LE NAIN (DER ZWERG) OPÉRA D’ D’APRÈS OSCAR WILDE

CRÉATION EN NOVEMBRE 2017 À L’ OPÉRA DE LILLE DIRECTION FRANCK OLLU MISE EN SCENE DANIEL JEANNETEAU ENSEMBLE ICTUS

TOURNÉE PRÉVUE EN 2017-18 ET 2018-19

Coproduction Opéra de Lille, Fondation Royaumont, Opéra de Rennes, Opéra de Clermont-Ferrand … LE NAIN (DER ZWERG) Conte tragique en un acte d’après « L’anniversaire de l’Infante » d’ Oscar Wilde , Libre adaptation de Georg C. Klaren Musique d’ Alexander von Zemlinsky (1871-1942) Créé au Neues Theater, Cologne, 28 mai 1922

Arrangement pour orchestre de chambre de Jan-Benjamin Homolka Créé au Wilhelma Theater de Stuttgart en 2014

Direction musicale Franck Ollu Mise en scène et scénographie Daniel Jeanneteau Assistant mise en scène et scénographie Olivier Brichet Lumières et collaboration artistique Marie-Christine Soma Costumes Olga Karpinsky Chef de chant et assistant à la direction musicale Nicolas Chesneau

Donna Clara , Infante d’Espagne – soprano Ghita , sa camériste préférée - soprano Don Estoban , chambellan – baryton basse Le Nain – ténor Trois caméristes (deux soprani, une mezzo) Huit amies de l’infante dont deux compagnes (cinq soprani et trois mezzos)

Ensemble Ictus 18 musiciens flûte (également piccolo) - hautbois & - clarinette en fa (et basse) - basson - 2 cors - trompette - - percussions – harpe - piano, célesta - harmonium, célesta - 2 violons - alto - violoncelle - contrebasse

Chanté en allemand – surtitré en français Durée : environ 1h

Coproduction Opéra de Lille, Fondation Royaumont, Opéra de Rennes, Opéra de Clermont-Ferrand… (en cours)

Le Nain - Zemlinsky – 20/05/16

L’INTRIGUE inspirée du conte d’Oscar Wilde L’anniversaire de l’Infante

« Ce que le nain avait peut-être de plus amusant était la totale inconscience de son aspect grotesque. En vérité, il semblait parfaitement heureux et plein d’entrain. Quand les enfants riraient, il riait aussi franchement, aussi gaiement qu’eux et, à la fin de chaque danse, il leur faisait la plus comique des révérences, souriant et leur adressant des signes de tête, tout comme s’il était vraiment l’un d’entre eux et non ce petit être contrefait que la nature, par quelques facétieux caprice, avait façonné pour servir à autrui d’objet de raillerie. » Oscar Wilde

Dans la cour d’une Espagne imaginaire on s’apprête à fêter les 18 ans de l’Infante. Parmi tous les cadeaux qu’on lui offre figure un nain… un nain poète et troubadour qui ignore tout de sa disgrâce car il n’a jamais vu son reflet dans un miroir. L’Infante en fait son jouet, il s’éprend de la belle, elle fait semblant de lui rendre son amour, lui offre une rose, danse avec lui… Puis le rejette, et, pour expliquer son désaveu lui tend ce miroir diabolique qui lui révèle son infortune. Elle en rit. Il en meurt.

Le Nain - Zemlinsky – 20/05/16

LE GÉNIE ZEMLINSKY A LA PORTÉE DE TOUTES LES SCÈNES

Le compositeur autrichien Alexander von Zemlinsky (1871-1942) est l'un de ces personnages peu connus qui ont pourtant beaucoup apporté dans la modernisation de l'Opéra. Encensé par ses contemporains, il devient de 1900 à 1930, un grand chef d'orchestre qui dirige à Vienne, Prague, Berlin, mais aussi un compositeur de talent et l’un des meilleurs professeurs de composition de son temps. Fuyant le nazisme, il s’installe à New York en 1938. Là il végète.. Aussi oublié que sa musique, il sombre dans la pauvreté et après plusieurs attaques, il meurt le 15 mars 1942, ignoré, anonyme. Il faudra attendre les années 70 pour que son génie soit redécouvert.

