FR0201493

LABORATOIRE DE PHYSIQUE NUCLÉAIRE ET DE HAUTES ÉNERGIES

Gestion INIS Doc. Enreg. le H N* TRN f.

R J\ R F* O RT D'ACTIVITÉ

.33/4 1

CNRS • IN2P3 «UPMC • UDD Responsabilité de la rédaction : Christian de la Vaissière, Marcel Banner

Mise en page sur Macintosh avec Quark Xpress : Maria Faivre, Marguerite Moine

Crédits photographiques : LPNHE (sauf pages 13,23,28,35, et 39). Logo : M. C. Escher "Anneaux concentriques" © by SPADEM, 1983

Couverture : En haut : photo de la coupole du LPNHE En bas : Détection de la supernova 1998ba.

Conception graphique : MIST : Jean-Marc Dumas

Collaboration et assistance : Jeanne Jos

Impression : N.RJ.B.

© CNRS - LPNHE 1 « trimestre 2000 DISCLAIMER

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Avant-propos 5

Expériences de physique 7

Physique au LHC : ATLAS 9

Recherche d'une nouvelle physique au LEP : DELPHI 13

Expérience DIRAC 16

Oscillations de neutrinos : NOMAD 17

Expérience TONIC 20

L'expérience Hlà HERA 21

Violation de CP : expérience BABAR 23

Expérience D0 au Tèvotron 27

Astronomie Gamma des très hautes énergies '. CAT 31

Superrwae 35

L'Observatoire «Pierre Auger» 39

Activités et moyens techniques 43

Vie du laboratoire 55

Enseignement et formations 57

Informations générales et administration 61

Activités internes et externes 65

Diffusion de l'information scientifique 69

Liste des publications 79

Liste du personne! 89 Avant-propos

e Laboratoire de Physique Nucléaire et des Hautes En physique des astro-particules, domaine nouveau et Energies est une unité mixte de recherche, l'UMR en pleine expansion, le LPNHE participe à l'étude des L 7585, dont les partenaires sont le CNRS-IN2P3, photons cosmiques de hautes énergies (télescopes CAT l'Université Paris 6 et l'Université Paris 7. Il est situé puis HESS), à celle des très grandes gerbes cosmiques sur le campus Jussieu dans des locaux de Paris 6. (détecteurs AUGER), et à la mesure de paramètres cos- mologiques au moyen des supernova; à grand décalage Le LPNHE a pour domaine de recherches la physique vers le rouge (Supernova Cosmology Project). expérimentale des particules et des astro-particules. Ce dernier terme désigne les phénomènes cosmiques et cos- Les activités techniques pour la construction des détec- mologiques de très hautes énergies. Il s'agit dans tous teurs sont des contributions à la mécanique, à l'électro- les cas de participations à de grandes collaborations nique et à l'informatique temps réel et hors ligne. Le internationales. Les expériences ont lieu auprès des laboratoire a par exemple une capacité de mesures très accélérateurs de particules, et sur les sites observation- précises en 3-D, les moyens de conception et réalisation nels. de circuits intégrés, la mise en ligne complète d'expé- riences, ainsi que l'installation et le fonctionnement de Le présent rapport d'activité couvre la période 1998- chaînes complètes de traitement de données. 1999 durant laquelle le laboratoire a été dirigé par Marcel BANNER. L'expérience DELPHI étudie les collisions électron- positron aux énergies les plus hautes (jusqu'à 208 GeV) En physique des particules, le "Modèle Standard", théo- fournies par le LEP au CERN à Genève. Outre la main- rie de champs de jauge unifiant les interactions faible, tenance et le traitement des données du "Détecteur électromagnétique et forte est le cadre des études en Extérieur" construit en son temps au LPNHE, l'équipe a cours. Son succès a été établi par l'étude détaillée des pris en charge la recherche du Higgs et celle de parti- bosons de jauge W et Z dans les collisions électron- cules super-symétriques, ainsi que la mesure des oscilla- positron et les collisions électron-proton et positron-pro- tions des mésons B neutres par une méthode originale et ton. Dans ces domaines, le LPNHE a participé aux l'étude de la fonction de structure du photon. expériences DELPHI et Hl. Cette étude se poursuit par celle des aspects les plus cruciaux du modèle : la viola- L'expérience Hl étudie les collisions électron-proton et tion de la symétrie CP (expérience BABAR), et la géné- positron-proton au collisionneurs HERA à Hambourg. ration des masses par le mécanisme de Higgs (expé- Ici, l'amélioration spectaculaire a été l'accroissement de riences DELPHI, puis DO et ATLAS). En particulier la luminosité de plus d'un facteur 10, ce qui a permis la l'existence d'une masse non nulle des neutrinos impose- recherche de leptoquarks, la mesure précise des fonc- rait une modification du modèle (expérience NOMAD) tions de structures et des études phénoménologiques de Enfin ces études permettent de mesurer avec précision la Chromo-dynamique quantique. des paramètres de la matière que la théorie ne permet pas encore de prédire, comme les fonctions de structure La construction de l'expérience BABAR auprès du col- du proton (Hl) ou l'interaction pion-pion (DIRAC). Le lisionneur PEP II à SLAC, Stanford (USA) a donné lieu laboratoire héberge temporairement une équipe de théo- à l'élaboration d'un circuit TDC VLSI original pour la riciens spécialistes de la phénoménologie dans ce lecture des données du compteur Cherenkov à barreaux domaine. de quartz DIRC, ainsi qu'à la préparation de l'analyse des données pour la violation de CP. Les contributions teurs de la lumière de fluorescence émise par la gerbe du groupe LPNHE ont aussi concerné le traitement des dans la haute atmosphère. Le premier sera placé dans la données du Cherenkov DIRC, la reconstruction précise pampa argentine, le second dans l'Utah. Le LPNHE a été des vertex déplacés, ainsi que la mise en place de la une des chevilles ouvrières de cette collaboration. E par- chaîne d'analyse globale. ticipe à la construction des systèmes de communication entre les détecteurs individuels, de déclenchement et de L'expérience NOMAD au CERN à Genève a terminé formatage des données. Les premières sont attendues en ses prises de données. Le groupe LPNHE y a étudié la 2002. neutrino-production des particules charmées, la recherche d'oscillations de neutrinos électrons en neutri- La collaboration internationale Supernova Cosmology nos-tau par détection du tau décroissant en trois pions ou Project bâtie autour du Laboratoire de Berkeley (USA) en électron. recherche et mesure les paramètres des Supernovae de type la observées dans les galaxies éloignées. La contri- Le grand domaine d'avenir pour la physique des parti- bution du LPNHE a consisté en la découverte d'un nou- cules est l'exploitation des collisions proton-proton à 14 vel ensemble de candidats et la caractérisation et la TeV qui seront produites au collisionneur LHC du mesure de plusieurs d'entre eux. Ces recherches utilisent CERN. Ceci ouvrira une nouvelle fenêtre d'exploration des techniques de traitement d'images provenant de la de la physique au-delà du modèle standard. Le LPNHE physique des particules. Cette collaboration va s'orienter participe dans l'expérience ATLAS à la construction du vers une étude systématique des biais possibles dans la calorimètre électromagnétique à argon liquide. Les détermination d'une constante cosmologique non nulle. contributions concernent la construction mécanique des électrodes détectant le signal dans le détecteur, la L'ensemble de ce programme va se poursuivre et se conception et la réalisation d'une partie de l'électro- développer. Plusieurs projets vont arriver à leur terme : nique, ainsi que la responsabilité de l'intégration méca- NOMAD, DELPHI, HI. CAT se prolongera par HESS. nique de l'ensemble. La préparation de l'analyse des Une ou deux nouvelles initiatives seront rendues progres- données et de l'extraction de la physique se fera ensuite. sivement possibles au cours des prochaines années. Elles devront affermir les choix en physique des particules et La participation à DO est une préparation à la physique astro-particules. du LHC. L'expérience DO étudie les collisions proton- antiproton à 2 TeV au collisionneur Tévatron du Tous ces programmes se réalisent dans le cadre de , Chicago (USA), en particulier la physique du PIN2P3, institut du CNRS, et toutes les expériences ont quark top et de la beauté. La contribution du LPNHE lieu au sein de collaborations internationales, où sont concerne la calibration continue de ce calorimètre à aussi représentés d'autres laboratoires français, de argon liquide ainsi que la préparation de l'analyse des TIN2P3, du CNRS (INSU), du CEA(DAPNIA), et même données, qui commenceront à être enregistrées en 2001. parfois du CNET ou du CNES.

En astronomie gamma à très hautes énergies, l'expé- Enfin, ces activités expérimentales sont transmises dans rience CAT sur le site de la centrale Thémis (66) a plusieurs formations doctorales auxquelles le LPNHE fourni des données extrêmement originales sur des participe. Il s'agit en particulier des DEA "Champs sources variables et se poursuit par une étude systéma- Particules Matière" (CPM),"Grands Instruments" (GI) et tique des sources possibles et de leur variabilité. L'ave- "Modélisation et Instrumentation en Physique" (MSP). Le nir de ce domaine demande plusieurs télescopes, dans un LPNHE héberge au moins partiellement ces trois DEA et site à ciel clair donnant accès au centre galactique. La l'un de ses enseignants-chercheurs a la responsabilité du Collaboration HESS va construire un tel observatoire en DEA MIP : cette activité sera maintenue et si nécessaire Namibie. Le LPNHE a en charge la construction de amplifiée. l'électronique de lecture des caméras photoélectriques de ces télescopes. Jean Eudes AUGUSTIN

La grande collaboration internationale AUGER s'est Directeur du LPNHE créée autour du projet de détecter les rayons cosmiques d'énergies extrêmes. Elle construit des détecteurs répar- tis sur de très grandes surfaces et accompagnés de détec- Expériences de physique

Physique au LHC : ATLAS

Recherche d'une nouvelle physique au LEP : DELPHI

Expérience DI.RAC

Oscillations de neutrinos : experience NOMAD

Expérience TONIC

L'expérience HT à HERA

Violation de CP : expérience BABAR

Expérience D0 au Tévatron

Astronomie Gamma des très hautes énergies

Supernovae

L'Observatoire «Pierre Auaer» Physique au LHC : Atlas

es détecteurs qui seront mis en boration a construit un module de œuvre auprès du futur colli- détecteur, dit module 0, correspon- L sionneur LHC du CERN vont dant à un trente-deuxième du détec- permettre d'explorer de nombreux teur final, et implémentant autant domaines de la physique des parti- que possible les solutions tech- cules. Qu'il s'agisse de la physique niques choisies pour le détecteur du quark top, de l'étude des paires complet, aussi bien d'un point de de bosons W ou Z, de la recherche vue de la construction mécanique du boson de Higgs, de la que de l'électronique de lecture. Le Supersymétrie, la calorimétrie y module 0 a été testé en faisceau joue un rôle déterminant, tant du afin d'évaluer ses performances, et point de vue de la mesure de l'éner- le laboratoire participe à ces tests. gie des particules individuelles, de leur identification que de la mesure Electronique du flot total d'énergie à travers le Le laboratoire est chargé de la réa- détecteur. La taille de la collabora- lisation du système de synchronisa- tion (de l'ordre de 2000 physiciens tion et de contrôle des châssis et ingénieurs) et la complexité du d'électronique de lecture de la calo- détecteur ATLAS (plusieurs mil- rimétrie. Le système de lecture lions de canaux au total), le fort comporte environ 60 châssis taux de radiations dans lequel il "Front-End" situés près du détec- sera amené à fonctionner, la néces- teur dans une zone "chaude" au sité de réduire le plus possible la point de vue des radiations : 20 quantité de matière morte imposent Gray par an. Toutes les compo- de repousser le plus loin possible santes situées à ce niveau doivent les limites des technologies être développées dans des techno- actuelles en terme de qualité et de logies résistantes aux radiations. fiabilité.

Le LPNHE est impliqué dans la Les châssis "Front-End" sont reliés réalisation du calorimètre électro- par des liaisons optiques, d'une part magnétique du détecteur Atlas, et à la logique de déclenchement de les années 1998 et 1999 ont été "premier niveau" située à 70 m, consacrées à la validation des solu- d'autre part à l'acquisition de don- tions techniques choisies à la suite nées, située à 300 m. Le laboratoire de la période de recherche et déve- est responsable de la conception et loppement. Pour ce faire, la colla- de la fabrication des contrôleurs de ces châssis. Chaque contrôleur rem- quement. Un prototype de lien série plit deux tâches principales : la a été conçu en langage VHDL sous répartition précise des signaux de forme de composant programmable déclenchement et d'horloge, et le et testé en faisceau avec succès. Les contrôle des paramètres de fonc- caractéristiques définitives ont été tionnement des cartes d'acquisition. documentées et approuvées par la collaboration fin 1999, l'étape sui- Les informations temporelles arri- vante étant de passer à la réalisation vent par fibre optique au contrôleur. d'un ASIC résistant aux radiations Elles sont converties en signaux (en technologie DMILL) pour la électriques envoyés à chaque carte partie du lien série située dans les "Front-End". Chaque carte possède châssis Front-End. Par ailleurs, un (de même que le contrôleur) un cir- prototype de contrôleur de châssis cuit TTCRx qui décode les signaux est en cours de réalisation au labo- d'horloge, les ajuste en temps en ratoire et sera testé en faisceau au ajoutant un délai programmable par premier semestre de l'an 2000. pas de 104 picosecondes, et décode les signaux d'acceptation de niveau 1, de croisement des faisceaux, d'initialisation et de calibration. Le LPNHE a participé à la concep- tion des électrodes, en collaboration Le contrôle des paramètres des avec le CERN et le LAPP. En 1998 cartes du châssis "Front-End" et 1999, ceci a consisté surtout à implique un "bus" de terrain fiable finaliser les dessins. Les tests repo- et performant. Ce bus est composé sent sur la nécessité de qualifier le de deux brins. Le premier, optique, produit à la sortie de l'entreprise assure la liaison avec le châssis (les électrodes sont encore plates) maître VME, le second, électrique, ainsi que d'en vérifier la qualité permet la liaison avec les cartes avant l'assemblage des modules du d'acquisition. L'interface vers la calorimètre (les électrodes sont carte autorise le chargement de alors pliées). Deux types de tests registres et de mémoires ainsi que sont effectués : des tests de tenue en la programmation des circuits de haute tension, et des mesures de retards des horloges. Dans le châs- Fig. I : Carte «tower-builder» (CEA- résistances et de capacités. SACLAY) équipée de la carte fille sis "Front-End", les signaux élec- implémentant le lien série. triques nécessaires au fonctionne- Les bancs de test définitifs dont le ment du lien série sont distribués à laboratoire a la charge de la chaque carte par l'intermédiaire construction sont décrits dans les d'un "bus" rigide, disposé sur un contributions des services électro- circuit imprimé. niques et mécaniques. En outre, le groupe a la responsabilité de l'ana- L'architecture du système de distri- lyse des tests des électrodes A bution des signaux de déclenche- pliées, des tests à plat de type RC ment et de la communication série a pour toutes les électrodes, et parti- été affinée et orientée vers la cipe également à l'analyse des don- recherche d'une fiabilité et d'une nées des tests des électrodes C et D souplesse maximale. Ainsi, la plu- pliées, les mesures étant effectuées part des lignes de communication par l'équipe du Laboratoire de sont doublées et dans une certaine l'Accélérateur Linéaire, à Orsay. mesure, le TTC peut se substituer à un lien série défaillant pour réinitia- Les tests des électrodes pliées de liser certains composants et récipro- type A ainsi que leur finition en vue du montage (soudure des ressorts modules de série, dont les absor- de masse et montage des espaceurs) beurs ont été produits en 1999. sont effectués au laboratoire, dans D'autre part, le LPNHE est chargé une salle aménagée afin d'obtenir du contrôle du produit fini, obtenu une ambiance "propre". après pliage et assemblage des dif- férents éléments constituant un Durant les deux dernières années, absorbeur. Atlas a cherché à résoudre les pro- blèmes rencontrés sur les proto- Les absorbeurs du module 0 ainsi types. Le LPNHE a pris part à cette que les premiers absorbeurs de série activité, collaborant avec les indus- ont été contrôlés géométriquement triels, en testant régulièrement les sur la machine de mesure tridimen- productions délivrées par ceux-ci et sionnelle du laboratoire, achetée en contribuant aux discussions et spécifiquement pour cette utilisa- études, en vue de l'amélioration des tion. Cette activité va se poursuivre techniques de fabrication. En outre, au cours des deux ans de produc- les premiers lots d'électrodes (imparfaites) utilisées pour la construction des modules 0 du baril et des bouchons ont été testés par le laboratoire. La production des élec- trodes de série doit démarrer au pre- mier trimestre 2000.

Le laboratoire assure la métrologie des plaques de plomb et des absor- beurs du calorimètre. Un contrôle précis de ces éléments est indispen- sable pour assurer une bonne homo- généité de la réponse du calorimètre Fig. 2 : Banc de tests des électrodes ATLAS (terme constant de la résolution en énergie inférieur a 1%). L'ensemble tion restant à effectuer pour le calo- du plomb nécessaire à la construc- rimètre. tion du détecteur a été laminé début 1998, le contrôle étant effectué par radiographie par le laboratoire sur Le laboratoire s'est impliqué début le lieu même de production. 1999 dans une activité de CAO mécanique dite «d'intégration». Il Un second contrôle par ultrasons s'agit d'assurer la cohérence des est effectué durant la construction, à scénarios de montage et de vérifier l'aide d'une table de mesure conçue que l'espace alloué ainsi que et réalisée par le laboratoire. Les 1' infrastructure technique des halls résultats de ce contrôle sont utilisés de montage du CERN sont compa- pour déterminer l'emplacement des tibles avec le montage des détec- plaques de plomb dans le détecteur, teurs et leur intégration dans les de manière à assurer une réponse la cryostats, et éventuellement de pro- plus homogène possible. Toute la poser des modifications lorsque des chaîne de mesure a été validée pour compromis s'avèrent nécessaires. le module 0 en 1998, et a déjà été Cette étude a débouché sur la utilisée pour les cinq premiers conception des salles propres nécessaires au montage des détec- les corriger pour le détecteur final. teurs. Le cahier des charges des salles propres doit être finalisé pour Le travail effectué dans les années le début de l'année 2000, l'ensemble 1998 et 1999 sur la compréhension des études d'intégration devant se des non-uniformités du plomb et poursuivre au cours de l'année des absorbeurs a permis de caracté- 2000. riser le terme constant de la résolu- tion en énergie. Par ailleurs, une Base de données de production étude de faisabilité de la calibration Depuis 1999, le laboratoire a pris la du détecteur à basse énergie a été responsabilité de la base de données menée, en utilisant les désintégra- de production de la calorimétrie à tions de J/psi en paires d'électrons. argon liquide. Outre la coordination Elle va s'étendre à l'étude des élec- de cette activité au niveau de la col- trons de basse énergie dans le calo- laboration, le groupe a en charge la rimètre électromagnétique. Ces mise en place de la base de données deux études font partie du «TDR de pour la partie électromagnétique du Physique» de la collaboration Atlas. détecteur. La réalisation d'une base de données ORACLE a été entre- Enfin, le groupe a entamé à la fin prise en 1999 par un ingénieur du de l'année 1999 une première étude laboratoire en collaboration avec le en collaboration avec d'autres expé- CERN. De plus, le LPNHE a en rimentateurs ainsi que des théori- charge la représentation de la ciens, concernant la recherche de "Calorimétrie à Argon Liquide" au nouvelle physique (prédisant sein du groupe "Base de données de notamment une unification de reconstruction" de la collaboration toutes les interactions, y compris la ATLAS. Cette responsabilité s'ins- gravitation), susceptible d'être crit dans le cadre de l'assurance découverte au LHC. qualité pour la mise en place de la base de données centrale de produc- Ph. Schwemling tion, en liaison avec le groupe "base de données de reconstruction". S. Fichet, F. Fleuret, F. Hubaut, D. Lacour, B. Laforge, F. Orsini. Tests en faisceau, performances Le groupe a participé en plus à Mécanique : divers tests en faisceau du module P. Beauchet, W. Bertoli, B. Canton, 0, en 1998-99, aux prises de don- A. Commercon, Ph. Etienne, nées et à l'analyse de celles-ci. Le D. Imbault, Ph. Laloux, Ph. Repain, D. Steyaert. LPNHE s'est intéressé à la mesure de la diaphonie dans les électrodes du baril et a pu corréler la part Electronique : résistive de la diaphonie et les M.M. Cloarec, J. David , O. Le mesures de résistances obtenues Dortz, C. Goffin, A. Guimard, D. lors des tests des électrodes. Il s'est Martin, J.M. Parraud, F. Rossel, L. Serot également impliqué dans la mesure de l'uniformité de la réponse du module 0, caractéristique détermi- Informatique : nante liée au terme constant global F. Astesan. du calorimètre. Il contribué à identi- fier les sources des non-uniformités qu'il faut comprendre et apprendre à ELPH1, un des quatre détec- Les processus étudiés le sont, dans le teurs installés auprès du coi- cadre du Modèle Minimal Standard lisionneur LEP entame Supersymétrique (MSSM), où les actuellement sa dernière campagne particules décroissent de manière de prises de données, après avoir prédominante en quark ordinaire et recueilli 158 pb~! à 189 GeV en îieutralino x°[ , la particule supersy- 1998 et 232 pb'* en 1999. Durant métrique la plus légère (dans ce cette dernière année, S25 pb~* ont modèle) : stop ~-> c+ %°l et sbotlom e été accumulés à 200 et 202 GeV --> b + x°l . dans ' domaine en avec une excursion à 204 GeV et le masse accessible avec LEP200. La reste à 192 et 196 GeV, grâce- à un Fig.l représente un candidat stop fonctionnement exceptionnel du visualisé dans une vue transverse du LEP, propice aux recherches de détecteur DELPHI. nouvelles particules. !,KL3>iH L'activité du groupe comprend î'analyse des données et la partici- pation aux prises de données, avec une responsabilité plus marquée pour la maintenance du détecteur externe (OD) en liaison avec nos collègues de Liverpool et, à un degré moindre, du détecteur de Vertex (VD).

Les analyses de physique s'articu- lent autour de la recherche de nou- velles particules super-symétriques et des interactions photon-photon.

