Service Etudes et Diffusion Division des Etudes pour les Acteurs Publics Régionaux

Annexe Point de vue de l’Etat Vers un pôle métropolitain en

Métropole et métropolisation Une métropole est une ville majeure, qui domine un territoire, régional ou national, par son poids et l’étendue de son rayonnement. Au niveau local, elle propose une offre d’une relative autonomie pour les demandes usuelles de ses habitants et de sa région. Elle s’insère dans des réseaux d’importance nationale ou mondiale et bénéficie d’échanges nombreux avec les autres métropoles. Les métropoles se distinguent des autres agglomérations, en général de taille plus modeste, par le haut niveau qualitatif de leurs fonctions et par leur forte insertion dans des réseaux mondiaux. Elles concentrent les structures de commandement économique, en particulier les sièges des grandes entreprises multinationales et les bureaux des sociétés financières et des firmes de services aux entreprises. D’un point de vue juridique, la loi du 16 décembre 2010 portant réforme des collectivités territoriales définit également les notions de métropole et de pôle métropolitain. La métropolisation est, quant à elle, un phénomène dynamique de concentration de valeur à l’intérieur et autour des villes les plus importantes. Cela les rend toujours plus attractives au détriment de leurs périphéries. Elle engendre des recompositions territoriales qui modifient l’organisation sociospatiale de l’ensemble de l’agglomération et rend les territoires de plus en plus interdépendants. Les réseaux supportent ces interdépendances et permettent l’interaction entre l’agglomération mère et la périphérie sous domination métropolitaine. En résumé, la métropolisation porte un double mouvement spatial qui affecte la croissance de la ville : concentration des richesses, des hommes, des capitaux, des savoirs, des techniques…, et extension urbaine avec satellisation du territoire périphérique par la ville-centre. Notons toutefois que tous les phénomènes de diffusion urbaine ne relèvent pas forcément de la métropolisation. Autour des villes petites et moyennes, l’installation récente de nouveaux résidants ne traduit pas, à première vue, un phénomène de métropolisation même si indirectement l’influence métropolitaine peut être sensible.

Il est désormais classique de distinguer trois types de métropolisation : - la métropolisation des économistes : fondée sur les travaux et concepts de la nouvelle économie géographique, cette approche envisage, dans son sens le plus strict, la métropolisation sous l'angle du degré de mondialisation des économies territoriales. - la métropolisation des sociologues : elle met davantage en avant la dynamique de concentration spatiale et de mise en réseau des fonctions supérieures ou des « classes créatives » (Florida) qui détermine le fait métropolitain. - la métropolisation des géographes ou des urbanistes : elle s'intéresse plutôt aux mutations spatiales induites par ces dynamiques socio-économiques et insiste alors sur les processus de dilatation, mais surtout d'interdépendances discontinues qui recomposent les espaces urbains. Cette contribution de l’Insee à l’élaboration d’une note d’enjeux de l’État sur le projet de pôle métropolitain à l’échelle de l’espace métropolitain clermontois s’attache à fournir un éclairage statistique sur ces différentes facettes de la métropolisation.

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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Les dynamiques démographiques récentes dessinent un couloir de densification de à Brioude Depuis 1999, c'est dans les communes sous influence directe des principaux pôles économiques que la croissance démographique se diffuse et s'accélère le plus. Cette tendance est particulièrement marquée le long des axes autoroutiers. Ainsi, en Auvergne, deux zones de densification urbaine émergent : au centre, un large couloir centré sur Clermont-Ferrand reliant Brioude en Haute-Loire à l'aire urbaine vichyssoise dans l'Allier, et au nord-est de la Haute-Loire le bassin d'Yssingeaux et Monistrol-sur-Loire dynamisé par l'extension de la périurbanisation stéphanoise.

Évolution de la densité de population au cours de la période récente

Variation de densité de population 1990-1999 Variation de densité de population 1999-2009

En habitants au km² par an 2 ou plus 1 à 2 0,3 à 1 0,1 à 0,3 0,05 à 0,1 -0,05 à 0,05 -0,1 à -0,05 -0,3 à -0,1 moins de -0,3

Source : Insee, Recensements de la population 1990,1999, 2009

Quel que soit le périmètre retenu pour définir l’espace métropolitain clermontois, celui-ci est au cœur d’un espace de densification croissante, traduisant un dynamisme démographique porté par les phénomènes de périurbanisation.

