INCONNU JUIN 2015

PLACE DE LA REPUBLIQUE

La place est desservie par sept grandes rues. Cinq lignes du métro de Paris s'y croisent, faisant de la station République un important nœud de correspondances

Elle correspond au bastion de la porte du Temple, dans l'enceinte de Charles V qui date du XIVe siècle.

Ornée en 1811 d'une fontaine dite du Château-d'Eau, dessinée par Girard, elle n'est alors qu'une petite place triangulaire. Elle prit sa physionomie actuelle sous le Second Empire, avec le percement du boulevard de Magenta, avenue de la République et du boulevard Voltaire.. L'administration du baron Haussmann construit une grande place rectangulaire de 280 mètres sur 120.

La caserne du Prince-Eugène, Prévue à l'origine pour 3 200 hommes, la caserne est alors l'équipement le plus vaste de la ville avec une superficie équivalente à celle de l'hôtel de ville Elle est construite pour rassembler des troupes alors éparpillées dans Paris ,elle accueille depuis 1947 la Garde Républicaine.

En 1866, Gabriel Davioud, architecte de la Ville de Paris, construisit sur tout le côté nord de la place les Magasins réunis. Il dressa aussi en 1867 une seconde fontaine, de 25 mètres de diamètre3 et ornée de 8 lions de bronze, celle de Girard ayant été jugée insuffisante sera remontée dans la cour d'entrée du marché- abattoir de La Villette (actuelle place de la Fontaine-aux-Lions) pour servir d'abreuvoir pour le bétail

En 1883, un monument à la République est inauguré au centre de la place, qui prend alors la configuration qu'elle aura jusque dans les années 2010 avec deux terre-pleins centraux. La place prendra le nom de place de la République en 1889, 6 ans après l'inauguration d'un monument.

Le monument à la République

En 1879, le concours organisé pour l'installation d'un grand monument consacré à la République de nouveau proclamée fut remporté par les frères Morice : Léopold pour la statuaire et Charles pour le soubassement. L'inauguration eurent lieu, le 14 juillet 1883 avec la version définitive en bronze. Le monument est constitué d'une statue colossale de Marianne en bronze de 9,50 m de haut6 sur un soubassement en pierre de 15 m de haut6 où sont assises des allégories de la Liberté, de l'Égalité et de la Fraternité

Avec l’augmentation du trafic à la fin du XIXe et début du XXe siècle, la place devient un nœud de communication important de Paris. Les divers moyens de locomotion d'alors se croisent autour d'une grande esplanade3 comme le tramway funiculaire de Belleville (un tramway à câble reliant la place de la République à la colline de Belleville), les tramways de la compagnie générale des omnibus, qui desservent Paris, ou ceux des Chemins de fer nogentais dont le réseau dessert la banlieue est.

1904 voit la fin de la construction de la ligne 3 du métro et l'inauguration de la station de métro République sous la place. Les lignes 5, 8 et 9 seront par la suite construites et desserviront également la place. La dernière, la 11 est inaugurées en 1935

Jusqu'en 2011 et son réaménagement, 60 % de la place de la République est dédiée à la circulation automobile.

Voies aboutissant sur la place de la République]

En tournant dans le sens des aiguilles d'une montre :

 4 Boulevards  5 Rues  1 Avenue

La place de la République est un endroit très animé et populaire de Paris

Parfois en raison de son nom et de la symbolique qui lui est liée, mais surtout à cause de son accessibilité et de sa localisation au carrefour de grandes avenues, c'est un des lieux habituels des manifestations parisiennes, le plus souvent à l'initiative des organisations politiques de gauche ou des organisations syndicales. Mais la place de la République a aussi été le cadre choisi en 1958 par le Général de Gaulle pour une manifestation, le 4 septembre7, en faveur du Oui au référendum instituant la Constitution de la Cinquième République ou, le 11 janvier 2015, pour le départ de la marche républicaine destinée à rendre hommage aux victimes décédées dans les attentats et prises d'otages des jours précédents et à s'opposer au terrorisme

Derniers aménagements

Une longue concertation s'est déroulée, à partir de décembre 2008, pour le réaménagement de la place de la République. Afin de reporter l'ensemble de la circulation, dans les deux sens, sur le seul côté ouest de la place et de créer un grand espace piétonnier au centre de celle-ci, englobant la statue et s'étendant aux bâtiments du côté est.

Cette proposition a donné lieu à de vives controverses et à des prises de positions opposées, les unes pour s'en féliciter, les autres pour craindre les effets sur la circulation parisienne, ou la destruction d'éléments patrimoniaux historiques.

Les travaux d'aménagement de la place ont débuté en janvier 2012 et l'inauguration a eu lieu le 16 juin 20133.

En février 2013, la mairie annonce que l'espace sera loué 55k€ annuels à quelques commerces, notamment un restaurant. Une vaste structure en verre abrite un café côté nord sur ce qui était un jardin avec plan d'eau.

LE SQUARE DU TEMPLE

Le square du Temple est un jardin parisien, créé en 18571. Sa superficie totale est de 7 700 m².

C'est un des 24 squares aménagés à Paris lors des travaux d'Haussmann .

Marquant la limite septentrionale du quartier du Marais, À l'est, il donnait autrefois sur des bains-douches, qui furent ensuite remplacés par la mairie du 3e arrondissement.

Comme le bâtiment voisin du Carreau du Temple, le square occupe une part de l'ancien enclos des Templiers, et recouvre partiellement l'emplacement passé de la tour du Temple.

Plus à l'ouest, au 18 de la rue Perrée, un immeuble face au jardin arbore un cadran solaire inscrit dans une sculpture qui s'étend sur cinq étages. Une inscription sur l'immeuble indique le nom du sculpteur, « J. Rispal

Caractéristiques

Le jardin comprend un kiosque à musique, datant de 1900, des fontaines et une pièce d'eau avec une cascade artificielle, sur des rochers de la forêt de Fontainebleau. Voir la grille.

Botanique

Le square compte 71 arbres4 et 191 variétés de plantes, dont de nombreuses espèces exotiques, comme un noisetier de Byzance, un Ginkgo biloba, un sophora du Japon, un Févier d’Amérique, un ptérocaryer du Caucase, un savonnier, un cèdrela de Chine, un cognassier de Chine.

En 2007, le square a obtenu le label « espaces verts écologiques » décerné.

On y trouve deux statues. L'une représente le chansonnier Béranger, qui vécut dans la rue proche qui a ensuite pris son nom (rue Béranger).

Une autre statue est composée d'un buste sur un socle, où est inscrit « À B. Wilhelm fondateur 1781-1842 L'Orphéon français », au-dessus d'un portrait en médaillon et du texte « À Eugène Delaporte propagateur 1818-1886 ». Lieu de mémoire

Stèle commémorative aux enfants juifs non encore scolarisés déportés pendant la Seconde Guerre mondiale

Le 26 octobre 2007, une stèle a été inaugurée sur la pelouse principale du square du Temple. Elle porte les prénoms, noms et âges des 85 « tout-petits qui n'ont pas eu le temps de fréquenter une école », enfants juifs de 2 mois à 6 ans habitant le 3e arrondissement et déportés entre 1942 et 1944 puis assassinés à Auschwitz pour lesquels des plaques ont été apposées sur chaque école.

CARREAU DU TEMPLE

Le Carreau du Temple est un marché couvert du 3e arrondissement de Paris, construit en 1863 et remanié en 1905. Il a depuis été aménagé en ensemble polyvalent et son inauguration a eu lieu le 20 février 2014

Le Carreau du Temple un ancien lieu festif

La chanson vivante au Carreau du Temple]

Cette société chantante prend à ces occasions le nom de : les Bons Amis du plaisir

La cavalcade du marché du Temple

À la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, le marché du Temple élit chaque année une reine pour la Mi-carême et organise son défilé avec une très grande et fameuse cavalcade carnavalesque dans Paris.

Bâtiments détruits

Partie intégrante de l’Enclos du Temple, la Rotonde du Temple, construite en 1788 par l’architecte Perrard de Montreuil, bénéficiait des privilèges d'extraterritorialité accordés à cette enceinte. Les boutiques s’y louaient donc à prix d’or et les banqueroutiers y trouvaient un refuge.

Chacun de ses hangars avait une spécialité :

 Carré du Palais-Royal : tapis, soieries, rubans, gants, plumes et articles à la mode.  Carré de Flore : linge de maison  Carré du Pou-volant : ferraille et friperies  Carré de la Forêt-Noire : cuir…

Entre ces quatre halles et la rotonde se trouvait un « carreau », terre-plein où fonctionnait une bourse du vêtement d’occasion, qui durera jusqu’à l’après-guerre. Les bâtiments actuels

En 1863, les halles et la Rotonde sont démolies pour être remplacées par six pavillons modernes en fonte, verre et brique, conçus par les architectes Ernest Legrand et Jules de Mérindol.

