Législation installation classée Rubrique n°2102 – Elevage de porcs

Établissement d’élevage soumis au régime de l’ENREGISTREMENT

Effectifs < 750 emplacements de truies et < 2000 emplacements de porcs en production

DOSSIER D’ENREGISTREMENT AU TITRE DES INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT

LENOIR Fréderic

Les Bréjons

72310 LA CHAPELLE HUON

Dossier Enregistrement

‹ Restructuration et extension d’un élevage porcin

‹ Valorisation des effluents par épandage

juillet 2017 modifié octobre 2017

COOPERL ARC ATLANTIQUE – ZA de Gérard– Montreuil sous Pérouse – BP90201 VITRE Cedex

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 1

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 2

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 3

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 4

Sommaire du dossier installation classée du LENOIR Frédéric

GUIDE TECHNIQUE ...... 7 DEMANDE D’ENREGISTREMENT D’UNE INSTALLATION CLASSEE D’ELEVAGE ...... 13 COMPATIBILITE DU PROJET AVEC LE DOCUMENT D’URBANISME, LES PLANS SCHEMAS ET PROGRAMME APPLICABLE A LA ZONE ...... 15 EVALUATION DES INCIDENCES NATURA 2000 ...... 23 CAPACITE TECHNIQUES ET FINANCIERES ...... 27 1 CAPACITE TECHNIQUE ...... 27 2 CAPACITE FINANCIERE ...... 27 PRESENTATION DU PROJET ET JUSTIFICATIF DE LA CONFORMITE AUX PRESCRIPTIONS TECHNIQUES ...... 29 1 PRESENTATION DU SITE ET DE L’EXPLOITATION AVANT-PROJET ...... 29 2 EVOLUTION DE L’ELEVAGE ET CAPACITE DE PRODUCTION APRES-PROJET ...... 30 3 INTEGRATION DU PROJET DANS LE PAYSAGE ET DISTANCES D’IMPLANTATION...... 32 3.1 Description de l’insertion dans le paysage ...... 32 3.2 Mesures prises pour d’intégration paysagère et effets attendus ...... 35 3.3 Les distances d’implantation ...... 35 4 CARACTERISTIQUES DES BÂTIMENTS ET STOCKAGE...... 36 5 AMENAGEMENT DES BÂTIMENTS ET STOCKAGE...... 37 5.1 Les mesures à prendre et les effets attendus ...... 37 PREVENTION DES ACCIDENTS ET DES POLLUTIONS ...... 39 1 ACCESSIBILITE AU SITE ...... 39 1.1 Les mesures à prendre et les effets attendus ...... 39 2 MOYENS DE LUTTE CONTRE L’INCENDIE ...... 40 2.1 Les mesures à prendre et les effets attendus ...... 40 3 INSTALLATIONS TECHNIQUES ET ELECTRIQUES ...... 42 3.1 Les mesures à prendre et les effets attendus ...... 42 4 DISPOSITIF DE RETENTION DES POLLUTIONS ACCIDENTELLES ...... 43 4.1 Les mesures à prendre et les effets attendus ...... 43 EMISSIONS DANS L’EAU ET DANS LES SOLS ...... 45 1 COMPATILILITE DU PROJET AU SDAGE ET SAGE ...... 45 2 APPPROVISIONEMENT EN EAU...... 45 3 PRELEVEMENT ET CONSOMMATION D’EAU ...... 45 4 COLLECTE ET STOCKAGE DES EFFLUENTS ...... 46 5 EVALUATION DES BESOINS DE STOCKAGE ...... 46 6 REJETS DES EAUX PLUVIALES ...... 47 7 GESTION DES EFFLUENTS PAR EPANDAGE ...... 47 7.1 Rejets NPK ...... 47 7.2 Présentation du plan d’épandage ...... 49 EMISSIONS DANS L’AIR ...... 59 1 MESURES PRISES CONTRE LES ODEURS DANS LES BATIMENTS D’ELEVAGE ...... 59 LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 5

