Così fan tutte de Wolfang Amadeus Mozart (1756-1791)

OPERA BUFFA EN DEUX ACTES LIVRET DE LORENZO DA PONTE CRÉÉ AU BURGTHEATER DE VIENNE LE 26 JANVIER 1790.

PRODUCTION ATELIER LYRIQUE DE TOURCOING 1995

[ EN ITALIEN AVEC SURTITRES EN FRANCAIS]

NANTES THÉÂTRE GRASLIN Mercredi 28, vendredi 30 mai, dimanche 1er, mardi 3, jeudi 5 juin 2008

ANGERS GRAND THÉÂTRE Mercredi 11, vendredi 13, dimanche 15 juin 2008

en semaine à 20h, le dimanche à 14h30

N2^ 5VJ SAISON 2007 | 2008 la distribution

DIRECTION MUSICALE Mark Shanahan MISE EN SCÈNE Pierre Constant DÉCOR Roberto Platé COSTUMES Emmanuel Peduzzi LUMIÈRE Jacques Rouveyrollis

ASSISTANT À LA MISE EN SCÈNE Grégory Voillemet ASSISTANTE À LA LUMIÈRE Jessica Duclos CHEF DE CHANT André Dos Santos RÉGIE DE SCÈNE François Bagur

AVEC FIORDILIGI Yun Jung Choi DORABELLA Ariana Chris DESPINA Claire Booth FERRANDO Frédéric Antoun GUGLIELMO Paul Kong DON ALFONSO Marcos Fink -e-

SERVITEURS Otman Bouti Alan Masselin

ORCHESTRE NATIONAL DES PAYS DE LA LOIRE PREMIER VIOLON Gérard Klam CONTINUO : AU PIANOFORTE André Dos Santos

CHŒUR D'ANGERS NANTES OPÉRA DIRECTION Xavier Ribes

ÉDITIONS Barenreiter

PRODUCTION DE L'ATELIER LYRIQUE DE TOURCOING musiciens de l'Orchestre National des Pays de la Loire

VIOLONS 1 Gérard Klam CONTREBASSES Marie Noëlle Gleizes Paul Hieu Eric Costa Hugues Borsarello Thierry Ramez FLÛTES Bastien Pelat Caroline Ponthou Claire Honorat Marie Sellin Claire Jerlin HAUTBOIS Guillaume Cuiller Jean François Louis VIOLONS 2 Sébastien Christmann Jean Cocheril CLARINETTE Jean Daniel Bugaj Miwa Kamiya Maguy Giraud Sophie Joubert Tzvéta Louf BASSONS Inaki Echepare Catherine Melchior Antoine Blot Jean Pierre Martin -e CORS David Mace -e- ALTOS Catherine Fevai Florian Reffay Bertrand Naboulet Julien Kunian TROMPETTES Jean Marie Cousinie Josiane Parisot Eric Dhenin Sylvain Lejosne TIMBALES Arnaud Oster VIOLONCELLES Ruxandra Serban Vasile Comsa Niels Hoyrup Marianne Muglioni chœur d'Angers Nantes Opéra DIRECTION Xavier Ribes

SOPRANI I Isabelle Ardant Renée Comsa Laurence Dury Christel Fuselier

SOPRANI II Fabienne Rispal-Eumont Katia Szumilo

ALTI I Hélène Coupé Rosalind Elliman Yaël Pachet Catherine Zimmer

ALTI II Nathalie Guillard Jeanine Marzeliere -e Claire Penisson -e-

TÉNORS I Sung-Joo Han Vincent Karche Mickaël Vanca

TÉNORS II Franck Estrade Michel Eumont Jean-Pierre Payrat

BARYTONS Nicolas Brisson Daniel Chasseau Gérard Trimoreau Eric Vrain

BASSES Yakov Ishoev Jacques Laingui Jean-François Laroussarie Yann-Armel Quemener

COSÌ FAN TUTTE

è— L'histoire

Acte 1

SCÈNE 1 Don Alfonso entretient deux jeunes officiers de ses amis, Ferrando et Guglielmo, sur l'amour. L'âge et la philo- sophie ont donné à ce spectateur de l'inconstance féminine, sagesse et recul. Les jeunes gens, outrés par les doutes qu'il émet sur la vertu des femmes qu'ils aiment, affirment avec une naïve assurance l'indéfectible fidélité de Dorabella et Fiordiligi, leurs amantes respectives, puis, piqués au vif, ils le provoquent en duel ; sans se départir d'une troublante sérénité, Don Alfonso répond en leur proposant un pari immédiatement accepté. Sur leur honneur de soldats, Ferrando et Guglielmo jurent à Don Alfonso d'obéir aveuglément aux exigences de son plan destiné à les dessiller dans la journée.

SCÈNES 2 ET 3 Les deux sœurs, Fiordiligi et Dorabella, contemplent deux médaillons qui contiennent les portraits de Ferrando et Guglielmo. Tout émoustillées par leurs sentiments et leurs désirs, elles s'extasient devant les mérites de leurs fiancés, mais s'inquiètent de ne pas les voir arriver. A leur place survient Don Alfonso dont le feint abattement attise l'angoisse des deux belles. Il est chargé de leur apprendre une pénible nouvelle : un ordre royal convoque Guglielmo et Ferrando sur un champ de bataille.

SCÈNES 4 À 7 Nos deux soldats se présentent alors et c'est avec une satisfaction certaine qu'ils tentent d'apaiser le désespoir des deux femmes. La foule chante la vie militaire, tandis que les deux couples échangent d'ultimes adieux. Enfin, l'esquif où Ferrando et Guglielmo sont montés s'éloigne, suivi par la petite troupe qui l'escortait. Spectateur de cette séparation, Don Alfonso réconforte les fiancées éplorées puis, resté seul, il commente, confiant, sa machination.

