UNIVERSITE ABOU BEKR BELKAID

FACULTE DES SCIENCES DE LA NATURE ET DE LA VIE

ET SCIENCES DE LA TERRE ET DE L’UNIVERS

Département d’Ecologie et Environnement

Laboratoire de recherche : « Valorisation des actions de l’homme pour la protection de l’environnement et application en santé publique »

Mémoire présenté en vue de l’obtention du diplôme de

MASTER

Ecologie et Environnement

Pathologie des écosystèmes Thème

Etude comparative de la diversité floristique de trois stations de Beni Snous (W. Tlemcen) et estimation de qualité de miel

Par Melle Benahcene Sefia Devant le jury composé de : Soutenu le 09/06 /2016

MR HASSANI FAIÇEL M.C.A Président Université de Tlemcen

Melle DAMERDJI AMINA M.C.A Promotrice Université de Tlemcen

Mme STAMBOULI HASSIBA M.C.A Examinatrice Université de Tlemcen

Année universitaire 2015 - 2016 Dédicaces

Au nom d’Allah le plus grand merci lui revient de m’avoir guidé vers le droit chemin de m’avoir aidé tout au long de mes années d’étude. -Tout d’abord je tiens à remercier mes très chères parents «Ahmed et Karima» qui ont le droit de recevoir mes chaleureux remerciements pour le courage et le sacrifice qui ils ont consentes pendant la durée de mes études en leurs souhaitant une longue vie plaine de joie et de santé. Se compréhension et sa gentillesse durant tout le long de mon mémoire. Je dédie aussi ce travail A mes chères sœurs «Nouria,Saliha,Zahra et leurs maris et leurs enfants », à mes frère «Mohammed et Abd El kader et sa femme et leur enfant, » A tous mes cousins et cousines, et je ne saurai terminer sans citer mes amis :Fatna, Zahira, Hayat, Nora,Samira,Rima, Fatiha, Asmaa, Nafissa, Amina, Rachida, Hanan. et à tous ce qui me connaissent.

Remerciements

Au terme de ce travail, je voudrai exprimer tout d’abord mes remerciements les plus sincères à Melle DAMERDJI Amina, Maitre de conférences au Département d’Ecologie et Environnement, Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie et Science de la Terre et de l’Univers, Université de Tlemcen qui a bien dirigée ce travail, je la remercie pour ses directives, ses conseils et surtout sa disponibilité ont été pour moi un solide soutien et réconfort.

Je remercie également Mr, HASSANI FAIÇEL M.C.A au Département d’Ecologie et Environnement, Université de Tlemcen, pour avoir accepté de présider le jury de soutenance.

J’exprime aussi gratitude à Mme, STAMBOULI HASSIBA M.C.A au département d’Ecologie et Environnement, Université de Tlemcen, qui a bien voulu accepter d’examiner ce travail. J’exprime mes sinceres remerciements à Mr Habi Salim,Technicien au Laboratoire de contrôle de qualité à la faculté de S N V de Tlemcen, pour l’honneur qu’il m’a fait en m’accueillant dans le laboratoire afin de réaliser la partie expérimentale. Je tiens à remercier chaleureusement Mr Babali, maitre assistant à la faculté de S N Vde Tlemcen pour l’aide précieuse qu’il m’a apporté au laboratoire de Botanique. Liste des figures

Figure 01 : Tête de l’abeille et pièces buccales ………………………………………....7

Figure02 : Morphologie de l’abeille ……………………………………………………..8

Figure 03 : Classification d’Apis mellifera………………………………………………....9

Figure 04: Organisation sociale des abeilles……………………………………………...11

Figure 05 : Situation de la région d’étude ...... 17 Figure 06 : Carte des altitudes ...... 18 Figure 07 : Carte des pentes ...... 19 Figure 08 : Carte géologique ...... 21

Figure 09 : Courbe des variations mensuelles moyennes des précipitations de Beni Snous. Pour la période de (2004-2014) ...... 23

Figure 10 : Variations des températures moyennes mensuelles de Beni Snous pour la période (2004-2014) ...... 24

Figure 11 : Diagrammes Ombrothermiques de Bagnouls et Gaussen Stations de

Béni Bahdel ...... 26 Figure 12: Climagramme pluviothermique d’Emberger (Q2) ...... 27 Figure 13 : description de La ruche ...... 28 Figure 14: Situation géographique des trois stations d’étude ...... 35 Figure15: Quadrants végétaux ...... 36 Figure 16 : Richesse floristique de la station 1 (Zahra) ...... 42 Figure 17 : Richesse végétale de la station 2 (El Fahs) ...... 44 Figure 18 : Richesse floristique de la station 3 ( ) ...... 46

Liste des photos

Photo1 : Station 1(Zahra) ...... 34

Photo 2 : Station 2 (El Fahs) ...... ………………………………………………………..34 Photo 3 : Station 3 (Beni Bahdel)……………………………………………………….... 34 Photo 4: Mise en évidence de l’activité amylasique ...... 39 Photo5 : Thymus ciliatus (Lamiacées) ...... 42 Photo 6 : Calycotome intermedia( Fabacées) ...... 44 Photo7 : Convolvulus althaeoides (Convolvulacées) ...... 46 Photo 8 : Echantillons des miels récoltés ...... 52

Liste des tableaux

Tableau 01 : Durée de développement (en jour) des trois castes de la colonie ...... 12 Tableau 02 : les classes d’altitudes dans la région d’étude ...... 18 Tableau 03 : les classes des pentes ...... 19 Tableau 04 : Données géographiques de station météorologique retenue ...... 22 Tableau 5: Précipitation mensuelles et annuelles durant la période (2004-2014) ...... 23 Tableau 6: Température mensuelles moyennes durant la période (2004-2014) ...... 24 Tableau 7 : Quotient pluviothermique d’EMBERGER et de STEWART ...... 26 Tableau 8: Calendrier des sorties ...... 31 Tableau 9: Les espèces végétales qui dominent la Station 1 (Zahra) ...... 32 Tableau 10: Les espèces végétales qui dominent la station 2 (El Fahs) ...... 32 Tableau 11: Les espèces végétales qui dominent la station 3 (Beni Bahdel) ...... 33 Tableau 12 : Données abiotiques et biotiques des trois stations...... 33 Tableau 13 : les types de nourrissement sont appliques aux les stations ...... 41 Tableau14: Quantité du miel récoltée dans les trois stations...... 41 Tableau 15 : Espèces floristiques récoltées dans la station 1 (Zahra) ...... 43 Tableau 16 : Espèces floristiques récoltées dans la station 2 (El Fahs ) ...... 45 Tableau 17 : Espèces floristiques récoltées dans la station 3 ( Beni Bahdel) ...... 47 Tableau 18: Espèces communes aux trois stations……...... 48 Tableau 19 : Espèces communes entre les stations Zahra et El Fahs ...... 48 Tableau 20: Espèces communes entre El Fahs et Beni Bahdel ...... 49 Tableau 21: Espèces communes entre les stations Zahra et Beni Bahdel ...... 49 Tableau 22 : Richesse floristique totale ...... 51 Tableau 23 : Analyse de similitude ...... 51 Tableau 24 : Analyse physico-chimique du miel récolté dans les trois stations ...... 53 Tableau 25 : Teneurs en eau du miel récolté dans les trois stations ...... 53 Tableau 26 : Valeurs du pH ...... 54 Tableau 27 : Taux des sucres ...... 54 Tableau 28 : Activité amylasique ...... 55 Tableau 29 : Comparaison de l’analyse physico-chimique des miels récupérés de différentes stations ...... 56

Sommaire

Introduction ...... 1

Chapitre I : Etude bioécologique de l’abeille et produits de la ruche

I.1. Historique et évolution de l’apiculture ...... 3

I.1.1. Apiculture dans le monde ...... 3 I.1.2. Apiculture au Nord d’Afrique ...... 3 I.2. Types d’apiculture ...... 5 -l’apiculture traditionnelle ...... 5 -l’apiculture améliorée ...... 5 -l’apiculture moderne ...... 5 I.3. L’abeille ...... 6 I.3.1.Morphologie d’abeille ...... 6 I.3.1.1.La tête ...... 6 I.3.1.2.Le thorax ...... 7 I.3.1.3.L’abdomen ...... 7 I.3.1.3.L’abdomen ...... 9 I.3.3.Les castes des abeilles mellifères ...... 10 I. 3.3.1.La reine ...... 10 I.3.3.2. Le faux-bourdon ...... 10 I.3.3.3. Les ouvrières ...... 10 I.3.4.Cycle de vie de l’abeille ...... 11 I.4. Cycle de vie de la colonie ...... 12 I.5. La communication ...... 13 I.6. Produits de la ruche ...... 14 I. 6.1. La gelée royale ...... 14 I.6.2. Le pollen ...... 15 I. 6.3. La cire ...... 15 I.6.4. La propolis ...... 15 I.6.5. Venin ...... 15 I.6.6. Miellat ...... 15 I.6.7.Miel ...... 15  Les miels monofloraux (unifloraux) ...... 16  Les miels multifloraux (polyfloraux) ...... 16 Chapitre II : Etude du milieu (région de beni snous) II. Présentation de la zone d’étude ...... 17 II.1. Situation géographique ...... 17 II .1.1. Altitude ...... 18 II .1.2. Pente ...... 19 II.2. Aperçu pédologique ...... 20 I.2.1. Les différentes catégories du sol ...... 20  Sol calcaire gris ...... 20  Sol rouge ...... 20  Sol marno-calcaire ...... 20  Sol marneux gris ...... 21 II.3. Géologie ...... 21 II.4. Climatologie ...... 22 II.4.1. Stations météorologiques ...... 22 II.4.2. Les facteurs climatiques ...... 22 II.4.2.1. Précipitations ...... 23 II.4.2.2. Température ...... 24 II.2.2.1. La température moyenne des minima du mois le plus froid « m» ...... 25 II.4.2.3.Autres facteurs climatiques ...... 25 II.4.2.3.1. Vent ...... 25 II.4.3.Synthèse climatique ...... 25 II.4.3.1. Le quotient pluviothermique d’EMBERGER ...... 26

Chapitre III : Matériel et Méthodes d’étude III.1. Matériel apicole ...... 28 III.2. Le nourrissement ...... 29 III.2.1.Le sirop de stimulation ...... 29 III.2.2. Le sirop concentré ...... 29 III.3. Récolte du miel ...... 29 III.3.1.Les étapes de récolte ...... 30  Enlèvement des cadres ...... 30  La désoperculassions ...... 30  L'extraction ...... 30  La filtration ...... 30  La maturation du miel ...... 30  Le conditionnement de miel ...... 31  Pasteurisation de miel ...... 31  Emballage et étiquetage ...... 31 III.4. Relevé floristique ...... 31 III.4.1. Sur le terrain ...... 31 III.4.2. Au laboratoire ...... 32 III.5. Description des stations ...... 32  Station 1 : Zahra ...... 32  Station 2 : El Fahs ...... 32  Station 3 : Beni Bahdel ...... 33 III.6. Analyses statistique ...... 37 III.6.1. Richesse spécifique totale ...... 37 III.6.2. Analyse de similitude (Indice de Jaccard) ...... 37 III.7. Analyses physiques ...... 37 III.8. Analyse physico-chimique ...... 38 III.8.1. Détermination de la teneur en eau du miel ...... 38 III.8.2. Détermination du taux des sucres ...... 38 III.8.4. Mise en évidence de l’activité amylasique ...... 39  Matériels et réactifs utilisée ...... 40  Mode opératoire ...... 40  Témoin sans analyse ...... 40  Essai miel ...... 40

Chapitre IV : Résultats et Discussion

IV.1. Nourrissement ...... 41 IV.2. Récolte du miel ...... 41 IV.3. Inventaire floristique ...... 42  Station 1 : Zahra ...... 42  Station 2 : El Fahs ...... 44  Station 3 : ( Beni Bahdel) ...... 46 IV.4. Espèces floristiques communes ...... 48 IV.4.1. Espèces communes aux trois stations ...... 48 IV.4.2. Espèces floristiques communnes à deux stations ...... 48 a. Espèces communes entre les stations Zahra et El Fahs ...... 48 b. Espèces floristiques communes aux stations d’El Fahs et de Beni Bahdel ...... 49 c. Espèces floristiques communes aux stations Zahra et Beni Bahdel ...... 49 IV.5. Analyse statistique ...... 51 VI.5.1. la richesse floristique totale ...... 51 VI.5.2. Analyse de similitude ...... 51 IV.6. Analyse physique ...... 52 IV.6.1. Caractérisation physique ...... 52  Couleur ...... 52  Viscosité ...... 52 IV.6.2. Analyse physico-chimique du miel ...... 53 IV.6.2.1. Teneurs en eau du miel récolté ...... 53 IV.6.2.2. Mesure de pH ...... 54 IV.6.2.3. Détermination du taux des sucres ( degré de Brix) ...... 54 IV.6.2.4. La densité ...... 55 IV.6.2.5. Activité amylasique ...... 55 IV.7. Etude comparative de l’analyse physico-chimique des différents miels ...... 56 Conclusion ...... 58 Références bibliographiques ...... 60

Annexes

Liste des abréviations

°C : degrés Celsius

E1 : Echantillon de la station Zahra

E2 : Echantillon de la station El Fahs

E3 : Echantillon de la station Beni Bahdel

H2O : eau ha : hectare g : gramme

Km : kilomètre

Kg : Kilogramme ml : millilitre

M : Molarité

M : masse

Mm: masse molaire

Na cl: chlorure de sodium

N: normalité pH: potentiel d’hydrogéne

P: Précipitation qx: quintaux

S1: station Zahra

S2: El Fahs

S3: Beni Bahdel

T: Temperature

V: volume massique

% : pourcentage

Introduction

Les abeilles sont des insectes qui forment l'ordre des Hyménoptères (PLATAUX et al., 1982),et la famille des Apidés. Ce sont des agents importants de pollinisation. Le cycle de vie de l'abeille est bien régulé en fonction des besoins de la ruche. Les adultes se nourrissent du nectar. Elles sont divisées en castes ayant des rôles bien précis à accomplir dans la ruche. (AMIRAT, 2014).

