gerhaher:Mise en page 1 11/06/09 16:34 Page 1 OPERADELILLE SAISON 08/09 CHRISTIANGERHAHER/GEROLDHUBER SCHUBERT 20 JUIN 09 – 20H PROGRAMME CONCERT gerhaher:Mise en page 1 11/06/09 16:34 Page 2

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Gerold Huber, (Photo : A, Basta for Sony BMG) gerhaher:Mise en page 1 11/06/09 16:34 Page 3

LE CHANT DU CYGNE & AUTRES LIEDER DE SCHUBERT

Christian Gerhaher baryton Gerold Huber piano — Programme :

FRANZ SCHUBERT (1797-1828)

Schwanengesang (Le Chant du Cygne) D 957 D 957 Poèmes de Ludwig Rellstab (1799-1860) : Poèmes de Heinrich Heine (1797-1856) :

Liebesbotschaft (Message d’Amour) Der Atlas (L’Atlas) 3 Kriegers Ahnung (Pensées de Guerrier) Ihr Bild (Son image) Frühlingssehnsucht (Ardeurs du Printemps) Das Fischermädchen (La Fille du pêcheur) Ständchen (Sérénade) Die Stadt (La Ville) Aufenthalt (Séjour) Am Meer (Au bord de la mer) In der Ferne (Au Loin) Der Doppelgänger (Le Double) Abschied (Adieu) Die Taubenpost D 965 A (Le Pigeon Voyageur) — poème de Johann Gabriel Seidl (1804-1875) Lieder sur des poèmes de Karl Gottfried von Leitner (1800-1890) : — Drang in die Ferne D 770 (Soif du Lointain) Durée du concert : 1H40 avec entracte Der Winterabend D 938 (Soir d’Hiver) Des Fischers Liebesglück D 933 (Le Pêcheur Heureux en Amour)

— Pause : 20mn — gerhaher:Mise en page 1 11/06/09 16:34 Page 4

LE COMPOSITEUR En 1823, il offre le cycle de lieder La Belle Meunière, deux ans avant la Symphonie n°9 en ut majeur, dite « la Grande ». (1797-1828) Ses trois derniers quatuors à cordes datent de 1826 ; et son de 1828 est un recueil posthume de quatorze L'œuvre mélodique, tendre et poétique de Schubert a mar- Chant du Cygne lieder. qué la naissance du romantisme. Ses lieder sont le parfait Le 19 novembre 1828, le typhus l'emporte, alors qu'il est reflet de sa personnalité pessimiste mais innovatrice. seulement âgé de trente et un ans. À la frontière du classi- Franz Peter Schubert est né le 31 janvier 1797 à Lichtental cisme et du romantisme, Schubert est considéré comme un près de Vienne. Son père, instituteur, lui enseigne très jeune compositeur majeur de la musique occidentale. le violon, et son frère le piano. En 1808, il entre comme choriste à la Chapelle Impériale de Vienne et devient l'élève d'Antonio Salieri, directeur de la musique à la Cour. Il com- mence alors à composer des quatuors à cordes, des ouver- tures et des pièces pour piano. C'est en 1813 que cet admira- teur de Mozart écrit sa première symphonie, suivie en 1814 4 d'une Messe en fa majeur et de plusieurs lieder, parmi les- quels figure le magnifique Marguerite au rouet. L'année sui- vante, il s'attaque à deux autres symphonies et messes, mais compose également cent-quarante-six lieder, dont Le Roi des aulnes, et il s'initie à la musique de chambre ainsi qu'à l'opéra. Sa fameuse mélodie La Truite date de 1817, et en 1822, il écrit une Grande messe en la bémol ainsi que sa célèbre Huitième Symphonie inachevée en si mineur. La même année, il est contaminé par la syphilis et son œuvre ne se consacre plus qu'à la mort, un thème qui le hante déjà depuis quelques années. Les chefs-d'œuvre Le Voyage d’hiver de 1828 et LaJeune Fille et laMort de 1826 le prouvent. gerhaher:Mise en page 1 11/06/09 16:34 Page 5

TEXTES CHANTÉS

Schwanengesang D 957 Le Chant du Cygne Denn der Geliebte Car le bien-aimé Poèmes de Ludwig Rellstab Poèmes de Ludwig Rellstab Kehrt bald zurück. Sera bientôt de retour.

Liebesbotschaft Message d’Amour Neigt sich die Sonne Le soleil se couche Rauschendes Bächlein, Ruisselet murmurant, Mit rötlichem Schein, Dans une rouge lumière, So silbern und hell, Argenté et si clair, Wiege das Liebchen Il berce la bien-aimée Eilst zur Geliebten Presse-toi vers ma bien-aimée, In Schlummer ein. Qui s'endort. So munter und schnell? Gai et rapide Rausche sie murmelnd Chuchote-lui Ach, trautes Bächlein, Ah ! fidèle ruisselet, In süße Ruh, Un doux repos Mein Bote sei du; Sois mon messager ; Flüstre ihr Träume Et murmure-lui Bringe die Grüße Apporte-lui le salut Der Liebe zu. Des rêves d'amour. Des Fernen ihr zu. De l'absent. Kriegers Ahnung Pensées de Guerrier 5 All ihre Blumen, Toutes ses fleurs, In tiefer Ruh liegt um mich Autour de moi, dans une profonde Im Garten gepflegt, En son jardin cultivées, her quiétude, Die sie so lieblich Qu'avec tant de charme Der Waffenbrüder Kreis; Dorment en cercle mes compa- Am Busen trägt, Elle porte à la poitrine, Mir ist das Herz so bang und gnons d'armes ; Und ihre Rosen Et ses roses schwer, J'ai le cœur si lourd et inquiet, In purpurner Glut, Dans leur éclat purpurin, Von Sehnsucht mir so heiß. Je suis brûlant de désir. Bächlein, erquicke Ruisselet, réconforte-les Mit kühlender Flut. De ton flot rafraîchissant. Wie hab ich oft so süß geträumt J'ai si souvent doucement rêvé An ihrem Busen warm! À la chaleur de son sein ! Wenn sie am Ufer, Lorsque sur la rive, Wie freundlich schien des L'ardeur du héros semblait si In Träume versenkt, Perdue en ses rêves, Herdes Glut, aimable, Meiner gedenkend En pensant à moi Lag sie in meinem Arm! Quand elle se tenait en mes bras ! Das Köpfchen hängt, Elle penche sa petite tête, Tröste die Süße Console la douce Hier, wo der Flammen düstrer Ici, où la sombre lueur des Mit freundlichem Blick, D'un regard ami, Schein flammes gerhaher:Mise en page 1 11/06/09 16:34 Page 6

