68" ANNEE. — N° 45. VENDREDI 13 AVRIL 1928.
ORGANE RÉPUBLICAIN BIT DÉPARTEMENT Paraissant îes Mercredi, Vendredi et Dimanche
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fera bien de se méfier. Un de ces jours sion dans cette ville tout comme le fit la PAGES FIGEACOISES US ÉVÉNEMENT, la presse nationaliste l'accusera de Grande-Bretagne l'année dernière sur les « faire le jeu de l'Allemagne ! » instances du communiste Eugène Chen. Informations On craint des émeutes à Hankéou ; Le rapprochement économique A Conférence bancaire à Paris mais, d'une façon générale, les étran- LES AIGUILLES DE FIGEAC qui préparera le rapproche- Notre confrère François de Tessan gers sont d'avis que la présence de l'ami- ment des cœurs est dans les est candidat radical-socialiste dans Le Financial Neivs annonce que la ral Stoz et des marins français saura cal- Banque d'Angleterre déléguera M. Ste- mer l'ardeur des Chinois. * vœux des gouvernements une circonscription de la banlieue pa- wart pour assister à la conférence qui du Couchant, l'Aiguille de Ldssae ; Au Venezuela allemand et français. — Gom- risienne. Au cours d'une réunion, les éunira prochainement à Paris les di- celle du Midi, l'Aiguille du Cingle, ment le bolchevique assure communistes venaient « au nom de recteurs des services économiques des Un communiqué gouvernemental an- Les p|us anciens témoins de notre contemplant à leur pied la ville qu'el- l'affranchissement de» tra- la classe ouvrière » faire de l'obs- banques centrales et notamment de îa nonce qu'une révolte militaire a éclaté passé sont, avec les quelques lam- les ont vu naître, muets et impassi- vailleurs. truction et assurer qu'ils sont seuls à Banque fédérale de réserve de New- dans la capitale, mais elle a été rapide- beaux qui restent de la ceinture de la bles témoins de tout un passé aboli. défendre les droits et les intérêts des York et de la Reichsbank, sous la pré- ment étouffée. Après avoir tué deux offi- cité, ces grêles et pourtant éternels Deboiis, le Mézeray sinon l'Hérodo- L'actuelle campagne électorale nous sidence de M. Quesnay. ciers, les rebelles se sont dirigés vers le monuments désignés sous le nom travailleurs. dépôt de munitions de la caserne Saint- te figeacois, dans ses Annales, expli- révèle l'électeur français sous un as- Le journal ajoute qu'on envisagera d'Aiguilles de Figeac, édicules d'une que que sur chacune de ces Aiguilles Alors, François de Tessan opposa probablement à cette conférence, l'éta- Charles où ils ont été reçus par une fu- pect assez nouveau. Il s'intéresse à ces menteurs un document soviéti- sillade nourrie au cours de laquelle ils hauteur de 11 à 12 mètres, composés on plaçait un fanal pour guider les beaucoup plus qu'autrefois aux ques- blissement d'un service international que qu'ils ne purent contester ni re- d'informations entre les banques cen- ont eu un grand nombre de tués et de d'une coloinne prismatique octogona- pèlerins dans la nuit. Delpon, dans sa tions de politique étrangère. Il y ap- nier et auquel ils ne surent que ré- trales en vue d'une coopération étroite blessés. Le reste des rebelles a été fait le, reposant sur une sorte de socle à statistique du Lot, répète l'explica- porte une attention qu'il ne lui accor- pondre. de ces établissements. prisonnier. cinq marches, continuée au-dessus tion donnée par Debons. Debons et dait guère auparavant. Et ce change- C'est un ordre du jour publié le 2 La guerre « hors !a loi » Nous voulons obéir à nos maris d'une corniche légèrement saillante, . Delpon, figeacois tous les deux, écri- ment vient surtout de ce qu'il a com- juillet 1927 par le journal bolchevik Miss Mac Phail, la seule femme mem- par une pyramide à la base également vant des choses qu'ils avaient sous pris et senti que les nations sont dé- Le ministre des affaires étrangères, les Izvestia. En voici le texte : M. Kellogg, a déclaré que la France et bre du Parlement canadien, étant venue octogonale, dont les arêtes continuent les yeux, auraient dû remarquer que pendantes les innés des autres et que en tournée dans la province de Québec, celles de la colonne prismatique, py- ces quilles de pierre ne présentant « Les ouvriers ont affirmé qu'ils les Etats-Unis soumettaient la question la condition nécessaire à tout progrès pour exhorter les Canadiennes françai- ramide effilée tendant sa pointe vers « avaient abandonné leur professio- de la renonciation à la guerre aux gou- aucune surface plane, n'offrant ni une c'est la sécurité... vernements britannique, allemand, ita- ses de la région de refuser d'obéir à leurs le ciel. Vus à distance ces petits mo- niche quelconque, ni un sup;port où, « nalisme étroit et qu'ils n'avaient en maris jusqu'à ce qu'elles obtiennent le Et c'est à ce souci qu'obéissent les lien et japonais, afin de pouvoir élabo- numents apparaissent bien comme pût s'appuyer ou s'accrocher fanal ou « vue que les intérêts de l'Etat. Les droit de vote, a été surprise de la ré- hommes d'Etat de tous pays en don- rer un traité acceptable pour tous, car des aiguilles, aiguilles de pierre, ain- lanterne, ne pouvaient remplir l'usa- « ouvriers, réunis en conférence, dé- ponse faite, par l'organisation pour le nant à ces problèmes la plus grande si le pacte pour la mise de la guerre hors si que les a toujours vus et les voit ge qu'ils leur attribuaient. On pour- « clarent en conséquence que les la loi était rédigé sans une consultation suffrage féminin dans la vieille colonie place dans leurs discours publics. française. encore, et que les appellent le Figea- rait les parer aujourd'hui, à leur ci- « grèves sont criminelles et que tous générale, un ou plusieurs pays pourraient Nous avons vu, à quelques jours de « Il ne faut pas faire descendre les cois du terroir dans son patois si ex- me, si ce n'était là la plus grossière « les grévistes devront être licenciés refuser de le signer. ditance, M. Streeseman à l'Hôtel Ad- maris de leur piédestal, lui fut-il répon- pressif et si vrai, Los guyos. des profanations, d'un bec de gaz ou « et traduits devant les tribunaux Grèce et Turquie Ion et M. Poincaré à Carcassonne ex- du. Autrement dit, nous voulons conti- Ces aiguilles sont une des plus ra- d'une ampoule électrique. Une pareil- « ouvriers pour y être punis d'après nuer à leur obéir.» poser leurs vues sur l'organisation in- La rivalité séculaire de la Grèce et de res curiosités archéologiques de Fran- le éventualité, n'est évidemment en- « les règles de la" dictature proléta- ternationale de la paix. la Turquie dans le Levant, principa'c- ce. trée dans les prévisions de l'abbé « rienne. » ment sur mer, semble vouloir se termi- Le ministre allemand s'est soigneu- EN PEU PB MOTS... Elles s'imposeraient à l'attention Guillaume. Que l'abbé Debons, tout Voilà qui est en effet, sans répli- ner d'une façon satisfaisante. sement gardé de mêler la question de de l'archéologue par leur antiquité imprégné de la tradition du monastè- que. Tout gréviste est arrêté et mené Tewfik Rouchdy bey vient de rentrei — On annonce la mort d'une Améri- l'occupation de la Rhénanie et celle seule. Elles sont de la fin du xf, dans re eût accepté le récit des moines les devant le tribunal qui dispose de pei- en Turquie après avoir rencontré M. Mi- caine, Miss Belle Skinner, grande amie du régime de la Sarre aux opinions chalacopoulos sur les bords du lac Lé- de la France, qui, à ses frais, avait fait tous les cas du commencement du xn" yeux fermés, cela était dans ses habi- nes terribles... jusques et y compris man. reconstruire le village d'Hattonchâtel siècle, l'abbé Guillaume, qui les a édi- tudes, mais il est surprenant que Del- qu'il a exprimé sur le désarmement, la mort ! C'est surtout de cette question qu'il D'après le- correspondant de l'United (St-Mihiel). fiées, ayant régné sur le monastère et pon, si méticuleux dans ses recher- a entretenu ses auditeurs. Mais, généralement, on va plus vite Press, il est question d'entamer entre les —> L'Assemblée nationale de Turquie la ville de 1096 à 1142. che, ait reçu sans autre examen, une que ça. On ne s'embarrasse pas de deux pays des négociations pour arriver a voté la loi supprimant du statut orga- Mais elles se distinguent encore et pareille explication, et qu'il n'ait pas, Il a insisté sur ce fait que l'Allema- toutes ces « formalités ». Et l'on se à tin pacte de non agression. nique, les paragraphes qui sont en con- gne ne réclame pas le désarmement Le même correspondant croit savoir tradiction avec les principes de la laï- surtout parce qu'elles ont, durant des lui si curieux du passé, retenu plus passe du tribunal. C'est plus simple et siècles, constitué une énigme archéo- universel, total et immédiat ; qu'elle expéditif. que le ministre turc est on faveur il'u.i longtemps son attention, sur ces pier- aspire à un désarmement gradué et, traité conduisant à une limitation des — Une enquête va être faite aux Etats- logique qui a donné lieu aux plus in- res vénérables dont le mystère devait invoquant le caractère moral et ju- Doux pays ! Paradis des travail- armements navals aussi bien qu'au rè- U nis pour étudier les possibilités d'élar- vraisemblables interprétations. Même l'attirer. leurs !... ridique de la question, il a appelé de glement de toutes les revendications cau- ir le canal de Panama. aujourd'hui, et, en vertu de la vitesse Ces vieilles pierres intriguèrent tou- sées par le transfert des populations de ses vœux l'heure où « l'esprit de Lo- E L. — Un incendie s'est déclaré au dépôt acquise, il n'est pas de jour, où les jours nos ancêtres. Ne pouvant s'ex- : Turquie en Grèce et vice-versa, confor- carno » inspirerait toutes le® conver- ' '■ I'I————JQOo-—■— —;—:— des machines de la gare princinale de faiseurs de discours, ou bien les mément au traité de Lausanne. Toulouse. Les dégâts sont assez" impor- pliquer leur raison d'être, ils accep- sations internationales. Ensuite il a journalistes pressés, ayant à parler tèrent une explication qui justifiait PETITS MOTS D^RirS Les comitadjis tants. Un .sous-lie itenant de pompiers a protesté contre l'intention qu'on prê- été blessé au cours du sinistre. de notre ville ne nous servent les de leur utilité. te à l'Allemagne de mettre les gran- Les autorités grecques ont été avisées — Les 6 jours cyclistes ont commencé rapsodies inspirées par ces obélis- Un savant n'est pas surpris de ne des puissances en présence de cette qu'un grand nombre de petites bandes au vélodrome d'Hiver, à Paris. 