L’évolution des abeilles est liée à l’apparition et à l’évolution des plantes à fleurs (Angiospermes) qui produisent du nectar et du pollen. Le plus ancien fossile d’abeille retrouvé est une abeille emprisonnée un morceau d’ambre qui daterait de 40 à 100 millions d’années (GILLES, 2010).

Le mot « miel » est issu du latin mel, mellis qui signifie « miel » et « douceur » apparenté au grec meli, melitos ainsi qu’au gothique milith. Le miel est ainsi étroitement lié à la notion de douceur, autant dans la littérature que dans l’esprit du consommateur. Le miel est d’abord essentiellement un aliment remarquable de très haute valeur énergétique, contenant des sucres directement assimilables. Et aussi un produit diététique de bonne tenue grâce aux sels minéraux et au fructose qu’il contient (LAUDINE, 2010).

Il y’à aussi une nouvelle définition légale du miel du Décret du 30 juin 2003 sur l’appellation « miel » : « Le miel est la substance sucrée naturelle produite par les abeilles de l’espèce Apis mellifera à partir du nectar de plantes ou de sécrétions provenant de parties vivantes des plantes ou des excrétions laissées sur celles-ci par des insectes suceurs, qu’elles butinent, transforment, en les combinant avec des matières spécifiques propres, déposent, déshydratent, entreposent et laissent mûrir dans les rayons de la ruche (SCHWEITZER, 2012).

Dès la préhistoire, avant comprendre que le miel produit par les abeilles, on pensait qu’elle ramenait à la ruche le miel produit par les plantes, d’où son nom Apis mellifera littéralement « abeille porteuse de miel ».

La chasse en Afrique, en Amérique du sud et en Asie-cueillette du miel se pratiqué toujours comme jadis. L’homme enfume le nid et en extrait les rayons chargés de miel (ROMEN, 2009).

Aujourd'hui, l’apiculteur s’efforce d’obtenir de ses abeilles un produit de qualité en quantité suffisante pour répondre à la demande des consommateurs, le miel a des propriétés nutritives et thérapeutiques donc actuellement, le miel est perçu par le grand public comme un aliment naturel, non pollué et bénéfique pour santé. Cette image d’un miel guérisseur persiste malgré quelques cas anecdotiques d’allergie ou d’intoxication (LAUDINE, 2010).

Le miel est utilisé à des fins médicales et cosmétologiques et à des fins alimentaires. En bonne saison, une colonie d abeille visite entre 20 et 40 millions de fleurs chaque jour. Les abeilles sont des principaux insectes de pollinisation soit domestique (Apis mellifera), soit les abeilles solitaires (HAMED, 2014).

Et permettent la fécondation et la reproduction de plus de 80% des espèces végétales qu’elles effectuent entre étamine et stigmates. Elle est donc un maillon indispensable pour préservation de biodiversité (BAZOCHE, 2011). 1

Introduction

Plus de 2.500 espèces d’abeilles en Europe participent à la pollinisation, Leur travail augmente de 30% la production agricole. Quand une région manque d’abeilles, son agriculture en souffre cruellement (PEACOCK, 2012).

L’abeille sert l’homme et l’environnement. En effectuant des pollinisations croisées, elle évite la dégénérescence par “consanguinité” et participent donc à la biodiversité végétale. Plus de 80% des plantes à fleurs sont sauvegardées par la pollinisation des abeilles. De nombreuses essences forestières dépendent largement, voire exclusivement, des abeilles pour assurer leur fécondation. Sans elles, le fonctionnement de l’environnement tout entier s’effondrerait (DESPRE, 2007).

L’objectif de ce travail pourra s'inscrire comme une contribution de l'étude des qualités des miels et leurs caractéristiques tout en les comparant avec quelques miels. Par ailleurs nous avons effectué des analyses physico-chimiques sur quelques échantillons de miel par rapport à la diversité floristique de trois stations. Provenant des différentes régions de la Daïra de Beni Snous (Wilaya de Tlemcen).

Le manuscrit comporte quatre chapitres. Le premier porte sur l’étude bio écologique de l’abeille et les produits de la ruche. Le second chapitre étudie le milieu. Le troisième chapitre est consacré au matériel et méthodes utilisées. Le quatrième chapitre résume les principaux résultats et une discussion. Et en dernier, une conclusion générale est donnée.

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Chapitre I Synthèse bibliographique

Chapitre I : Etude bioécologique de l’abeille et produit de la ruche

I.1.Historique et évolution de l’apiculture L‟histoire des sociétés antiques et jadis florissantes témoigne de l‟existence du miel et de l‟abeille laborieuse. En effet, trouvé des traces d abeilles remontant avant de 3600 ans en Egypte à l‟époque des Pharaons et l‟époque Gréco-romaine. Les peintures préhistoriques précédent l‟apparition de l‟écriture représentaient déjà des hommes récupérant du miel des ruches .Cela fait donc plus de 100.000 ans que le miel et la cire font partie du quotidien des humains (BIRI, 2010).

Une peinture rupestre découverte prés de valence en Espagne dans la cueva de l‟Arana datant d‟environ10000 ans avant J.C, représente un homme suspendu à une liane récoltant du miel entouré d abeilles (ROMAN, 2009).

I.1.1. Apiculture dans le Monde La production mondiale annuelle de miel est de l‟ordre de 1,1million de tonnes. Elle peut fluctuer sensiblement d une année à l‟autre et les données recueilles inégalement faibles Entre les pays (BIRI, 2010). Le nombre d‟apiculteurs dans le monde est estimé à 6,6 millions possédant plus de 50 millions de ruches et produisant 1,263 millions de tonnes de miel par an. La Chine, avec 7,8 millions de ruches, assure plus de 20% de la production mondiale de miel (256000 tonnes), soit 2 fois la production européenne. Les plus grands exportateurs mondiaux de miel sont la Chine avec 87.000 tonnes, l‟Argentine avec 73000 tonnes et le Mexique avec 23000 tonnes. En Europe, le premier pays producteur est l‟Espagne avec 31000 tonnes, suivi par la France, La section apiculture réclame un étiquetage clair, précisant le pays d'origine du ou des miels en mélange. Il est vrai que la France, pays de la diversité florale, a un savoir-faire en matière de miel (http://www.apia.com.tn/pdf/miel.pdf). I.1.2. Apiculture au Nord de l’Afrique

En Afrique, les températures sont élevées dans certaines régions du Nord du continent, tandis que les hautes montagnes de l'Est africain rendent le climat plus agréable. 20% de la superficie de l'Afrique sont occupés par les forêts, 40% par la savane et 40% par le désert. Les pays Nord-africains exportent de très importantes quantités de cire d'abeilles.

En Tunisie, l‟apiculture ne cesse de susciter l‟intérêt des décideurs ainsi que des producteurs et ce pour les raisons suivantes :

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Chapitre I Synthèse bibliographique

 L‟élevage d‟abeilles mellifères se prête bien à l‟intensification sans nécessiter de grandes superficies agricoles.  La marge d‟intensification est encore très importante puisqu‟on peut obtenir jusqu‟à

30 kg par ruche bien conduite contre une moyenne nationale inférieure à 8 kg.

 L‟apiculture contribue efficacement, par le biais de la pollinisation, à l‟intégration entre l‟agriculture et l‟environnement.  L‟existence de tradition de consommation de miel

En Algérie l‟activité apicole est intimement dépendante des ressources mellifères dont dispose le pays et qui sont très riches et variées. L‟apiculture est pré- dominante dans les régions suivantes :

 Zone de littoral: miel d‟agrumes et eucalyptus

 Zone de montagne: Kabylie : miel de toutes fleurs,

 Hauts plateaux: miel de sainfoin, romarin et jujubier .

 Maquis et forets : miel toutes fleurs et miellat (OUDJET, 2012).

On utilise des ruches traditionnelles en pierre et en terre glaise ; les ruches modernes sont des ruches classiques auxquelles on a apporté quelques modifications liées au climat très chaud. On obtient de bonnes récoltes de miel des colonies logées dans ces ruches. L'apiculture est surtout pratiquée dans le Nord du pays où la flore mellifère fournit une miellée quasiment toute l'année.

Dans le Sud algérien, il y a plus d'un million de palmiers dattiers sur lesquels les abeilles peuvent butiner. Les principales espèces mellifères sont les agrumes, le tournesol et les nombreuses plantes sauvages (MAGUINE, 2012).

L‟élevage des abeilles est répandu dans l‟ensemble des zones agro écologiques et s‟insère harmonieusement dans les systèmes de production arboricoles des zones de montagnes et des plaines. Le cheptel apicole algérien est constitué de deux races. Apis mellifira intermissa, dite « Abeille tellienne » ou « abeille noire du tell » dont l‟aire de distribution se confond avec l‟Atlas tellien. Apis mellifira sahariensis, encore appelée « abeille saharienne » implantée au sud ouest de l‟Algérie « Béchar, Ain Sefra » de couleur noire, productive, prolifique, résistante aux maladies et aux prédateurs mais néanmoins fort agressive présentant une propension à

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Chapitre I Synthèse bibliographique l‟essaimage. L‟abeille tellienne est la race dominante en Algérie ou elle se présente sous la forme de plusieurs variétés adaptées aux divers biotopes (AMIRAT, 2014). L‟exportation africaine de miel ne portent certes pas sur de gros volume, mais elles existent - souvent à titre expérimentale -, par chargements isolés. Les exportations sont limitées parce que le miel africain n‟est pas disponible en qualité suffisamment importantes à un prix compétitif sur le marché international (PATERSON, 2006).

I.2. Types d’apiculture L‟apiculture l‟art d élevage des abeilles, dans la but de tirer les produits dotés d‟un Valeur nutritionnelle et marchande (BENAMEUR, 2014). L‟apiculture est une activité complémentaire pour la majorité des paysans. La vente de miel fournit un revenu supplémentaire pendant les périodes difficiles. Chaque région du monde et à un moment donné nous pourrions trouver une apiculture différente. Celle-ci diffère principalement par l‟abeille et les conditions environnementales qui dictent leurs principes à l‟apiculteur. Les moyens dont dispose cet apiculteur conditionne eux aussi la pratique d‟une apiculture différente (ANTONIN, 2010). L‟apicueillette consiste à chercher des essaims sauvages et à en extraire le miel. l’apiculture traditionnelle Un tronc d‟arbre creux sert de ruche. attire la colonie pour qu‟elle produise du miel. l’apiculture améliorée La ruche est construite par le paysan, l‟édification des rayons par les abeilles est contrôlée. l’apiculture moderne Adopte des ruches à cadres de type Langstroth ou Dadant. Ce type d‟exploitation utilise également d‟autres matériels apicoles modernes (enfumoirs, lève cadres, extracteur en inox…)[ www.apia.com.tn/pdf/miel.pdf].

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Chapitre I Synthèse bibliographique

I.3. L’abeille La société d‟abeilles domestiques (Apis mellifera) possède une structure sociale au sein de laquelle interagit des dizaines de milliers d‟individus dans un espace confiné (MAISONNASSE, 2010). Les abeilles possèdent une langue adaptée à la récolte du nectar et les femelles sont généralement pourvues d‟un dispositif de récolte du pollen. (GAGNON, 1987).

Les mieux connus et les plus utilisées en apiculture sont dans le genre Apis et font partie de l‟espèce Apis mellifera comportant plusieurs races géographiques qui peuplent actuellement l‟Europe, l‟Afrique, l‟Asie occidentale, l‟Amérique du nord, l‟Amérique sud, l‟Australie et la nouvelle Zélande (GIRAUDET, 2008)

I.3.1.Morphologie d’abeille L‟abeille a un poids moyen d‟environ 0.1gramme. L‟abeille mellifère a un corps divise en trois parties : la tête, le thorax et l‟abdomen. Deux paires d‟ailes .Le corps est protégé par un exosquelette comprenant un hypoderme et une cuticule comportant notamment les pigments (mélanine), de la chitine (“cellulose animale”, souple et perméable) et de la cuticuline, rigide et imperméable (SPURGIN ,2010).

I.3.1.1.La tête

L‟abeille possède deux types d‟yeux, trois petits yeux simples, ou ocelles, sont situés au sommet du front. Et deux grands yeux latéraux, composés de 4000 facettes, très mobiles et très perfectionnés qui lui permettent de voir de tous les côtés. La tête possède également des pièces buccales qui sont:

- le labre, qui ferme la cavité buccale vers l‟avant, sous le clypéus.

- les mandibules qui ferment la cavité buccale sur les côtés qui servent à couper et pincer,à malaxer et façonner la cire et la propolis, nettoyer la ruche, se battre, soigner leur reine ou leur couvain. - le proboscis (ou trompe) qui ferme la cavité buccale vers l‟arrière ; est formé de nombreuses pièces, pièces de suspension et pièces buccales, s‟assemblant pour former un canal entourant la langue, qui se termine par une cuillère. Il sert à la récolte du nectar et du pollen, c‟est sa longueur notamment qui détermine les fleurs que l‟abeille pourra butiner.

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Chapitre I Synthèse bibliographique

Figure01 : Tête de l’abeille et pièces buccales (www.vivelesabeilles.be).