En 1904, le Carreau accueille la première Foire de Paris. L'année suivante, quatre des six pavillons sont démontés. Il n’en reste plus aujourd’hui que deux, formant une vaste halle (actuel marché du Temple).

Le marché du Carreau du Temple connaît un énorme succès et « devient le marché incontournable du vêtement populaire pour les petites bourses et les coquets » Les années 1950 à 1970 voient les clients affluer. Il y aurait eu jusqu'à 1 000 marchands dans le Carreau. En 1976, il en restait 360, et dans les années 2000, ils ne sont plus qu'une dizaine.

En 1976, le maire de l’arrondissement, Jacques Dominati, veut raser les lieux pour édifier un parking : une pétition opposée à ce projet recueille 5 000 signatures et obtient son abandon.

En 1982, le bâtiment est inscrit au titre des historiques. Le commerce des vêtements décline au fil des ans. Le site sert occasionnellement à des défilés de mode et accueille diverses manifestations. Pendant l'été 2005, le Carreau a été aménagé pour héberger une exposition dans le cadre de l'Année du Brésil - le président Lula et le musicien et ministre Gilberto Gil y sont venus à cette occasion le 14 juillet 20057. Refonte du bâtiment dans les années 2000 et 2010

Dès 2001, le maire nouvellement élu Bertrand Delanoë fat part de sa volonté de restaurer entièrement le bâtiment. Le principe en est acté au Conseil de Paris.

Les personnes habitant, étudiant ou travaillant dans le 3e arrondissement sont alors appelées à participer à cette grande expérience de démocratie participative. C’est le dernier projet qui a été choisi, avec 35,9 % des voix, annonce à la clôture du scrutin le dimanche 1er février 2004 le maire Pierre Aidenbaum, devant le sport (34,4 %).

Un auditorium de 250 places sera aménagé au rez-de-chaussée, doté d'une entrée autonome. 1 600 m2 sont dédiés aux sports et aux activités économiques, ainsi qu'aux expositions

D'un budget initial de 30 millions d'euros, l'évaluation du coût est passée début 2007 à 44,5 millions, avec des dépenses supplémentaires notamment d'isolation phonique

En janvier 2008, le Conseil de Paris a délibéré sur l'approbation du marché de maîtrise d'œuvre architecturale. En 2009 ont lieu des fouilles archéologiques - le Carreau est dans l'ancien enclos des Templiers - puis les travaux d'aménagement.

À l'occasion de la Nuit blanche 2013, le lieu a été ouvert pour la première fois à nouveau au public, avant son inauguration officielle le jeudi 20 février 20141. Le Nouveau Carreau du Temple

La pluridisciplinarité est une ligne éditoriale établie. Sport, arts vivants, concerts, salons, amateurs de spectacles, artistes et praticiens sont amenés à cohabiter ensemble dans l’enceinte du Carreau du Temple.

Une offre sportive de proximité à destination des scolaires, des jeunes et des amateurs

Des cours, des stages, des espaces de pratiques pour les scolaires, des disciplines sportives alternatives, émergentes et novatrices (gym douce, Tai Chi, Qi Kong, yoga, arts martiaux, arts du cirque…) aux côtés de pratiques plus traditionnelles (tennis, basket, hand, volley…). Des compétitions et des démonstrations sportives pourront permettre la rencontre entre les pratiques « amateurs », le sport et les activités physiques de haut niveau dans de nombreuses disciplines.

Des « temps forts » événementiels

La mode (haute couture, prêt à porter, jeunes créateurs, sportswear) est l’un des axes historiques du projet. Le Carreau du Temple sera un nouveau lieu d’accueil de défilés, salons, pop up stores, conformément à l’histoire commerciale du Carreau depuis sa création au XIXe siècle.

Des salons d’art, des foires (objets d’art, livre, photo, design…), des événements liés à l’environnement et à l’écologie urbaine, aux nouvelles technologies et à la cuisine du monde seront accueillis dans les locaux de ce « marché » d’un nouveau type. L’enjeu pour le Carreau du Temple est d’inscrire au sein du projet événementiel lui-même une présence artistique sous des formes professionnelles, éthiques et respectueuses du monde de l’art : des foires, des salons, des concerts, des défilés.

Un lieu d’expérimentation et de laboratoire artistique [

Le Carreau du Temple a pour ambition d’offrir aux parisiens une programmation ouverte aux artistes et créateurs « émergents » dans les arts de la scène (théâtre, danse, art du cirque, théâtre d’objets et marionnette), des concerts de musiques actuelles, mais aussi dans les domaines de la mode et du design.

Les Halles

Au rez-de chaussée du bâtiment, les Halles du Carreau du Temple, espace vitré de 2 300 m2 sous huit mètres de verrière, constituent un espace tout en transparence, au volume important pour l’organisation de projets variés. Les Halles peuvent accueillir 800 personnes en dîner assis, 1 000 personnes en conférence plénière, 1 500 personnes en cocktail/soirée, et jusqu'à 3 000 personnes en concert debout.

Le plateau

Le plateau de 250 places (dont 10 places PMR), adjacent aux Halles dispose de grande qualité acoustique.

Les Studios et l'Espace Lounge

Le sous-sol du Carreau du Temple est complètement insonorisé et se trouve éclairé partiellement par la lumière zénithale des Halles. Il comprend notamment deux studios polyvalents de 335 m2 chacun (danse et dojo) : le Studio de Flore et le Studio du Pou-Volant, ainsi qu'un espace de 235 m2 et une salle de réunion de 60 m2.

MONT DE PIETE

Un mont-de-piété est un organisme de prêt sur gage, qui a pour mission de faciliter les prêts d'argent, notamment en faveur des plus démunis.

Fondé en 1637. Au XIXe siècle, le succès du mont-de-piété de Paris est tel qu'il n'apparaît plus seulement comme l'antichambre de la misère. Le propre fils de Louis-Philippe, le prince de Joinville François- Ferdinand d'Orléans, aurait ainsi déposé sa montre pour honorer une dette de jeu. Quelque peu honteux, il avait prétendu l'avoir oubliée chez sa tante. D'où l'expression « ma tante » pour qualifier le mont-de-piété.

Le 24 octobre 1918, un décret transforme les monts-de-piété en caisses de crédit municipal. Le mont-de- piété de Paris devient ainsi le Crédit municipal de Paris. Le changement de dénomination correspond au développement de ses activités bancaires parallèlement aux prêts sur gages.

Le terme français vient de la « mauvaise traduction en français de l'italien monte di pietà, “crédit de pitié” », de monte, « valeur, montant », et pietà, « pitié, charité ».

CATHEDRALE SAINTE-CROIX DE PARIS DES ARMENIENS

La cathédrale Sainte-Croix de Paris des Arméniens, ancienne église Saint-Jean-Saint-François, est une cathédrale de culte catholique arménien située 13-15 rue du Perche, dans le quartier du Marais.

HOTEL SALE MUSEE PICASSO

Le musée Picasso est le musée national français consacré à la vie et à l'œuvre de Pablo Picasso et aux artistes qui lui furent liés.

Le musée Picasso est installé dans l'hôtel Salé, un des plus beaux hôtels particuliers baroques du Marais, Le Musée

L’hôtel Salé, entièrement restauré à l’exception des lambris du salon qui ont été masqués, abrite désormais le musée Picasso, aménagé par l’architecte Roland Simounet, et inauguré le 28 septembre 1985. Il renferme la plus riche collection mondiale d'œuvres de l’artiste et couvre toutes ses périodes.

Collection permanente

À son décès, Picasso a laissé environ 40 000 œuvres dans ses différentes propriétés5. Les héritiers ont apporté, dans un premier temps, par la procédure de dation en paiement, 203 peintures, 158 sculptures, 16 papiers collés, 29 tableaux reliefs, 88 céramiques, 1500 dessins, des papiers collés, 1600 gravures et des manuscrits.

La collection personnelle de Picasso, qu'il avait formée au cours de sa vie en rassemblant des œuvres de ses amis (Braque, Matisse, Miro, Derain…), de maîtres qu'il admirait (Cézanne, Le Douanier Rousseau, Degas, Le Nain…), des œuvres primitives, avait été donnée à l'État français en 1978 pour être présentée au musée du Louvre. Elle a naturellement rejoint le fonds du musée Picasso.