15 con- ques, aussi mystérieux longtemps que pas savoir ; le vulgaire n'admet pas alternative : « Si vous ne désarmez 011 CHARABIA ORATÛ de comitadjis prépare une attaque con- currents ont pris le départ pour parti- ceux d'Egypte, fables ou contes en- que le savant puisse laisser une ques- tinue contre la frontière gréco-bulgare pas, j'arme de nouveau ! » Non, il se On exige des Chambres un iraveil ciper à la « ronde infernale » qui dure- dormis ou morts aux pages des vieux tion sans réponse. Faute d'autres, il pour la fin d'avril. On déclare qu'au mê- ra 144 heures. borne à dire aux puissances : « Je sérieux, de l'attention, une assiduité à me moment, d'autres bandes attaqueront livres. Il n'y a pas six mois que le accepta celle que lui donna Debons. vous demande de désarmer parce que toute épreuve. Demandez-vous plutôt si — A Chicago, on a arrêté sept ban- Journal du Lot, lui-même, nous a réé- de la même façon' les frontières serbe dits qui avaient formé le projet'd'enle- De même qu'il accepta comme éty- vous en avez pris l'engagement et que elles vïont pas lieu d'être épouvantées de et bulgare. Les autorités militaires se dité une de ces fantaisistes histoires. mologie de Figeac le jeu de mots aus- ce qui se débat à la tribune : ver une vingtaine de- riches habitants de j'étais en droit de l'enregistrer. » mettent en mesure d'être prêtes à toute C'est même pour rectifier l'erreur — Vous voulez réglementer la mort. la ville pour les rançonner. si puéril qu'était puérile l'explication Il reconnaît donc que le désarme- éventualité. commise que l'idée m'est venue de des Aiguilles, jeu de mots dont d'ail- Essayez donc. Vous verrez ce qu'elle / * ment ne s'obtient pas les armes à la vous répondra. Document historique cette sclrronique : la lance d'Achille leurs se contentait Debons lui-même: main et qu'on ne poursuit pas la paix — Nous ne comprimerons pas les je'i- La revue les Archives rouges, qui f guérissait les blessures qu'elle avait « La tradition nous apprend qu'elles avec des menaces de guerre. Les na- nes cerveaux dès leurs premiers pas. paraît à Moscou, publie dans son der- faites ; lia presse est comme elle, elle (les Aiguilles) ont donné le nom de répare les erreurs qu'elle commet. tionalistes allemands sont d'ailleurs — Une crise très violentei mortelle nier numéro un document historique jus- D'un adverbe à l'autre. Figeac à la ville qui, jusque-là, n'avait furieux contre lui et c'est un signe celle-là, s'est produite, mais elle n'eut qu'ici complètement inconnu. C'est la Quatre Aiguilles autrefois jalon- été appelée que Fiat. On disait à l'ab- favorable à enregistrer. pas de conséquences graves. lettre adressée par le grand-duc Nicolas Il n'est pas trop tard pour parler en- naient l'horizon aux quatre points bé : Fige-acum, plantez une égaille C'est dans les vieilles culottes, de Mikhailovitch à Kerinsky, lettre par .la- core de l'abbé Lemire, dont le souvenir cardinaux. Celle du Levant, dite (du ou pyramide ; et ayant satisfait à A ces déclarations ont répond^n cel- honoré survivra longtemps dans sa cir- peau que battent les cœurs des braves. quelle il lui annonce le renoncement de voisinage d'un menhir, aujourd'hui cette demande, il voulut qu'on appe- les de M. Poincaré, plus catégorique tous les grands-ducs au trône de Russie, conscription d'Hazebrouck. — Le cœur qui bat sous la blouse de démoli), de la Pierre-Levée, a disparu lât cette ville du nom de Figeac : encore que le ministre allemand. Il a l'ouvrier est souvent aussi vaillant que ainsi qu'à tous les biens appartenant à Un Officiel feuilleté au hasard en dit carrément : la couronne. donne l'occasion. comme a disparu le monument cel- Fige-acum. » celui qui bat sous le haut de forme du tique. Sur l'emplacement de celle du « On n'aura jamais à nous repro- bourgeois. Ce document est daté du 9 mars 1917, C'était le 13 avril ±i.ll. L'abbé Lemire Ces Aiguilles n'intriguèrent pas demandait qu'au point de vue militaire Nord se dresse une chapelle dont l'ap- « cher ni un acte, ni un geste, ni une _— Je vous remercie, Monsieur le Mi- une semaine après l'abdication de l'em- seulement que nos ancêtres. Elles ont pereur Nicolas II. les enfants recueillis par les réservistes pellation populaire, lo copèlo de lo « parole qui soit insuffisamment pa- nistre ; vous m'avez écouté d'un œil bien- intrigué aussi nos savants. Dans un donnassent à ces derniers les mêmes pergo, chapelle de la perche, de l'ai- « ciflque. Nous avons tous assez souf- veillant. Doux pays prochain article, au conte de Debons droits que les enfants nés du mariage. guille, évoque le souvenir de l'Aiguil- « fert de la guerre pour la détester, — Vous leur liez tellement les bras Devant le tribunal suprême de l'Ukrai- j'opposerai l'histoire, histoire perdue M. Berteaux, Ministre de la Guerre, ac- le dont elle a pris ila place. Restent « et pour écarter, d'un ferme pro- qu'ils ne savent plus sur quel pied dan- ne vient de commencer le procès de six cepta en souriant : dans les brouillards du Moyen-Age, ser. debout, intactes, toujours jeunes, « pos, tout ce qui risquerait de la ra- officiers et d'un certain nombre de sous- — Tout le monde sait, dit-il, combien que l'érudition moderne a retrouvée, — Je l'ai consulté. Il me répondit affir- ofticiers et hommes de la police incul- il (l'abbé Lemire) s'est intéressé active- sous le poids de huit siècles : celle (à suivre). J. MALRIEU. te mener. Ceux qui nous accusent mativement : Non. « d'arrière-pensées sont des calom- pés d'avoir fait dp la torture un système ment à cette question de la repopulation. Sous quel aspect, enfin, votre imagi- régulier à l'égard des détenus et d'avoir « niateurs ou des insensés. » M. LEMIUE. — Je remercie M. le Mi- nation se représente-t-elle un orateur qui terrorisé les 13.0'00 habitants de Chu- nistre de la Guerre de l'acceptation si On parlera des autres. maintes pièces meublées dans les styles Puis il a rappelé que la France, se vante d'avoir été la cheville ouvrière guiev au lieu de les protéger. bienveillante qu'il fait de mon amende- les plus divers. Enfin, il se trouva danis après- avoir amicalement réglé un dif- de la mise à la retraite d'un haut fonc- Les procédés de tortures employés par ment, dût-il y avoir mis quelque ironie Lord Crewe, l'ambassadeur de Grande- une Sale qui avait pour unique mobi- férend avec l'Espagne, s'apprête à tionnaire de la Préfecture de Police ? ces policiers et par leurs chefs consis- {Sourires) ; si je voulais jouer sur les Bretagne à Paris, auquel doit succéd? r lier un prie-Dieu au pied d'une statue procéder de la même façon pour assai- A signaler aussi le cas de l'abbé Ber- taient notamment à étrangler lentement mots, je pourrais observer qu' « active- dans quelques semaines sir Willi&n die saint François d'Assise. Tyrrell, s'est montré ému de l'insistance nir l'atmosphère entre elle et l'Italie. gey, député de la Giraride, où il fut le leurs victimes et à leur arracher les che- ment » ne veut peut-être pas dire « effec- Ahuri, le visiteur attendit un long mo- veux. avec laqiielle la presse française en gé- ment. Enfin, la porte s'ouvrit, le poète Ensuite, passant du domaine politi- colistier de M. Mandel ; à l'occasion de tivement » (On rit): En tout cas — per- ses débuts à la tribune de la Chambre, mettez-moi de faire une petite confes- néral parle des chutes de cheval de l'Hé- fit son apparition, enveloppe dans urne que à l'économique, il a terminé son Au Maroc ritier du trône britannique. il déclara que sa soutane était la preuve sion, elle est de mise aujourd'hui -r- si espèce de grand manteau blanc. Il; s'ap- Un djich. qui «"attaquait à des Ait Pour un peu, Londres eut considéré développement par cette éloquente qu'il portait franchement son drapeau. « célibat » signifiait « égoïsme » ou procha : murmura : « Pax tecum », et Sbokman soumis, a perdu deux hommes. comme un crime de lèse-majesté la seule disparut. apostrophe : Il déclara aussi dfautres choses savou- Calamane, M. Bibles, Maire, prési- parler dans la discussion du budget de assurée, mais elle sera triomphale. de la part de