2 ODEURS LIEES AU STOCKAGE ET A L’EPANDAGE DES DEJECTIONS ...... 60 LE BRUIT ...... 61 1 DESCRIPTIFS DES EQUIPEMENTS ET DISPOSITIF SOURCE DE BRUIT ...... 61 2 MESURES PRISES CONTRE LE BRUIT ...... 61 LES DECHETS ...... 63

1 STOCKAGE DES DECHETS ET ELIMINATION ...... 63 ANNEXE 1 : Documents Administratifs ...... 66 ANNEXE 2 : Liste des parcelles - Carte IGN de la zone d’épandage - cartographies plan d’épandage - Cartographies des aptitudes des sols à l’épandage ...... 67 ANNEXE 3 : Sites Naturels et sites Classés ...... 68 ANNEXE 4 : Les plans ...... 69

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 6

GUIDE TECHNIQUE

Guide de justification de conformité à l’arrêté relatif aux prescriptions générales applicables aux Installations Classées pour l’Environnement soumises à « ENREGISTREMENT » sous la rubrique 2102 (élevages de porcs)

Le dossier concerne la restructuration de l’élevage porcin comprenant la réorganisation des bâtiments existants et l’aménagement d’un nouvel engraissement sur paille et d’un post-sevrage sur lisier:

Comme prévu dans le code de l’Environnement, le pétitionnaire énumère et justifie dans son dossier d’enregistrement les dispositions prises pour la conception, la construction et l’exploitation des installations afin de respecter les prescriptions de l’arrêté.

Prescriptions Justifications à apporter dans le dossier de demande d’enregistrement (arrêté du 27 décembre 2013) Article 1 er (champ d’application) Rubrique concernée par ce dossier : n° 2102 (élevage de porcs). Les effectifs de porcs précisés dans la demande d’enregistrement sont compris entre 450 animaux-équivalents porcs et 2000 emplacements de porcs ou 750 emplacements de truies.

L’élevage Post-sevreur - Engraisseur comprendra après projet : - 450 porcelets - 782 porcs en engraissement. Article 2 (définitions) Aucune

CHAPITRE I - Dispositions générales

Article 3 Aucune. (conformité de l’installation) Les plans de masse et de situation dans le cadre de ce projet sont fournis avec le dossier d’enregistrement.

Article 4 Aucune. (dossier installation Le dossier « Enregistrement » et les documents qui y sont associés sont tenus à la classée) disposition de l’Inspection des installations classées. Article 5 Les plans montrent que les bâtiments d’élevage et les annexes sont implantés aux (implantation) distances réglementaires par rapport aux tiers, puits et forage, berges des cours d’eau. Un plan des installations exploitées par M. LENOIR présentant les projets est fourni en annexe de ce dossier.

Article 6 La haie existante à l’est est conservée. (Intégration dans le paysage) L’ensemble des installations et leurs abords, sont aménagés et maintenus en bon état de propreté. Article 7 La haie existante est composée d’éléments arbustifs , feuillus adaptés à la région (Infrastructures agro- (noyers, ormes, argousiers, acacias, châtaignier, chênes rouges, noisetiers…). écologiques)

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 7

CHAPITRE II - Préventions des accidents et des pollutions

Article 8 L’exploitant prête attention à la sécurité des installations, notamment le stockage de (Localisation des risques) gasoil. Dans un caisson à camion à côté du post-sevrage, présence d’une cuve d’hydrocarbures de 500 litres disposant d’une double paroi. Le plan de situation annexé localise les stockages d’hydrocarbures.

Il n’y a pas de stockage de gaz sur le site. Article 9 L’exploitant conserve les fiches de sécurité des produits dangereux utilisés sur le site. (Etat des stocks de produits dangereux) Article 10 Toutes les dispositions nécessaires sont prises aussi souvent que nécessaire pour (propreté de l’installation) empêcher la prolifération des insectes et des rongeurs, ainsi que pour en assurer la destruction (contrat avec le GDS de la ). Article 11 I – Les sols des bâtiments d’élevage existants sont constitués de caillebotis en béton. Le (Aménagement) bas des murs est en béton. Les préfosses des bâtiments existants recevant les déjections porcines sont étanches, de même que les canalisations de transfert.