En 1990, après la mort de Jacqueline Roque en 1986, l'épouse de Picasso, le musée a reçu une nouvelle dation. 47 peintures, 2 sculptures, une quarantaine de dessins, des céramiques, des gravures, enrichissent et complètent ainsi la collection initiale. Enfin, en 1992, les archives personnelles de Picasso ont été données à l'État. Avec leurs milliers de documents et de photographies, qui couvrent toute la vie de Picasso, elles contribuent à faire du musée Picasso le principal centre d'étude sur la vie et l'œuvre de l'artiste. La collection actuellement en ligne du musée présente 2861 œuvres sur 4993, dont 4751 de Picasso, sans compter les 17 000 photographies :

HOTEL DE ROHAN

L’hôtel de Rohan, construit par l'architecte Pierre-Alexis Delamair, à partir de 1705 pour la famille de Rohan, abrite aujourd'hui, avec l'hôtel de Soubise attenant, une partie des Archives nationales. Ce monument fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 27 novembre 1924.

ARCHIVES NATIONALES

Les Archives nationales conservent les archives des organes centraux de l’État français, exception faite des archives du ministère de la Défense et de celui des Affaires étrangères car ces derniers ont leurs propres services d'archives

Les Archives nationales dépendent du ministère chargé des affaires culturelles depuis la création de ce dernier en 1959. Depuis le 1er janvier 2007, elles constituent un service à compétence nationale et sont réparties dans trois sites (à Paris, à Fontainebleau et à Pierrefitte-sur-Seine).

HOTEL DE SOUBISE

L'hôtel de Soubise, siège des Archives nationales.

L'hôtel de Soubise, anciennement hôtel de Clisson puis hôtel de Guise, est un hôtel particulier parisien situé au coin de l'actuelle rue des Franc-bourgeois et de la rue des Archives (quartier du Marais). Il est affecté aux Archives nationales.

MUSEE DE LA CHASSE ET DE LA NATURE

Le musée de la chasse et de la nature, « Musée de France » depuis 2003, est un musée privé rassemblant les collections de la Fondation de la Maison de la Chasse et de la Nature. Il est situé à Paris, dans l’hôtel de Guénégaud et l'hôtel de Mongelas dans le quartier du Marais.

LA FONTAINE DES HAUDRIETTES

La fontaine a été construite en 1764 par l'architecte Pierre-Louis Moreau-Desproux sur ordre du prévôt des marchands4 et aux frais du prince François de Rohan en remplacement de la fontaine Neuve qui datait de 16365. À l'origine la fontaine était adossée à un bâtiment

Originellement alimentée par les eaux de Belleville, la fontaine a ensuite distribué l'eau du canal Saint- Martin après qu'il a été creusé

HOTEL PARTICULIER JAUCOURT, Pierre Desmaisons,

C’est l’architecte Pierre Desmaisons (1711-1795) qui construisit cet hôtel de forme curieuse. Il signe là, à 22 ans, sa première réalisation, alors qu’il vient d’être nommé architecte juré du roi et expert des bâtiments. L’hôtel a été construit pour la comtesse Pierre de Jaucourt,. Il est accosté de deux tourelles qui donnent un volume enflé. Au-dessus, on trouve des doubles frontons courbes. Ces dispositions sont dissymétriques et la tourelle rappelle l’architecture médiévale. Ces choix sont surprenants dans la mesure où Desmaisons est un architecte connu pour le Palais de Justice de Paris, sur l’Île de la Cité, dont la façade est tout à fait néo-classique.

La fontaine constitue un édicule isolé de toutes parts de plan trapézoïdal. Sur le grand côté est le bassin qui recueille l'eau qui jaillit par un mascaron en forme de tête de lion. Au-dessus est un bas-relief de Pierre-Philippe Mignot (1715-1770) qui représente une naïade vue de dos allongée dans les roseaux et appuyée sur son urne2, située en applique dans le piédestal du dais. Ce dernier est couronné par un fronton triangulaire et le tout est surmonté d'un attique.

L'EGLISE NOTRE-DAME-DES-BLANCS-MANTEAUX est un édifice religieux parisien, situé 12 rue des Blancs-Manteaux. L'église actuelle date de la fin du XVIIe siècle et a remplacé une église plus ancienne, l'église du monastère des Blancs-Manteaux, érigée au XIIIe siècle par les Servites de Marie. Elle est aujourd'hui desservie par des prêtres de la Communauté Saint-Martin.

Les Blancs-Manteaux qui l'ont fondée en 1258 étaient les Servites de Marie, ordre mendiant qui avait comme but d'honorer le mystère de l'Annonciation et suivaient la Règle de Saint Augustin. Ceux-ci portaient sur leur habit un « manteau blanc » Suspendu en 1274, les Servites de Marie furent remplacés dans ces lieux par un autre ordre mendiant, les Ermites de l’ordre de Saint-Guillaume qui étaient vêtus de manteaux noirs, et que l'on appelait communément les « Guillemites ». Une rue des Guillemites- des environs porte ce nom.

Le monastère des Blancs-Manteaux comportait d'importants bâtiments, une chapelle et des jardins. Au XVIIe siècle, il abrita des Bénédictins. La chapelle orientée alors dans le sens normal (Est-Ouest), longeait la rue des Blancs-Manteaux

L'église elle-même, désormais orientée Nord-Sud, est reconstruite de 1685 à 1690 perpendiculairement à la rue des Blancs-Manteaux.

Un siècle plus tard exactement, lors de son installation dans le voisinage, le mont-de-piété annexa une partie des bâtiments conventuels. Puis le reste fut vendu pendant la Révolution.

La façade, rajoutée par Victor Baltard en 1863, provient de l'église Saint-Éloi-des-Barnabites, démolie par le percement du boulevard du Palais sur l'île de la Cité, lors des travaux d'Haussmann, L'ancienne fontaine du monastère (1719) fut remontée en 1929 contre le mur est de l'église

LA est emblématique de la communauté juive et compte de nombreux magasins, commerces alimentaires, librairies et restaurants typiques.

La rue est connue pour ses falafels: plusieurs restaurants s'y font une concurrence effrénée. Depuis les années 1980, des boutiques de luxe (vêtements, parfums, accessoires) ont pris place et modifient lentement l'aspect de la rue.

Des travaux de voirie réalisés en 2007 (pavage, plantations, éclairage) participent du même mouvement de rénovation, et rendent à la rue le calme des petites rues du Marais.

L’attentat de la rue des Rosiers, dont la motivation antisémite découle de la cible, perpétré le 9 août 1982 à 13 h 15 contre le restaurant Goldenberg, (le Pletzl). Bilan : six morts et vingt-deux blessés. En 2011, la justice française a identifié le Fatah-Conseil révolutionnaire d'Abou Nidal comme responsable de l'attentat. Le commanditaire pourrait être Hafez el-Assad, président de la République arabe syrienne.

HOTEL AMELOT DE BISSEUIL

L'hôtel amelot de bisseuil, dit des Ambassadeurs de Hollande, est un hôtel particulier construit au XVIIe siècle rue Vieille-du-Temple, no 47, et rue des Guillemites, no 10.

Différentes théories courent sur l’origine de l’appellation « Hôtel des Ambassadeurs de Hollande ». L'une d'elles veut que l’hôtel a servi comme résidence à l’ambassadeur de Hollande Une autre explication est que, lors de la révocation de l’édit de Nantes, le chapelain de l'ambassade de Hollande, Marcus Guitton, aurait assuré le culte réformé dans la chapelle de l’hôtel aujourd’hui disparue (les chapelles des ambassades "protestantes" étaient les seuls lieux où l'on tolérait l'exercice du culte). L'EGLISE SAINT-GERVAIS-SAINT-PROTAIS DE PARIS, généralement connue sous le nom d'église Saint-Gervais, ,

EGLISE SAINT LOUIS EN ILE

L’église Saint-Louis-en-l’Ile est une église, sur l’île Saint-Louis. Cet édifice a été construit en plusieurs étapes de 1624 à 1726. Son saint patron est Saint Louis de France qui La paroisse est actuellement une des plus petites du diocèse de Paris. Elle couvre la moitié de l’île de la Cité, l’île Saint-Louis en elle-même et l'ancienne île Louviers (la partie entre l’actuel boulevard Morland et la Seine).

Origine du nom [

L’église est dédiée à Louis IX qui régna sur la France de 1226 à 1270 sous le nom de Louis IX. Et qui serait venu prier sur l’île aux Vaches, incorporée dans l’île Saint-Louis au moment du lotissement des lieux. Ce serait sur cet îlot qu'il prit la croix en 1269 avant de partir assiéger Tunis.

