Collection Histoire& Patrimoine UTRECHT 670 km LONDRES ANVERS Collection Histoire Patrimoine 508 km CALAIS 520 km & 470 km COLOGNE 414 km LILLE BRUXELLES 310 km 480 km CHE AN M LIÈGE BONN ÈME LUXEMBOURG A LESSIVE AU SIÈCLE EN QUELQUES MOTS A L XIX 26 FRANCFORT REIMS 178 km 443 km PARIS 257 km METZ TROYES ST DIZIER - agenouilloir ou baquet ou - dallage : les abords du bassin sont A 5 95 km STRASBOURG NANCY carosse : caisse en bois garnie généralement dallés ou pavés 100 km CHAUMONT COLMAR Lac du Der ST DIZIER A 31 intérieurement de paille ou de afin que les lieux soient aisés à VESOUL HAUTE- Joinville DIJON MULHOUSE MARNE 100 km

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ZÜRICH

morceaux de tissus destinés à nettoyer. Une pente est géné- M

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eu Colombey-les- e

se Deux-Eglises A 31 BERNE protéger les genoux des laveuses. ralement ménagée vers une CHAUMONT Bourbonne- GENÈVE Les-Bains - banc de lavoir : banc de pierre de taille adossé aux rigole qui évacue les eaux de Nogent Arc-en-Barrois LANGRES Lyon murs intérieurs servant d’étagère pour poser le linge ruissellement provenant des Fayl-Billot propre et les effets des laveuses. éclaboussures ou de l’égouttage. - battoir ou tapoir : outil généralement en hêtre avec - étendoir : barres en bois ou en lequel la lavandière battait métal suspendues au dessus du Comité Départemental bassin de lavage sur lesquelles son linge sur la pierre. La du Tourisme taille et la forme du bat- le linge était mis à égoutter. Conseil d’Architecture, > et du Thermalisme toir étaient généralement - latrines ou cabinet d’aisance : garder les mains dans d’Urbanisme ajustées à son utilisatrice. l’eau fraîche a un effet diurétique mais rares sont les de Haute-Marne lavoirs qui possèdent un cabinet d’aisance. et d’Environnement - bleu : poudre colorante de synthèse servant à azurer de la Haute-Marne Cours Marcel Baron - BP 2048 le linge. - lavandière : terme désignant toute femme lavant du 52902 CHAUMONT cedex 9 () C.A.U.E. Tél : 03 25 30 39 00 - brouette : les femmes transportaient le linge sur une linge ; le mot se répandra avec l’habitude de parfu- 27 boulevard Gambetta Fax : 03 25 30 39 09 brouette, un chariot ou dans une hotte. Le retour mer le linge propre avec de la lavande. 52000 CHAUMONT Courriel : [email protected] du lavoir était souvent pénible car le linge encore - laveuse : substantif désignant souvent la femme qui Tél : 03 25 32 52 62 Internet : www.tourisme-hautemarne.com humide pesait beaucoup plus lourd. Le lavoir était faisait profession de laver le linge. Les lavoirs parfois très distant des habitations ; s’il était en outre - pierre à laver : pierre basse inclinée vers l’eau en Haute-Marne situé en contrebas du village il bordant un cours d’eau ou margelle du bassin d’un fallait pousser la brouette en lavoir. Afin de suivre les variations de côte et sur des chemins mal régime d’un cours d’eau, un lavoir pou- empierrés ou boueux. vait être doté de plusieurs pierres à laver - buée : grande lessive se situées à des niveaux différents. déroulant généralement deux fois l’an en dehors des - planche à crémaillère : planche à laver grandes périodes de travail aux champs. La première fixée sur une structure métallique reliée avait lieu au début du printemps et la seconde après à des crémaillères qui permettaient les moissons. d’abaisser ou de remonter la planche en Mieux connaître ces édifices remarquables - ciel ouvert ou impluvium : pour éviter aux lavandiè- fonction du niveau du cours d’eau. res les courants d’air, certains architectes conçurent - planche à laver : planche rainurée indi- www.tourisme-hautemarne.com des lavoirs à façades aveugles éclairés par une ouver- viduelle sur laquelle la laveuse étend un ture zénithale centrale à la manière d’un cloître ou effet pour le brosser au savon. de l’atrium d’une villa gallo-romaine. - rinçoir : petit bassin situé légèrement en - cuveau : grand baquet muni d’une chantepleure en amont du bassin de lavage qui servait partie basse pour la vidange dans lequel on met- au rinçage du linge déjà lavé. Ce document, réalisé par le Comité Départemental tait le linge à tremper avec la cendre de - saponaire : (Saponaria officinalis) du Tourisme et du Thermalisme et le C.A.U.E., vous est offert par le Conseil général de la Haute-Marne. l’âtre et des plantes aromatiques. L’eau de plante vivace à floraison rose tendre trempage était ensuite remplacée par de en juillet dont les racines une fois Photos couverture : , Vicq, Choiseul, l’eau bouillante, cette opération s’appelait le séchées et réduites en poudre ont Crédit photos : Laurence Guillaumot - Dessins : Pascale Pérou, Simon Buri