I.3.1.2.Le thorax Il est constitué de trois anneaux possédant chacun une paire de pattes. Les six pattes de l‟abeille se terminent par deux crochets et une ventouse leur permettant de se suspendre sur n‟importe quelle surface, chaque paire de pattes possède une fonction particulière. Le thorax est formé par la soudure de trois segments embryonnaires (prothorax, mésothorax, métathorax), il porte les deux paires d‟ailes et les trois paires de pattes il ya des :

 pattes antérieures portant le peigne à antennes.  des pattes inter médianes pour transfèrer le pollen.  des pattes postérieures portent les outils servant à la récolte du pollen et de la propolis: peigne, râteau et corbeille.

I.3.1.3.L’abdomen Il est formé de 7 segments ou anneaux chez la femelle, de 8 chez le mâle. Il est séparé du thorax par le pédoncule qui est son premier segment (ROMAN, 2009). Il contient les appareils suivants :  L‟appareil circulatoire L‟hémolymphe (= le sang de l‟abeille) baigne tout l‟organisme; il n‟y a pas un réseau de vaisseaux comme chez l‟homme. L‟hémolymphe ne véhicule pas l‟oxygène et ne contient donc pas d‟hémoglobine; elle est incolore.

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Chapitre I Synthèse bibliographique

 L‟appareil respiratoire

Quinze sacs aériens (par paires ou uniques) allègent le corps de l‟abeille et surtout permettent les échanges gazeux; l‟oxygène parvient aux tissus par simple diffusion.

 L‟appareil digestif comprend les pièces de l appareille buccal et Le tube digestif est divisé en trois parties : l‟intestin antérieur, l‟intestin moyen et l‟intestin postérieur. Le système digestif comprend aussi le système excréteur, représenté chez les insectes par les tubes de Malpighi.

 L‟appareil reproducteur, ainsi que les glandes : L‟abeille est pourvue des nombreuses glandes exocrines, c‟est-à-dire que la substance est excrétée à l‟extérieur du corps de l‟abeille. Parmi ces substances, le venin, la cire, les phéromones, etc. (GUILLES, 2010).

Figure02 : Morphologie de l’abeille (www.vivelesabeilles.be).

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Chapitre I Synthèse bibliographique

I.3.1.3.L’abdomen

Sur l‟arbre phylogénique des animaux, les insectes forment une classe de l‟embranchement des arthropodes. Le schéma résume la classification de l‟abeille dans le monde vivant (GILLES, 2010).

Figure 03 : Classification d’Apis mellifera

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Chapitre I Synthèse bibliographique

I.3.3.Les castes des abeilles mellifères La ruche est composée d'une reine, de milliers, voire de dizaines de milliers d'ouvrières (90% des occupants de la ruche) et de centaines, voire des milliers de mâles (10% de la ruche).

I. 3.3.1.La reine Mère de toutes les abeilles, elle assure la cohésion et la vie sociale de la colonie. Sa durée de vie est estimée à 3 - 4 ans. En saison printanière, par grande floraison, les ouvrières récoltent abondamment nectar et pollen et incitent la ponte de la reine qui peut atteindre 1500 à 3000 œufs par jour. Elle pond ses œufs au fond des cellules appelées alvéoles. Pour que la reine puisse pondre, elle doit être fécondée par plusieurs faux-bourdons. Les spermatozoïdes des mâles sont collectés dans le réceptacle séminal de la reine, ou ils sont emmagasines a vie. On reconnait facilement la reine de par sa taille plus grande et son corps plus fin que celui d‟une ouvrières. Elle est la seule femelle féconde de la colonie. Son appareil reproducteur est bien développé. Elle sécrète des phéromones qui inhibent le développement de l‟appareil reproducteur des ouvrières (LEVEN et al., 2005).

I.3.3.2. Le faux-bourdon Est adapté pour maximiser son taux de reproduction. Il ne sait réaliser aucune tâche de la colonie. Son unique fonction est de féconder la reine. S‟il ne dispose pas de corbeille à pollen, le mâle possède des antennes et des yeux plus développés, qui vont lui servir à repérer la reine à féconder (WARING, 2010).

I.3.3.3. Les ouvrières Ils sont des femelles dont l‟appareil reproducteur est atrophié. Elles sont spécialisées dans les tâches de butinage, nettoyage, nourrices, récolte de pollen, etc. ( LEVEN et al., 2005).

Elles sont représentent environ 95% d une colonie pendant la bonne saison. Ces femelles ne pondent pas parce que leurs ovaires ne sont pas fonctionnels ; pour l‟adaptation aux travaux de récolte le pollen les ouvrières possèdent des organes très spécialisés (GUERRIAT, 2000).

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Chapitre I Synthèse bibliographique

UNE REINE UN MÂLE UNE OUVRIÈRE (15-18 mm) (13-16 mm) (11-13 mm)

Figure 04: Organisation sociale des abeilles (www.vivelesabeilles.be).

I.3.4.Cycle de vie de l’abeille Trois types d‟individus vivent dans la ruche ; la reine, les ouvrières et les mâles .Leur développement et leur longévité sont envisagés ici, ainsi que le mécanisme de différenciation qui permet d‟obtenir ces trois castes. L‟abeille est un insecte à métamorphose complète ; elle passe donc par quatre phases au cours de son développement : œuf, larve, nymphe et imago (adulte). Les œufs trois jours, la larve six jours pour les ouvrières et la reine et sept jours pour les mâles, la nymphe, sept jours pour la reine, douze pour les ouvrières et quatorze jours pour les mâles et le stade adulte : d‟une durée de deux à quatre ans pou la reine. D‟environ cinquante jours pour les mâles et entre un et neuf mois pour les ouvrières (tableau1). Les œufs destinés à devenir des reines seront nourris exclusivement de gelée royale non seulement à partir de l‟éclosion mais durant toute leur vie (MEDJDOUB, 2015).

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Chapitre I Synthèse bibliographique

Tableau 01 : Durée de développement (en jours) des trois castes de la colonie (GUERRIAT, 2000)

Stades (en jours) Reine Ouvrière Mâle œuf 3 3 3 larve 6 6 7 nymphe 7 12 14 Total 16 21 24

La croissance se fait en plusieurs étapes car le corps des insectes est protégé par un squelette externe inextensible. La larve mue 4 à 5 fois avant de se transformer en nymphe.

I.4. Cycle de vie de la colonie La reine entame la ponte au printemps. Le nombre des abeilles augmente alors considérablement dans la colonie qui entame la récolte, à la fois pour nourrir les individus de la ruche et pour constituer des réserves en prévision de l„hiver suivant. Les mâles apparaissent au printemps. Lorsque le nombre d„abeilles est tel que la ruche en est encombrée, les ouvrières construisent des cellules royales; dans chacune de celles-ci un œuf « ordinaire » (donnant normalement une ouvrière) fera l„objet de soins particuliers qui auront pour effet d„en faire une reine.

La vieille mère quitte alors la ruche avec une partie du peuple; c„est l„essaimage, reste quelque heures suspendus à proximité de l„ancienne ruche puis il part vers un nouveau nid, la ruche d„origine restant à l„une des jeunes reines qui après un vol de fécondation prendra le relais de la ponte.

La ponte décline dès le milieu de l„été et cesse complètement en hiver. Les abeilles forment alors la grappe, masse plus ou moins lâche ou serrée suivant la température qui est maintenue grâce à la consommation du miel emmagasiné pendant la bonne saison. Les mâles sont absents de la ruche en hiver: ils meurent ou sont éjectés de la ruche par les ouvrières, dès la fin de l„été (GUILLES, 2010).

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Chapitre I Synthèse bibliographique

I.5. La communication

Les éthologistes définissent la communication animale comme une action ou une condition de l‟organisme qui modifie le comportement ou la physiologie d'un autre organisme (WILSON, 1970 et WYATT, 2003). Ainsi, un insecte peut communiquer par des signaux émis (production de bruit, d‟un signal lumineux ou chimique) ou le signal peut être simplement une partie inhérente de la constitution physique de l'insecte (modèle d'aile, couleur du corps, ou signature chimique) (MAISONNASSE, 2010). La transmission d‟information par les antennes est le mode de communication le plus évident entre les abeilles. Les abeilles communiquent par la danse pour donner les indications de direction et de distance au sujet des sources de nectar et de pollen. La danse est exécutée dans l‟obscurité de la ruche sur un rayon. Cette danse se compose d‟un premier trajet par exemple vers la gauche suivant un demi-cercle, d‟un trajet (daimétral) revenant au point de départ et d‟un demi-cercle vers la droite et retour par le même diamètre. Lors du trajet (diamétral) un frétillement est exécuté. Indication de l‟orientation de la source de nectar par rapport à la position du soleil vu depuis la sortie de la ruche : l‟angle formé par le trajet frétillant et une verticale, indique la direction de la source de nourriture par rapport au soleil (soit si la source est dans la direction du soleil le frétillement est vertical de bas en haut, la source est à gauche, le frétillement est horizontal de droite à gauche).

La distance de la source de nourriture à la ruche est donnée par l‟intensité et la vitesse de la danse. Les frétillements augmentent avec la distance, mais la vitesse de la danse diminue avec l‟augmentation de cette distance (GOUT et JARDEL, 1998).

La découverte du moyen de communication des abeilles, longtemps, il a été impossible de savoir comment elles procédaient pour transmettre les informations sur l‟emplacement d‟un butin. Elles ne le font pas par les antennes, comme les fourmis. Ce sont des danseuses. Lors de la danse frétillante, elles désignent la direction par l‟angle avec le soleil, et la distance par la fréquence du frétillement. La danse peut être utilisée dans d‟autres cas. Lors d‟un essaimage, les abeilles éclaireuses cherchent un lieu adapté à l‟essaim, puis vont avertir la colonie en dansant. Encore plus étonnant, on voit l‟intensité de la danse croître avec l‟intérêt porté au lieu (DESPRE, 2007).

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Chapitre I Synthèse bibliographique

Les insectes communiquent pour différentes raisons (FREE, 1987et WYATT, 2003) : - La facilitation de l'accouplement - La localisation ou l‟identification d'un membre du sexe opposé - Le rapport de menace ou de soumission - La reconnaissance de la parenté ou la reconnaissance coloniale - L‟établissement et maintien d‟un territoire - Le mimétisme - La distribution spatiale des individus (agrégation ou dispersion) - L‟avertissement d‟un danger, déclenchement d‟une alarme - L‟identification de l‟emplacement de la nourriture ou d‟autres ressources - L‟avertissement de sa présence

Il y à un autre type de communication chez l‟abeille (Apis mellifera), la phéromone royale mandibulaire a des actions incitatrices comme l‟attraction des ouvrières pour permettre le comportement de cour mais aussi des actions sur la physiologie des individus comme l‟inhibition des ovaires des ouvrières (SLESSOR et al, 2005). Egalement chez Apis mellifera, la phéromone d‟alarme était compartimentée dans le groupe des phéromones incitatrices. Récemment des études ont montré qu‟elle n‟induit pas seulement une réponse rapide de défense mais affecte à long terme les ouvrières dans leur comportement de défense et provoque des changements dans l'expression des gènes de leur cerveau (ALAUX et ROBINSON, 2007).

I.6. Produits de la ruche

I. 6.1. La gelée royale

La gelée royale est le produit de sécrétion des glandes hypo pharyngiennes et mandibulaires des ouvrières âgées de 5 à 14 jours. Elle se présente sous la forme d‟une matière visqueuse blanchâtre, à odeur phénolique et acide (KHENFER et al., 2001).

Elle constitue la nourriture de toutes les larves jusqu‟au 3ème jour et de la reine durant toute sa vie. Elle se compose de 12% de protides, 12% de glucides, 5%de lipides et 65% d‟eau, elle apporte 140 calories aux 100g (JANSEGERS, 2007).

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Chapitre I Synthèse bibliographique

I.6.2. Le pollen

Le pollen est l‟aliment fécondant mâle d‟une fleur qui se trouve sur les anthères des étamines (STRAUB, 2007) Parfois appelé « pain d‟abeille », il constitue la seule source de protéines de la colonie les apiculteurs le récoltent en « piégeant » les abeilles dans des chicanes à la rentrée dans la ruche .Il se compose de 41% de glucides, 30% de protides, 5% de lipides. Il apporte 320 calories aux 100g (JANSEGERS, 2007).

I. 6.3. La cire Le produit de sécrétion des glandes cirières de l‟abeille ouvrière, du 13ème au 18ème jours de son existence, est une matière grasse qui se solidifie sous forme de fines lamelles presque transparentes (KHENFER et al., 2001) sert de matériaux de construction des cellules ou alvéoles hexagonales dont sont faits les rayons de la ruche, véritables merveilles d‟architecture (JANSEGERS, 2007).Cette substance est inoxydable et insoluble dans l‟eau (STRAUB, 2007).

I.6.4. La propolis Substance jaunâtre que les abeilles utilisent pour colmater les fissures, possède des propriétés antimicrobiennes, fongicides et antibiotiques remarquable (JANSEGERS, 2007).

I.6.5. Venin Le venin est secrété par deux glandes situées dans l‟abdomen et est conservé dans un réservoir à venin. Lorsqu‟une abeille pique, le venin est pompé dans la victime à l‟aide d‟aiguillon (LEVEN et al., 2005). Il contient de nombreuses substances chimiques, nous citerons seulement : -Mellitine 50%. -Histamine 1% (KHENFER et al., 2001).

I.6.6. Miellat il a agit d‟une excrétion sucré rejetée par certains parasites des plantes que les abeilles récoltent et élaborent comme le font pour le nectar (RAVAZI, 2003). I.6.7.Miel Le miel a constitué pendant des millénaires en Occident, la seule source abondante de matières sucrées dont on pouvait disposer. Toutefois, dans le miel certains groupes de substances sont toujours présents mais en quantité variable selon la source: eau, glucides, protides ou substances azotées, acides organiques, Sa composition varie avec la source florale utilisée par les abeilles, la période de récolte et les conditions géo-climatiques des régions concernées.