SCÈNES 8 ET 9 La femme de chambre, Despina, se plaint de sa condition ancillaire et du carractère de ses patronnes. Entrent Fiordiligi et Dorabella en proie au plus intense désespoir ; elles lui révèlent le départ forcé de leurs amants. Cela réjouit la soubrette qui, se moquant de leurs sentiments vertueux et désuets, les invite à reprendre goût à l'existence, à s'enivrer d'amour puisque les hommes sont universellement inconstants et menteurs.

SCÈNES 10 ET 11 Don Alfonso a ordonné aux deux fiancés de se déguiser, mais il craint Despina, aussi décide-t-il, pour la bonne marche de son projet, de la mettre en partie dans le secret. Une pièce d'or et l'espoir de vingt autres écus la convainquent d'introduire auprès de ses maîtresses deux aimables sujets, en réalité les deux soldats déguisés en orientaux. Despina, qui ne reconnaît pas Ferrando et Guglielmo sous leur nouvel accoutrement les fait entrer. A la vue de ces inconnus, Dorabella et Fiordiligi clament leur vibrante indignation ; Don Alfonso, faisant semblant d'arriver, tente de les apaiser. A la vue des étrangers il simule le plaisir et l'étonnement de celui qui retrouve par hasard des amis de longue date. Toutes les paroles des nouveaux venus n'ont qu'un but : la séduction ; mais leurs audacieuses déclarations ne réussissent qu'à attiser la colère des jeunes femmes, qui s'éloignent. £ SCÈNES 12 ET 13 ° Restés en scène, nos étrangers commentent cette première entrevue : Ferrando et Guglielmo goûtent le plaisir 5= d'avoir été repoussés et proclament leur victoire ; Don Alfonso tempère leur allégresse, les priant d'attendre —' quelques heures.

SCÈNES 14 À 16 Fiordiligi et Dorabella pleurent sur leur sort. Au dehors, on entend les cris épouvantés des deux étrangers, poussés par le désespoir à mettre fin à leurs jours : ils avalent sous les yeux des jeunes femmes atterrées une fiole de faux arsenic. Elles appellent à l'aide ; Despina et Don Alfonso volent donc à la recherche d'un médecin, d'un antidote, tandis que, perdant peu à peu leur réticence naturelle, les deux sœurs s'apitoient sur le sort des mourants. Despina, travestie en médecin, interroge les témoins sur les circonstances du double suicide. Elle décide d'utiliser l'aimant de Mesmer et les spasmes salvateurs qu'il provoque pour ramener les garçonsà la vie. A peine ont-ils retrouvé leurs esprits que leur nouvelle tentative de séduction est repoussée.

Acte 2

SCÈNES 1 À 3 Devant ses maîtresses à leur toilette, Despina entonne un fervent éloge de la frivolité qui ne semble pas les laisser totalement indifférentes. D'ailleurs, après son départ, les jeunes femmes commentent les propos de leur camériste et leurs résistances premières se dissipent progressivement. Dorabella convainc sa sœur qu'elles peuvent bien rire et s'amuser un peu sans pour autant manquer à leur foi jurée. Dorabella a déjà porté son dévolu sur le petit brunet, pour ses douces paroles, tandis que Fiordiligi se divertira avec les soupirs du blondinet.

SCÈNE 4 Les étrangers donnent la sérénade. Don Alfonso guide de son mieux les paroles des jeunes gens troublés tandis que Despina répond fort courtoisement à la place des maîtresses. Puis l'un et l'autre s'esquivent.

SCÈNES 5 À 7 Fiordiligi s'éloigne au bras de Ferrando, laissant Guglielmo et Dorabella face à face. De badinage en séduction, elle succombe ; pour achever son œuvre, Guglielmo lui offre un pendentif en forme de cœur qu'il substitue au portrait de Ferrando. A peine le nouveau couple est-il parti enlacé qu'entrent Fiordiligi, animée d'une agitation fébrile, et Ferrando, aux avances duquel elle n'a pas été insensible. Demeurée seule, Fiordiligi se repent de sa faiblesse et cherche à fortifier ses sentiments vertueux en évoquant le souvenir de son fiancé. A son tour elle s'éloigne.

SCÈNES 8 ET 9 Ferrando rapporte à son ami sa promenade avec Fiordiligi. En réponse à ses questions, Guglielmo lui présente son portrait, preuve de la trahison de Dorabella. Mi-consolateur, mi-sceptique, il disserte sur l'inconstance des femmes et plaint les hommes si souvent trahis, puis s'éloigne, laissant son ami exhaler son amour déçu, rejoint aussitôt par Guglielmo que son facile succès rend fanfaron, et par Don Alfonso qui les rappelle à leur promesse et exige un complément d'expérience. SCÈNES 10 À 12 £ Despina félicite Dorabella pour avoir cédé à ses désirs. Toutes deux découvrent une Fiordiligi écartelée entre g sa flamme pour Ferrando et le respect de sa parole donnée à Guglielmo. Aussi, l'engagent-elles vivement 5= à suivre ses inclinations. Guglielmo et Don Alfonso observent à son insu Fiordiligi, qui, pour vaincre la tentation —' trop forte, décide d'aller rejoindre Guglielmo sur le champ de bataille et ordonne à Despina de préparer les tenues militaires laissées par les deux fiancés. Elle a déjà endossé un uniforme lorsque surgit Ferrando. Elle ne peut résister à sa brûlante déclaration d'amour, et, désarmée, capitule. Le nouveau couple sort enlacé tandis que Don Alfonso retient Guglielmo hors de lui.