Ach! nur auf Waffen spielt, Hélas ! ne joue que sur des armes, Was ziehst du mich, sehnend languissant et désirant, Hier fühlt die Brust sich ganz Ici le cœur se sent tout seul, verlangender Sinn, Vers en bas ? allein, Et jaillissent les larmes mélan- Hinab? Der Wehmut Träne quillt. coliques. Grüßender Sonne spielendes Affable soleil aux jeux d'or, Herz! Daß der Trost dich nicht Mon cœur ! Que le réconfort ne Gold, Tu apportes, gracieux, l'espoir verläßt! t'abandonne pas ! Hoffende Wonne bringest du hold! de voluptés ! Es ruft noch manche Schlacht. Il y a encore maints combats à Wie labt mich dein selig begrü- Combien ton image heureuse et Bald ruh ich wohl und schlafe venir. ßendes Bild! accueillante me rafraîchit ! fest, Bientôt je prendrai un bon repos Es lächelt am tiefblauen Himmel Elle sourit si doucement dans le Herzliebste - gute Nacht! et dormirai profondément, so mild bleu profond du ciel Amour de mon cœur - Bonne nuit ! Und hat mir das Auge mit Tränen Que cela m'emplit les yeux de gefüllt! larmes ! Frühlingssehnsucht Ardeurs du printemps Warum? Pourquoi ? Säuselnde Lüfte wehend so mild Les brises frémissantes, si douces, exhalent Blumiger Düfte atmend erfüllt! Grünend umkränzet Wälder La verdure couronne forêts et Leur respiration chargée de par- 6 und Höh'! hauteurs ! Wie haucht ihr mich wonnig fums floraux ! La neige des bourgeons brille begrüßend an! Avec quelle volupté votre souffle Schimmernd erglänzet Wie habt ihr dem pochenden me salue ! Blütenschnee! avec éclat ! Herzen getan? Comment pouvez-vous faire battre So dränget sich alles zum Ainsi toute chose aspire à la Es möchte euch folgen auf lufti- mon cœur ? bräutlichen Licht; lumière nuptiale ; ger Bahn! Il voudrait vous suivre sur les Es schwellen die Keime, die Les germes gonflent, les bourgeons voies aériennes ! Wohin? Knospe bricht; éclatent ; Vers où ? Sie haben gefunden, was ihnen Ils ont trouvé ce qui les brise : Bächlein, so munter rauschend Ruisselet, chantant si gaiement, gebricht: Et toi ? zumal, Se jetant vers la vallée en éclats Und du? Wollen hinunter silbern ins Tal. argentés, Die schwebende Welle, dort eilt L'onde s'enfle, et se presse là- Rastloses Sehnen! Wünschendes Langueur incessante ! Cœur sie dahin! bas ! Herz, désirant, Tief spiegeln sich Fluren und Les champs et le ciel s'y reflètent. Immer nur Tränen, Klage und Toujours des larmes, des plaintes Himmel darin. Pourquoi m'attires-tu, esprit Schmerz? et des douleurs ? gerhaher:Mise en page 1 11/06/09 16:34 Page 7

Auch ich bin mir schwellender J'ai conscience de mes pulsions Liebchen, höre mich! Mignonne, écoute-moi ! Triebe bewußt! grandissantes ! Bebend harr' ich dir entgegen! En tremblant je t'attends ! Wer stillet mir endlich die drän- Qui calmera enfin en moi ce désir Komm, beglücke mich! Viens, fais-moi plaisir ! gende Lust? ardent ? Nur du befreist den Lenz in der Toi seule libères le printemps Aufenthalt Séjour Brust, dans le cœur, Rauschender Strom, Fleuve frémissant, Nur du! Toi seule ! Brausender Wald, Forêt mugissante, Starrender Fels Falaise abrupte, Ständchen Sérénade Mein Aufenthalt. Mon séjour. Leise flehen meine Lieder Doucement mes chants t'implorent Durch die Nacht zu dir; À travers la nuit ; Wie sich die Welle Comme la vague In den stillen Hain hernieder, En bas, dans le calme bosquet, An Welle reiht, Suit la vague, Liebchen, komm zu mir! Mignonne, rejoins-moi ! Fließen die Tränen Mes larmes coulent Mir ewig erneut. Éternellement renouvelées. Flüsternd schlanke Wipfel rauschen Chuchotant, les cîmes élancées In des Mondes Licht; chantent Hoch in den Kronen Là-haut les cîmes 7 Dans la lumière de la lune ; Des Verräters feindlich Lauschen Wogend sich's regt, Le guet malveillant du perfide, Ondoyantes s'agitent, Fürchte, Holde, nicht. Belle, ne le crains pas. So unaufhörlich De même, sans cesse, Mein Herze schlägt. Mon cœur bat. Hörst die Nachtigallen Entends-tu le battement d'aile schlagen? des rossignols ? Und wie des Felsen Et comme le minerai Ach! sie flehen dich, Ah ! Ils t'implorent, Uraltes Erz, Séculaire des falaises, Mit der Töne süßen Klagen D'un doux air plaintif, Ewig derselbe Ma douleur reste Flehen sie für mich. Ils t'implorent pour moi. Bleibet mein Schmerz. Éternellement la même.