Réf. : N° 78/DR63-SED/ST/SD du 1 février 2013 Page 2 / 7 Évolution de la population de population et « périmètre » de la plaque urbaine

Approche « statistique » par les aires urbaines EPCI signataires d’une « déclaration d’intention »

Variation de densité entre 1999 et 2009 En habitants au km² par an 2 ou plus 1 à 2 0,3 à 1 0,1 à 0,3 0,05 à 0,1 -0,05 à 0,05 -0,1 à -0,05 -0,3 à -0,1 moins de -0,3

Source : Insee, Recensements de la population 1999, 2009 – Zonage en aires urbaines 2010 – EPCI au 1er janvier 2012

A l’heure actuelle, le contour de la plaque métropolitaine n’est pas encore précisément défini. Le Schéma régional d’aménagement et de développement durable du territoire (SRADDT) adopté en 2009 évoque la plaque urbaine et mentionne Clermont-Ferrand, Vichy, Thiers, Riom, , Brioude. En mars 2012, les trois EPCI de Clermont Communauté, Riom Communauté et Vichy-Val d’Allier ont signé une « déclaration d’intention » pour engager une collaboration métropolitaine qui pourrait aboutir à la constitution d’un pôle métropolitain. Du point de vue de l’observation statistique, le choix d’un périmètre est crucial. L’aire urbaine, qui mesure l’aire d’influence d’un pôle d’emplois1, est souvent considérée par les statisticiens comme le bon niveau de maillage territorial pour l’étude des métropoles et de leurs réseaux. Ce zonage présente notamment l’avantage de permettre la comparaison des territoires à l’échelle nationale. La plaque urbaine sera appréhendée ici par l’intermédiaire des quatre aires urbaines de Clermont-Ferrand, Issoire, Thiers et Vichy.

Les fonctions métropolitaines au cœur du processus de métropolisation Plusieurs fonctions sont caractéristiques des villes de taille importante : commerce interentreprises, conception-recherche, culture-loisirs, gestion et prestations intellectuelles. Ces fonctions occupent une place prépondérante dans le processus de métropolisation. Elles sont au cœur du rayonnement des métropoles, concernant le plus souvent un territoire sensiblement plus large que celui où elles sont implantées. La présence de ces fonctions est donc un enjeu important pour le développement économique et les phénomènes de métropolisation, d’où leur appellation de fonctions métropolitaines. C’est pourquoi les emplois occupés par les cadres de ces fonctions métropolitaines sont aussi qualifiés d’emplois stratégiques. Entre 1982 et 2008, les emplois stratégiques se sont concentrés dans les aires urbaines. Ainsi, en 2008, 17 940 cadres des fonctions métropolitaines travaillent dans l’une des quatre aires urbaines de la plaque urbaine. Sur la période, le poids des cadres des fonctions métropolitaines a progressé dans toutes les aires urbaines de l’espace métropolitain clermontois, sauf à Thiers où il a légèrement reculé.

Une forte présence des cadres des fonctions métropolitaines à Clermont-Ferrand

1 Plus précisément, elle est constituée par un pôle urbain et par des communes dont au moins 40 % de la population résidante ayant un emploi travaille dans le pôle ou dans des communes attirées par celui-ci.

Réf. : N° 78/DR63-SED/ST/SD du 1 février 2013 Page 3 / 7 Les cadres des fonctions métropolitaines sont d’autant plus présents que le degré de métropolisation est important. Ainsi, ils sont relativement plus présents dans les plus grandes aires urbaines que dans le reste du territoire. L’aire urbaine de Clermont-Ferrand compte un peu moins de 200 000 emplois dont 15 650 sont des CFM, soit 8 % des emplois. Ce taux est nettement supérieur à la moyenne des aires urbaines de 50 000 à 200 000 emplois, mais reste inférieur à celui des plus grandes aires urbaines (19 % à Paris, 14 % à Toulouse et Grenoble, 11 % à Montpellier). L’aire urbaine clermontoise se classe au 15e rang des aires urbaines françaises pour le nombre de cadres des fonctions métropolitaines alors qu’elle occupe le 16 e rang en termes d’emplois et le 19e en termes de population.