SCÈNES 13 ET 14 La rage étreint Guglielmo. Lorsqu'il est rejoint par Ferrando, les deux jeunes gens sont prêts à rompre leurs fiançailles et vitupèrent la gent féminine ; Don Alfonso tempère leur colère. En philosophe, il excuse les femmes et comprend les nécessités du cœur. Pour arranger les choses, il veut que le soir même de doubles noces soient célébrées. Despina, fière de ce qu'elle croit être son succès, annonce au trio que ses maîtresses ont fait quérir un notaire chargé d'établir un contrat de mariage.

SCÈNES 15 À 17 Despina et les serviteurs s'affairent pour les préparatifs de la fête. Les quatre fiancés boivent à leur nouveau bonheur. Après que Despina, déguisée en notaire, ait fait signer aux deux femmes une parodie de contrat, l'ar- rivée des ex-fiancés et de leur troupe est annoncée par un chœur martial. A peine les jeunes femmes ont-elles caché les étrangers qu'ils profitent de leur panique pour revêtir en coulisse leur chapeau et leur manteau de soldat.

SCÈNE 18 Lorsqu'ils reparaissent, Ferrando et Guglielmo feignent la satisfaction d'un prompt retour mais s'inquiètent du mutisme de leurs fiancées. Comme ils découvrent le notaire caché, Despina prétend rentrer d'un bal masqué pour disculper ses maîtresses. Plus que jamais maître du jeu, Don Alfonso laisse volontairement tomber le contrat de mariage que Ferrando s'empresse de ramasser. D'un même cri les jeunes gens jouent alors les amants bafoués devant leurs fiancées plus mortes que vives, avant que Don Alfonso ne les entraîne dans la pièce où étaient dissimulés les étrangers ; ils en ressortent à demi travestis, se moquant des jeunes femmes et de leur servante grugées. C'est ce moment que choisit Don Alfonso pour lever le voile sur sa supercherie et reformer les couples en les invitant à rire en toute circonstance de la vie.

D'après Geneviève Bérard Avant-Scène Opéra - n°131/132 AVEC L'AIMABLE AUTORISATION DE L'AVANT-SCÈNE OPÉRA POUR LA REPRODUCTION DE L'ARGUMENT portraits d'artistes

Mark Shanahan DIRECTION MUSICALE

Le chef d'orchestre irlandais, Mark Shanahan, étudie la musique à la Chetham's School of Music, puis à l'université de Londres avant d'intégrer la Royal Academy of Music à Londres. Il a également remporté le concours de direction des orchestres de jeunes en Angleterre. Ses engagements comprennent des émissions et des concerts avec la BBC, le National 9 Wbni Symphony Orchestra et le RTEConcert Orchestra. Il se produit également avec le BBC ft \ & Symphony Orchestra, le Stavanger Symphony, le Netherlands Symphony, le Royal Philharmonic Orchestra ou l'English Northern Philharmonia. Mark Shanahan a dirigé dans des maisons telles que l'Opéra de Dublin, l'English Touring Opera ainsi qu'au Wexford Festival. Il a également eu l'occasion de diriger LA TRAVIATA (Verdi), L'ÈLIXIR D'AMOUR (Donizetti), LES CAPULETS ET LES MONTAIGUS (Bellini) pour Grange Park Opera, LA TRAVIATA (Verdi) et LA DAME DE PIQUE (Tchaïkovski), LA RONDINE (Puccini) pour . Chef invité à l'English National Opera depuis 1993, il y a dirigé LA FORCE DU DESTIN, LA TRAVIATA et OTELLO (Verdi), LE BARBIER DE SÉVILLE (Rossini), LA BOHÈME et TOSCA (Puccini). Mark Shanahan s'est également produit en concert, notamment au Royal Festival Hall et au Royal Albert Hall à Londres, dans des ouvrages tels que LA DAMNATION DE FAUST (Berlioz), LE REQUIEM (Verdi) et UNE VIE DE HÉROS (Strauss). Régulièrement invité du département Opéra et Orchestre de la Guidhall School of Music and Drama à Londres, Mark Shanahan enseigne également à la Royal Academy of Music à Londres et est chef invité à la Royal Northern College of Music à Manchester. Ses plus récents engagements comprennent ERNANI (Verdi) à l'English National Opera et ses débuts au NationalReiseopera et au Théâtre de la Fenice à Venise, ainsi que des œuvres de Mozart, telles que LES NOCES DE FIGARO, DON GIOVANNI et COSÍ FAN TUTTE à Londres et au Pays de Galles. Il a également dirigé, en concert, LA SYMPHONIE ALPESTRE (Strauss) et LE RING (Wagner) avec le Netherlands Symphony Orchestra, LA TRAVIATA (Verdi) au National Reisopera, RIGOLETTO (Verdi) à Opera North, TOSCA (Puccini), MORT À VENISE (Britten) et SIMON BOCCANEGRA (Verdi) à l'Opéra de Francfort. Parmi ses projets, citons ses débuts symphoniques au Danemark et NABUCCO (Verdi). A Nantes, Mark Shanahan a dirigé JENUFA (Janácek) en mars 2007, production récompensée par le prix Claude Rostand 2007 décerné par le Syndicat professionnel de la critique pour la meilleure production en région. Il reprendra cette production à l'Opéra de Marseille en février 2009.