Depuis la mi-1998, un nouvel axe de recherche sur la Supersvinétfie s'est développé au laboratoire. Tl s'agit de ta recherche des squarks de troisième génération, le stop, et le sbotlom , qui devraient être les squarka les plus légers. Fig. I :Vue transverse, dans le détecteur DELPHI, d'un événement, candidat slop La fig.2 montre les résultats obte- Le couloir où AM est inférieur à 10 nus en additionnant toutes les don- GeV est étudié avec soin. Les évé- nées qui ont été obtenues entre 133 nements y sont caractérisés par le et 189 GeV. Ces résultats sont com- fait que la plus grande partie de parés avec ceux de CDF au l'énergie est emportée par les neu- (FNAL), pour le Run I. Le tralinos c'est à dire de l'énergie Tevatron permet d'atteindre des manquante et deux jets de quark c, masses plus élevées et donc les relativement mous. En outre, l'éti- limites obtenues par CDF surpas- quetage du photon émis dans l'état sent celles accessibles au LEP 200. initial peut servir à renforcer cette Cependant il est clair d'après cette signature. figure qu'une machine e+e* permet d'atteindre la région où la diffé- Ce travail sur les squarks va se rence en masse AM entre le squark poursuivre jusqu'à la fin des prises et le neutralino est plus faible. de données de LEP200. Notre groupe va participer activement à la L'étude de ce cas a été initiée par combinaison des résultats sur tous notre groupe. Elle met à profit l'ex- les canaux recherchés: stop -4c + pertise existant au laboratoire sur X°i, stop —» b+l+sneutrino, ainsi e l'étude des processus YY» qui consti- que stop —> h + % l +fermion-anti- tuent le fond dominant dans ce cas. fermion Contrairement aux gauginos, la dégénérescence en masse des Ce travail donnera lieu à une thèse squarks avec le neutralino ne néces- de doctorat. Il se fait en collabora- site pas à priori, d'hypothèses théo- tion avec les groupes de l'IPNL de riques particulières dans le MSSM. Lyon, du DAPNIA, du CERN, des Universités de Bologne (Italie) et de Vienne (Autriche); II bénéficie en outre de la participation de cer- tains des membres du groupe 0120 DELPHI LPNHE au GDR de Supersymétrie. gJOQ s=130 ~> 189 GeV Les accroissements successifs des 2 énergies des collisions au LEP ont so Z decoupling/^ No mixing permis d'étendre la recherche des particules supersymétriques à des domaines de masses inexplorés. Le groupe DELPHI du laboratoire, associé à l'Université de Liverpool, est en charge de la recherche de partenaires supersymétriques des leptons, les sleptons.

Les processus étudiés sont : slepton —» lepton + %°j pour les trois types de leptons (e, n, %) mais aussi 80 100 120 slepton —» lepton + %°2 -» lepton + Stop mass (GeV)

Fig. 2 : Domaines d'exclusion à 95% de niveau de confiance dans l'espace Les événements observés sont com- ( stop, %°] ), en supposant un rapport de branchement de 100 % en c + %°i patibles avec les prédictions du modèle standard et ont permis de mettre de nouvelles limites infé- O Righthanded Stau rieures sur la masse de partenaires .: 95 % CL exclusion regions supersymétriques éventuels des lep- i y totis. La figure 3 montre les résul- a. y tats obtenus dans le cas des staus, 70 partenaires supersymétriques du lepton tau. Les staus droits de ) masse inférieure à 76 GeV sont exclus si la différence de masse 50 1 entre le stau et le x"i est supérieure à 10 GeV. Ces travaux ont été pré- 40 • /'/'• sentés aux conférences et seront prochainement publiés. Le travail " // \ sur les sleptons va se poursuivre : ' " ' ' ' i jusqu'à la fin de l'année 2000 qui verra Je LEP atteindre son énergie SO maximum aux environs de 105 • Z decay ' width GeV par faisceau. . : = • . . . ! • : • • i • • : . •: '• . - . : i : : • : , . i ; : 1 0 10 20 30 40 50 fiO 70 80 90 H Stau Mass [GeVAr]

L'activité du groupe photon-photon Fig. 3: Domaine d'exclusion à 95% d-e niveau de confiance dans l'espace des du LPNHE avait été centrée en 97 masses (stau.^xl & ^tau se désintégrant ent + %°j sur l'analyse de la production inclu- simulées. L'étude des événements sive de K°s et l'utilisation d'un doublement étiquetés à bas Q2 don- générateur nouveau PHOJET, avec comme objectif l'étude de (a pro- nera des informations intéressantes duction de charme. Par ailleurs le groupe est impliqué dans la physique auprès des futurs L'analyse du flot d'énergie dans les collisionneurs linéaires à électrons événements simplement étiquetés et photons, et a déjà contribué à s'est poursuivie dans le cadre du l'estimation du bruit de fond pho- «LEP wide YY Working Group» ton-photon hadronique issu du pour la comparaison entre expé- beamstrahlung, ainsi qu'au calcul de riences. Ceci bien entendu pour pré- la production de 4 leptons dans les ciser les générateurs utilisés ainsi collisions photon-photon. que les systématiques de la procé- dure de déconvolution. Il est néces- Les analyses en cours auprès du saire d'étudier les fonctions de structure QED du photon avant de LEP sont fondamentales pour la passer à l'étude de sa structure préparation de la physique et la hadronique. construction de détecteurs auprès d'un futur collïsiomieur linéaire. Pour les années à venir nous avons à réanalyser toutes les données LEP1 et LEP2, pour extraire de M. Berggren, Ch. Carirnalo, W. da manière cohérente les densités par- SiIva,J. Fayot, S. Fichet, toniques d'un photon réel ou virtuel. F. Kapusîa, R. Pain , À. Savoy- Le soutien de la collaboration DEL- Navarro, Ph. Schwemlîng, PHI est fondamental en ce qui P. Vincent. concerne la production de données Expérience Dirac on utilise leur particularité princi- pale: les impulsions de ces deux es particules soumises aux inter- particules sont parallèles et de actions fortes, les hadrons, se valeurs (absolues) voisines. L subdivisent en deux catégories, les mésons constitués essentielle- Pour se garantir d'interprétations ment d'une paire quark-antiquark et erronées, l'expérience est faite sur les baryons(triplets de quarks). La différentes cibles (Titane, Platine, description de leurs interactions fait Molybdène, Béryllium) pour les- intervenir la Chromodynamique quelles la probabilité d'ionisation Quantique (QCD) en régime non- peut être calculée précisément. perturbatif. Ce régime complexe est l'objet de la Théorie Pertubative Le dispositif expérimental est un Chirale (ChPT) qui incorpore de spectromètre classique à deux bras façon cohérente toutes les propriétés d'analyse situés en aval d'un aimant de symétrie de QCD. Une violation de courbure. En amont, juste après de ses prédictions serait une viola- la cible, un dispositif de fibres et de tion des principes de base de QCD. chambres à microstrips gazeux Ceci motive des recherches dans le (MSGC) donnent un grand bras de domaine d'énergie de ces prédic- levier pour les mesures d'angles. tions, quelques centaines de MeV au D'autre part, le dispositif de fibres plus. C'est donc une physique de donne une mesure de perte d'éner- basses énergies. gie qui permet de contrôler le pas- sage en temps de deux particules Parmi les prédictions de ChPT, une chargées. Enfin, entre ces parties des plus précises est l'existence amont et aval du spectromètre, une + d'atomes n 7t" liés par la force élec- grande chambre à vide qui traverse tromagnétique, comme les atomes l'aimant permet de minimiser les ordinaires (nucléons et électrons) effets de la diffusion des particules dont la durée de vie prévue est de sur un parcours de plusieurs mètres. 3.7.10"l-> seconde. La précision sur ce chiffre est de 10 %. L'objet de La participation du Laboratoire l'expérience DIRAC au CERN est concerne essentiellement la prise de de faire la mesure avec cette préci- données, leur analyse et les diffé- sion. rents problèmes de modélisation. L'expérience a démarré en 1999 par Le seul mode de désintégration pos- des runs de calibration qui ont per- + sible de ces atomes 7t 7i" est en une mis de comprendre et de maîtriser paire de mésons n". Les atomes les problèmes de bruit de fond et de + Jt Jt" ne peuvent être produits en précision (un bon indicateur est le quantité mesurables que dans des signal du baryon A0). Le run de expériences de collisions hadro- 2000 aura pour but de mettre en niques où le nombre de hadrons pro- évidence le signal des atomes n+n~ duits est grand. Dans un tel environ- et une mesure à 20% de leur durée nement, identifier les quelques de vie. La mesure de cette durée de paires de n" qui proviendraient de la vie à la précision de 10% sera obte- + désintégration d'atomes n nr est nue avec le run de 2001. désespéré. L'idée qui sous-tend l'expérience DIRAC, est d'ioniser M. Benayoun ces atomes dans la cible, peu après leur production, et d'identifier les Ph. Leruste, J-L. Narjoux paires n+n~ qui émergent. Pour cela expérience NOMAD a pris affecter notoirement l'équilibre gra- des données dans le faisceau vitationnel de l'Univers et son neulrinos du CERN de 1995 à expansion présente. L'oscillation de 1998. Son but était la recherche des neutrinos, c'ess à dire la transforma- tion spontanée d'un neutrino d'une oscillations du v,t vers le vx c'est-à- dire un effet de neutrinos massifs. saveur donnée en un neutrino d'une Le modèle standard des consti- autre saveur, est un phénomène très tuants élémentaires de la matière se sensible à la masse des neutrinos satisfait de neutrinos sans niasse. impliqués. Découvrir des neutrinos massifs L'expérience Superkamiokande au reviendrait donc à poser les pre- Japon a fait la une des journaux à miers jalons de la théorie nouvelle l'été 98, en annonçant un signal qui, un jour ou l'autre, devra dépas- pouvant s'interpréter comme prove- ser le modèle présent. La recherche nant de l'oscillation Vn vT, précisé- de masse de neutrinos est égale- ment le canal recherché dans ment fondamentale quant à ses NOMAD, où l'oscillation semble conséquences sur la cosmologie. exclue. Les deux résultats ne sont Les neutrinos étant tellement plus pas contradictoires car NOMAD se abondants dans l'Univers que les concentrait sur la région des masses autres particules de matière, une pouvant expliquer tout ou partie de niasse même très faible pourrait la masse manquante dans l'univers ;

I Fig.l : Visualisation d'une interaction V dans NOMAD complètement recotistiuke montrant la qualité du délecteur. 160 140 120 100 80 60 40 20 0 1.2 1.4 1.6 1.8 M(K n) (GeV/c)

Fig. 2: Masse invariante Alt montrant les pics correspondants aux désintégrations du if" et du S ce que ne fait pas la solution propo- nique spécial effectué à Saclay et le sée par Superkamiokande. laboratoire a pris en charge la lec- ture électronique des 6000 fils met- La technique de recherche d'inter- tant en œuvre des convertisseurs en actions du vx était basée sur des temps (TDC) de grande précision. critères purement cinématiques et demandait donc un détecteur mesu- La cible, assemblée à l'intérieur rant et identifiant précisément d'un aimant de grande dimension toutes les particules produites dans (l'ancien aimant de UA1) était sui- les interactions. Pour ce faire le vie de détecteurs spécialisés ser- détecteur était doté d'une cible tota- vant à l'identification de la nature lement active, constituée de 132 des particules produites : détecteur plans de chambres à dérives de à rayonnement de transition, puis grandes dimensions dont les parois calorimètre électromagnétique formaient la matière où interagis- suivi d'un calorimètre hadronique, saient les neutrinos. Ainsi il y avait enfin chambres à muons placées moins de 1% de longueur de rayon- derrière la culasse de l'aimant. Le nement entre deux mesures succes- détecteur NOMAD constituait une sives des traces, ce qui permettait véritable chambre à bulles électro- de limiter la diffusion multiple des nique permettant la mesure précise particules chargées et de minimiser de toutes les particules créées et la conversion des photons et les leur identification. La figure 1 réinteractions. Chaque particule montre une interaction de neutrinos était suivie de manière très précise. complètement reconstruite. Ces chambres à dérive ont demandé un développement tech- En amont du détecteur lui-même le laboratoire a participé au logiciel recherches à venir, et elle devrait d'acquisition en temps réel des don- être réalisée dans la série d'expé- nées. Il est en particulier à l'origine riences "long base-line" aujourd'hui de la lecture uniformisée des diffé- démarrée. Â plus long terme une rents modules d'acquisition et de étude systématique des masses et l'architecture du système de sur- mélanges de neutrinos demande veillance de l'expérience (slow des sources beaucoup plus intenses control). La responsabilité "soft" du et mieux connues, c'est le but d'une laboratoire a résidé dès le début usine à neutrinos, étape vers un col- dans la reconstruction des traces à lisionneur à muons. Il s'agit d'une partir de l'information des chambres entreprise de longue haleine et à dérive. Il a d'abord fallu évaluer la quelques physiciens du laboratoire précision spatiale des chambres s'impliquent dans la première phase (alignement) où une résolution de qui consiste à mesurer avec préci- 150 nm par fil a été trouvée. sion la production hadronique aux L'étude s'est ensuite attachée à la énergies de quelques GeV à 20 reconstruction des traces, basée sur GeV dans l'expérience HARP. des techniques sophistiquées (filtre de Kalman) qui donnent des résul- F. Vanrmcci tats remarquables même dans le cas d'événements compliqués montrant P. Asfier, M. Banner, J. Dumarchez, E. Gangler, des conversions de photons ou des C. Lachaud , A. Letessier-Selvon, réinteractions. J. M. Levy, K. Schahmanèche, A. M. Touchard, V. Uros. L'expérience est maintenant finie après avoir accumulé plus d'un mil- lion d'interactions. La recherche Équipe technique : d'oscillations a permis de mettre A. Castera, J.F. Huppert. des limites très sévères sur les para- mètres de masse et de mélange entre neutrinos. La solution de Superkamiokande tombe hors de la région ici explorée

En parallèle, d'autres analyses sont toujours en cours, par exemple la recherche de particules étranges. Un lot important de K° et A0 a été reconstruit permettant de mettre en évidence jusqu'au S, ce qui n'avait pas encore été réalisé . L'indication est représentée sur la figure 2.

NOMAD a donné lieu à la soute- nance de cinq thèses dans notre seul laboratoire.

L'expérience est maintenant termi- née, mais la physique neutrinos reste toujours aussi énigmatique. La confirmation du résultat de Superkamiokande est la priorité des expérience TONIC nos, d'abord ve auprès du réacteur du Bugey, puis v» de haute énergie dans le faisceau du CERN. epuis longtemps on se L'expérience a nécessité une élec- demande si la masse des tronique intégrant le courant pou- D neutrinos est vraiment nulle vant résulter d'une telle interaction et de nombreuses recherches, en pendant le passage des neutrinos particulier d'oscillations, sont mises (4ms dans le cas du faisceau du en œuvre à ce sujet. On peut égale- CERN). Le fond c'est-à-dire le cou- ment se demander si la charge des rant de fuite du cristal est mesuré neutrinos est totalement nulle. En pendant des intervalles de temps où fait, par leurs interactions faibles, l'on sait qu'il n'y a pas de passage les neutrinos polarisent la matière de neutrinos. qu'ils traversent, ce qui résulte en une charge électrique induite. Les Le résultat de l'expérience effec- calculs du modèle standard donnent tuée dans le faisceau de haute éner- des charges extrêmement faibles, gie du CERN peut s'exprimer en mais, comme pour les oscillations une limite sur la perte d'énergie due à un neutrino muonique inférieure à 1012 fois celle d'une particule au

25 - minimum d'ionisation. Ce résultat publié exclut la possibilité d'une perte anormale d'énergie comme 20 explication du déficit de neutrinos atmosphériques dans l'expérience Superkamiokande.

La prise de données au Bugey s'est effectuée au moment d'un arrêt, quand le réacteur ne produit plus que des ve dus à l'activation de la 200 250 300 350 400 cuve. La figure 1 montre le spectre Détail du spectre Gamma. Energy (keV) d'énergie mesuré dans le cristal. L'expérience met une limite sur les Fig 1: Portion du spectre de l'énergie déposée dans le Germanium ; le signal désintégrations radiatives de ve qui recherché se manifesterait par une marche d'escalier. élimine une explication possible du déficit des neutrinos solaires. on peut tenter de mettre des limites sur des charges éventuelles. F. Vannucci Des interactions électromagné- tiques de neutrinos donnent lieu à J. Dumarchez, C. Lachaud. des désintégrations radiatives très amplifiées dans la matière, ce qui Équipe technique : résulte en un dépôt d'énergie éven- F. Blouzon, A. Castera tuellement détectable dans des ins- H. Lebbolo, Ph. Repain. truments sensibles.

C'est la motivation de l'expérience TONIC (Test of Neutrino Interaction in Crystals). Un cristal de germanium de haute pureté a été exposé à des faisceaux de neutri- Expérience Hl à HERA

n 1998 s'est déroulé un du modèle électrofaible dans le important programme d'amé- nouveau domaine cinématique d'HERA qui fait apparaître lioration du collisionneur E l'échange du Z° aux côtés du pho- HER A à Hambourg. D'une part ton. Les anomalies présentes dans l'anneau de positrons a été modifié les données antérieures n'ont pas pour stocker efficacement des élec- été confirmées. trons et d'autre part l'énergie com- muniquée aux protons est passée de Analyse des données de Hl au LPNHE 820 à 920 GeV. Du redémarrage de la machine en fin 98 jusqu'à la mi- L'activité traditionnelle " fonction 99, l'expérience Hl a accumulé de structure " du groupe Hl de une statistique d'événements e" p Paris s'est concentrée sur la mesure représentant environ la moitié de des sections efficaces courant celle des e*p des années antérieures neutre et courant chargé e* p à (35pb')- Ensuite, le retour aux grand moment transféré. Cette positrons a permis à HERA étude nécessite une meilleure d'atteindre une luminosité optimale connaissance du détecteur prove- voisine de sa valeur théorique de nant des contraintes cinématiques 100 pb1 par an. sur les événements électron + jet à grand angle. Les résultats complets En parallèle Hl a préparé en colla- ont été publiés dans " European boration avec HERA le programme Iournal of Physics ". La fig.l d'augmentation de luminosité, résume les sections efficaces de prévu pour 2000-2001, qui néces- diffusion profondément inélastique site des modifications importantes et citons la détermination de la du détecteur et une remise à niveau masse du boson W qui est : Mw = de l'appareillage. Le groupe du 80.9 ±3.3(stat.) ±1.7(syst.) LPNHE a joué un rôle important ±3.7(théor.) dans l'élaboration de ce projet. L'intérêt de cette détermination Du point de vue de la physique, les vient de ce qu'elle s'effectue sur le résultats de la période 98-99 ont propagateur du W virtuel, contrai- porté essentiellement sur le rement aux mesures de masses pré- domaine de la structure du proton à cédentes faites sur des W réels. A grande impulsion transférée, qui Paris, l'analyse de la fonction de s'est ouvert grâce aux premières statistiques importantes d'interac- structure F2 du proton, a com- tions e* p à HERA. De plus, com- mencé au début de l'expérience Hl plétées par les premières données par la mise en évidence de sa crois- e p, ces résultats ont permis un test sance à petit xBjorken (10"^) et petit Q^. Elle se termine mètres de Hl (Argon liquide, Fer donc à l'opposé en allant instrumenté, Fibres scintillantes). jusqu'à x =0.65 et Rappelons que le système actuel, Q2=3.1O4.I1 n'y aura plus basé sur des cartes DSP Motorola guère de domaines à 56001 et des " event builders " — Standard Model découvrir jusqu'à la mise AMD 29K, a été réalisé initiale- (NLO QCD Fit) en route en 2001 des fais- ment par le LPNHE. Notre partici- ceaux d'électrons et de pation à ce projet a été arrêtée en positrons polarisés longi- 99 après le départ de l'ingénieur tudinalement, après trans- responsable technique du projet. formation de HERA. Deuxièmement, avec le LPNHE de Le groupe a mené en Palaiseau, un nouveau luminomètre parallèle une activité (tungstène et fibre de quartz). Il prospective dans deux apporte une grande résistance aux radiations, une excellente résolu- 10 domaines. D'une part Q2 /GeV2 celui de QCD, à petit x tion spatiale et permet d'analyser notamment, en étudiant les spectres à plus d'un photon les perspectives offertes «Bethe-Heitler» par croisement de Fig 1: Les sections efficaces différentielles cou- faisceau avec une précision maxi- rant neutre (NC) et courant chargé (CC) mesu- par les collisions électron-noyaux à male. rées par H1. Le comportement de la composante HERA, aussi bien sur le plan de da /dÇr purement électromagnétique à bas Çr l'analyse que de la conception du NC Troisièmement, avec le LAL devient progressivement électrofaible à grand Çr. détecteur. Cette étude a été étendue à un projet similaire, «e-RHIC», d'Orsay, une refonte du polarimètre entrepris à Brookhaven. D'autre transverse d'HERA. L'ensemble part l'analyse «générique» des évé- repose sur une même chaîne nements rares à grand moment d'acquisition de données à haut 6 transverse : il s'agit de corréler débit (plus de 2.10 événement/s), entre eux des états finaux simples, dont le groupe d'électronique du dont les processus de création peu- LPNHE réalise les nouvelles cartes vent être analogues et sont actuelle- ADC et TDC. ment mal connus théoriquement. (Seuls les modes «leptons isolés» Enfin l'étude, avec le LAL ont été publiés par Hl) d'Orsay, d'un nouveau polarimètre longitudinal avec cavité Fabry- Perot dans l'anneau d'HERA a bien Enfin le groupe a mené deux ana- progressé. Le but de cet instrument lyses concernant les performances est de gagner un ordre de grandeur fines d'appareils construits par le sur la précision systématique et sta- LPNHE (effet d'impuretés et de tistique de la mesure de la polarisa- température dans le calorimètre à tion des e+/e" d'HERA. Argon liquide et résolution tempo- relle du calorimètre à fibres scin- E. Bctrreleï tillantes). Elles ont abouti à des résultats originaux publiés. I. Ayyaz, G. Bernardi, U. Bassler, Transformation pour HERA 2000 M. Goldberg, W. Krasny, H.K. Notre groupe a fait trois proposi- Nguyen, P. Zini. tions, qui ont été retenues : Équipe technique : Premièrement, avec le CPPM de H. Lebbolo, Ph. Bailly, O. Durant, Marseille, le renouvellement de J.F. Huppert, A. Vallereau. l'acquisition de données des calori-

22 ;• expérience BABAR 2 enregis- cations à des conférences et d'une v tré ses premières collisions le publication complète dans NIM "••• •• 27 mai 1999. Les progrès dans la construction et !a mise au point Installation du détecteur et de la machine ont permis d'atteindre l'objectif prévu Au cours de l'assemblage du DIRC en temps et en heure et dans ie et de l'installation du détecteur sur cadre du budget imparti. De pre- le faisceau, le groupe du LPNHE a miers résultats ont pu être présentés contribué à la mise au point de aux conférences de l'été $999. Un l'électronique frontale et à la prise premier run technique s'est terminé des données de rayons cosmiques en octobre anrès qu'une luminosité ainsi qu'à leur exploitation. instantanée dépassant 1O33 cm'-V ait été observée. En octobre, le Calibrage et monitorage Fig. 1: Représentation graphique de compteur Cerenkov DIRC complet l'un des premiers événements de Pour ce qui concerne Je suivi du l'expérience BABAR comprenant ici a été insiallé. Le record de lumino- DIRC, le groupe du LPNHE s'est désintégration hadronique complète- sité instantanée au 8 mai 2000 est a 33 2 s spécialisé, à partir de l'été 1998, ment reconstruite d'un 11° : li —> D* de 2,0 IO cm" s" (record du + nf , D *" -> D°n s avec l'anli-D" se monde) et la luminosité intégrée par sur les programmes de monitorage désintégrant en jour a dépassé 100 pb"1. Les prévi- sions à court terme se basent sur 10 fb"' sur bande à la fin du mois d'août 2000.