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Chapitre I Synthèse bibliographique

Il existe deux types de miel :  Les miels monofloraux (unifloraux) Un miel dit monofloral est issu d'un nectar, ou d'un miellat, collecté par les abeilles sur un végétal unique et particulièrement attractif pour ces insectes (GONNET, 1982).

En général, on admet qu'un miel provient principalement d'une certaine source de nectar lorsque le pollen correspondant est au stade dominant (LOUVEAUX, 1970).

 Les miels multifloraux (polyfloraux) Les miels multifloraux, ou miels polyfloraux, sont souvent classés suivant les lieux de récolte (miel de montagne, de forêt, etc.), ou encore suivant les saisons (miel de printemps ou d'été) (DONADIEU, 1982).

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Chapitre II Etude du milieu

II. Présentation de la zone d’étude II.1. Situation géographique

Beni Snous est une région montagneuse, situé à 35km à l’Ouest de Tlemcen, s’étend sur une superficie de 55 543 ha. s étendant sur 40km jusqu’à la frontière marocaine. Administrativement cette région comprend trois communes : Beni snous (37495ha), Azail (12032ha) et Beni bahdel avec une superficie de (6016ha).

Elle est limitée :

-Au Nord, par les communes de Sidi Mdjahed et Bouhlou. -A l’Ouest, par la commune de . -A l’Est, par les communes Ain Ghoraba et . - Au Sud par les communes d’ et Sidi Djilali ( PDAU, 2008).

Figure 05 : Situation de la région d’étude (PDAU, 2008).

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Chapitre II Etude du milieu

II .1.1. Altitude

Le massif montagneux de la région de Beni Snous se caractérise par différentes classes d’altitude variant de 400 à 1200 m, et allant jusqu’ au plus haut sommet TAGA qui estimé à 1675 m.les classes sont présentées comme suit :

Tableau 02 : les classes d’altitudes dans la région d’étude (P D A U, 2008).

Classe Altitude Région 1 400-800 m Moins représentée dans la région, formé de plateau ou de bas piedments de collines 2 800-12000 m Ce localise surtout dans les communes (Azail, Beni Snous et partie de Beni Bahdel ) 3 Supérieure à 1200 m Elle se localisé au sud de la commune de Beni Snous.

Figure 06 : Carte des altitudes (PDAU, 2008).

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Chapitre II Etude du milieu

II .1.2.la pente

Quatre classes de pentes marquent le paysage de Beni Snous, occupant des superficie différentes, de la plus petite avec 2,31 ha pour une pente supérieur à 25, à la plus grande avec 284,95 ha pour une pente moyenne entre 3 et 12,5.

Tableau 03 : les classes des pentes

Classe pente % 1 0-3 27 2 3-12,5 55,48 3 12,5-25 16,55 4 ˃25 0,92

Figure 07 : Carte des pentes (PDAU, 2008).

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Chapitre II Etude du milieu

II.2. Aperçu pédologique Le sol est défini comme étant la couche superficielle qui recouvre la roche-mère et résulte de son altération sous l’effet des agents atmosphériques et biologiques.(DUCHAUFFOUR,1988). La notion du sol est concept scientifique qui permet de prendre conscience de certaines propriétés de milieu. Un sol est plus ou moins développé suivant la nature de la roche mère. (OZENDA, 1982). La région de Beni Snous fait partie de la partie occidentale des monts de Tlemcen .Elle se situe entre deux falaises avec des pentes abruptes pouvant être supérieures à 25%.les formations géologiques rencontrées au niveau de cette localité sont représentées comme suit :

 Calcaire de Boumedienne, dolomie inférieure, dolomie supérieure et Marno-calcaires et Argile de Crétacé dans la commune de Beni Snous.  Les formations dures (dolomie, calcaire et grés) d’âge jurassique avec des intercalations de bancs argileux caractérisant les sols à rots pentes au niveau d’ Azail.  Calcaire et dolomie jurassique caractérisent toutes les formes des reliefs et pliocène continental (pouding et calcaire) caractérise la commune de Beni Bahdel, (PDAU, 2008).

I.2.1. Les différentes catégories du sol

Il est possible de classer le sol qui compose la zone en quatre catégories

 Sol calcaire gris

Nous retrouvons ce type du sol sur l’ensemble de la partie Nord et Sud-ouest de la région. il est composé de calcaire compacts et rocheux difficiles à terrasser.

 Sol rouge

Situé dons la partie de commune de Beni Snous, il se compose d un remplissage d’étrique de teinte rouge résultant de l’érosion et de décalcification des reliefs, très riche en matières organiques.  Sol marno-calcaire Ce sol s’étend au niveau méridional de la région, composé de deux sous ensembles, constitué par les marnes grises est caractérisé parunefaible résistance et d’une teneur en eau variable, et composé par calcaire gréseux blanchâtre.

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Chapitre II Etude du milieu

 Sol marneux gris Situé dans la partie nord-ouest, il est formé d’une série sédimentaire de marnes grises, caractérisé par une plasticité importante.

II.3. Géologie

La série de monts de Beni Snous est constitué essentiellement de terrains du secondaire qui reposent sur les terraines primaire. Le tertiaire et le quaternaire existant en terrains réduits. Le primaire est représenté par des formations schisto-quartziques d’âge silurien et dévonien qui forment les noyaux des plissements. Le secondaire comprend : Le trias: il est localisé surtout dans la région de Beni Bahdel ; constitué par des argiles plus ou moins dolomitiques. Le jurassique supérieur : il est représenté par le gré de Boumediéne qui est constitué de grés avec des passés argileuses, on trouve dans le secteur de Beni Snous, et par le calcaire de Zarif.

Figure 08 : Carte géologique (BOUTARFAS, 2015).

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Chapitre II Etude du milieu

II.4. Climatologie

Le climat en région méditerranéenne est un facteur déterminant en raison de son importance dans l’établissement, l’organisation et le maintien des écosystèmes (AIDOUD, 1997). D’après (DE MARTONNE, 1926), (TURRIL, 1929), (GAUSSEN, 1954), (WALTER et al, 1960) (MONEY et al, 1973), (BENABADJI, 1991et 1995)et ( BOUAZZA, 1991 et1995). Le climat méditerranéen est caractérisé par un été sec et un hiver doux. D’autres auteurs considèrent que le climat méditerranéen est l’expression d’une concentration hivernale des précipitations, l’été étant sec. Parmi eux, nous pouvons citer :(EMBERGER, 1930, 1971), (CONRAD, 1943), ( SAUVAGE, 1960). (DAGET, 1977) confirme qu’il y a toujours un contraste très net entre les saisons :l’une estivale longue et sèche, l’autre hivernale courte avec peu des précipitations violentes et de courte durée.

II.4.1. Stations météorologiques Le climat régional est défini à l’aide des données climatiques enregistrées par la station météorologique installée dans la région d’étude (Béni Bahdel). Ces données ont été fournies par l’O.N.M (Office National de la Météorologie). Tableau 04 : Données géographiques de station météorologique retenue ( A.N.R.H). Station Latitude Longitude Altitude Wilaya météologique Béni Bahdel 34°42’N 1°30’W 645m Tlemcen

II.4.2. Les facteurs climatiques La croissance des végétaux dépend de deux facteurs essentiels (HALIMI, 1980)  L’intensité et la durée du froid (dormance hivernale).  La durée de la sécheresse estivale (maturation). EMBERGER, (1939) montre que les données bioclimatiques influences considérablement sur l’individualisation des peuplements végétaux. Deux principaux paramètres sont pris en considération, les précipitations et les températures.

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Chapitre II Etude du milieu

II.4.2.1. Précipitations La pluviosité est définie comme étant le facteur primordial qui permet de déterminer le type du climat (DJEBAILI, 1978). Les zones recevant plus de 400 mm sont considérées comme semi-aride, sub-humides ou humides (EMBERGER, 1930), selon l’importance des précipitations. Pour ( BELGAT, 2001), l’intensité des pluies et leurs fréquences jouent un rôle prépondérant sur :  La stabilité ou l’instabilité des sols, combinés au facteur physique du sol, elles peuvent favoriser ou défavoriser la stabilité structurale du sol.  Elles agissent sur la solubilité et la migration des nutriments dans le sol. En conséquence elles participent à la répartition spatiale des espèces.  Elles accélèrent ou elles bloquent l’évolution des matériaux organiques et minéraux, et elles interviennent dans la formation des sols. Tableau 5: Précipitation mensuelles et annuelles durant la période (2004-2014) Période J F M Av Mai Jn Jt A S O N D Total 2004-2014 (mm) P (mm) 72.9 65.75 46 43.93 28.46 12.88 3.23 3.25 26.3 53.91 86.1 77.56 520,27

P : Précipitation moyenne mensuelles (mm).

p(mm) 100 90 80 70 60 50 40 30 20 10 0 J F M A Mai Jn Jt At S O N D

Figure 09 : Courbe des variations mensuelles moyennes des précipitations de Beni Snous (période de 2004-2014).

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Chapitre II Etude du milieu

II.4.2.2. Température La température est un facteur écologique fondamental et un élément vital pour les formations végétales. Ce facteur a été défini comme une qualité de l’atmosphère et non une grandeur physique mesurable (PEGUY, 1970) Elle intervient dans le déroulement de tous les processus, la croissance, la reproduction, la survie et par conséquent la répartition géographique générant les paysages les plus divers (SOLTNER, 1987).

Pour DREUX (1980), la température est le facteur climatique le plus important. En fait, la température intervient pour une grande part dans le développement des insectes.

Selon DAJOZ (2007) la température et les autres facteurs climatiques ont des actions multiples sur la physiologie et sur le comportement des insectes.

Tableau 6: Température mensuelles moyennes durant la période (2004-2014)

Période 2004-2014 J F M A Mai Jn Jt At S O N D T (oC) 9.1 9.36 12.4 15.01 18.78 23.81 27 27.81 23.2 18.91 12.97 10.3

T : Température moyenne mensuelles (oC)

T (C°) 30

25

20

15

10

5

0 J F M A Mai Jn Jt At S O N D

Figure 10 : Courbe des variations des températures moyennes mensuelles de Beni Snous (Période 2004-2014)

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Chapitre II Etude du milieu

II.2.2.1. La température moyenne des minima du mois le plus froid « m»

Selon HADJADJ(1995), la saison froide, c’est la période pendant laquelle les températures moyennes sont inférieures à 10°c. Les minimas thermiques moyens du mois le plus froid « m » oscillent 2°C pour la Station de Beni snous.

II.4.2.3.Autres facteurs climatiques A côté des deux principaux facteurs climatiques, d’autres facteurs (humidité, vent…) peuvent exercer une certaine influence sur les activités biologiques.

II.4.2.3.1. Vent

Pour EL HAI (1974), « le vent est un facteur écologique du premier ordre qui présente une action directe sur le végétal (dissémination, destruction et desséchement) », comme il peut influencer sur le climat par sa charge en humidité. Selon SELTZER(1946), le vent est l’un des éléments les plus caractéristiques du climat par sa force. Il agit sur le degré de la température et sur la vitesse d’évaporation, il a un pouvoir desséchant (DAJOZ ,1970). Dans notre région d’étude, le vent le plus fréquent arrive de l’ouest, mais ceux qui soufflent de sud-ouest et de nord-ouest sont chargés d’humidité présents en automne et en hiver. En été, le sirocco venant du sud qui souffle, est très sec et très chaud, il peut provoquer des catastrophes en déclenchant des incendies. Quand ce vent se présente, toute la végétation souffre et une haleine désertique se fait sentir (TINTHOIN, 1948).

II.4.3.Synthèse climatique

Cette étude permet d’avoir un aperçu général sur le type de climat de notre zone d’étude. C’est ainsi que plusieurs auteurs ont proposé des synthèses numériques et graphiques dont l’intérêt de mettre en évidence l’importance du facteur climat et son action sur la répartition des êtres vivants. Cette synthèse bioclimatique ne porte que sur deux paramètres climatiques : les précipitations et les températures, dans le but de déterminer : - l’étage bioclimatique du site d’étude à partir du climagramme pluviothermique d’EMBERGER (1952). - la période sèche par le biais du diagramme ombrothermique de BAGNOULS et GAUSSEN

(1953).

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Chapitre II Etude du milieu

Figure 11 : Diagramme Ombrothermique de Bagnouls et Gaussen (Stations de Béni Bahdel).

II.4.3.1. Le quotient pluviothermique d’EMBERGER

EMBERGER (1930, 1955) a établi un quotient pluviothermique « Q2 » qui est spécifique au climat méditerranéen. Il est le plus utilisé en Afrique du Nord. Le diagramme correspondant permet de déterminer la position de chaque station météorologique et de délimiter l’aire bioclimatique d’une espèce ou d’un groupe végétale.

Ce quotient a été formulé de la façon suivante

P : Somme des précipitations annuelles exprimées en mm.

M : Moyenne des températures maxima du mois le plus chaud (T+273 ˚k). m : Moyenne des températures minima du mois le plus froid (T+273 ˚k).

Les valeurs du quotient combinées à celles de « m » sur le climagramme d’Emberger, permettent de déterminer l’étage et les variantes climatiques

Tableau 7 : Quotient pluviothermique d’EMBERGER et de STEWART

Station m M Q2 Etage bioclimatique

Béni Bahdel 2 36 52.40 Semi- aride à hiver frais

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Chapitre II Etude du milieu

Figure 12: Climagramme pluviothermique d’Emberger (Q2)

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Chapitre III Matériel et méthodes d’étude

III.1. Matériel apicole

Pour éviter d'être piqué, l'apiculteur porte un vêtement particulier, son visage est protéger par un voile et il porte des gants. Il utilise un enfumoir pour apaiser les abeilles et un outil en métal pour manipuler les cadres, le lève-cadre.