Il racheta à l'empereur de Constantinople, Baudouin II, la relique de la couronne d'épines du Christ. L'imagerie populaire montre souvent le saint roi en possession de ces reliques pour lesquelles il fit bâtir la Sainte Chapelle. Louis IX a été canonisé en 1297 par le pape Boniface VIII sous le nom de saint Louis de France.

Le curé Bossuet avait investi dans un instrument à la mesure de l’église. L’âge aidant, l’instrument s’était tu depuis plusieurs décennies. En 2005, la ville de Paris fait installer un nouveau grand orgue.

L'église sert tout au long de l’année pour de nombreux concerts de musique religieuse classique.

HOTEL DE CHENIZOT

L'hôtel est acquis en 1719 par Jean-François Guyot de Chenizot, qui fait appel à l'architecte Pierre Vigné de Vigny pour le transformer en installant un balcon et en décorant les façades.

Siège de l'archevêché de Paris [

En février 1831, des émeutiers saccagèrent l’archevêché de Paris situé près de Notre-Dame.

En conséquence du saccage de 1831, le 11 septembre 1840 le préfet de la Seine loue l’hôtel Chenizot pour 9 ans à sa propriétaire Émilie Lafond Paillot, pour héberger l’archevêque de Paris monseigneur Affre

Monseigneur Affre ayant été mortellement blessé près d’une barricade lors des journées de juin 1848 les Parisiens défilèrent à l’hôtel Chenizot devenu palais épiscopal pour rendre hommage à la dépouille du prélat avant ses funérailles qui eurent lieu à Notre-Dame.

En 1849, l’archevêque monseigneur Sibour (successeur de monseigneur Affre) quitta les lieux pour s’installer en l’hôtel du Châtelet sis 127, rue de Grenelle où ses successeurs resteront jusqu’en 1906 (loi de séparation des Églises et de l’État).

Siège d'un état-major de gendarmerie

Le 19 février 1850, l’État loue à nouveau l’hôtel Chenizot qui fut aménagé pour recevoir l’état-major de la 1re Légion de la Gendarmerie (Seine, Seine-et-Marne, Seine-et-Oise) qui reste là jusqu’en 18623.

À nouveau, un hôtel particulier

Le jardin est vendu en 1863. L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 20021.La première phase de rénovation de cet hôtel s'est terminée en août 2013.

PONT SAINT LOUIS

L'actuel pont en usage est le septième reliant les deux îles depuis 1634. Auparavant, l'île Saint-Louis n'étant pas lotie, aucune nécessité n'imposait la présence d'un pont.

 le pont Saint-Landry (1630-1634) fut le premier des sept.  en 1717 un pont de bois est reconstruit, à sept arches, et appelé pont Rouge à cause de sa peinture.  un pont suspendu le remplace en 1842 .  vingt ans plus tard, ce pont suspendu est remplacé par un pont métallique, avec une seule arche de 64 m d'ouverture, qui est à son tour détruit en 1939 .

Ce pont en poutre, tout en acier, est commencé en 1969 et terminé en 1970 sous la maîtrise d'ouvrage de la Ville de Paris.

Aujourd'hui (2014), il est interdit à toute circulation motorisée et réservé aux piétons et cyclistes. Il est très fréquenté par les touristes, et des artistes de rue l'animent souvent à la belle saison.

HELOISE ET ABELARD

Héloïse et Abélard est une pièce de théâtre en trois actes écrite par l'écrivain Roger Vailland qui a obtenu en 1949 le Prix Ibsen et parue aux éditions Corrêa en 1947.

Lors de sa création, elle sera jouée au théâtre des Mathurins.

Présentation et contenu [

Roger Vailland écrira à propos de sa pièce : « Héloïse et Abélard emprunte le moule traditionnel du drame historique français. Mais comme je suis un auteur « progressiste », le contenu en est « progressiste ».

Pièce bien sûr aux deux personnages historiques marquants Héloïse et Abélard, héros malgré eux d'un drame de l'amour contrarié au XIIe siècle..

Il décrit Abélard comme « un homme qui ne voit rien en énigme, qui ne respecte aucun mystère, mais qui regarde tout en face. » Le Prince fait partie des personnages que Vailland qualifie de « souverains », il est « fils de roi », « c'est un esprit libre, le seul véritable clerc du royaume. » On retrouve dans cette description les deux versants de Vailland qu'il a résumés par l'expression du « bolchevik libertin » 2 d'un côté la pureté, la pugnacité du militant, de l'autre le raffinement et la désinvolture. Mais Abélard sera châtré, Vailland lui préférant encore en 1949 le Prince

Jean XXIII

Angelo Giuseppe Roncalli (né à Sotto il Monte, près de Bergame, Italie, le 25 novembre 1881 et mort à Rome, le 3 juin 1963), fut élu pape le 28 octobre 1958 sous le nom de Jean XXIII, Il convoqua le IIe concile œcuménique du Vatican (1962-1965, appelé aussi concile Vatican II), dont il ne vit pas la fin car il mourut le 3 juin 1963, deux mois après avoir achevé l’encyclique Pacem in Terris.

Béatifié par Jean-Paul II à l’occasion du Jubilé de l’an 2000, puis canonisé par le pape François le 27 avril 2014, il est considéré comme saint par l’Église catholique romaine et fêté le 11 octobre, jour de l’ouverture de Vatican II. En Italie, on lui donne le surnom affectueux d’Il Papa Buono (« Le Pape Bon», ou « Le Gentil Pape »). CATHEDRALE NOTRE-DAME DE PARIS

La cathédrale Notre-Dame de Paris, Notre-Dame de Paris ou Notre-Dame est la cathédrale de l’archidiocèse de Paris,. Sa façade occidentale domine le parvis Notre-Dame - place Jean-Paul-II.

La construction de la cathédrale, lancée sous l'impulsion de l’évêque Maurice de Sully, s'est étendue sur plus de deux siècles, de 1163 au milieu du XIVe siècle. Le style n’est donc pas d’une uniformité totale : elle possède ainsi des caractères du gothique primitif (voûtes sexpartites de la nef) et du gothique rayonnant. Les deux rosaces qui ornent chacun des bras du transept sont parmi les plus grandes d’Europe, et mesurent chacune 13 mètres de diamètre.

Elle fut lors de son achèvement l'une des plus grandes cathédrales d’occident. Après la tourmente révolutionnaire, la cathédrale a subi de 1844 à 1864 une restauration importante et parfois controversée dirigée par l’architecte Viollet-le-Duc, qui y a incorporé des éléments et des motifs inédits.

La cathédrale est depuis sa construction un des monuments les plus emblématiques de Paris. Longtemps plus haute construction de la ville, elle tient une place symbolique de premier rang dans son image. À la fois édifice religieux et culturel, elle a souvent été au cœur de l’histoire de France. Paroisse royale au Moyen Âge, c’est dans la cathédrale que s’est notamment déroulé l’arrivée de la Sainte Couronne en 1239, le sacre de Napoléon Ier en 1804, les funérailles d’Adolphe Thiers, Sadi Carnot et François Mitterrand, ou encore le Te Deum célébré à la libération de Paris en 1944.

L'église accueille aujourd’hui plus de vingt millions de visiteurs par an (dont quatorze qui entrent dans la cathédrale), ce qui en fait le monument le plus visité de Paris et de toute l’Europe. Bénéficiant d'un dynamisme nouveau et vivace, elle a fêté en 2013 le 850e anniversaire de sa construction.

Point zéro de toutes mesures en France

L'Eglise sonnera le glas à Notre-Dame de Paris pour Charlie Hebdo

La cathédrale peut contenir jusqu’à 9 000 personnes dont 1 500 dans les tribunes.