En France, la fascination et l’intérêt pour l’œuvre de Zemlinsky sont réels, notamment pour son chef d’œuvre, Le Nain , et la plupart des directeurs d’opéra regrettent de ne pouvoir monter une quelconque production en raison de l’effectif important de la masse orchestrale. Créé à Cologne en 1922, ce n’est qu’en 1998 que la première grande production du Nain est présentée à l’Opéra de Paris !

Les maisons d’opéras peuvent aujourd’hui s’appuyer sur la partition du Nain arrangée en 2012, pour la MusikHochschule de Stuttgart et donnée avec succès au Wilhelma Theater en 2014: une réduction pour orchestre de chambre (dix-huit musiciens) qui conserve tous les instruments qui ont un rôle psychologique dans la mise en abyme et la caractérisation des deux personnages principaux et restitue donc le génie de l’orchestration de Zemlinksy.

C’est cette partition pour formation de chambre que la fondation Royaumont et l’ Opéra de Lille ont choisi pour monter cette production du Nain se donnant ainsi la possibilité d’optimiser et d’amplifier la diffusion de cette production auprès des Opéras nationaux mais également des théâtres pluridisciplinaires qui, sans cela, seraient incapables d’accueillir le chef d’œuvre de Zemlinsky.

Comme pour son Wozzek présenté en 2007 dans sa version pour orchestre de chambre, l’Opéra de Lille a choisi de confier l’interprétation de cette partition à l’Ensemble Ictus , qui réunit des solistes de très haut niveau. La direction de l’Ensemble sera confiée à Franck Ollu , qui, comme il vient de le faire pour Jacob Lenz de Rihm à l’Opéra de la Monnaie-Bruxelles (opéra de chambre pour quinze musiciens), saura restituer la densité et les couleurs de cet opéra flambloyant.

Et c’est Daniel Jeanneateau , plasticien, scénographe, dramaturge, homme de théâtre reconnu pour créer des dispositifs scéniques d’une délicate beauté et pour sa direction d’acteurs d’une grande précision, qui a été choisi pour mettre en scène ce drame intense et cruel.

FAIRE CHANTER LE NAIN PAR DE JEUNES CHANTEURS

Comme ses trois compagnes de jeu, l’infante n’a pas 12 ans comme dans le conte d’Oscar Wilde mais bien 18 ans. Ce choix permet de confirmer et de renforcer la pertinence de faire chanter ce rôle par une jeune chanteuse très confirmée. Enjeu majeur de la représentation, cet âge de la cruauté, plus éloigné de l’enfance et au seuil de l’âge adulte, renforcera l’intensité dramatique du rôle lui-même et irriguera l’ensemble du casting.

Un autre axe expressif majeur renforçant le choix de faire chanter Le Nain par de jeunes chanteurs tient au message porté par le Nain lui-même. Le Nain, qui n’a pas d’âge ou l’âge de ses 20 ans (« peut-être à peine plus de 20 ans, peut être aussi vieux que le soleil ») porte en lui cependant toutes les illusions de la jeunesse : l’hypersensibilité amoureuse de la première fois, l’insouciance, l’ignorance, la naïveté, le besoin d’expérience, l’envie d’être aimé, l’oubli impossible de ses complexes, l’émerveillement devant la beauté et l’aveuglement à soi.