Figure 13 : description de La ruche (www. rucherscaussade.fr).

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Chapitre III Matériel et méthodes d’étude

III.2. Le nourrissement Chacune des concentrations de sirop correspond donc à un objectif bien précis. III.2.1.Le sirop de stimulation Pour faire pondre la reine, celle-ci ne devra pas dépasser 50% de sucre. Le nectar contient aux alentours de 20%, voire 30% tout au plus, de sucres (glucose, fructose, saccharose). Donné par petites quantités (1/2 l à 1 litre) tous les jours ou 2 ou 3 fois par semaine, il simule une miellée, les abeilles qui le prennent le redistribuent à toutes. Cet échange généralisé sur la durée entretient un niveau élevé d’alimentation qui provoque en abondance la production de gelée royale et de gelée nourricières, la reine ainsi nourrie se met à pondre… et les cirières à cirer. Le volume donné doit correspondre au volume consommé quotidiennement par la colonie de façon à ce qu’il soit peu ou pas du tout stocké.

III.2.2. Le sirop concentré Donné en grande quantité à chaque apport, provoque l’amassage car la colonie sera rapidement saturée du point de vue alimentaire. L’abondance dépasse la capacité de consommation des abeilles qui mettront le sirop partout où des cellules seront libres ou libérées, engendrant de ce fait une impossibilité pour la reine de pondre puisque du sirop se trouve là où du couvain naissant libérait des cellules. Le sirop sera donné à des températures externes excédant 15°c.si celui-ci est trop froid les abeilles ne peuvent le prendre. Pour cela, les cadres nourrisseurs à la température de la ruche, permettent tôt en saison de l’utiliser pour stimuler la ponte de la reine. Le candi ou le sucre en morceaux seront la manière hivernale d’apporter de la nourriture aux colonies. III.3. Récolte du miel Le miel peut être récolté une seule fois, à la début de l’été. Il s’agit d’un miel polyfloral, fait du mélange de nectar de toutes les fleurs, on éclos durant la belle saison. Il ya aussi le miel monofloral, issu d’une seule espèce de fleur. On peut attendre le mois de Mai pour faire la récolte de miel, à ce moment, l'apiculteur vient récupérer le miel qui se trouve dans les hausses. Il sort un à un les cadres remplis de miel... Après une miellée (qui correspond à la période de production de nectar par la flore susceptible d'en fournir) et lorsque les 3/4 des alvéoles des rayons de cire sont operculés.

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Chapitre III Matériel et méthodes d’étude

III.3.1.Les étapes de récolte • Mettez des vêtements de protection : combinaison, voiles, gants, bottes. • Allumez l’enfumoir. • Ouvrez doucement la ruche. • Choisissez les rayons qui sont remplis aux deux tiers de miel et operculés. • Évitez les rayons avec le couvain. • Soulevez le rayon, soufflez de la fumée des deux côtés et brossez doucement les abeilles à l’aide d’une plume pour les ramener dans la ruche. • Coupez les rayons avec le miel en laissant environ un centimètre de rayon sur la barre. • Mettez le miel récolté dans un récipient propre et sec, et couvrez-le. • Laissez au moins huit rayons pour les abeilles. • Avant de fermer la ruche, poussez les rayons non à maturité du côté des rayons à couvain et placez les barres récoltées derrière ces derniers.  Enlèvement des cadres L'apiculteur retire les cadres de miel, après avoir chassé les abeilles par enfumage, il transporte les hausses dans la miellerie et enlève les opercules à l'aide d'un couteau à désoperculer (HUCHETet al., 1996).  La désoperculassion Les abeilles ont fermé les cellules contenant du miel, il faut les désoperculer. Les opercules sont les petites capsules de cire que les abeilles ont confectionnées pour fermer les cellules. Opercule est un nom masculin, on dit « un opercule ». Désoperculer, c'est enlever les opercules  L'extraction Après avoir désoperculé le miel, il faut l'extraire des cadres. Pour cela on utilise un extracteur , qui permet d'extraire le miel des rayons par la force centrifuge.  La filtration Le miel est recueilli sur un filtre, qui va retenir les débris de cire entraînés lors de l'extraction, pour éliminer du miel, les déchets de cire et les grosses impuretés.  La maturation du miel La maturation est une simple décantation dans un récipient où le miel abandonne ces impuretés (débris de cire, amas de pollen), ainsi que les bulles d'air incorporées pendant l'extraction.

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Chapitre III Matériel et méthodes d’étude

 Le conditionnement de miel Du maturateur, le miel est coulé directement dans les récipients de vente. Le miel doit être mis à l' abri de l'air et de l'humidité ceci afin d'éviter certaine dénaturation et surtout des fermentations, d'où la nécessité de récipients bien remplis et hermétiquement fermés. (DONADIEU, 1985). D'après HUCHET (1996), le miel est gardé dans des locaux frais où la température ne dépasse pas 20°C. Si le miel a stocké présente un risque de fermentation, il faudra impérativement le pasteuriser ou le conserver a une température de 4 à 5°C.  Pasteurisation de miel La pasteurisation consiste à porter le miel à l'abri de l'air, à une température de l'ordre de 78°C pendant 7 minutes, puis le refroidir rapidement. Le miel pasteurisé est à l'bri des fermentations puisque les levures ont été détruites, et il se conservera à l'état liquide pendant au moins six mois, le temps nécessaire pour qu'il ait été consommé (LOUVEAUX, 1985).  Emballage et étiquetage Les récipients doivent être étanches à l'eau et à l'air pour éviter toute pénétration d'humidité dans le miel. Les récipients et cuves en fer blanc, en aluminium, en acier chromé et en plastique (qualité alimentaire) conviennent parfaitement à cet usage. III.4. Relevé floristique

Les relevés floristiques de notre étude sont réalisés dans trois stations, les prélèvements des plantes mellifères ont lieu pendant le printemps parce que c’est la saison de floraison de majorité des plantes.

III.4.1. Sur le terrain

Les sorties sur terrain sont réalisées au mois de Mars et Mai dans les trois stations pour faire notre relevé floristiques des espèces qui sont existent à 100m2 autour des ruches.

Tableau 8: Calendrier des sorties.

Stations Sortie 1 Sortie 2 Zahra 25-03-2016 10-05-2016 El Fahs 27-03-2016 13-05-2016 Beni Bahdel 26-03-2016 14-05-2016

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Chapitre III Matériel et méthodes d’étude

III.4.2. Au laboratoire Au niveau du laboratoire de Botanique, Monsieur Baba ali qui est a vérifié et identifié les espèces qui ont été préparées dans un herbier. III.5. Description des stations Les trois stations choisies appartiennent à la région de Beni Snous.  Station 1 : Zahra

La commune de (Zahra), parmi les communes plus boisées, avec une couverture forestière allant du tiers aux deux tiers de leur territoire, se situent en bordure occidentale.

Cette station est située à 37 km au Sud- Ouest du chef lieu de Wilaya de Tlemcen, avec une altitude de 734 m et le niveau de pente 15% et taux de couvrement environ 55%. Tableau 9: Les espèces végétales qui dominent la Station 1 (Zahra) Espèces Familles Ziziphus lotus Rhamnacées

Chamaerops humilis Palmacées Olea europaea Oléacées Calycotome intermedia Fabacées

Urginea maritima Liliacées Thymus ciliatus Lamiacées

 Station 2 : El Fahs

Cette station Le territoire de la commune de Beni Snous est situé à l'ouest de la wilaya de Tlemcen. El Fahs (Beni Hammou), chef lieu de la commune, est située à 41 km au sud-ouest de Tlemcen. avec un altitude de 665m et pente de 20%, et taux de couvrement de 45%.

Tableau 10: Les espèces végétales qui dominent la station 2 : (El Fahs)

Espèces Familles Cydonia oblonga Rosacées

Prunus domestica Rosacées

Prunus armeniaca Rosacées Urtica urnes Urticacées Thymus ciliatus Lamiacées

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Chapitre III Matériel et méthodes d’étude

 Station 3 : Beni Bahdel

Cette station loin de zahra à 5km avec altitude de 712m et pente de 25%, et notamment un taux de couvrement de 39%.

Tableau 11: Espèces végétales qui dominent la station 3 ( Beni Bahdel).

Espèces Familles Thymus ciliatus Lamiacées Lavandula multifida lamiacées Urginea maritima Liliacées Arisarum vulgare Aracées Tetraclinis articulata Cupressacées Genista erioclada Fabacées

Tableau 12 : Données abiotiques et biotiques des trois stations

Les stations Coordonnés géographiques altitude pente Taux de recouvrement latitude longitude

Station 1 34°41'30.94"N. 1°28'50.16"O 734m 15% 60% ( Zahra) Station 2 (El Fahs) 34°40'39.93"N. 1°30'28.86"O 665m 20% 45% Station 3 34°42'38.53"N. 1°31'1.95"O 712m 25% 35-40%. (Beni Bahdel)

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Chapitre III Matériel et méthodes d’étude

N

Photo1 : Station 1( Zahra) N

Photo 2 : Station 2 (El Fahs)

N

Photo 3: Station 3 (Beni Bahdel)

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Chapitre III Matériel et méthodes d’étude

Figure 14: Situation géographique des trois stations d’étude (Google Earth/2016)

S1: Zahra S2: El Fahs S3: Beni Bahdel

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Chapitre III Matériel et méthodes d’étude

Station 1: Zahra

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Station 2 : El Fahs

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Station 3 : Beni Bahdel

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ϔ Ϣ Ӝ Ћ Ϩ Ћ Ϩ Ϩ € Ӝ Ϩ Ћ ϔ € Ӝ ϔ €

Ϩ Ћ Ω Ϣ Ӝ Ϩ

Légende : Ϩ : Stipa tenacissima Ӝ : Calycotome intermedia 1 m ϔ : Urginea maritima € : Thymus ciliatus 4 m Ӿ : Prunus domestica Ϣ : Genista tricuspidalis Ϫ :Prunus armeniaca Ћ : Tetraclinis articulate Echelle

ϴ :Olea europaea ¥ : Ziziphus lotus

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Chapitre III Matériel et méthodes d’étude

Figure15: Quadrants végétaux.

III.6. Analyses statistique III.6.1. Richesse spécifique totale La richesse spécifique totale (S) est le nombre d’espèces contractées au mois une seule fois au terme de N relevés effectués. L’adéquation de ce paramètre à la richesse réelle est d’autant meilleure que le nombre de relevés est plus grand. III.6.2. Analyse de similitude (Indice de Jaccard) Cet indice est un test de similarité entre deux habitats. J= a/ (a+b+c)x100 a : représente le nombre d’espèces communes entre deux habitats, b : représente le nombre d’espèce uniques pour l’habitat 1 (i.e. total moins le nombre d’espèces communes a), ??? c : représente le nombre d’espèce uniques pour l’habitat 2 (i.e. moins le nombre d’espèce commune a). Selon (DE BELLO, 2007), Si l’indice J augmente, un nombre important d’espèces se rencontre dans les deux habitats évoquant ainsi que la biodiversité inter habitat est faible (conditions environnementales similaires entre les habitats). III.7. Analyses physiques Pour réaliser cette étape, nous nous observons la couleur et la texture des miels récoltés. La coloration des miels est une donné importante parce que c’est une caractéristique physique dépendant de l’origine du produit et un élément sensoriel primordial qui détermine en partie le choix du consommateur. Les couleurs des miels très variant qui peut aller d’une teinte presque incolore au brun sombre sous l’effet des facteurs tels que :  L’origine botanique  La cristallisation qui donne une modification de teinte originale de miel  L’oxydation et caramélisation (altération). Dans cette étude nous déterminons les textures et les couleurs des miels par l’analyse visuelle des miels.

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Chapitre III Matériel et méthodes d’étude

III.8. Analyse physico-chimique III.8.1. Détermination de la teneur en eau du miel Cette méthode vise a déterminé la teneur en eau du miel, à laide d'un réfractomètre, par la lecture directe de l'indice de réfraction. C'est la mesure optique de l'indice de réfraction, cet indice varie en fonction de la concentration en matière sèche de produit à analyser. La détermination de la teneur en eau est faite selon la méthode La méthode de (CHATAWAY, 1935). Une goutte de miel est déposée sur la platine du prisme d'un réfractomètre à thermomètre incorporé et répartie en couche mince. La lecture est faite à travers l'oculaire au niveau de la ligne horizontale de partage entre une zone claire et une zone obscure. Cette ligne coupe une échelle verticale graduée directement en pourcentage d'humidité dans le miel. La température du prisme est notée. D'après DONADIEU (1978), plus l'indice de réfraction augmente, plus la teneur en eau du miel diminue. Il est de 1,47 à 1,50 à la température de 20°C. III.8.2. Détermination du taux des sucres Le Lecture est faire par un réfractomètre, sur l'échelle qui indique le degré de brix qui se trouve en parallèle avec l'échelle de l'indice de réfraction. Toutes les mesures sont ont été effectuées à la température ambiante et les lectures ont été corrigées pour une température standard de 20 °C (AOAC, 1990). III.8.3. Détermination de pH

Le pH (ou potentiel Hydrogène) est défini comme cologarithme de la concentration en ions H dans une solution. Pour le miel, c'est un indice de la «réactivité acide » du produit. C'est de plus l'un des facteurs qui va contribuer à renforcer ou à ralentir la dégradation naturelle du miel. Cette mesure se fait à l'aide d'un PH mètre. Le miel est mis en solution à 10% dans l'eau distillé. Il suffit de plonger la pointe de l'électrode dans le liquide la valeur du PH s'affiche au potentiomètre au centième d'unité. Le pH-mètre doit être étalonné avant son utilisation a l'aide des solutions tampons. Sa valeur varie en général entre 3,5 et 5,5 ; elle est due à la présence des acides organiques (BOGDANOV et al., 2004). Selon SCHWEITZER (2005), les miels de nectar, très acides, ont un pH compris entre 3,5 et 4,5. Les miels de miellats, moins acides, ont un pH supérieur à 4,5.