Sie verstehn des Busens Sehnen, Ils comprennent le cœur alangui, In der Ferne Au loin Kennen Liebesschmerz, Connaissent la peine d'amour, Wehe dem Fliehenden, Malheur au fuyard, Rühren mit den Silbertönen Ils touchent de leurs voix d'argent Welt hinaus ziehenden! - Cheminant de par le monde ! - Jedes weiche Herz. Celui au cœur tendre. Fremde durchmessenden, Parcourant les terres étrangères, Heimat vergessenden, Oubliant sa patrie, Laß auch dir die Brust bewegen, Laisse aussi ton cœur s'attendrir, Mutterhaus hassenden, Haïssant sa maison natale, gerhaher:Mise en page 1 11/06/09 16:34 Page 8

Freunde verlassenden Abandonnant ses amis So kann es auch jetzt nicht beim Aussi cela ne pourra arriver au Folget kein Segen, ach! Poursuivant son chemin, hélas ! Abschied geschehn. moment des adieux. Auf ihren Wegen nach! Sans aucune bénédiction. Ade, ihr Bäume, ihr Gärten so Adieu, vous arbres, vous jardins Herze, das sehnende, Cœur languissant, grün, ade! si verts, adieu ! Auge, das tränende, Yeux larmoyants, Nun reit ich am silbernen Maintenant je chevauche le long Sehnsucht, nie endende, Nostalgie infinie, Strome entlang. du fleuve argenté. Heimwärts sich wendende! Se retournant vers la patrie ! Weit schallend ertönet mein Au loin retentit l'écho de mon Busen, der wallende, Poitrine brûlante, Abschiedsgesang; chant d'adieu ; Klage, verhallende, Plainte au loin expirant, Nie habt ihr ein trauriges Vous n'avez jamais entendu un Abendstern, blinkender, Étoile du soir scintillante, gehört, chant triste, Hoffnungslos sinkender! Se noyant sans espoir ! So wird euch auch keines beim Aussi je ne vous en ferai pas Scheiden beschert! cadeau au départ ! Lüfte, ihr säuselnden, Vents frémissants Wellen sanft kräuselnden, Vagues moutonnantes, Ade, ihr freundlichen Mägdlein Adieu, vous là-bas gentilles Sonnenstrahl, eilender, Rayons de soleil pressants, dort, ade! filles, adieu ! 8 Nirgend verweilender: Ne tardez pas : Was schaut ihr aus blumenum- Que regardez-vous de vos maisons À celle qui avec douleur, hélas ! Die mir mit Schmerze, ach! duftetem Haus parfumées A brisé un cœur fidèle - Mit schelmischen, lockenden Dies treue Herze brach - D'un regard mutin et attirant ? Grüßt von dem Fliehenden, Portez le salut de la part du fuyard, Blicken heraus? Comment ne pas les saluer et Welt hinaus ziehenden Cheminant de par le monde ! Wie sonst, so grüß ich und jeter un coup d'œil, schaue mich um, Abschied Adieu Doch nimmer wend ich mein Pourtant jamais je ne tournerai Ade! du muntre, du fröhliche Adieu ! Toi légère, toi joyeuse Rößlein um. bride. Stadt, ade! ville, adieu ! Schon scharret mein Rößlein Déjà mon petit cheval piaffe, le Ade, liebe Sonne, so gehst du Adieu, cher soleil, tu vas te mit lustigen Fuß; pied folâtre ; zur Ruh, ade! reposer, adieu ! Jetzt nimm noch den letzten, Maintenant accepte le dernier Nun schimmert der blinkenden Maintenant brille l'or des den scheidenden Gruß. salut, celui du départ, Sterne Gold. scintillantes étoiles. Du hast mich wohl niemals Tu ne m'as encore jamais vu Wie bin ich euch Sternlein am Je suis comme vous, petites noch traurig gesehn, triste, Himmel so hold; étoiles si belles au ciel ; gerhaher:Mise en page 1 11/06/09 16:34 Page 9

Durchziehn wir die Welt auch Nous parcourons le monde de Lieder sur des poèmes de weit und breit, long en large, Karl Gottfried von Leitner Ihr gebt überall uns das treue Vous nous apportez partout une Geleit. escorte fidèle. Drang in die Ferne D 770 Soif du Lointain Vater, du glaubst es nicht, Ô Père, tu ne peux savoir Ade! du schimmerndes Adieu ! Toi claire et brillante Wie's mir zum Herzen spricht, Tout ce qui me serre le cœur, Fensterlein hell, ade! petite fenêtre, adieu ! Wenn ich die Wolken seh', Quand je vois passer les nuages Du glänzest so traulich mit Ton éclat est si triste et d'une Oder am Strome steh'; Ou quand je songe sur la rive. dämmerndem Schein sombre lueur, Und ladest so freundlich ins Tu nous invites si amicalement Wolkengold, Wellengrün Nuages d’or, flot verdoyant, Hüttchen uns ein. dans la petite cabane Ziehen so leicht dahin, S’en vont légers vers les lointains, Vorüber, ach, ritt ich so Devant laquelle je suis passé de Weilen im Sonnenlicht, Aux rayons du soleil s’attardent, manches Mal, si nombreuses fois, Aber bei Blumen nicht; Mais jamais sur les prés fleuris. Und wär es denn heute zum Était-ce aujourd'hui pour la letzten Mal? dernière fois? Zögern und rasten nie, Ils n’hésitent ni ne s’arrêtent, 9 Eilen, als wüßten sie, Se hâtant, comme s’ils savaient Ade, ihr Sterne, verhüllet euch Adieu ! Vous les étoiles, voilez- Ferne und ungekannt, Que là-bas, lointaine, inconnue, grau! Ade! vous de gris ! Adieu ! Irgend ein schönres Land. Il est une terre plus belle. Des Fensterlein trübes, ver- La lumière trouble et déclinante schimmerndes Licht de la petite fenêtre, Ach! von Gewölk und Flut Ah ! Des nuages et du flot Ersetzt ihr unzähligen Sterne Pour moi ne peut vous remplacer, Hat auch mein wildes Blut En secret, mon sang qui bouillonne mir nicht, innombrables étoiles, Heimlich geerbt den Drang, A reçu l’ordre impérieux : Darf ich hier nicht weilen, muß Je ne puis ici m'attarder, je dois Stürmet die Welt entlang! Allons de par le vaste monde ! hier vorbei, poursuivre, Was hilft es, folgt ihr mir noch Ce qui m'aide est que vous me Vaterlands Felsental Les vallons du pays natal so treu! suiviez si fidèlement ! Wird mir zu eng, zu schmal, Me sont trop étroits, trop fermés, Denn meiner Sehnsucht Traum Mon rêve, lourd de mes désirs, Findet darin nicht Raum. Ne peut y déployer ses ailes.