techniciens et d'ingé- publique traditionnelle, étant bien en- même que pour un député cela doive dait et les nombreux électeurs présents l'Agriculture et qui fit que le porte- —— —<>8K>-^- nieurs spécialisés. avoir quelque importance. C'est ce ont réservé un accueil très cordial à M. tendu que l'ordre de parole des can- feuille de l'Agriculture lui fut offert en En tout cas, il nous est agréable de que pensent les électeurs, ce n'est pas Crabol. didats sera déterminé par le sort. avril 1926. ARRONDISSEMENT DE GOURDON porter à la connaissance des agricul- ce que font les adversaires de M>. A Nuzéjouls, la réunion était présidée Nous sommes persuadés que les six Gandidat des agriculteurs, il les invite teurs que les possibilités d'introduc- Crabol. par M. ^ammas, Maire. Un très grand compétiteurs seront présents à ce à s'unir et à se syndiquer ; il leur pro- tion de la betterave à sucre dans le nombre d'électeurs assistaient à la réu- met de mettre comme par le passé toute Ils ressassent des ragots de portiè- rendez-vous. Lot ne font plus l'ombre d'un doute, nion ; l'exposé du programme démocra- son énergie et toute son intelligence à iS FAUX AMIS re; ils s'acharnent sur des potins, ri- iimiiimii et que grâce au bienveillant concours tique de M. Crabol, fut vivement ap- leur service. Pour éviter de se faire juger eux- dicules à peine dignes d'alimenter la plaudi. de M. de Monzie, dont le nom restera REMARQUES ET MAXIMES : mêmes les réactionnaires se couvrent conversation de commères et dont ils M. Calmon, qui arriva à Timproviste, Ce programme répond admirablement attaché à cette œuvre d'amélioration font la substance et la moëlle de leur prononça à son tour quelques paroles, en du nom respecté de M. Poincaré. Co- agricole, la question financière pour -:■ Ne pas savoir discuter, ô aux aspirations des électeurs. L'homme médie ! campagne... S'ils jugent celle-ci di- insistant sur la nécessité de l'union de qui le présente a toute leur confiance. l'édification de la sucrerie sera faci- gne de leur candidat, c'est leur affaire. tous les Bépublicains, pour vaincre les M. Delport, ce n'est pas être in- Par une majorité considérable, ils don- C'est eux qui sont en cause et c'est lement résolue. partis de droite. En tout cas, elle n'est pas digne des discutable ! neront mandat à M. Bouat d'aller défen- sur eux que les électeurs sont appe- Le Comité d'Initiative précédem- A Mechmont, c'est M. Amadieu, ad- électeurs. A dre à la Chambre les idées qu'il a expo- lés à se prononcer ! Eux tout seuls et ment constitué et qui avait pour mis- joint, qui préside ; les électeurs présents sées devant eux. tout nus ! Eux tels qu'ils sont et non *** sont nombreux, et ils applaudissent très sion de poursuivre l'étude ce cette im- •:- Quand il se présente seul, Et ce sera une victoire de justice et pas tels 'qu'ils voudraient paraître. Mais dans l'arrondissement de Ca- vivement M. Crabol, lorsqu'il promet portante question s'est réuni, il y a M. Delport est le meilleur. de raison en même temps qu'un beau Ils sont les flatteurs et les courti- hors il y a peut-être une raison par- d'être au Parlement, l'actif défenseur des succès républicain. quelques jours, à la Maison de l'Agri- ticulière à cette attitude. Ils crai- travailleurs des champs, et de tâcher de I * ! sans du Président du Conseil, ses culture pour l'établissement du pro- gnent, s'ils parlaient du programme faire aboutir les justes revendications, -:- En ces' temps d'élection, M. faux amis. Ils se servent de lui com- jet de statut de la Sucrerie Coopéra- de M. Crabol, qu'on leur parle de ce- formulées en leur nom, par l'Entente me masque et comme bouclier. tive de Cahors. Paysanne. Delport ne parle que de tabacs !... MPAG lui de M. Delport... Les électeurs arracheront ce mas- 11 a, en outre, arrêté un vaste plan A Gigonzac, le Maire, M. La Borde, Est-ce pour rappeler que ses promes- Le dimanche, 8 avril, M. Bouat ac- que et écarteront ce bouclier. Derriè- Or, ils n'y tiennent pas du tout. Et préside une importante assemblée, qui cueille à Martel MM. Malvy et Fonta- d'organisation de propagande visant re, ce qu'ils découvrent c'est le visage la preuve c'est qu'on ne sait encore écoute avec la plus vive attention, le ses s'en vont en fumée ?.. nilïe et préside la réunion du député de à faire connaître en détail aux agri- toujours le même d'une réaction qui rien du dit programme. Personne programme de M. Crabol, en faveur de rmri s i > ïïsTi^TntTïMTimriT^TiWiTrrTiTrrïTirri Gourdon. Il lui souhaite la bienvenue, culteurs les avantages de la culture n'en a entendu parler. Il n'en a ja- la défense des intérêts agricoles, et de affirme leur étroite union et leur amitié n'a rien apppris et n'a rien oublié. de la betterave à sucre, les avantages mais été question. Que représente M. la sauvegarde de notre épargne. Respec- ARRONDISSEMENT DE FIGEAC fortifiée. — M. Malvy très ému, remer- Le vrai « poincarisme » se recon- de la Société Coopérative sur les su- Delport ? Que pense-t-il des grands tueux de toutes les libertés, M. Crabol cie. Il dit sa haute estime pour M. Bouat naît à ceci qu'il est républicain, au- creries industrielles, la réalisation du apportera son plus actif concours à M. qui s'est fait une place enviable au Par- problèmes du jour ?... Il n'en dit rien. trement dit laïque et pacifique. programme financier, les bénéfices Poincaré, pour l'aider à achever le re- LE PROGRAMME ET L'HOMME lement. Puis M. Malvy expose son pro- Vous voyez bien, M. Vaissié, qu'on Cela équivaut exactement à ce qu'il dressement national. gramme. Nous avons rendu compte que retirerait le producteur d'une ne peut pas s'y tromlper. telle organisation. en pense ! A St-Denis-Calus, les électeurs sont i-nardi dans une autre partie du journal Il demande aux électeurs de voter très nombreux, ils font un succès à M. POURQUOI M. BOUÂT de cette belle réunion à la suite de la- Ce travail sera prochainement sanc- pour lui. Ce qu'il leur réclame c'est Crabol, surtout lorsque désignant le por- quelle M. Malvy se rendit à Bétaille en tionné par une Assemblée générale plus encore que la confiance dans la trait du Docteur Rey, qui occupe la pla- sera- réélu. compagnie de M. Bouat. des membres fondateurs de la Socié- nuit. C'est la confiance dans le néant. ce d'honneur dans la mairie de St-Denis, Le lundi, à Puybrun, M. Bouat est reçu oueouôi PAS ? té Coopérative, et aussitôt après por- il promet de le prendre comme modèle, par son ami M. Dulaurent, maire. Com- Après les réunions publiques données A son tour, M. Vaissié se fait ac- té à la connaissance de tous les agri- *** et de servir à son exemple, de toutes ses mune assurée et fidèle. culteurs. Voilà pour son programme. Voici forces, la République et l'Agriculture. depuis 3 semaines, M. Bouat peut me- A Tanriac, devant le Conseil munici- compagner dans ses tournées électo- pour sa personnalité. - A Catus, la salle de la mairie est com- surer l'immense popularité dont il jouit pal et de nombreux électeurs, M. Bouat rales par un « orateur ». Il en a eu L'Office agricole a de son côté, or- ble, lorsque M. Delpech, Maire, ouvre la auprès des vaillantes populations rurales donne une réunion présidée par M. Mai- même deux. Comme ça, il se repose ganisé, avec le concours de syndi- Car si les défenseurs de M. Delport de l'arrondissement, et c'est avec joie sont prudents de ne pas discuter le séance. Il fait l'éloge de M. Crabol, en- sonhaute, maire. Son exposé est très ap- pendant que ses mercenaires parlent cats agricoles et d'agriculteurs avisés, fant de Cahors, collaborateur du Prési- que tous les républicains voient grossir plaudi ; son succès est très grand, des champs de démonstration sur la programme de M. Crabol, ils le sont le .magnifique mouvement populaire qui à sa place. dent de la République, tout à fait qua- A Gintrac, sous la présidence de M. culture de la betterave sucrière de fa- moins de le mettre en cause person- lifié pour représenter notre arrondis- fera triompher, le 22 avril, le candidat Vaille, maire, le Conseil municipal et dé Seulement, s'il était à la Chambre, nellement. du parti radical et radical-socialiste. est-ce M. Jacquinot qui discourrait çon à montrer aux cultivateurs qui sement à la Chambre des Députés. nombreux électeurs écoutent M. Bouat ne connaissent pas cette culttire com- Cela oblige à des comparaisons et L'exposé du programme démocratique Dans le programme clair et précis avec une profonde sympathie et applau- pour lui ?... Non n'est-ce pas ? c'est tant pis pour leur candidat. de défense agricole, de justice fiscale et qu'il développe, le sympathique candi- dissent chaleureusement ses déclara- Alors, la précaution qu'il prend de ment elle doit être conduite, et leur On n'ignore pas, parbleu, que M. de progrès social de M. Crabol, est écou- dat exprime les aspirations légitimes de tions. louer l'éloquence des autres ne fait permettre d'en contrôler les résultats. tous les travailleurs de la terre et de » >o< — —, Delport est un brave homme, une ex- té avec la plus vive attention, et interrom- Un peu plus tard, M. Bouat arrivait à que mieux mettre en valeur sa propre l'usiffe, des petits commerçants, et de Lacapelle-Marival accompagné de M. La- cellente pâte d'homme et qu'il ne fe- pu seulement par de vigoureux applau- et personnelle insuffisance. Les élec- dissements. ces victimes de la crise économique que parra, le sympathique conseiller géné- teurs gourdonnais n'admettent pas rait pas de mal à un rhinocéros. On Répondant à une question, M. Crabol sont les petits bourgeois.. ral, C'était jour de foire. Le candidat ré- LES FÊTES DE JUIN sait qu'il est aussi bien garanti con- Et tous l'applaudissent car ils savent de juger les candidats par procura- précise qu'il s'efforcera de faire donner publicain et M. Laparra sont entourés Mercredi soir, le Comité des Fêtes tre le surmenage cérébral qu'un man- satisfaction aux revendications légitimes avec quel sens des réalités, avec quelle par une foule d'électeurs qui accourent tion. Ils veulent d'un représentant qui s'est réuni au Café de la Promenade, chot contre celui du travail manuel... des anciens combattants, non pension- énergie, avec quelle intelligence M. Bouat pour serrer la main de M. Bouat, lui af- ne soit -pas obligé de « passer la pa- à 9 heures. nés. les défendra et •travaillera sans relâche innier leur attachement et lui dire leur role » à un copain pour exposer ses Le Comité a procédé à la constitu- Cela nous rassure sur son sort per- à améliorer leur sort : iW s-ivont. une L'accueil que lui oui réservé mardi -oot-tiinde d'un beau succès 1P 29. avril. opinions. I!