Le circuit intégré

Les TDC construits au LPNHE et livrés à l'automne 1997 ont fonc- tionné comme prévu.Toutefois, le taux d'occupation des voies d'élec- tronique est, à haute luminosité, supérieur aux prévisions initiales les plus prudentes. îî est donc envi- sagé que le LPNHE se lance l'été prochain dans la fabrication d'une nouvelle version du circuit. Le TDC a fait l'objet de plusieurs communi- et de calibrage qui s'exécutent dans l'emploi de technologies 00 le premier passage en quasi temps (orientation objet) tant pour la pro- réel de la chaîne de reconstruction grammation (langage C++) que (Online Prompt Reconstruction ou pour les bases de données. La par- OPR). tie française de la collaboration a massivement investi au Centre de Le monitorage consiste à fabriquer calcul de l'IN2P3 (CCIN2P3) pour des histogrammes pour comprendre en faire un site informatique miroir le fonctionnement du détecteur et de celui de SLAC. Notre groupe a mettre en évidence des anomalies. été impliqué dans la mise à disposi- Au niveau de l'OPR, les informa- tion des versions successives du tions de la reconstruction d'autres code au CCIN2P3. Depuis le début, sous-détecteurs que le DIRC sont le LPNHE a eu la charge de la pro- disponibles et des quantités proches duction des données de simulation. de la physique, comme l'angle La contribution actuelle venant du Cerenkov sont accessibles. Ce tra- CCIN2P3 est d'environ 20% de vail est de longue haleine, car les toutes les données simulées pro- programmes doivent non seulement duites. Le rythme devrait se situer s'adapter aux connaissances qui au minimum en régime permanent s'acquièrent petit à petit mais aussi au niveau de 1 million d'événe- se conformer aux contraintes de ments à produire par mois. Enfin, rapidité d'exécution dans un cadre le groupe est impliqué dans le tra- proche du temps réel, de place dis- vail d'importation au CCIN2P3 des ponible sur disque et d'architecture données expérimentales et simulées informatique propres à la ferme de depuis SLAC. quelques 200 microprocesseurs. La physique Le calibrage dans le cadre de l'OPR consiste à déterminer l'ori- Au rythme actuel de prise des don- gine des temps de chaque voie nées, il est estimé qu'une lumino- d'électronique en n'utilisant que les sité intégrée de 10 fb'1 aura été photoélectrons associés aux trajec- enregistrée à la tin du mois d'août toires mesurées des particules char- 2000. Cette statistique est compa- gées. rable à celle de l'expérience CLEO qui dispose encore du plus grand La reconstruction des événements nombre de mésons B au monde. dans le DIRC et son impact pour Les performances du détecteur l'identification des particules char- BABAR permettent d'espérer des gées dans BABAR a aussi été pour- résultats sur la violation de CP avec suivie au laboratoire. L'étude en environ deux fois plus de données. simulation d'une méthode originale Aussi, la Collaboration s'est orga- a fait l'objet d'une publication dans nisée pour aboutir à des analyses de NM. physique présentables l'été pro- chain sur des sujets à même de Traitement informatique des données valider les futurs résultats sur la violation de CP. Dans BABAR le calcul hors ligne est plus complexe que dans des Outils logiciels expériences antérieures. La raison essentielle en est le volume de don- La mesure initiale de la violation nées à traiter (environ 50 de CP dans les désintégrations de Téraoctets par an) qui a conduit à mésons B est la détermination de l'asymétrie de CP associée au mode B° -> 3P¥ K°s. Pour effec- tuer cette mesure, il est nécessaire d'isoler un échantillon aussi grand que possible d'événements compre- nant ce mode, ii) d'étiqueter la saveur de l'autre méson B dans un tel événement (étiquetage ou tag- O ging), iii) de mesurer avec une pré- q cision suffisante la durée séparant les instants de désintégration des 2 c o mésons B dans l'événement. Le groupe du LPNHE a participé à la c X) mise au point de deux outils logi- E o ciels essentiels pour l'analyse. O

- «Vertexing and composition tools»: GEOKIN, le logiciel offi- ciel de la collaboration pour la reconstruction de vertex de désinté- 5.225 5.250 5.275 5.300 grations en cascades à l'aide Beam Constrained Mass (GeV) d'ajustements cinématiques et/ou notre groupe dans le livre concer- géométriques est issu du LPNHE. Fig. 2: Distribution de la masse inva- naient les outils d'étiquetage, les Ce logiciel est employé comme riante des candidats de mésons B possibilités de mesurer les durées brique de base dans les algorithmes neutres obtenus dans des modes hadro- de vie des mésons B neutres et niques exclusifs comprenant unD* de reconnaissance des résonances chargés et la reconstruction de chargé et des pions chargés pour une («composition tools») dont l'archi- modes de désintégrations de luminosité de 1,1 fb ''• La reconstruction tecture a été définie par une colla- mésons B° porteurs d'information des mésons B° est effectuée grâce aux boration comprenant des membres sur la violation de CP. Le chapitre outils logiciels «compositions tools» du laboratoire. consacré à la détermination de développés en grande partie au LPNHE l'angle a du triangle d'unitarité - «Tagging»: Un effort issu de associé à la matrice de Cabibbo, notre groupe et rassemblant plu- Kobayashi et Maskawa est en parti- sieurs laboratoires a développé culier le fruit du travail de Sophie CORNELIUS, un logiciel général à Versillé pour sa thèse. même de mettre en œuvre les diffé- rentes méthodes d'étiquetage ima- Les sujets de physique définis ginables. Ce travail a fait l'objet comme prioritaires à l'horizon de d'une partie de la thèse de Sophie juillet 2000 sont : Versillé, soutenue le 15 avril 1999. 1. La durée de vie des mésons B à Analyses en vue de l'été 2000 partir des canaux exclusifs de La Collaboration a également mis désintégration. Les canaux semi- sur pied des groupes de travail afin leptoniques et hadroniques doivent de publier des mesures de physique être utilisés. Cette mesure à partir à court (été 2000) ou moyen des modes hadroniques constitue le termes. Un embryon de cette orga- sujet de la thèse de Jan Stark. nisation existait dès l'époque du livre BABAR, préparé au cours des 2. Mesure des oscillations des B années 1996-98. Les sujets rédigés neutres à l'aide d'un étiquetage pour partie par des membres de provenant de la reconstruction de

25 modes hadroniques exclusifs. d'interaction.

3. Reconstructions partielles de Avec une telle intensité, l'expé- mésons B (contenant par exemple rience sera bientôt sensible à la vio- un Ds) et extraction des durées de lation de CP dans les canaux les vie de tels échantillons. plus simples à un niveau d'erreur permettant de préciser significati- 4. Durées de vie des mésons char- vement la connaissance de la posi- més. tion du sommet du triangle d'unita- rité. Toutefois, le but ultime des 5. Durées de vie des leptons T. expériences auprès des usines à mésons B est de surcontraindre ce Un groupe de travail sur les désin- triangle par autant de mesures indé- tégrations hadroniques exclusives pendantes que possible. Le détec- de mésons B, fondé à l'initiative du teur devra s'adapter au rythme de LPNHE poursuit le premier sujet. l'accélérateur en se remettant à Grâce aux physiciens du LPNHE neuf périodiquement. Une des pre- appartenant à ce groupe, les com- mières opérations de ce genre pour- position tools ont récemment été rait être le remplacement des cir- incorporés dans l'OPR , de sorte cuits TDC du DIRC à la charge du qu'un préfiltrage sélectionne direc- LPNHE. tement sur les données, les candi- dats B avec un facteur de rejection C'est ainsi que l'ensemble des phé- allant de 100 à 1000 selon les nomènes liés à la violation de CP modes. (parmi lesquels la mesure de l'angle a et la violation de CP Le second sujet, essentiel pour directe ont été abordés au LPNHE) comprendre les erreurs systéma- se produisant à l'énergie de la réso- tiques associées à l'étiquetage dans nance Y(4S) devraient pouvoir être les mesures de violation de CP a étudiés à PEP2 d'ici quelques été conceptuellement inventé au années. Mais quelles surprises nous LPNHE et s'y poursuit. Il est clair réservent les désintégrations rares que la méthode repose sur les des hadrons beaux, charmés et des reconstructions hadroniques exclu- leptons t ? sives que les outils mentionnés au paragraphe précédent permettent de reconstruire. J. Chouveau Le dernier sujet devrait bénéficier des travaux effectues au LPNHE M. Benayoun, H. Briand, sur la physique du T. P. David, C. de la Vaissière, L. Del Buono, O. Hamon, F. Le Diberder, Ph. Leruste, J. Lory, Perspectives J.-L. Narjoux, L. Roos, S. Versille, L'expérience BABAR et l'accélé- Zhang Bo., J. Stark, F. Martinez- rateur PEP2 ont pris un excellent Vidal., J-F. Genat, H. Lebbolo. départ au printemps de 1999. Les Support technique : extrapolations de luminosité don- L.. Martin nent 3.10-"cm"2s'l pour l'automne 2000 et 1034 cm'V1 pour les années suivantes avant toute modi- fication de l'optique de la zone I a deuxième phase du Tevatron particules chargées. L'installation 1 et des experiences D0 et CDF, d'un détecteur de pied de gerbes iUs est actuellement en préparation. entre le solénoide et le cryostat pal- Le Run II offrira une opportunité lie la présence de matériaux non- unique pour la physique avant le instrumentés en amont du calori- démarrage du LHC : de nouveaux mètre. Pour ce dernier, seule résultats sont attendus particulière- l'électronique a été adaptée aux ment pour, ta recherche de nou- nouveaux paramètres temporels de velles particules et du boson de l'accélérateur

Higgs: ainsi que dans le domaine du cjuark top, découvert par CDF et D0 en 1995.

Les améliorations du Tevatron per- mettront une augmentation de la luminosité d'un facteur dix à vingt, ainsi qu'une augmentation en éner- gie de 10% pour atteindre i TeV par faisceau. La première étape de ce projet a été achevée par la mise en service du "Main Injector" en juin 199-9, Le début de la prise de données de physique est prévu pour mars 2001 avec une luminosité intégrée de 1 fb"' par an.

L'amélioration essentielle de l'ex- périence D0 est un nouveau sys- tème de mesure des traces char- gées. Les composantes principales en sont un détecteur de vertex et un détecteur de traces à fibres scin- Fig. 1: Le calorimètre (entrai de OZ enlouiP pm let toroïdes tillantes en cours de production. dis système de mesure des muons D0 sera également équipé d'un champ magnétique de 2 T fourni La participation à D0 au Rua II a par un solénoide (achevé en 1997) été recommandée par les conseils à l'intérieur du cryostat, qui permet- scientifiques du LPNHE et de tra la mesure de 1'impuision des l'IN2P3 en septembre 1997.

11 L'entrée officielle dans la collabo- constantes de calibration et leur ration des laboratoires de 1TN2P3, acheminement jusqu'aux bases de le CPPM (Marseille), l'ISN données pour la reconstruction. Ils (Grenoble), le LAL (Orsay) et le permettront une intercalibration des LPNHE a eu lieu en janvier 1998 et 55000 canaux du calorimètre et un a été conclue par la signature d'un premier facteur de conversion des «Memorandum of Understanding» coups ADC mesurés en énergie (MOU) entre 1TN2P3 et FNAL. En sont déterminés. La grande flexibi- avril 2000 une équipe de l'IPNL lité du système de calibration per- (Lyon) viendra renforcer la partici- mettra également son utilisation pation française, qui comprend, en intensive lors de la qualification de outre, une équipe du DAPNIA. l'électronique du calorimètre. Une calibration «off-line» complétera la L'équipe du LPNHE a concentré calibration en-ligne. Une réflexion ses activités sur la calorimétrie, un est en cours sur les stratégies à élément essentiel pour la recherche adopter pour la calibration à l'aide de nouvelle physique et des des résonances comme le J/Psi, le mesures de précision. Les efforts Upsilon et le Z°, ainsi que pour la dans ce domaine s'étendent de la calibration hadronique qui peut-être réalisation du système de calibra- obtenue avec des événements y-jet tion en-ligne au développement des algorithmes de recontructions. Des Les algorithmes de reconstruction études de physique sur les données du Run I permettent d'apprendre les Dans la mouvance actuelle d'une spécificités d'une analyse auprès programmation orientée objet, D0 d'un collisionneur hadronique. a décidé une réécriture en C++ de l'ensemble des logiciels utilisés par La calibration du calorimètre l'expérience. Le développement des Les nouveaux paramètres du algorithmes pour la reconstruction Tevatron nécessitent non seulement calorimétrique s'inscrit dans cet une nouvelle électronique d'acqui- effort. sition mais aussi un nouveau sys- Énergie transverse manquante tème de calibration électronique. La conception et la construction ont Une quantité cruciale dans la fait partie des activités principales recherche de nouvelles particules du groupe du laboratoire, qui en a est l'énergie transverse manquante. la responsabilité en collaboration En collaboration avec une équipe avec le LAL. Le système de cali- du LBL, différentes sources de bration est décrit plus en détail détériorations sont à l'étude, dans la chapitre dédié à l'électro- comme la rejection des "cellules de nique. bruit", i.e. des cellules du calori- mètre qui ne contiennent pas Logiciels de calibration d'énergie issue de l'événement. En tenant compte de l'énergie mesurée L'intégration de la calibration élec- dans les cellules voisines d'une tronique dans le système en-ligne éventuelle cellule de bruit, un nou- nécessite le développement des vel algorithme a été développé, qui logiciels spécifiques qui gèrent les garde une bonne efficacité de rejec- diverses tâches de communication tion tout en diminuant le taux de à partir de la salle de contrôle jus- mauvaises identifications par rap- qu'aux pulsers, la détermination des port au Run I. Électrons dans les interstices en cp Monte Carlo constitue un engage- ment important de ]'IN2P3. Le L'identification et ia reconstruction LPNHE a fourni une contribution des électrons est l'une des activités, essentielle, en collaboration avec le principales des groupes de LAL, pour la première production l'IN2P3.Une contribution est te de 200 000 événements sur une développement d'un algorithme de ferme LINUX mise en place au reconstruction des électrons dans CCÎN2P3 de Lyon. L'adaptation les interstices en

La préparation du Run ïi demande une simulation précise des proces- / ig 2 ) vénemem W -i e\'\u dùr>\ D3 Véiei non t'\t identifie p ir le dîpôi sus physiques dans le détecteur. êlectroiiiagnéiique et la présence d'une trace, le neutrino par l'énergie man- Assurer la production d'événements quante dans ia direction opposée. La masse du boson W niques d'analyse multidimension- nelle, telles que les réseaux de neu- Les analyses de précision, comme rones ou les minima de vraisem- la mesure de la masse W, ont été blance, est indispensable pour restreintes durant le Run I à Ti <1, obtenir un rapport signal/bruit opti- c'est à dire à la partie centrale du mal. détecteur. Une extension du domaine cinématique et un accrois- Une autre voie à explorer sont les sement du nombre d'événements W désintégrations rares du top, où la et Z sont obtenus grâce à l'identifi- production d'un seul stop conduit à cation des électrons dans les calori- des signatures expérimentales pro- mètres bouchons. Afin de détermi- metteuses. Ce processus peut être ner la masse du boson W avec ces d'un grand intérêt avec les données événements, ces calorimètres ont du Run II, où environ 1000 événe- été intercalibrés avec le calorimètre ments top sont attendus. central en ajustant la masse du Z à la valeur obtenue par le LEP. Cette Perspectives mesure a réduit les erreurs sur la La mise en fonction du système de mesure de la masse du W de 120 à calibration et son utilisation lors de 91 MeV. Actuellement le nombre la qualification de l'électronique du limité de Z° représente la principale calorimètre continuera d'être une contribution à cette erreur. Avec des activités importantes du groupe une luminosité intégrée de 2 fb"*, à court terme. Le but est d'assurer après deux ans de prises de don- une calibration du calorimètre dès nées, une erreur AMw de 20-40 le début de la prise de données MeV peut être espérée. d'abord par la calibration en-ligne, mais également par l'exploitation La recherche du stop des premières données pour la cali- Suite au calcul de la désintégration bration in situ. en quatre corps du stop, publié par Djouadi et al. en juillet 1999, un Notre intérêt est surtout porté sur la nouveau champ de recherche s'est physique du top qui, par sa grande ouvert pour ce partenaire supersy- masse de 175 GeV peut jouer un métrique du quark top. Cette voie rôle particulier dans les manifesta- de désintégration se distingue par tions d'une physique au-delà du ses signatures leptoniques et peut Modèle Standard. L'augmentation être dominant dans la région des de la statistique devrait permettre la faibles masses, accessible au réduction de l'erreur AMtop à 2-3 Tévatron. Néanmoins, l'identifica- GeV et contraindre davantage le tion des électrons aux plus basses domaine de masse prédit pour un énergies possibles et une bonne boson de Higgs dans le Modèle Standard. reconstruction de Etmjss sont pri- mordiales pour obtenir les sensibili- tés nécessaires. U. Bossier

G. Bernardi, F.Fleuret, Après adaptation du générateur F. Machefert, B.Olivier. PYTHIA, l'évaluation d'une recherche du stop dans cette voie Equipe technique : avec les données du Run I et ses Ph. Bailly, J.F.Huppert, H. Lebbolo, perspectives pour le Run II sont en E. Lebreton, A.Vallereau. cours. Le développement des tech-

30 Astronomie Gamma des très hautes énergies

epuis 1989 le LPNHE s'est rouge intergalactique par l'étude de intéressé à la recherche de l'absorption des gammas de très D sources ponctuelles galac- haute énergie; l'observation du tiques ou extragalactiques de pho- Centre Galactique pour la tons gamma de très haute énergie. Il recherche de particules supersymé- a utilisé pour mener ses expériences triques. le site de l'ancienne centrale solaire Thémis dans les Pyrénées L'objectif scientifique de 1' expé- Orientales. Le laboratoire est impli- rience CAT est l'observation et la qué depuis 1996 dans l'expérience compréhension des sources astro- CAT (Cerenkov Array at Themis) physiques de photons de très haute qui continue de prendre des don- énergie (typiquement de 250 GeV à nées après une première expérience, 20 TeV). Ces sources sont essen- THEMISTOCLE sur le site. tiellement : des restes de superno- vae (galactiques) supposés être à Depuis fin 1997 nous participons à l'origine des rayons cosmiques et la mise en place de la collaboration des noyaux actifs de galaxie (extra- HESS et à la définition des caracté- galactiques). Les sources régulière- ristiques d'un nouveau détecteur. ment détectées de ce type sont, Cette expérience a été approuvée Mkn (Markarian) 421 et Mkn501. par le Conseil Scientifique de Après une période d'activité très l'IN2P3 en décembre 1998. intense en 1997, le flux de Mkn 501 est resté assez faible les CAT années suivantes. En revanche Mkn421 a présenté une activité es techniques de détection importante en 1998, moyenne en au sol de la lumière 1999. Â ces objets s'ajoutent des L Cerenkov ont prouvé leur sources potentielles de photons capacité à séparer les cascades élec- gamma : les micro-quasars, les sur- tromagnétiques dues aux gammas sauts gamma, les amas de galaxies au milieu d'un flux mille fois supé- et l'évaporation de trous noirs pri- rieur de cascades hadroniques. mordiaux. Parmi les enjeux nous citerons: l'identification des sources de Les membres du laboratoire sont rayons cosmiques et des méca- impliqués dans le suivi des perfor- nismes d'accélération dans les jets mances de la caméra et sa mainte- relativistes des objets extragalac- nance, l'amélioration de l'analyse, tiques ; l'estimation du fond infra- le suivi multilongueurs-d'onde de Mkn 421 et Mkn 501 et l'étude du La compréhension des noyaux fond infra-rouge cosmique par actifs de galaxie nécessite l'étude détection indirecte. Construite simultanée de leur émission sur essentiellement au LPNHE-Paris, l'ensemble du spectre électroma- la caméra composée de 600 photo- gnétique. C'est pourquoi, outre la multiplicateurs fonctionnera jus- participation à des campagnes cen- qu'en 2002-2003, jusqu'au démar- trées sur la disponibilité d'un satel- rage de l'expérience HESS. Un lite X, les noyaux actifs de galaxie démontage de la caméra est prévu Mkn 421 et Mkn 501 sont réguliè- vers juin 2000 afin de remplacer les rement observés en radio et en photo-multiplicateurs défectueux. visible. Le but est l'étude de leur variabilité à l'échelle de quelques Par ailleurs, une nouvelle stratégie années. La Fig. 1 présente la de prise de données permet à pré- courbe de lumière de Mkn 421 en sent d'observer en permanence la 1998-1999 en radio, visible, rayons source, sans devoir alterner avec X et y avec des intervalles de temps des observations sur un champ de 24h. témoin, et d'optimiser ainsi le nombre d'heures d'observations Enfin l'étude du spectre gamma tout en améliorant la mesure du d'une source extra-galactique (ici bruit de fond. Le signal généré par Mkn 501) peut conduire à l'estima- les muons dans la caméra a été soi- tion, ou à l'obtention de limites, sur gneusement analysé. Il permet un la densité de fond infra-rouge cos- suivi de la stabilité de l'optique, de mique. Il est très délicat de mesurer la caméra ou encore des conditions directement cette densité de fond météorologiques. infra-rouge en raison des pollutions interplanétaire et galactique consé- quentes. Une mesure indirecte est Mkn 421 - Nov 98 / May 99 donc a priori très utile ; pour ce faire, il "suffit" de connaître le spectre intrinsèque de la source. En effet les photons y sont "absorbés" par les photons infra-rouge par création de paire e+e', ce qui induit une déformation de ce spectre. La différence entre spectre observé et spectre intrinsèque - moyennant quelques connaissances sur les dis- s E tributions en énergie du fond infra- rouge - conduit directement à la mesure du flux de ce fond. L'exploitation de données simulta- nées en X (satellite BeppoSAX) et en y (expériences CAT et HEGRA) 1150 1200 1250 1300 permet de contraindre notablement time (MJO-50000) - bins of 1 day la densité de photons infra-rouge, y compris dans l'infra-rouge proche. Fig. 1 : Courbe de lumière (flux en fonction du temps) de Mkn 421 en 1998- La Fig. 2 présente les données utili- 1999. De bas en haut, émission radio (radio télescope de Torun), visible (ins- sées pour cette étude ainsi que le trument méridien de Bordeaux), gamma (CAT) et rayons X(ASM/RXTE). Le temps est exprimé en jour avec des intervalles de temps de 24h. spectre intrinsèque de la source.