Laßt mich! ich muß, ich muß Laissez-moi partir, il le faut, Fordern den Scheidekuß. Je ne veux qu’un baiser d’adieu ! gerhaher:Mise en page 1 11/06/09 16:34 Page 10

Vater und Mutter mein, Mon père, et vous aussi, ma mère, zu laut. d’ordinaire il y a tant de bruit. Müsset nicht böse sein! Vous ne devez pas m’en vouloir ! Jetzt aber ist's ruhig, es häm- À présent tout est calme, aucun mert kein Schmied, martèlement de forgeron ni de Hab euch ja herzlich lieb; Je vous aime de tout mon cœur ; Kein Klempner, das Volk verlief, ferblantier, Aber ein wilder Trieb Mais un élan, plus fort que tout, und ist müd. Les gens dispersés sont fatigués. Jagt mich waldein, waldaus, M’entraîne par monts et par vaux, Und selbst, daß nicht rassle der La neige se dépose par les Weit von dem Vaterhaus. Loin de la maison paternelle. Wagen Lauf, ruelles, Zog Decken der Schnee durch De façon même qu'on n'entend Sorgt nicht, durch welches Land Ne cherchez pas vers quel pays die Gassen auf. plus le roulis des voitures. Einsam mein Weg sich wand; M’ont conduit mes pas solitaires ; Monden- und Sternenschein Là-bas, la lune et les étoiles Wie tut mir so wohl der selige Comme cette joyeuse paix me Leuchtet auch dort hinein. Brillent aussi des mêmes feux. Frieden! fait du bien ! Da sitz ich im Dunkel, ganz Là, assis dans l'obscurité, Überall wölbt's Gefild Partout, de la voûte azurée abgeschieden. complètement isolé, Sich den azur'nen Schild, Le dôme recouvre les champs, So ganz für mich. Nur der Je suis si bien. Den um die ganze Welt Comme un bouclier dont le Père Mondenschein Seul le clair de lune 10 Schirmend der Schöpfer hält. Protège l’univers entier. Kommt leise zu mir ins Gemach Vient doucement à moi, herein. discrètement. Ach! und wenn nimmermehr Et si, hélas ! je ne devais Er kennt mich schon und läßt Il me connaît déjà, et respecte mich schweigen. Ich zu euch wiederkehr', Jamais plus vers vous revenir, mon silence. Nimmt nur seine Arbeit, die Lieben, so denkt, er fand Dites, amis : il a trouvé, Il prend son ouvrage, le fuseau, Spindel, das Gold, Glücklich das schönre Land. Heureux, une terre plus belle. l'or, Und spinnet stille, webt, und Et tisse, file, tranquillement lächelt hold, Der Winterabend D 938 Soir d'Hiver avec un doux sourire, Und hängt dann sein schim- Es ist so still, so heimlich um Tout est si paisible, si intime Il tend alors son voile châtoyant merndes Schleiertuch alentour mich. Ringsum an Gerät und Wänden Tout autour des outils et des Le soleil s'est couché, le jour Die Sonn ist unten, der Tag aus. murs. s'est éteint. entwich. Ist gar ein stiller, ein lieber C'est même une fort calme et Wie schnell nun heran der Si vite commence à poindre le Besuch, aimable visite, Abend graut. soir ! Macht mir gar keine Unruh im Qui ne crée aucun tourment Mir ist es recht, sonst ist mir's Cela me convient, Haus. dans la maison. gerhaher:Mise en page 1 11/06/09 16:34 Page 11