II – Les fosses existantes disposent de garantie décennale. Celles-ci sont clôturées et disposent de drains et d’un regard de contrôle afin de détecter toute fuite éventuelle.

Sur le site, les aliments des animaux sont stockés en silos extérieurs polyester étanches.

III- Les exploitants vérifieront régulièrement le bon état d’étanchéité des ouvrages de stockage et les canalisations. Article 12 Situé en bordure de la route départementale, le site dispose d’un accès adapté pour (Accessibilité) l’intervention des véhicules de secours. Article 13 Moyens de lutte contre l’incendie : (Moyens de lutte contre à Une borne incendie est présente à 350 mètres à l’est du site d’élevage au carrefour au l’incendie) niveau du lieu-dit Pâtissaux auquel se rajoute un point d’eau de plus de 120 m3 à 320 mètres au N au lieu-dit la Marchais (habitation de l’ancien exploitant) en bordure de la route.

à Cinq extincteurs sont installés sur l’élevage (local départ, post-sevrage et bâtiment paille) – dernier contrôle 30/08/17. Ils sont appropriés aux risques à combattre. Ils sont à poudre ABC pour : bois, papier, carton, chiffon, caoutchouc, plastique, gaz et hydrocarbure liquide. Ils sont utilisables sur une installation électrique inférieure à 1000 V.

Ils sont contrôlés périodiquement conformément à la réglementation en vigueur. Les consignes de sécurité et les numéros d’urgence sont affichés à côté du téléphone. Un dispositif de coupure d’électricité sera installé à l’entrée du bâtiment dans le local technique dans un boîtier correctement identifié. Article 14 Les installations électriques (chauffage, fuel) sont réalisées conformément aux (installations électriques et dispositions des normes et réglementation en vigueur et maintenues en bon état. techniques) Conformément à la réglementation, les installations électriques seront contrôlées chaque année (présence de salarié ou stagiaire), sinon tous les 5 ans par un professionnel. Les rapports de vérifications et les justificatifs de la réalisation des travaux rendus nécessaires suite à ces rapports seront tenus à la disposition des organismes de contrôles et de l’inspecteur des Installations classées. Article 15 Le stockage de gasoil se fait dans une cuve de 500 litres. Elle dispose d’une double (dispositif de rétention) paroi , elle est située dans un caisson près du post-sevrage (local fermé). Les produits de nettoyage, de désinfection, de traitement et les produits dangereux sont stockés dans des conditions propres à éviter tout déversement accidentel dans le milieu naturel et tout risque pour la sécurité ou la santé des populations avoisinantes ou pour la protection de l’environnement.

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 8

CHAPITRE III - Emissions dans l’eau et dans les sols

Section I : principes généraux Article 16 Le fonctionnement de l’installation est compatible avec les objectifs de qualité et de (compatibilité avec le quantité des eaux visés au IV de l’art L.212-1 du code de l’environnement. SDAGE et de SAGE, zone Vulnérable) Le site d’élevage est localisé en zone vulnérable. L’exploitation respecte les textes applicables dans cette zone (arrêté du 21/12/2012). Section II : prélèvements et consommation d’eau

Article 17 et 18 Les dispositions de la présente section s’appliquent aux activités d’élevage de (prélèvements d’eau) l’installation, à l’exclusion de toute activité, notamment l’irrigation. L’eau qui alimente l’élevage porcin est prélevée dans le réseau public. Il n’y a pas de forage sur le site d’élevage. Le prélèvement maximum journalier d’eau effectué après mise en service du projet sera de 6 m3/j pour les porcs. Un compteur d’eau volumétrique est installé sur la conduite d’alimentation en eau de l’installation. L’ouvrage dispose d’un dispositif de disconnexion muni d’un système de non-retour. Le volume prélevé est inférieur à 100 m3/j. Le compteur sera relevé tous les mois et les résultats seront portés sur un registre et conservés dans le dossier Installation Classée. Toutes les dispositions sont prises pour limiter la consommation d’eau. Article 19 Non concerné (pas de création ou cessation d’utilisation de forage prévue) (forage) Section III : Gestion du pâturage et des parcours extérieurs