« mit l'iiabiturip ri'^Hn re- lion des parti misai mis diverses «►* a, sonnel. Cela ne rassure pas les élec- leur député ne promet pas plus qu'il ne Nombreux sont des maires du canton et les électeurs des communes visitées dans peut tenir. Avec une voix persuasive, et présentés par des hommes qui savent également, désigné les membres qui teurs sur le sort de leurs intérêts que le canton de Catus, autorise M. Crabol ils sont unanimes. La victoire de M. M. Delport aurait la charge de défen- une clarté remarquables, M. Bouat rap- Bouat est certaine. faire leurs discours eux-mêmes. feront partie de la Comimission de à escompter, pour le 22 avril, une très pelle ce qu'a, été son œuvre politique et Pour qui les prend-on de leur pro- propagande. dre. belle majorité. A Girac, M. Bouat est reçu par M. celle de la législature qui vient de finir. poser M. Vaissié ? Autant envoyer à La question relative au program- i* : * Maillet, maire — qui présidera la réu- ** Il dit comment, en présence de la si- nion — par le docteur Molinié, conseil- la Chambre un phonographe ! me des Fêtes a été examinée. A quoi bon insister ? Ce petit pa- A Castelfranc, le Docteur Rougi er tuation catastrophique qui lui était lé- ler d'arrondissement. La salle est com- Quelles sont les attractions, ré- rallèle a pour but de souligner ce que guée, Herriot s'est vu refuser le concours ble. Une fois encore M. Bouat expose son jouissances qui seront organisées ? tout le monde constate. D'un côté, il lui apporte l'appui de sa pré- des socialistes. Tandis que ceux-ci col- programme. Il est chaleureusement ap- On a parlé d'un corso fleuri, spec- y a un programme, une doctrine, des sence. laboraient en Belgique avec les hommes plaudi. Et la commune, une fois encore, UN EXEMPLE FRAPPANT tacle qui est très goûté par tout le idées et quelqu'un pour les soutenir. de tous les partis dans un ministère réunira une forte majorité républicaine. Quelle est cette mauvaise fumiste- M. Jules Crabol, candidat des Répu- d'union nationale, ils refusèrent en Fran- public, et d'une course de taureaux, De l'autre, il n'y a rien. blicains, a terminé, lundi soir, par Cas- M. Charpentier, présent, développe le rie qui consiste à prétendre que le ce de nàrtager le pouvoir et ses respon- point de vue socialiste. M. Bouat lui ré- fait d'être soi-même cultivateur est puis de l'embrasement de Pont Va- Les électeurs auront à choisir en telfranc, sa tournée de réunions publi- sabilités avec Herriot, et le parti radical. lentré. ques dans le canton de Luzech. plique sous une forme très correcte, indispensable pour bien représenter à se rappelant qu'ici ce n'est pas com- Il est permis de déplorer le résultat de mais très ferme. Il déclare notamment le Le Docteur Rougier, Conseiller géné- la Chambre les intérêts de la culture ? Mais aucune décision ferme n'a été me dans les mathématiques : zér° cette abstention qui interdit en tout cas que le droit de critique ne saurait ap- prise. ral du canton, avait tenu à lui apporter à l'heure actuelle tout droit de critique On peut être, certes, à la fois bon ne compte pas ! l'appui de sa présence. partenir à ceux qui se refusent à voter Le Comité a engagé des pourpar- à ceux qui ont refusé de livrer la bataille le budget et qui n'ont pas voulu assumer député et cultivateur. C'est entendu. C'est devant la presque unanimité des lers avec différents organisateurs au moment où le pays, dans un splendi- la responsabilité du pouvoir. En vrai Mais les deux choses ne sont pas liées. électeurs réunis sous la présidence de de mouvement d'enthousiasme, venait de d'attractions et il faut qu'il attende M. Bonis, maire, que M. Crabol expose réaliste, M. Bouat n'est pas le partisan H y a des. cultivateurs qui feraient de leur faire confiance. du tout ou rien. — De vifs applaudisse- très mauvais députés. le résultat de ces pourparlers, avant LES RÉUNIONS DE son programme. Le gouvernement fut donc tiraillé en- Ses déclarations en faveur de la dé- ments saluent sa réponse et ainsi Exemple : M. Vaissié ! d'établir définitivement le pro- Dans le canton de Catus tre la gauche radicale d'une part et les gramme. fense de l'Agriculture et plus particuliè- s'achève cette discussion parfaitement Quand il s'agirait d'aller discuter socialistes de l'autre. C'est ce qui expli- Courtoise qui confirme que M. Bouat M. Jules Crabol, candidat du parti rement de la viticulture, des commer- en Commission ou à la tribune les Toutefois, il a été décidé que les républicain radical, a commencé sa tour- que la fréquence des crises ministériel- aura à Girac une forte majorité. fêtes auraient lieu le 3 juin. Cette çants et des consommateurs, ainsi que les et tous les échecs des projets fiscaux questions de crédits pour, l'électrifiea- née de réunions publiques dans le'can- des anciens combattants non pensionnés, qui finirent par affoler l'opinion aux tion des campagnes, ou les problèmes date est bien choisie parce qu'elle fon de Catus. sont très favorablement accueillies. Son applaudissements dès partis réaction- M. Bouat continue sa campagne éner- fiscaux qui touchent de si près aux coïncide avec la clôture des « Jour- A Pontcirq, il a été reçu par le Maire, appel à l'union de tous les Républicains, gique et loyale. Il semble que les popu- M. Vialard, qu'entouraient de nombreux naires qui n'ont pas su mettre' le salut intérêts agricoles ou encore les ques- nées touristiques du Quercy ». pour achever l'oeuvre de redressement de la patrie au-dessus de leurs intérêts. lations aient à cœur de protester par Il est donc d'un réel intérêt, pour électeurs. M. Vialard a souhaité une cor- national entreprise par M. Poincaré, et tions douanières qui sont d'une capi- C'est ainsi que fut rendue inévitable leur accueil chaleureux contre les atta- notre ville, d'offrir aux nombreux diale bienvenue à M. Crabol dont le pro- pour réaliser ensuite la justice fiscale ques odieuses dont leur représentant est tale importance, alors, qu'est-ce qu'il la constitution du ministère d'Union Na- étrangers qui seront dans nos murs, gramme a été fort applaudi. Il a fait un et sociale, est très vivement applaudi. l'objet. A mesure, en effet, que la campa- ferait le silencieux et muet M. Vais- appel chaleureux en faveur de sa can- tionale. N'ayant pu trouver à gauche la Le docteur Bougier, arrivé en retard gne se prolonge, le candidat républicain sié, qui ne vaut de l'or que par son une journée de réjouissances de tout didature et l'a assuré d'une très belle ma- collaboration nécessaire, les radicaux premier ordre, et, avant tout, popu- par suite d'une confusion d'heure, a sacrifièrent toutes considérations à l'inté- voit se resserrer autour de lui le fais- silence ?... Oui, qu'est-ce qu'il ferait ? jorité dans sa commune. laire. voulu venir à Castelfranc pour s'acquit- rêt national et collaborèrent pratique- ceau des amitiés et des dévouements. Il déléguerait M. Jacquinot ?... A Lherm, en l'absence de M. Bessou, ter d'une dette de reconnaissance : c'est, Ah 1 les réactionnaires peuvent diffamer maire, excusé, M. Couzi, adjoint, a fait ment à la restauration financière. Les so- Ah ! c'est ça qui ferait une belle L. B. en effet, par son ami Crabol, qu'il a con- cialistes qui s'étaient unis à la droite et mentir, ils n'empêcheront pas ' le l'éloge de M. Crabol, enfant de Cahors nu M. Bonis. Il dit l'amitié de toujours triomphe de la vérité et de la justice. jambe aux cultivateurs du Gourdon- et collaborateur du Président de la Ré- pour renverser les gouvernements précé- nais d'avoir voté pour un « cultiva- Cours professionnels qui le lie à M. Crabol, rappelle leurs sou- dents, s'enfermèrent, dès lors, dans une publique, et a exhorté ses administrés à venirs communs au ly cée Gambetta, et il teur »! ! ! Ils seraient bien défendus, Les cours professionnels gratuits voter pour lui, convaincu que nul autre opposition commode, comptant en reti- Mardi, à 9 heures, M. Bouat était à