La forte présence de la conception-recherche : un atout pour l’aire urbaine de Clermont- Ferrand Dans l’aire urbaine de Clermont-Ferrand, le poids de la fonction « conception-recherche » tend à rejoindre celui des aires urbaines de plus de 200 000 emplois grâce à une plus forte progression des cadres des fonctions métropolitaines de cette fonction entre 1999 et 2008. La part de la fonction place Clermont-Ferrand au 14e rang des aires urbaines et au 5e rang des aires de taille comparable. Une fonction conception-recherche importante est un facteur d’attractivité pour les entreprises, qui cherchent à bénéficier des externalités positives générées par la forte concentration des activités de recherche. Ces dernières bénéficient de la présence de grandes écoles et d’industries de pointe. L’implantation d’un centre de recherche de Michelin à Clermont-Ferrand et du centre de recherche MSD-Chibret (centre de production et de recherche médicamenteuse) à Riom joue en faveur d’une fonction conception-recherche développée. La structure par profession montre ainsi que les « ingénieurs et cadres d’études, recherche et développement des industries de transformation » sont particulièrement surreprésentés. De plus, grâce à l’implantation du Centre de recherche Clermont-Ferrand-Theix de l’INRA, les chercheurs de la recherche publique sont proportionnellement plus nombreux que dans les aires de taille comparable ou dans les plus grandes aires urbaines. Une présence conjointe de la recherche privée et publique représente un atout. En effet, les activités de recherche ne bénéficient pas à leurs seuls financeurs et une collaboration public/privé améliore l’efficacité de la recherche.

Un territoire peu attractif pour l’implantation des cadres des fonctions métropolitaines La capacité à attirer les cadres est un enjeu important pour le développement du territoire et constitue une dimension importante de la métropolisation. Au total, entre 2003 et 2008, les cadres des fonctions métropolitaines sont moins nombreux à être venus s’installer dans l’aire urbaine de Clermont-Ferrand qu’à en être partis. Ce manque d’attractivité de l’aire urbaine de Clermont- Ferrand pour les cadres des fonctions métropolitaines est principalement dû aux jeunes actifs ayant un emploi. En effet, le solde migratoire est nettement déficitaire pour les moins de 30 ans alors qu'il est en léger excédent pour les autres tranches d'âge. L'importance du réseau de formation supérieure clermontois explique cette caractéristique : Clermont-Ferrand est ainsi une ville attractive pour les jeunes désirant obtenir un diplôme de l'enseignement supérieur. Cependant, le nombre d'emplois stratégiques offerts par l'aire urbaine ne permettant pas d'absorber tous ces jeunes cadres, une partie d'entre eux trouvent un emploi dans les aires urbaines de plus grande taille, telles que Paris ou Lyon. Le nombre de CFM dans l'aire urbaine clermontoise augmente sur la période récente en dépit de ce solde migratoire déficitaire. Cette évolution, paradoxale en apparence, s'explique principalement par une population active de plus en nombreuse et de plus en plus qualifiée. Cette qualification accrue de la main-d'œuvre demandée par les entreprises est assurée à la fois par la formation initiale (grâce à un niveau d'études qui a fortement augmenté) et par la promotion interne. À l'inverse, sur l'ensemble de la population, l'aire urbaine clermontoise attire plus d'habitants qu'elle n'en laisse partir, notamment des jeunes de 18 à 24 ans qui viennent faire leurs études à Clermont- Ferrand.