COSI FAN TUTTE Pierre Constant MISE EN SCÈNE

Né à Toulouse, Pierre Constant a été élevé par son pére dans la passion du théâtre o lyrique, mais c'est avec le piano qu'il commence son éducation musicale et au < Grenier de Toulouse qu'il débute comme comédien. cc i— Acrobate, jongleur, funambule, trapéziste, il jouera une pièce écrite pour lui, cc o SUR LE FIL (Arrabal) au Théâtre de l'Atelier dans une mise en scène de Jorge Lavelli. Parmi d'autres rôles tenus, citons Iago (OTHELLO / Shakespeare), le rôle-titre de RICHARD III (Shakespeare) ou encore le Juge Porphyre (CRIME ET CHÂTIMENT / Dostoïevski). En 1974, Pierre Constant crée le Centre Dramatique de la Courneuve orientant sa recherche vers la création d'œuvres originales contemporaines ou du passé, interrogeant la musique et toutes les possibilités du corps et de la voix. Au rythme d'une création par an, la troupe a voyagé dans de nombreux pays. Jean-Albert Cartier en janvier 1980 lui confie sa première mise en scène lyrique à l'Opéra de Nancy avec I MASNADIERI (Verdi), production reprise au Théâtre du Châtelet en 1982. C'est également à Nancy qu'il met en scène TOSCA (Puccini), dont l'approche très personnelle a provoqué des réactions passionnées chez le public comme dans la critique. Grâce à Gérard Mortier, alors directeur du Théâtre Royal de de Bruxelles, Pierre Constant effectue en 1982 sa première mise en scène internationale avec SIMON BOCCANEGRA (Verdi), avec José Van Dam, sous la direction de Sylvain Cambreling et à l'Opéra d'Oslo sous la direction de Myung Wung Chung. Gérard Mortier renouvelle son invitation avec IL TROVATORE (Verdi) en février 1984. Dès lors les engagements se succèdent dans des répertoires différents et des théâtres de premier plan. Pierre Constant a ainsi mis en scène GRANDEUR ET DÉCADENCE DE LA VILLE DE MAHAGONNY (Weill) au Théâtre du Châtelet, WERTHER (Massenet) à l'Opéra de Nantes, au Théâtre des Champs-Elysées et au Teatro de laZarzuela à Madrid, COSI FAN TUTTE (Mozart) en Avignon et à Marseille, LE RETOUR D'HÉLÈNE (Mikroutsikos) à Athènes, LA TRILOGIE MOZART / DA PONTE à l'Atelier Lyrique de Tourcoing, élu par la critique meilleur spectacle de l'année 1995, UN BAL MASQUÉ (Verdi) pour le Reiseopera, LA CLÉMENCE DE TITUS (Mozart) pour l'Opéra des Flandres, MANON LESCAUT (Puccini) à Nancy, à Caen, à la Fenice de Venise et au Grand Théâtre de Genève, SAMSOM ET DALILA (Saint-Saëns) à la Fenice de Venise, LA FLÛTE ENCHANTÉE (Mozart) au Théâtre des Champs-Élysées, ainsi que BÉATRICE ET BÉNÉDICT (Berlioz) et PETER GRIMES (Britten) à l'Opéra National de Lorraine. Parmi les plus récentes réalisations de Pierre Constant, citons QUI A PEUR DE VIRGINIA WOOLF au Théâtre de l'Œuvre avec Jean-Pierre Cassel, PÉRIPATOS au Palais de la Musique d'Athènes avec Geneviève Page et une nouvelle mise en scène de COSI FAN TUTTE (Mozart) au Festival de Charleston, USA. Sa production de LA TRILOGIE MOZART / DA PONTE avec Jean-Claude Malgoire a également été reprise en tournée dans de nombreuses villes et au Théâtre des Champs-Élysées à Paris ; elle sera à nouveau à l'affiche en 2010. Il vient par ailleurs de terminer un essai sur Jean Genet et la musique, VIOLON SOLO et de jouer pendant trois mois à la Maison de la Poésie à Paris LE FUNAMBULE (Genet).

COSI FAN TUTTE Roberto Platé

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COSI FAN TUTTE Emmanuel Peduzzi COSTUMES