La- (coupe, lingerie et couture, — sténo- termine en souhaitant le succès du can- rer un bénéfice électoral. les intérêts agricoles et l'on aurait une candidat n'était aussi capable de servir didat des Bépublicains, qui trouvera mativie. Reçu par M. Larribe, maire, en- dactylographie) pour les jeunes appren- utilement les intérêts de l'arrondisse- M. Bouat énumère rapidement les heu- touré, des conseillers municipaux, il bonne opinion d'eux au Parlement !... ties s'ouvriront le 18 courant à l'Ecole de certainement à Castelfranc la majorité reux résultats obtenus par le gouverne- Mais ils ne commettront pas cette ment. Les très nombreux électeurs pré- démocratique qui se groupa, il y a trois parle devant une salle comble. Il expose filles de la rue du Président-Wilson, ment actuel et donne lecture des décla- sents ont accueilli avec la plus grande ans, sur le nom de M. Bougier. son programme et explique son action folie. Ils ne sont .pas les ennemis de sous la direction, de Mme Lafargue, Di- rations faites au parlement par les délé- faveur l'exposé du programme de M. Ainsi, M. Jules Crabol, termina sa tour- parlementaire. Avant de lui donner la leurs propres intérêts au point de se rectrice du Cours Complémentaire. Crabol. gués du parti socialiste qui ont publi- parole, M. Larribe avait prononcé un desarmer dans le moment où le be- Les cours de coupe, lingerie et cou- née dans le canton de Luzech où, grâce quement félicité Poincaré. Aux Junies, c'est devant un très grand à l'appui du Conseiller général et du ardent et vigoureux discours où il fait soin se fait, plus que jamais, sentir ture auront lieu le mercredi et les cours M. Bouat a également expliqué, dans nombre d'électeurs que M. Solmiac, Mai- Conseiller d'Arrondissement, il est cer- un bel éloge du député qui a su si bien d'avoir au Parlement des défenseurs de sténo-dactylo le samedi de chaque re et Conseiller général, souhaite la bien- quelques réunions, la tactique des par- défendre les intérêts généraux du pays tain de réunir, le 22 avril, une belle ma- actifs, capables et éloquents. semaine, de 5 h. 1/2 à 7 h. du soir. venue à son ami M. Crabol. Il énumère tis d'extrême-gauche. Dans chaque dis- et représenter la cause de son arrondis- jorité. Ils se rappelleront entre autres cho- Mme Lafargue recevra les inscriptions les titres du candidat du parti Radical cussion les communistes ont déposé des sement. M. Larribe assure que la com- aux dates suivantes : 16 et 1? avril. auquel il est lui-même fier d'appartenir *** amendements très souvent étrangers à la mune de Lamativie lui prouvera sa re- ses frappantes, cette leçon qui leur et dont il souhaite le succès. Les décla- question et qui, dans tous les cas, ne pou- connaissance des services rendus par doit servir pour l'avenir. Hyménée rations démocratiques de M. Crabol sont PETITE ROSE A DÉJOUER vaient être approuvés sans une étude lui. Si M. Bouat, dit-il, n'avait pas une Quand l'administration des tabacs Mercredi matin a été célébré le unanimement applaudies et, à diverses préalable et sérieuse des commissions forte majorité ici, je donnerais ma dé- Un candidat, sachant l'importance a baissé ses prix d'achats, qui donc mariage de Mlle Madeleine Coustil- reprises, M. Solmiac donne le signal des compétentes. Dans l'unique but de se mission. Les acclamations du public las, la gracieuse" fille de M. et Mme morale que présentera le résultat élec- représentait à la Chambre les Plan- bravos. ménager de faciles effets de tribune pen- prouvent à l'excellent maire qu'il n'a Goustillas, demeurant rue de la Ban- toral de la Ville de Cahors, songerait dant la période électorale, les extrémis- teurs? — C'était un planteur choisi A La Masse, section des Junies, où pas à prévoir cette éventualité. que, avec M. Jean Sarny. M. Solmiac a tenu à l'accompagner, le à rompre avec la tradition cadurcien- tes n'hésitèrent pas à voter ces textes. Brillante et chaleureuse réunion à comme tel. C'était le Président lui- Nous renouvelons aux jeunes programme du candidat des républicains ne et à donner sa réunion de Cahors, Ils ne sauraient cependant se prévaloir Comiac, que M. Labrousse, maire, pré- même des Planteurs. Mais il n'avait époux nos meilleurs vœux de est fort applaudi. Une question courtoi- non pas la veille du scrutin, mais aujourd'hui d'un vote qui ne constituait side, entouré des conseillers municipaux — comme M. Vaissié — aucune des qu'une manœuvre d'obstruction et de bonheur. sement posée, permet à M. Crabol de quelques jours avant. et de nombreux électeurs. Dans un dis- qualités qui font un bon et utile re- surenchère que les gens honnêtes et ré- préciser qu'il n'envisagera jamais de 11 voudrait en profiter pour répan- cours très applaudi, M. Labrousse rap- présentant. Ascendants de la Grande Guerre pacte électoral qu'avec des républicains fléchis réprouveront certainement. M. pelle les importants services rendus à la Et qui donc a obenu un peu plus dre à travers l'arrondissement, par Bouat cite d'ailleurs quelques exemples Les ascendants de tous degrés sont défenseurs de la propriété individuelle commune par M. Bouat et au nom de tard le relèvement des prix du ta- et partisans de la politique; de M. Poin- affiches ou par journaux, la nouvelle qui amusent les auditeurs dont le solide tous lui promet une forte majorité ré- instamment priés d'assister à la gran- caré. — fausse, d'ailleurs — qu'une grande bon-sens ne se laisse pas prendre à un publicaine. Les déclarations de M. Bouat bac ? — Est-ce un planteur ? — Non, de réunion qui aura lieu dimanche, A Labastide-da-Vert, M. Labro, maire, majorité lui serait assurée dams la piège si grossier. sont accueillies ensuite par l'unanime c'est M. Malvy et c'est M. de Monzie 15 avril, à 14 h. précises (heure léga- préside une importante assemblée où se ville de Cahors et pour essayer d'im- On ne saurait d'ailleurs apprécier un approbation des assistants. qui ne sont, au sens technique du le), au Palais des Fêtes. sont donné rendez-vous presque tous les pressionner les électeurs ruraux. vote en l'isolant des circonstances qui A Teyssieu, le Conseil municipal et mot, cultivateur ni l'un ni l'autre. . Ordre du Jour : Comimunication électeurs de la commune et où se pres- l'accompagnent et au demeurant M. Bouat Nos concitoyens ont trop de bon de nombreux amis attendent M. Bouat Voilà un exemple ! Jugez et com- des engagements pris par les candi- sent de nombreuses dames. L'exposé a toujours voté avec la très grosse majo- qui est accueilli par M. Meyniel, maire. sens pour se laisser prendre à cette parez. dats législatifs au sujet dès revendi- énergique de son programme de progrès rité de son groupe. Il n'a pas attendu le La cordialité de la réception confirme * <>$<> — social, de justice fiscale et de défense grossière manœuvre.. succès pour se rallier au gouvernement les anciens sentiments de sympathie cations morales et matérielles qui économique vaut à M. Crabol de très vifs Ils savent, d'ailleurs, que c'est M. actuel. Il a su faire abstraction de ses qui .attachent cette commune à son dé- Déclaration d'association intéressent les ascendants et leurs applaudissements. Jules Crabol, enfant de Cahors,, an- préférences politiques pour ne considé- puté. L' « Officiai » publie la déclara- descendants ; questions très intéres- Deux contradicteurs locaux exposent cien élève de l'école communale et du rer que le salut commun et les électeurs C'est toute la population de Ldvat-de- tion d'association suivante : santes concernant le monument aux leurs théories communistes faisant pres- lycée de Cahors, qui réunira dans la par leurs applaudissements répétés prou- Cère qui attend M. Bouat, ayant à sa « Comité permanent des Fêtes de morts pour la France et questions que un reproche à M. Crabol de ne pas ville de Cahors, le plus grand nom- vent qu'ils lui en savent gré. tête M. Me relie, maire, et le Conseil mu- Puy-l'Evêque (Lot) » : Déclaration diverses. - être des leurs, répondant ainsi aux ca- Sans doute il lui eût été facile de vo- nicipal. La réception est enthousiaste. bre de suffrages et qui sera élu dé- du 4 février 1928. Objet : Réjouissan- Doivent assister à cette réunion lomnies qu'un concurrent s'efforce en ter différemment ou de s'abstenir, il a Les déclarations du candidat républicain vain de répandre sur le compte du can- puté. jugé que cette attitude n'était pas digne sont acclamées. Puis, il est décidé qu'on ces publiques. Siège : Mairie de Puy- tous les intéressés aux questions ci- l'Evêque. dessus. didat du parti républicain radical. *** de lui pas plus que de ses électeurs. apposera l'affiche suivante : Dans le train vée de la course, les Rowingmen de l'Avi- ne pas le réussir. Aujourd'hui elle trouve Assemblée Générale dès Actionnaires est .parti ce matin, à 5 h., à bord d'un SYNDICAT DES TROFFICDLTEBRS ron organiseront une course Handicap dis- préférable de s'adresser au pâtissier ou avion pour Alep, en Syrie, en mis- Dans le train de Cahors-Montau- putée entre les membres de leur société. de la Compagnie d'Orléans On s'occupe de la question de la ban, un voyageur avait placé une pe- Jeunes cyclistes, vous compléterez le suc- au boulanger et nous ne saurions l'en sion d'inspection. blâmer, d'autant plus que nos profes- L'Assemblée Générale