COMMUNE DE 67580 MERTZWILLER

EXTRAIT DU PROCES-VERBAL DES

DELIBERATIONS DU CONSEIL MUNICIPAL

Séance du 28 septembre 2015

L'an deux mil quinze, le vingt huit septembre, le Conseil municipal de la Commune de MERTZWILLER légalement convoqué, s'est réuni au lieu ordinaire de ses séances sous la présidence de Monsieur Jean-Claude Strebler, Maire.

Présents : Mmes Valérie Denni - Dominique Kern - MM. Michel Schweighoeffer - Serge Feurer Adjoints Mmes Sylvia Andlauer - Martine Heckel - Clarisse Kauthen - Marine Lickel - Fabienne Michel – Armelle Waechter - Claudia Zimmer MM. Jean-Philippe Daull - Julien Durrenberger - Alain Gunkel – Christian Pusca - Mario Strebler

Absents/Excusés : Mme Liliane Marinho (procuration à Mme Michel) MM. Thibaut Bombola (procuration à M. Durrenberger) - Cyril Conrad - Bernard Regier - Jean-Georges Schaefer (procuration à M. Mario Strebler) - Olivier Schmaltz (procuration à M. Daull)

=-=-=-=-=-=-=-=-=-= ORDRE DU JOUR =-=-=-=-=-=-=-=-=-=

1/ Désignation du secrétaire de séance

2/ Approbation des délibérations du conseil municipal du 30 juin 2015

3/ Affaires financières A/ Actualisation du coefficient multiplicateur pour la perception de la Taxe Locale sur la Consommation Finale d’Electricité (TCFE) applicable au 1er janvier 2016 B/ Convention de financement entre le Département du Bas-Rhin et la commune de Mertzwiller pour le projet d’aménagement de sécurité rue de Laubach (RD 148) et rue d’Eschbach (RD 72) à Mertzwiller

4/ Affaires d’urbanisme

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A/ Approbation du projet et demande de subvention : aménagement de sécurité routière rue de Griesbach, rue du Gal Leclerc et à l’intersection rue du Lin rue du Muguet B/ Représentation du maire en cas d’empêchement auprès de la Commission Départementale d’Aménagement Commercial du Bas-Rhin (CDAC) C/ Acquisitions de terrains a) Terrain rue des Jardins b) Terrain 14 rue du Gal Leclerc D/ Transfert de la compétence PLU à l’intercommunalité

5/ Affaires du personnel A/ Evaluation du personnel : détermination des critères d’évaluation de la valeur professionnelle dans le cadre de l’entretien professionnel B/ Création de postes

6/ Divers et informations

=-=-=-=-=-=-=-=-=-=

Monsieur le Maire ouvre la séance à 20 heures. Il informe les membres du Conseil Municipal de la démission de Mme Sylvie Heintz en sa qualité de conseillère municipale. Cette démission a été acceptée par M. le Sous Préfet de - par courriel en date du 5 août 2015. Elle a en effet été recrutée par la commune en remplacement de M. Dominique Buet qui a donné sa démission et doit par conséquent respecter la règle de l’incompatibilité entre les fonctions d’élue et d’agent de la commune. En conséquence de quoi, Monsieur le Maire installe Madame Sylvia Andlauer pour siéger au sein du Conseil Municipal. Il lui souhaite la bienvenue. Il ajoute que Madame Heintz continuera à participer aux commissions fleurissement et nous aidera avec Mme Kauthen à prendre en charge les buffets.

1/ DESIGNATION DU SECRETAIRE DE SEANCE

Monsieur le Maire propose de désigner M. le Directeur Général des Services pour remplir les fonctions de secrétaire de séance.

Après en avoir délibéré, les membres du conseil municipal décident à l’unanimité de désigner M. le Directeur Général des Services pour remplir les fonctions de secrétaire de séance.

2/ APPROBATION DES DELIBERATIONS DU CONSEIL MUNICIPAL DU 30 JUIN 2015

Après en avoir délibéré, les membres du Conseil Municipal décident à l’unanimité d’approuver les délibérations du conseil municipal du 30 juin 2015.

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3/ AFFAIRES FINANCIERES

A/ Actualisation du coefficient multiplicateur pour la perception de la Taxe Locale sur la Consommation Finale d’Electricité (TCFE) applicable au 1er janvier 2016

Monsieur le Maire explique que depuis le 1er janvier 2011, la taxe locale sur l’électricité (TLE) a été remplacée par la taxe sur la consommation finale d’électricité (TCFE). Dans le système précédent, l’assiette de la taxe locale était le montant H.T de la facture (abonnement et prix de l’énergie consommée). Désormais, la taxe sur la consommation finale de l’électricité porte uniquement sur les consommations. Cette modification avait été introduite dans le droit français pour respecter la directive européenne du 27 octobre 2003 sur les conditions de taxation des produits énergétiques et de l’électricité. Le taux de la Taxe Locale d’Electricité est de 6,4 % depuis les années 70. Lorsqu’en 2011 la taxe sur la consommation finale d’électricité a remplacé la taxe locale sur l’électricité, le Conseil a simplement retenu le même taux de 6,4 %.

Or, en application de l’article 37 de la loi n° 2014-1655 du 29 décembre 2014 de finances rectificative pour 2014 prévoit qu’à compter du 1er janvier 2016, les taxes locales seront calculées en appliquant aux tarifs de base un des coefficients multiplicateurs prévus par le législateur :

A savoir, pour les communes ou les établissements publics de coopération intercommunale compétents pour percevoir la fraction communale de la TCFE : 0 ; 2 ; 4 ; 6 ; 8 ou 8,50. Ainsi, le taux de 6,4 % pratiqué par la commune n’est plus légal.