Principales dimensions

 largeur : 48 mètres  longueur 127mètres  hauteur des tours : 69 mètres  hauteur de la flèche : 96 mètres  largeur de la façade : 43,5 mètres  hauteur de la façade sans les tours : 45 mètres  longueur du chœur: 38 mètres  largeur du chœur: 12 mètres  longueur de la nef : 60 mètres  largeur du vaisseau central de la nef : 13 mètres  largeur de chacun des collatéraux : 5,9 mètres  hauteur sous toit de la nef : 43 mètres  hauteur sous voûte de la nef et du chœur : 33 mètres  hauteur sous voûte des collatéraux extérieurs : 10,1 mètres  hauteur sous voûte des collatéraux intérieurs : 10,5 mètres  hauteur sous voûte des tribunes : 8 mètres  hauteur des clochers : 69 mètres  profondeur (largeur) des tribunes : 5,9 mètres  longueur du transept: 48 mètres  largeur du transept : 14 mètres  nombre de fenêtres : 113  nombre de colonnes et piliers : 75  superficie intérieure : 4 800 m2  superficie totale : 5 500 m2 (à comparer aux 7 700 m2 d’Amiens)  superficie des points d'appui : 816,4 m2  diamètre des rosaces nord et sud : 13,10 mètres (contre 13,36 mètres pour la grande rosace de Notre- Dame de Chartres)  diamètre de la rosace ouest : 9,70 mètres

LA NOUVELLE SONNERIE DES 850 ANS DE LA CATHEDRALE

Pour les 850 ans de la cathédrale, le conseil de fabrique de la cathédrale a décidé de recréer la sonnerie de 1769. Les cloches ont été coulées par la fonderie Cornille-Havard à Villedieu-les-Poêles, le second bourdon a été réalisé le 14 septembre 2012 par la fonderie Royal Eijsbouts, aux Pays-Bas. Elles ont été bénies le 2 février 2013 par le cardinal André Vingt-Trois. La première sonnerie a eu lieu la veille du dimanche des Rameaux, le 23 mars 2013

PONT AU DOUBLE

Premier pont

En 1515, il est demandé à François Ier de construire un pont sur le petit bras de la Seine, afin d'installer des malades près de l'Hôtel-Dieu

Quatrième pont

Le pont au Double relie le 4e arrondissement, au niveau du parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris, au 5e arrondissement (à droite).

Le projet d'un nouveau pont d'une arche en fonte est dressé par l'ingénieur Jules Lax en1867,. Le projet a été approuvé le 23 mars 1883. Le pont est construit dans l'année, en même temps que les quais. L'arche est formée de 11 arcs en fonte de 31 mètres d'ouverture, constitués de voussoirs assemblés entre eux par boulonnage, avec des entretoises en acier. Les arcs des faces amont et aval ainsi que les corniches ont été revêtus de cuivre. Le procédé de cuivrage galvanique du garde-corps avait été mis au point par M. Oudry.

Des dégradations de la structure en fonte et du revêtement en cuivre ont été constatées. L'ouvrage a été restauré en novembre 2002.

THEATRE DE LA HUCHETTE

Le théâtre est situé sur l'ancien emplacement d'un restaurant appartenant au père de Charles Aznavour. Créé en 1948 par Georges Vitaly, le théâtre est inauguré le 26 avril avec la pièce Albertina de Valentino Bompiani mise en scène par André Reybaz.

Le théâtre de la Huchette a reçu un Molière d'honneur en 2000 pour sa fidélité à Ionesco.

Depuis 2003, les comédiens, metteurs en scène et auteurs de la Huchette organisent régulièrement des lectures publiques, afin de faire connaître des textes d'auteurs contemporains.

En 2010, 50 théâtres privés parisiens réunis au sein de l’Association pour le soutien du théâtre privé (ASTP) et du Syndicat national des directeurs et tourneurs du théâtre privé (SNDTP), dont fait partie la Huchette, décident d'unir leur force sous une enseigne commune : les Théâtres parisiens associés En 2012, le théâtre a légué des archives, des photographies, des costumes, des affiches à la Bibliothèque nationale de France, qui les a exposés du 21 février au 8 avril à la Galerie des donateurs du site François- Mitterrand

FONTAINE SAINT-MICHEL DE PARIS

Elle a la particularité d'occuper à elle seule tout un mur pignon.

La fontaine Saint-Michel fait partie du plan d'aération de la ville prévu par Haussmann sous Napoléon III. Le percement du boulevard Saint-Michel dans l'axe de la Sainte-Chapelle entraînait la création d'une place au débouché du pont Saint-Michel, Haussmann a ordonné la mise en place de cette fontaine afin de combler l'angle entre la boulevard Saint-Michel et la place Saint-André-des-Arts et donner un débouché visuel à la perspective du boulevard du Palais2. Ce fut finalement la lutte du Bien contre le Mal qui fut retenue comme programme : l'archange Michel terrassant le Diable dans un arc de triomphe entouré de chimères ou dragons ailées

Elle est haute de 26 mètres et large de 15 mètres. Elle est composée à la manière d'un arc de triomphe antique, d'une travée rythmique marquée par des colonnes corinthiennes en marbre rouge du Languedoc amortie par quatre statues de bronze représentant les vertus cardinales.

La critique a été globalement négative à l'inauguration de la fontaine en 1860.

Bien que certains tentent de défendre la fontaine en comparant la polychromie à celle des fontaines italiennes du XVIIIe siècle5, le style éclectique est attaqué pour son incohérence, sa trop grande profusion de statues de sculpteurs différents qui annule leur talent individuel6.

L'emplacement de la statue devant un mur a également été critiqué, on aurait préféré la voir au centre de la place. En fait, la fontaine Saint-Michel est la dernière fontaine-mur construite à Paris dans la tradition renaissante ouverte par la fontaine Médicis au XVIIe siècle et poursuivie au XVIIIe siècle avec la fontaine des Quatre-Saisons. Les fontaines monumentales postérieures à la fontaine Saint-Michel sont isolées au centre de places ou de squares.

Mémorial de la Shoah Le mémorial de la Shoah est un lieu de mémoire du génocide des Juifs de France. Il réunit dans un même lieu : Un musée consacré à l'histoire juive durant la Seconde Guerre mondiale dont l'axe central est l'enseignement de la Shoah. Ce musée a ouvert ses portes en janvier 2005 . le mur des noms; le tombeau du martyr juif inconnu (dans la crypte); le Centre de documentation juive contemporaine (CDJC). Sur le site de l’ancien Camp de Drancy, une antenne du Mémorial de la Shoah a été ouverte en 2012. Historique du mémorial En avril 1943, pendant la Seconde Guerre mondiale à Grenoble, Isaac Schneersohn et Léon Poliakov fondèrent clandestinement le Centre de documentation juive contemporaine, dans le but de réunir des preuves documentaires sur la destruction des Juifs d'Europe. En 1957, fut inauguré le Mémorial du martyr juif inconnu. En janvier 2005, l'ensemble du site avec le mur des noms prend le nom de Mémorial de la Shoah. Le 21 septembre 2012, un mémorial situé sur le site de l’ancien Camp de Drancy1 a été inauguré par François Hollande, président de la République française2.

Le Centre de documentation juive contemporaine] Ce centre, situé dans les étages supérieurs du mémorial, conserve un fonds documentaire parmi les plus importants d'Europe : 40 millions de documents d'archives dont 250 photos et 80 000 ouvrages et périodiques3. Il est ouvert aux chercheurs comme aux simples citoyens qui peuvent y rechercher des documents concernant leur famille. Le mur des noms Le Mur des Noms, taillé directement de pierres provenant de Jérusalem, a pour but de ne jamais faire oublier aux Juifs comme aux non-Juifs ceux qui sont partis et ne sont jamais revenus ; les noms sont classés par date, de 1942 à 1944 et par ordre alphabétique ; on peut y déposer des bougies juste devant les pierres où les noms sont inscrits. L’allée des Justes En bordure du Mémorial, dans l'allée des Justes, un « Mur des Justes » rend hommage aux 2 693 Justes de France, dont il présente la liste par année (où le titre a été décerné) et par ordre alphabétique. Ce « Mur des Justes » ainsi que l'exposition réalisée à cette occasion ont été inaugurés le 14 juin 2006. Le passage amplifié Le passage amplifié est une œuvre sonore des artistes suédois et belge Miriam Bäckström et Carsten Höller en mémoire des enfants juifs déportés. Inaugurée le 23 septembre 2008. Il s'agit d'une série de haut-parleurs située dans l'allée des Justes, en bordure du mémorial, qui reprennent et déforment les sons de la rue de sorte qu'ils semblent venir de nulle part. Cette œuvre symbolique a été commandée par le Comité de l'art dans la ville de la ville de Paris, en réponse à la demande du Conseil national pour la mémoire des enfants juifs déportés d’ériger un mémorial en souvenir des 11 400 enfants juifs français — dont 6 100 petits Parisiens — déportés vers les camps d’extermination nazis entre 1942 et 1944. Elle a coûté 150 000 euros. Mémorial de la Shoah Le mémorial de la Shoah est un lieu de mémoire du génocide des Juifs de France. Il réunit dans un même lieu : Un musée consacré à l'histoire juive durant la Seconde Guerre mondiale dont l'axe central est l'enseignement de la Shoah. Ce musée a ouvert ses portes en janvier 2005 . le mur des noms; le tombeau du martyr juif inconnu (dans la crypte); le Centre de documentation juive contemporaine (CDJC). Sur le site de l’ancien Camp de Drancy, une antenne du Mémorial de la Shoah a été ouverte en 2012. Historique du mémorial En avril 1943, pendant la Seconde Guerre mondiale à Grenoble, Isaac Schneersohn et Léon Poliakov fondèrent clandestinement le Centre de documentation juive contemporaine, dans le but de réunir des preuves documentaires sur la destruction des Juifs d'Europe. En 1957, fut inauguré le Mémorial du martyr juif inconnu. En janvier 2005, l'ensemble du site avec le mur des noms prend le nom de Mémorial de la Shoah. Le 21 septembre 2012, un mémorial situé sur le site de l’ancien Camp de Drancy1 a été inauguré par François Hollande, président de la République française2.