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Chapitre III Matériel et méthodes d’étude

III.8.4. Mise en évidence de l’activité amylasique La transformation par l’abeille des nectars en miel se fait par l’adjonction d’enzymes.

L’activité amylasique dépend de l’origine florale du miel et du traitement que ce dernier subit. un chauffage du miel détruit les enzymes.

C’est un facteur de qualité qui est influencé par le stockage et le chauffage du miel et qui est par conséquent un indicateur de fraicheur et de sur chauffage du miel.

Une solution du miel à pH déterminé est mélangée à un solution d’amidon. Nous prélevons une petite quantité du mélange que nous versons dans une solution d’iode pour suivre l’hydrolyse, le temps qui s’écoule entre l’instant du mélange miel/ amidon et la fin de hydrolyse correspond à l’activité de l’enzyme.

Photo 4: Mise en évidence de l’activité amylasique

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Chapitre III Matériel et méthodes d’étude

 Matériels et réactifs utilisée  Balance analytique  Verrerie d’usage courant

-Produits chimiques divers tels : iode, iodure, de potasse, chlorure de sodium, solution tampon a 7 et amidon.

 Mode opératoire  Témoin sans analyse

Dans un bécher, verser 5 ml de solution d’amidon et 10 ml d’eau distillée, mélanger. Prélever 5 ml de cette dilution et les verser dans une éprouvette de 25 ml contenant déjà 0,5 ml d’iode mélanger et compléter à 20 ml avec l’eau distillée. La couleur bleue produite servira d’étalon visuel à comparer aux essais miels.

 Essai miel

Dans un bécher, peser 5g du miel, les dissoudre dans 15 ml d’eau distillée, ajouter 3 ml de la solution tampon verser le contenu du bêcher dans un fiole jaugée de 25 ml contenant 1,5 ml de la solution de chlorure de sodium compléter jusqu’au trait de jauge avec de l’eau distillée et mélanger.

Dans un premier tube à essai, verser 5 ml de solution d’amidon et dans un deuxième tube à essai 10 ml de solution de miel, plonger pendant 15 minutes dans un bain d’eau thermostatée à 40 °C, verser ensuite la solution de miel dans celle d’amidon et mélanger énergiquement. Le mélange est maintenu à 40°C.

Après 5 minutes mesurées au chronomètre, prélever 5 ml, les verser dans une éprouvette graduée de 25 ml contenant 0,5 ml de solution d’iode. Ramener la dilution aux environ 20 ml conformément à l’essai témoin, mélanger et comparer à l’étalon.

La réaction est positive et l’indice d’amylase est élevé si la couleur bleue a presque disparu après 5 minutes;

Elle est négative et l’indice d’amylase est faible si la couleur persiste en intensité comparable au témoin.

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Chapitre IV Résultats et discussion

Les résultats concernant le nourrissement, les récoltes du miel et les relevés floristiques sont discutés.

IV.1. Nourrissement

La période et le type de nourrissement appliqué par les apiculteurs dans chacune des stations étudiées sont résumés dans le tableau suivant.

Tableau 13 : Types de nourrissement appliques aux différentes stations

Stations Zahra El Fahs Beni Bahdel Types de Période Composition Période Composition Période Composition nourrissement Massif Septembre 2.5kg de Septembre 2kg de sucre Octobre 2.5kg de Décembre sucre+ 1 L Novembre +1.5L d’eau Décembre sucre +1L d’eau d’eau Stimulant Janvier 1kg de Janvier à 1kg de Décembre 1.5kg de Mars sucre+2L Février sucre+ 1L à Février sucre+1L d’eau d’eau d’eau

Nous observons que les ‘apicultures sont utilisé les deux types de nourrissement mais avec différence dans les périodes et les quantités des sucre.

IV.2. Récolte du miel le tableau 13 renferme le nombre des ruches et aussi la quantité et la moyenne de la quantité du miel récolté par ruche ainsi que la période de récolte dans chacune station.

Tableau14: Quantité du miel récoltée dans les trois stations.

Stations Zahra El Fahs Beni Bahdel Nombre des ruches 10 12 15 Quantité du miel (kg) 40 25 50 Moyenne de la quantité du miel par ruche 4 2.5 3.3 (kg) Période de récolte 20-05-2016 22-05-2016 15-05-2016

Dans la station de Beni Bahdel l’apiculture récolte 50kg de miel avec moyenne de 3.3kg suivit par la station de Zahra avec 40 kg de miel au moyenne de 4 kg et station de El Fahs elle reste la dernière avec 25 kg de miel et moyenne de 2.5 kg.

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Chapitre IV Résultats et discussion

IV.3. Inventaire floristique

L’analyse de la structure végétale prend en compte la méthode des relevés floristiques qui se résument à une liste de toutes les espèces végétales présentes. Cette liste floristique change d’une station à une autre entre les trois stations. Ces relevés floristiques sont représentés dans les tableaux 14, 15 et 16.

 Station 1 : Zahra

Au niveau de cette station nous avons estimé 18 famille, les plus dessines sont : Astéracées avec 5 espèces et Fabacées, lamiacées, Liliacées avec 3 espèces suivie par Apiacées avec 2 espèces, et les restes familles comportent une seule espèce (Brassicacées, Anacardiacées, Aracées, etc.…). L’ensemble des espèces est estimé à 30 .

Figure 16 : Richesse floristique de la station 1 : (Zahra)

Photo 5 : Thymus ciliatus (Lamiacées) (Originale,2016).

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Chapitre IV Résultats et discussion

Tableau 15 : Espèces floristiques récoltées dans la station 1 (Zahra)

No Espèces Familles Familles Nombre des 1 Juniperus oxycedrus Cupressacées ‘espèces 2 Pistacia atlantica Anacardiacées Astéracées 5 3 Genista tricuspidalis Fabacées Fabacées 3 4 Eucalyptus globulus Myrtacées Lamiacées 3 5 Arisarum vulgare Aracées Liliacées 3 6 Thapsia garganica Apiacées Apiacées 2 7 Thymus ciliatus Lamiacées Anacardiacées 1 8 Atractylis sp. Astéracées Apocynacée 1 9 Poa annua Poacées Aracées 1 10 Asphodelus microcarpus Liliacées Brassicacées 1 11 Phagnalon saxatile Astéracées Cactacées 1 12 Chamaerops humilis Palmacées Cupréssacées 1 13 Urginea maritima Liliacées Malvacées 1 14 Malva sylvestris Malvacées Myrtacées 1 15 Calycotome intermedia Fabacées Oléacées 1 16 Docus carota Apiacées Palmacées 1 17 Urginea undulata liliacées Poacées 1 18 Saturja calamintha Lamiacées Ranunculacées 1 20 Olea europaea Oléacées Rhamnacées 1 21 Opuntia ficus indiqua Cactacées Total : 18 30 22 Ziziphus lotus Rhamnacées 23 Marrubium vulgare Lamiacées 24 Artemesia sp. Astéracées 25 Nerium oleander Apocynacées 26 Centaurea pullata Astéracées 27 Adonis aestivalis Ranunculacées 28 Chrysanthemum coronarium Astéracées 29 Eruca vesicaria Brassicacées 30 Genista erioclada Fabacées

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Chapitre IV Résultats et discussion

 Station 2 : El Fahs

Cette station représente la moins richesse floristique, nous avons retrouvé 23 espèces distribuée sur 16 familles.

La famille la plus dominante ci la famille de Lamiacées et Rosacées avec 3 espèces, ensuite

La famille de Astéracées, Brassicacées et Fabacées avec 2 espèces ; et les autres familles sont indiquées par une seule espèce.

La distribution de ces familles sont représentées dans le graphe suivant .

Figure 17 : Richesse végétale de la station 2: (El Fahs)

Photo 6 : Calycotome intermedia (Fabacées) (Originale, 2016)

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Chapitre IV Résultats et discussion

Tableau 16 : Espèces floristiques récoltées dans la station 2: (El Fahs )

N0 Espèces Familles Familles Nombre 1 Centaurea pullata Astéracées des 2 Plantago ovata Plantaginacées espèces 3 Salvia argentia Lamiacées Rosacées 3 4 Centaurea sp Astéracées Lamiacées 3 5 Sedum sediforme Crassulacées Astéracées 2 6 Urtica urens Urticacées Brassicassées 2 7 Reseda alba Résédacées Fabacées 2 8 Sinapis arvensis Brassicassées Plantaginacées 1 9 Lobularia maritima Brassicassées Crassulacées 1 10 Cynoglossum amabile Boraginacées Urticacées 1 11 Urginea maritima Liliacées Résédacées 1 12 Foeniculum vulgare Apiacées Boraginacées 1 13 Ampelodesma mauritanicum Poacées Liliacées 1 14 Rosmarinus officinalis Lamiacées Apiacées 1 15 Pistacia lentiscus Anacardiacées Poacées 1 16 Quercus coccifera Fagacées Anacardiacées 1 17 Cydonia oblonga Rosacées Fagacées 1 18 Prunus domestica Rosacées Papaveracées 1 19 Prunus armeniaca Rosacées Total : 16 23 20 Calycotome intermedia Fabacées 21 Ceratonia siliqua Fabacées 22 Papaver rhoeas Papaveracées 23 Thymus ciliatus Lamiacées

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Chapitre IV Résultats et discussion

 Station 3 : ( Beni Bahdel )

Dans la station de Beni Bahdel, nous avons estimé 29 espèces réparties entre 17 familles. Les Astéracées et les Lamiacées sont les familles comportant 6 espèces suivies par celles des Liliacées et des Fabacées avec 2 espèces chacune, en dernier les autres familles comprennent une seule espèce comme : les Palmacées, les Fagacées, les Apiacées, les Cactacées, etc…

La figure 18 représente la composition floristique de la station de Beni Bahdel.

Figure 18 : Richesse floristique de la station 3 (Beni Bahdel )

Photo7 : Convolvulus althaeoides (Convolvulacées) (originale, 2016)

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Chapitre IV Résultats et discussion

Tableau 17 : Espèces floristiques récoltées dans la station 3 ( Beni Bahdel)

N0 Espèces Familles Familles Nombre 01 Chamaerops humilis Palmacées des’epèces 02 Stipa tenacissima Poacées Astéracées 6 03 Arisarum vulgar Aracées Lamiacées 6 04 Calycotome intermedia Fabacées Liliacées 2 05 Sinapis arvensis Brassicassés Fabacées 2 06 Rosmarinus officinalis Lamiacées Palmacées 1 07 Conyza sp. Astéracées Poacées 1 08 Asparagus albus Liliacées Aracées 1 09 Urginea maritima Liliacées Brassicassés 1 10 Lavandula multifida Lamiacées Cupressacées 1 11 Tetraclinis articulata Cupressacées Anacardiacées 1 12 Genista erioclada Fabacées Scrophulariacées 1 13 Asteriscus maritimus Astéracées Caryophyllacées 1 14 Atractylis humilia Astéracées Plantaginacées 1 15 Pistacia lentiscus Anacardiacées A Apiacées 1 16 Aritherinus fruticus Scophulariacées Fagacées 1 17 Paronychia argentea Caryophyllacées Cactacées 1 18 Asteriscus maritimus Astéracées Convolvulacées 1 19 Plantago albus Plantaginacées Total : 17 29 20 Thymus ciliatus Lamiacées 21 Foeniculum vulgare Apiacées 22 Quercus ilex Fagacées 23 Opuntia ficus indiqua Cactacées 24 Asteriscus maritimus Astéracées 25 Lavandula dentata Lamiacées 26 Salvia verbenaca Lamiacées 27 Teucrium polium Lamiacées 28 Pallenis spinosa Astéracées 29 Convolvulus althaeoides Convolvulacées

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Chapitre IV Résultats et discussion

IV.4. Espèces floristiques communes

Nous avons retrevé dans notre étude des espèces communnes aux trois stations comme suit

Urginea maritima, Calycotome intermedia et Thymus ciliatus ;et d’autres sont communes aux deux stations.

IV.4.1. Espèces communes aux trois stations

Il y a 3 espèces végétales communes aux trois stations Zahra, El Fahs et Beni Bahdel. Elles sont répertoriées dans le tableau suivant.

Tableau 18: Espèces communes aux trois stations

Espèces Familles Urginea maritima Liliacées

Calycotome intermedia Fabacées

Thymus ciliatus Lamiacées

IV.4.2. Espèces floristiques communes à deux stations a. Espèces communes entre les stations Zahra et El Fahs

Le tableau suivant renferme les espèces floristiques communes aux stations Zahra et El Fahs

Tableau 19 : Espèces communes entre les stations Zahra et El Fahs

Espèces Familles Urginea maritima Liliacées Calycotome intermedia Fabacées Thymus ciliatus Lamiacées

Nous estimons 3 espèces communes à ces deux stations. Il s’agit de Urginea maritima (Liliacée) et Calycotome intermedia ( Fabacée) et une seule espèce de Lamiacée ( Thymus ciliatus)

.

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Chapitre IV Résultats et discussion b. Espèces floristiques communes aux stations d’El Fahs et de Beni Bahdel

Le tableau suivant nous indique les espèces communes entre ces deux stations.