Will er bleiben, so hat er Ort, S’il veut rester, il est chez lui, Und springe zum Ruder Et saute sur ma rame Freut's ihn nimmer, so geht er Si ça ne le réjouit plus, il passe Und schwinge den Nachen Et guide ma nacelle fort. son chemin. Dahin auf den flachen, Vers ce chemin fugace Krystallenen Weg. De cristal. Ich sitze dann stumm in Fenster Je m'assieds alors volontiers à la gern, fenêtre en silence, Fein Liebchen schleicht traulich La bien-aimée hors de la chambre Und schaue hinauf in Gewölk Et lève les yeux vers les nuées et Vom Stübchen herunter Doucement s’est glissée und Stern. les étoiles. Und sputet sich munter Et se hâte à pas légers Denke zurück, ach weit, gar weit, Je repense, ah, il y a bien long- Zu mir in das Boot. De me rejoindre dans la barque. In eine schöne, verschwundne temps, Zeit. À une belle époque disparue. Gelinde dann treiben Doucement Denk an sie, an das Glück der Je pense à vous, au plaisir d'une Die Winde uns wieder Les vents nous entraînent Minne, bluette, See-einwärts zum Flieder Tous deux au milieu du lac Seufze still und sinne, und Et soupire doucement et rêve, et Des Ufers hin dann. À travers les lilas de la rive. sinne. rêve. 11 Die blassen Nachtnebel Les pâles brumes Des Fischers Liebesglück Le Pêcheur Heureux en Amour Umfassen mit Hüllen De la nuit protectrice D933 Du lointain scintille Vor Spähern den stillen, Nous enveloppent et dissimulent Dort blinket durch Weiden Et cille au-dessus de la prairie Unschuldigen Scherz. Nos jeux paisibles et innocents. Und winket ein Schimmer De la chambre de ma mie Blassstrahlig vom Zimmer Une pâle lueur qui vient à moi. Und tauschen wir Küsse Nous échangeons nos baisers Et le bruissement des eaux Der Holden mir zu. So rauschen die Wellen, ondoyantes Elle danse Im Sinken und Schwellen Es gaukelt wie Irrlicht Couvre notre présence Folâtre et volette, Den Horchern zum Trotz. Aux oreilles aux aguets. Und schaukelt sich leise, Doucement se balance Sein Abglanz im Kreise Sur le miroir mouvant du lac. Nur Sterne belauschen Seuls les astres nous épient Des schwankenden Sees. Uns ferne, und baden Au loin et se baignent Ich schaue mit Sehnen Je regarde, amoureux, Tief unter den Pfaden Au plus profond du sillage Ins Blaue der Wellen Le bleu de l’onde Des gleitenden Kahns. De la barque qui roule. Und grüße den hellen, Et salue le clair Gespiegelten Strahl. Et miroitant reflet. So schweben wir selig Nous voguons ainsi gerhaher:Mise en page 1 11/06/09 16:34 Page 12

Umgeben vom Dunkel, Bienheureux, enfouis Ihr Bild Son Image Hoch überm Gefunkel Dans l’obscurité, loin au-dessus Ich stand in dunkeln Träumen J'étais plongé en de sombres rêveries, Der Sterne einher. Du reflet scintillant des étoiles. und starrte ihr Bildnis an, Et fixais son portrait, und das geliebte Antlitz Alors le visage aimé Nous pleurons, nous sourions Und weinen und lächeln, Heimlich zu leben begann. Commença à s'animer secrètement. Und meinen enthoben Il nous semble Der Erde schon oben, Avoir quitté la terre Um ihre Lippen zog sich Sur ses lèvres se dessina Schon drüben zu sein. Et déjà être là-bas. Ein Lächeln wunderbar, Un merveilleux sourire, Und wie von Wehmutstränen Et des larmes mélancoliques Erglänzte ihr Augenpaar. Brillèrent dans ses yeux. Schwanengesang D 957 Le Chant du Cygne Poèmes de Heinrich Heine Poèmes de Heinrich Heine Auch meine Tränen flossen Mes larmes aussi coulèrent Mir von den Wangen herab - Le long de mes joues - Der Atlas L’Atlas Und ach, ich kann's nicht glauben, Hélas, je ne puis croire, Ich unglücksel'ger Atlas! Eine Je suis l'infortuné Atlas ! Un Daß ich dich verloren hab! Que je t'ai perdue ! Welt, monde, 12 Die ganze Welt der Schmerzen Je dois porter un monde entier Das Fischermädchen La Fille du Pêcheur muß ich tragen, de souffrances, Du schönes Fischermädchen, Toi, jolie fille du pêcheur, Ich trage Unerträgliches, und Je porte l'insupportable, Treibe den Kahn ans Land; Tire la barque à terre ; brechen Et en moi mon cœur se brise. Komm zu mir und setze dich Viens vers moi et assieds-toi, Will mir das Herz im Leibe. nieder, Cajolons-nous main dans la Wir kosen Hand in Hand. main. Du stolzes Herz, du hast es ja Toi, cœur orgueilleux, tu l'as gewollt! bien voulu ! Leg an mein Herz dein Köpfchen Pose ta petite tête sur mon cœur, Du wolltest glücklich sein, Tu voulais être heureux, Und fürchte dich nicht zu sehr; Et n'aie pas peur ; unendlich glücklich, Éternellement heureux, Vertraust du dich doch sorglos Insouciante, n'as-tu pas confiance, Oder unendlich elend, stolzes Ou bien éternellement misérable, Täglich dem wilden Meer. En la sauvage mer, chaque jour. Herz, cœur orgueilleux, Und jetzo bist du elend. Et bien maintenant tu es misé- Mein Herz gleicht ganz dem Mon cœur tout pareil à la mer, rable. Meere, Connaît les tempêtes, le jusant Hat Sturm und Ebb' und Flut, et le flot, gerhaher:Mise en page 1 11/06/09 16:34 Page 13

Und manche schöne Perle Et parfois une belle perle Aus deinen Augen liebevoll De tes yeux aimants In seiner Tiefe ruht. Repose en son sein. Fielen die Tränen nieder. Tombaient des larmes.

Die Stadt La Ville Ich sah sie fallen auf deine Hand Je les voyais tomber sur ta main Am fernen Horizonte À l'horizon lointain Und bin aufs Knie gesunken; Et suis tombé à genoux ; Apparaît, comme une image de Erscheint, wie ein Nebelbild, Ich hab von deiner weißen Hand De ta blanche main brume, Die Tränen fortgetrunken. J'ai bu les larmes. Die Stadt mit ihren Türmen, La ville avec ses tours, In Abenddämmrung gehüllt. Enveloppée du crépuscule du soir. Seit jener Stunde verzehrt sich Depuis cette heure mon corps se Ein feuchter Windzug kräuselt Un courant d'air humide fronce mein Leib, consume, Die graue Wasserbahn; L'onde grise ; Die Seele stirbt vor Sehnen; Mon âme meurt de langueur ; Mit traurigem Takte rudert Le marin dans ma barque Mich hat das unglücksel'ge Weib La malheureuse femme Der Schiffer in meinem Kahn. Rame d'une cadence triste. Vergiftet mit ihren Tränen. De ses larmes m'a empoisonné.