Jusqu’alors, une indexation s’appliquait aux limites supérieures des coefficients multiplicateurs, ce qui pouvait contraindre les collectivités qui avaient opté pour la valeur maximale, à délibérer chaque année. Dorénavant, les tarifs légaux de la taxe seront actualisés en proportion de l’indice moyen des prix à la consommation hors tabac établi pour l’avant-dernière année et le même indice établi pour l’année 2013.

Valeur des tarifs pour le calcul de la taxe à compter du 1er janvier 2016 :

- 0,75 €/MWh pour les consommations professionnelles effectuées sous une puissance souscrite inférieure ou égale à 36 kilovoltampères ; - 0,25 €/MWh pour les consommations professionnelles effectuées sous une puissance souscrite supérieure à 36 kVA et inférieure ou égale à 250 kVA ; - 0,75 €/MWh pour les consommations autres que professionnelles.

La commission finances qui s’est tenue le 15 septembre propose de retenir le coefficient multiplicateur de 8. Cette taxe n’a aucun rapport avec les impôts locaux.

M. Strebler Mario fait remarquer qu’il s’agit d’une taxe, donc cela concerne les impôts.

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M. Feurer informe les membres du Conseil que de nombreuses communes de la Communauté de Communes du pays de Niederbronn les Bains appliquent un coefficient de 8 ou 8.5. Ce coefficient pourra si besoin être modifié chaque année par le Conseil Municipal, notamment en cas d’augmentation des tarifs légaux de la taxe.

M. Strebler Mario souhaite savoir quel montant de recette supplémentaire est attendu ? M. Feurer lui répond qu’il s’agit d’une recette d’environ 13.000 euros par an pour un coût supplémentaire modique par foyer. Cette augmentation serait d’environ 7.00 euros sur une facture annuelle d’électricité d’un montant de 850.00€ pour 5850 kWh consommés (pour une famille avec deux enfants).

Monsieur le Maire propose aux membres du Conseil Municipal de retenir le coefficient multiplicateur 8 applicable dès le 1er janvier 2016 pour la perception de la Taxe Locale sur la Consommation Finale d’Electricité (TCFE).

Après en avoir délibéré, les membres du Conseil Municipal décident à 17 voix pour, 2 contre (Strebler Mario et procuration de M. Schaefer) et 2 abstentions (Mme Kern et M. Pusca) de retenir un coefficient multiplicateur de 8 pour la perception de la taxe locale sur la consommation finale d’électricité.

B/ Convention de financement entre le Département du Bas-Rhin et la commune de Mertzwiller pour le projet d’aménagement de sécurité rue de Laubach (RD 148) et rue d’Eschbach (RD 72) à Mertzwiller

L’article L 1615-2 du Code des Collectivités Territoriales dispose que « les collectivités territoriales et leurs groupements, dès lors qu’ils sont compétents en matière de voirie, bénéficient, par dérogation, des attributions du Fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée pour les dépenses d’investissement afférentes à des travaux qu’ils réalisent sur le domaine public routier de l’Etat ou d’une collectivité territoriale. Seules ouvrent droit aux attributions du fonds les dépenses d’investissement réalisées dans le cadre d’une convention avec l’Etat ou la collectivité territoriale propriétaire précisant notamment les équipements à réaliser, le programme technique des travaux et les engagements financiers des parties. »

La commune de Mertzwiller projette de réaliser un aménagement de sécurité rue de Laubach (RD 148) et rue d’Eschbach (RD 72) qui traversent l’agglomération de Mertzwiller. Ces opérations ont été validées par délibération du conseil municipal en date du 30 juin 2015.

Equipement à réaliser :

- Pour la partie réalisée sous maîtrise d’ouvrage de la commune sur emprise du domaine public routier départemental et ses dépendances :

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Aménagement d’une écluse et de plateaux surélevés, travaux d’évacuation des eaux pluviales, espaces verts et signalisation pour un montant de 43.243,00 € HT soit 51.892,00 € TTC

- Pour la partie réalisée sous maîtrise d’ouvrage du Conseil Départemental du Bas-Rhin sur emprise du domaine public routier départemental et ses dépendances :

Travaux de revêtement de la chaussée pour un montant de 12.374,00 HT soit 14.849,00 € TTC.

Il est proposé d’établir une convention financière qui permettra à la commune et au Conseil départemental de bénéficier du fonds de compensation de la taxe sur la valeur ajoutée quant aux travaux dont elle a assuré la maîtrise d’ouvrage.

M. Strebler Mario considère que la commune ne devrait pas se contenter de faire les entrées de ville alors que toutes les rues devraient être refaites. Il devrait être possible de se concentrer sur une rue en particulier.

M. le Maire lui répond que la commune ne dispose plus des moyens financiers nécessaires pour engager ces travaux.

VU l’article L 1615-2 du Code des Collectivités Territoriales ;

VU la délibération du Conseil Municipal en date du 30 juin 2015 ;

Vu l’avis favorable de la commission finances du 15 septembre 2015 ;

Après en avoir délibéré, les membres du Conseil Municipal décident à 19 voix pour et 2 abstentions (Strebler Mario et procuration de M. Schaefer) d’autoriser le maire à signer une convention de financement avec le Conseil Départemental permettant ainsi à la commune de récupérer la TVA pour les travaux réalisés sur le domaine public départemental.

4/ AFFAIRES D’URBANISME

A/ Approbation du projet et demande de subvention : aménagement de la rue de Griesbach, de la rue du Gal Leclerc et de l’intersection rue du Lin rue du Muguet

Sur proposition de la commission urbanisme, une étude globale a été engagée auprès du cabinet d’ingénierie Soderef concernant différents aménagements de voirie à rectifier et visant à améliorer la sécurité routière.