Tableau 20: Espèces communes à El Fahs et Beni Bahdel

Espèces Familles Calycotome intermedia Fabacées Pistacia atlantica Anacardiacées Sinapis arvensis Brassicassés Foeniculum vulgare Apiacées Rosmarinus officinalis Lamiacées Thymus ciliatus Lamiacées

Nous remarquons que dans ces deux stations 6 espèces sont communes appartenant à 5 familles. La famille des Lamiacées comporte 2 espèces : Rosmarinus officinalis et Thymus ciliatus. c. Espèces floristiques communes aux stations Zahra et Beni Bahdel

Les espèces communes aux stations Zahra et Beni Bahdel sont citées dans le tableau ci- dessous.

Tableau 21: Espèces communes entre les stations Zahra et Beni Bahdel

Espèces Familles Calycotome intermedia Fabacées Chamaerops humilis Palmacées Arisarum vulgar Aracées Urginea maritima Liliacées Thymus ciliatus Lamiacées Opuntia ficus indiqua Cactacées Genista erioclada Fabacées

Nous comptons 07 espèces communes à ces deux stations : 2 espèces appartenant à la famille des Fabacées ( Calycotome intermedia et Genista eroclada), les autres espèces dont une palmacée, une Aracée, une liliacée, une Cactacée, et en dernier une Lamiacée.

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Chapitre IV Résultats et discussion

Les plantes mellifères produisent des substances récoltées par les insectes butineurs pour être transformées en miel. Beaucoup de plantes sont mellifères, mais seulement une partie peut être butinée par les abeilles domestiques du fait de leur morphologie (encombrement du corps, les pièces buccales, longueur de trompe...). L'apiculteur classe une plante comme mellifère lorsqu'elle est exploitable par l'abeille domestique. Une flore propice au butinage constitue la base indispensable de l'apiculture. Une plante mellifère, pour être d’intérêt apicole doit remplir les conditions suivantes : avoir une productivité nectarifère très élevée et régulière, et exister en vaste peuplement.

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Chapitre IV Résultats et discussion

IV.5. Analyse statistique

Pour estimer les rassemblences qui sont existent entre trois stations et la richesse floristique nous avons utilisé la richesse spécifique totale et l’indice de similitude.

VI.5.1. Richesse floristique totale

La richesse floristique totale est consignée dans le tableau suivant.

Tableau 22 : Richesse floristique totale

Stations Zahra El Fahs Beni Bahdel S 30 23 29

Après l’estimation de la richesse spécifique totale (S),nous observons que les valeures de la diversité floristique plus proche entre les trois stations.

VI.5.2. Analyse de similitude

Nous avons utilisé l’indice de Jaccard pour étudier la similitude entre les stations, les resultats obtenus sont montré dans le tableau suivant.

Tableau 23 : Analyse de similitude

Stations Zahra El Fahs Beni Bahdel Zahra 1 / / El Fahs 5.4 1 / Beni Bahdel 10.6 10 1

Nous avons calculé l’indice de similitude de Jaccard entre les stations d’étude. L’indice varie entre 5.4% indiquant une faible ressemblance entre les stations de Zahra- El Fahs. Ce dernier est élevé entre les stations de El Fahs –Ben Bahdel avec un pourcentage égal à 10. Entre les stations de Zahra–Beni Bahdel, le taux est de 10.6%. Ceci montre que les espèces communes ne sont pas nombreuses.

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Chapitre IV Résultats et discussion

IV.6. Analyse physique

L’analyse physique est réalisée à partir des observations .

IV.6.1. Caractérisation physique

E1 : Echantillon de station Zahra

E2 : Echantillon d’El Fahs

E3 : Echantillon de station Beni Bahdel

Photo 8 : Echantillons des miels récoltés

 Couleur

La coloration des miels est une donnée importante parce c'est une caractéristique physique dépendant de l'origine du produit et dépend également des conditions d'éclairage et de notre perception visuelle.

La couleur de miel récolté varie entre les trois échantillons. Le miel de El Fahs , a couleur jaune doré. Ceux provenant de Zahra et Beni Bahdel présentent une couleur ambré.

 Viscosité

Nous observons que le miel de la station El Fahs est relativement cristallisé, mais le miel de station Zahra et Beni Bahdel sont plutôt visqueux.

La viscosité du miel dépend de sa teneur en eau, de sa composition chimique et de sa température. Certains d'entre eux ont, du fait de leur composition particulière, des propriétés particulières. le miel fabriqué par les abeilles cristallisera en fonction du temps mais cette cristallisation ne change ni le gout ni l’arome du miel et ne détruit pas les enzymes (CRANE, 1990 ).

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Chapitre IV Résultats et discussion

IV.6.2. Analyse physico-chimique du miel

Le tableau suivant regroupe les résultats des analyses physico-chimiques différents miel de la zone de Beni Snous.

Tableau 24 : Analyse physico-chimique du miel récolté dans les trois stations

Stations

Paramètres Zahra El Fahs Beni Bahdel

Aspect ambré jaune doré ambré Couleur visuel Texture et Visqueuse Cristallisée Visqueuse viscosité Teneur en eau(%) 22.6 23.4 18.8 pH 5.1 5.2 5.1 Activité amylasique + + + Teneur en sucres 76 75 80 (%) Densité (kg/l) 1.16 1.18 1.3

IV.6.2.1. Teneurs en eau du miel récolté

D’après la table de CHATAWAYet à partir des valeurs de l’indice de réfraction retrouvées nous pouvons déduire les teneurs en eau. Ces teneurs sont consignées dans le tableau qui suit.

Tableau 25 : Teneurs en eau du miel récolté dans les trois stations

Stations Zahra El Fahs Beni Bahdel Teneur en eau(%) 22.6 23.4 18.8

L'indice de réfraction obtenu est de 1.479, avec une température de 23.1Co et ces valeurs observées sur la table de CHATAWAY, correspond une teneur en eau de 22.6 % dans l’échantillon de Zahra ; et 1.477 avec une température de 23.2Co. Ces valeurs donnent une teneur en eau de 23.4%, correspond le miel de El Fahs. Le miel de Beni Bahdel avec l’indice de réfraction est 1.489 avec une température de 22.1Co et une teneur en ‘eau de 18.8%. NANDA et aI., (2003) indique que la teneur en eau est affectée par le climat, la saison et la teneur en humidité de la plante d'origine. La teneur en eau est une donnée très importante à connaître, car elle conditionne la qualité du miel, en effet seuls les miels dont la teneur en eau est inférieure à 18% sont bons à conserver (GONNET, 1982).

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Chapitre IV Résultats et discussion

Le taux d’humidité des échantillons analysés de station Zahra et El Fahs sont compris entre 22.6% et 23.4% des teneurs qui sont dépassent la teneur maximale 21% prescrite par la commission internationale du miel. Le miel de station Beni Bahdel sa teneur en eau est 18.8% donc elle est dans l’intervalle préconisé par le CODEX ALIMENTARIUS. IV.6.2.2. Mesure de pH Le tableau suivant montre les valeurs pH des échantillons entre 5.1et 5.2. Tableau 26 : Valeurs du pH Stations Zahra El Fahs Beni Bahdel pH 5.1 5.2 5.1

Les valeurs du pH des échantillons de miel sont entre 5.1 et 5.2, donc les miels étudiés sont plutôt acides. Nos résultats sont conformes aux normes CODEX ALIMENTARIUS. DONADIEU 1984, et GONNET (1982), signalent que le miel est acide, si pH moyen est compris entre 3.5 et 6. GONNET(1986), affirme qu'un pH faible de l'ordre de 3.5 pour un miel, prédétermine un produit « fragile » pour la conservation duquel faudra prendre beaucoup de précautions. Par contre un miel à pH 5 ou 5.5 se conservera mieux et plus longtemps.

IV.6.2.3. Détermination du taux des sucres ( degré de Brix) Les sucres déterminés dans les différents miels sont donnés en pourcentage dans le tableau ci –dessous. Tableau 27 : Taux des sucres

Stations Zahra El Fahs Beni Bahdel Taux des sucres(%) 76 75 80

Les valeurs obtenues pour le degré de Brix sont des 76 %, dans la station de Zahra, El Fahs 75% et Beni Bahdel est 80%. sont des résultats qui sont proches de ceux donné par AJLOUNI et al .En 2010. La détermination de la teneur en sucres par une mesure réfractométrique, vient de confirmer l'origine du miel analysé car selon la nouvelle norme de BOGDANOV et al., (2001), les miels qui présentent une teneur en sucres supérieure à 60% ont pour origine le nectar. Nous notons que les miels récoltés dans les trois stations de Beni Snous sont considérés des miels ayant pour origine le nectar. Le degré Brix du miel indique la quantité de sucre (en g) contenue dans 100 g de miel refroidi à 20°C.

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Chapitre IV Résultats et discussion

IV.6.2.4. La densité

Les valeurs de densité obtenues des miels sont des 1.16 et 1.30.Selon LOUVEAUX (1985), les variations de la densité des miels proviennent surtout des variations de la teneur en eau. Plus un miel est riche en eau et moins il est dense

IV.6.2.5. Activité amylasique

L’activité amylasique est montrée dans le tableau suivant.

Tableau 28 : Activité amylasique

Stations Zahra El Fahs Beni Bahdel Activité amylasique + + +

Nous constatons que la couleur bleue après 5mn a tendance à disparaitre ce qui indique une activité amylasique positive dans les trois stations considérées. Donc notre miel est riche en amidon.

En effet, les enzymes (invertase, glucose, oxydase, amylase ) sont sécrétés par les abeilles ou par les végétaux ( amylase, catalase, phosphatase ) (VOLVA et CELECHOVSKA, 2002).

IV.7. Etude comparative de l’analyse physico-chimique des différents miels

Le tableau ci-dessous indique les variations des paramètres des autres stations étudiées.

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Tableau28 : Comparaison de l’analyse physico-chimique des miels récupérés dans différentes zones de la région de Tlemcen

Ain-Fezza M’sirda Sebdou (MEDJDOUB ,2015) (ZERROUKI ,2016) (BELGHIT ,2016) (MALLEK ,2016) Zones

Paramètres Oum el Alou 1 Oum el Alou2 oucheba Sid El Machhour Maaziz Bourokba 1 Souani 2 Arabouz Boughado Tebouda Sidi Moussa

Aspect Couleur Ambré clair Ambré foncé Jaune doré Brun Ambré Clair Brun Foncé Brun Marron Jaune Jaune Ambré Ambré très foncé doré doré clair clair visuel Texture et Visqueuse Visqueuse cristallisé Visqueuse Visqueuse Visqueuse Visqueuse Visqueuse Visqueuse Visqueuse Visqueuse Visqueuse viscosité

Teneur en eau (%) 16.1 15.3 14.5 18,8 23 23,2 22,4 20,2 19,8 18.8 18.2 14.2

pH 4.72 5.06 4.18 6,3 4,6 4,3 4,7 5,8 5,2 6.1 4.5 6.4

Activité amylasique + + - + + + + + + + + +

Teneur en sucres (%) 81.6 82.5 83 80 75 78 76 78 78 79 80 84

Densité (kg/l) / / / 0,98 0,9 1,0 0.98 1.22 1.14 0.76 1.08 1.28

Chapitre IV Résultats et discussion

Les résultats obtenus par des études dans différents stations montrent que la couleur varie d’une zone à une autre. La texture est visqueuse dans la majorité des stations excepté cele de Oucheba (Ain-Fezza).

La teneur en eau la plus élevée ( 23.2) est retrouvée dans la station 3 Araouz de M’sirda.

L’activité amylasique est positive dans les différentes stations sauf celle de Ouchba ou elle est négative. La teneur en sucres semble élevée puisqu’elle est supérieure à 75% dans les différentes stations et peut atteindre à 84% dans la station de Sidi Moussa (MALLEK, 2016).

MEDJDOUB (2015) n’a pas étudié la densité des miels récupérés. Par contre l’étude effectuée par MALLEK (2016), indique que la densité est comprise entre 0.76 kg/l (Boughado) et 1.28 kg/l (Sidi Moussa).

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Conclusion

Conclusion Le miel, cet aliment tant apprécié par l'homme présenté un éventail très large en gout et en couleur. Devant cette diversité de choix, le consommateur a une distinction entre le miel nature frais et celui du marché. Notre étude porte sur la détermination de la relation entre l’abeille et la flore existante dans les zones étudiées et l’influence du climat sur cette relation avec une estimation de la qualité des miels récolté. Dans les trois stations de Beni Snous. L’intensité de la période sèche, le régime pluviométrique saisonnier, les valeurs du Q2 et les minima du mois le plus froid, nous ont permis de positionner la station météorologique Beni Bahdel sur le climagramme pluviothermique d’EMBERGER dans l’étage semi-aride à hiver frais. La période de sécheresse se manifeste dès la fin du mois de Mais jusqu’au mois d’Aout. L’analyse de la flore apicole sur le terrain, nous a permis d’établir un inventaire floristique exhaustif. L’examen de nos relevés de la flore mellifère ainsi que les listes des espèces floristiques communes entre les stations étudiées nous ont montré une faible ressemblance entre la station Zahra et El Fahs (J=5.4%) et entre Zahra et Beni Bahdel (J= 10.6%), cette similitude devient également entre la station d’El Fahs et celle de Beni Bahdel (J= 10%). Mais demeure toujours une différence nette avec les espèces rencontrées uniquement dans une des stations du fait de la spécificité du microclimat et la nature du sol. Les échantillons étudiés sont des miels polyfloraux. La récolte du miel se fait deux fois par an (au mois de Mai et au mois d’Aout). L’analyse des paramètres physico-chimiques est un bon critère de qualité du miel, souvent utilisée dans la routine de contrôle. Elle dépend de divers facteurs tels que : La saison de récolte, le degré de maturité atteint dans la ruche, les facteurs climatiques et l’origine botanique. Les caractéristiques physico-chimiques des miels, se résument par la teneur en eau, le pH, le taux des sucres, la densité et l’activité amylasique. La teneur en eau influe sur la fermentation du miel pendant le stockage, cette dernière est mesurée avec le réfractomètre. Un miel normal, contenant 18% d’eau. Le récolté contient en moyenne 21,6%. Le miel de la station de Beni Bahdel (18.8%), est le mieux représentatif du point de vue teneur en eau. La valeur du pH des miels varie entre 5.1 et 5.2 qui exprime que les échantillons de trois stations est acide. Le taux des sucres des miels analysés est dans les normes, il est en relation avec le taux de maturité du miel et l’origine florale.