Le Centre de documentation juive contemporaine] Ce centre, situé dans les étages supérieurs du mémorial, conserve un fonds documentaire parmi les plus importants d'Europe : 40 millions de documents d'archives dont 250 photos et 80 000 ouvrages et périodiques3. Il est ouvert aux chercheurs comme aux simples citoyens qui peuvent y rechercher des documents concernant leur famille. Le mur des noms Le Mur des Noms, taillé directement de pierres provenant de Jérusalem, a pour but de ne jamais faire oublier aux Juifs comme aux non-Juifs ceux qui sont partis et ne sont jamais revenus ; les noms sont classés par date, de 1942 à 1944 et par ordre alphabétique ; on peut y déposer des bougies juste devant les pierres où les noms sont inscrits. L’allée des Justes En bordure du Mémorial, dans l'allée des Justes, un « Mur des Justes » rend hommage aux 2 693 Justes de France, dont il présente la liste par année (où le titre a été décerné) et par ordre alphabétique. Ce « Mur des Justes » ainsi que l'exposition réalisée à cette occasion ont été inaugurés le 14 juin 2006. Le passage amplifié Le passage amplifié est une œuvre sonore des artistes suédois et belge Miriam Bäckström et Carsten Höller en mémoire des enfants juifs déportés. Inaugurée le 23 septembre 2008. Il s'agit d'une série de haut-parleurs située dans l'allée des Justes, en bordure du mémorial, qui reprennent et déforment les sons de la rue de sorte qu'ils semblent venir de nulle part. Cette œuvre symbolique a été commandée par le Comité de l'art dans la ville de la ville de Paris, en réponse à la demande du Conseil national pour la mémoire des enfants juifs déportés d’ériger un mémorial en souvenir des 11 400 enfants juifs français — dont 6 100 petits Parisiens — déportés vers les camps d’extermination nazis entre 1942 et 1944. Elle a coûté 150 000 euros. La librairie Après le mur des Noms, après l'entrée, un peu au fond une librairie comportant un grand nombre d'ouvrages, biographies, bandes dessinées, livres pour enfants, etc. sur la Shoah, le nazisme, l'antisémitisme et l'histoire du peuple Juif. Le Mur des Justes

Le Mur des Justes, situé dans l'allée qui jouxte le Mémorial, porte les noms de près de 3 400 hommes et femmes qui. au péril de leur vie, ont contribué au sauvetage de Juifs en France pendant la Seconde Guerre mondiale. Ces personnes ont reçu le titre de "Juste parmi les Nations", décerné par le Musée Mémorial de Yad Vashem à Jérusalum depuis 1963. À ce jour, plus de 24 000 personnes dans le monde ont reçu cette distinction.

Le lycée Charlemagne Le porche d'entrée actuel a été créé à partir d'un plan du XVIIe siècle en démolissant un bâtiment qui empêchait l'accès du lycée par la rue Charlemagne, l'entrée se faisait alors par le 101 de la rue Saint-Antoine1. Histoire Le lycée va de pair avec le collège Charlemagne (ancien « petit lycée ») qui se trouve juste en face, dans la rue Charlemagne, et qui côtoie l'enceinte de Philippe Auguste dont seul le parement extérieur subsiste encore. En 1580, le cardinal de Bourbon achète à la duchesse de Montmorency l'hôtel de la Rochepot et Damville. Il le donne aux Jésuites, qui démolissent le corps de logis situé en bordure de la rue Saint-Antoine et le remplacent par une chapelle dédiée à Saint Louis, en 1582. Les Jésuites édifient entre 1627 et 1647, sur l'enceinte de Philippe-Auguste, un bâtiment destiné à devenir leur résidence2. Cette maison devient l'une des plus célèbres de l'ordre. Elle est la demeure des confesseurs des rois, dont le père de La Chaise confesseurs de Louis XIV avec le Père Michel Le Tellier et de prédicateurs renommés tels Bourdaloue, ou Ménestrier, et le Père Pierre Coton qui fut celui d'Henri IV et de Louis XIII. Le 23 mai 1767, les Génovéfains du Val-des-Écoliers achètent la Maison des jésuites pour 400 000 livres ; ces chanoines réguliers de la réforme de Sainte-Geneviève quittent leur prieuré de Sainte- Catherine de la Couture (qui tombe en ruines) et occupent l'ancien noviciat des Jésuites, qu'ils nomment Prieuré Royal de Saint-Louis de la Couture (ou de la culture)3. À la Révolution française, la Constituante ayant supprimé les ordres monastiques, les bâtiments servent de dépôt. Le 17 mars 1795, (27 ventôse an III) un arrêté du Directoire met la bibliothèque de la Commune à la disposition de l'Institut national des sciences et des arts, qui en pillent le fond (20 à 30 000 ouvrages). En 1797, l'ancienne maison professe des jésuites devient l'École Centrale de la rue Saint-Antoine. Sous l'Empire, Joseph Lakanal accepta la chaire de langues anciennes à l'École centrale de la rue Saint- Antoine. La loi du 11 floréal an XI (ler mai 1802), débaptise l'école centrale de la rue Saint-Antoine, qui devient le Lycée Charlemagne5. La chapelle La chapelle Saint-Louis de 1582 fut remplacée par l'église actuelle en 1627, dont le roi Louis XIII posa la première pierre et qui fut connue sous le nom de Saint-Louis-des-Jésuites. La première messe y fut célébrée le 9 mai 1641 par le cardinal de Richelieu, bienfaiteur de l'église à qui il offrit les belles portes de chêne sculpté aux initiales de la Compagnie de Jésus. Bourdaloue y fit ses débuts en 1669 et y prononça l'oraison funèbre du Grand Condé en1687. Bossuet et Fléchier y prêchèrent également. Dans la chapelle primitive avait été baptisée en 1626 Marie de Rabutin- Chantal, future Mme de Sévigné. Enseignements Le lycée accueille sept classes de seconde, une 1ère et terminale L, une 1ère et terminale ES, cinq 1ères et six terminales S. Le proviseur actuel est Pierrette Floc'h, succédant à Alberto Munoz en 2011. Il accueille également des classes préparatoires aux grandes écoles, à savoir deux classes de MPSI, une classe de PCSI, pour la première année, ainsi qu'une MP, une MP*, une PC, et une PC* pour la deuxième année. Classement du lycée En 2015, le lycée se classe 33e sur 109 au niveau départemental en termes de qualité d'enseignement, et 290 e au niveau national. Le classement s'établit sur trois critères : le taux de réussite au bac, la proportion d'élèves de première qui obtient le baccalauréat en ayant fait les deux dernières années de leur scolarité dans l'établissement, et la valeur ajoutée (calculée à partir de l'origine sociale des élèves, de leur âge et de leurs résultats au diplôme national du brevet)7.

Le quartier Saint-Paul Le quartier doit son nom à l'ancienne église Saint-Paul-des-Champs (détruite en 1796-1799, elle faisait l'angle entre la rue Saint-Paul et la rue Neuve-Saint-Pierre), dont le nom est repris depuis 1802 par l'église voisine Saint-Paul-Saint-Louis.

Le village Saint Paul est un véritable village au cœur du Marais, havre de paix et de tranquillité. Cet ensemble de bâtiments constitue un dédale piétonnier accessible par de petits passages sous les arches, à proximité immédiate de l'Eglise Saint Paul, entre les deux artères très bruyantes que sont la rue de Rivoli et celle longeant les quais de Seine.

Le Village Saint Paul est le lieu idéal pour chiner et dénicher des objets insolites parmi les 200 antiquaires et designers présents, et ouvrant leurs portes au public tous les jours y compris le dimanche. N'hésitez pas à négocier les prix et à engager la discussion avec les exposants qui seront ravis de vous faire découvrir leurs trésors et peut-être pourrez-vous revenir avec une pièce unique qui saura trouver sa place dans votre intérieur.