32 Hess April 16,1997

M BeppioSAX CAT and HEGRA data es succès de l'Astronomie Gamma des très hautes éner- P L gies nous ont motivés pour © poursuivre dans cette voie avec des moyens accrus. À la fin de 1997 l'idée d'une collaboration euro- péenne sur un projet multi-téles- ,-10 copes s'est concrétisée avec les 10 physiciens du Max Planck Institut fur Kernphysik (MPIK) de Heidelberg, travaillant sur HEGRA. Ce groupe avait engagé .-11 depuis quelques mois une étude sur 10 ..J.ililLu) i_.i.UlluL.i--.UULil LUlUJii uJ.tllilL.JLUJ.JlM i.jLUUul^t_iJJUJî! LJJ-nauL.l.-1-l.il.J LUiilllL. E(eV; un réseau multi-télescopes de 103104 10510610710810V°1011101210131014 seconde génération. Il nous a paru important d'implan- Fig. 2 : Distribution d'énergie spectrale de Mkn 501 le 16 avril 1997. À gauche données en X ter le détecteur dans l'hémisphère du satellite RXTE-ASM ; à droite, combinaison des observations de CAT( carrés pleins), Sud, permettant ainsi des observa- HEGRA ( carrés vides) et spectre intrinsèque après déconvolution par l'absorption infra- tions complémentaires au projet rouge (cercles). VERITAS, formé de 7 télescopes installés sur le mont Hopkins dans 960 photomultiplicateurs (pixel de l'Arizona. Un atout supplémentaire à l'hémisphère Sud est la visibilité 0.1°) couvre un champ de vue de 5 du Centre Galactique. Ce projet degrés. Cette expérience représente doit être réalisé en deux phases : la une avancée majeure dans l'étude phase 1 avec 4 télescopes, dont la des rayonnements électromagné- construction s'étalera de 2000 à tiques de très haute énergie; En 2003 ; la phase 2 qui prévoit un combinant les avantages de la tech- réseau de plus de 10 télescopes. Le nique stéréoscopique utilisée par le détecteur HESS sera installé sur le groupe HEGRA et ceux de l'image- plateau du Gamsberg en Namibie. rie fine et de l'électronique rapide Ce site offre des conditions clima- démontrés par CAT, ce nouvel tiques exceptionnelles ; situé à ensemble de détecteurs permettra environ 23° de latitude, il permettra d'atteindre une grande sensibilité en d'observer de nouvelles régions du 12 2 ciel dans une gamme d'énergie flux dès 10- photon/cm /s. située au-delà de 50 GeV. La visi- bilité d'une source bien connue Au sein de cette collaboration, telle que la Nébuleuse du Crabe, principalement franco-allemande, située à 45° du zénith, permettra à le LPNHE est responsable de la partir de 2005 une intercalibration conception, de la réalisation de avec son homologue dans l'hémi- l'électronique de traitement du sphère nord, le projet VERITAS. signal, de la stratégie de déclenche- ment au niveau de chaque caméra Les télescopes de HESS sont com- et du transfert de données vers l'or- posés de miroirs de grandes dimen- dinateur central ; il est également sions (80 m2), de caméras de fine impliqué dans la simulation de l'ex- granularité et d'une électronique périence et le développement des rapide. La caméra composée de techniques d'analyse des données. Electronique et Acquisition ainsi qu'au MPIK de Heidelberg. Le laboratoire a développé un pro- Le cahier des charges de l'électro- gramme reproduisant les détails du nique a été défini pour satisfaire dispositif expérimental. Ce pro- aux impératifs de la physique : a) gramme est construit en langage une grande gamme dynamique sur orienté objet, approprié pour la des- la mesure de la charge de 1 à 1500 cription d'une expérience en réseau photoélectrons (p.e); il faut'extraire avec le même appareillage pour le spectre du photoélectron pour tous les télescopes. Ce type de lan- avoir un bon étalonnage du détec- gage offre une grande souplesse teur et obtenir une mesure correcte du fond de ciel. L'élaboration du pour modéliser les options possibles trigger nécessite de stocker tempo- pour le miroir et la caméra. Cela rairement l'information analogique. nous a permis également de simuler La solution retenue utilise des cir- l'expérience CAT et ainsi de cuits ASIC, mémoires analogiques confronter nos prédictions avec des développées au DAPNIA pour l'ex- données expérimentales. périence Antarès ; b) la logique de déclenchement de la caméra doit Cette simulation décrit fidèlement avoir un seuil très bas (~5p.e) et être la structure des 25 000 objets néces- rapide (résolution temporelle ~2,5ns). saires à la modélisation des 16 télescopes (miroirs élémentaires, grappes de miroirs élémentaires, Le laboratoire a conçu la chaîne de photomultiplicateurs, secteurs de traitement des signaux partant de la caméra, etc.). Elle est dotée d'une base de chaque photomultiplicateur, visualisation tri-dimensionnelle des qui se répartit en deux branches télescopes et d'une visualisation bi- pour le déclenchement et la mesure dimensionnelle des images des de l'énergie. Une voie indépendante caméras. de lecture sert au monitorage de la caméra ( suivi des H.T., courants, Un photon Cerenkov est propagé à températures, taux de comptage). travers l'optique d'un télescope puis converti en charges électriques au Grâce à une dotation en 1999 d'un niveau des photomultiplicateurs. Le «Bonus Qualité Recherche» de signal est mis en forme, numérisé l'Université Paris 6, nous avons mis puis stocké dans l'attente de la en œuvre un banc d'essai pour logique du déclenchement local et contrôler diverses cartes prototypes global. Les paramètres d'efficacité et caractériser le fonctionnement intrinsèque et géométrique du des mémoires analogiques. Un CAT: détecteur sont pris en compte ainsi tiroir prototype de 16 photomulti- A.Barreau, K.Schamanèche, que les contaminations aléatoires plicateurs, identique à ceux de la X.Moreau, X.Renault, J-P. Tavernet. comme le "bruit du fond de ciel" ou caméra définitive est en cours de les "impulsions retardées" dans les réalisation. Le système d'acquisi- C.Renault, J-P. Tavernet, P.Vincent. photomultiplicateurs. Le pro- tion est basé sur l'architecture d'un gramme et les données simulées châssis mixte compact PCI/VME Equipe Technique CAT : sont basés sur le système ROOT, qui sera positionné sur la partie J-P. Denance, H. Delchini, depuis adopté par la collaboration arrière de la caméra. F. Toussenel pour la gestion de l'ensemble des données Simulations et analyses. Equipe Technique Hess: J-P. Denance, J.F. Huppert, Le choix des caractéristiques des M.Rivoal P. Nayman, F. Toussenel caméras repose largement sur les simulations réalisées au LPNHE

34 • i e conseil scientifique du Le ''Supernova Cosrnoiogy Project" fi LPNHE a approuvé, en réunit une coilaboration internatio- ;U- décembre 1997, la participation nale de physiciens et d'astronomes du laboratoire à un programme de basés principalement au Lawrence «Cosmologie Observationitelle»: le Berkeley National Laboratory aux "Supernova Cosmology Project" USA et à l'Institut of Astronomy de (SCP). Il s'agit d'une expérience de Cambridge en Angleterre. Un mesure de la densité de masse de groupe français regroupant des phy-

l'Univers QMet de la densité de siciens du LPNHE, du DAPNÎA/SPP

constante cosmologique OA à S'aide et des astronomes, s'est constitué de supernovae de type ï-a, appelées autour de l'idée d'utiliser le téles- encore "SNe I-a ". cope "Canada-France-Hawaii" pour détecter des supernovae très loin- taines et a choisi de rejoindre cette collaboration.

Le but de l'expérience est de détec- ter une cinquantaine de supernovae de type I-a avec des "décalages vers le rouge" - ou redshift z - situés entre 0,5 et 1. Les. "SNe I-a ". qui sont les plus lumineuses parmi les supernovae, peuvent en effet être détectées à ces distances (cf. figure ci-contre) et constituent une classe très homogène d'objets astroohy- siques. De plus, des techniques récentes permettent de les intercali- brer, rendant extrêmement promet- teuse leur utilisation pour mesurer les paramètres cosmologiques.

La mesure des paramètres QM et Q.^ est basée sur la relation entre ia luminosité apparente et le redshift. Ceci est illustré sur la figure ci-des- sous qui montre le diagramme de Fig. 1 : Detection d'une supernova. En haut : agrandissement de la région voisine Hubble des supernovae de type I-a, avan! l'apparition de la supernova. En bas, agrandissement de celle même région c'est à dire la magnitude apparente pendant l'explosion. redshift Z 0.1 0.2

i -6 ...I LJL. 0.02 0.05 0.1 0.2 redshift Z Fig. 2 : Diagramme de Hubble des supernovae. Les points représentent les données.

En traits pleins, les modèles d'Univers pour (QM,Q/J = (0,0) en haut, (1,0) au milieu et (2,0) en bas. En traits pointillés, les modèles d'Univers pour (QM ,£2A) = (0.5,0.5) en haut, (1,0) au milieu et (1.5,-0.5) en bas. de celles-ci en fonction du décalage Cambridge du SCP à la détection vers le rouge, pour différentes de SNe sur le télescope Isaac valeurs des paramètres cosmolo- Newton aux Canaries (INT). giques. Sont également reportées sur cette figure, les observations De fait, nous avons profité de l'op- récentes réalisées par le portunité d'un run test de la nou- "Supernova Cosmology Project" de velle caméra à grand champ de 42 supernovae situées à grand déca- TINT en Septembre et Octobre lage vers le rouge. 1998 pour y installer une station de travail et effectuer une recherche en Activités en cours vraie grandeur. Aucune supernova n'a été détectée lors de cette cam- Notre objectif premier est la mise pagne mais ce run nous a permis en place d'une recherche de super- d'évaluer les logiciels de recherche novae à grand décalage vers le que nous avons utilisés et qui rouge sur le télescope Canada- étaient dérivés des programmes du France-Hawaii. Nous travaillons SCP et du groupe ÉROS. également avec le groupe de En 1999, nous avons effectué deux Notre première recherche de super- campagnes de recherche de super- novae distantes sur le CFHT a eu novae sur ce télescope. La première lieu en Septembre et 1999. en Mars-Avril, a permis de détecter L'objectif de ce run était la détec- une dizaine de supernovae dont tion de SNe à z~l. Le taux attendu deux ont pu être identifiées comme est d'environ 2 par degré carré. type la à des décalages vers le Nous avons observé 2/3 de degré rouge de 0.360 et 0.432. Durant la carré et traité les données dans les seconde campagne, en Août- 48h suivant les observations sur les Septembre, 10 supernovae ayant machines locales. Une douzaine de des redshifts compris entre z=0.15 candidats ont été détectés et 5 iden- et z=0.35 ont été spectroscopique- tifiés dont 2 à des décalages vers le ment identifiées. De plus, cinq rouge très voisins de z=l, avec le d'entre-elles, situées à des décalages télescope Keck. L'un de ces candi- vers le rouge z~0.2 ont été suivies dats a été suivi sur le VLT au Chili. photométriquement pendant les Ce run a permis de tester avec suc- deux mois suivants. C'est la pre- cès notre nouveau software de mière fois que des SNe sont décou- détection développé au LPNHE et vertes lors d'une recherche systéma- dont les performances sont très tique dans ce domaine de redshift. supérieures au software utilisé pré- Ces détections permettront d'obtenir cédemment. Contrairement à la une première mesure du taux de méthode employée habituellement SNe à z=0.2-0.3. De plus, l'analyse pour soustraire les images et qui des 5 supernova à z~0.2 permettra consiste à aligner puis convoluer les de contraindre plus avant la mesure images avant soustraction, un ajus- des paramètres cosmologiques. En tement global des images est effec- effet, dans ce domaine de redshift, tué en une seule étape. L'analyse de le diagramme de Hubble des SNe la ces données est en cours. Un pre- ne comporte aujourd'hui qu'une mier résultat de mesure des taux de seule supernova. Il est essentiel de supernovae à z~l pourrait être confirmer puis de contraindre, avec obtenu avec ces données et une plus de statistiques, les résultats supernova très distante ajoutée au basés sur des détections de super- diagramme de Hubble dans une nova; à plus grand décalage vers le région où il n'y a aujourd'hui que rouge. L'analyse de ces données est deux supernovae observées. Nous en cours. poursuivrons et amplifierons la recherche et le suivi de SNe dans ce domaine de décalage vers le rouge Sur le front des grands redshifts, dans les prochaines années nous sommes allés en octobre 1998 observer au CFHT pour un suivi de supernovae détectées avec le téles- Futurs proches et lointains cope Keck par le groupe de Berkeley. Lors de cette campagne, Au printemps 1999, le groupe de une supernova située à un décalage Berkeley a piloté une campagne de vers le rouge de z=1.2 a été détec- recherche de supernovae proches tée. Il s'agissait de la première (z~0.1). Cette campagne à laquelle supernova détectée au delà de z=l. participaient plusieurs groupes Ce résultat a confirmé la faisabilité européens et en particulier la colla- d'une recherche à ces redshifts, boration ÉROS, a permis de détec- indispensable pour obtenir une ter et de suivre de façon très précise mesure indépendante des para- une vingtaine de supernovae mètres cosmologiques £2M et £2A. proches. Le but était d'étudier en détail ces supernovae et leur envi- idée. Une lettre d'intention a été ronnement astrophysique afin de soumise au DOE en décembre 1999 mieux comprendre les incertitudes et une première présentation du systématiques sur la mesure des projet sera faite au printemps 2000 paramètres cosmologiques. devant le comité américain SAGE- NAP pour la physique hors accélé- L'analyse de ces données est en rateur commun au DOE et à la cours. Mais une augmentation sub- NSF. Notre groupe s'implique plus stantielle de la statistique (par un directement dans la R&D du sys- facteur ~10) exigera pour le suivi tème de lecture CCD de la caméra à comme pour la détection, la mise en grand champ. Nous travaillons à la place de moyens d'observation mise en place d'un groupe français dédiés à ce projet. C'est dans ce but de physiciens et d'astronomes pour que nous projetons aujourd'hui d'as- participer à ce projet. socier à notre groupe des cher- cheurs de l'IPNL et du CRAL. La R. Pain contribution française à ce projet d'"usine à supernovœ" lancé par le P. Astier, S. Fabbro groupe de Berkeley est la construc- D. Hardin, J. M. Levy, tion et l'exploitation d'un instrument K. Schahmanèche. dédié au suivi spectro-photomé- trique de supernovœ proches. Notre Equipe Technique : groupe prendra en charge le sys- tème d'acquisition des données. Le J.F. Genat, D. Imbault, Ph. Laloux. détecteur devrait être opérationnel à la fin de 2001 et collecter ensuite des données pendant 3 années.

A plus long terme, l'approche géo- métrique poursuivie avec les super- novae est, par sa simplicité, la plus à même d'obtenir une mesure très précise des paramètres cosmolo- giques &M et Slfr à condition tou- tefois de valider l'utilisation des SNe-Ia et d'augmenter sensiblement la précision des mesures. De plus, s'il est avéré que la constante cos- mologique est non nulle, com- prendre sa nature devient un enjeu important. La mesure basée sur la distance de luminosité permet d'étu- dier la dépendance en redshift, et donc en temps, de cette "constante". Cette approche est indispensable pour discriminer les modèles. Réaliser ce programme extrême- ment intéressant nécessite d'aller dans l'espace, à la fois pour obtenir les précisions de mesure nécessaires et pour aller à moins grands red- shifts. Nous travaillons sur cette •; 'origine et ia nature des parti- La détection des rayons cosmiques ••! cules les plus énergétiques de très haute énergie consiste à i-••:• jamais observées par l'homme observer les effets secondaires des sous la forme de rayons cosmiques "grandes gerbes atmosphériques" (énergies pouvant aller jusqu'à plu- créées par l'interaction de ces sieurs dizaines de joules) sont rayons cosmiques primaires avec considérées comme une des ques- l'atmosphère. L'Observatoire tions ouvertes les plus "chaudes" Auger associe (en les améliorant et de l'astrophysique moderne. En l'absence de toute explication actuelle satisfaisant à l'ensemble des faits observés dans ce domaine, une expérience décisive accumu- lant suffisamment de données de grande qualité sur ces. rayons cos- miques devrait ouvrir de nouvelles fenêtres dans Jes domaines de l'astrophysique (mécanismes accé- lérateurs les plus puissants de l'uni- vers?), de la cosmologie (signatures d'un état de l'univers primordial très proche du Big-Bang?) et/ou des interactions fondamentales (Supersymétrie, Grande Unification, neutrinos au-delà du Modèle Standard ? ), si on en croit quelques unes des multiples voies explorées par les théoriciens au cours des dix dernières années. L'Observatoire Pierre Auger est la solution apportée à cette probléma- tique par une communauté réunis- sant des institutions de 19 pays Fig. 1 : Dessin d'artish' mmuraiu le principe de la détection «hybride» d'une gerbe autour d'un projet dont la construc- atmosphérique. Le milliard de particules secondaires créées dans te développement de la gerbe produit une lumière de fluorescence dans l'atmosphère délectable par un tion a commencé aii début de l'an télescope de capteurs oplo-éleclroniques. Les particules qui atteignent le sol et pénè- 2000, après une période de gesta- trent dans les cuves sont observées par la lumière Cerenkov qit 'elles produisent dans tion et de préparation de huit ans. l'eau contenue dans celles-ci. On a ainsi une information simultanée sur les déve- loppements longitudinal et transverse de la gerbe. Fig. 2 : Emplacements géographiques des deux sites et détails du site sud. L'hexagone rouge indique la position du mini-réseau qui servira à tester (en 2000-2001) toutes les options techniques. Le triangle rouge représente le téles- cope prototype qui sera installé en même temps que le mini-réseau. en les adaptant au domaine d'éner- tions détectrices, au nombre de gie exploré) les deux techniques de 1600 par site et espacés de 1,5 km, base développées dans le passé qui sont des cuves remplies de 12 utilisent l'atmosphère terrestre tonnes d'eau chacune (dans les- comme un calorimètre: FéchantiHo- quelles les particules secondaires nage des milliards de particules sont détectées par la lumière secondaires de la queue de la gerbe Cerenkov qu'elles provoquent). Les au niveau du sol et l'observation du stations sont opérationnelles en per- développement longitudinal de manence. La seconde méthode fait cette gerbe par la lumière de fluo- appel à des "Télescopes à rescence qu'elle provoque dans Fluorescence" basés sur le principe l'air. du "Fly's Eye" initialement déve- loppé à l'université de Salt Lake La première technique fait appel à City. Ces détecteurs optiques ne un réseau de capteurs de très grande peuvent opérer que 10% du temps surface à cause de la rareté des évé- (nuits claires et sans lune), mais nements cherchés (environ un par apportent des informations pré- km^ et par siècle dans la partie cieuses permettant d'améliorer les extrême du spectre). L'Observatoire performances globales de aura une surface totale d'environ l'Observatoire. 6000 knf sur deux sites (un dans chaque hémisphère pour avoir une Enfin, des techniques inhabituelles couverture aussi complète que pos- en physique dess hautes énergies sible du ciel). Les capteurs ou sta- seront nécessaires pour le bon fonc- tionnement de l'Observatoire (télé- truction des gerbes atmosphériques communications pour le transfert de à partir des données du réseau de données, énergie solaire pour l'ali- surface et l'étude de la physique mentation des compteurs, les satel- des canaux dits "exotiques" lites GPS pour leur synchronisation, (conduisant à la production éven- etc.) tuelle de photons et de neutrinos dans le domaine d'énergie étudié). Un certain nombre de domaines importants pourront également être M, Borotay explorés par cette expérience, même s'ils ne sont pas le but princi- X. Bertou, P. Billoir, M. Boratav, pal du projet. Citons la possibilité S. Dagoret-Campagne, d'étudier les champs magnétiques A. Letessier-Selvon extragalactiques (très mal connus) avec des rayons cosmiques chargés Équipe Technique : (dont la rigidité magnétique à ces A. Castera, Z. Strachman. énergies est telle que l'astronomie proton, par exemple, devient pos- sible), ou de détecter des neutrinos d'ultra-haute énergie, si leur flux est accessible. Les résultats (30000 événements attendus en cinq ans au-dessus de 1019 eV, 300 au-des- sus de 1020 eV) devraient commen- cer à être disponibles dès l'an 2001.

Le site Sud de l'Observatoire est déjà financé pour l'essentiel par plusieurs des 19 pays y participant. Les activités en France sont cou- vertes actuellement par sept labora- toires, issus de quatre départements du CNRS : IN2P3 (PCC-Collège de France, LPNHE, LAL et IPN de l'Université Paris Sud-Orsay), INSU (Observatoire de Besançon), SPI (Ecole Supérieure de Télécommunications de Paris) et SPM (DARC de l'Observatoire de Meudon).