La question de l’innocence – et de ses deux aspects, positif et négatif - posé à merveille par Le Nain renforce également ce choix. Jusqu’à quel point l’infante est-elle innocente des effets de son jeu de séduction et de manipulation? Par ailleurs, qu’est-ce qui fait mourir le nain si ce n’est la perte de son innocence. Avoir l’âge du rôle n’est pas une coquetterie dramaturgique. C’est précisément là que réside la force dramatique des personnages, dans ce balancier entre « être- objet » et « être-sujet » qui caractérise l’Infante et le Nain.

Le Nain - Zemlinsky – 20/05/16

• • • NOTE D’INTENTION DU METTEUR EN SCÈNE

De la vignette élégante et cruelle d’Oscar Wilde, Zemlinsky a tiré la matière d’une tragédie fulgurante, transmutant l’ironie désabusée de la fable en une parabole sidérante sur la sincérité et l’amour vrai…

Dans cette œuvre courte aux tons saturés, à la structure asymétrique et subtile, Zemlinsky met en scène le cœur douloureux de son existence, le hiatus invivable qui a séparé toute sa vie la conscience profonde qu’il avait de lui-même et l’apparence extérieure de son être : il était laid, mais doué d’une sensibilité artistique hors du commun ; son seul aspect, pourtant, suffisait à le disqualifier.

Cela commence comme un divertissement frivole et charmant, change de registre en cours de route, change même de théâtralité, pour précipiter soudainement en une fin d’une brutalité rare. Cela commence comme un tableau de cour de Velasquez, et finit comme une peinture noire de Goya. Un sarcasme dur, implacable, nous laissant pantelant.

Pour restituer la pleine force d’une dramaturgie aussi exceptionnelle, il est indispensable, il me semble, de concentrer le travail avec les chanteurs sur la question du corps, de l’affiliation des êtres aux structures sociales par le dressage des corps : l’Infante et les jeunes filles qui l’accompagnent sont éduquées, préparées à paraître dans le grand organigramme de la cour, et, malgré leurs impertinences, elles ne dérogent en rien à l’ordre qu’elles ont pour charge, dès la naissance et selon leur rang, d’incarner ; le Nain est un enfant sauvage, élevé hors de toute éducation, n’ayant subi aucun dressage, à dessein de le conserver dans un état natif et risible : il est un cadeau que l’on s’offre, le miroir dans lequel les dominants peuvent jouir ironiquement de leur humanité, à peine plus qu’un singe. Rien d’autre n’est vraiment nécessaire pour mettre en scène une telle fable : ce ne sont que des rapports, des distances et des proximités, et l’incandescence d’un cœur que rien n’a préparé au mensonge et à la moquerie.

Cela implique d'assumer un temps long de recherche au plateau avec une équipe de jeunes interprètes disponibles et ouverts, dans les conditions exceptionnelles de travail et de concentration que permet la collaboration entre la fondation Royaumont et l’Opéra de Lille.

Daniel Jeanneteau

Le Nain - Zemlinsky – 20/05/16

• • • BIOGRAPHIES

Franck Ollu direction musicale

Franck Ollu est né à La Rochelle et a étudié à Paris. En tant que chef d’orchestre, il s’est forgé une solide réputation dans le domaine de la musique et de l’opéra contemporains. Il collabore étroitement avec l’Ensemble Modern et depuis 2003, il est directeur musical du Kammarensemble.

Il crée les œuvres de nombreux compositeurs parmi lesquelles Landschaft mit entfernten Verwandten (Goebbels), Into the Little Hill (Benjamin) créé à l’Opéra national de Paris, Die Wunde Heine (Oehring) donné dans les plus grands festivals, mais aussi Passion (Dusapin) dans la mise en scène de Sasha Waltz présentée à l’Opéra de Lille en 2012 et Thanks to my Eyes (Bianchi) au Festival d’Aix-en-Provence.