A proximité du Village Saint Paul, vous serez certainement intrigué par la présence d'un long mur orné de tours. Il s'agit des seuls vestiges de l'enceinte de Philippe Auguste. Au 11ème et 12ème siècle, Paris était entièrement entourée d'une enceinte de protection dont la surface totale représentait l'équivalent des 6 premiers arrondissements de la ville actuelle.

A proximité de la Seine, vous découvrirez l'Hôtel de Sens, ancienne propriété de l'archevêque de la ville de Sens. Son architecture d'inspiration Renaissance et ses restes moyenâgeux s'inspirent davantage des châteaux de la Vallée de la Loire que des demeures parisiennes classiques. Ce bâtiment abrite aujourd’hui la fameuse bibliothèque Forney dédiée à l'art graphique, à la publicité et accueille également des expositions temporaires sur de grands affichistes.

En traversant le pont, vous rejoindrez l'Ile Saint Louis, particulièrement appréciée de la clientèle américaine. Le mètre carré y avoisine les 20 000 euros et il est impossible de s'y garer. L'ile Saint Louis est peu abordable mais incarne à merveille un certain art de vivre à la Française et représente l'image de la ville lumière. L'Ile Saint Louis propose également quelques bonnes tables, certes un peu touristiques mais qui valent vraiment le déplacement, tel que par exemple le restaurant "Mon vieil ami" et le très agréable bistrot Le Saint Regis avec sa terrasse et vue dur le dos de Notre-Dame de Paris.

Vous rejoindrez ensuite l'Ile de la Cité et admirerez évidemment la Cathédrale Notre Dame, chef-d’œuvre gothique du 12ème siècle. La cathédrale de Paris fut fortement remaniée au 19e siècle par le célèbre architecte Viollet le Duc, et rénovée de nouveau à merveille par l’architecte Bernard Fonquernie à partir de 1992. Vous découvrirez également le mémorial réalisé en souvenir des victimes de la seconde guerre mondiale érigé à la pointe Est de l'Ile.

Notre Dame a fait l'objet d'un ravalement récent mettant en valeur sa richesse architecturale et la couleur de sa pierre. Au moyen-âge, les façades étaient peintes de couleurs très vives. Ces traces chromatiques ont disparu à l'exception de quelques unes encore visibles dans la Sainte Chapelle, dont les vitraux et les décors sont de toute beauté. La Sainte Chapelle, récemment restaurée, se situe dans le palais de justice. Seine à Paris La Seine est un fleuve français, long de 776,6 kilomètres1, qui coule dans le Bassin parisien et arrose Troyes, Paris, Rouen et Le Havre. Sa source se situe à 446 m d'altitude2 à Source-Seine, en Côte-d'Or sur le plateau de Langres. Son cours a une orientation générale du sud-est au nord- ouest. Elle se jette dans la Manche entre Le Havre et Honfleur. Son bassin versant, d'une superficie de 79 000 km2 3, intéresse près de 30 % de la population du pays. Sa source était un lieu sacré pour les Gaulois, pour qui elle était le royaume de la déesse Sequana, qui a donné son nom au fleuve aux ier et iie siècles de notre ère. La Seine fait partie du paysage parisien. On peut considérer qu'elle coupe Paris en son milieu même si la rive droite occupe un espace plus important que la rive gauche. Dans Paris, sa longueur occupe près de 13 kilomètres, avec une profondeur variant entre 3,40 et 5,70 mètres1. Sa largeur varie, elle, de 30 à 200 mètres. La retenue normale du bief de Paris, c'est-à-dire l'altitude de la surface par rapport au niveau de la mer, est de 26,72 m2. À Paris, la Seine est traversée par 37 ponts dont 4 passerelles accessibles uniquement aux piétons.

Raymond Berthillon Bien entendu, une visite de l'Ile Saint Louis ne serait pas complète sans la dégustation des fameuses glaces Berthillon .Ce fils de boulangers commence par exercer le métier de ses parents de 1940 à 1946 à Nitry. C'est alors qu'il abandonne ce métier, lorsque sa belle-mère lui demande de venir l'aider au café « La Bourgogne » que la famille tient depuis 19283. Il en fait par la suite un glacier. La maison est remarquée en 1961 par les journalistes Gault et Millau, qui mentionnent le glacier dans leur Guide de Paris ; ils titrent dans Paris-Presse :« L'étonnant glacier qui se cache dans un bistrot de l'île Saint-Louis ». Berthillon reste une entreprise familiale — les glaces sont fabriquées au-dessus de la boutique, la nougatine et le caramel sont faits maison — mais dispose aujourd'hui d'un réseau d'une centaine de revendeurs en Île-de-France. Ils distribuent les produits de la maison, notamment lors des longues fermetures annuelles, consacrées à la fabrication des glaces, en particulier de la mi-juillet à la fin août5 Spécialités et renommée Sur les soixante-dix parfums, trente sont au menu chaque jour, pour lesquels il faut produire mille litres de glaces. Selon le guide The Ten Best of Everything, The Ultimate Guide for Travelers de Nathaniel Lande (en), Berthillon fait partie des dix meilleurs glaciers au monde. La boutique attire de nombreux touristes ainsi que des célébrités, tels Georges Moustaki ou Carole Bouquet. Berthillon utilise uniquement des produits naturels, en excluant les conservateurs, édulcorants ou acidifiants. Les glaces sont à base de lait, de crème et œufs. Le parfum est, lui aussi, réalisé avec des produits naturels tels que cacao, vanille… Depuis un demi- siècle, la spécialité de la maison Berthillon est le sorbet aux fraises des bois5.

L’hôtel-Dieu de Paris est le plus ancien hôpital de la capitale. Fondé en 651 par l'évêque parisien saint Landry, il fut le symbole de la charité et de l'hospitalité. Modeste à l'origine, il est construit du viie au xviie siècle sur la rive gauche de l'île de la Cité, au sud du Parvis Notre-Dame - place Jean-Paul-II ; deux bâtiments étaient reliés par le pont au Double. Les constructions actuelles abritant l'hôpital datent du xixe siècle. Au Moyen Âge : une œuvre sociale

L’histoire des hôpitaux parisiens date du Moyen Âge. La pauvreté étant très importante à l’époque, elle devient une occasion de rédemption pour beaucoup de bourgeois et de nobles, qui voient en elle une façon de racheter leurs péchés en leur venant en aide. Les œuvres permettent alors de créer l’hôpital de la Charité, dont la structure lie immanquablement piété et soins médicaux. L’Église est alors toute-puissante, tant d’un point de vue administratif que thérapeutique. La création de l’hôtel-Dieu de Paris procède de cette tradition de charité, qui dure jusqu’au XIXe siècle, malgré une remise en cause régulière. Si la tradition, en réalité établie au XVIIe siècle, fait remonter la fondation de cet hôpital à saint Landry 28e évêque de Paris vers 650, les premiers corps de logis avérés affectés aux indigents, infirmes et malades ne remontent qu'à 829 ; ils se situent vis-à-vis d'une ancienne église l'« église Saint-Étienne ». En 1157, des lettres patentes mentionnent un « Hôtel-Dieu-Saint-Christophe », en raison d'une chapelle dédiée consacrée à ce saint. Peu de temps après, Maurice de Sully, évêque de Paris, entreprend en 1165 la reconstruction de cet hôpital : les anciens bâtiments sont détruits en 1195 et les nouvelles constructions achevées en 12552. Tous ces bâtiments, depuis l'origine jusqu'en 1878, occupent le côté sud du parvis Notre- Dame actuel entre le Petit-Pont et le pont au Double Au XIXe siècle : des lieux spécialisés

En 1801, les hôpitaux parisiens se dotent d’un cadre administratif nouveau : le Conseil général des hôpitaux et hospices civils de Paris. La volonté d’une meilleure gestion occasionne la création de nouveaux services : bureau d’admission et pharmacie centrale, par exemple. D'autre part, à cette époque, l’hôtel-Dieu prône la pratique de la vaccination. Le duc de La Rochefoucauld-Liancourt en est d’ailleurs un fervent partisan Face à ce développement de la médecine, l’hôtel-Dieu ne peut faire face. De nouveaux hôpitaux parisiens font leur apparition, chacun se spécialisant sur un ou plusieurs cas cliniques. L’hôpital Saint-Louis devient un grand centre d’études et de soins des maladies de peau ; La Pitié devient un centre d'études et de soins des maladies du système nerveux et des centres de gériatrie, etc. Progressivement, chaque hôpital développe son centre de pédiatrie. Durant le Second Empire, les bâtiments deviennent exigus pour faire face à l'évolution de la médecine et des missions des hôpitaux. Ils sont remplacés par de nouvelles constructions élevées sur terrain de 22 000 mètres carrés délimités au nord par le quai aux Fleurs, au sud par la place du Parvis, à l'ouest par la rue de la Cité (ancienne rue de la Juiverie), à l'est par la rue d'Arcole. L'Hôtel-Dieu aujourd'hui Bâtiments actuels