Articles 20, 21 et 22 Non concerné (pas de pâturage ou de plein air) (Parcours extérieurs des porcs et volailles) Pâturage des bovins Section IV : Collecte et stockage des effluents

Article 23 Les ouvrages de stockage des effluents et les réseaux sont étanches (voir localisation sur (effluents d’élevage) plan de masse). Les effluents liquides resteront stockés en fosses extérieures (166 et 331 m3 utiles).

La durée de stockage sera de 7.8 mois sur le site d’élevage. Cette durée de stockage pour les effluents à épandre est donc compatibles avec le calendrier d’épandage et les périodes d’épandages les plus appropriées pour valoriser au mieux les éléments fertilisants sur l’assolement du plan d’épandage.

Les ouvrages de stockage des effluents sont dimensionnés et exploités de manière à éviter tout déversement dans le milieu naturel.

Le fumier des porcs sera stocké au champ (curage>2 mois). Article 24 Les eaux pluviales provenant des toitures ne sont pas mélangées aux effluents d’élevage. (rejets des eaux pluviales) La porcherie sur paille, la stabulation génisses et le hangar attenant disposent de gouttières qui collectent les eaux pluviales et les évacuent vers le fossé en contrebas de l’élevage. Voir plan de masse. Article 25 Les rejets directs d’effluents vers les eaux souterraines sont interdits. La fosse extérieure (eaux souterraines ) existante et conservée dispose de puisard de contrôle et a fait l’objet d’une garantie décennale, lors de sa mise en place.

Article 26 Tout rejet d’effluents non traités dans les eaux superficielles douces ou marines est (généralités) strictement interdit.

Les effluents d’élevage liquides et solides seront stockés pour être ensuite épandus sur les terres agricoles épandables des prêteurs de terres (pas de terres en propre) conformément aux textes en vigueur.

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 9

Section V : Epandage et traitement des effluents d’élevage

Article 27-1 L’exploitant valorise les effluents liquides et solides porcins par plan d’épandage (épandage généralité) sur les terres de deux prêteurs de terres, et respecte les dispositions techniques en matière d’épandage. La fertilisation des effluents est conforme aux textes en vigueur : équilibre des apports /exports par les plantes (voir bilans après projet joints au dossier).

Article 27-2 Le plan d’épandage conforme (cartographie et relevé parcellaire, présentés dans les (Plan d’épandage) annexes du dossier). Article 27-3 Cartographies des zones épandables délimitant les zones d’exclusion mentionnées à (interdictions d’épandage et l’article 27-3. distances) Article 27-4 Dimensionnement du plan d’épandage suffisant sur les terres de deux prêteurs. (Dimensionnement du plan Les apports d’azote issus des animaux n’excèdent pas les capacités d’exportation en d’épandage) azote des cultures sur le parcellaire des deux prêteurs de terres. Les bilans de fertilisation ont été établis de manière à respecter cet équilibre. Article 27-5 Aucune. (Délais d’enfouissement) Les épandages sur terres nues seront suivis d’un enfouissement dans les 12 h. Article 28 Non concerné (station et équipement de traitement ) Article 29 Non concerné (compostage) Article 30 Non concerné (site de traitement spécialisé)

CHAPITRE IV - Emissions dans l’air

Article 31 Les bâtiments porcins sont correctement ventilés (ventilation dynamique pour les (odeur, gaz, poussières) bâtiments sur lisier, statique pour la porcherie sur paille).

Les ouvrages de stockage sont implantés à plus de 100 mètres des habitations les plus proches.

Les exploitants continueront à prendre les dispositions appropriées pour atténuer les émissions d’odeurs, de gaz ou de poussières susceptibles de créer des nuisances de voisinage (nettoyage des installations…).