Lors de la commission urbanisme du 18 juin dernier, les membres de la commission ont ainsi validé pour l’année 2016 les propositions d’aménagement suivant :

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Rue de Griesbach :

Le projet d’aménagement consiste à la mise en place de deux chicanes et d’un plateau surélevé et s’inscrirait dans l’emprise routière actuelle. L’ajout d’un plateau surélevé permettra d’accroître l’efficacité du dispositif. Le Conseil Départemental avait déconseillé l’aménagement d’écluses à l’extérieur de l’agglomération en raison du virage prononcé. De ce fait, la commission a retenu la mise en place d’une écluse à deux chicanes à l’intérieur de l’agglomération – les vitesses de circulation constatées étant excessives dans les deux sens de circulation.

Cet aménagement a été présenté au Conseil Départemental le 27 avril 2015 qui a émis un avis favorable.

Le coût de ce projet s’élève au total à 81 108.00€ TTC.

Rue du Gal Leclerc :

Dans la continuité de la sécurisation des entrées de villes, un projet d’aménagement, étudié lors de la commission urbanisme, et qui consiste à créer 2 écluses de 2 chicanes chacune, l’une hors agglomération, l’autre entre les 2 virages de la rue du Gal Leclerc est proposé. Le projet consistera également à « redresser » la rue du Muhlfeld afin qu’elle soit perpendiculaire à la rue du Gal Leclerc.

Par ailleurs, cette solution sécurisera la circulation des cyclistes qui pourront circuler par un passage à l’arrière de l’écluse.

La commission urbanisme propose également la mise en place, à l’entrée de l’agglomération, d’un panneau mentionnant « 2 îlots successifs de part et d’autre de la chaussée », avec mise en place de dispositifs réfléchissants de type « œil de chat ».

Cet aménagement a été présenté au Conseil Départemental le 27 avril 2015 qui a émis un avis favorable.

Le coût de ce projet s’élève à 105 336.00€ TTC. M. Strebler Mario indique que les fossés dans le secteur de la rue du Général Leclerc se déversent dans le réseau d’assainissement.

Monsieur le Maire décide de prendre contact avec le SDEA à ce sujet.

Rue du Lin/rue du Muguet :

Au vu de la dangerosité du carrefour rue du Lin – rue du Muguet, notamment due à l’absence de visibilité, la commission urbanisme propose l’agrandissement de l’angle et la mise en place de bordures hautes de 14cm pour sécuriser les piétons.

Le coût de ce projet s’élève à 24 780.00€ TTC.

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VU les propositions du cabinet Soderef, étudiées lors des réunions de travail de la commission urbanisme, VU l’avis favorable de la commission urbanisme du 18 juin 2015 validant les projets, VU l’avis favorable du Conseil Départemental en date du 27 avril 2015,

Après en avoir délibéré, les membres du Conseil Municipal décident à 19 voix pour et 2 abstentions (Strebler Mario et procuration de Schaefer) :

- de valider ces projets d’aménagement routier et de les inscrire au budget 2016,

- d’engager les travaux rue de Griesbach pour un montant de 70 716.00€ TTC à la charge de la commune et 10 392.00€ TTC à la charge du Conseil Départemental, rue du Général Leclerc pour un montant de 91 884.00€ TTC à la charge de la commune et 13 452.00€ TTC à la charge du Conseil Départemental, carrefour rue du Lin et rue du Muguet pour un montant de 24 780€ TTC à la charge de la commune,

- de mettre en place des panneaux rue du Général Leclerc à l’entrée de l’agglomération et des dispositifs réfléchissants,

- d’autoriser le maire à signer tous les documents nécessaires à l’exécution de la présente décision, dont notamment la convention de financement avec les Conseil Départemental permettant la récupération de la TVA ?

- de solliciter une subvention du Conseil Départemental dans le cadre des projets inscrits au contrat de territoire.

B/ Représentation du maire en cas d’empêchement auprès de la Commission Départementale d’Aménagement Commercial du Bas-Rhin (CDAC)

Les commissions départementales d’aménagement commercial (CDAC) se prononcent sur les projets soumis à autorisation d’exploitation commerciale.

La loi n° 2014-626 du 18 juin 2014 relative à l’artisanat, au commerce et aux très petites entreprises et son décret d’application n° 2015-165 du 12 février 2015, dont les dispositions ont été codifiées au sein du code de commerce, ont sensiblement impacté le fonctionnement de la CDAC.

Ainsi, la composition de la commission est élargie et la règle de remplacement- représentation des élus est modifiée.

La commission est désormais composée de la manière suivante :

Elus :

a) Le maire de la commune d’implantation du projet ou son représentant,

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b) Le président de l’établissement de coopération intercommunale à fiscalité propre dont est membre la commune d’implantation ou son représentant, c) Le président du syndicat mixte ou de l’établissement public de coopération intercommunale chargé du schéma de cohérence territoriale ou son représentant, d) Le président du conseil départemental ou son représentant, e) Le président du conseil régional ou son représentant, Et sur proposition du président de l’association des maires du Bas-Rhin :

- Un membre représentant les maires au niveau départemental, - Un membre représentant les intercommunalités au niveau départemental.

Personnalités qualifiées :

- Deux en matière de consommation et de protection du consommateur - Deux en matière de développement durable et d’aménagement du territoire ;

Le texte applicable fixe désormais l’obligation à l’organe délibérant de désigner en son sein, l’élu qui siégera à la place du titulaire en cas d’empêchement de celui-ci.

Ainsi, en ce qui concerne la commune, c’est le maire qui devra être remplacé en cas d’empêchement par un conseiller municipal désigné par le Conseil Municipal.

Monsieur le Maire propose que le Conseil Municipal désigne Madame Valérie Denni, 1ère adjointe au maire pour le remplacer en cas d’empêchement.