Au cours des dernières saisons, il a notamment dirigé Jagden und Formen (Rihm) aux Salzburger Festspiele, L’Orestie (Xenakis) à l’Opéra national de Pologne, ainsi que plusieurs reprises de Passion , notamment au Théâtre des Champs-Élysées. Parmi ses projets récents et futurs, citons sa collaboration avec le NDR Sinfonieorchester de Hambourg, l’Orchestre philharmonique de - Varsovie, et une nouvelle production de Medea (Dusapin) à l’Opéra de Varsovie, Written on Skin (Benjamin) au Nederlandse à Amsterdam et au Théâtre du Capitole à Toulouse et Le Vin Herbé (Martin) au Deutsche Staatsoper de Berlin. (2013), Jacob Lenz (Rihm) au Staatsoper de Stuttgart et au Théâtre Royal de la Monnaie de Bruxelles (2014 & 2015), Penthesilea (Dusapin) toujours à Bruxelles et Strasbourg (2015), Quartet (Francesconi) à Malmö..

A l’Opéra de Lille, il a dirigé Passion (Dusapin) en 2012 et La petite renarde rusée (Janacek) en 2014.

www.askonasholt.co.uk/artists/conductors/franck-ollu

Le Nain - Zemlinsky – 20/05/16

Daniel Jeanneteau mise en scène & scénographie

Daniel Jeanneteau est né en 1963 en Moselle. Il a étudié à l’école des Arts décoratifs de Strasbourg puis à l’école du TNS.

Il a mis en scène et conçu les scénographies d’ Iphigénie de Jean Racine (2001) et de la Sonate des spectres (2003) au CDDB – Théâtre de Lorient ; d’Anéantis de Sarah Kane au Théâtre national de Strasbourg (2005) ; de Into The Little Hill , opéra de George Benjamin et Martin Crimp à l’Opéra Bastille (2006) ; d’ Adam et Ève de Mikhaïl Boulgakov à l’Espace Malraux de Chambéry (2007). Il a cosigné avec Marie-Christine Soma les mises en scène : Les Assassins de la charbonnière d’après Kafka et Labiche à l’école du TNS (2008 - repris en 2010 sous le titre L’Affaire de la rue de Lourcine - production TNS, production déléguée de la Maison de la Culture d’Amiens, coproduction Studio Théâtre de Vitry), Feux d’August Stramm, créé au Festival d’Avignon 2008 (produit par la Maison de la Culture d’Amiens et le Studio-théâtre de Vitry), et ciseaux, papier, caillou de Daniel Keene en 2010 ; A La Colline, il met en scène Bulbus d'Anja Hilling en 2011 et Trafic de Yoann Thommerel (avec Marie-Christine Soma) en 2014.

Il rencontre Claude Régy en 1989, dont il conçoit les scénographies pendant une quinzaine d’années (notamment L’Amante anglaise de Marguerite Duras, Le Cerceau de Viktor Slavkine, Chutes de Gregory Motton, Paroles du sage de Henri Meschonnic, La Mort de Tintagile de Maurice Maeterlinck, Holocauste de Charles Reznikov, Quelqu’un va venir de Jon Fosse, Des couteaux dans les poules de David Harrower, 4.48 psychose de Sarah Kane, Variations sur la mort de Jon Fosse).

Il a conçu entre autres les scénographies de spectacles de Catherine Diverrès, Gérard Desarthe, Éric Lacascade, Jean-Claude Gallotta, Alain Ollivier, Marcel Bozonnet, Nicolas Leriche, Jean- Baptiste Sastre, Trisha Brown…

Il a réalisé avec Clotilde Mollet et Hervé Pierre les spectacles Le Gardeur de troupeaux (2000) et Caeiro ! (2005) d’après Fernando Pessoa à la Maison de la Culture du Havre et à La Colline.

Lauréat de la Villa Kujoyama à Kyoto en 1998 ; Lauréat de la Villa Médicis Horsles- Murs au Japon en 2002 ; Grand prix du syndicat de la critique en 2000 pour les scénographies de Quelqu’un va venir et Des couteaux dans les poules , et en 2004 pour les scénographies de Variations sur la mort et Pelléas et Mélisande .