CHAPITRE V - Bruit et vibration

Article 32 Les niveaux sonores produits par l’installation sont conformes à l’arrêté du 20 août (bruits) 1985, relatif aux bruits aériens émis dans l’environnement et les installations classées pour l’environnement.

Les engins de transport et de manutention utilisés répondront aux exigences de la réglementation en vigueur. L’emploi des sirènes, alarmes, avertisseurs sera réservé à la prévention et au signalement d’incidents graves ou d’accidents.

Il n’y a pas de groupe électrogène sur le site d’élevage.

CHAPITRE VI – Déchets et sous-produits animaux

Article 33 L’exploitant prend toutes les dispositions nécessaires dans la conception et (généralités) l’exploitation des installations pour assurer une bonne gestion des déchets de l’exploitation (tri et recyclage notamment).

Article 34 Les déchets de l’exploitation, et notamment les emballages et les déchets de soins (stockage et entreposage vétérinaires, sont stockés dans des conditions ne présentant pas de risques des déchets) (préventions des envols, des infiltrations dans le sol et des odeurs, etc…) pour les populations avoisinantes humaines et animales et l’environnement. Les déchets vétérinaires (flacons, aiguilles, …) sont stockés dans des containers spécifiques. Voir chapitre du dossier : Domaine des déchets. Dans l’attente de leur enlèvement par l’équarrisseur, M. LENOIR dispose d’un bac à

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 10

équarrissage et d’un congélateur pour le stockage des cadavres. Ils sont situés à l’entrée de l’élevage.

Article 35 Les déchets issus de l’exploitation sont repris par des sociétés spécialisées, puis (éliminations) détruits selon les normes en vigueur. Les containers dans lesquels sont stockés les déchets (flacons, aiguilles, …) sont repris par une société spécialisée pour leur destruction. Les emballages et déchets assimilés aux ordures ménagères, autres déchets banals non souillés sont envoyés à la déchetterie de la commune (Bessé-en- Braye). Les animaux morts sont enlevés par la société d'équarrissage (ATEMAX). Tous brûlage à l’air libre de déchets, à l’exception des déchets verts lorsque leur brulage est autorisé par arrêté Préfectoral, de cadavres ou de sous-produits animaux est interdit.

CHAPITRE VII – Autosurveillance

Article 36 (parcours plein Non concerné air) Article 37 M. LENOIR n’exploite pas de terre. Le lisier et fumier sont épandus chez deux prêteurs (cahier d’épandage) de terres. M. LENOIR gère donc les bordereaux de livraisons de déjections conformément à la réglementation en vigueur. Article 38 Non concerné (stations ou équipements de traitement) Article 39 Non concerné (compostage)

CHAPITRE VIII – Exécution

Articles 40 et 41 Non concernés

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 11

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 12

DEMANDE D’ENREGISTREMENT D’UNE INSTALLATION CLASSEE D’ELEVAGE

° PRESENTATION DU DEMANDEUR

Statut Exploitation individuelle

Membre M. LENOIR Frédéric

Date d’installation 1 juillet 2017 (reprise du site d’élevage les Bréjons)

Activités Producteur de porcs, et bovins à l’engrais

Adresse du siège social Les Bréjons

Code Postal 72310

Commune LA CHAPELLE HUON

Site d’élevage Les Bréjons

Département SARTHE

Téléphone / télécopie 06 21 13 72 66

N° EDE 72064093

Numéro SIRET 45070400200028

° EMPLACEMENT DE l’INSTALLATION

Adresse Les Brejons

Commune 72310 LA CHAPELLE HUON Coordonnées Section D, parcelles n°192, 193, 194, 195, 196,197 cadastrales Urbanisme Zone agricole Site avec le projet Activité Porcheries existantes maintenues

° NATURE ET VOLUME DES ACTIVITES M. LENOIR a repris le 1 juillet 2017 un élevage porcin de 654 animaux équivalents comprenant 94 reproducteurs, 110 places de post-sevrage et 350 places d’engraissement sur un site d’élevage unique sur le territoire communal de La Chapelle-Huon. Il succède à l’EARL HUGER dans l’exploitation de l’atelier porcin. Le nouvel exploitant est adhérent à un groupement de producteurs de porcs : COOPERL ARC ATLANTIQUE. L’élevage actuel comprend : ° Un bâtiment avec le bloc le bloc saillie gestante (sur paille) et hangar ° Un second bâtiment avec les truies en maternité (sur lisier) ° Un troisième bâtiment, le plus proche de la route avec l’engraissement de 312 places et le post-sevrage de 100 places (sur lisier).