Les responsabilités du LPNHE dans ce projet sont: la conception et la réalisation du système d'acquisition central (y compris le système de déclenchement faisant intervenir l'ensemble des détecteurs du réseau et les télescopes à fluorescence), la couche supérieure (faisceaux micro-ondes) du système de trans- fert de données par télécommunica- tions, les programmes de recons- Activités et moyens techniques

L'électronique

la mécanique

L'informatique

Relations avec l'industrie Activités et moyens techniques

dessin de circuit intégrés y compris Électronique au niveau du transistor.

e service électronique com- Expérience ATLAS prend 15 ingénieurs et techni- Le laboratoire est en charge de la L ciens, impliqués dans les diffé- réalisation du système de synchro- rentes expériences de physique nisation et de contrôle des châssis auprès des accélérateurs ( CERN, d'électronique de lecture des SLAC, DESY, FNAL), ou hors signaux de calorimétrie. Cette tâche accélérateurs (Supernovœ, CAT, inclut la réalisation d'une carte Hess). Les électroniciens du labora- contrôleur pour chacun des 60 toire assurent la conception, la réa- châssis de lecture. Chaque carte lisation, le test et le suivi de sys- contrôleur remplit deux fonctions tèmes destinés à fonctionner sur les principales : fournir aux modules sites d'expériences dans des envi- du châssis des signaux de déclen- ronnements souvent très sévères. chement et d'horloge qu'elle reçoit Pour ces raisons, les différentes d'un processeur central par fibre réalisations suivent de stricts cri- optique ; permettre le contrôle des tères de qualité imposées par les paramètres de fonctionnement de collaborations afin d'assurer un ces modules par l'intermédiaire fonctionnement correct des maté- d'une communication. Le labora- riels dans la durée. toire se charge aussi de la réalisa- tion de ce protocole de communica- Les systèmes réalisés font appel à tion série : les modules maîtres différents types d'électronique : (format VME, présents au niveau analogique rapide faible bruit, de la salle de contrôle ), la commu- numérique rapide, et différentes nication optique entre ces modules technologies : composants discrets, maîtres et les cartes contrôleurs circuits intégrés programmables ou dans les châssis de lecture, un bus spécifiques. Le service dispose de rigide reliant la carte contrôleur aux moyens CAO importants acquis par autres modules du châssis, et les TIN2P3 ou via des organismes circuits intégrés (ASICS : européens comme Europractice. Application Specific Integrated Ces logiciels de CAO permettent le Circuits) esclaves, présents sur placement et routage de cartes élec- chaque carte du châssis de lecture. troniques, la modélisation et la simulation de systèmes grâce à des Les électrodes du calorimètre élec- langages de hauts niveaux, et le tromagnétique à argon liquide du détecteur ATLAS sont des circuits tie centrale (type A), des tests à plat à trois couches séparées par un iso- de type RC pour toutes les élec- lant en kapton. La polarisation trodes. . haute tension (couches externes des électrodes) est effectuée à travers L'ensemble de ces installations a des résistances sérigraphiées. La été utilisé au cours de la fabrication charge est collectée par effet capa- du module zéro du calorimètre. citif sur la couche interne de l'élec- Elles ont apporté des améliorations trode (couche signal). Ces deux importantes, dans le dessin final paramètres (résistances et capaci- des électrodes, et ont contribué à tés) ainsi que la tenue à la haute définir les procédés de fabrication tension (2000 volts nominal) doi- devant être mis en œuvre pour la vent être vérifiés et analysés d'une fabrication en série des modules. part pour l'acceptation du produit à la sortie de l'entreprise, et d'autre Les données enregistrées sur ces part avant le montage dans les bancs sont utilisées, d'une part pour modules du détecteur. La précision analyser finement le détecteur de ces grandeurs électriques doit avant son utilisation, et d'autre part être de l'ordre du pour-cent. pour corréler ces paramètres aux L'ensemble de la fonctionnalité de mesures faites durant les tests en chaque électrode doit être vérifié faisceaux. (absence de court-circuit entre cel- lules, détection des résistances Expérience D0 : endommagées, vérification de la continuité des pistes de masses Dans le cadre de la préparation au etc.). FNAL (États-Unis) du Run II de l'expérience D0, l'équipe électro- nique du groupe a la responsabilité La réalisation de neuf bancs de de la calibration électronique du tests, conçus par un ingénieur élec- calorimètre à Argon liquide. Une tronicien du LPNHE, a été menée à mise à jour de cette calibration est bien grâce à la bonne coordination rendue nécessaire par la diminution des services de mécanique et du temps entre deux croisements de d'électronique. En outre, le groupe faisceaux qui passe de 3.56/ts à a la responsabilité de l'analyse des 396ns et du temps de mise en tests des électrodes pliées de la par- forme du signal qui passe de 2.2/ts à 300ns. La calibration électronique BESS consiste à envoyer une quantité de charge connue avec une précision de l'ordre du pour mille à l'entrée de la chaîne d'acquisition du détec- teur afin de connaître les caractéris- tiques de celle ci et leur évolution dans le temps. Le temps de misé en forme du signal étant du même ordre de grandeur que le temps de collection des charges sur les élec- trodes, la forme du signal est d'une extrême importance, ce qui n'était pas le cas lors du Run I. Le système est constitué de douze générateurs situés sous le calorimètre, program- Fig. 1 : Synoptique de l'acquisition de Hess mes via un bus série contrôlé par un 500ps et de les stocker dans une module VME. Chaque générateur mémoire circulaire lisible par l'ac- envoie 96 courants continus contrô- quisition locale. Cette carte utilisera lés par un convertisseur numérique le chip TDC développé au labora- analogique et des signaux de com- toire pour le détecteur DIRC de mandes vers deux répartiteurs actifs l'expérience BABAR à SLAC. conçus par le LAL, situés dans les boites de préamplificateurs. A la Expérience SUPERNOVA. ; réception d'un signal de commande, Dans le cadre de la recherche de un circuit situé sur le répartiteur supernovas, le LPNHE s'implique convertit le courant continu en un depuis 1999 dans l'étude de deux signal dont la forme est donnée par systèmes de lecture de circuits à des composants passifs. Les charge couplée (CCD) en collabora- signaux sont ensuite injectés par tion avec le LBNL (Berkeley) et le des câbles très courts à l'entrée des DAPNIA (Saclay). préamplificateurs. Les générateurs ont été produits testés et installés La lecture des circuits CCD desti- sur site durant l'année 1999, leurs nés à la spectroscopie au sol (projet alimentations seront installées au SNIF), est réalisée sur un banc test début de l'année 2000. L'interface en cours d'étude au laboratoire. Le entre le système d'acquisition et les circuit capteur sensible à quelques générateurs est en fin de caractéri- photoélectrons est refroidi à une sation. température de 130°K dans un vide de 10"7 Torr. L'électronique de tête Expérience Hl : ne doit pas dégrader les perfor- Le LPNHE est impliqué dans la mances du capteur. réalisation de l'électronique pour les projets de luminomètre et polari- Le second système de lecture doit mètre de l'expérience Hl à DESY. être embarqué sur un satellite mis L'équipe a en charge la conception en orbite par la NASA (projet et la réalisation de deux cartes au SNAP) et doit supporter une dose format VME de la chaîne d'acquisi- de radiations de lOkRad. Une inté- tion de ces deux détecteurs. Cette gration en technologie durcie de chaîne d'acquisition devra lire jus- l'électronique de tête pour laquelle qu'à 2 millions d'événements par le processus français DMILL est seconde devant être histogrammes. envisagé doit garantir la tenue au La première carte est destinée à rayonnements ionisants du disposi- numériser les signaux issus des pré- tif et sa fiabilité. L'ensemble com- amplificateurs sur 12 bits à raison prend un système de traitement d'un échantillon toutes les 24 ns. d'images en ligne destiné à réduire Les données sont ensuite stockées le flot de données envoyé sur terre. dans deux mémoires circulaires, D exploite un jeu de processeurs de l'une lue par l'acquisition de Hl traitement du signal (DSP). Il a été l'autre par une acquisition dédiée au évalué en collaboration avec le détecteur. Un prototype de ce LBNL en terme d'encombrement, module a été produit et est en cours de poids, et surtout de puissance de test. dissipée.

La seconde carte est destinée à Expérience HESS : enregistrer les temps d'arrivée des L'équipe HESS du LPNHE a éla- signaux avec une précision de boré un schéma de traitement des signaux avec une électronique Une troisième carte dite de trigger rapide et une sectorisation de la reçoit l'information de 20 à 32 caméra, deux idées qui ont fait leur sommes partielles de 8 PM. Six de preuve dans l'expérience CAT. En ces cartes sont nécessaires pour for- 1999, une carte prototype a été mer le trigger final de la caméra qui développée afin de valider l'utilisa- est transmis à un module réparti- tion de mémoires analogiques qui teurs qui gère le déclenchement et stockeront l'information pendant le retransmet la décision finale aux temps de formation du déclenche- cartes analogiques. ment. La mise en œuvre de ces cir- cuits intégrés spécifiques ASIC a Une interface entre les parties VME demandé un travail de caractérisa- et PCI est en cours de test. Le tion et d'implantation dans l'envi- contrôle du refroidissement sera ronnement de l'expérience. Chaque intégré dans une dernière carte carte contiendra 4 mémoires pou- CompactPCI. vant traiter les signaux provenant de deux photomultiplicateurs (PM), Formation chaque signal de PM étant dédoublé Le service contribue à la formation vers deux voies de gains différents. d'électroniciens au niveau des pre- La première couvre la gamme miers, second et troisième Cycles dynamique de 1 à 100 photoélec- des Universités et en accueillant des trons (Y ) avec un gain de 50 ; la e doctorants employés par l'industrie seconde couvre la gamme de 16 à après avoir soutenu leur thèse. Des 1600 Y avec un gain de 3. La sortie e stagiaires lycéens sont également de la mémoire analogique est accueillis dans le cadre d'une mise numérisée sur 12 bits. La lecture en contact avec le monde du travail. des mémoires est programmable en mode d'échantillonnage ou d'inté- Les développements d'électronique gration de charge dans une fenêtre au LPNHE conduisent à des contri- paramétrable. Les données numéri- butions aux grandes conférences sées sont lues et transmises par un internationales ainsi qu'aux revues bus BOXBUS et stockées dans une scientifiques telles que Nuclear carte FIFO (First In First Out) VME Science and Method, IEEE tous deux conçus au laboratoire. Transactions on Nuclear Science. L'ensemble déclenchement + acqui- sition est intégré dans une carte Le savoir faire des électroniciens, analogique, qui a été validée à la fin parfois impliqués dans plusieurs de l'année 1999 ; 480 exemplaires projets d'expériences, s'est perfec- devront être produits pour équiper tionné. Le laboratoire pourra ainsi les quatre premières caméras. mieux répondre aux exigences de plus en plus sévères et variées des Une deuxième carte de contrôle expériences à venir. D se maintient gère le dialogue entre les cartes ainsi dans un état de veille techno- logique face à des évolutions très analogiques et FIFO, transmet les Équipe d'électronique : paramètres nécessaires aux rapides. P. Bailly, M. Ba-Trung, mémoires analogiques et contrôle M.M. Cloarec, J.P. Denance, les paramètres de la caméra (tempé- H. Lebbolo J.F. Genat, C. Goffin, rature, courant, haute tension, A. Guimard, O. Le Dortz, comptage).Une première version H. Lebbolo, D. Martin produite est en cours de test. P. Nayman, J.M. Parraud, F. Rossel, F. Toussenel, A. Vallereau argon liquide. Les modules de ce calorimètre de grandes dimensions sont formés d'une succession e service de mécanique du d'absorbeurs et d'électrodes LPNHE comprend un ingé- immergés dans l'argon liquide et ï:-~ nieur de recherche, trois ingé- regroupés en modules. Le calori- nieurs d'étude (IE), deux assistants mètre est constitué de deux ingénieur (AI) et trois techniciens, ensembles cylindriques de 2,6 m de dont deux sont mécaniciens d'ate- diamètre et de 3,2m de longueur lier. Il dispose de logiciels qui comprennent chacun 1024 modernes de CAO : Euclid et absorbeurs. Prelude ; et des logiciels de calcul par éléments finis : Systus et Le laboratoire a la responsabilité de Acord. la métrologie à chaud des plaques Le groupe est fortement impliqué de plomb et des absorbeurs dans la constitution de calorimètre d'ATLAS, une des futures expé- riences majeures du LHC.

Cette expérience utilise 90% du Les absorbeurs sont des sandwichs potentiel du service. Le laboratoire de plomb, de fibres de verre impré- participe, avec d'autres instituts de gnées de colle et d'acier inoxy- FÏN2P3 et le CE A à la construction dable. Le tout est plié en accor- lïtie Clcctromagnéuqje à déon

Fig. 1 : Mesure d'un absorbeur du calorimètre de ATIAS sur une machine trhdimensionnelle Un des objectifs du calorimètre est tion a été réalisée avec succès en une mesure précise des électrons et 1998. photons de très haute énergie. Il faut en conséquence réduire le Une table automatisée de mesure terme constant qui intervient dans par ultrasons des épaisseurs des ia formule donnant l'erreur sur la plaques, après découpe et usinage, a mesure de l'énergie des gerbes été mise au point. Elle a une préci- électromagnétiques. Une bonne sion de mesure par point de 2 reproductibiiité de la géométrie est microns. Cette précision a été obte- indispensable pour minimiser ce nue après modification complète facteur critique. Ce terme doit être d'une tête achetée dans l'industrie. inférieur à 1% pour répondre aux Le traitement des mesures (500 objectifs de physique d'ATLAS. points environ par plaque) permet le L'épaisseur des plaques de plomb tri des plaques afin d'optimiser la influe significativement sur cette réponse du calorimètre. La produc- valeur. Le LPNHE a donc assuré la tion de série a commencé et le tiers conception, la fabrication puis l'uti- des 5000 plaques a été mesuré sans lisation de dispositifs de mesure problème. des épaisseurs des plaques de plomb. Cette table automatisée est complé- tée par un ensemble de manipula- Un appareil de mesure par rayons tion par ventouses qui évite, de par X de l'épaisseur des bandes de sa conception, la déformation des plomb sur le laminoir, réalisé en plaques. La géométrie des absor- collaboration avec le CEA {généra- beurs, réalisés à partir de ces teur de rayons X), a été mis en plaques comme décrit pius haut, est place lors des productions des 80 vérifiée à J'aide d'une machine tri- tonnes nécessaires dans une entre- dimensionnelle de grande capacité. prise en Allemagne (Rohr). Le sys- Les mesures permettent de s'assurer tème permettait de marquer les qu'il n'y aura pas de dérive de la plaques et de rejeter les parties hors géométrie lors de la série (2500 tolérance. La totalité de la produc- absorbeurs fabriqués par le Iabora-

} X >

5

Fig. 2: Vue des zones d'intégration dt's calorimètres dans le bâtiment 180 du CERN. toire de l'Accélérateur Linéaire Activités annexes d'Orsay sont à mesurer). Les absor- Le service participe à la formation beurs du module prototype (module permanente. Un de nos ingénieurs zéro) et des absorbeurs de série ont est responsable scientifique de été ainsi mesurés. l'école de technologie de TIN2P3 et Le dessin des électrodes : Les élec- intervient dans des formations trodes constituent la partie instru- organisées par le CNRS (calcul de mentée du calorimètre. Les dessins résistance des matériaux et élé- ont été réalisés au laboratoire en ments finis, capteurs). Un AI est collaboration avec le CERN et le intervenant dans l'école de techno- LAPP et finalisés en 1998 et 1999. logie. Le service est enfin impliqué Le suivi des réalisations est assuré dans les tâches d'intérêt général du chez les industriels. Les machines laboratoire. Un IE est responsable automatisées de mesure des résis- des services généraux et nommé tance sérigraphiées, des capacités et comme ACMO, agent chargé de la des courants de fuite en haute ten- mise en œuvre de la sécurité. sion ont été réalisées. Huit machines ont été fournies, pour les D. imbaulf mesures des électrodes à plat, afin de qualifier le produit dans les Équipe de mécanique : entreprises, ou après pliage tant P. Beauchet, W. Bertoli, pour le détecteur central que pour B. Canton, M. Commerçon, les parties bouchons. Ces réalisa- P. Etienne, P. Laloux, tions sont effectuées en étroite col- P. Repain, D. Steyaert. laboration avec des électroniciens du laboratoire.

Intégration : Depuis le début de 1999, des ingénieurs et AI du bureau d'études ont pris en charge l'intégration du calorimètre central et calorimètres «bouchons» à argon liquide. L'intégration consiste à vérifier les scénarios de montage, à proposer les modifications néces- saires, à allouer les espaces de stoc- kage et de tests. Il s'agit aussi de vérifier que les infrastructures du Hall 180 du CERN et les outillages utilisés permettent le montage des détecteurs dans les cryostats. Ces études se prolongent par l'écriture des cahiers des charges de salles propres complexes et de grandes dimensions, nécessaires lors des montages et tests. L'ensemble de ces études se poursuivra plusieurs années. Ce travail significatif de la mécanique est reconnu par la colla- boration au CERN.. Informatique L'espace disque approche le Téraoctet et une partie des espaces(HOME) est sauvegardée e groupe informatique du labo- chaque nuit par un nouveau robot ratoire a pour mission le bon de 200 Go (sans compression). Une fonctionnement du réseau local L des difficultés de cette nouvelle et des équipements qui y sont approche réside dans le coté parfois connectés (300 numéros IP attri- " expérimental " de Linux alors bués en décembre 1999 sur 2 que les utilisateurs souhaitent une réseaux de classe C) certaine stabilité. L'IN2P3 dispose à Lyon d'une importante infrastructure informa- L'impératif économique ne laisse tique. Il paraît naturel que locale- guère d'autre choix que de s'adap- ment, les activités du groupe ter. s'organisent de façon complémen- taire. Sont effectués sur les maté- Les postes de travail évoluent vers riels du laboratoire les analyses des PC Linux pour des raisons de fines, la production des documents coût, le principal inconvénient étant graphiques, certains types de simu- le temps passé à l'administration de lations. Le travail informatique de ces machines et le manque de fiabi- la discipline se repartit entre les lité des disques. Ces postes ne sont lieux d'expériences, le Centre de pas sauvegardés. Calcul de TIN2P3 à Lyon et les moyens locaux. La répartition peut La situation de la CAO électro- évoluer au gré du temps, des impé- nique a été stable durant cette ratifs techniques ou financiers mais période avec la disparition pour il est important de conserver au cause d'an 2000 de Sun OS. La système la plus grande souplesse CAO Mécanique a vu son potentiel possible. de machines augmenter avec une station PWS 500 supplémentaire L'équipement du LPNHE est en sous Unix, 2 PC NT et un traceur transformation. Il passe de serveurs A0. Unix traditionnels(HP, Alpha) à une douzaine de serveurs Linux bi- Le laboratoire continue d'offrir aux processeurs. Cela correspond à des deux DEA présents(MIP et Grands machines attribuées aux différentes Instruments) un support informa- expériences. tique dans une partie de la gestion du parc. Le groupe participe égale- La configuration type est de 2 pro- ment aux enseignements informa- cesseurs 400-500 Mhz, avec 256 à tiques de ces formations. 1 Go de mémoire, 40 à 200 Go de disques SCSI Dans les années 1997-1999 le labo- ratoire a été raccordé à l'Internet Le but recherché a été d'attribuer via le réseau Jussieu à cause de la un espace disque important aux uti- disparition du réseau propre de lisateurs, espace faisant défaut sur l'IN2P3. Le début de l'année 2000 les centres traditionnels de traite- verra la reconstruction d'un réseau ment. privé virtuel qui profitera de la sou- plesse de la technologie ATM utili- Durant l'an 2000 l'équipement sée par Renater II. Ceci présente classique sera peu à peu aban- l'avantage d'une plus grande qua- donné. 10 Bast 5 LPNHE 16 brins Ethernet fin

Drop cab

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Fig. 1: Réseau du LPNHE lité de service et d'une bande pas- L'Administration a maintenant une sante dédiée. structure moderne à base de ser- veur NT et de clients mac-intosh, Cette nouvelle situation place le Ne subsistent plus que des power- LPNHE au centre du réseau de mac, Imac et un serveur G3. TIN2P3 dont, bien entendu, le contrôle reste entièrement sous la j. Fortes responsabilité du Centre de Lyon. Informatique générale : Réseau local N. Bouhaddad, J-L. Gorrand, Le réseau local est utilisé à la limite A. Paraiso, P. Warin-Charpentier, des ses possibilités(backbone A. Berrouachédi Ethernet ) et son évolution vers une fédération d'étoiles est impera- Soutien aux expériences : tive compte tenu de la croissance F.Astesan ,H. Delchini, O. Durant, du nombre d'équipement. Ce sera J-F. Huppert, E. Lebreton, un des objectifs prioritaires de l'an L. Martin, Z.. Strachman. 2000.

Le développement d'applications et l'activité de programmation des informaticiens du laboratoire sont traités dans chacune des expé- riences présentes. Relations avec l'industrie dustrie ou l'imagerie médicale sont à l'étude.

es détecteurs nécessaires à la Incubation d'entreprises : physique des particules pous- La compréhension des détecteurs sent la technologie à ses L pour l'astronomie gamma de très limites. Pour le LHC, la saisie des haute énergie nécessite la simula- informations provenant des cap- tion du développement des gerbes teurs implique une électronique dans la haute atmosphère. Il faut compacte dont les performances une grande puissance de calcul. Un sont parmi les meilleures actuelle- ingénieur du laboratoire ment disponibles. Cette électro- (H.Delchini) a conçu un système de nique doit pouvoir résister au fort calcul parallèle relativement bon taux de radiations qui seront pré- marché. Cela l'a conduit, en asso- sents au LHC. Un chercheur du ciation avec MOTOROLA, à lancer laboratoire (A. Savoy-Navarro) INUP une START-UP pour exploi- s'est engagé dans un projet ESPRIT ter industriellement son idée. Le de la Communauté Européenne laboratoire a mis son infrastructure pour aborder une partie du pro- à la disposition de cet ingénieur et a blème. Ce projet ESPRIT, appelé obtenu un soutien financier de la SUMMIT (Silicon Substrate partdel'IN2P3. Multichip Modules for InnovaTive products), associe le LPNHE et l'IPN de Lyon à des centres de INUP (http://www.inup.com) est recherche en micro-électronique: un distributeur de systèmes infor- CNM (Espagne), NMRC (Irlande) matiques destinés aux fournisseurs et l'ETH-Zurich et des industriels d'accès Internet (provider) et égale- THOMSON-CSF/DETEXIS, ment aux entreprises qui souhaitent DICRYL (Espagne), SIBET GbmH construire un Intranet (réseau d (Allemagne). informations internes utilisant les protocoles TCP/IP pour le transport La contribution de TIN2P3 s'est d'informations et les Navigateurs portée sur la conception d'un Netscape ou Internet Explorer) démonstrateur, son dessin et les comme moyens de visualisation. tests de fonctionnalité. Ce prototype de lecture numérique rapide com- Ces deux programmes ont obtenu prend le circuit LNCP-VFE52, un fort soutien des autorités de développé par M. Goyot à l'IPN de tutelles. La direction du laboratoire, Lyon, préamplificateur rapide, bas plus orientée ancienne économie, y bruit à très faible dissipation et a apporté un soutien plus modéré. bonne tenue aux radiations en tech- nologie bipolaire UHF1 Harris, et M, Banner un convertisseur A/N rapide de 12 bits, AD9042 de ANALOG DEVICE. Réalisée pour la première fois, cette mise en technologie MCM d'un prototype de lecture rapide, s'avère prometteuse quant à ses performances, y compris en matière de bruit. Les applications de cette technologie pour les futures expériences de hautes énergies, l'in- Vie du laboratoire

Enseignement, formation scientifique et technique Enseignement supérieur Formation permanente Stages Visiteurs étrangers et échanges

informations générales et administration Services administratifs Travaux d'aménagement