Metteur en scène associé au Théâtre Gérard-Philipe de Saint-Denis de 2002 à 2007, à La Colline – théâtre national de 2009 à 2011, et à la Maison de la Culture d’Amiens depuis 2007.

Depuis janvier 2008 il dirige le Studio-Théâtre de Vitry.

En 2016, il met en scène La Ménagerie de Verre de Tennessee Williams ( production Maison de la Culture d’Amiens - Centre européen de création et de production, Studio-Théâtre de Vitry ; coproduction La Colline – théâtre national, Shizuoka Performing Arts Center (Japon), Institut Français, Maison de la Culture de Bourges, Espace des Arts – Scène nationale de Chalon ⁄ Saône, CDN Besançon Franche-Comté).

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Marie-Christine Soma lumières & collaboration artistique

Née à Marseille en 1958, elle a obtenu une licence de Lettres classiques et une maîtrise de Philosophie.

Éclairagiste depuis 1985, après avoir été régisseur lumière au Théâtre de la Criée à Marseille puis assistante d’Henri Alekan sur Question de géographie dans la mise en scène de Marcel Maréchal, ainsi qu’assistante de Dominique Bruguière pour Le Temps et la Chambre de Botho Strauss, mise en scène de Patrice Chéreau. Entre Théâtre et Danse, elle crée les lumières des spectacles de Geneviève Sorin, Alain Fourneau, du groupe Ilotopie, puis à partir de 1990 de ceux de Marie Vayssière, François Rancillac, Alain Milianti, Jean-Paul Delore, Jérôme Deschamps, Éric Lacascade, Michel Cerda et plus récemment d’Éric Vigner, Arthur Nauziciel, Catherine Diverrès, Marie-Louise Bischofberger, Jean-Claude Gallota, Jacques Vincey, Frédéric Fisbach, Éléonore Weber…

En 2001 débute la collaboration avec Daniel Jeanneteau : Iphigénie de Jean Racine, puis La Sonate des spectres de August Strindberg au CDDB de Lorient, et Anéantis de Sarah Kane, création auTNS en janvier 2005. Elle participe en 2006 à la création de l’opéra de George Benjamin Into the Little Hill dans le cadre du festival d’Automne à l’Opéra Bastille, et en 2007 à la création de Adam et Ève de Mikhaïl Boulgakov à l’Espace Malraux de Chambéry. Elle cosigne avec Daniel Jeanneteau la mise en scène de Les Assassins de la charbonnière d’après Kafka et Labiche à l’école du TNS en 2008 (repris en 2010 sous le titre L’Affaire de la rue de Lourcine - production TNS, production déléguée de la Maison de la Culture d’Amiens, coproduction Studio Théâtre de Vitry) et de Feux d’August Stramm, créé au Festival d’Avignon 2008 (produit par la Maison de la Culture d’Amiens et le Studio-Théâtre de Vitry). Parallèlement au travail de lumière scénique, elle conçoit les éclairages pour deux expositions- spectacle à la Grande Halle de la Villette: Fêtes foraines en 1995 et Le Jardin planétaire en 1999 ainsi que ceux de l’installation de la photographe Nan Goldin dans la Chapelle de la Salpêtrière lors du festival d’Automne 2004. Elle est également intervenante à l’École nationale supérieure des Arts décoratifs en section scénographie depuis 1998, et à l’ENSATT à Lyon depuis 2004. Le spectacle Feux , mis en scène par Daniel Jeanneteau et Marie-Christine Soma, a reçu trois nominations aux Molières 2009 : meilleur spectacle de compagnie, meilleure actrice et meilleurs lumière.

En 2010, elle met en scène à Vitry son adaptation des Vagues de Virgina Woolf, véritable théâtre de la conscience et des voix intérieures, dont l’aventure reprendra à La Colline. Avec Daniel Jeanneteau, elle met en scène Trafic de Yoann Thommerel en juin 2014.