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Conclusion

Ce modeste travail n’est qu’une ébauche d’une petite zone de la Wilaya de Tlemcen. Il mérite d’être élargi et approfondi dans différentes régions de l’Ouest algérien.

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109. WORING C. et WARING A., 2010- L’abeille tout savoir sur l’apiculture. Ed en France. pp.14- 18, 72-82 et 110-116.

110. WYATT T.D., 2003- Pheromones and animal behavior . New York. pp.36, 15-27. 111. ZERROUKI S., Comparaison de la phytodiversité de trois stations de M’sirda (W.deTlemcen) et aspects qualitatifs du miel récolté. Mémoire. Master. Pathologie d’Écosystèmes. Université Abou-Bekr -Belkaid –Tlemcen.67p.

Sites web www.vivelesabeilles.be www. perso-club-internet.fr/Cetam.. www.rucherscaussade.fr www.apia.com.tn/pdf/miel.pdf].

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Annexes

Annexes 1 Tableau 29 : Les espèces floristiques communes aux trois stations

Genre Espèces Familles Station de Station d’El Station de Beni Zahra Fahs Bahdel Adonis aestivalis Ranunculacées + - - Ampelodesma mauritanicum Poacées - + - Arisarum vulgar Aracées + - + Artemesia sp. Astéracées + - - Asphodelus microcarpus Liliacées + - - Atractylis sp. Astéracées + - - Calamintha nepeta Lamiacées + - - Calycotome intermedia Fabacées + + + Centaurea pullata Astéracées + + - Centaurea sp Astéracées - + - Chamaerops humilis Palmacées + - + Chrysanthemum coronarium Astéracées + - - Cynoglossum amabile Boraginacées - + - Docus carota Apiacées + - - Eruca vesicaria Brassicacées + - - Eucalyptus globulus Myrilliacées + - - Foeniculum vulgare Apiacées - + + Genista eroclada Fabacées + - + Genista tricuspidalis Fabacées + - - Juniperus oxycedrus Cupressacées + - - Lobularia maritima Brassicassées - + - Malva sylvestris Malvacées + - - Marrubium vulgare Lamiacées + - - Nerium oleander Apocynacées + - - Olea europaea Oléacées + - - Opuntia humifus Cactacées + - + phagnalon saxatile Astéracées + - - Pistacia atlantica Anacardiacées + - - Plontago ovata Plantaginacées - + - Poa annua Poacées + - - Reseda alba Résédacées - + - Salvia argentia Lamiacées - + - Sedum sediforme Crassulacées - + - Sinapis arvensis Brassicassées - + + Thapsia garganica Apiacées + - - Thymus ciliatus Lamiacées + + + Urginea maritima Liliacées + + + Urginea undulata liliacées + - - Urtica urens Urticacées - + - Ziziphus lotus Rhamnacées + - - Aritherinus fruticus Scophulariacées - - + Asparagus albus Liliacées - - + Annexes

Asteriscus maritimus Astéracées - - + Atractylis humilia Astéracées - - + Ceratonia siliqua Fabacées - + - Convolvulus althaeoides Convolvulacées - - + Conyza sp. Astéracées - - +

Cydonia oblonga Rosacées - + - Lavandula dentata - - + Lamiacées Lavandula multifida Lamiacées - - +

Pallenis spinosa Astéracées - - + Papaver rhoeas Papaveracées - + - Paranicia argentea Caryophyllacées - - + Pistacia lentiscus Anacardiacées - + + Plantago albus Plantaginacées - - + Prunus armeniaca Rosacées - + - Prunus domestica Rosacées - + - Quercus coccifera Fagacées - + - Quercus ilex Fagacées - - + Rosmarinus officinalis Lamiacées - + + Salvia verbenaca Lamiacées - - + Stipa tinacissima Poacées - - + Tetraclinis articulata Cupressacées - - + Teucrium polium Lamiacées - - +

Annexes

Annexe 2 Pour faire notre analyse physico-chimique, il est nécessaire de préparer les différentes solutions suivantes : 1. Solution mère d’iode Pour la préparation de la solution de mère d’iode, il faut faire dissoudre ; - 8,8 g d’iode dans 50 ml d’eau distillée contenant 22 g de l’iodure de potassium pour faciliter la dissolution des cristaux d’iode. - Après nous avons réajusté à 100 ml avec du l’eau distillée. (Cette solution doit être conservée à l’abri du la lumière). 2. Solution d’iode A 0,0007 N Pour notre usage, nous avons préparés 100 ml de solution d’iode 0,0007 N. Dans 4 g d’iodure de potassium et 1 ml de solution mère puis nous avons réajustés à 100 ml à 100 ml avec l’eau distillée 3. Solution de chlorure de sodium A 0,5 M Pour 100 ml il faut 2,92 g de Na cl N = m / M M m = N x M M M = 0,5 x 58,5 M = 29,25 g

29,25 g 1000 ml x 1000 ml x = 100 x 29,25/ 1000 4. Solution d’amidon A 2% 2 g d’amidon sont dissous dans 20 ml d’eau distillée, puis on porte à l’ébullition 60 ml d’eau, après il faut verser la suspension d’amidon dans l’eau bouillante. On agite puis on laisse refroidir et réajuste à 100 ml avec l’eau distillée.

Annexes

Annexe 3 Tableau : Table de Chataway (1935 En se rapportant à la table suivante, nous obtenons le pourcentage d’eau correspondant à l’indice de réfraction à 20 °C.

Indice de Teneur en Indice de Teneur en Indice de Teneur en réfraction eau (%) réfraction eau (%) réfraction eau (%) (20°c) (20°c) (20°c) 1.5044 13.0 1.4935 17.2 1.4835 21.2 1.5038 13.2 1.4930 17.4 1.4830 21.4 1.5033 13.4 1.4925 17.6 1.4825 21.6 1.5028 13.6 1.4920 17.8 1.4820 21.8 1.5023 13.8 1.4915 18.0 1.4815 22.0 1.5018 14.0 1.4910 18.2 1.4810 22.2 1.5012 14.2 1.4905 18,4 1.4805 22.4 1.5007 14.4 1.4900 18.6 1.4800 22.6 1.5002 14.6 1.4895 18.8 1,4795 22.8 1.4997 14.8 1.4890 19.0 1.4790 23.0 1.4992 15.0 1.4885 19.2 1.4785 23.2 1.4987 15,2 1.4880 19.4 1.4780 23.4 1.4982 15.4 1.4875 19.6 1.4775 23.6 1.4976 15.6 1.4870 19.8 1.4770 23.8 1.4971 15.8 1.4865 20.0 1.4765 24.0 1.4966 16.0 1.4860 20.2 1.4760 24.2 1.4961 16.2 1.4855 20.4 1.4755 24.4 1.4956 16.4 1.4850 20.6 1.4750 24.6 1.4951 16.6 1.4845 20.8 1.4745 24.8 1.4946 16.8 1.4840 21.0 1.4740 25.0 1.4940 17.0

Annexes

Annexe 4 Tableau : Table de Brix

20 20 20 20 Brix % nd Brix % nd Brix % nd Brix % nd 0 1,33299 24 1,37058 48 1,41587 72 1,47031 1 1,33442 25 1,37230 49 1,41795 73 1,47279 2 1,33587 26 1,37404 50 1,42004 74 1,47529 3 1,33732 27 1,37579 51 1,42215 75 1,47781 4 1,33879 28 1,37755 52 1,42428 76 1,48055 5 1,34027 29 1,37933 53 1,42642 77 1,48291 6 1,34175 30 1,38112 54 1,42858 78 1,48548 7 1,34325 31 1,38292 55 1,43075 79 1,48808 8 1,34477 32 1,38474 56 1,43294 80 1,49069 9 1,34629 33 1,38658 57 1,43515 81 1,49333 10 1,34722 34 1,38842 58 1,43738 82 1,49598 11 1,34937 35 1,39029 59 1,43962 83 1,49866 12 1,35093 36 1,39216 60 1,44187 84 1,50135 13 1,35249 37 1,39406 61 1,44415 85 1,50407 14 1,35407 38 1,39596 62 1,44644 86 1,50681 15 1,35567 39 1,39789 63 1,44875 87 1,50955 16 1,35727 40 1,39982 64 1,45107 88 1,51233 17 1,35889 41 1,40177 65 1,45342 89 1,51514 18 1,36052 42 1,40374 66 1,45578 90 1,51797 19 1,36217 43 1,40573 67 1,45815 91 1,52080 20 1,36382 44 1,40772 68 1,46055 92 1,52368 21 1,36549 45 1,40974 69 1,46266 93 1,52658 22 1,36718 46 1,41177 70 1,46539 94 1,52950 23 1,36887 47 1,411381 71 1,46784 95 1,53246 دراطت يقارَت نهخُىع انُباحي في ثالثت يحطاث يٍ يُطقت بُي طُىص ) واليت حهًظاٌ( و حقييى َىعيت انعظم يٍ أجم ححذيذ انخصائص انفشيائيت وانكيًيائيت نهعظم و أَىاع َباحاث انعظم، أجزيج دراطت عهً ثالثت يحطاث في يُطقت حهًظاٌ. حى انقياو بعًهياث انجزد انُباحي في ثالثت يحطاث يٍ يُطقت بُي طُىص )سهزة,انفحص , بُي بحذل( خالل يىطى انزبيع. َجذ 30 عائهت َباحيت في يحطت )سهزة ، 23 في,انفحص , 29في بُي بحذل و. َجذ أٌ َباحاث انُحم حخًيش بهيًُت ثالد عائالث : انعائهت انشفىيت، انعائهت انًزكبت و انعائهت انىرديت. بعذ حغذيت انُحم، حى أخذ عيُاث انعظم يٍ هذِ انًحطاث انثالد و ححهيهها. قًُا بخًييش انًهًض، انهىٌ وانهشوجت نعيُاث انعظم ثى أجزيُا ححهيال كيًائيا. كثيزا يا يظخخذو ححهيم انعىايم انفيشيائيت و انكيًائيت نهعظم كأفضم يؤشز نخحذيذ جىدة و اطخقزار انعظم. انُخائج انًخحصم عهيها نذرجت انحًىضت و يحخىي انًاء و انظكزياث ويعذالث َشاط األييهيش حخفق يع انًعاييز انذونيت. وأبهغخُا هذِ انًعاييز انخانيت : أصم و جىدة انعظم، انثزاء انُباحي، َشاط انخهقيح عُذ انُحم يخفاوث نألهًيت. انكهًاث انًفخاحيت : انُباحاث -انُحم - َىعيت انعظم- بُي طُىص )حهًظاٌ ). Etude comparative de la diversité floristique de trois stations de Beni Snous (W. Tlemcen) et estimation de qualité de miel En vue de déterminer les caractéristiques physico-chimiques du miel et les espèces végétales mellifères, une étude a été menée dans trois stations de la région de Tlemcen. Des inventaires exhaustifs sont effectués dans les trois stations de la zone deBeni Snous (Zahra, El Fahs et Beni Bahdel) pendant la saison printanière. Nous retrouvons30familles botaniques dans la station de Zahra, 23 dans El Fahs et 29 dans la station de Beni Bahdel. Nous ne constatons que la flore apicole est caractérisée par une dominance de trois familles : les Lamiacées, les Rosacées et les Astéracées. Après nourrissement, des échantillons de miel sont prélevés dans ces 3 stations puis analysés. Nous avons caractérisé les échantillons de miel obtenu (texture, couleur et viscosité) en suite une analyse physico-chimique a été effectuée. L’analyse des paramètres physico-chimiques du miel est fréquemment utilisée comme meilleur indicateur de la qualité et de la stabilité du miel. Les résultats obtenus concernant le pH, teneur en eau, taux des sucres et activité amylasique sont conformes aux normes internationales. Cette étude nous a renseigné sur les paramètres suivants : l’origine et la qualité du miel, la richesse floristique et l’activité plus ou moins importante de butinage des abeilles. Mots clés : Flore- Stations- Abeilles - Qualité du miel- Beni Snous (Tlemcen). Comparative study of the floristic diversity of three stations of Beni Snous (W.Tlemcen ) and honey quality estimate In order to determine the physic-chemical properties of honey and honey plant species, a study was conducted at three stations in Tlemcen. Exhaustive inventors are conducted in three stations of the area of Beni Snous (Zahra, El Fahs, Beni Bahdel) during the spring season. We found 30 botanical families in station of Zahra, 23 in that of El Fahs, and 29 in station of Beni Bahdel. We find that bee flora is characterized by a dominance of three families: Lamiaceae, Rosaceae and Asteraceae. After nourishment, honey samples were taken from these three stations and analyzed. We characterized (texture, color and viscosity) honey samples subsequently obtained physical and chemical analysis was performed. The analysis of physical-chemical parameters of honey is often used as the best indicator of the quality and stability of honey. The results obtained for the pH, water content, sugars and amylase activity rates are consistent with international standards. This study informed us on the following parameters: the origin and the quality of honey, floristic richness and more or less important foraging bee activity. Keywords: Flora- Bees - Quality of honey- Beni Snous (W. Tlemcen).