$0/4&*- Textes : Marc Lechien - Affiche : C.A.U.E./L. Bour %"3$)*5&$563& %63#"/*4.&&5 coulage, elle précédait le battage au lavoir. un pouvoir moussant et lavant. %&/7*30//&.&/5 Conception : IPPAC & Imp. de Champagne FRANCE Impression : imprimerie du Petit Cloître GZ^bh Retrouvez nos circuits H6>CI"9>O>:G découverte des lavoirs L ES L AVOIRS en Haute-Marne sur le site Echenay AdjkZbdci www.tourisme-hautemarne.com LONGTEMPS LA LESSIVE S’EST FAITE AU BORD DE LA RIVIÈRE BV\cZjm SUR UNE PIERRE INCLINÉE OU UNE SIMPLE PLANCHE, SANS HdbbVcXdjgi AUTRE ABRI QUE LA FEUILLÉE DES FRÊNES OU DES SAULES DhcZ"aZ"KVa . :X]ZcVn ?D>CK>AA: Au début du XIXème siècle plusieurs facteurs vont con- courir à l’amélioration du confort des laveuses : 7a‚Xdjgi - la montée de la sensibilité hygiéniste en réaction LES DIFFÉRENTS 7jhhdc à la pollution industrielle et aux épidémies (la CZj[X]}iZVj TYPES DE LAVOIRS CVcXn propreté prévient la maladie) ; 6bWdck^aaZ EN AUTE ARNE 8Zg^h^ƒgZh BVcd^h BZio - la montée en puissance du pouvoir communal ; H -M 7jX]Zn K^\cdgn - l’autorisation pour les communes forestières de Lavoirs d’architecture savante puisant IgdnZh 6g\ZcidaaZh GdXdjgi" vendre les chênes destinés à la marine royale dit Osne le Val aV"8iZ ses formes dans le Classicisme : EVg^h « quart de réserve » ; sous la conduite d’un architecte souvent soucieux plein cintre, colonnes cannelées, piliers à chapiteau - lavoir à colonnades ; 8^gZn"aZh"BVgZ^aaZh - les récriminations féminines – sinon féministes de conférer au lavoir l’allure d’un petit temple où mouluré ou corniches à doucines constituent - lavoir à plan particulier B^aa^ƒgZh CVcXn – récurrentes ; :hcdjkZVjm s’incarne la part féminine du village avec l’eau, les un registre à la fois savant et en même temps (circulaire, hémicirculaire ovale, ...). IgdnZh BZio - la loi du 3 Février 1851 qui vote un crédit spé- EVg^h KVjYg‚bdci nymphes protectrices des sources et bien entendu immédiatement inté- - lavoir à ciel ouvert (ou impluvium) ; EZggjhhZ cial pour subventionner à hauteur de 30 % la 8=6JBDCI les lavandières elles-mêmes dont la tâche répétitive gré dans le paysage villa- 8]d^hZja construction des lavoirs. Ajon et souvent épuisante se trouve valorisée, presque geois grâce à l’emploi de Lavoirs d’architecture vernaculaire 6* Les lavoirs vont alors constituer un des éléments sacralisée, par un édifice remarquable. matériaux locaux telle puisant leur forme & primordiaux du réseau d’eau des communes avec les que la pierre calcaire et dans l’architecture traditionnelle : 6( La première moitié du XIXème siècle se prête bien fontaines, abreuvoirs, gayoirs, bassins de réserve en la tuile plate ou canal. - lavoir en bordure de rivière ; à cet hommage des communautés aux mérites cas d’incendie, etc. L’ensemble de ces constructions - lavoir ouvert sur un côté ; féminins : loin des stériles pastiches qui domineront Cette inscription dans K^Xf nécessitera le plus souvent la constitution d’un - lavoir fermé ; la fin du même siècle, une continuité à la fois <^Zn"hjg"6j_dc