De 1977 à 1996, Emmanuel Peduzzi collabore avec Jacques Schmidt Q à la création de costumes de plus de cent cinquante spectacles de théâtre et d'opéra, pour les metteurs en scène Philippe Adrien, c< c I— Luc Bondy, Patrice Chéreau, Pierre Constant, Robert Fortune, José-Luis cc Gomez, Brigitte Jaques-Wajeman, Patrice Kerbrat, Jacques Lassalle, o Pierre Laville, Jean-Louis Martinoty, Alain Milianti, Roger Planchon, Jacques Rosner, Jérôme Savary, Andreï Serban, Bernard Sobel, Robert Fortune et Jacques Weber. Au cinéma, il est aux côtés d'Eric Rohmer pour PERCEVAL LE GALLOIS, Roger Planchon pour GEORGE DANDIN et Nicolas Klotz pour LA NUIT SACRÉE. Entre 1996 et 2001, il réalise les costumes du TRIOMPHE DE L'AMOUR (Marivaux) et L'AVARE (Molière) au TNP de Villeurbanne, RODOGUNE (Corneille) et LE MARIAGE (Gombrowicz) à la Comédie-Française, LE BEL AIR DE LONDRES (Boucicault) au Théâtre de la Porte Saint-Martin, MÉDÉE (Euripide) au Festival d'Avignon et au Théâtre de l'Odéon, CYRANO DE BERGERAC (Rostand) au Centre Dramatique National de Nice. Dans la même période, il signe également les costumes de nombreux opéras dont UN BAL MASQUÉ (Verdi) au National Reiseopera, LA CLÉMENCE DE TITUS (Mozart) à l'Opéra des Flandres, SAMSON ET DALILA (Saint-Saëns) à la Fenice de Venise et BÉATRICE ET BÉNÉDICT (Berlioz) à l'Opéra National de Lorraine tous mis en scène par Pierre Constant, mais aussi L'ARGIA (Cesti) à Lausanne dans une mise en scène de Jean-Louis Martinoty, L'ITALIENNE À ALGER (Rossini) à Metz et à Nantes mis en scène par Christian Gangneron et DER FREISCHÜTZ (Weber) au Théâtre des Champs-Elysées à Paris mis en scène par Francisco Negrin. Depuis 2001, Emmanuel Peduzzi a travaillé avec Françoise Petit à Paris pour INCONNU À CETTE ADRESSE au Théâtre Pépinière Opéra, Alain Sachs pour MADAME SANS GÊNE au Théâtre Antoine et Robert Hossein pour C'ÉTAIT BONAPARTE au Palais des Sports de Paris. Il a également collaboré de nombreuses fois avec Brigitte Jaques-Wajeman, que ce soit pour la création de costumes ou de décors : ELVIRE JOUVET 40 au Théâtre National de Strasbourg (1986), REGARDE, REGARDE DE TOUS TES YEUX au Théâtre de l'Europe à Paris (1986), SOPHONISBE (1988) et HORACE (1989) au Théâtre National de Chaillot à Paris, L'IMPOSTURE au Théâtre de la Ville à Paris (1989), PARTAGE DE MIDI au Théâtre de l'Atelier à Paris (1990), ANGELS IN AMERICA au Festival d'Avignon (1994), BRITANNICUS au Théâtre du Vieux-Colombier à Paris (2003/2004), L'ILLUSION COMIQUE à la Comédie de Genève (2004/2005), DON GIOVANNI au Théâtre du Capitole (janvier 2005 et novembre 2007) et LE CID à la Comédie-Française (en 2005). Dernièrement, il a créé les costumes pour L'IMPORTANCE D'ÊTRE CONSTANT au Théâtre Antoine dans une mise en scène de Pierre Laville. Jacques Rouveyrollis LUMIÈRE _ed< Q Jacques Rouveyrollis signe en 1965 ses premières créations avec Les Jelly Roll, puis il rejoint Michel Polnareff pour huit années. Depuis, il diversifie A ed ses créations du spectacle vivant aux grands événements. De Joe Dassin i— ed à Barbara, de Johnny Hallyday à Charles Aznavour, de Serge Gainsbourg o à Michel Sardou, ce sont plus d'une centaine d'artistes et de nombreux producteurs de spectacles qui ont fait appel à lui. En 1983, il créé les lumières du Festival de Wallonie, à Liège. Puis s'enchaînent le Festival Juste pour Rire au Canada, le Printemps de Bourges et les Francofolies de La Rochelle. Il collabore par la suite avec les plus grands metteurs en scène et les grands noms de la chanson. Au théâtre, il débute en 1983 avec COCTEAU MARAIS (Cocteau). Une centaine de créations suivront dont les lumières de À TORTS OU À RAISONS (Harwood / Bluwald) récompensées par un Molière en 2000. Tout naturellement, Jacques Rouveyrollis éclaire également des opéras dont FILIUS HOMINIS (Ancelin) à Rome, LES CONTES D'HOFFMANN (Offenbach) et CARMEN (Bizet) à l'Opéra National de Paris, L'AFFAIRE MAKROPOULOS (Janacek) à l'Opéra national du Rhin, LE SONGE D'UNE NUIT D'ÉTÉ (Britten) au Teatro Regio de Turin, DON GIOVANNI (Mozart) à l'Atelier Lyrique de Tourcoing, LA TRAVIATA (Verdi) aux Chorégies d'Orange et à l'Opéra Royal de Wallonie ou encore THE RAKE'S PROGRESS (Stravinsky), JEANNE AU BÛCHER (Honegger) et MORT À VENISE (Britten) au Teatro Colon de Buenos Aires. Jacques Rouveyrollis multiplie ses créations sur tous les continents dans des lieux très divers tels que la Concorde à Paris en 1979, Houston, La Défense, la Tour Eiffel, les Îles de Lérins, le Trocadéro, le Port de Tokyo, les Invalides, le Cadre Noir de Saumur, le Parc des Princes, le Stade de France, Los Angeles, le Stade de Santiago du Chili, la Cité médiévale de Sarlat, le Centre Georges Pompidou. Il a également signé la direction photo d'une centaine de vidéos ou de programmes de télévision. A Nantes, Jacques Rouveyrollis a signé les lumières de MIGNON (Thomas) en février 1999. Yun Jung Choi SOPRANO I Fiordiligi