Der Doppelgänger Le Double Die Sonne hebt sich noch einmal Le soleil se découpe encore une fois Still ist die Nacht, es ruhen die La nuit est calme, les ruelles 13 Leuchtend vom Boden empor Brillant au-dessus du sol Gassen, tranquilles, Und zeigt mir jene Stelle, Et me montre cet endroit, In diesem Hause wohnte mein Mon trésor habitait cette Wo ich das Liebste verlor. Où j'ai perdu ce que j'avais de plus cher. Schatz; maison ; Sie hat schon längst die Stadt Elle a quitté la ville depuis déjà verlassen, longtemps, Am Meer Au Bord de la Mer Doch steht noch das Haus auf Pourtant la maison est encore Das Meer erglänzte weit La mer resplendissait loin là-bas demselben Platz. au même endroit. hinaus Dans les dernières lumières du Im letzten Abendscheine; soir ; Da steht auch ein Mensch und Il y a aussi un homme qui Wir saßen am einsamen Assis près de la maison solitaire starrt in die Höhe regarde en l'air Fischerhaus, du pêcheur, Und ringt die Hände vor Et se tord les mains de violente Wir saßen stumm und alleine. Nous étions silencieux et seuls. Schmerzensgewalt; douleur ; Mir graust es, wenn ich sein Avec horreur, lorsque je vois son Der Nebel stieg, das Wasser Le brouillard montait, les eaux Antlitz sehe - visage - schwoll, s'enflaient, Der Mond zeigt mir meine eigne La lune me montre ma propre Die Möwe flog hin und wieder; Les mouettes volaient de-ci de-là ; Gestalt. personne. gerhaher:Mise en page 1 11/06/09 16:34 Page 14

Du Doppelgänger, du bleicher Toi, sosie, toi blême compagnon ! Kein Briefchen brauch ich zu Je n'ai plus besoin d'écrire de Geselle! Que singes-tu la douleur de mon schreiben mehr, lettres, Was äffst du nach mein amour, Die Träne selbst geb ich ihr, Je ne lui donne plus que mes Liebesleid, Qui, à cet endroit m'a torturé Oh, sie verträgt sie sicher larmes ; Das mich gequält auf dieser Stelle De si nombreuses nuits, aux nicht, Oh, il ne les perd sûrement pas, So manche Nacht, in alter Zeit? temps anciens ? Gar eifrig dient sie mir. Il me sert avec tant de diligence !

Die Taubenpost D 965 A Le Pigeon Voyageur Bei Tag, bei Nacht, im Wachen, Jour et nuit, réveillé ou poème de Johann Gabriel Seidl poème de Johann Gabriel Seidl im Traum, endormi, Ihr gilt das alles gleich, C'est pareil pour lui, Ich hab' eine Brieftaub' in meinem J'ai à mon service un pigeon Wenn sie nur wandern, wandern Tant qu'il peut voyager, Sold, voyageur kann, voyager, Die ist gar ergeben und treu, Qui est très dévoué, très fidèle ; Dann ist sie überreich! Il est satisfait ! Sie nimmt mir nie das Ziel zu Il ne vise jamais trop court kurz Et ne dépasse pas non plus son Sie wird nicht müd, sie wird Il ne se fatigue pas, il ne s'en- Und fliegt auch nie vorbei. but. nicht matt, nuie pas, 14 Der Weg ist stets ihr neu; Le chemin lui paraît toujours Ich sende sie viel tausendmal Je l'envoie des milliers de fois Sie braucht nicht Lockung, nouveau ; Auf Kundschaft täglich Quotidiennement aux nouvelles, braucht nicht Lohn, Il ne lui faut ni appât ni récom- hinaus, Il passe par divers lieux familiers Die Taub' ist so mir treu! pense, Vorbei an manchem lieben Ort, Pour arriver à la maison de ma Ce pigeon m'est si fidèle ! Bis zu der Liebsten Haus. bien-aimée. Drum heg ich sie auch so treu an der Brust, C'est pourquoi je le serre Dort schaut sie zum Fenster Là, en cachette, il regarde à la Versichert des schönsten souvent sur ma poitrine, heimlich hinein, fenêtre, Gewinns; Assuré de posséder le plus beau Belauscht ihren Blick und Épiant chaque regard et chaque Sie heißt - die Sehnsucht! Kennt des trésors. Schritt, pas ; ihr sie? - Il se nomme... le désir inquiet ! Gibt meine Grüße scherzend En jouant, il lui donne mon petit Die Botin treuen Sinns. Le connaissez-vous ? ab mot Messager de la fidélité. Und nimmt die ihren mit. Et prend le sien. Traduction française pour Des Fischers Liebesglück et Drang in die Ferne : Jean-Marc Berns ©Harmonia mundi s.a. , 2009 gerhaher:Mise en page 1 11/06/09 16:34 Page 15