des Actionnaires truffe du Quercy. tite malle dans le couloir, près d'une cès de l'épreuve par votre nombre au départ. de la Compagnie d'Orléans s'est tenue le 29 A Ouvrez votre carrière cycliste par le Pre- sionnels figeacois ont acquis dans cette Comme nous l'avions indiqué, il y portière auprès de laquelle il se te- mars sous la présidence de M. Richemond mier Pas Dunlop. fabrication une habileté reconnue et que Président du Conseil d'Administration. Explosion d'un fusil mitrailleur a quelques semaines, un Syndicat de nait. Pour les engagements et tous renseigne- la fouace du pays a acquis par leurs Nous résumons les principauxrenseigne- trufficulteurs a été constitué à A uine station, le train s'arrêta ; ments, écrire au Chef délégué Sportif pour soins une renommée qui ne s'arrête pas ments contenus dans le Rapport aux Action- De Paul. — L'armuïieir Guéry et Cahors. des voyageurs descendirent par la le Lot, 8', quai Ségur, Cahors. aux limites de la région. naires. le sergent-major Languilhem du 18* Les recettes totales de l'exercice 1927 se Ce Syndicat s'est mis à l'œuvre, portière opposée. « Faites-moi pas- Le chevreau, dont la vente bat son sont élevées à 1.771.797.990 fr. 56 et les dé- d'infanterie procédaient à la caserne dès le lendemain de sa constitution. ser les colis, s. v. p. ». Et, aimable- plein, en ce moment, était en légère bais- penses d'exploitation à 1.458.059.462 fr. 71. à des essais d'un fusil-mitrailleur, se à 6 fr. et G fr. 50 ; fromage de cantal Pour les voyageurs, les recettes ont été de Il veut aboutir, obtenir des résul- ment, une voyageuse restée dans le Arrondissement de Cahors lorsque l'éclatement du fusil se pro- 11 à 12 fr. ; beurre, 15 à 16 fr. ; poules, 448.178.808 fr. présentant une diminution de tats. compartiment, faisait passer les 11.042.238 fr. par rapport aux résultats de duisit. Tous deux furent blessés. Luzech 10 à 10 fr. 50 ; poulets, 11 à 12 fr. ; la- « Entretien et création de truf- colis. pins, 6 fr. à 6 fr. 50, le tout le kilo ; pi- l'exercice précédent. Déduction faite du Transportés à" l'hôpital, Languilhem Carnet blanc. — Nous apprenons avec produit des majorations, les recettes de base fières et valorisation de la truffe du Le voyageur regarda du côté où il geons, 0 fr. 50 à 7 fr. la paire. ont fléchi de 10,17 0/0. ne tarda pas à expirer. L'état de Gué- Quercy », voilà son programme, son avait placé sa petite malle : il ne la plaisir le mariage de la gracieuse Mlle U y avait en abondance des légumes Pour les marchandises, les recettes des ry est très sérieux. but. vit plus. Elle avait changé de place et Angèle Lagâfde avec M. Lucien Boissel, de toutes sortes et les premières asper- transports à grande vitesse se sont élevées Une enquête a été ouverte par l'au- de Prayssac. à 291.334.282 fr. soit par rapport à J926 un . La question intéresse, au plus ges ont fait leur apparition. Les pommes se trouvait au bord de la portière ou- Nos souhaits de bonheur aux jeunes accroissement de 55.668.493 fr. ; défalcation torité militaire pour établir les cau- haut point, les propriétaires de truf- verte. dont la récolte a été très abondante faite du produit des majorations, les recet- ses de l'accident. époux. étaient rares en raison de la.saison avan- fières, et il n'est pas douteux qu'ils D'un bond, il se précipita et put la tes de base accusent une diminution de Bélaye cée et pour avoir des fruits bien conser- 2,93 0/0. Les receltes des transports à petite répondront à l'appel du Syndicat. reprendre. Il était temps ; une se- vés il fallait les payer de 2 fr. 50 à 3 fr. vitesse ont atteint 927.107. 283 fr. soit, par Naissance. — Les époux Cler Gabriel, La truffe du Quercy est abondan- conde de plus, elle disparaissait dans la douzaine. rapport à 1926, une diminution de 28.864.419 REMERCIEMENTS du Bourg, viennent d'hériter d'un gros te ; elle est recherchée et appréciée. les causses de Lalbenque. fr. ; déduction faite du produit des majori- Les familles DELBRU, MAURY, LA- garçon — leur premier né — prénommé Lacapelle-IWarlval tions, la diminution a été de 9,76 0/0. Le ton- BRO et tous les autres parents remer- Mais, jusqu'à ce jour, on laissait Un autre voyageur constata égale- Irénée-Edouard-Jean-Baptiste. Félicita- Accident mortel. — Un accident mor- nage des marchandises transportées en cient bien sincèrement les personnes faire ; les trufficulteurs apportaient ment qué deux paquets qu'il avait tions. tel s'est produit le 9 avril, à La Bemise, petite vitesse a diminué de 2.217.936 t., soit leurs produits sur les marchés, les commune de Labathude, dans les cir- 9,51 0/0. cpii leur ont témoigné des marques de placés dans le couloir avaient changé Elections. — Vendredi soir, M. Crabol, La diminution du trafic que font-ressortir constances suivantes. sympathie à l'occasion du deuil cruel vendaient, mais aucun ne songeait à de place. candidat aux élections législatives est les chiffres ci-dessus en 1927, par rapport à M. Louis Quercy et son fils, âgé de 17 qu'ils viennent d'éprouver en la person- l'importance qu'il y avait, pour eux, Il est certain que malle et paquets venu exposer son programme. Les di- 1926, tient surlout au ralentissement de la ans, étaient occupés à déraciner un gros vie économique constaté au cours de l'exer- ne de de s'entendre, non seulement dans verses améliorations qu'il a préconisées, ne s'étaient pas déplacés... tout seuls. châtaignier dans leur propriété ; ' ils cice écoulé. leur intérêt, mais dans l'intérêt de s'il est notre élu ont éié presque unani- Madame Veuve DELBRU Mais la personne qui avait crié : avaient coupé les racines de cet arbre et La balance entre les receltes et les dépen- mement approuvées. Les arguments sys- ses l'ait apparaître un produit net d'exploita- notre région. « Faites-moi passer les colis », avait 11 ne restait plus qu'à faire tomber l'ar- tématiques d'un seul interrupteur ont été tion de 313.738.527 fr. 85. L'exercice se solde, Mais c'est chose, faite, aujourd'hui: pris le large. Essayer de la rattraper, bre, au sommet duquel un câble avait réfutés d'une façon rapide et précise. comple tenu des charges d'emprunt et des la question sera résolue d'ici peu de il ne fallait pas y songer. Le coup été fixé pour en diriger la chute, lorsque prélèvements autorisés, par une insuffisan- St-Vincent-RIve-d'Olt que LES FORCES ELECTRIQUES DU temps. était raté, et puis le train reprit sa tout à coup, sans doute sous une poussée ce de 83. 746. 524 fr. 61 contre 127. 348. 244 fr. plus violenet du vent qui souillait en en 1926. Cette amélioration notable a permis LOT, « FORCE ET LUMIERE DU Nous en avons la preuve dans le marche vers une autre station. I Accident. — Au hameau de Cournou, tempête depuis deux jours, le gros châ- à la Compagnie de bénéficier, dès cette QUERCY », ont ouvert un magasin de communiqué suivant, qui nous est le jeune Alazard, âgé de 8 ans, jouait sur année, de la prime complémentaire prévue A l'avenir, les voyageurs ont juré taignier s'abattit brusquement. vente à LUZECH où vous trouverez tous la route en compagnie d'un chien. Une par le 3» alinéa de l'art. 14 do la Convention les appareils et moteurs électriques que adressé : qu'ils surveilleraient un peu plus Le père Quercy, avant vu le danger, de 1921.. auto survint et le chien, voulant se met- vous pourrez désirer, les mieux sélec- « Tous les trufficulteurs sont in- leurs colis placés dans le couloir du put se garer à temps, mais il n'en fut Le dividende a été fixé, comme en 1926, à tre à sa poursuite, passa entre les jam- tionnés et aux prix les plus avantageux : vités à assister à la réunion générale wagon. malheureusement pas de même de son 65 fr. pour les actions de capital et à 50 fr. bes de l'enfant, qui tomba à la renverse. « LAMPES CECO », MOTEURS, fils, qui fut écrasé sous le poids de pour les actions de jouissance. qui aura lieu à la. maison de l'agri- Accident du travail Sa nuque heurta si violemment le sol, L'Etat a retiré de l'exploitation du Réseau, APPAREILS DE MENAGE, LUSTRE- l'énorme châtaignier. culture (ancien évêché de Cahors), le M. Talou, conducteur à la Cie du P. O., qu'il se produisit dans la gorge un épan- en 1927, un profit de 378.555 000 fr. tant par RSE, T. S. F., etc. jour de la foire du 1" juin 1928, à était occupé au déchargement des colis chement sanguin et que le pauvre petit Le pauvre jeune homme, replié en la perception d'impôts supportés par' la deux et coincé entre l'arbre et le fossé Compagnie (46.555.000 îr.) que par celle des deux heures de l'après-midi. du fourgon du train, venant de Libos, perdit connaissance. Le docteur Vidal, de Luzech, appelé d'urgence, n'a pas qu'il venait de creuser, fut tué sur le i mpôts mis à la charge des usagers(332.002.000). « Ordre du jour : Nomination des lorsqu'il reçut un fût vide sur le genou D'autre part, l'Etat à fait une économie constaté de sérieuses lésions, mais il a coup. membres du bureau. » gauche qui a provoqué une forte contu- de 121.425.000 fr. sur les transports assurés sion. fait cependant quelques réserves. Pour dégager la victime, ce qui de- pour le compte de ses diverses Administra- manda un long et laborieux effort, on MOÏOCYCLIST L. B. tions. Au total, l'Etat a retiré du Réseau,en — M. Mourgues, mécanicien chez M. Montcuq fut obligé