La soprano sud-coréenne Yun Jung Choi est diplômée en o musicologie de l'Université de Han-Yang en Corée du sud. < Elle obtient par la suite les diplômes de chant en 2002 et de cc i— musique vocale de chambre en 2004 au Conservatoire Giuseppe cc o Verdi et un Certificat de chant lyrique à la Scuola Musicale de Biancamaria Casoni. En octobre 2004, elle remporte le premier prix du 21e Concours International Maria Caniglia à Sulmona en Italie. Sur scène, Yun Jung Choi interprète les rôles de Donna Anna (DON GIOVANNI / Mozart), Fiordiligi (COSI FAN TUTTE / Mozart), Violetta (LA TRAVIATA / Verdi) au Théâtre Municipal de Piacenza. Elle entre en janvier 2005 à l'Atelier Lyrique de l'Opéra National de Paris, avec lequel elle se produit dans les rôles de Costanza (L'ISOLA DISABITATA / Haydn) au Théâtre de Suresnes et à l'Opéra de Rennes, le Chœur Femme (LE VIOL DE LUCRÈCE / Britten) au Théâtre de l'Athénée à Paris, et Fiordiligi (COSI FAN TUTTE / Mozart) à l'Opéra de Rennes et à la MC93 de Bobigny. Elle participe également à de nombreux concerts et chante Eva (LA CRÉATION / Haydn) sous la direction de Christopher Hogwood dans le cadre du Schleswig-Holstein MusikFestival, LA MESSE DU COURONNEMENT et EXULTATE JUBILATE (Mozart), L'ORATORIO DE NOËL (Saint-Saëns), DIXIT DOMINUS (Haendel) et LE MAGNIFICAT (Bach) dans le cadre du Festival Septembre Musical de l'Orne. Citons également une Crétoise (IDOMÉNÉE / Mozart), Elise (LOUISE / Charpentier) et une Fille fleur (PARSIFAL / Wagner) à l'Opéra National de Paris. Yun Jung Choi a reçu le Prix Lyrique du Cercle Carpeaux en 2006. Parmi ses projets, citons Bellangère (ARIANE ET BARBE BLEUE / Dukas) en tournée au Japon avec l'Opéra National de Paris et Madame Cortese (LE VOYAGE À REIMS / Rossini) en tournée en France. Ariana Chris MEZZO SOPRANO Dorabella cc "o De nationalité greco-canadienne, Ariana Chris est reconnue très vite sur le plan international. Diplômée c< c de l'école d'opéra de l'Université de Toronto en 2002, I— cc elle rejoint l'Opéra de Montréal pour trois saisons durant o Q_ lesquelles elle interprète, entre autres, Didon (DIDON ET ENÉE / Purcell), la Deuxième Dame (LA FLÛTE ENCHANTÉE / Mozart), Zulma (L'ITALIENNE À ALGER / Rossini), Hansel (HANSEL ET GRETEL / Humperdinck) et le rôle titre de CARMEN (Bizet). Elle passe par la suite deux saisons au Opera, où elle a notamment l'occasion d'interpréter Lola (Cavalleria Rusticana / Mascagni). Elle s'est également produite à l'Opéra de Hong Kong dans Chérubin (LES NOCES DE FIGARO / Mozart), au Lake George Opera, au KentuckiOpera et à l'Opéra de Santa Fé dans Junon (PLATÉE / Rameau) sous la direction de Harry Bicket et dans la mise en scène de Laurent Pelly. Durant sa première saison à l'Opéra de Santa Fé, elle a été doublure de mezzos sopranos renommées telles que Anne-Sofie von Otter dans CARMEN (Bizet) ou Joyce Di Donato dans CENDRILLON (Massenet). Ariana Chris a été invitée à représenter la Grèce au prestigieux BBC Cardiff Singerof the World 2005 et les Athlètes canadiens lors des Jeux Olympiques d'Athènes en 2004. A New York, elle s'est produite en soliste avec le Riverside Choral Society avant d'être sollicitée pour un récital au Weill Recital Hall au Carnegie Hall, récital salué par la critique new-yorkaise.

COSI FAN TUTTE Claire Booth Despina

Après un diplôme d'histoire moderne à Oxford, Claire Booth Q étudie le chant dans le cadre du programme Baylis du National English Opera Studio, à la Guildhall School of Music c< c I— et au National Opera Studio. Elle travaille avec Rudolph cc Piernay. Elle remporte de nombreux prix tels que le prix o Sybil Tutton, la médaille d'argent au Worshipful Company of Musician et le prix Harold Rosenthal. Elle est lauréate en 2003 du concours de la Guildhall School of Music and Drama et en 2004 du Prix Kathleen Ferrier. Sur scène, Claire Booth s'est produite dans Anne Trulove (THE RAKE'S PROGRESS / Stravinsky), Prakriti (WAGNER DREAM / Harvey) en création mondiale au Nederlandse Oper, Max (WHERE THE WILD THINGS ARE / Knussen), la Deuxième nièce (PETER GRIMES / Britten) et Zerlina (DON GIOVANNI / Mozart) pour Opera North, LA VOIX HUMAINE (Poulenc) au Festival de Buxton, la Danseuse (LA MORT DE KLINGHOFFER / Adams) au Festival d'Edimbourg, Diana (LA CALLISTO / Cavalli) et Daphné (APOLLO ET DAPHNE / Haendel) tous deux avec le Early Opera Company au Wigmore Hall et Miranda (LA TEMPÊTE / Adès) au Concertgebauw d'Amsterdam avec l'Orchestre de Radio d'Hollande. Elle a également chanté Suzanne (LES NOCES DE FIGARO / Mozart), Hero (BEATRICE ET BENEDICT/ Berlioz), Angelica ( / Haendel) et Oscar (UN BAL MASQUÉ / Verdi) pour les compagnies régionales anglaises. Claire Booth s'est également produite en concert et en récital dans les festivals d'Aldeburgh, Cheltenham, Edimboug, Lucerne et en Hollande ainsi qu'au Wigmore Hall et au Barbican Center à Londres, dans des ouvrages tels que WHITMAN SETTINGS (Knussen) aux BBCProms, PIERROT LUNAIRE (Schoenberg) sous la direction de Pierre Boulez à Lucerne, LES ILLUMINATIONS (Britten), CHANTEFLEURS ET CHANTEFABLES (Lutoslawski), SIEBEN FRUHE LIEDER (Berg) les deux avec BBC Scottish Symphony Orchestra. Elle a également donné un récital des chansons de Stravinsky avec le Chamber of Birmingham Symphony Orchestra sous la direction de Sakari Oramo, un récital autour de Schubert et ses contemporains avec Graham Johnson, LE MESSIE (Haendel) au Concertgebauw d'Amsterdam et L'ALLEGRO, IL PENSEROSO ED IL MODERATO (Haendel) au Théâtre des Champs-Élysées avec le Kings Consort. Claire Booth travaille régulièrement avec l'Ensemble Intercontemporain et le London Sinfonietta dirigé notamment par Martyn Brabbins, Jonathan Nott et Pierre-André Valade. Plus récemment, Claire Booth s'est produite lors de la création mondiale de REQUIEM : SONGS FOR SUE (Knussen), œuvre dont elle était la dédicataire et dirigée par le compositeur avec l'Orchestre Symphonique de Chicago avant d'être reprise avec le Birmingham Contemporary Music Group aux Prom's de Londres (exécution pour laquelle Claire Booth a été sélectionnée pour les 2008South Bank Awards).