Activités internes et externes Réunions du vendredi Biennale du LPNHE

Journées et manifestations diverses

55 Enseignement formation scientifique et technique

L'Enseignement des cours sont donnés dans les locaux du LPNHE. Supérieur et le LPNHE •"Champs, Particules, Matière" (avec Orsay et l'INSTN du CEA). nité de Recherche mixte Ce DEA, orienté essentiellement CNRS-Universités Paris 6 vers la formation de chercheurs, et Paris 7, notre laboratoire U donne une formation en physique est fortement impliqué dans des particules, physique nucléaire l'Enseignement Supérieur à tous les et dans des domaines collatéraux niveaux. D'abord plus de la moitié liés à la physique subatomique "tra- des chercheurs permanents (une ditionnelle" soit par des techniques vingtaine) sont Professeurs ou expérimentales (astrophysique des Maîtres de Conférences dans l'une particules) soit par des conver- des deux Universités. Ces dernières gences conceptuelles des méthodes années ont vu un apport de sang théoriques (physique de la matière neuf appréciable grâce au recrute- condensée). ment de jeunes Maîtres de Conférences. Nous avons accueilli •"Modélisation et Instrumentation en outre plusieurs ATER, et plu- en Physique" (créé en 1995) par sieurs thésards étaient moniteurs. Paris 6 et Paris 7, Orsay et le CEA En plus des enseignements de de Saclay, sous la responsabilité de Physique Générale en 1er et 2e M. Baubillier. Le laboratoire y joue Cycle, notre laboratoire est forte- un rôle pilote : participation d'en- ment impliqué dans trois DEA seignants-chercheurs et d'ingé- cohabilités par Paris 6 et Paris 7 et nieurs, travaux pratiques, salle de d'autres établissements. micro-ordinateurs en réseau, sémi- naire hebdomadaire d'intérêt géné- •"Physique et Technologie des ral. Ce DEA est orienté vers l'inser- Grands Instruments" (avec l'École tion professionnelle dans le domaine Polytechnique et Versailles), dont des capteurs, lasers et des détecteurs B. Grossetête a été l'un des fonda- (y compris ceux de physique teurs. Ce DEA porte sur les techno- nucléaire et corpusculaire). Sur une logies liées aux faisceaux de parti- quinzaine d'étudiants par an, une cules et d'ions : accélérateurs mais bonne moitié prépare une thèse dans aussi lasers de puissance, généra- divers laboratoires dont le CERN. teurs de rayonnement synchrotron, Le DEA MIP fait partie de deux tokamaks. Il a pour but de former écoles doctorales, "De la particule des physiciens-ingénieurs. Certains au Noyau, modélisation et expé- rience" (Paris 6) et "Rayonnement sonnes ont suivi 30 jours de stage. et Environnement" (Paris 11). En outre, la délégation Paris B du CNRS a financé, pour 4 personnes, Notons que des chercheurs et ingé- pendant 3 jours, une formation spé- nieurs du CNRS enseignent à cifique liée à l'utilisation d'une l'Université (dans les DEA) , ainsi machine pour les sauvegardes de que dans des Écoles d'Ingénieurs fichiers (dont Polytechnique). Pour ce qui est du domaine des La Direction de 11JFR 925 (regrou- logiciels et des langages, la déléga- pant l'ensemble de la Physique) est tion Paris B du CNRS a permis, actuellement assurée par un d'une part, l'initiation pour 3 per- Professeur du laboratoire, M. sonnes, pendant 5 jours, aux bases Baubillier. de données Orientées Objet, d'autre part, 1' organisation conjointe avec P. Bllloir le Collège de France d'une forma- tion au C++ qui a accueilli 2 fois 15 Formation permanente personnes durant 5 jours. 2 per- sonnes ont, de plus, participé à un stage JAVA, de 5 jours, organisé e laboratoire accorde une par la délégation Ile-de-France sud grande importance à la forma- à Gif. L tion de ses personnels. Indépendamment des bénéfices Mécanique (CAO, matériaux) : 7 individuels que chacun peut en reti- personnes ont bénéficié de 85 jours rer, il s'agit d'une nécessité pour de formation auxquels il faut ajou- maintenir le bon niveau technolo- ter un stage pour 2 personnes pen- gique indispensable à l'avenir de la dant 5 jours, financé par la déléga- communauté. tion Paris B du CNRS, dédié au Les formations suivies pendant les travaux en salles hors contamina- années 1998 et 1999 vont des tion. Un mécanicien a également stages, écoles ou cours organisés profité, dans le cadre de la forma- par 1' IN2P3, les délégations du tion des personnels IATOS des éta- CNRS ou les universités, à des for- blissements d'enseignement supé- mations plus ou moins indivi- rieur, de 42 h de découverte de duelles, dispensées par des orga- l'électronique et de l'informatique. nismes extérieurs et nécessitées par des situations ponctuelles aux- Electronique (conception de cir- quelles il faut faire face. cuits, CAO) :8 personnes ont assisté à 35 jours de formation Le nombre de formations x nombre d'agents formés a été de l'ordre de Administration (gestion, communi- 150 pendant les deux années (1998- cation, management, préparation 1999). aux concours.) : 9 personnes ont assisté à 45 jours de formation. Stages de formation : Au titre de l'hygiène et la sécurité, Les stages de formation ont 3 personnes ont assisté à 5 jours de concerné tous les domaines d'acti- formation vité du laboratoire. Langues : 3 personnes ont suivi des Informatique : En ce qui concerne cours d'anglais et 6 des cours les réseaux et systèmes, 3 per- d'espagnol. Écoles thématiques :

24 agents du LPNHE ont participé à 14 écoles thématiques organisées par 1 ' IN2P3. Un ingénieur a pour- suivi, durant ces deux années, une formation longue en informatique au CNAM.

Un certain nombre de membres du LPNHE ont pris la responsabilité de 1' organisation d' écoles ou stages.

L' écoie de techniques de base des détecteurs destinée aux techniciens de toutes les branches d'activités a lieu chaque année avec le même succès depuis 1996 sous la direc- nisés par la délégation de Gif du Fig 1 : Photo de groupe de l'école de tech- tion de Patrick Nayman qui en a été CNRS {Calcul de base en résis- nique de base des détecteurs (Anssois, l'initiateur. On y développe, sur tance des matériaux, utilisation du décembre 1999) une semaine, une approche instru- logiciel ACORD). mentale des concepts de base nécessaires à la mise en œuvre des En 1999, à l'initiative du labora- détecteurs en physique nucléaire et toire, L'IN2P3 a décidé de lancer physique des particules. Patrick une école thématique d'instrumen- tation en physique subatomique Nayman et Christian de ia intitulée «du détecteur à la Vaissière interviennent dans les mesure». La première session de cours de cette école- cette école est prévue en décembre Didier ïmbault est, quant à lui, res- 2000 sous la responsabilité scienti- ponsable scientifique de l'école de fique d'Alain Castera. technologie de 1TN2P3 qui a eu lieu pour la première fois en Î997 et qui elle aussi a été reconduite chaque année. Il s'agit dans cette école d'élargir et d'actualiser les connaissances en technologie, en organisation de la conception et de e part sa situation centrale la planification des ingénieurs et dans Paris et dans un cam- projeteurs de bureau d'étude dans pus scientifique, le labora- les domaines des matériaux et de la toire attire de nombreux jeunes en mécatronique, des assemblages, de- formation. C'est au total 25 en 1998 là productique, de îa cryogénie et et 30 en 1999 qui ont passé chez des salles blanches. nous au moins quelques semaines. La plupart sont des étudiants : pour Par ailleurs, trois stages de méca- ceux qui sont en DEA, c'est le plus nique ont été montés sous la direc- souvent le début d'un travail de tion de Didier ïmbault: l'un orga- thèse, ou une initiation à la u nisé par P1N2P3 en novembre 1999 recherche expérimentale 0 i?ée ( Mise en œuvre des capteurs utile par le DEA de Physique mécaniques) ; les deux autres orga- Théorique, par exemple) ; les plus nombreux (il n'a pas été possible de - Dubna (NOMAD) : Cette conven- satisfaire tout le monde !) viennent tion implique du côté français le d'une licence ou d'une maîtrise, le LAPP d'Annecy et le LPNHE. Elle plus souvent à Paris VI ou Paris a permis de recevoir un physicien VII, dans le cadre d'un stage inté- russe 80 jours en 1998 et 90 en gré au cursus ou simplement 1999. Le responsable au laboratoire conseillé. Il y a enfin les techni- est F. Vannucci. ciens ou ingénieurs en formation, en Électronique, Informatique ou - PICS-399 avec Dubna (DELPHI): Mécanique, qui effectuent une tâche utile à la fois au laboratoire et En 1999 s'est terminée une à leur propre formation profession- convention de Programmes nelle. Internationaux de Coopération Scientifique (PICS). Cette conven- Nous contribuons ainsi à une diffu- tion a permis à deux physiciens sion de notre savoir-faire scienti- russes de Dubna de contribuer à fique, à la fois sur le plan des l'analyse de la physique yy à connaissances dans notre domaine, LEP200 dans le cadre de l'expé- et celui du savoir-faire technolo- rience DELPHI (3 mois en 98 et 15 gique qui permet de les construire jours en 99. Le responsable au laboratoire est F. Kapusta. P. Bilioir - Valencia (DELPHI) : Visiteurs étrangers et Les échanges avec l'Université de échanges Valencia qui avaient débuté en 1991 se sont terminés en 1998 avec e LPNHE possède une tradition la fin des analyses LEP100. En d'accueil de visiteurs étrangers. 1998 ils ont porté sur 7 jours-cher- L Il a accueilli durant les années cheurs du côté espagnol et S du 1998-99, 7 visiteurs étrangers - côté français. La collaboration a 3 russes, un canadien, un améri- permis à un jeune doctorant valen- cain, un arménien, un suédois, pour cien de soutenir une thèse portant un total de 24 mois-chercheurs et sur le rapport de désintégrations professeurs invités. Outre ces visi- semileptoniques des quarks b, teurs étrangers, un jeune doctorant mesure dont l'intérêt est d'être peu d'origine pakistanaise, a soutenu sa dépendante de simulations Monte- thèse en 1999. Carlo. Le responsable au labora- toire est Ch. de la Vaissière. Par ailleurs un jeune physicien espagnol bénificie depuis sep- tembre 1998 d'une bourse euro- C'est à cette collaboration que nous péenne Marie Curie pour travailler devons d'avoir acceuilli le jeune dans le groupe BABAR du physicien espagnol mentionné plus LPNHE. haut, après une thèse portant sur une mesure très précise du taux de Conventions d'échange avec des labo- désintégration du Z° en quarks b. ratoires étrangers Ch. de la Vaissière Le LPNHE a bénéficié de conven- tions d'échange avec des labora- toires étrangers, dans le cadre d'accords organisés par FIN2P3. ;;j e laboratoire comprend 26 cher- ont été recrutés. Dans le corps des s cheurs CNRS, 22 enseignants- physiciens, trois départs à la ?:: chercheurs appartenant aux retraite, un changement de labora- Universités Paris-VI et VII, 6 bour- toire ont été compensés, en sens siers et 2 visiteurs étrangers, soit au inverse, par l'intégration de 2 cher- totai 55 personnes au 1er janvier cheurs CNRS et de trois ensei- 2000. L'administration et les ser- gnants-chercheurs. vices généraux sont composés de 12 personnes. Le service technique Durant cette période, sept thèses ont est formé de 14 ingénieurs et tech- été soutenues et actuellement, le niciens en électronique, 11 informa- laboratoire accueille six doctorants. ticiens et 9 mécaniciens, et un ingé- Les principaux postes budgétaires nieur en instrumentation. Le sont représentés sur la fig. 1. directeur est assisté d'une secrétaire de direction qui assure également la On trouvera sur la fig. 2 l'organi- gestion scientifique des chercheurs, gramme résumant ie fonctionne- ainsi que la gestion administrative ment du laboratoire. Le laboratoire des visiteurs étrangers. est doté depuis 1994 d'un conseil scientifique de sept physiciens (3 De 1998 à 1999, neuf ITA ont nommés et 4 élus), d'un ingénieur quitté le laboratoire, trois ont fait nommé et d'un membre extérieur. valoir ieur droit à la retraite et cinq Ce conseil scientifique a pour fonc-

Fig 1 : Répartition des principaux postes budgétaires. 1P-2DR 2MC ICR

NOMAD JPouDR

IHC ATLAS ELECTRONIQUE BAP 2 5MCouCR 4nt 1ATER IIPN-2IE 3A1-5T

2PouDR

BASAR INFORMATIQUE BAF 1 4Pou DR 3IR 6MC011CR IBouwkr DO in iat 1 ATER MECANIQUE et INSTRUMENTATION CAT BAP3-7 IPoaDR 2DC 2HC011CR 3 IE 1 Boursier later 1AI SUPERNOVA 9MCoudt fcnnibb Ihémlj ADMINISTRATION laboratoire AUGER IAAI 2FR2CR / Is Administration Service» généraux 1IE-4T îT-iivn- 1«T 2CES 2CES LPNHB-Parl. Schema da fonctionnement du laboratoire 12/99

Fig. 2 : Organisation générale du laboratoire

tion d'examiner les nouveaux pro- tion d'un groupe de théoriciens plus jets et d'assurer le suivi du pro- axés sur la phénoménologie. gramme scientifique. M. Banner

En 1998, la réorganisation de la physique Théorique sur le campus d'Orsay a entraîné le fait qu'un cer- tain nombre de théoriciens du labo- ratoire LPTHE de Jussieu se sont retrouvés sans affectation. La majo- rité d'entre eux sont des phénomé- nologues. Sous la direction de Monsieur Vautherin, ils ont sou- haité créer un groupe de phénomé- nologues sur le campus de Jussieu. Le laboratoire a encouragé cette initiative. A cet effet, en accord avec la direction de SPM et de l'Université Paris VI, le LPNHE a intégré, jusqu'au prochain plan quadriennal les 6 théoriciens concernés dans son laboratoire. En parallèle, L'Université Paris VI a constitué en 1999, un groupe d'ex- pert pour essayer de trouver une solution au problème de la constitu- Services administratifs Le problème de l'inexistence d'une passerelle entre XLAB et NABUCO, mérite d'être souligné. administration, au service du En effet, si aucune solution satisfai- laboratoire, assure les tâches sante n'est trouvée et adoptée, les Lsuivantes : unités se trouveront dans l'obliga- - la gestion des missions avec un tion d'effectuer des doubles saisies responsable scientifique ; dans XLAB et NABUCO.

- la gestion des commandes, fac- Services généraux tures, marchés, importation et Ils assurent la poursuite de la réfec- exportation de matériel ; tion des bureaux et pallient à tout - la gestion administrative des per- problème rencontré dans les sonnels ITA titulaires et tempo- locaux. raires; Par contre, le nettoyage des locaux - la gestion de la bibliothèque sous n'est plus assuré par des CES. En la responsabilité d'un physicien ; effet, un marché a été passé avec une société qui, désormais, assure - le soutien administratif au DEA l'entretien ménager des locaux de «Modélisation et Instrumentation l'unité. en Physique». E, Méphone Le service contribue au bon fonc- tionnement du laboratoire en assu- rant : le soutien logistique de RÉPARTITION DU PERSONNEL l'organisation des séminaires et ADMINISTRATIF : autres manifestations, l'édition de Accueil : A. Frua-Bernard rapports internes et la reprographie de documents, une assistance aux Assista nie de direction : J. Jos relations extérieures et à la commu- nication. Pour effectuer toutes ces Bibliothèque et édition : M.Foiret, tâches dans de bonnes conditions, N.Boniface puis M.Faivre chaque membre du personnel admi- Commandes et factures: A. Depauw, nistratif est doté d'un micro-ordina- S. Gorrand teur relié au réseau ETHERNET du laboratoire. Missions : M. Brissard

Gestion du budget Relations extérieures, DEA ; I.Cossin L'interface avec les services cen- traux de TIN2P3 a été réalisée et Secrétariat : C. Vinet fonctionne maintenant de façon satisfaisante.

La «Nouvelle Approche Budgétaire et Comptable» de gestion universi- taire (système NABUCO) devra être mise en place dès l'an 2000 pour les unités dépendant de l'Université Paris VII. Le personnel devra fournir un effort d'adaptation à ce nouveau logiciel de gestion. Travaux d'aménagement l'accent a été mis sur la mise en conformité des machines-outils et de l'installation électrique de l'ate- près le réaménagement lier mécanique. Les machines outils d'une partie des locaux du de la mécanique, de l'électronique A LPNHE réalisé de 1991 à et de l'entretien ont été rendues 1993, il était indispensable de conformes en 1998 suivant le Plan moderniser les parties n'ayant pas de Mise en Conformité établi en été traitées. Au cours des années 1996. La distribution électrique de 1998 et 1999 des travaux de réfec- l'atelier mécanique a été refaite tions de bureaux et d'installation entièrement en 1999 permettant électrique ont été effectués. En par- d'assurer un travail sur machines- ticulier la distribution électrique de outils suivant les règles de sécurité l'atelier mécanique et des pièces requises. attenantes a été entièrement refaite en 1999 grâce à un budget spéci- Un travail de conseil a été apporté fique attribué par TIN2P3. Dans le au groupe Atlas pour que les appa- même temps, un atelier pour le per- reillages conçus par le Laboratoire sonnel de l'entretien a pu être créé soient conformes aux Directives dans des locaux précédemment uti- Européennes en matière de sécurité. lisé en réserve. Des travaux d'élec- Ces appareils de mesure de l'épais- tricité, de peinture et de ventilation seur du plomb, de contrôle des ont été effectués pour permettre absorbeurs, de contrôle des élec- cette nouvelle utilisation. La réfec- trodes et les appareils de manuten- tion de bureaux a été continuée au tion correspondant ont tous fait cours des années 1998 et 1999. Elle l'objet d'un contrôle de mise en ser- concerne l'électricité, le téléphone, vice effectué par un organisme le câblage informatique, la peinture agréé (APPAVE). et le revêtement de sol. Ces travaux ont été réalisés par le personnel du L'onduleur des locaux de l'Antenne Laboratoire. du CCIN2P3, assurant une autono- En 1998 un accord entre mie électrique en cas de coupure, a l'Université Pierre et Marie Curie, été transféré dans le local de distri- le Centre de Calcul de TIN2P3 bution électrique (TGBT) du (CCIN2P3) et le LPNHE a permis LPNHE après avoir effectué les que le Laboratoire utilise une partie modifications de la ventilation per- des locaux que le CCIN2P3 conser- mettant de satisfaire les règlements vait sur le Campus depuis son de sécurité. déménagement à Lyon. Les locaux de cette Antenne étaient contigus à B. Canton ceux du Laboratoire. Un réaména- gement léger y a été réalisé avant cette nouvelle utilisation. N. Pavel, S. Machecourt .

Hygiène et Sécurité

a charge d'ACMO (Agent Chargé de la Mise en Œuvre de L l'hygiène et la sécurité) est assurée par un ingénieur d'études du Laboratoire. Au cours de ces deux années Activités internes et externes

Réunions du Vendredi Finalement la réunion du vendredi est aussi un forum pour les «jeunes», puisque les doctorants y es réunions du vendredi sont un ont l'occasion de présenter leur tra- élément unique de la vie du vail devant un public extérieur à laboratoire. Depuis leurs L leur expérience. Leurs exposés débuts, ces réunions hebdoma- contribuent à un suivi des travaux daires, auxquelles est invité tout le personnel, permettent une commu- de thèse. De même chaque année, nication directe entre les différentes des séances de présentation sont expériences, les chercheurs, les ITA organisées pour des candidats (exté- ainsi que la direction. rieurs au LPNHE ) à un poste de chercheur ou d'enseignant. Ces pré- Le début de chaque réunion est sentations permettent d'établir un consacré à des questions diverses et premier contact avec le laboratoire à des informations d'intérêt général. pour lequel ils postulent.

Dans le cadre de ce forum, la direc- U. Bossier tion fait part au personnel des déci- sions prises au CNRS et à TIN2P3, aux Universités. Des discussions Biennale du LPNHE ont lieu sur l'avenir de la discipline ou des institutions, comme récem- elon une tradition maintenant ment sur la constitution d'un GEP et bien établie, la plupart des d'une réforme du CNRS. De même S chercheurs, enseignants et les membres du laboratoire apparte- I.T.A du laboratoire se sont retrou- nant à différents conseils et com- vés pour trois jours (du 15 au 18 missions dressent un compte-rendu septembre 1998) de rencontres de leurs activités lors des séances organiséess ou informelles, dans un auxquelles ils ont assisté. En sens cadre très convivial : l'Eurovillage inverse, ils peuvent faire part à ces WF d'Obernai situé entre la route organismes des opinions exprimées des vins d'Alsace et le chemin des au sein du laboratoire. Parmi les pèlerins du Mont Sainte Odile. Il sujets concernant la vie interne du s'agissait de passer en revue aussi laboratoire, figure par exemple le bien les expériences en cours et en déménagement prévu de projet que tous aspects de la vie du l'Université Paris VII à Tolbiac laboratoire, en prenant plus de recul avec la création d'un laboratoire qu'à nos réunions hebdomadaires. d'Astroparticules. Des pages vont être tournées (LEP, HERA), d'autres s'ouvrent Cette première partie est suivie, (BABAR, D0) ; l'effort de longue d'un exposé soit sur un thème de haleine continue sur le LHC physique, un compte-rendu d'une (ATLAS) ; l'astrophysique des par- conférence, une réalisatione tech- ticules s'affirme (CAT, Supernovae, nique ou le bilan d'activité d'un AUGER) ; les neutrinos continuent service. par un responsable de l'activité mais aussi par une personne extérieure : l'informatique (J. Portes, P. Asïser), la mécanique (P. Schuh, D. Imbauît), l'Administration (D. Imbault, P. Schuh), l'électronique (H. Lebbolo). Ceci nous a amené à une journée-débat animée par M. Crozon, où les atouts et les difficul- tés du laboratoire ont été débattus librement et consîructivement. Le dernier jour, après les derniers exposés sur NOMAD ec les autres expériences neutrinos (J. Dumarchez., F. Vannucci), et les futurs accélérateurs (F. Kapusta), M. Banner a fait le bilan de ces journées et proposé une prospec- Fig I •' Biennale du laboratoire de Obemai, septembre 1998. Une assistance attentive. tive. à nous concerner (NOMAD et pro- jets futurs). L'avenir plus lointain Notons aussi une soirée instinctive des collisionrteurs est aussi envi- sur notre milieu, à propos de l'his- sagé. toire et de la sociologie de ia phy- Le premier jour, après tes nouvelles sique des Particules (M. Crozon), de l'été apportées par le Directeur, ainsi que l'émergence des thésards on a parlé de projets en astroparti- en tant que groupe ayant ses cules (HESS pour l'astronomie propres préoccupations et souhaits. gamma, par P. Vincent, et AUGER pour les rayons cosmiques d'énergie ultime par M. Boratav et P. Billoir). Le lendemain, on a fait le point sur différents aspects de la Physique au LEP (oscillations de BO par X. Moreau), interactions photon-pho- ton par J. Fayot, avenir des "searches" par M. Baubiîlier) ; on a parlé des projets sur les collision- neurs hadroniques existants (III 2000 par E. Barrelet, D0 au Tevatron par U. Bassler) puis de l'état des lieux dans BABAR (J. Chauveau, S. Versillé, L. Martin) et dans ATLAS (Ph. Schweniling). D. Vautherin a présenté le groupe "phénoménologie"qui souhaitait être hébergé administrativement par le laboratoire en attendant un point de chute définitif. L'après-midi du mercredi et la matinée du jeudi, ont permis de passer en revue les aspects plus techniques de la vie de la maison comme la nôtre, exposés Journées et manifesta- ATLAS du LPNHE, le CERN, le LAPP et le BNL (USA). LTN2P3 et tions diverses le CNRS y ont également organisé de nombreuses réunions (Conseils Scientifiques, réunions d'Adminis- 'Amphithéâtre «Bernard tratifs, concours. Grossetête» situé dans les locaux du LPNHE des universi- L Le LPNHE accueille des labora- tés Pierre et Marie Curie (Paris 6) et toires des Universités Paris 6 et Denis Diderot ( Paris 7), a accueilli Paris 7 organisant des colloques ou de plus en en plus de visiteurs au conférences ou débats ne concer- cours des années 1998 et 1999. nant pas forcément notre discipline. De nombreuses manifestations s'y Le 13 janvier 1999, l'Université sont déroulées. Parmi elles, nous Paris 7 a organisé un colloque dont pouvons signaler la «Rencontre le sujet était : Samuel Beckett, entre les théoriciens et les expéri- «l'Ecriture et la Scène»... Une mentateurs sur le thème de la journée d'étude sur l'Interface Physique des Hautes Energies» qui «Biologie Structurale» organisée s'est déroulée au LPNHE du 14 au par les UFR de Sciences de la Vie, 16 janvier 1998, en collaboration de Physique, de Chimie et de avec le LPTHE de l'Université Médecine s'est tenue au LPNHE le Paris 6. mardi 18 mai 1999.

