à ses concitoyens. Pour lui, l’empreinte carbone, tout comme les problèmes environnementaux, ont été pris en compte. Le trafic camions « ne devrait pas provoquer trop de contraintes »,

 Monsieur François TALON, le jeudi 19 novembre 2020, estime faible le volume de rotation journalière et opportune l’exploitation de cette ressource en matériaux,

 Madame Marie-Claire DELBECQUE, le jeudi 19 novembre 2020, estime le projet intéressant mais s’inquiète de la cohabitation vélos, voitures, promeneurs et camions. Elle se demande si les routes sont assez solides pour supporter les camions et si les bords de route seront entretenus,

 Madame Marie LEROY, le jeudi 19 novembre 2020, s’interroge sur la remise en état des routes, des chemins et des accotements. Elle redoute également les nuisances sonores pour les habitants du village,

 par courriers remis à la mairie :

 l’Association pour la Réouverture du Canal de Berry (ARECABE), le mardi 17 novembre 2020, reprend et développe les arguments avancés par Madame Mireille CHARBY le mardi 17 novembre 2020, au cours d’une permanence du commissaire enquêteur :

 le dossier de sécurité sera à 10 kilomètres de la carrière,

 où est positionnée l’aire étanche prévue pour le recomplètement en carburant ?

 en fin d’exploitation, le site risque de devenir une nouvelle zone humide,

 la carrière n’apportera que des nuisances visuelles, sonores…. à la voie du canal de Berry à vélo, contribuant ainsi à nuire au développement touristique lié à cette voie verte,

 des nuisances certaines pour l’avifaune,

 Monsieur Claude BODEMER, le jeudi 19 novembre 2020, est totalement opposé à ce projet : atteinte à l’environnement faune et

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flore, paysage « écorché » en fin d’exploitation, nuisances visuelles et sonores, affaiblissement de la structure du canal,

 par mail adressé à la mairie :

 Monsieur Hubert LAURENT, le jeudi 19 novembre 2020, estime que ce projet « entraînera le sacrifice de la vallée du Cher et du site du canal de Berry,

 par courrier et par mail, parvenus après la clôture de l’enquête publique (jeudi 19 novembre 2020) :

 Monsieur Jean-Claude AUMEUNIER : lettre datée du jeudi 12 novembre 2020 et parvenue à la mairie le jeudi 26 novembre 2020,

 Conseil municipal d’EPINEUIL-LE-FLEURIEL : délibération du mardi 24 novembre 2020 et datée du 26 novembre 2020.

Ces 2 derniers éléments ont été joints au registre d’enquête publique mais n’ont pas figuré dans le PV de synthèse.

Au final, la population a répondu conséquemment à ce nécessaire élan de communication et de concertation qu’offre l’enquête publique.

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CHAPITRE 3 : CONCLUSIONS

Les conclusions de ce rapport s’appuient sur :

- l’analyse complète des informations contenues dans le dossier d’enquête, les avis des PPA et les remarques écrites et orales des particuliers,

- les entretiens avec Monsieur Frédéric RENAUD, directeur technique du GROUPE GUIGNARD,

- la visite du site le lundi 5 octobre 2020,,

- l’étude du mémoire en réponse aux observations mentionnées dans le procès-verbal de synthèse,

Etant donné que :

 l’enquête publique s’est déroulée conformément à l’arrêté préfectoral du 9 septembre 2020,

 la durée de l’enquête a été prolongée de 15 jours sur demande motivée du commissaire enquêteur et validée par l’ arrêté préfectoral du 19 octobre 2020,

 le dossier est bien développé ; il est de qualité suffisante et permet de rendre compte des justifications du projet et de ses impacts potentiels sur les composantes environnementales qu’il est susceptible d’affecter,

 la publicité légale a bien été respectée (y compris pour la période de prolongation) et donc le public a eu toute possibilité de s’exprimer librement,

 le projet respecte les exigences légales et réglementaires, même très récentes ( nouveau schéma régional des carrières),

 les mesures prévues permettront de limiter l’impact du site de façon qualitative et quantitative sur le milieu naturel,

 l’impact de destruction des milieux naturels et des habitats d’espèces de faune associés est évalué à faible,

 le risque de dégradation des milieux naturels, lié à la pollution des sols, est évalué à négligeable,

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 l’impact d’atteinte à la fonctionnalité écologique est évalué à négligeable,

 le choix de l’implantation du projet s’est fait selon des critères objectifs en fonction de l’environnement nécessaire à cette activité : situation géographique stratégique entre MONTLUCON et SAINT-AMAND-MONTROND, accès facile, évacuation adaptée vers les installations de traitement de la Perche et limitation du transport à vide des camions,

 les habitats présentent un enjeu faible. Ce classement s’explique par la présence de haies pauvres en espèces ou représentant des espèces non indigènes. Au niveau du pâturage, un surpâturage a provoqué la dégradation de la zone. Cependant, la zone d’étude, notamment sur la partie des haies en périphérie de site, constitue un environnement favorable pour la faune comme les oiseaux et les chiroptères. Donc, l’enjeu pour la faune sur la partie des haies est identifié comme modéré. Tandis que la zone de pâture présente un enjeu faible,

 le site n’est pas localisé sur ou à proximité de sites remarquables, selon le Code de l’Environnement,

 il faut bien prendre en compte les sensibilités suivantes :  la proximité de 3 habitations à moins de 100 m des limites du projet,  l’itinéraire touristique du canal du Berry à vélo, longeant le site,  la présence d’un réseau d’adduction d’eau potable pour l’approvisionnement de la ferme des Auberts,

 le site est globalement bien desservi par les routes départementales,

 le chemin de la Trambouille fera l’objet d’aménagements à la charge de la société exploitante afin d’être adapté au passage des poids lourds,

 la carrière aura un impact faible mais direct et permanent sur la stabilité des sols,

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 l’impact du projet sur les activités et l’économie est évalué comme négatif sur les acteurs économiques, très faible sur l’agriculture et positif sur l’économie locale. A long terme, l’impact sera nul avec un retour total à l’activité agricole,

 le projet est compatible avec les plans et schémas tant locaux que régionaux ou nationaux,

 l’enjeu sanitaire est très faible et maitrisé,

 aucun scénario de catastrophe n’est susceptible d’avoir des effets qui sortent de l’enceinte de la carrière,

 au final de l’étude d’impact, la société SLP devra accentuer son action en faveur de la protection des eaux, du paysage et de l’intégration de l’itinéraire du canal du Berry à vélo, notamment en termes de sécurité et d’intégration environnementale,

 le projet de remise en état permettra de :  conserver une vocation prairiale afin de continuer l’activité d’élevage,  assurer une bonne insertion paysagère dans la vallée du Cher par le renforcement des haies existantes,  concilier le réaménagement du site avec le passage à proximité de la voie verte du canal du Berry,

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J’émets donc un

en insistant sur la nécessaire coopération qui doit s’instaurer entre le conseil départemental, la commune et la société « Les Sablières de la Perche »pour que le carrefour avec la piste cyclable du canal de Berry soit suffisamment agencé afin de prévenir au maximum les risques d’accident.

A BOURGES, le 10 décembre 2020

Alain VAN KEYMEULEN Commissaire enquêteur

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