Hannicques actes

Par décret du 19 janvier 1614, la seigneurie de Cheny fut adjugée à Mathurin Lambert, huissier des ordres du Roi, moyennent 60.000 livres, avancées sur les deniers de Pierre de Hannicque, écuyer, sieur de Benjamin. (son gendre) Mais, depuis, Amtoine de La Rivière a reparu ; le jour de la Purification Notre Dame, accompagné d'une escorte de gens masqués il a repris le château de Cheny, en a chassé les gens du sieur de Hannicque, l'a fait fortifier "contraignant les paisans dudict lieu d'aller garder la dicte maison, les menassant, pour les y faire aller de les bruslers tous vifs dans leurs maisons, ce qui troubla le repos et la tranquilité desdists habitants et a donné une grande alarme des villes et lieux circonvoisins qui croyent que la guerre soit ouverte" (16 février 1615 - Archives nationales).

Le Château. - Le château n'est pas une oeuvre d'art : pas de tourelles, de clochetons aigus, pas de sculptures, comme en certains manoirs antiques. Cependant par son ancienneté, sa situation, ses souvenirs, il ne manque pas d'intérêt. La reconstruction est du dix-septième siècle. En effet, à l'angle nord-ouest, on lit celle inscription : « Le 6 Juin 1616, ceste pierre a été mise par Charles de Hannicques, fils de M de Benjamin, seigneur de Cheny. » La façade a trente-deux mètres de longueur et la largeur est neuf mètres. Au niveau du sol existent deux grandes salles, parfaitement voûtées qui rappellent les vastes salles d'armes des anciens chevaliers. Le corps de logis est somptueux. Dans ces dernières années le château a été exhaussé de deux mètres, l'étage remanié. Sur toute l'étendue de l'édifice, régnait une pièce unique, avec voussure en bois et peintures à grands traits ; rendez-vous renommé des chasseurs. Les murs étaient couverts de bons mots, bouts-rimés et charges humoristiques, qui ont disparu. A l'extérieur, peu d'ornements ; quelques pierres imbriquées aux embrasures. La porte principale est accostée de deux colonnes et surmontée d'un fronton, où figurent, au lieu des anciennes armoiries seigneuriales, deux personnages allégoriques, ayant à leurs pieds un trophée d'armes et les emblèmes de la République. Déjà, le temps a horriblement rongé ces figures. La propriété, de quelques hectares, était entourée de fossés profonds, remplis d'eaux fournies par la source de Voèvre, et amenées par des tuyaux souterrains. Quelques-uns veulent leur attribuer une origine romaine. L'eau par sa pression naturelle se distribuait dans tous les appartements du château ; aux angles du parc s'élevaient des tourelles basses, munies de remparts et de meurtrières. A la porte du côté nord se manoeuvrait un pont levis. Dans les dépendances, près de l'Armançon, on voit encore des ouvertures pour l'artillerie braquées dans la direction du pont de l'Armançon http://www.cheny.net/frame.html

En 1666, Jean-Baptiste de Colbert, baron de acquiert les terres de Cheny, mises en adjudication, par décret, sur les héritiers de M. Charles de Hannicques. Ensemble, Cheny, Ormoy et la Malmaison, sont payés quatre-vingt mille francs. A la même époque, Cheny et le Port des Fontaines cessent de faire partie du bailliage de Villeneuve-Ie-Roi et sont rattachés au bailliage et grenier à sel de Seignelay.

En 1615, la seigneurie était échue aux sires de Hanniques. En 1666, Jean-Baptiste de Colbert, baron de Seignelay, acquit des héritiers de Hanniques Cheny, Ormoy et la Malmaison. Enfin à la Révolution, Cheny appartenait à Léon de Montmorency qui émigra, de sorte que la maison de Seignelay, sauf à de rares intervalles, gouverna Cheny de 1220 environ à 1789.

Le château Il y a à deux kilomètres au sud de Cheny un terrassement de 265 mètres d'éllipse, qui fut entouré de fossés comme un camp et qui s'appelle la Motte des Usages. On a disserté à perte de vue sur l'attribution de ce camp. Il est naturel de penser qu'il fut créé en 1593 par le maréchal Biron (*) qui séjourna dans le pays. Les sources de la Voèvre, qui emplissaient les fossés, alimentaient le château. Celui-ci a été reconstruit au XVIIème siècle, comme l'indique cette inscription sur la façade : "le 6 juin 1616, cette pierre a été mise par Charles de Hannicques fils de Benjamin, seigneur de Cheny". Le rez-de-chaussée est voûté à l'antique. L'entrée est surmontée d'un fronton illustré d'un trophée d'armes, de personnages allégoriques et des emblèmes de la République.