Un atelier sur «l'Avenir de la phy- Nous avons eu l'honneur sique du neutrino» pour les équipes d'accueillir Madame Marie-George françaises a été organisé les 22,23 BUFFET, Ministre de la Jeunesse et et 24 avril 1998 avec des physiciens des Sports, qui a présidé le 4 mai du LPNHE, du LPC (Collège de 1999 un débat sur le " Dopage " France), du CEA (Saclay) et du en milieu sportif, organisé par le LAL ( Orsay. service des Sports de l'Université Paris 7 en présence d'athlètes fran- En 1999, le LPNHE a été chargé de çais de haut niveau. l'organisation d'un colloque sur le GDR (Groupement de Recherche) Pour conclure, de nombreuses SUSY regroupant les laboratoires thèses et habilitations à diriger des de l'IN2P3, du SPM et de l'INSU) recherches ont été soutenues dans qui s'est tenu du 29 novembre au l'amphithéâtre Bernard Grossetête. 1er décembre 1999,en collaboration avec le LPTHE de l'Université Les séminaires conjoints LPNHE- Paris 6. LPCC-Collège de France s'y tien- nent régulièrement, ainsi que la Au cours des années 1998 et 1999, réunion hebdomadaire du labora- de nombreuses réunions de collabo- toire. ration (nationales et internationales) concernant les expériences dans les- L'amphithéâtre Bernard Grossetête quelles est impliqué le LPNHE se est très apprécié pour sa situation sont tenues dans l'amphithéâtre géographique, pour son confort et Bernard Grossetête. Nous pouvons l'accueil qui est réservé à ses utili- signaler la réunion de collaboration sateurs. internationale sur "l'Analyse de tests en faisceaux" en 1998 à JJos laquelle participaient l'équipe Diffusion de l'information scientifique

Diffusion des connaissances

Séminaires PCC/LPNHE

Séminaires donnés à l'extérieur

Communications à des conférences

écoies

Thèses sur les méthodes de détection anciennes et actuelles. Grâce à la collaboration du DAPNIA, BOUS avons pu remonter une table de scanning et ainsi montrer des cli- : % iffuser les connaissances chés historiques de la chambre à I acquises grâce aux bulles GARGAMELLE. Ceci a ••"' recherches effectuées consti- constitué un des clous de ta mani- tue une des missions de HN2P3. festation. Par ailleurs, des ateliers Les physiciens du laboratoire ont de mécanique, électronique, robo- toujours été actifs pour essayer de tique animés par des ingénieurs du rendre accessible au plus grand laboratoire ont été proposés. Des nombre les avancées qui ont mar- panneaux explicatifs des différentes qué la discipline : participation à expériences du laboratoire, un logi- des expositions et commémora- ciel éducatif ainsi que les visualisa- tions, articles dans des revues de tions graphiques de collisions de vulgarisation, conférences, actions particules ont servi de support aux auprès de l'Éducation Nationale, visites guidées conduites par les films de Télévision. physiciens. Enfin diverses confé- rences ont attiré un public imponant.

Le laboratoire participe depuis plu- Le succès de cette manifestation doit sieurs années aux journées de la beaucoup à l'esprit d'initiative de «Science en Fête», intitulées depuis Mme. ï. Cossin et à une implication 1998 «Semaine de la Science». Les importante de l'ensemble du labora- journées du 10 et 11 octobre L997 toire pour l'installation, l'accueil et Sa avaient déjà accueilli près de 300 visi- présentation pédagogique. teurs. En 1998 des partenariats ont été développés avec le tissu éducatif {enseignement secondaire, IUFM, et L'IN2P3 a mis en place en 1997 le Fig. î : Semaine de la Science 1999 : à gatwhe, écoles d'ingénieurs) et culture! programme de conférences NEPAL mise an point de la projection de clichés de la {Société Française de Physique, destiné aux terminales et classes de chambre à balles GARGAMELLE; à droite, la Centre de Vulgarisation de la première. Plusieurs conférences ont relève vient s'initier à !'infiniment pe lit. Connaissance, Mairie de Paris). Grâce à ces contacis et au label «Semaine de la Science Ile-de-France», le nombre de nos visiteurs a doublé (600 per- sonnes). Du côté scolaire, 140 élèves, en 1998 et 430 élèves en 1999 sont venus pour visiter le laboratoire. Le nombre de visites de collégiens au LPNHE-Pans a ainsi augmenté de 75% depuis 4 ans.

Nous abordons au fil des années différents aspects de la discipline. Le titre des journées portes ouvertes 1998 était «Comment remonter à ia Naissance de l'Univers? ». Les journées de 1999, « Sur tes traces de ['infiniment petit », portaient été données en 1998-1999 grâce au et la sentinelle» (réalisateur J.N. concours non seulement de physi- Cristiani) film sur rinterféromètre ciens seniors (F.Vannucci, J. destiné à détecter les ondes gravita- Dumarchez, Ch. de la Vaissière), tionnelles. En décembre 99, elle a mais de jeunes docteurs ou docto- participé à une prise de vues de rants (B. Laforge, X. Moreau, «Sur les traces de Marie Curie» S.Fichet, C.Lachaud, X.Bertou). film japonais du producteur Takao D'après les échos recueillis, nos Sunagawa. Elle travaille à la prépa- jeunes conférenciers ont su faire ration d'un colloque sur Frédéric- passer leur passion pour la Joliot Curie. recherche. Enfin, à la suite des célébrations du Articles, Livres, films et médias Centenaire de la découverte, Ch. de la Vaisssière, J.Laberrigue-Frolow L'astroparticule a été à l'honneur et Y.Sacquin du DAPNIA tra- avec en particulier les résultats de vaillent à la mise en place d'un site l'expérience Supernovas qui suggè- internet consacré à la radioactivté. rent que l'univers le plus lointain Une première version serait présen- s'éloigne plus vite que prévu. tée lors d'une exposition qui se M.Boratav, R.Pain, F.Vannucci et tiendra au Palais de la Découverte, de jeunes chercheurs (S.Fabbro, à Milan et Wiesbaden en novembre D.Hardin) sont intervenus lors 2000, avec pour titre «La d'émissions à la radio et à la télévi- Radioactivité dans l'Univers» sion.

P. Billoir, professeur à Paris-VI, a II s'agit d'un sujet sensible dont collaboré jusqu'en février 1999 à dépend l'image de nos disciplines «La Recherche» où il tenait la auprès de l'opinion et notre avenir. rubrique «neurologies» La crédibilité requiert une indépen- dance qui peut être assurée par de Deux de nos Directeurs de grands organismes de recherche Recherche maintenant émérites au comme le CNRS mais impose de CNRS continuent de faire bénéfi- renoncer au patronage de parte- cier le LPNHE de leurs multiples naires comme EDF ou la activités. Michel Crozon a été COGEMA, ce qui brouillerait chargé par le président de la Cité l'image de transparence. des Sciences et de l'Industrie de mettre en place un Comité «Internet» est un moyen de com- International d'évaluation des pro- munication dont le succès tient au ductions de la Cité. Il est par fait qu'il soit gratuit. Comment ailleurs membre du Comité d'admi- rétribuer dans ces conditions un nistration de CNRS-éditions et du éditeur, sans oublier les auteurs, si comité «Science et Citoyen» du l'on veut assurer la qualité d'un CNRS. Il a encore publié plusieurs contenu ? La communication a un ouvrages et articles très appréciés. coût. Ceci n'est pas toujours réalisé par les autorités de tutelles alors Jeanne Laberrigue-Frolow continue que l'importance de la communica- de contribuer à l'écriture et à la réa- tion sur la «Radioactivité» est lisation de films pour la télévision. reconnue au niveau des principes. Après "Surprise de la matière", Ch. de b Vaissière film diffusé sur la 5ème chaîne en 1998, elle vient de terminer «Virgo Séminaires LPC/LPNHE - «Status of the BABAR experiment». Organisés conjointement par le LPC (Collège de Jeudi 9 avril 1998 - Guenter SIGL (University of Chicago). France) et le LPNHE. - «Some prospects of future ultra-high energy cosmic ray experiments». Année 1998 Jeudi 30 avril 1998 - Michel GONI (LPNHE-X). - «Empreintes du plasma de quarks et de gluons dans les Jeudi 8 janvier 1998 - Laurent DUFLOT (LAL, Orsay). collisions d'ions lourds au CERN». - «Limite sur la masse du neutralino le plus léger dans ALEPH». Jeudi 7 mai 1998 - Frédéric MACHEFERT (LPNHE- Polytechnique). Jeudi 15 janvier 1998 - Christian GLATTLI (CEA, Saclay). - «Détermination de la masse du boson W à LEP II par la - «Détection de quasiparticules de charge fractionnaire e/3». méthode de reconstruction directe avec le détecteur ALEPH». Jeudi 29 janvier 1998 (séminaire commun, LPNHE, LPTENS, LPTHE, PCC) - Pierre BINÉTRUY (Université Jeudi 14 mai 1998 - Thomas PATZ (LPCC Collège de Paris XI et LPTHE (Orsay). France). - « Hiérarchies de masse en physique des particules». - «L'expérience HELLAZ et la physique des neutrinos». Jeudi 5 février 1998 - Alain BOUQUET (PCC, Collège de Jeudi 28 mai 1998 - Holger Bech NIELSEN (Niels Bohr France). Institute). - «Recherche de Supernovae à distance intermédiaire». - «Quark and lepton masses, mixing angles and the neutrino mixing problem in an anti-GUT model». Jeudi 12 février 1998 - François COUCHOT (LAL, Orsay). - «Le satellite Plank Surveyor, un outil exceptionnel pour la Jeudi 4 juin 1998 - Anne PALLARES (Université de cosmologie». Karlsruhe). - «Développement de chambres gazeuses à micropistes pour Jeudi 25 février 1998 (séminaire commun, LPNHE, l'expérience CMS au LHC». LPTENS, LPTHE, PCC) - Patrick JANOT (CERN-EP). - «Anneaux et collisionneurs à muons». Jeudi 11 juin 1998 - Robert THORNE (Université d'Oxford). Jeudi 5 mars 1998 - Gilles ZALAMANSKI (Université de - «New Results on Parton Distributions». Metz) - «Application de l'Analyse Bayésienne à l'Etude du Jeudi 18 juin 1998 -Ulrich NIERS (DESY). Chronométrage des Pulsars». - «New theory results on B-mesons : Inclusive CP-asymme- tries, the branching ratio Br(B—>no charm) and lifetime dif- Jeudi 12 mars 1998 - Ion STANC (Riverside University, ferences». California). - «Neutrino Oscillations at LSND after 5 years of running». Mercredi 24 juin 1998 - François VANNUCCI (LPNHE - Paris 6 et 7). Jeudi 19 mars 1998 - Sheldon L. GLASHOW (Nobel - «L'après Takayama des neutrinos». Laureate, Harvard University). - «Particle physics tests of special relativity». Jeudi 25 juin 1998 - Alvaro De RÛJULA (CERN). - «Matter and antimatter in the universe». Jeudi 26 mars 1998 - Kris GORSKI (TAC, Copenhague). - «Knocking on heaven's door-cosmic microwave back- Mardi 21 juillet 1998 - Greg LANDSBER (Brown ground phenomenology in satellite missions Cobe, Map, University, USA). and plank surveyor». «Search for new particles at the Tevatron». Jeudi 2 avril 1998 - Un-Ki YANG (University of Mardi 22 septembre 1998 - Jean-Etienne DUBOSCQ (The Rochester). Ohio State University USA). - «Results on the structure functions from CCFR». - «Limites sur la masse du neutrino tau par CLEO». Vendredi 3 avril 1998 - Dave HITLIN CALTECH, porte- Jeudi 1er octobre 1998 - Martin LEMOINE (DARC, parole de l'expérience BABAR. CNRS, Observatoire de Paris-Meudon).

73 - «Rayonnement cosmique de ultra-haute énergie et champs Jeudi 11 février 1999 - Ignatios ANTONIADIS ( CPht magnétiques extra-galactiques». (École Polytechnique). Jeudi 8 octobre 1998 - Jean-Noël CAPDEVIELLE (PCC, - «Dimensions nouvelles et Physique des cordes à l'échelle Collège de France). duTeV». - «Interprétation des gerbes cosmiques en fonction des apports récents de la physique des Hautes Énergies». Jeudi 18 février 1999 - Sachio KOMAMIYA (Université de Tokyo). Lundi 12 Octobre 1998 (Séminaire exceptionnel) - - «Linear Project JLC (accelerator and experi- Enrico PREDAZZI (Turin Univ. and INFN, Turin) ment)». - «Diffraction : past (mostly) and a little bit of present and future». Jeudi 04 mars 1999 - Jean-Marie FRÈRE (Université Libre de Bruxelles). Jeudi 22 octobre 1998 - Paolo GONDOLO (MPI Munich). - «La défaite de l'antimatière nous entraîne au-delà du - «Explaining the galactic gamma-ray halo with dark matter modèle standard». annihilations». Jeudi 11 Mars 1999 (séminaire commun, LPNHE, Jeudi 29 octobre 1998 (séminaire commun, LPNHE, LPTENS, LPTHE, PCC) - Guenter SIGL (University of LPTENS, LPTHE, PCC) - Michel SPIRO (CEN, Saclay). Chicago & DARC, Observatoire de Paris-Meudon). - «Où en est-on avec la masse des neutrinos ? ». - «Probing Particle Physics and Astrophysics with Extragalactic Cosmic-Rays, Gamma-Rays and Neutrinos». Jeudi 5 novembre 1998 - Jean Pierre BRIAND (Université Paris 6). Jeudi 18 mars 1999 - Frédérique MARION (L. A.P.P). - «Les atomes creux». «Détection interféromètrique des ondes gravitationnelles : où en sont VIRGO et les autres projets ? ». Jeudi 12 novembre 1998 - Reynald PAIN (LPNHE). - «Mesure des paramètres cosmologiques WM et WL à Jeudi 1er avril 1999 - Adam LYON (University of l'aide de supernovae de Type la». Rochester) - «Recent Rare B Results from CLEO» Mardi 17 novembre 1998 - Michael B. GREEN DAMTP, Cambridge (UK). Mardi 6 avril 1999 - Benoît REVENU (PCC, Collège de - «String theory and the unification of physical forces». France). - «Mesure de la polarisation du rayonnement de fond à 2.7 Jeudi 19 novembre 1998 - Damien NEYRET (DAPNIA, K (CMB) avec le satellite Plank : optimisation instrumen- Saclay). tale et traitement du bruit basse fréquence». - «L'expérience HAPPEX à CEBAF, ou comment utiliser l'interaction faible pour mesurer les facteurs de forme Mardi 13 avril 1999 - Robert CAHN (L.B.L) étranges du proton». «KamLAND: a Terrestrial Test for Solar Neutrinos»

Jeudi 3 décembre 1998 - Thibault DAMOUR (IHES) Jeudi 22 avril 1999 - Daniel DENEGRI (CEA, - «Une nouvelle population de matière noire non-baryo- Saclay/Dapnia). nique (WIMPs) dans le système solaire» - «L'expérience CMS et possibilités de recherche de la matière noire supersymétrique au LHC».

Année 1999 jeudi 6 mai 1999 - P. ENCRENAZ (Laboratoire de Radioastronomie millimétrique). - «FIRST». Jeudi 14 janvier 1999 - Vincent LEMAITRE (CERN) - «Résultats récents de l'expérience Hl présentés dans le Lundi 10 mai 1999 - Maurice BENAYOUN (LPNHE) contexte du système d'acquisition des données» «Les Désintégrations Radiatives des Mésons Légers, VMD et la Théorie Perturbative Chirale» Jeudi 28 janvier 1999 - Gabriel CHARDIN (CEA) - «Peut-on définir l'antimatière en Relativité Générale ? ». Jeudi 27 mai 1999 - Felix AHARONIAN (Max-Planck Institut filr kernphysik, Heidelberg, Germany). Jeudi 4 février 1999 - Gianluigi FOGLI (INFN, Bari). - « A Dream : 5@5 - 5 GeV Energy Threshold Array of - «Neutrinos oscillations : a phenomenological overview». Imaging Atmospheric Cherenkov Telescopes on 5 km Altitude in Northern Chile» Jeudi 3 juin 1999 - Jean-Pierre REVOL (CERN) - «La physique des particules appliquée au problème de Séminaires donnés à l'extérieur l'élimination des déchets nucléaires» G. BERNARDI. Jeudi 10 juin 1999 - Alain BLANCHARD (Observatoire - «HI NC/CC Cross-Measurement", Desy Seminar (avr. astronomique de Strasbourg). 1998), Hambourg, Allemange. - « Connaître la densité de l'Univers» - «Structure Functions at HERA", Séminaire au LBL (août 1998), Bekeley, Etas-Unis. Jeudi 17 juin 1999 - K. SCHUBERT (Institut fur Kern und Teilchenphysik, Dresde). M. BORATAV. - «Standard Model Expectations for CP and T Violation in - «Workshop on Cosmic Accelerators», Burg-Liebenzell Neutrino Oscillations». (Allemagne), 1-5/04/1998. - Atelier «Radiosources extragalactiques et noyaux actifs de Vendredi 18 juin 1999 - V.G. SERBO (Novosibirsk State galaxies», Institut d'Astrophysique de Paris, 1/12/1998. University, RUSSIA) - «UHE Cosmic Rays, The Auger Project», Fermilab - «Gamma Gamma and Gamma Gamma Physics» Colloquium, 20/01/1999.

Lundi 5juillet 1999 - Yee Bob HSIUNG (Fermilab). 1 M-W. KRASNY. - «First e/e Result from KTeV - the Quest for Direct CP - «Space-time studies of QCD using nuclei as femto-detec- Violation». tors», Manchester University (1999). - «Comments on the present HERA program and future Mardi 6 juillet 1999 - Buford PRICE (L.B.L) challenges», University College (London 1999). - «High-Energy Neutrino Astrophysics and Other Forefront - «The Heart of the Matter», general audience seminar on Science at the Deeplce Center». the known and unknown forms of matter in the universe, Oxford University (1999). Jeudi 7 octobre 1999 - André TILQUIN (C.P.P.M.). - «Peut-on rater les Higgs ? ». R. PAIN. - «Mesure des paramètres cosmologiques Qj^ et ^A ^ Mardi 26 octobre 1999 - Michael RONAN LBNL l'aide de supernovae de Type la» : Institut des Sciences (Berkeley) Nucléaires de Grenoble, (08/01/98 ; Université de Aachen - «Java-based Linear Collider Detector Simulations». (10/02/98) ; Laboratoire de Gravitation de l'Université ParisVI (17/03/98) ; 1RES Strasbourg (01/04/98) ; Service Jeudi 4 novembre 1999 - Massimo CACCIA (INFN Astrophysique du DAPNIA, Saclay (28/04/98) ; EPN Orsay Milano). (04/05/98) ; Institut d'Astrophysique Spatiale (29/10/98) ; - «High Resolution Pixel Detectors for an Experiment at Université de Udine(05/05/99) ; Université de Montpellier + Future e e"Linear Colliders». (16/11/99). - «Constante Cosmologique et Supersymetrie» : Réunion Jeudi 18 novembre 1999 - Aurélien BARRAU (I.S.N. générale du GDR SUSY(24-27/l 1/98), Saclay. Grenoble). - «Recent results from the Supernova Cosmology Project», - «Premiers résultats et potentiel scientifique du spectro- Département de Physique de l'Université de mètre spatial AMS». Karlsruhe( 18/11 1999)

Jeudi 25 novembre 1999 - Chris QUIGG (Theoretical C. RENAULT. Physics Department, FNAL). - «L'astronomie gamma de très haute énergie et Markarian - «Les avenirs en physique des particules vus de Fermilab». 501», Observatoire de Grenoble, juin 1998.- «L'astronomie gamma de très haute énergie : une nouvelle fenêtre pour l'étude des noyaux actifs de galaxie», DARC, Observatoire de Paris Meudon, octobre 1998.- «Le fond extragalactique infrarouge déduit des observations gamma» - IAS, Orsay, novembre 1999.