Après en avoir délibéré, les membres du Conseil Municipal décident à l’unanimité de désigner Mme Valérie Denni, 1ère adjointe au maire pour représenter la commune au sein de la Commission Départementale d’Aménagement Commercial du Bas Rhin (CDAC) en cas d’empêchement du maire.

C/ Acquisitions de terrains

a. Terrain rue des Jardins

Lors de l’élaboration du PLU, différentes situations foncières à régulariser ont été constatées. Tel est notamment le cas de la parcelle cadastrée section 29 n°419 – rue des Jardins - correspondant à l’emplacement réservé n°2 sur le document du PLU arrêté lors de la séance du Conseil Municipal du 30 juin dernier. Ce terrain appartient à M. Georges Fullhardt. En effet, il y a environ 25 ans en arrière, la commune a donné son accord à Electricité de pour implanter un mât sur le terrain de M. Georges Fullhardt (père). Ce mât se situe au niveau de l’intersection avec la rue du Lin. La rue des Jardins a été aménagée (travaux de voirie) en 1991 y compris la parcelle d’implantation du mât (section 29 n° 419). La situation foncière n’a cependant jamais été régularisée malgré la demande de M. Fullhardt qui reste propriétaire de la parcelle et donc acquitte la taxe foncière.

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Lors de son entretien avec M. le Maire en date du 17 mai 2015, l’intéressé a accepté de céder la parcelle à la commune à l’Euro symbolique, la commune prenant en charge les frais de notaire. M. Fullhardt souhaite simplement qu’on lui garantisse qu’il n’aura pas à déplacer son mur de clôture. Le maire s’est engagé sur ce point.

Mme Andlauer se voit dans l’obligation de quitter la salle à 20h35 et donne procuration à Mme Denni.

Le Conseil Municipal :

VU l’accord trouvé entre la municipalité et M. Georges Fullhardt ; VU l’avis favorable de la commission urbanisme du 27 août 2015 ;

APRES avoir entendu les explications de M. le Maire ;

Et après en avoir délibéré, décide à l’unanimité :

- d’acquérir à l’euro symbolique la parcelle section 29 n°419 d’une contenance de 0.52 ares appartenant à M. Fullhardt Georges. - la prise en charge par la commune de l’ensemble des frais liés à cette acquisition - de charger Maître Ritter, notaire, de la rédaction de l’acte de vente - d’autoriser M. le Maire à signer l’acte de vente et tout document relatif à cette affaire.

b. Terrain 14 rue du Gal Leclerc

La commune a été saisie le 22 juin 2015 d’une déclaration de vente portant sur la propriété cadastrée section 12 n°128/49 et n°140/49 concernée par l’emplacement réservé A4 de l’actuel POS et destiné à la création d’un cheminement pour piétons permettant de relier la rue du Gal Leclerc au lotissement « Alte Reben ». Cet emplacement réservé existe au POS depuis de nombreuses années et a été maintenu au PLU. Le délai pour préempter était de deux mois. Aussi, le maire a sollicité l’avis des membres de la commission par mail. A cette occasion, les membres de la commission urbanisme ont demandé au Maire de négocier à la baisse le prix fixé par le Domaine à savoir 5 000 € pour la partie à détacher d’une surface approximative de 92,57 m². Après négociation avec l’agent immobilier, un accord a été trouvé sur la base de 2 000 € pour la parcelle en question. Cet accord a été confirmé au notaire par courrier du 14 août 2015 et auprès de l’agence immobilière en date du 11 septembre 2015.

Mme Lickel demande au maire ce qu’il prévoit comme aménagement dans cette rue ? Elle précise qu’il y a des difficultés de circulation et qu’il ne faudrait pas y mettre du macadam, donnant ainsi l’indication qu’il s’agirait d’un chemin communal pouvant être emprunté. Elle ajoute que la cour de la propriété familiale est d’ailleurs utilisée par certains usagers comme aire de retournement.

M. le Maire précise qu’aucun projet d’aménagement n’a été défini dans l’immédiat dans cette rue. Tout projet d’aménagement sera au préalable discuté en commission

9 puis présenté en Conseil Municipal. Ce n’est pas à l’ordre du jour puisque la commune n’a pour l’instant pas la maîtrise foncière de l’ensemble du cheminement. Le Maire rappelle que ce chemin est concerné par un emplacement réservé inscrit de longue date au POS et que la Commission d’urbanisme et le Conseil Municipal ont maintenu cet emplacement réservé dans le PLU arrêté le 30 juin. Il précise que cette propriété est en vente actuellement et qu’il fallait donc prendre une décision ou alors renoncer à l’emplacement réservé à la circulation exclusive des piétons. M. Strebler Mario pense qu’il aurait dû être possible de trouver un accord pour 500 euros puisque le propriétaire ne peut rien faire de cette emprise.

M. le Maire précise que la commission finances l’a chargé de négocier et qu’un accord a pu être trouvé à hauteur de 2000 € alors que le tarif de départ était de 5000 €.

Le Conseil Municipal :

VU l’avis favorable de la commission urbanisme du 27 août 2015 ;

APRES avoir entendu les explications de M. le Maire ;

Et après en avoir délibéré, décide par 19 voix pour et 2 contre (Strebler Mario et procuration de M. Schaefer) :

- d’acquérir pour un montant de 2000€ une emprise foncière d’une contenance d’environ 92.57m² concernée par l’emplacement réservé n°A4 affectant les parcelles cadastrées section 12 n°128/49 et n°140/49. - la prise en charge par la commune de l’ensemble des frais liés à cette acquisition - autorise M. le Maire à conclure l’acte de vente et à signer tout document relatif à cette affaire.