L'église L'église appartient à la Renaissance XVème et XVIème siècles. Une seule nef en croix latine, voûtée en pierre comme du reste le coeur et les deux chapelles. Les arcades en ogive dans les travées ou les baies sont antérieures au règne d'Henri II ; les arcades cintrées partent d'Henri II en règle générale ; c'est ainsi que les chapelles latérales de l'église se trouvent être de la fin du XVIème. Les baies et l'abside sont du beau flamboyant. Sous le porche du clocher, qui appartenait à une église du XIIIème est un saint Pierre, pape, en pierre ; il a l'avant-bras et la tiare cassés. Au choeur, on relève une pierre tombale de Louise de Lambert "en son vivant espouse de Messire Pierre de Hannique, seigneur de Beaumont, Cheny, Bonnard et autres lieux... premier escuyer de monseigneur le duc d'Orléans... décédée à Paris le 23 janvier 1624". A noter encore un tableau de la Nativité, copie d'André del Sarto ; une cloche de 1648 dont la marraine fut dame Claude de Raguier, dame et baronne de "Lacroix et de ".

Aux archives de l’, dans les actes de Looze, se trouvent les renseignements suivants : 14/7/1647 : bapt de Madeleine de Franville (fille de Claude-Aristide) : parrain : Roger de Hannicques, chevalier de la grande écurie du roi, seigneur de Looze, Brion. marraine ; Melle Marie de Hannicques 14/9/1679 décès de Roger de Hannicques-Benjamin, seigneur de Looze 5/11/1685 ; baptêmes de Edmée de Chassy, fille de noble Alexandre de Chassy, Marquis seigneur de Looze, et Claude-Madeleine Lefort, et Edmé de Chassy, fils de .., parrain noble de Chassy, marraine Anne-Marie de Godefroy, dame de Brion 10/4/1686 décès de dame Marie de Hannicques-Benjamin, femme d’Edmé de Chassy, chevalier, seigneur de Looze, baron du Roi 12/9/1688 bapt Louise-Madeleine de Chassy, fille d’Alexandre, parrain messire de Chassy marraine Mme Louise Lefort, et décès le 24/12/1688 3/8/1689 bapt Anne de Chassy, et décès 3/2/1690 3/10/1690 bapt Louis-Henry de Chassy, parrain Louis-Henri de Baujoy, marraine Marie-Jeanne de la Grange 17/11/1692 bapt Louise-Claude parrain Louis de Baudoin, colonel régiment d’infanterie, marraine Louise- Madeleine de Baudoin du Pas 26/6/1693 Bapt Edme-Gabriel de Chassy, parrain Gabriel Lefort, brigadier du Roi, chevalier de St Louis, marraine Edmée de Chassy 7/5/1697 décès Louise Lefort, épouse de Louis d’Assigny, sieur d’

11 Arch 89 Looze 7/11/1695 Baptême de Claude-Louise de CHASSY le 7 novembre au dit an 1695 a été baptisé Edmée Louise Claude de Chassy fille de défunt Alexandre de Chassy Marquis seigneur de Looze et de noble dame Claude Madeleine Le Fort ses père et mère, le parrain messire Louis de Bodin, seigneur du Pas et de Guion ( ?) en partie, colonel du régiment d’infanterie, la marraine damoiselle Louise Madeleine de Bodouin, qui ont signé

45 Arch 89 Looze 18/4/1686 Décès de Marie de HANNICQUE de BENJAMIN Le 18° jour d’avril est décédée et le lendemain a été inhumée dans l ‘église devant la chapelle de la Vierge après avoir reçu les saints sacrements dame Marie d’Annicuqes de Benjamin, vivante femme de messire Edmé de Chassy chevalier, seigneur du dit Looze et autres lieux, en présence du dit Seigneur de Looze, d’Alexandre de Chassy chevalier son fils et de messire Charles de Chassy, son beau-frère qui ont signé avec nous

http://butler.cc.tut.fi/~fabre/ratsastajat/ecuyer/academies.html 1605-1633: ACADÉMIE BENJAMIN (1): Pierre (ou Benjamin. Y eut-t-il deux Hannique?) de Hannique 1[8], élève de Pluvinel, installa son Académie d'Équitation dans l'hôtel d'Elbeuf, 7-9 rue des Bons-Enfants. En 1633, le cardinal de Richelieu racheta le bâtiment et le fit démolir pour permettre la construction du Palais-Cardinal. L'Académie de Benjamin fait l'objet d'une rapide mention dans l'ouvrage de Christian (1907: 59). Sur un plan de Paris moderne, l'emplacement de cette Académie serait à côté du Palais Royal et en face de la Banque de . Pierre (Benjamin) de Hannique s'installera alors à l'Hôtel d'O, rue des Hospitalières-Saint-Gervais.