De forts échanges entre les territoires constitutifs de la plaque métropolitaine

Réf. : N° 78/DR63-SED/ST/SD du 1 février 2013 Page 4 / 7 Au cours de la période récente, les échanges entre les territoires constitutifs de la plaque métropolitaine se sont renforcés. Trois formes particulières d’échanges sont couramment étudiées : les déplacements domicile-travail et les migrations résidentielles pour les ménages et les transferts d’établissements pour le tissu économique. Depuis une dizaine d’années, la dissociation des lieux de résidence et des lieux de travail s’est accentuée au sein de l’espace métropolitain clermontois. Ainsi, de nombreux d’actifs résident dans l’une des quatre aires urbaines de l’espace métropolitain clermontois et travaillent dans une autre. Par exemple, en 2008, 1 310 personnes quittent chacun matin l’aire urbaine de Clermont-Ferrand pour travailler dans l’aire urbaine de Vichy. Inversement, 1 510 effectuent le trajet inverse. Ces navettes domicile-travail s’effectuent sur des distances de plus en plus longues. Cette tendance renvoie à la question de la durabilité de l'aménagement du territoire en termes d'artificialisation croissante des sols, de multiplication des déplacements, d'émissions de gaz à effet de serre et de pression sur le budget des ménages en cas de renchérissement du coût du carburant. En termes de migrations résidentielles, la conjonction des phénomènes de périurbanisation et de métropolisation a renforcé les échanges migratoires entre les aires urbaines de la plaque urbaine. Par exemple, 1 390 personnes qui habitaient en 2003 dans l’aire urbaine de Clermont-Ferrand résident en 2008 dans l’aire urbaine de Vichy. Inversement, 1 710 personnes ont effectué une migration résidentielle de Vichy à Clermont-Ferrand.

Déplacements domicile-travail en 2008 Migrations résidentielles entre 2003 et 2008

Vichy Vichy

1 310 1 510 1 390 1 710

1 820 770 Clermont-Ferrand Thiers Clermont-Ferrand Thiers 1 020 970

2 370 1 380

2 210 1 170

Issoire Issoire

Source : Insee, Recensement de la population 2008

Enfin, quelles que soient les motivations qui conduisent un établissement à déplacer ses capacités de production d'un lieu à un autre (rationalisation, modernisation, extension des capacités de production, recherche d'un emplacement plus stratégique, prix du foncier attractif), l’intensification des transferts d’établissements depuis dix ans traduit la dynamique de métropolisation à l’œuvre sur le territoire et les inter-relations croissantes entre les « îlots » de la plaque métropolitaine. Au cours de la période 2005-2010, les transferts de l’aire urbaine de Clermont-Ferrand avec les aires les plus proches sont nombreux : 68 avec Issoire ; 52 avec Vichy ; 22 avec Thiers (seulement 15 avec Aurillac ; 9 avec Montluçon ; 5 avec Moulins ou avec le Puy-en-Velay). Par rapport à la période antérieure (2000-2005), les transferts de l’aire clermontoise avec les aires voisines se sont renforcés (+ 18 % pour Vichy, + 21 % pour Issoire) alors que les flux avec les aires urbaines auvergnates plus éloignées déclinent (- 61 % pour Montluçon et - 67 % pour Moulins). De plus,

Réf. : N° 78/DR63-SED/ST/SD du 1 février 2013 Page 5 / 7 autre illustration du phénomène de métropolisation, au cours de la période 2005-2010, l’aire urbaine de Clermont-Ferrand a perdu des établissements au profit des aires urbaines qui l’entourent (- 12 envers Issoire, - 8 envers Vichy).

La métropolisation des économistes L’espace métropolitain bénéficie, sur son territoire ou dans sa proche périphérie, d’une armature industrielle la qualité. Plusieurs grands groupes industriels viennent de conforter leur ancrage territorial par des investissements à moyen terme (10 à 15 ans). Les entreprises Michelin, Aubert et Duval, Constellium et L’Oréal sont concernées. La présence sur le territoire de l’espace métropolitain clermontois d'entreprises disposant de centres de décision (telles que Michelin ou Limagrain) se traduit par un rayonnement fort de la métropole et participe pleinement du phénomène de métropolisation au sens des économistes. Comme indiqué précédemment, l’innovation est également un point fort de la métropole clermontoise (pôles de compétitivité, grappes d'entreprises et clusters, enseignement supérieur/recherche publique). Toutefois, la plaque urbaine pâtit d’une faiblesse majeure autour des transports. L'absence d’une ligne ferroviaire à grande vitesse ainsi que la faiblesse constatée sur le transport aérien sont autant de handicaps pour la métropole clermontoise. Dans le domaine des transports, il convient également de citer qu'à l'échelle des territoires composant la plaque urbaine la modalité des transports mériterait être développée.