D/ Transfert de la compétence PLU à l’intercommunalité

La loi ALUR pour l’accès au logement et un urbanisme renouvelé a été promulguée le 24 mars 2014. Entre autres dispositions, cette loi prévoit le transfert de la compétence PLU (plan local d’urbanisme) à l’intercommunalité. Ce transfert interviendra au 27 mars 2017 – soit 3 ans après la promulgation de la loi – sauf opposition d’au moins 25% des communes représentant 20% de la population communautaire exprimée dans les 3 mois précédant le terme du délai de 3 ans c’est à dire entre le 26 décembre 2016 et le 26 mars 2017.

Dans les 3 ans qui suivent la publication de la loi Alur, un transfert volontaire de la compétence en matière de PLU, de documents d’urbanisme en tenant lieu ou de carte communale est également possible avant cette échéance du 27 mars 2017, selon les règles de la majorité qualifiée prévues à l’article L.5211-17 du code général des collectivités territoriales c’est-à-dire lorsqu'il y a accord de deux tiers au moins

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des conseils municipaux représentant plus de la moitié de la population regroupée ou l'inverse.

Le transfert de la compétence PLU, n’oblige pas cette dernière à élaborer immédiatement un PLUi (plan local d’urbanisme intercommunal). En effet, la communauté de communes pourra élaborer son PLUi lorsqu’elle le décidera, et au plus tard lorsqu’elle révisera un des PLU communaux applicables sur son périmètre.

Le transfert de compétence donne également la possibilité à la communauté de communes d’achever, si elle le souhaite, les procédures d’élaboration, de révision, de modification, de mise en compatibilité engagées par les communes avant la date du transfert de compétence sans avoir l’obligation d’instaurer un PLUi. La communauté de communes doit néanmoins obtenir au préalable l’accord de la commune concernée.

Une fois compétente en matière de PLU, la communauté de communes prescrit une procédure d’élaboration d’un PLUi couvrant l’intégralité de son territoire lorsqu’elle le décide ou doit apporter à un des PLU existants des modifications qui relèvent du champ de la procédure de révision.

Une communauté de communes ne peut toutefois engager l’élaboration d’un PLU sur le territoire d’une seule commune puisque l’article L. 123-1 du code de l’urbanisme oblige un EPCI (établissement public de coopération intercommunale) à élaborer un PLUi sur l’intégralité de son territoire.

Le transfert de la compétence PLU à l’intercommunalité emporte les obligations et conséquences suivantes : - Transfert automatique du droit de préemption urbain mais possibilité pour la communauté de communes de déléguer l’exercice de cette compétence aux communes. A noter que la loi Alur a élargi le champ du droit de préemption urbain aux :

- cessions de parts majoritaires de S.C.I., - constructions datant de plus de 4 ans (au lieu de 10 actuellement), - aliénations à titre gratuit.

La loi Alur a également renforcé les pouvoirs du Préfet notamment dans les communes carencées (c’est-à-dire qui ne respectent pas leurs objectifs en matière de logements sociaux).

- Transfert de la compétence en matière de PUP (projet urbain partenarial articles L.332-11-3 et L.332-11-4 du code de l’urbanisme). En effet, dans les zones urbaines et les zones à urbaniser délimitées par les plans locaux d’urbanisme ou les documents d’urbanisme en tenant lieu, lorsqu’une ou plusieurs opérations d’aménagement ou de construction nécessitent la réalisation d’équipements autres que les équipements propres mentionnés à l’article L.332-15, le ou les propriétaires de terrains, le ou les aménageurs et le ou les constructeurs peuvent conclure avec la commune ou l’établissement public compétent en matière de plan local d’urbanisme, une convention de projet urbain partenarial prévoyant la prise en charge financière de tout ou partie de ces équipements. A noter que les équipements publics pouvant 11

donner lieu à la participation PUP sont ceux dont la réalisation est destinée à satisfaire les besoins des futurs habitants ou usagers des constructions à édifier.

- Transfert du bénéfice de la taxe d’aménagement. En effet, selon l’article L.331-2, du code de l’urbanisme, la taxe d’aménagement est perçue par la collectivité compétente en matière de P.L.U. La perception de la taxe doit se faire en accord avec ces communes. Cet accord est exprimé dans les conditions prévues par le II de l’article L.5211-5 du code général des collectivités territoriales c’est-à-dire par deux tiers au moins des conseils municipaux représentant plus de la moitié de la population totale de celles-ci ou par la moitié au moins des conseils municipaux des communes représentant les deux tiers de la population.

Par mail en date du 16 juin 2015 le Président de la communauté de communes du pays de Niederbronn-les-Bains a demandé que les conseillers municipaux prennent une décision en matière de transfert de la compétence PLU pour la mi-octobre.

La commission urbanisme a examiné cette demande de transfert de compétence en date du 18 septembre 2015. Les membres ont émis un avis défavorable à l’unanimité au motif que le transfert de la compétence PLU : - Dessaisi la commune d’un élément essentiel de ses attributions en matière de planification urbaine, - Complexifiera la gestion des documents d’urbanisme notamment en cas de nécessité de modifier ou de réviser un document, - Induira des transferts financiers (taxe d’aménagement et participation dans le cadre d’un projet urbain partenarial), - Induira le transfert du droit de préemption urbain.

Le conseil municipal sera amené à statuer sur la demande de transfert de la compétence PLU à la Communauté de Communes.

A noter que le Président de la Communauté de Communes s’est engagé à faire restituer aux communes le produit de la taxe d’aménagement et l’exercice du droit de préemption.

VU l’avis défavorable de la commission urbanisme du 18 septembre 2015

APRES avoir entendu les explications de M. le Maire ;

Le Conseil Municipal :

Et après en avoir délibéré, à l’unanimité :

- émet un avis défavorable au transfert à la communauté de communes de la compétence PLU.