1620-: À la mort de Pluvinel, un de ses élèves, Benjamin de Hannique, prit la succession du manège des Tuileries (Fierro 1996: 663). Hannique aurait-il alors dirigé deux Académies à la fois?

1633-1643: ACADÉMIE BENJAMIN (2): Pierre (Benjamin) de Hannique, ayant dû abandonner son Académie de l'hôtel d'Elbeuf, s'installa à l'Hôtel d'O, qu'il quittera en 1643. L'hôtel d'O fut racheté par les religieuses augustines en 1655. Le couvent fermera en 1795 et sera racheté par la Ville en 1813, qui y percera deux rues: rue des Hospitalières-Saint-Gervais, parallèle à la rue Vieille-du-Temple (à l'Est) et rue des Blancs-Manteaux , perpendiculaire à la rue Vieille-du-Temple.

Edmé de Chassy, 2° du nom , chevalier, baron de Dois (Douais)et en partie de Bazrne, en Auxerrois, sgr de Saint Hilaire de Gondilly, près Villequiers, baptisé le 8 mars 1632, capitaine au régiment étranger de Soissons le 9 avril 1659, puis capitaine de chevaux légers au régiment de Fourilles le 11/12/1674. Il se fixa en Berry et fut maintenu dans sa noblesse à l’intendance de Bourges le 24/2/1667, sa succession fut partagée le 15 juin 1718 Il épousa , par contrat du 6/4/1655 (Toulet notaire au lieu de Bazarne) Marie de Hannicque de Benjamin fille de Charles, chevalier, sgr de Benjamin (cf La Chenaye –Desbois, X, 264) et d’Anne Larcher, dont

1 Alexandre de Chassy, 2° du nom, chevalier , marquis de Looze (Yonne), près de , en Champagne ; sgr de Clois, Brion, maintenu par M Phelypeaux, intendant de la généralité de Paris, le 27/9/1700 ; épousa , par contrat du 2/8/1683 (Hureau notaire à Montargis) Claude-Madelaine Le Fort, morte veuve, dame de la baronnie de Cernoy, sœur de la marquise de La Clavière-Chamborant, baron de Cernay, et d’Anne de La Lande

Dont

Claude-Louise de Chassy, dame de Looze et de Brion, allié à Guy de Bosredon, marquis de Vatanges, dont une fille la comtesse de Villefranche, qui porta la terre de Looze à la maison de Tulle de Villefranche, qui la possède encore aujourd’hui

de Hannique dit Benjamin (Hannicques de Benjamin, Benjamin de Hannique , Hannicques, Hennicque dit Benjamin, de Hanique dit Boisjamin …)

$ Voir éloge dans les Mémoires de l'Abbé Arnaud

Famille de Bourgogne porte écartelé aux 1 & 4 échiqueté d'argent et d'azu de 3 tires et de gueles à une palme d'or en bande ; au 2 & 3, d'argent à la fasce de sable sommée d'un lion léopardé de sable