L. ROOS. - «Le Détecteur BABAR : premières prises de données et perspectives», ISN, Grenoble (25/11/1999). Linear Collider Workshop d'Oxford, mars 1999 Communications à des conférences F. KAPUSTA. - «Charm Production in yy collisions at LEP», contribution U. BASSLER. invitée à la conférence internationale ICHEP'98, 23-29 - «High Q2 Measurement at HI, Low x Physics at HERA» juillet 98, Vancouver (juin 1998), Zeuthen, Allemagne. - «DELPHI with a touch of GRACE and CompHep» - «Parton Distributions at HERA, QCD and Weak Boson Computing Particle Physics Meeting, Tokyo, 27 novembre Physics in Preparation for Run II at the Fermilab, 1998 Tevatron» (fév. 1999), Batavia, Etas-Unis. - «towards a complete YY ~~* 4 leptons Monte Carlo», - «Introduction à la QCD et aux interactions fortes», conférence internationale Photon'99, 23-27 mai 99, Journées Jeunes Chercheurs (dec. 1999), Balaruc-les- Freiburg, Allemagne. Bains. M-W. KRASNY. M. BENAYOUN. - «High Ej exotic and rare processes», Convener summary - « A VMD based, nonet and SU(3) symmetry broken talk of the working group on high Ej processes at the model for radiative decays of light mesons», hep- "Workshop on HERA physics", Durham, (September, ph/9906372, Novosibirsk, Russie (1999). 1998). - «Jets at HERA», Invited plenary talk at the Workshop on G. BERNARDI. Hard Parton Physics in High Energy Nuclear Collisions, - «QCD at HERA», SLAC Topical Conference (1998), Brookhaven National Lab., (March 1999). Palo Alto, Etas-Unis. - «Challenges in physics of strong interactions - Future - «L'expérience D0 au Tevatron», Les journées de Giens experimental program on ep and eA scattering», Talk at the (sep. 98), Giens. 34ièmes Rencontre de Moriond, Les Arcs (March 1999). - «D0 Calorimeter Upgrade», Calor'99 (juin 1999), Lisbon, - «Summary of the experimental part», Invited talk sum- Portugal. marizing the 34th Rencontres de Moriond, Les Arcs, 2 - «High Q NC, CC Cross Sections», IECHEP'99 Qui. (March 1999). 1999), Tampere, Finlande. - «Electron-Nucleus scattering at HERA», Invited plenary talk opening the «HERA Workshop on eA Physics», P. BILLOIR. Hamburg, (May 1999). - «Neutrino capabilities of the AUGER detector», 8th - «Electron-Deuteron scattering», Invited plenary talk at the Neutrino Conference on Neutrino Telescopes, Venise 23- "HERA Workshop on eA Physics", Hamburg, (May 1999). 26 février 99. - «Particle and Nuclear Physics with high energy lepton», Invited plenary talk at the "PANIC" conference, Uppsala, C. CARIMALO. June 1999 and at the "Paris Workshop on Low-x Physics", - « Signals of Lepton Number Violation», 6eme Paris (June 1999). Symposium International PASCOS98 (1998). - «The heart of the matten>, Invited general public talk at the "Physics and its Applications" conference Cracow (June J. CHAUVEAU. 1999). - «Hadronic B physics at BABAR»,compte-rendu des - «Hidden flavor production in ep and eA collisions», 33ièmes Rencontres de Moriond, Les Arcs (Mars 1998). Invited talk at the "Workshop on Flavor Production" , Santorini (October 1999). S. DAGORET. - «Future acilities for high energy Lepton-Nucleus scatte- - «Status of Pierre Auger Observatory», présentation à la ring: HERA and eRHIC», Invited talk presented at the Conférence Inner Outer Space», S. Schramm memorial Conference on electromagnetic interaction with nucléon Symposium, Fermilab (mai 1999). and nuclei, Santorini (October 1999). - «Perpectives for eA collisions at HERA and eRHIC», W. DA SILVA. Invited plenary talk presented at the workshop on «The role - «Energy flow of single tagged YY* events at TESLA», of nuclear medium in deep inelastic scattering», Trento Linear Collider Worshop de Lund, 28-30 juin 1998 (October 1999). - «Hadronic Backgrounds from gg interactions at the - «High partonic densities frontier of QCD», Summary of NLC», International Workshop on Linear Colliders, Sitgès, one of the three the working groups of the "First eRHIC 28 avril- 5 mai 1999 workshop", Brookhaven (December 1999). - «Production of two n+ji- pairs in yy events at TESLA», contribution au Linear Collider Workshop» de Frascati, 8- F. MARTINEZ-VIDAL. 10 novembre 1998 - « Heavy quark production at the Z», Talk given in the - «Towards a complete yy —> 4 leptons Monte Carlo», DPF'99, American Physical Society, Division of Particles and Fields, University of California, Los Angeles, (January - «Demonstrator DE2: conceptual design and motivations, 5-9,1999). Proceedings by the Library of the University of real life tests and perspectives» , Réunion finale avec la California at Los Angeles, edited by Katsuschi Arisaka and commission CEE pour le projet ESPRIT SUMMIT, 15-16 Zvi Bern. décembre 1999, Valladolid, Espagne.

R.PAIN. J-P. TAVERNET - «Measurement of cosmological parameters using Type la - «TeV observations of the variability of Markarian 421 by Supernovae», and «Search for squarks and sleptons at the CAT Cherenkov imaging telescope» et « Variability Vs=183 GeV (DELPHI Collaboration)», International and Spectrum of TeV gamma-rays from Mrk 501 by CAT Conference on High Energy Physics, ICHEP98 (24-29/07 Cherenkov imaging», 16 ECRS, Alcala de Henares, 1998), Vancouver, Canada Espagne (1998). - «Measurement of cosmological parameters using Type la - « Variability and Spectrum of TeV gamma-rays from Mrk Supernovae» : New World in Astroparticle Physics (01- 501 by CAT Cherenkov imaging», 16 ECRS, Alcala de 05/09 1998), Algarve, Portugal. Proceedings of New Henares (Espagne 1998). World in Astroparticle Physics, Faro, Portugal, Eds. A.M. - «VHE Spectral Properties of Mrk 501 with the CAT teles- Mourao, M. Pimenta, World Scientific, 1998, p90. cope», 26th International Cosmic Ray Conference, Salt - «Recent results from the Supernova Cosmology Project» Lake City, Etats Unis (1999). and «Search for sleptons at LEP2 (DELPHI Collaboration)», International Conference on High Energy F. VANNUCCI Physics, EPS-HEP99 (15-21/07 1999), Tampere, Finland, à - «Neutrino Oscillations», Rencontres de Blois, (juin 1998). paraître dans les proceedings. - «Neutrinos after Takayama», Texas Symposium, Paris (14-18 décembre 1998).

C. RENAULT - «A limit on radiative decays of ve's in matten>, Neutrino - «Intensity correlation between observations at different Telescope, Venise (février 1999). wavelengths for Mkn 501 in 1997», CAT collaboration, - «Search for stimulated v conversion with an RF cavity», 19th Texas Symposium, Paris 1998. Rencontres de Blois, (28 juin-3 juillet 1999). - «Constraints on the CIRB and derived physical parame- ters based on BeppoSAX and CAT spectra of Mkn 501», Joint and National Astronomical Meeting, Toulouse 1999. Conférences grand public

L. ROOS - «Results with the BABAR particle identification system», A. BARRAU International Europhysics Conference on High Energy - «Astrophysique de l'extrême et rayons cosmiques», Physics, July 14-21, Tampere, Finland (1999). Semaine de la Science.

A. SAVOY-NAVARRO S. DAGORET - «Of the use of interconnects and packaging new technolo- - « Instrumentation en physique des hautes énergies». gies in H.E.P. Experiments», Invited plenary talk at the Sixth International Conference on Advanced Technology J. LABERRIGUE-FROLOW and Particle Physics, October 5-9, Como, Italy (1998). - «Marie Curie et le concept moderne de l'atome», New- - «Susy three leptons with one, two, three T'S», FERMI- York, Académie des Sciences, 10 octobre 1998, Londres, LAB workshop on «SUSY/HIGGS at Tevatron RUN II», Ambassade de Pologne Institut français, décembre 1998 ; November 18, Fermilab, USA (1998). «Chercheurs toujours», Villejuif (jan. 1999), Université de - «On line Monitoring and Calibrations for TDC Readout», Kaiserlauten ( nov. 1999). CDF online workshop for RUN II, March 26, Fermilab, USA (1999). C. LACHAUD - «COT DAQ, Monitoring and calibrations for RUN II», - «Les sources de neutrinos dans l'Univers» , Semaine de la Annual workshop on central tracking, 16-17 avril 1999, Science. Université de Pennsylvanie. - «SUSY searches at CDF and DO in RUN I and II, at the J-M. LEVY. Tevatron», International Europhysics Conference on High - «Sur les traces du Big Bang ...», Semaine de la Science. Energy Physics, July 15-21, Tampere, Finland (1999). - «A demonstrator DE2, what for in High Energy F. VANNUCCI. Physics?», Réunion annuelle avec la commission CEE pour - «100 ans de particules élémentaires», Semaine de la le projet SUMMIT, 28 juin 1998, Cork, Irlande Science.

77 Ch. de la VAISSIERE R. PAIN. - «Histoire de la Physique des Particules», Semaine de la - «Measurement of cosmological parameters using Type la Science 98 et 99. Supernovae», École de de Physique de Cargèse, Observational Cosmology, Cargèse (août 1998). J-F. GENAT - «La mesure électronique du temps», Institut Culturel A. SAVOY-NAVARRO. Franco-Allemand et Physikalisches Institut, Tubingen, le - «Confronting new technological challenges in HEP», 1er juillet 1998. École Internationale d'instrumentation de l'ICFA, Istambul (août 1998).

Emissions scientifiques Ch.de la VAISSIERE. - «Introduction à la physique des particules», École de tech- télévisées ou radio : nique des Détecteurs, La Londe les Maures (février 1998) et Aussois (28 juin-10 juillet 1999). M. BORATAV. - «Émission d'Alain CIROU, Europe 1 (novembre 99) Thèses S. FABBRO, - Participation à la réalisation de 7 émissions scientifiques «Les pourquoi d'Archimè», ARTE (de mai 99 à juin 2000). AuréUen BARREAU - «Astrophysique gamma de très haute énergie : étude du D. HARDEV. noyau actif de galaxie Mrk 501 et implications cosmolo- - «Émission E = M6, sur le thème : L'avenir de l'Univers», giques», 19 février 1998. M6 (octobre 99). Stéphane FICHET R. PAIN, M. CROZON. - «Recherche des bosons de Higgs dans les topologies tt+q- - «Emission sur le Boson de Higgs, une particules très qbar avec le détecteur DELPHI au LEP», 13 mars 1998. attendue» dans la série «le front des sciences», France Culture (décembre 98). Xavier MOREAU - « Étude des oscillations des mésons beaux neutres avec le F. VANNUCCI. détecteur DELPHI, au LEP», 27 mai 1998. - «Émission de François de Closets : Le soleil Roi », France (2 15 mai 1999). Boris A. POPOV

- «Search for VM -> vT neutrino oscillations in the T"—» e' vevT decay channel in the NOMAD experiment at CERN. Ecoles 12 mai 1998.

M-W. KRASNY. Pascal ZINI - «Deep Ineslastic Lepton Scattering, Lectures given at the - «Qualification du calorimètre SpaCal de HI et étude des CERN SUMMER SCHOOL» (July 1998). événements de très grande énergie transverse», 28 avril - « Series of Seminars on Particle, Nuclear, Solid-State 1998. physics and Quantum Optics», Balliol College (Oxford 1998/1999). IjazAYYAZ - «Measurement of the Proton Structure Function F2(x,Q2) 2 A. LETESSIER-SELVON. at low x and low Q with the HI Detector at HERA», 24 - «Les rayons cosmiques d'énergie ultime», cours destiné juin 1999. au troisième cycle de physique et publié sous forme de compte-rendu par l'Université de Lausanne, printemps, été Sophie VERSILLÉ 1999. - «La violation de CP dans BABAR : étiquetage des mésons B et étude du Canal B->3\ PI.15 avril 1999. P. NAYMAN. - «La compatibilité électromagnétique», École de technique des Détecteurs, La Londe les Maures (février 1998) et Aussois (décembre 1998). Liste des publications

Physique au LHC : ATLAS

Recherche d'une nouvelle physique au LEP : DELPHI

Oscillations de neutrinos : NOMAD

Expérience TONIC

L'expérience Hl à HERA

Violation de CP : expérience BABAR

Expérience D0 au ïévatron

Astronomie Gamma des très hautes Energies : CAT

Supernovas

L'Observatoire «Pierre Auger»

Publications diverses

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J. LABERRIGUE-FROLOW. - Co-auteur de «Virgo la Sentinelle», film réalisé par J-N. Cristiani, coproduit par l'INA et la Cinq, janvier 2000 Liste du personnel

Chercheurs CNRS

Enseignants chercheurs

Boursiers - Thésards

Visiteurs étrangers

Ingénieursjechniciens et Administratifs Chercneurs CNKS Rivoal Monique Boursiers- Thésards Directeur de Recherche Astier Pierre Ayyaz Ijaz Chargé de Recherche RoosLydia bourse du gouvernement Pakistanais Augustin Jean-Eudes Chargé de Recherche Barrau Aurélien Directeur de Recherche Savoy-Navarro Aurore MENRT Banner Marcel Directeur de Recherche Bertou Xavier Directeur du LPNHE (retraite le 01/11/99) Touchard Anne-Marie MRT Barrelet Etienne Directeur de Recherche (retraite le 10/04/98) Fabbro Sébastien Directeur de Recherche Co-tutelle Bassler Ursula Enseignants chercheurs Fichet Stéphane Chargé de Recherche Baubillier Michel MENESR Benayoun Maurice Professeur Paris VI Lachaud Cyril Directeur de Recherche Billoir Pierre MENRT Bernardi Grégorio Professeur Paris VI Moreau Xavier Chargé de Recherche Boratav Murât MENESR Cohen-Ganouna Jacques Professeur Paris VI Olivier Bob Directeur de Recherche Émérite Briand Hélène MRT Crozon Michel Maître de Conférences Paris VI Stark Jan Directeur de Recherche Émérite Carimalo Christian MRT Dagoret-Campagne Sylvie Maître de Conférence Paris VI Versillé Sophie Chargé de Recherche Chauveau Jacques MENRT Del Buono Luigi Professeur Paris VI Troquereau Sébastien Chargé de Recherche DaSUva Wilfrid MENRT de la Vaissière Christian Maître de Conférences Paris VI Zini Pascal Directeur de Recherche David Pascal MENESR Jean Duboc Maître de Conférences Paris VII Visiteurs étrangers Directeur de Recherche (retraite le 17/01/99) Fatton Jacques Dumarchez Jacques Maître de Conférences Paris VII Aharonian Félix Directeur de Recherche Fichet Stéphane Professeur invité, Paris VII Fleuret Frédéric ATER Paris VI Berggren Mikael Chargé de Recherche Hamon Odile Visiteur IN2P3 Goldberg Marcel Maître de Conférences Paris VI Cahn Robert Professeur invité Paris VII Directeur de Recherche Hardin Delphine Hubaut Fabrice Maître de Conférences Paris VI Eidehnan Simon Professeur invité Paris VII Chargé de Recherche Laforge Bertrand Kapusta Frédéric Maître de Conférence Paris VI Ivanchenko Vladimir Chargé de Recherche Le Diberder François Professeur invité Paris VII Kovacs Francis Professeur Paris VU Martinez-Vidal Fernando Boursier Marie Curie, IN2P3 Chargé de Recherche (mis a disposition Centre de Machefert Frédéric recherche de GRAMAT) ATER Paris VI Popov Boris Boursier CES Krasny Mieczyslaw Moreau Xavier Directeur de Recherche ATER Paris VI Ragan Keneth Professeur invité Paris VII Laberrigue-Frolow Jeanne Orsini Fabienne Directeur de Recherche Émérite ATER Paris VII Théoriciens hébergés Lacour Didier Pons Yvette Borghini Nicolas Chargé de Recherche Maître de Conférences Paris VII ATER Paris VI Leruste Philippe Schahmaneche Kyan Chargé de Recherche bénévole Gauron Pierre Maître de Conférence Paris VII Chargé de Recherche Letessier-Selvon Antoine Schwemling Philippe Chargé de Recherche Heineman Christine Maître de Conférences Paris VII Thésard, boursier MENRT Lévy Jean-Michel Schune Denise Chargé de Recherche Maître de Conférences Paris VI Loiseau Benoit Directeur de Recherche Narjoux Jean-Louis Tavernet Jean-Paul Nicolescu Basarab Chargé de Recherche Maître de Conférences Paris VI Nguyen Huu-Khanh Chargé de Recherche Vannucci François Risler Roman Directeur de Recherche (retraite le 01/01/99) Professeur Paris VU Thésard, boursier MENRT PainReynald Vincent Pascal Vautherin Dominique Chargé de Recherche Maître de Conférences Paris VI Poggioli Luc Directeur de Recherche Chargé de Recherche (mutation 01/10/89) Vinh-Mau Robert PRHC Paris VI Renault Cécile Wallon Samuel Chargé de Recherche MC 2 Paris VI Ingénieurs, Techniciens et Administratifs Gorrand Sylviane ITA Technicienne de la Recherche Acounis Stéphane Guimard Andrée ITA Technicienne de la Recherche ITA Assistant-Ingénieur (mutation le 01/10/98) Astesan Françoise Herluison Odette ITA Ingénieur d'Etudes IATOS Technicienne Paris VI (retraite 10/99) Baffly Philippe Huppert Jean-François ITA Technicien de la Recherche ITA Ingénieur d'Etudes Beauchet Philippe Imbault Didier ITA Technicien de la Recherche ITA Ingénieur de Recherche BertoU Walter Jos Jeanne ITA Ingénieur d'Étude Boniface Nicole Laloux Philippe ITA Technicienne de la Recherche ITA Technicien de la Recherche Bouhaddad Nacéra Lebbolo Hervé ITA Ingénieur d'Etudes ITA Ingénieur de Recherche Brissard Monique Lebreton Evelyne ITA Technicienne de la Recherche ITA Ingénieur de Recherche Canton Bernard Le Dortz Olivier ITA Ingénieur d'Etudes ITA Ingénieur de Recherche Caraco Bernard Machecourt Simon ITA Adjoint d'Administration Principale ITA Adjoint Technique de la Recherche Castera Alain Martin David ITA Ingénieur de Recherche ITA Ingénieur d'Etudes Cloarec Marie-Madeleine Martin LUiana ITA Technicienne de la Recherche Ingénieur d'Étude Commerçon Michel Arnauld Nayman Patrick ITA Technicien de la Recherche ITA Ingénieur de Recherche Cossin Isabelle Paraiso Adamou ITA Technicienne de la Recherche ITA Technicien de la Recherche David Jacques Parraud Jean-Marc ITA Ingénieur d'Etudes (mutation le 01/10/98) (cdd, électronique) DelchiniHugo Pavel Nicolas ITA Ingénieur d'Etudes ITA Technicien de la Recherche Denance Jean-Pierre Portés Jacques TPN Ingénieur de Physique Nucléaire ITA Ingénieur de Recherche Depauw Annie Repain Philippe ITA Technicienne de la Recherche ITA Technicien de la Recherche Drapeau Claude Rossel François ITA Technicienne de la Recherche ITA Ingénieur d'Etudes Durant Olivier Schuh Patricia ITA Assistant Ingénieur (mutation le 01/10/98) ITA Attachée d'Administration de la Recherche Durin Josette Sérot Luc Ingénieur d'Étude, rattachée LPNHE ITA Technicien de la Recherche (mutation le 01/10/98) Etienne Philippe ITA Ingénieur d'Etudes Steyaert Didier ITA Assistant Ingénieur Faivre Maria ITA Technicienne de la Recherche Strachman Zacharia ITA Ingénieur de Recherche Foiret Martine Technicienne de la Recherche (mutation 03/98) Tréguier Yves ITA Assistant Ingénieur (mutation le 0107/98) Frua-Bernard Anna ITA Technicienne de la recherche Toussenel François •TA Assistant Ingénieur Ganouna James ITA Ingénieur d'Étude (retraite le 11/09/99) Vallereau Alain ITA Assistant Ingénieur Genat Jean-François ITA Ingénieur de Recherche Vinet Claudie ITA Adjoint Technique Goffin Colette ITA Assistante Ingénieur Warin-Charpentier Patricia ITA Ingénieur d'Etudes Gorrand Jean-Louis ITA Assistant Ingénieur Gorrand Sylviane ITA Technicienne de la Recherche Acounis Stéphane Guimard Andrée ITA Assistant-Ingénieur (mutation le 01/10/98) ITA Technicienne de la Recherche Astesan Françoise Herluison Odette ITA Ingénieur d'Etudes IATOS Technicienne Paris VI (retraite 10/99) Bailly Philippe Huppert Jean-François ITA Technicien de la Recherche ITA Ingénieur d'Etudes Beauchet Philippe Imbault Didier ITA Technicien de la Recherche ITA Ingénieur de Recherche Bertoli Walter Jos Jeanne ITA Ingénieur d'Étude ITA Assistant Ingénieur Boniface Nicole Laloux Philippe ITA Technicienne de la Recherche ITA Technicien de la Recherche Bouhaddad Nacéra Lebbolo Hervé ITA Ingénieur d'Etudes ITA Ingénieur de Recherche Brissard Monique Lebreton Evelyne ITA Technicienne de la Recherche ITA Ingénieur de Recherche Canton Bernard Le Dortz Olivier ITA Ingénieur d'Etudes ITA Ingénieur de Recherche Caraco Bernard Machecourt Simon ITA Adjoint d'Administration Principale ITA Adjoint Technique de la Recherche Castera Alain Martin David ITA Ingénieur de Recherche ITA Ingénieur d'Etudes Cloarec Marie-Madeleine Martin Liliana ITA Technicienne de la Recherche Ingénieur d'Étude Commerçon Michel Arnauld Nayman Patrick ITA Technicien de la Recherche ITA Ingénieur de Recherche Cossin Isabelle Paraiso Adamou ITA Technicienne de la Recherche ITA Technicien de la Recherche David Jacques Parraud Jean-Marc ITA Ingénieur d'Etudes (mutation le 01/10/98) (cdd, électronique) Delchini Hugo Pavel Nicolas ITA Ingénieur d'Etudes ITA Technicien de la Recherche Denance Jean-Pierre Portés Jacques TPN Ingénieur de Physique Nucléaire ITA Ingénieur de Recherche Depauw Annie Repain Philippe ITA Technicienne de la Recherche ITA Technicien de la Recherche Drapeau Claude Rossel François ITA Technicienne de la Recherche ITA Ingénieur d'Etudes Durant Olivier Schuh Patricia ITA Assistant Ingénieur (mutation le 01/10/98) ITA Attachée d'Administration de la Recherche Durin Josette Sérot Luc Ingénieur d'Étude, rattachée LPNHE ITA Technicien de la Recherche (mutation le Etienne Philippe 01/10/98) ITA Ingénieur d'Etudes Steyaert Didier Faivre Maria ITA Assistant Ingénieur ITA Technicienne de la Recherche Strachman Zacharia Foiret Martine ITA Ingénieur de Recherche Technicienne de ia Recherche (mutation 03/98) Tréguier Yves F rua-Bernard Anna ITA Assistant Ingénieur (mutation le 0107/98) ITA Technicienne de la recherche Toussenel François Ganouna James ITA Assistant Ingénieur ITA Ingénieur d'Étude (retraite le 11/09/99) Vallereau Alain Genat Jean-François ITA Assistant Ingénieur ITA Ingénieur de Recherche Vinet Claudie Goffin Colette ITA Adjoint Technique ITA Assistante Ingénieur Warin-Charpentier Patricia Gorrand Jean-Louis ITA Ingénieur d'Etudes ITA Assistant Ingénieur