En cas d’obtention de la majorité qualifiée au niveau des communes membres de la Communauté de Communes permettant le transfert de la compétence, demande :

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- Le reversement de la taxe d’aménagement pour permettre aux communes de continuer à financer leur programme de voirie et autres équipements publics, - De restituer aux communes le droit de préemption urbain, - De reverser une compensation aux communes qui se sont engagées dans une procédure de mise en œuvre d’un PLU ou de mise en compatibilité de leur document d’urbanisme avec les dispositions de la loi Grenelle 2 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement

5/ AFFAIRES DU PERSONNEL

A/ Evaluation du personnel : détermination des critères d’évaluation de la valeur professionnelle dans le cadre de l’entretien professionnel

Le Maire explique à l’assemblée que l’entretien professionnel est rendu obligatoire pour l’appréciation de la valeur professionnelle des fonctionnaires territoriaux, en lieu et place de la notation qui est abandonnée et caduque dans toute la Fonction Publique. Il donne la parole au Directeur Général des Services qui donne les explications nécessaires. Ce dispositif concernera tous les fonctionnaires de la collectivité et s’appliquera obligatoirement pour l’évaluation des activités postérieures au 1er janvier 2015. Les modalités d’organisation de l’entretien professionnel sont fixées par le décret n° 2014-1526 du 16 décembre 2014. Le fonctionnaire est convoqué 8 jours au moins avant la date de l’entretien par le supérieur hiérarchique. Cette convocation est accompagnée de la fiche de poste de l’intéressé et d’un exemplaire de la fiche d’entretien professionnel servant de base au compte-rendu.

L’entretien professionnel est conduit par le supérieur hiérarchique direct. Il porte principalement sur : - les résultats professionnels obtenus par le fonctionnaire eu égard aux objectifs qui lui ont été assignés et aux conditions d'organisation et de fonctionnement du service dont il relève ; - les objectifs assignés au fonctionnaire pour l'année à venir et les perspectives d'amélioration de ses résultats professionnels, compte tenu, le cas échéant, des évolutions prévisibles en matière d'organisation et de fonctionnement du service ; - la manière de servir du fonctionnaire ; - les acquis de son expérience professionnelle ; - le cas échéant, ses capacités d'encadrement ; - les besoins de formation du fonctionnaire eu égard, notamment, aux missions qui lui sont imparties, aux compétences qu'il doit acquérir et à son projet professionnel ainsi que l’accomplissement de ses formations obligatoires ; - les perspectives d'évolution professionnelle en termes de carrière et de mobilité.

L’agent est invité à formuler, au cours de cet entretien, ses observations et propositions sur l’évolution du poste et le fonctionnement du service. 13

Les critères à partir desquels la valeur professionnelle du fonctionnaire est appréciée sont fixés par la collectivité après avis du Comité Technique. Ils sont fonction de la nature des tâches qui lui sont confiées et de niveau de responsabilité assumé. Ils portent notamment sur : - les résultats professionnels obtenus par l’agent et la réalisation des objectifs, - les compétences professionnelles et techniques, - les qualités relationnelles, - la capacité d’encadrement ou d’expertise ou, le cas échéant, à exercer des fonctions d’un niveau supérieur.

L’entretien donne lieu à un compte rendu établi et signé par le supérieur hiérarchique direct. Ce compte rendu comporte une appréciation générale littérale, sans notation, exprimant la valeur professionnelle du fonctionnaire. Dans un délai de 15 jours le compte-rendu est notifié au fonctionnaire qui, le cas échéant, le complète de ses observations sur la conduite de l’entretien ou les différents sujets sur lesquels il a porté, le signe pour attester qu’il en a pris connaissance et le renvoie à son supérieur hiérarchique direct. Le compte rendu est ensuite visé par l'autorité territoriale, versé au dossier du fonctionnaire et communiqué à l’agent. Une copie du compte-rendu est transmise à la Commission Administrative Paritaire et au Centre de Gestion. Le cas échéant, le fonctionnaire peut initier une demande de révision du compte rendu auprès de l’autorité territoriale dans un délai de 15 jours francs suivant la notification du compte rendu au fonctionnaire ; l’autorité territoriale dispose d’un délai de 15 jours à compter de la demande du fonctionnaire pour lui notifier sa réponse. A l’issue de ce recours auprès de l’autorité, et dans un délai d’un mois à compter de la date de notification de la réponse à la demande de révision, le fonctionnaire peut solliciter l’avis de la Commission Administrative Paritaire sur la révision du compte rendu de l’entretien professionnel. A réception de l’avis de la Commission Administrative Paritaire, l’autorité territoriale communique au fonctionnaire, qui en accuse réception, le compte rendu définitif de l’entretien professionnel. Les comptes rendus d’entretiens professionnels font partie des éléments déterminants pour l’appréciation de la valeur professionnelle du fonctionnaire prise en compte pour l'avancement d'échelon, pour l'établissement des tableaux d'avancement de grade et pour la promotion interne.