de scier le châtaignier et de 1927, soit sous forme d'impôts, soit sous Avant d'arrêter votre choix pour l'achat Bal de charité Artigalas, a eu le pouce droit pris entre Foire du 7 avril. — Par suite du mau- forme d'économies pourles services publics, une manivelle et une tôle. le soulever ensuite à l'aide d'un cric d'une moto visitez MOTOBECANE qui Le bal de charité, organisé par l'As- vais temps cette foire a été très compro- très puissant. une somme totale d'environ 500 millions. présente cette année toute une gamme de Qui a trouvé le colis ? Il est intéressant de rapprocher de celte sociation Amicale des Anciens élèves mise et n'a pas eu l'importance à laquel- Cet affreux accident a plongé dans la somme'celte de 39 millions qu'ont louché motos de luxe à des prix intéressants. du lycée Gambetta, a eu lieu mercre- Un voiturier avait placé sur l'im- le on s'attendait. consternation la paisible commune de les Actionnaires et sur laquelle ils doivent Labathude. ■2 C.V. -3 C.V. -4 C.V. di soir, dans les Salons de la Préfec- périale de l'omnibus, plusieurs pa- Durant une grande partie de la jour- acquitter les impôts à leur charge. née la pluie est tombée en abondance et, La Compagnie a poursuivi, en 1927, son ture. quets. St-Céré de ce fait, il en est résulté un sérieux programme de renforcement des voies par Prix : à partir de 1.650 fr. jusqu'à 5.750 fr. Le mauvais temps n'a pas empê- Rue de la Banque, un paquet glis- Foire du 2 avril dite des Rameaux. — l'utilisation de 1.271.000 traverses, alors préjudice pour tous* les comimierçants. qu'avant la guerre, sa consommation annu- Quatre temps : moteur Blackboule ché le succès de cette soirée qui fut, sa et tomba sur le sol. Place du foirait : Veaux, de 5 fr. 75 à Presque pas d'animaux de l'espèce 8 fr. 50 ; bœufs de travail, 4.700- à 5.500 elle, n'était que de 700.000, et par l'emploi de en tous points, réussie. Le voiturier s'aperçut de la dispa- ovine et peu nombreux était ceux de fr. ; bouvillons, de 3.000 à 3.800 fr. ; 63.400 tonnes de rails neufs alors qu'anté- 4C. Y. : 5.200 fr.-SC. Y. : 5.750 lï. Dans les salons brillamment illu-< rition du colis peu après. Il revint l'espèce bovine. rieurement à 1913, elle n'en employait que vaches de travail, 3.500 à 4.400 fr. ; gé- 10.000. Zfcgent : E. BE5SHC minés, une foule nombreuse et élé- sur ses pas, mais ne le retrouva pas. Transactions presque nulles. nisses, de 2.80O à 3.400 fr., le tout la En ce qui concerne les installations de Cycles et motos, machines à coudre gante se pressait et s'est livrée aux Il est certain que la personne qui Cours qui ont été pratiqués : paire. traction électrique, la Compagnie a mis en plaisirs de la danse, aux sons d'un a ramassé le colis le rendra. Marché aux bestiaux : Bœufs d'attela- Place des Roubinets : Porcs gras, service, au cours de l'année 1927, la ligne à 28, Quai de Regourd — CAHORS ge, de G.0O0 à 6.500 fr. ; vaches d'atte- 330 à 332 fr. les 50 kilos ; porcelets, 160 90.000 volts de Coindre à Marèges et à La orchestre composé des excellents mu- Trouvailles Diège et la ligne à 150 000 volts d'Eguzon à siciens de l'Orchestre Symphonïquc. lage, de 5.000 à 5.600 fr. ; génisses', de à 230 fr. pièce. Chaingy. D'aulre part, elle a entrepris les Institut d'Orthopédie A. ZECCHI 11 a été trouvé une chienne de 2.000 à 3.000 fr. ; taùriilons, de 1.800 à Place de l'Arvol : Brebis d'élevage, 150 Ce n'est qu'aux premières lueurs travaux de la ligne de 150/220.000 volts de Via Roma, 31 - TURIN (Italie) - étage chasse, race pointer, par M. Coudon„ 2.500 fr. ; bœufs pour la boucherie, à 170 fr. pièce. Marégues à Eguzon et a continué les tra- ïer du jour que le bal prit fin et que dan- restaurateur, rue St-André ; une ba- néant ; veaux de lait, de 6 fr. 5© à 8 fr., Halle et place du Marché : Froment, vaux de parachèvement de ces installations seuses et danseurs regagnèrent leur enlre Paris et Vierzon. L'appareil Zecchi immobilise gue en or, avec initiales, par M. Ala- suivant qualité; moutons gras, 4 fr. ; 102405 fr. ; seigle, de 74 à 77 fr. ; sar- domicile. L'Usine Hydro-électrique d'Eguzon a four- gnoux, agent de police. agneaux de lait, de 5 à 6 fr.; chevreaux, rasin, 68 à 70 fr. ; avoine, 36 à 38 fr. ; ni, en 1927, 106 millions de kwh dont 76 Les organisateurs de cette belle 5 fr., le tout le kilo; brebis d'élevage, pommes de terre, 18 à 20 fr., les 80 li- sont, d'après les contrais en cours, consa- soirée méritent de vives félicitations. AVENIR CADURCIEN de 100 à 150 fr., moutons, de 90 à 120 tres. crés au Réseau. La consommation totale d'énergie a atteint 109 mitions de kwh, dont HERNIE fr. le tout la pièce ; porcelets, de 250 à Place de l'Eglise : Poules, 5 fr. 50 ; Union des Femmes de France PROGRAMME DU DIMANCHE 15 AVRIL 1928 350 fr. la pièce, suivant la grosseur. poulets, 6 fr,: ; lapinsl, 3 fr. ; beurre, 70 0/0 d'origine hydraulique. L'usine de 1. Gurdonum (marche), Dupas Coindre, mise en route, au cours de l'été ^hernfe^au Le Comité de l'Union des Femmes Marché à la volaille : poules, 5 fr. ; 11 fr. ; fromage du Cantal, 6 fr. ; fro- L'Immobilisation ^^â 2. Sphinx (Valse lente), Popy 1927, sera reliée vers l'automne prochain, plus difficile et volumineuse, s'obtient en de France rappelle que sa fête enfan- poulets, de 5 à 6 fr. ; dindons, 5 fr. ; pin- mage d J Roquefort, 6 fr., le tout la li- à l'ensemble du Réseau éleclrifié auquel 3. Au pays Gascon (Fantaisie), Reynaud adoptant le nouvel appareil muni de la tine aura lieu le jeudi 19 avril à 4. Danses Hongroises n°s 5 et 6 Brahms tades, 7 fr., 50 ; canards, 6 fr. ; lapins, vre ; œufs, 4 fr. 50 la douzaine. elle fournira un apport appréciable d'éner- gie. merveilleuse pelolte anotomique, cons- 14 h. 30 dans les salons de la Préfec- 5. Talisman (P. N.), Delbecq de 2 fr. 50 à 3 fr. ; le tout le demi-kilo ; truite cas par cas, de l'orthopédiste pigeons, de 4 à 7 fr. la paire ; œufs, A Paris, la Compagnie a achevé la pre- ture. A l'issue du concert on dansera. De 17 h. à 18 h. (Allées Fénelon) mière étape des travaux destinés à mettre renommé A. ZECCHI. Conseillé par de 5 fr. la douzaine ; .canetons, communs, Les cartes d'entrée seront en vente Arrondissement de Gourdon la gare d'Âuslerliiz en mesure d'assuï-er le nombreux médecins, recommandé par iû fr. ; canetons mulâtres, 16 fr., le tout trafic auquel elle devra faire face dans un mille personnes qui en ont eu le salutaire dans les principaux magasins de la la paire». prochain avenir. A Limoges, elle a poursui- Si-Clair bien-être, cet appareil est le seul qui a ville aux prix suivants : Halle aux grains : Blé. néant ; maïs, vi les travaux de reconstruction de la gare. Enfin, la nouvelle gare de La Baule-Escou- donné de vraies preuves déjà publiées et Carte de famille, 10 fr. 75 fr. ; avoine, 55 fr., le tout les 50 ki- Violerit incendie. — Un incendie d'une que ici nous résumons brièvement : extrême violence s'est déclaré à Saint- blac à été inaugurée par M. le Ministre des Carte individuelle, 5 fr. los ; pomme de terre de semence, -10 fr.; Travaux Publics le 31 juillet dernier. Morfapine • Doct. Cav. Uff. R. Cesaro — Voyageurs, Touristes Clair, près Gourdon, vers deux heures Les envois de « coques » -pomme de terre, 27 fr. 50 ; haricots secs, Les services des voyageurs ont bénéficié MSUtiblllà . Turin ; Doct. L. Focacci — 115 fr. ; le tout l'hectolitre ; graines de du matin., dans les écuries de M. Gran- de nouvelles améliorations : c'est ainsi qu'il Lavagna (Provincia Gènes) ; Doct. G. Nous avons dit que les Cadurciens Compatriotes sainfoin, 5 fr. ; graines de trèfle violet, gié, adjoint au maire de la commune. a été créé, sur le parcours de Paris à Bor- Baldacci — Ardanza (Provincia Livour- éloignés de Cahors, n'avaient pas été Bientôt, malgré les efforts dévoués des deaux, un nouveau rapide qui couvre la ne), etc., etc. descendez à l'hôtel MÂLHER 5 fr., le tout le demi-kilo ; graines de distance (588 km) en 7 heures environ. oubliés et que bon nombre d'entre luzerne, de 50 à 55 fr. les 25 kilos. voisins, et particulièrement de MM. La- Pour éviter la mise en marche sur certai- eux avaient pu déguster la coque de 5, rue Malher, 5 (rue de Rivoli) Marché au jardinage : Choux à plan- mouroux et Lagarde, conseillers munici- nes lignes de trains peu fréquentés, la Ceux qui en ont eu le salutaire bien-être Métro : Saint-Paul paux, la maison d'habitation fut la proie de la Riviera Italienne : Bruno Anna — Pâques. ter, 1 fr. 50 ; oignons, 2 fr. ; salades di- Compagnie a continué d'organiser des ser- des flammes, qui menaçaient les habita- vices automobiles sur route. D'autre part Place Giusti, 54 — Gênes ; Tessitore Effectivement, les envois par la PARIS verses, 0 fr. 75, le tout le paquet ; choux pommés, de 1 à 1 fr. 50 ; choux-fleurs, tions proches. elle a développé ses services automobiles de Joseph — Place Umberto, 6-5 — Savone; poste ont été assez importants. Nous TOUT LE DERNIER CONFORT tourisme, notamment entre le Quercy et de 2 fr. 50 à 3 fr. ; salades diverses, de Ayant été alors prévenu, M. Planacas- Ronca Jean — Rue Naples, G8 — Spézia ; pouvons établir que plusieurs centai- SALLES DE BAINS l'Auvergne et en Bretagne. Le nombre des Rossetti Rinaldo — Borgomano (Oneglia ; 0 fr. 75 à 1 fr. ; artichauts, 1 fr. 50 ; sagne, sous-préfet de Gourdon, organisa touristes transportés par ces services qui, nes de kilos de coques ont été expé- RECOMMANDÉ AUX FAMILLES avec rapidité, en plein accord avec le Capello Edouard — Ôrtovero de Albenga, radis noirs, 0 fr. 50, le tout la pièce ; avant la guerre, n'était que de 3.400 a etc., etc. diés en colis postal. maire de Gourdon, le lieutenant de gen- atteint 34.292 on 1927. CHAMBRES de 15 à 20 fr. par échalottes, 3 fr. ; carottes, 2 fr., le tout Désirant en outre donner aux atteints joui darmerie, lie receveur des postes et le Pendant l'exercice 1927, la Compagnie Mais, paraît-il, les envois, cette an- le kilo ; raves et navets, 0 fr. 75 ; salsi- de hernie une preuve pratique des bien- Téléphone capitaine des pompiers, le transport de s'est procurée, par voie d'emprunts, une née, n'auraient pas été.aussi élevés FLOIRAO fis, de 2 à 2 fr. 50 ; scorsonère, de 2 à somme de 638.621.160 fr. 65. En France, les faits obtenus, qui d'ailleurs seront garan- secours sur les lieux du sinistre. En com- que les années précédentes. ^ôpriéta)^ ^HIVES 6