réseau d’alimentation souterrain important, réalisa- - lavoir halle. A6C

réseau d’alimentation souterrain important, réalisa- - lavoir halle. A6CCI"9>O>:G découverte des lavoirs L ES L AVOIRS en Haute-Marne sur le site Echenay AdjkZbdci www.tourisme-hautemarne.com LONGTEMPS LA LESSIVE S’EST FAITE AU BORD DE LA RIVIÈRE BV\cZjm SUR UNE PIERRE INCLINÉE OU UNE SIMPLE PLANCHE, SANS HdbbVcXdjgi AUTRE ABRI QUE LA FEUILLÉE DES FRÊNES OU DES SAULES DhcZ"aZ"KVa . :X]ZcVn ?D>CK>AA: Au début du XIXème siècle plusieurs facteurs vont con- courir à l’amélioration du confort des laveuses : 7a‚Xdjgi - la montée de la sensibilité hygiéniste en réaction LES DIFFÉRENTS 7jhhdc à la pollution industrielle et aux épidémies (la CZj[X]}iZVj TYPES DE LAVOIRS CVcXn propreté prévient la maladie) ; 6bWdck^aaZ EN AUTE ARNE 8Zg^h^ƒgZh BVcd^h BZio - la montée en puissance du pouvoir communal ; H -M 7jX]Zn Vignory K^\cdgn - l’autorisation pour les communes forestières de Lavoirs d’architecture savante puisant IgdnZh 6g\ZcidaaZh GdXdjgi" vendre les chênes destinés à la marine royale dit Osne le Val aV"8iZ ses formes dans le Classicisme : EVg^h « quart de réserve » ; sous la conduite d’un architecte souvent soucieux plein cintre, colonnes cannelées, piliers à chapiteau - lavoir à colonnades ; 8^gZn"aZh"BVgZ^aaZh - les récriminations féminines – sinon féministes de conférer au lavoir l’allure d’un petit temple où mouluré ou corniches à doucines constituent - lavoir à plan particulier B^aa^ƒgZh CVcXn – récurrentes ; :hcdjkZVjm s’incarne la part féminine du village avec l’eau, les un registre à la fois savant et en même temps (circulaire, hémicirculaire ovale, ...). IgdnZh BZio - la loi du 3 Février 1851 qui vote un crédit spé- EVg^h KVjYg‚bdci nymphes protectrices des sources et bien entendu immédiatement inté- - lavoir à ciel ouvert (ou impluvium) ; EZggjhhZ cial pour subventionner à hauteur de 30 % la 8=6JBDCI les lavandières elles-mêmes dont la tâche répétitive gré dans le paysage villa- 8]d^hZja construction des lavoirs. Ajon et souvent épuisante se trouve valorisée, presque geois grâce à l’emploi de Lavoirs d’architecture vernaculaire 6* Les lavoirs vont alors constituer un des éléments sacralisée, par un édifice remarquable. matériaux locaux telle puisant leur forme & primordiaux du réseau d’eau des communes avec les que la pierre calcaire et dans l’architecture traditionnelle : 6( La première moitié du XIXème siècle se prête bien fontaines, abreuvoirs, gayoirs, bassins de réserve en la tuile plate ou canal. - lavoir en bordure de rivière ; à cet hommage des communautés aux mérites cas d’incendie, etc. L’ensemble de ces constructions - lavoir ouvert sur un côté ; féminins : loin des stériles pastiches qui domineront Cette inscription dans K^Xf nécessitera le plus souvent la constitution d’un - lavoir fermé ; la fin du même siècle, une continuité à la fois <^Zn"hjg"6j_dc

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$0/4&*- Textes : Marc Lechien - Affiche : C.A.U.E./L. Bour %"3$)*5&$563& %63#"/*4.&&5 coulage, elle précédait le battage au lavoir. un pouvoir moussant et lavant. %&/7*30//&.&/5 Conception : IPPAC & Imp. de Champagne FRANCE Impression : imprimerie du Petit Cloître Collection Histoire& Patrimoine UTRECHT 670 km LONDRES ANVERS Collection Histoire Patrimoine 508 km CALAIS 520 km & 470 km COLOGNE 414 km LILLE BRUXELLES 310 km 480 km CHE AN M LIÈGE BONN ÈME LUXEMBOURG A LESSIVE AU SIÈCLE EN QUELQUES MOTS A L XIX 26 FRANCFORT REIMS 178 km 443 km PARIS 257 km METZ TROYES ST DIZIER - agenouilloir ou baquet ou - dallage : les abords du bassin sont A 5 95 km STRASBOURG NANCY carosse : caisse en bois garnie généralement dallés ou pavés 100 km CHAUMONT COLMAR Lac du Der ST DIZIER A 31 intérieurement de paille ou de afin que les lieux soient aisés à LANGRES VESOUL HAUTE- Joinville DIJON MULHOUSE MARNE 100 km

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