Vu la loi n°83-634 du 13 juillet 1983 modifiée portant droits et obligations des fonctionnaires ; Vu la loi n°84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la Fonction Publique Territoriale, notamment son article76 ; Vu la loi n° 2014-58 du 27 janvier 2014 de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles, notamment son article 69 ; Vu le décret n° 2014-1526 du 16 décembre 2014 relatif à l’appréciation de la valeur professionnelle des fonctionnaires territoriaux 14

Vu l’avis favorable du Comité Technique en date du 21 septembre 2015 saisi pour avis sur les critères d’évaluation,

Après en avoir délibéré, les membres du conseil municipal décident à l’unanimité : d’instaurer l’entretien professionnel pour l’évaluation de la valeur professionnelle des fonctionnaires, en lieu et place de la notation, et de fixer comme suit les critères à partir desquels la valeur professionnelle est appréciée :

- les résultats professionnels : - ils sont appréciés par le biais de l’évaluation du niveau de réalisation des activités du poste, telles qu’elles figurent dans la fiche de poste de l’agent. La réalisation de chacune d’elles fera l’objet d’une évaluation sur une échelle de 3 niveaux (inférieur, conforme ou supérieur aux attentes). D’autre part, il sera tenu compte de la ponctualité et de l’assiduité.

- les compétences professionnelles et techniques : - elles sont appréciées sur la base de l’évaluation du degré de maîtrise des compétences du métier, telles qu’elles figurent dans la fiche de poste de l’agent. Chacune de ces compétences fera l’objet d’une évaluation sur une échelle de 4 niveaux (connaissances, opérationnel, maîtrise, expert). - les qualités relationnelles : - investissement dans le travail, initiatives - niveau relationnel (esprit d’équipe, respect de la hiérarchie, remontées d’alertes, sens du service public) - capacité à travailler en équipe - respect de l’organisation collective du travail L’évaluation de ces 4 critères intervient sur une échelle de 3 niveaux (inférieur, conforme ou supérieur aux attentes). - les capacités d’encadrement ou d’expertise ou, le cas échéant, à exercer des fonctions d’un niveau supérieur : - chacune de ces capacités sera évaluée par oui/non.

B/ Création de postes

L’école de musique municipale propose une variété d’instruments à ses élèves. Un professeur a quitté l’école de musique afin de poursuivre sa carrière.

Une réorganisation des activités a dû être effectuée.

Aussi, afin de pouvoir proposer les mêmes cours à la rentrée de l’école de musique pour l’année 2015/2016 ainsi que la nouvelle activité « théâtre », il est proposé 15 d’ouvrir un poste d’assistant spécialisé d’enseignement artistique non titulaire à temps non complet.

Vu la loi n°82-213 du 2 mars 1982 modifiée relative aux droits et libertés des Communes, des Départements et des Régions ;

Vu la loi n°83-634 du 13 juillet 1983 modifiée portant droits et obligations des fonctionnaires ;

Vu la loi n°84-53 du 26 janvier 1984 modifiée portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale ;

Après en avoir délibéré, les membres du conseil municipal décident à l’unanimité de créer un poste d’assistant spécialisé d’enseignement artistique non titulaire à temps non complet à compter du 14 septembre 2015.

6/ DIVERS ET INFORMATIONS

PLU Monsieur le Maire informe les membres du Conseil Municipal que suite à l’arrêt du PLU le 30 juin dernier, les PPA ont jusqu’au 29 octobre 2015 pour transmettre leur avis. La prochaine étape est l’enquête publique. Celle-ci se déroulera du 30 octobre 2015 au 30 novembre 2015. Le commissaire enquêteur tiendra 4 permanences durant cette période, à savoir le : -vendredi 30 octobre 2015 de 13h30 à 16h30 -jeudi 5 novembre 2015 de 9h à 12h -mardi 17 novembre 2015 de 9h à 12h -lundi 30 novembre 2015 de 14h30 à 17h30

M. Strebler Mario demande s’il est possible de diffuser le dernier document du PLU en format PDF aux élus ? M. le Maire n’y voit pas d’inconvénient mais vérifiera cette possibilité. Il précise que si ce document est diffusé aux élus, ils devront en respecter la confidentialité.

Monsieur le Maire informe les membres du Conseil Municipal des décisions qu’il a été amené à prendre en application des délégations qui lui ont été consenties par le Conseil Municipal :

 En matière de déclaration d’intention d’aliéner : 20 rue de Griesbach 17/07/2015 21/07/2015 section 16 n°208/124

9 rue du Wahl 21/07/2015 22/07/2015 section 9 n° 53

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9 rue du Général de Gaulle 21/07/2015 22/07/2015 section 5 n°226/74 et 248/74

14 rue du Gal Leclerc 22/06/2015 14/08/2015 section 12 n°128/49 et n°140/49

10 rue Neuve 26/08/2015 08/09/2015 section 26 n°244/178

Murbruch 07/09/2015 08/09/2015 section 28 n°68/6

3 rue des Alouettes 11/09/2015 11/09/2015 section 32 n°321/189

Installations classées pour la protection de l’environnement - enquête publique relative à la demande d’autorisation présentée par l’EARL Schoenfelder à

M. le Maire informe les membres du Conseil Municipal, qu’en date du 3 août 2015, la Commune a été destinataire de la copie du rapport et des conclusions établis par le commissaire enquêteur à l’issue de l’enquête précitée. Durant l’enquête publique, le commissaire enquêteur a rencontré une quinzaine de personnes. Les principales craintes écrites dans le registre concernent les nuisances olfactives, les mouches, le bruit dû aux passages des camions, l’atteinte à l’environnement, la protection animale, l’alimentation du bétail et le montant des aides obtenues pour financer cet agrandissement. A l’issue de l’enquête et au vue du mémoire en réponse transmis par l’EARL Schoenfelder, le commissaire enquêteur a émis un avis favorable à la demande d’autorisation d’exploiter par le gestionnaire de l’EARL Schoenfelder avec la réserve suivante : l’exploitant mettra en œuvre les meilleures techniques disponibles pour réduire les odeurs dues à son exploitation, avec en particulier le bardage nord de la nouvelle fumière ainsi que le pignon ouest de celle-ci.

M. Pusca insiste sur la forte mobilisation qui existe, par internet et dans la presse locale contre ce projet. Monsieur le Maire souligne que cette « forte mobilisation » ne s’est pas manifestée lors de l’enquête publique.