Bibliographie M » ■M 23 veront à tout moment la faculté de p-- w c£> -* CJ5 -si ec F£l i z£ CO >■ £5 ^3 régler l'itinéraire à leur gré, les LOCALITÉS D'ORIGINE E-'" 15 to £d "*1 C? i PS -"3 Ë— S iïi C_3. E£3 > *-* £c p —3 •al i>3 L'OPINION Grands Réseaux délivrent des cartes CD ™ -a ■ g cas eu CM 1 1 S? Pt3 ~a connaît pas d'amants ! » Alors, que tie pour le Conservatoire. Il avait été ne sors jamais; tu ne vas nulle part; coupé qui stationnait à la grille de la pense-t-on de toi ? geur, était devenue une jolie fille, qui convenu avec le professeur que celui- tu n'as pas de toilette, pas de bijoux., Feuilleton du « Journal du Lot » 69 rue du Conservatoire, et qui était Zyte écoutait stupéfaite ; plusieurs attirait le regard par sa figure gaie et tu vas à pied. Et avec cela, comme si parti aussitôt d'un train d'enfer : le ci garderait Marietta la classe finie, et fois elle avait voulu interrompre sa sa physionomie à la fois mignonne et aussitôt que les élèves furent sorties, ce n'était pas assez, la famille de ton coup de tête était accompli. Evidem- sœur, mais Marietta avait continué effrontée ;, ne ressemblant en rien à mari, qui vit dans le luxe, te méprise, ment ce n'était pas pour alier re Zyte qui attendait à la porte, entra. d'un trait, sans se laisser arrêter, pas son frère, elle avait étudié sérieuse- ton mari s'ennuie ; car il s'ennuie, tu YTB jeter à la Seine que Marietta était Marietta, en voyant sa sœur, ne se dé- plus qu'elle ne se laissait troubler, ment, aussi bien sous la direction de sais, ton mari ; et il a une manière de PAR montée dans ce beau coupé, mais concerta pas, elle se mit à rire : Enfin elle put commencer et à son Lachapelle qu'au Conservatoire ; elle — Ah ! M. Sampic, dit-elle, vous regarder votre mobilier qui en ap- madame Duchatellier ne pouvait pas prend long ; il t'aime, cela est sûr, tour dire ce qu'elle avait à dire ; mais Hector MALOT aurait obtenu son premier prix de co- m'avez tendu un traquenardi. ce fut en vain, l'appel à la raison, l'ap- médie à seize ans, si on ne le lui avait se consoler avec cette conclusion. Où mais il t'aimerait mieux et il serait était-elle ? Comment la sauver ? Lie Et allant à Zyte, elle l'embrassa pel à la tendresse n'ébranlèrent pas refusé exprès pour la faire travailler plus heureux dans un autre milieu, le tendrement. Marietta : encore. Ce n'était pas le prix seule- soir même .Lachapelle, qui à son em- sien, celui où il a été élevé, qui lui TROISIEME PARTIE ploi de professeur des sœurs Ducha- — Écoutez votre sœur, dit Sampic, — Je sais ce que je fais, je ne re- ment que Marietta voulait et pour le manque et qu'il regrette. Voilà la vie tellier, joignait celui de copiste chez je vous laisse ensemble. grette rien, je suis heureuse. III • prix lui-même* c'était aussi l'indé- que tu t'es faite par ton mariage, et un entrepreneur, avait reçu une lettre — Enfin, te voilà, dit Zyte, lors- Elle voulut raconter comment elle pendance qu'il devait lui donner et que tu as imposée à ton mari. Tu l'ai- N'ayant pas fait d'études et étant d'elle dans laquelile elle le priait de qu'elles furent seules. était heureuse, mais Zyte lui ferma l'entrée dans une vie brillante qu'elle mais ! Je le sais bien. Fallait-il pour absolument incapable d'un travail rassurer ses parents : ils ne devaient — Je n'étais pas perdue, répondit la bouche comme elle la lui ferma avait rêvée. Ce retard l'avait si vio- cela l'épouser malgré ses parents ? soutenu, Stanislas était cependant pas s'inquiéter ; la vie qu'on lui fai- Marietta gaiement ; comment va Hel- aussi quand Marietta lui proposa de lemment exaspérée, qu'il avait été Vois ce qu'elle serait, ta vie, sans le âririvé à se créer une certaine situa- sait mener ne pouvait pas durer plus la ? la reconduire rue de Rivoli dans son facile de deA'iner qu'on devait s'at- mariage : tu habiterais un bel hôtel, tion dans les petits théâtres : il était longtemps, elle se donnait de l'air ; — C'est de toi qu'il s'agit. coupé. tendre à un coup de tête de son ca- avec voitures, toilettes, bijoux ; tu te drôle, il avait de l'originalité et enco- elle avait pris ses précautions pour — Tu vas me faire de la morale. Ce — J'aurais tant voulu que nous ne ractère obstiné et de sa nature em- paierais sans compter toutes les jouis- re plus d'excentricité. Cette excentri- être heureuse et elle le serait ; quand n'est pas lai peine. Je sais tout ce que nous séparions pas fâchées, dit Ma- portée. Que ferait-elle ? Il était diffi- sances du luxe ; tu serais la plus heur cité .du comédien, il avait trouvé la colère serait passée et qu'il n'y au- tu peux me dire. Tandis que toi tu ne rietta tristement, mais tu ne m'en cile de le prévoir, mais à coup sûr, reuse des femmes, admirée, enviée, avantageux à ses intérêts de la porter rait plus de gifles à craindre, elle vien- sais pas ce que j'ai à te répondre. voudras pas toujours : un moment elle ferait quelque chose. Il fallait et ton amant serait le plus heureux dans sa vie en l'exagérant, de sorte drait embrasser ses parents. Où la — Dis-le, alors : si tu peux avoir viendra où tu reconnaîtras que la plus être sur ses gardes. C'était' ce que des hommes, au mieux avec sa famille qu'il était devenu un fantoche dont chercher ? La trouvât-on, que le leur une excuse, donne-la. folle des deux n'est pas celle qu'on tout le monde, le père, le frère, la et avec son père, qui lui donnerait on s'amusait dans les cafés où il pas- demain elle repartirait : «Elle n'est — Pas une excuse, des raisons. Et pense. sœur, le vieux Lachapelle avait re- tout l'argent dont vous auriez besoin ; sait ses journées : l'hiver, à Paris, au plus ma fille, avait déclaré Duchatel- la première c'est que tu m'as perver- Malgré Zyte, elle la prit dans ses commandé à la mère ; et madame il ne s'ennuierait pas, le pauvre Gas- café de Suède ; l'été, sur le quai d'As- lier, qu'on ne me parle jamais d'elle ». tie. bras, et avec attendrissement elle Duichatellier, qui connaissait sa fille ton, il ne regretterait rien. Crois-tu, nières, qu'il arpentait du matin au Mais elle était toujours la fille de — Moi ! l'embrassa. et raccompagnait partout, veillait. quand on a un pareil exemple sous soir en cherchant le mot drôle dont il madame Duchatellier et la sœur de — Crois-tu que ton exemple soit Gaston ne connut pas cette entre- Un jour, en sortant de classe, Ma- les yeux, et qu'on réfléchit, qu'on ait saluerait l'ami qu'il rencontrerait. Zyte. Sans doute elle reviendrait un pour inspirer la vertu. Tu as. voulu un vue entre les deux sœurs, mais on ne rietta avait dit à sa mère de l'atten- envie de t'imiter. Tu me diras que tu Ces mots, les journaux de théâtre les jour à sa classe, et Zyte avait prié le mari, et tu en as trouvé un. Eh bien, put pas lui cacher l'aventure de Ma- dre à la porte de la rue du Faubourg- es une honnête femme et que tu as recueillaient, et comme Gaston lisait professeur de cette classe qui était après ? A quoi Je mariage t'a-t-il ser- rietta, et son exaspération contre les Poissonnière où elle la rejoindrait l'estime des honnêtes gens. Honnête ces journaux pouir voir ce qu'on y di- Sampio, son camarade au Théâtre- vi ? Tu mènes une vie de galérien. gens de théâtre devint du dégoût. tout de suite, et madame Duehatel- femme, c'est vrai. Mais, l'estime des sait de sa femme, il était assassiné par Français, de l'envoyer chercher quand Quand tu ne travailles pas au théâtre, lier avait vu les minutes s'écouler autres, crois-tu que tu l'aies tant que l'esprit de son beaut-frère. Marietta reviendrait. Trois semaines tu travailles chez toi comme une do- (A suivre") sans que sa fille revînt. Où était- çà ? En réalité, ma pauvre Zyte, on se Le cas de Marietta était plus grave. s'étaient écoulées, et un jour Zyte mestique. Quels plaisirs as-tu ? Tu elle ? Une élève avait répondu à cette fiche de toi. Sais-tu ce que j'ai enten- Dans la vie tranquille de Paris, à avait été prévenue, que Marietta ve- demeures au cinquième, ta fais ta question : Marietta venait de monter du dire : « Quelle gueuse, on ne lui l'abri du froid et du hâle, le chat écor- nait d'arriver ; aussitôt elle était par- cuisine; tu raccommodes les bas ; tu rlié, perdant sa maigreur et sa rou- dnns liai coupé de maître, un beau