Pierre de Hannique seigneur de Beaumont, Cheny 1615 , Bonnard, Looze, Bordes, et la Malmaison élève de Pluvinel 1er ecuyer du Duc d'Orléans. ecuyer commandant en la grande écurie du roi tenant l'académie de sa majesté à Paris enseigne au dauphin, futur Louis XIII, au Grand Condé (voir l'édition de Michaud des mémoires de Lenet) 1605 installe son académie d'équitation dans l'hôtel Elbeuf, 7-9 rue des Bons-Enfants. 1611 huissier des Ordres du Roi à la suite de son beau-père 1620 à la mort de Pluvinel, prit la succession du manège des Tuileries 1633 juin, le cardinal de Richelieu racheta le bâtiment et le fit démolir pour permettre installer les communs et offices du Palais-Cardinal (Palais Royal). Pierre (Benjamin) de Hannique s'installera alors à l'Hôtel d'O, rue des Hospitalières-Saint-Gervais. L'hotel d'O rue vielle du Temple entre celle des Rosiers et des Francs Bourgeois acheté en 1655 135 000 livres par les religeuse Hospitalières de Sainte Anastase dte St Gervais. C'est là que sera construit le marché des Blancs Manteaux en 1811 (différent l'hôtel d'O de la Rue Gît-le-Cœur.--Cette rue était autrefois nommée, d'un de ses habitants, Gilles-Queux. Au coin de la rue Hurepoix, l'hôtel d'O appartint au chancelier Séguier: c'est là que, dans les barricades de 1648, ce magistrat se sauva à toute peine) 1636 c'est le plus célèbre des directeurs d'académies Arnolfini lui succède Pensionné de 10 000 livres x Louise de Lambert +23 janvier 1624 rue des Bons Enfants à Paris, fille de Mathurin Lambert +1614 huissier des Ordres du Roi par brevet du 22 mai 1608 Sa pierre tombale est dans le cœur de l'église église Saint-Pierre-ès-Liens de Cheny "en son vivant espouse de Messire Pierre de Hannique, seigneur de Beaumont, Cheny, Bonnard et autres lieux... premier escuyer de monseigneur le duc d'Orléans... décédée à Paris le 24 janvier 1624" => 1 Charles de Hannique de Benjamin +<1666 seigneur de Cheny, Bonnart, la Malmaison et Beaumont en partie , construit le chateau de Cheny "le 6 juin 1616, cette pierre a été mise par Charles de Hannicques fils de Benjamin, seigneur de Cheny" et vers 1640 château de Looze dans l'Yonne (89) xa Anne Larcher (à moins que ce ne soit un autre Charles seigneur des Bordes et de Bazarnes) xb Magdeleine de Champagne => 1a Marie o25 mars 1649 Cheny, héritière du droit de nommer une fille religieuse de cœur au couvent de St Michel de Crépy en Valois selon le testament de son oncle Louis seigneur de Thérouanne qui lègue ses biens sous cette réserve x6-4-1655 Looze Edmé de Chassy o1632 baron de Dois (Doye Douai commune de Garigny dans le Cher), et en partie de Bazarne en Auxerrois, seigneur de St Hilaire de Gondilly, près Villequiers, capitaine au régiment étranger de Soissons le 9/4/1659, puis capitaine de chevaux légers au régt de Fourilles le 11/4/1674 fils de Alexandre baron du Marais et de Dois , seigneur de Leans, en Berry, vivant en 1657; homme d'armes en 1620, capitaine d'infanterie de 1632 à 1638, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi en 1624, & Edmée Meung de la Ferté 2b Madeleine 3b Marie 4b Roger 5b Charlotte 2 Charles de Hannicques + 29 avril 1677 Paris abbé de Benjamin 1649, official et chanoine de 1652 , curé de St Nicolas du Chardonnet 1671 3 Roger +14-9-1679 Looze seigneur de Looze, Brion et Bussy en Othz 4 Angélqiue x 0-3-1626 David de Chany marquis de Chacy, seigneur de Chailly et de Presnoy cité dans « Le Virgile travesti en vers burlesques » par Scarron « savant du pieds et de la main comme un créat de Benjamin »

La seigneurie de Cheny Par décret du 19 janvier 1614, la seigneurie de Cheny fut adjugée à Mathurin Lambert, huissier des ordres du Roi, moyennent 60.000 livres, avancées sur les deniers de Pierre de Hannicque, écuyer, sieur de Benjamin. Mais, depuis, Antoine de La Rivière a reparu ; le jour de la Purification Notre Dame, accompagné d'une escorte de gens masqués il a repris le château de Cheny, en a chassé les gens du sieur de Hannicque, l'a fait fortifier "contraignant les paisans dudict lieu d'aller garder la dicte maison, les menassant, pour les y faire aller de les bruslers tous vifs dans leurs maisons, ce qui troubla le repos et la tranquilité desdists habitants et a donné une grande alarme des villes et lieux circonvoisins qui croyent que la guerre soit ouverte" "arrêt du Parlement ordonnant à tous officiers du Roi, aux échevins des villes de Sens, , Vézelay, Troyes, Joigny et Saint-Florentin de donner main forte pour appréhender Antoine de La Rivière et forcer son château de Cheny". Condamné à mort "pour énormes crimes" par arrêt du Parlement du 25 octobre 1608, Antoine de La Rivière, contre lequel un nouvel arrêt du 3 décembre 1611, il avait été "enjoinct aux communes de s'assembler en armes au son de la cloche pour courrir sus", avait réussi à empêcher l'exécution de ces arrêts "tant par la crainte que avoient les officiers dudict de La Rivière que pour s'être fortifié dans la dicte maison (de Cheny) en icelle mis garnison". en 1666, Jean-Baptiste de Colbert, baron de Seignelay, acquit des héritiers de Hanniques Cheny, Ormoy et la Malmaison pour quatre-vingt mille francs