Parmi ses projets, citons des récitals avec le BBC Symphony Orchestra, le Nash Ensemble, le BBC Scottish Symphony et l'Ensemble Intercontemporain. Sur scène elle chantera Pallas (LE JUGMENT DE PARIS / Eccles) et Belinda (DIDON ET ENÉE / Purcell) les deux pour l'Opéra de Grange Park ainsi que Mélisande (PELLÉAS ET MELISANDE / Debussy) avec l'Opera Theatre Company de Dublin. Frédéric Antoun Ferrando _c

Né en Corée, Paul Kong étudie le chant et la musicologie Q au Conservatoire et à l'Université de Séoul, avant d'intégrer, de 1999 à 2001, le CNIPAL de Marseille. Il obtient de nombreux c< c I— prix internationaux, notamment le Prix Spécial Jaume Aragal cc (Espagne) en 1999, le Grand Prix au Concours de Toulouse o en 2000, 2e Prix au Concours de Paris en 2001, 1er Prix au Concours de Marmande en 2002, 2e Prix au Concours de Marseille en 2003. Paul Kong débute en 1995 à l'Art Center de Séoul dans les rôles de Don Alfonso (COSI FAN TUTTE / Mozart), Schaunard (LA BOHÈME / Puccini), Belcore (L'ELISIR D'AMORE / Donizetti) et Figaro (LE BARBIER DE SÉVILLE / Rossini). Il se produit également dans un concert d'airs d'opéras avec l'Orchestre Philharmonique de Corée en direct sur les trois chaînes de télévision coréennes. En Europe, il est invité à l'Opéra de Nice pour interpréter Bello (LA FANCIULLA DEL WEST / Puccini), puis à Girona (Espagne) et à Massy pour Marcello (LA BOHÈME / Puccini), en Avignon pour Guglielmo (COSI FAN TUTTE / Mozart) et LE REQUIEM ALLEMAND (Dvorak), à Metz pour ZAIDE (Mozart), à Leipzig pour Arce (L'EMPIO PUNITO / Melani) sous la direction de Christophe Rousset et Kylian (DER FREISCHÜTZ / Weber), à l'Opéra de Bordeaux pour Ping (TURANDOT / Puccini) et Dandini (LA CENERENTOLA / Rossini), au Théâtre du Capitole de Toulouse pour Commissario (MADAME BUTTERFLY / Puccini) et Marullo (Rigoletto / Verdi), au Festival de Radio-France Montpellier 2004 pour le Baron Tzigane, à Montpellier pour Commissario et Yamadori (Madame Butterfly / Puccini), Alazim (Zaide / Mozart), Maestro (LA CAMPANA SOMMERSA / Respighi), Silvano (UN BAL MASQUÉ / Verdi), Tartaro (LES TROIS ENIGMES / Glanert) et Ping (TURANDOT / Puccini), au Festival de Sabadell pour le Comte (LES NOCES DE FIGARO / Mozart), au Festival de Musique Sacrée de Marseille pour LA MESSE DU COURONNEMENT (Mozart) ainsi que pour LE REQUIEM (Fauré), au Festival de Kristiansand (Norvège) en 2006 pour le rôle-titre de DON GIOVANNI (Mozart) mis en scène par Jonathan Miller et dirigé par Marc Soustrot, à Limoges pour Figaro (LE BARBIER DE SÉVILLE / Rossini), à Toulon pour Ping (TURANDOT / Puccini), à Saint-Etienne pour le Dancaïre (CARMEN / Bizet) ainsi qu'aux Chorégies d'Orange 2007 pour le Prince Yamadori (MADAME BUTTERFLY / Puccini). Plus récemment, Paul Kong a interprété Schaunard (LA BOHÈME / Puccini) à l'Opéra d'Oslo, Dandini (LA CENERENTOLA / Rossini) à l'Opéra de Montpellier et CARMINA BURANA (Orff) à Limoges. Parmi ses projets, citons Dulcamara (L'ELIXIR D'AMOUR / Donizetti) et Posa (DON CARLO / Verdi) à Séoul, Mercutio (ROMÉO ET JULIETTE / Gounod) à l'Esplanade Saint-Etienne et LA TRAVIATA (Verdi) aux Chorégies d'orange.