Le renforcement de la métropole clermontoise : risque ou opportunité ? En Auvergne, le renforcement de la métropole clermontoise est souvent perçu comme un facteur de risque par certains acteurs locaux. Ce renforcement est ainsi parfois vu comme l’expression de l’hégémonisme clermontois qui pénaliserait les territoires périphériques (notamment les plus ruraux) par une concentration de la population, de l’emploi, des équipements et des richesses dans la métropole clermontoise. Le degré de concentration au sein de la plaque urbaine varie évidemment selon le périmètre retenu pour la plaque urbaine, comme le montre le tableau suivant. À l’échelle des aires urbaines de la plaque urbaine, le degré de concentration apparaît particulièrement fort : les quatre aires urbaines de Clermont-Ferrand, Issoire, Thiers et Vichy regroupent 64 % des cadres des fonctions métropolitaines d’Auvergne. Cette concentration est plus forte que celles de l’emploi total (47 %) et de la population (44 %). À l’échelle des trois EPCI de Clermont Communauté, Riom Communauté et Vichy-Val d’Allier, le constat est plus nuancé mais l’emploi dans les fonctions stratégiques a tendance à se concentrer dans ces trois EPCI (57 % des cadres des fonctions métropolitaines travaillent dans l’un de ces trois EPCI). Cette concentration est toutefois partiellement compensée par des phénomènes « naturels » de redistribution au sein de la région. Par exemple, même si les communes situées hors de la plaque urbaine ne profitent pas d’un dynamisme marqué en matière d’implantation d’emplois de cadres des fonctions métropolitaines, elles bénéficient de l’installation résidentielle de ces cadres. En effet, les migrations de cadres des fonctions métropolitaines de l’aire urbaine de Clermont-Ferrand vers le reste de l’Auvergne sont plus nombreuses que dans le sens inverse. Le renforcement de la métropole clermontoise pourrait être une opportunité non seulement pour le territoire mais aussi pour l’Auvergne. Par rapport aux autres grandes aires urbaines françaises, l’aire clermontoise souffre de plusieurs faiblesses. Le manque d’infrastructures de transports à grande vitesse pénalise le territoire clermontois. Clermont-Ferrand ne dispose pas encore d’une masse critique (tant en termes démographiques qu’économiques) lui permettant de rivaliser avec les autres métropoles : l’aire urbaine clermontoise occupe le 16e rang en termes d’emplois et le 19e en termes de population. Enfin, même si son positionnement en termes d’emplois stratégiques est plus favorable, le poids des cadres des fonctions métropolitaines n’est pas au niveau des 12 aires urbaines de taille métropolitaine (Paris, Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux, Nice, Nantes, Strasbourg, Rennes, Grenoble et Montpellier) et son attractivité vis-à-vis des cadres des fonctions métropolitaines reste limitée.

Réf. : N° 78/DR63-SED/ST/SD du 1 février 2013 Page 6 / 7 Quatre aires Poids au Poids au EPCI urbaines de la sein de sein de Auvergne signataires plaque l'Auvergne l'Auvergne Population (2008) 586 200 44 % 386 200 29 % 1 341 900 Taux de croissance annuel de la 0,51 % /// 0,15 % /// 0,28 % population (1999-2008) Nombre d’emplois (2008) 252 600 47 % 198 600 37 % 537 500 Nombre de cadres des fonctions 17 940 64 % 15 850 57 % 27 840 métropolitaines (2008) Nombre d’établissements (2010) 32 430 43 % 22 840 30 % 75 290 Taux de création d’établissements 14,0 % /// 13,5% /// 12,9% (moyenne 2008-2010)

Source : Insee, Recensement de la population 2008 – Répertoire des Entreprises et Établissements

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