Les bâtiments actuels sont dus aux plans de l'architecte Emile Jacques Gilbert, aidé de son gendre Arthur-Stanislas Diet ; ils sont édifiés de 1866 à 1876, à l'initiative du baron Haussmann dans le périmètre réaménagé de la cathédrale Notre-Dame. La IIIe République achève la construction de l'hôpital sur son emplacement actuel à la fin du XIXe siècle, avec l'entrée principale au 1, place du Parvis. Ce n'est qu'en 1908, que les religieuses augustines quittent définitivement l'hôtel-Dieu Rôle au sein du système de santé parisien

Il est actuellement l'un des hôpitaux de l'Assistance publique - hôpitaux de Paris. Ce centre hospitalier dépend de la Faculté de médecine Paris-Descartes. Depuis 50 ans, l'hôtel-Dieu abrite le service de diabétologie et de maladies endocriniennes. Il se consacre presque exclusivement au dépistage, au traitement et à la prévention des complications du diabète sucré. C'est également un service de référence pour les hypoglycémies. Tourné vers l'information du patient (éducation thérapeutique) et les innovations technologiques, il offre un large choix de structures de soins, des plus légères aux plus lourdes. Il est aussi à la pointe de la recherche diabétologique dans des domaines tels que : nouvelles insulines et nouveaux médicaments, effets de l'alimentation, pompes externes et implantées, capteurs de glucose et pancréas artificiel. Plus récemment, un service important d'ophtalmologie (urgence, chirurgie et recherche) a été développé à l'hôtel-Dieu sous la direction d'Yves Pouliquen. Compte tenu de la réorganisation de l'Assistance Publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) en groupes hospitaliers, l'hôtel-Dieu forme avec les hôpitaux de Cochin, Broca, La Rochefoucauld et La Collégiale le groupe hospitalier Hôpitaux universitaires Paris centre. L'avenir : mission hospitalière menacée ou rôle historique consacré Avec le départ programmé de ses services d'hématologie, de pneumologie et de chirurgie thoracique, l'hôtel-Dieu voit son rôle menacé. Sa mise aux normes coûterait 280 millions d'euros3. Le 5 mars 2011, un communiqué de Mireille Faugère, directrice générale de l'AP-HP a annoncé le transfert définitif des différents services d'hospitalisation (chirurgie, ambulatoire, hospitalisation) sur le site de Cochin, et le regroupement des différents services du siège de l'institution dans les locaux laissés vacants de l'hôtel-Dieu. Le site conserverait néanmoins son service d'accueil des urgences (SAU), son service mobile d'urgence et de réanimation (SMUR), les urgences médico-judiciaires (UMJ) ainsi que le centre diagnostique conventionné en secteur 14. Ce projet de transformation en hôpital universitaire de santé publique est depuis largement remis en cause tant par le corps médical, les usagers5, les syndicats que les élus politiques. L'association L'Hôpital pour tous6 présidée par le Docteur Dinah Vernant et dont le secrétaire général, l'urgentiste Gérald Kierzek, a pris la tête de la contestation7 dénonçant les aberrations médicales (110 000 urgences y sont prises en charge, le service d'ophtalmologie est un des plus performants de France), économiques (plusieurs dizaines de millions d'euros ont été investis ces dernières années et le projet de transformation en bureaux n'est pas financé) et managériales. Il est à noter que l'hôpital a été largement rénové depuis 5 ans : les urgences pour un coût d'environ 5 millions d'euros, les réanimations, plusieurs salle de soins, l'ophtalmologie et ces urgences, la détection incendie (environ 4 millions d'euro), etc. Depuis début novembre 2013, par décision de l'APHP, les urgences ont été fermées. Le service est remplacé par un centre de consultation, 24 heures sur 24, sans hospitalisation. GIBERT JEUNE Histoire Issu de la séparation avec Gibert Joseph, Gibert Jeune partage avec ce groupe la même origine. Deux ans après son arrivée à Paris en 1886, Joseph Gibert ouvre une librairie boulevard Saint- Michel. Auparavant bouquiniste sur le parapet du quai Saint-Michel, l'ancien professeur de Lettres Classiques au collège Saint-Michel de Saint-Étienne, dispose dès lors d'un magasin, qui sera spécialisé dans la vente de livres scolaires d'occasion. Au moment même où Jules Ferry rend l'école gratuite et obligatoire, l'établissement prospère. En1915, les deux fils Gibert succèdent à leur père à la tête de la librairie. La séparation

Ce n'est qu'en 1929 que l'aîné, Joseph, ouvrit sa propre librairie au 30 du boulevard Saint-Michel (l'actuelle papeterie). Son cadet, Régis, conserve la librairie historique, quai Saint-Michel, qui prend alors le nom de Gibert Jeune. En 2014, Gibert Jeune représentait un chiffre d'affaires de 36 millions d'euros Internet

Gibert Jeune propose également un site de vente en ligne et de téléchargement de livres numériques. 9 magasins à Paris et leurs spécialités 23, quai Saint-Michel : librairie ésotérisme 27, quai Saint-Michel / 36, rue de la Huchette : librairie sciences sociales et enseignement 2, place Saint-Michel : la « Bourse des livres » pour le rachat des livres d'occasion 4, place Saint-Michel : librairie loisirs, bien-être, sciences, médecine 5, place Saint-Michel : librairie générale et papeterie 6, place Saint-Michel : librairie droit, économie, gestion et informatique 10, place Saint-Michel : librairie langues et lettres du monde entier 15 bis, boulevard Saint-Denis Cour du Commerce-Saint-André Historique Cette cour a été ouverte en 1776 sur des terrains de jeu de paume (et plus anciennement sur le parcours de l’enceinte de Philippe-Auguste) et doit son nom aux différentes boutiques qui la bordent (elle s’est d'abord appelée cour du Commerce) et à l'église Saint-André-des-Arts, détruite peu après la Révolution, qui a donné son nom au quartier. En 1987, un très grand nombre d’éléments de la cour dont les façades et les toitures des commerces, les trois entrées, et la verrière sont inscrits aux Monuments historiques. Sites particuliers Des restes de l’enceinte de Philippe-Auguste sont visibles dans un magasin. La cour du Commerce-Saint-André donne accès à la cour de Rohan. Parmi les enseignes célèbres de la cour se trouvent Le Procope, plus vieux café de Paris, fondé en 1684, ainsi que le Relais Odéon. Au no 8, Marat avait établi la rédaction et l’imprimerie de L’Ami du Peuple. Concomitamment, au no 9, chez le menuisier Schmidt logeait Joseph Ignace Guillotin, qui y expérimentait alors sa guillotine sur des moutons3. no 20 : Georges-Jacques Danton, emménage en août 1787 à cette adresse4 PROCOP

 L’HISTOIRE DU RESTAURANT C’est en 1686 que Francesco Procopio dei Coltelli, gentilhomme de Palerme, installa rue des Fossés Saint-Germain (aujourd’hui rue de l’Ancienne Comédie) son débit de café. L’excellence des boissons et des sorbets qu’il y offrait à consommer, le cadre agréable et le voisinage de l’Ancienne Comédie Française firent que son établissement devint très rapidement le lieu de réunion des beaux esprits. Le premier café littéraire du monde était né et durant plus de deux siècles, tout ce qui portait un nom, ou qui espérait en porter un, dans le monde des lettres, des arts et de la politique, fréquenta le Café Le Procope. De La Fontaine, en passant par Voltaire, Rousseau, Beaumarchais, Balzac, Hugo, Verlaine et tant d’autres, la liste des « habitués » du Procope est celle-là même des grands noms de la littérature française. Au 18ème siècle, les idées libérales y prirent leur essor, et l’histoire de l’Encyclopédie est intimement liée à celle du Procope que fréquentaient Diderot, d’Alembert et Benjamin Franklin. Pendant la révolution, Robespierre, Danton et Marat s’y réunissaient et le lieutenant Bonaparte y laissa son chapeau en gage. Le Procope renaît aujourd’hui aux grands ombres de son histoire. Symbole du passé, la table de Voltaire témoigne de sa pérennité et s’apprête à accueillir des gloires nouvelles.