Paul Kong a reçu en 2006 le Prix Spécial du Jury au Concours International du Belvédère à Vienne et en décembre 2007 le Premier Prix de Chant au Premier Concours International de Séoul. A Nantes Paul Kong s'est produit dans le REQUIEM ALLEMAND (Dvorak) en octobre 2005 avant d'interpréter, à Nantes et Angers, Paolo Albiani (SIMON BOCCANEGRA / Verdi) en juin 2006. Marcos Fink Don Alfonso BARYTON-BASSE

"Q Parallèlement à des études d'ingénieur agronome, Marcos Fink chante un dans plusieurs ensembles vocaux et participe activement au chant choral. Il travaille notamment sous la direction de Leonidas Ivanov, Victor Srugo, Wolfgang Schöne ou Aldo Baldin avant de se perfectionner à Londres auprès de Heather Harper et Robert Sutherland. Marcos Fink fait ses débuts à l'opéra au Landestheater de Salzbourg lors des festivités du bicentenaire de la mort de Mozart. Il a depuis chanté les grands rôles mozartiens tels que Figaro (les Noces de Figaro), Leporello (DON GIOVANNI), Don Alfonso (COSI FAN TUTTE), Der Sprecher (LA FLÛTE ENCHANTÉE) mais également LES JOYEUSES COMMÈRES DE WINDSOR (Nicolai) à l'Opéra-Comique, L'ELIXIR D'AMOUR, Don Geronio (LE TURC ET ITALIE / Donizetti) et DON PASQUALE (Donizetti) à Francfort et à Bordeaux. Ses plus récents engagements comprennent Leporello (DON GIOVANNI / Mozart) à Baden Baden et Innsbruck, Bartolo (LES NOCES DE FIGARO / Mozart) au Théâtre de Caen et à l'Opéra National de Lorraine et Socrate (LA PATIENCE DE SOCRATE / Telemann) à Berlin et Innsbruck sous la direction de René Jacobs. Marcos Fink a également donné de nombreux concerts sous la direction, entre autres, de Michel Corboz, Hans Graf, Alain Lombard, Claudio Scimone, Semyon Bychkov ou Théodor Guschlbauer et enregistré LE MESSIE (Haendel), LA MESSE EN SI (Bach), LA MESSE DU COURONNEMENT (Mozart), LE REQUIEM (Mozart), Leporello (DON GIOVANNI / Mozart), Don Alfonso (COSI FAN TUTTE / Mozart), LA PETITE MESSE SOLENNELLE (Rossini), LA MESSE SAINTE-CÉCILE (Haydn), LA MESSA DI GLORIA (Puccini) ou GOLGOTHA (Martin). Citons également chez Harmonia Mundi : CANCIONES ARGENTINOS avec sa sœur Bernarda Fink (disque nominé par le Gramy 2006) ainsi qu'un DVD de DON GIOVANNI (Mozart). Il a également obtenu le Prix de l'Académie du disque Lyrique de Paris en 1998 pour l'enregistrement du VOYAGE D'HIVER (Schubert). A Nantes et Angers, Marcos Fink interprétait Alidoro (LA CENERENTOLA / Rossini) en juin 2005.

COSI FAN TUTTE

-e ANGERS NANTES OPÉRA est un syndicat mixte.

PRÉSIDENT Yannick Guin DIRECTEUR GÉNÉRAL Jean-Paul Davois

ANGERS NANTES OPÉRA est financé par les villes de Nantes et d'Angers le ministère de la culture et de la communication (Drac Pays de la Loire) le conseil régional des Pays de la Loire les conseils généraux de Loire-Atlantique et de Maine-et-Loire

O" 1 B VILLEDE S la"tes PAYS DE LA LOIRE

Angers Nantes Opéra a comme partenaires pour la promotion de la saison 2007/2008 France Musique France Bleu Loire Océan Fip Ouest France

trance

et pour COSÌ FAN TUTTE Keolis Prochains Rendez-vous : la saison 08/09

Tosca de Giacomo Puccini Direction musicale Jean-Yves Ossonce Mise en scène Patrice Caurier et Moshe Leiser La Belle Hélène de Jacques Offenbach Direction musicale Hervé Niquet Mise en scène Mariame Clément Hydrogen Jukebox de Direction Musicale Philippe Nahon Mise en scène Joël Jouanneau Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny de Kurt Weill Direction musicale Pascal Verrot Mise en scène Patrice Caurier et Moshe Leiser Tristan et Isolde de Richard Wagner Direction musicale Isaac Karabtchevsky Mise en scène Olivier Py

Et trois récitals au Théâtre Graslin -e- Avec Véronique Gens ; Jeanne-Michele Charbonet ; Gaële Le Roi

Abonnement à 4 ou 5 opéras dès le samedi 7 juin 2008 et en option, si vous vous abonnez à Nantes, la possibilité de choisir le forfait 3 récitals

- à Nantes au THEATRE GRASLIN Place Graslin, à partir de 9h Le samedi 7 juin, des tickets d'ordre seront distribués dès 8h Billetterie ouverte les autres jours du mardi au samedi de 12h à 18h30.

- à Angers au GRAND THEATRE Place du Ralliement, à partir de 9h Billetterie ouverte les autres jours du mardi au samedi de 12h à 19h. Au Théâtre LE QUAI FORUM Cale de Savatte, à partir de 12h

Et aussi : - par correspondance en utilisant le formulaire d'abonnement - par internet sur notre site www.angers-nantes-opera.com N.B. prendre son abonnement sur Internet ne permet pas de choisir ses places en lignes