Le Nain - Zemlinsky – 20/05/16

Olga Karpinsky costumes

Après des études à Duperré, et aux Beaux-Arts de Paris, Olga Karpinsky entre en section scénographie au Théâtre National de Strasbourg où elle rencontre Georges Aperghis avec qui elle collabore sur plusieurs spectacles. De 1993 à 2005, elle collabore avec Christophe Perton pour Affabulazione et Porcherie de Pier Paolo Pasolini, Les Soldats de Jakob Lenz, Faust de Nikolas Lenau, La Condition des soies d’Annie Zadek, Médée et Les Phéniciennes de Sénèque, Mon Isménie d’Eugène Labiche, Les gens déraisonnables sont en voie de disparition de Peter Handke, La Chair empoisonnée de Franz Xaver Kroetz, Dido & Aeneas de Henry Purcell, Lear d’Edward Bond, Monsieur Kolpert de David Gieselmann, Woyzeck de George Büchner et Pollicino de Hans Werner Henze.

Elle crée les costumes des mises en scène de Frédéric Fisbach pour Forever Valley d’après le roman de Marie Redonnet, Bérénice de Racine, Les Paravents de Jean Genet, Agrippina d’après le livret de l’opéra de Haendel, Kyrielle du sentiment des choses de Jacques Roubaud, L’Illusion comique de Corneille, Shadowtime de Brian Fernayhough, Animal de Roland Fichet, Gens de Séoul d’Oriza Hirata et Feuillets d’Hypnos de René Char.

Depuis 2006, elle collabore avec Daniel Jeanneteau et Marie-Christine Soma pour Into the little hill , opéra de George Benjamin et Martin Crimp, Adam & Eve de Mikhaïl Boulgakov, Feux d’après August Stramm, Les Soldats de Jakob Michael Reinhold, Bulbus d’Anja Hilling et plus récemment La Ménagerie de verre de Tennessee Williams

Elle crée également les costumes de Jacques Vincey pour Amphitryon de Molière et La vie est un rêve de Calderon, travaille avec Blandine Savetier et Thierry Roisin pour La Vie dans les plis , d’après l’œuvre de Henri Michaux, Michel Didym, Richard Dubelski, Sylvain Prunenec, Matsumoto (Résidence à Tokyo Wonder Site Japon) et Benoît Résillot.

Le Nain - Zemlinsky – 20/05/16

L’engagement de la fondation Royaumont auprès des jeunes chanteurs

La fondation Royaumont a fêté l’année dernière ses cinquante ans d’existence. Depuis 1977, le centre de la Voix – devenu aujourd’hui le Programme Voix et l’Unité Scénique – s’engage à soutenir les jeunes chanteurs en leur proposant différents modes d’accompagnement qui vont de la formation (workshops, masterclass, leçons individuels, ateliers, rencontres, préparations aux concours) aux résidences de créations en passant par les concerts dans sa saison musicale. La fondation apporte ainsi une visibilité internationale. Elle est reconnue comme un incubateur de jeunes talents européens et comme un lieu de formation et de création qui offre aux artistes des conditions privilégiées de travail et leur laisse le temps de se perfectionner tout au long de leur parcours.

Les productions de l’Unité Scénique : accompagner la formation professionnelle de jeunes talents du spectacle vivant

L'Unité scénique, lancée fin 2005, a été conçue pour permettre à de jeunes artistes du spectacle vivant de découvrir à un niveau professionnel l'expérience de la scène dans toutes ces composantes, et de bénéficier d'une insertion professionnelle à travers les tournées accomplies à l'issue du travail mené à Royaumont. A travers ces tournées, il s'agit également de faire découvrir à un public élargi des œuvres méconnues du répertoire lyrique.

Le Nain - Zemlinsky – 20/05/16