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ANNALES HISTORIQUES

DE LA COMMUNE DE

FARCIENNES. TOUS mWITS UfSEIWî:s.

T'amines. - Iut.u-uncr!c S:linl-Josc.)h. ANNALES HISTORIQUES

DE LA COMMUNE DE FARCIENNES

PAR J. KAISIN, Vice-Président de la Société ArGhéologique de .

TOME 1.

TAMINES. IMPRIMERIE C. DUCULOT-ROULIN, LIBRAIRE-ÉDITEUR. 1889.

PRÉFACE.

Nous présrntrms an j.nhli« Ir fr nit rlr l(np](~ rt j.at irutos

recherches, Depuis près d'un (\ n:i siècle, nous H'tl]( illcr:s les renseignements qui peuY( lit ]:0115 aider à ~(']'ire Irs Anualcs histcriques de notre CGlLmUlle,- F,U,CIm 1--FS - C( n.me jurlis nr.us nYOIiS perit les Annales historique s de la ccmmune Ilr ('113t('- lincau. Ces nctes sont forcément inccmplètr s. Si, clans l'his- tcire de nos cités, on constate (le regreltalJlrs lacuur-s, h plus ferte raison, une modeste con.renne, fumée daus l'origine', e( mme toutes uos localités, (;e quelques cabanes en torchis. n'a-t-elle ras PU dhistoi if Il, Los moines studie nx , les c lur.n i- queurs, ont raconté l'histoire des puissants de le ur <'1(([lIe, mais ils ne se sont guère intéressés aux faits ct gestes rie' ln foule, ft la vie intime ou publique du peuple, Notre travail n'est l'our ainsi dire qu'une xuito d(' notes, (le pièces éparses, sans ordre apparent, dont 1(';; origiuuux ont échappé aux rayages dos temps, an vandalisn:o (~es g11C'IICS, aux bouleversements (;0 la Iiévolut ion fmnçais«, fi, il f.mt bien 1(' dire, ft l'ineptie des rr.odr 1ms, En not: l' "ii'('lp, (11 a brûlé, dispersé lm grancl nr.mln o (l'nrdliH s. l'pb ~p fait (]]('( IP tcus los jours, Nos documents ne nr us peirncttr nt pas rl'{'cli]e l'listr ii o

de notre localité, pT cl.njiu E~, n aitr nt cl.nr-un r n f l'j( t spécial: la justice, la cr.mmunanté , la spign( mi!', r-te. r( lIi- ôtre pourra-t-cn' II' fnirp ]OlS([U'Cll ;:11:1 Ù'I r.uill:' tr.i.tr s lrs li archives communales ct surtout le dépôt do Li(':gr) - Fnrcirn- nes faisant partie dl' l'aneir-n pa)'s d(: Lii',:':C:- ; ruais la quantité de faits que nous citnus, L, foule de' renseigne- ments que nous donnons, suffiront :1 donner UIlC idée vraie de ce que fut la vie rie nos pères Daus Il s pages, nous cherchons à la prendre sur le "if, sans fard, r.ans toute sa vérité et telle qu'elle résulte (les pièces authentiques. - Peu de lignes do cpt omragf' ont (·te' ('el itr-s sans piè~f' à l'appui. Qu'on n'oublie pas d'ailleurs, que notre travail n'est qu'un anneau d'une longue chaine, qu'une pagt' de l'histoire réelle de notre pays, qui est encore ù écrire et qn 'on ne pOUl ra con- naître que lorsqu'on aura publié les annales de toutes nos communes, dont le résumé formera notre véritable histoire nationale. Ce travail fera tomber bien des légendes, bien des préventions et montrera qne, si le passé a eu des abus, il avait sur nous de grands avantages. Il n'est que trop crdinaire lorsqu'on parle des temps an- ciens, de les considérer comme n'ayant eu en partage que des injustices: la tyrannie des grands, les souffrances des petits. Rien n'est moins vrai. Depuis le haut moyen itge, les droits populaires, peu importants sous les successeurs de Charloma- gne, se sont établis, définis et précisés après les croisades, ct les communautés, cr mme on appelait nos communes en ce temps là, surent les faire respecter. La justice était boiteuse certes, car ses membres étaient dans une véritable dépendance vis-à-vis des seigneurs, qui les nommaient et les révoquaient ù leur gré. Mais il y avait appel aux tribunaux de Liège et l'on verra, si on lit les pages qui vont suivre, que nos pères usèrent largement de ce droit. les . maïeurs, les échevins formaient les cours de justice des ccmmunes, et ils montrè- rent souvent une noble indépendance. Sortis (:u peuple, peu- ple eux-mêmes, pour la plupai t, intéressés à ses liber tés ct à ses droits, ils surent tenir le serment qu'ils avaient p,t'l