REPÈRES BIOGRAPHIQUES Sous la direction de Riccardo Muti il est Papageno dans la production de La Flûte enchantée du Festival de Salzbourg en 2006 (publié en Christian Gerhaher, baryton DVD par Decca). Gerhaher interprète en concert le rôle-titre du Prinz von Homburg de Henze au Theater an der Wien, et Wolfram Après des études auprès de Paul Kuen et Raimund Grumbach, le (Tannhaüser) au Teatro Real de Madrid, à l’Opéra de Vienne, à baryton allemand Christian Gerhaher s’inscrit à l’Opera School de l’Opéra de Munich, et au Royal Opera House Covent Garden à l’Académie de Musique de Munich. Avec son partenaire régulier au Londres. En 2010/2011, il sera le Comte dans Les Noces de Figaro piano Gerold Huber, il étudie l’interprétation du lied avec de Mozart à Munich. Bientôt, il devrait chanter les rôles de Friedemann Berger. Tout en terminant ses études de médecine, Eisensein et Pelléas à Francfort, et de Posa dans Don Carlos à Christian Gerhaher perfectionne sa technique vocale dans des Toulouse. master-classes données par Dietrich Fischer-Dieskau, Elisabeth Christian Gerhaher s’est produit aux côtés de chefs tels que Schwarzkopf et Inge Borkh. Parallèlement, Christian Gerhaher est Nikolaus Hamoncourt, Herbert Blomstedt, Heinz Holliger, Simon lui-même professeur et donne des master-classes au Festival Rattle, Kent Nagano, Mariss Jansons et Christian Thilemann dans d’Aldeburgh, à l’Université de Yale, au Concertgebouw les plus grandes salles du monde. En 2008, la musique de Gustav d’Amsterdam, au Festival de Schwetzingen, et en tant que professeur Mahler l’amène à travailler avec Riccardo Chailly titulaire il organise des workshops à l’Académie de Musique de (Wunderhornlieder avec le Gewandhaus-orchester de Leipzig) et Munich. Gustavo Dudamel (Chants du compagnon errant à La Scala de 15 Ses interprétations de lieder accompagnées par Gerold Huber devien- Milan). Parmi les autres grands orchestres qui l’invitent régulièrement : nent des standards, et leurs enregistrements sont très appréciés. Ils le Concentus Musicus Wien, les Orchestres Philarmoniques de reçoivent le célèbre Gramophone Award en 2006 pour leur album Berlin, Munich et Vienne, et le Royal Concertgebouw Orchestra. Il Abenbilder de Schubert. La même année, Christian Gerhaher reçoit donne aussi des concerts avec des orchestres majeurs hors Europe le NDR Music Prize au Schleswig-Holstein Music Festival. Son comme le NHK Symphony Orchestra, le Boston Symphony récent album Melancholie de Schumann reçoit le BBC Music Award Orchestra, le Cleveland Orchestra et le Chicago Symphony en 2009. Le duo Christian Gerhaher et Gerold Huber est entendu Orchestra. Durant la saison 2008/2009, Christian Gerhaher est en sur les plus grandes scènes de récital internationales, par exemple résidence au West German Radio Symphony Orchestra où l’on a pu le Wigmore Hall de Londres et le Concertgebouw d’Amsterdam. l’entendre notamment dans un programme de musique de chambre Christian Gerhaher est un invité régulier du Festival de de chansons folk anglaises. Schwetzinger, du Rheingau Music Festival, du Festival de Vienne, Les CD de Christian Gerhaher sont publiés chez Sony Music, avec du Festival de Klangbogen, du Maggio Musicale Fiorentino, du qui il a un partenariat exclusif. Accompagné par Gerold Huber il London Proms, des Festivals d’Edinburgh et de Lucerne, ainsi que enregistre les cycles de Schumann, les cycles de Schubert ainsi que des Festivals d’Aspen et Tanglewood aux États-Unis. de nombreux autres lieder, comme par exemple Terezín Outre son activité principale de concerts et de récitals, Christian Theresienstadt avec Anne Sophie von Otter (Deutsche Gramophon). Gerhaher chante aussi dans des productions d’opéras, il travaille À l’automne 2009 sortira son dernier album accompagné par Gerold notamment en étroite collaboration avec le Frankfurt Opera House. Huber, Chants du compagnon errant de et autres gerhaher:Mise en page 1 11/06/09 16:34 Page 16

lieder. enregistrement de lied pour Le Voyage d’hiver et La Belle Gerold Huber, piano Meunière ainsi que le Gramophone Award en 2006 pour leur dernier album Abendbilder de Schubert. En 2008, Gerold Huber Né à Munich, Gerold Huber reçoit une bourse pour étudier le piano enregistre trois nouveaux lieder avec Christian Gerhaher sous la direction de Friedemann Berger à la Musikhochschule de (Schumann Melancholie pour RCA Red Seal) ; avec Bernarda Fink Munich. Il participe également à la classe de lied de Dietrich (Schubert pour Harmonia Mundi France) ; et avec Fischer-Dieskau à Berlin. En 1998, il reçoit le Prix International (Listzt pour Edel Classics). Pro Musicis à Paris / New York avec Christian Gerhaher, qu’il accompagne régulièrement dans des récitals de lieder. En 2001, Huber Gerold est un des lauréats de la Johann Sebastian Bach International Piano Competition à Sarrebruck. Il donne des master- classes à l’Université de Yale et au Festival d’Aldeburgh. Il apparaît dans de nombreux festivals de renoms tels que les Schubertiades à Vilabertran (Espagne), le Festival de Schwetzingen et le Rheingau Festival. En outre, il a fondé son propre festival connu sous le nom de Ernste Musik, qui s’est déroulé pour la pre- mière fois au Palais de Nymphenbourg à Munich en 2006. Gerold Huber s’est produit dans les plus grandes salles de concerts : 16 Alte Oper de Francfort, Konzerthaus et Musikverein de Vienne, Concertgebouw à Amsterdam, Wigmore Hall à Londres, Frick Collection à New York et Musée d’Orsay à Paris. Apparaissant régulièrement aux côtés de Christian Gerhaher, Gerold Huber s’est aussi produit avec Ruth Ziesak, Bernarda Fink, , Mojca Erdmann, Genia Kühmeier, Maximilian Schmitt et Franz Josef Selig. Il joue également de la musique de chambre avec le Quatuor Artemis et Reinhold Friedrich. Ces enregistrements en tant que soliste se concentrent sur des compositions de Jean Sebastien Bach, , et Franz Schubert. Il a donné des récitals à Munich, Regensbourg, au Kultursommer Kassel festival et au Festival de Nouvelle-Zélande à Wellington. En plus de son album solo sur des œuvres de Beethoven, il est reconnu pour ses enregistrements avec le baryton Christian Gerhaher. Ils reçoivent l’Echo Klassik Award pour le meilleur gerhaher:Mise en page 1 11/06/09 16:34 Page 17