Le Conseil Départemental du Bas-Rhin nous informe de l’abattage de 30 arbres (tilleuls et marronniers) durant les vacances de la Toussaint (deuxième quinzaine du mois d’octobre). En effet, ces arbres sont arrivés à un stade de développement avancé et de ce fait vont engendrer un suivi plus important (surveillance et entretien) qui ne parait plus justifié au regard des défauts et des risques pour la sécurité des usagers qu’ils présentent (dépérissement d’une partie des houppiers générant du

17 bois mort avec risque de chute de branches, rejets sur tronc, faible vitalité,…). Par ailleurs, au niveau de la sécurité routière, les arbres présents sur cette section sont situés à moins d’un mètre du bord de la chaussée et représentent un facteur de risque aggravant en cas de sortie de route d’un véhicule. De plus, leur abattage n’impactera que très peu la qualité paysagère du site, un écran végétal étant déjà situé à l’arrière, entre la route départementale et la voie ferrée.

Monsieur le Maire informe les membres du Conseil municipal que NUMERICABLE envisage de passer l’ensemble des prises en très haut débit. Le débit actuel est de 30 Mbits/s et passera à 100 Mbits/s. Aucune date précise n’a été donnée.

Monsieur le Maire informe le Conseil de la résiliation anticipée par la commune de la convention de gestion de fourrière animale avec la Communauté de Communes de la Région de Haguenau et la SPA de Haguenau à partir du 1er janvier 2016, ce qui représente une économie annuelle d’environ 4200 €. Une solution a été trouvée avec la commune de .

Monsieur le Maire informe les membres du Conseil d’une note d’information émise par la société De Dietrich à destination de l’ensemble de ses salariés concernant le respect des règles de stationnement notamment depuis la mise en place d’une zone bleue également dans ce secteur.

Monsieur le Maire informe également les membres du Conseil d’un courrier du Conseil Départemental du Bas-Rhin en date du 26 août 2015 qui informe les communes que la subvention versée aux écoles maternelles et primaires organisatrices de classes de découverte en Alsace et départements limitrophes sera supprimée à partir du 1er septembre 2015.

M. Pusca souhaite savoir quand se termineront les travaux au niveau du parking rue du stade et ce qui est prévu pour régler le problème ?

Monsieur le Maire répond qu’il est prévu d’installer un procédé d’alvéoles pour stabiliser les parties non imperméabilisées. Les travaux seront réalisés avant le 15 octobre prochain.

Monsieur le Maire informe les membres du Conseil d’un courrier du préfet concernant l’accueil des réfugiés dans le Bas-Rhin qui sollicite la mobilisation des maires des communes. Il précise avoir appris incidemment que le bailleur social OPUS 67 a réservé 12 logements du parc immobilier à Mertzwiller. Aussi, a-t-il demandé rendez-vous à l’association ADOMA en charge du suivi des personnes réfugiées. A ce jour, aucun relogement n’a eu lieu.

Monsieur le Maire informe que l’UNIAT reprendra ses permanences en mairie, le 3ème mercredi des mois impairs. Il exprime sa satisfaction du retour de cette association qui rend bien service aux retraités.

Mme Heckel demande si Dominique Weiss est toujours en fonction pour le nettoyage rue de la forêt car après le stand de tir et dans la forêt, il y a toujours les déchets ?

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M. le Maire précise que M. Weiss est toujours en fonction et poursuit sa mission de nettoyage. En ce qui concerne la forêt, ce sera à l’ONF d’intervenir.

M. Strebler Mario souhaite relater une discussion entre M. Weiss et lui qui lui disait que le site resterait propre tant qu’il est payé pour cela ! M. Strebler Mario est persuadé que le site sera de nouveau remplit de déchets lorsqu’il ne sera plus en fonction. M. le Maire lui demande s’il a une solution à proposer ? Mme Kern ajoute que c’est une bonne chose que M. Weiss intervienne sans pour autant que ce soit la commune qui le rémunère pour cela. M. Strebler Mario dit qu’il y a une solution, à savoir celle qui consisterait à retirer le RSA si les terrains ne sont pas propres.

Mme Kern informe que la fête des aînés se tiendra le 15 novembre à Gundershoffen.

M. le Maire informe que le commissaire enquêteur a émis un avis favorable en ce qui concerne le PPRT. Seules deux observations ont été consignées dans le registre. Il ajoute qu’en ce qui concerne le lotissement du Murbruch, AMIRAL indique que dans la 1ère tranche, il reste 4 lots réservés et 1 terrain sans preneur. Dans la 2ème tranche, 17 terrains sont réservés et 13 terrains sont sans preneur.

Mme Denni rappelle que pour le cortège du Messti du 18 octobre, il a été retenu dans le thème des films célèbres, celui des trois mousquetaires. Il est prévu comme l’an passé de se déguiser. Elle encourage les élus à s’inscrire et à participer au cortège.

M. Daull informe que le syndicat des eaux a étudié la possibilité de mettre en place un système wifi de relevage des compteurs.. Cette possibilité a été abandonnée car le syndicat n’aurait plus la maîtrise. Le syndicat envisage un système de télé relai par ondes radio avec l’utilisation d’un véhicule, soit un coût estimé de 80 euros par compteur, soit 530.000 € de matériel.

Mme Kauthen informe que 4 voitures stationnent toujours en permanence sur la zone bleue. M. le Maire précise que la gendarmerie est intervenue pour verbaliser les contrevenants.

Constatant qu’il n’y a plus de question posée, Monsieur le Maire clôt la séance à 22h05.

Mertzwiller, le 9 octobre 2015 Le Maire,

Jean-Claude STREBLER

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