OPERADELILLE ABONNEZ-VOUS DÈS LE 20 JUIN 09 !

tél. 0820 48 9000 www.opera-lille.fr gerhaher:Mise en page 1 11/06/09 16:34 Page 18

OPERA DE LILLE SAISON 2009-2010 Opéras & spectacles musicaux Danse Concerts DARDANUS RAMEAU QUI VA LÀ ? CHRISTIAN RIZZO, ESZTER SALAMON, SOPHIE KOCH LISZT DUPARC WAGNER LE MÉDECIN MALGRÉ LUI GOUNOD CATHERINE BAŸ, DIDIER GALAS ET AUTRES INVITÉS LE CONCERT D’ASTRÉE LE MESSIE / HAENDEL MEDEA PASCAL DUSAPIN / SASHA WALTZ TRAVELOGUE I - TWENTY TO EIGHT SASHA WALTZ & GUESTS QUATUOR TAKÁCS BEETHOVEN EUGÈNE ONÉGUINE TCHAÏKOVSKI MY DEAREST... MY FAIREST SASHA WALTZ & GUESTS MOHAMED ROUICHA & CHERIFA MUSIQUE ET CHANTS L'INFEDELTÀ DELUSA HAYDN GISELLE MATS EK / BALLET DE L’OPÉRA DE LYON BERBÈRES CARMEN BIZET L’OUBLI, TOUCHER DU BOIS. CHRISTIAN RIZZO / IAN BOSTRIDGE SCHUBERT DEBUSSY FAURÉ BRITTEN ALTRE STELLE ANNA CATERINA ANTONACCI L’ASSOCIATION FRAGILE KARNATICS VIRTUOSES INDIENS / ICTUS / AKA MOON 3ADIEUX ANNE TERESA DE KEERSMAEKER / ROSAS / ORCHESTRE DU CONSERVATOIRE DE LILLE BRITTEN Et aussi JÉRÔME BEL / ICTUS TCHAÏKOVSKI ROSSINI LES CONCERTS DU MERCREDI À 18H, ICE FRANÇOIS VERRET / LA COMPAGNIE FV GAUTIER CAPUÇON / GABRIELA MONTERO PROKOFIEV 1h de musique tous les mercredis MENDELSSOHN RACHMANINOV d’octobre à juin HAPPY DAYS ! Happy Day Carmen, Happy Day des enfants L’OPÉRA EN FAMILLE, une sélection de spectacles à découvrir en famille ABONNEZ-VOUS ! À partir du samedi 20 juin (9h) aux guichets (rue Léon Trulin à Lille) et par téléphone (0820 48 9000) et à partir du mardi 23 juin aux horaires habituels d’ouverture de la billetterie (du mardi au samedi de 12h à 19h). Fermeture estivale de la billetterie du samedi 11 juillet au mardi 1er septembre 2009. Ouverture des abonnements sur internet pour certaines formules mardi 1er sept. sur www.opera-lille.fr gerhaher:Mise en page 1 11/06/09 16:34 Page 19

LES PARTENAIRES INSTITUTIONNELS L’OPÉRA DE LILLE ET LES ENTREPRISES

L’Opéra de Lille, régi sous la forme d’un Établissement public L’Opéra de Lille propose aux entreprises d’associer leur Partenaires Associés : de coopération culturelle, est financé par image à celle d’un opéra ouvert sur sa région et CAISSE D’ÉPARGNE NORD FRANCE EUROPE LA VILLE DE LILLE sur l’international, en soutenant un projet artistique CBS OUTDOOR LA RÉGION NORD-PAS DE CALAIS, innovant. Les partenaires bénéficient ainsi d’un cadre CRÉDIT DU NORD LILLE MÉTROPOLE COMMUNAUTÉ URBAINE LE MINISTÈRE DE LA CULTURE (DRAC NORD-PAS DE CALAIS). exceptionnel et d’un accès privilégié aux spectacles DALKIA NORD de la saison, et permettent l’ouverture de l’Opéra à de DELOITTE Inscrite dans la durée, leur contribution permet à l’Opéra de Lille nouveaux publics. Pour plus d’informations : GROUPE PROCIVIS NORD d’assurer l’ensemble de son fonctionnement et la réalisation www.opera-lille.fr dans la rubrique « Partenaires ». KPMG de ses projets artistiques. MEERT Dans le cadre de la dotation de la Ville de Lille, l’Opéra Mécène et Partenaire Associé : NORPAC bénéficie du soutien du CASINO BARRIÈRE DE LILLE. CAISSE DES DÉPÔTS ET CONSIGNATIONS ORANGE PRICEWATERHOUSECOOPERS RAMERY SOCIÉTÉ DES EAUX DU NORD LES PARTENAIRES MÉDIA TRANSPOLE Télérama Mécène associé à la saison France Bleu Nord CRÉDIT MUTUEL NORD EUROPE

— Parrains d’un événement : CIC BANQUE BSD-CIN CRÉDIT DU NORD lille3000 bénéficie du soutien de la Ville de Lille, du Conseil Général du Nord et de ses partenaires officiels : SFR, Accor, FÉDÉRATION RÉGIONALE DES TRAVAUX PUBLICS EDF, Auchan et Caisse d’Epargne Nord France Europe. GROUPE CMH — RABOT DUTILLEUL LES ARTISTES DE L’OPÉRA DE LILLE : SOCIÉTÉ GÉNÉRALE LE CHŒUR DE L’OPÉRA DE LILLE Direction Yves Parmentier Les résidences : LE CONCERT D’ASTRÉE Direction Emmanuelle Haïm L’ENSEMBLE ICTUS CHRISTIAN RIZZO chorégraphe / L’ASSOCIATION FRAGILE gerhaher:Mise en page 1 11/06/09 16:34 Page 20

OPERADELILLE 2, rue des Bons-Enfants BP 133 – F 59001 Lille cedex — Informations & Billetterie T 0820 48 9000 www.opera-lille.fr