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 13

Dans le cadre de la reprise d’élevage par Frédéric LENOIR, les porcheries vont être réaménagées. Ainsi, l’actuel bloc saillie gestante sera aménagé pour le logement de 50 places de porcelets et 470 places d’engraissement sur paille accumulée. L’actuelle maternité sera aménagée pour 300 places de post-sevrage toujours sur lisier. L’engraissement (312 places) et le post-sevrage (100 places) sur lisier sont conservés.

A ces bâtiments s’ajoutent une fumière de 150 m² non couverte avec trois murs (conservée pour le stockage du fumier des porcs si l’accès au champ est difficile), une fosse rectangulaire de 166 m3 utiles et une fosse circulaire en béton non couverte de 331 m3 utiles, collectant les lisiers des porcheries, le purin (issu des fumiers) et les eaux souillées de la fumière. Des silos de stockage d’aliments, des silos et des équipements permettant le fonctionnement de l’élevage (ventilation, pompes, chauffage, nettoyeur …) - des locaux techniques et stockages divers (matériel, personnel…)

Les déjections porcines sont épandues dans le cadre d’une fertilisation raisonnée, sur des parcelles agricoles des alentours.

M. LENOIR n’exploite pas de terre. Le lisier et le fumier seront épandus sur les terres de deux prêteurs (un historique et un nouveau).

Communes concernées LA CHAPELLE-HUON, COGNERS, VANCE, ST-GERVAIS-DE-VIC par le plan d’épandage

° NOMENCLATURE INSTALLATIONS CLASSEES

L’élevage de porcs de M. LENOIR Frédéric est soumis à la réglementation des Installations Classées agricoles pour la Protection de l'Environnement. Les activités de cet élevage correspondront aux rubriques des installations classées suivantes :

Rubrique Activités Grandeur caractéristique Régime

Porcs demandés : 872 animaux équivalents porcs Porcs (établissement d’élevage, 450 porcelets, 2102 vente, transit, etc.) en stabulation ou en plein air 782 porcs à l’engrais Enregistrement (> 450 et < à 2000 emplacements de porcs ou 750 emplacements de truies)

Liquides inflammables (réservoirs Quantité stockée (en T) 4718 Non soumis manufacturés) < 50 t / < 10 M3

Silos et installations de stockage de Volume de stockage (en m3) 2160 Non soumis céréales, grains, … < 5 000 m3

° SITUATION GEOGRAPHIQUE

L’exploitation est située :

En site Natura 2000 § oui T non Dans un parc national, une réserve naturelle ou un parc naturel marin § oui T non Dans un parc naturel régional § oui T non

En zone Vulnérable T oui § non En ZAR (Zone Action Renforcée) § oui T non

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 14

COMPATIBILITE DU PROJET AVEC LE DOCUMENT D’URBANISME, LES PLANS SCHEMAS ET PROGRAMME APPLICABLE A LA ZONE

° SITUATION GEOGRAPHIQUE

Le site d’élevage de M. LENOIR Frédéric est situé au lieu-dit les Bréjons sur la commune de LA CHAPELLE-HUON. L’élevage est situé à 2700 mètres à l’ouest du bourg. Cette commune dispose d’une carte communale approuvée le 24/02/2003. Le site d’élevage se trouve en zone Naturelle (activité agricole … protégée). La Communauté de Communes des Vallées de la Braye et de l'Anille qui regroupe 20 communes, dont la Chapelle HUON élabore un Plan Local d’Urbanisme Intercommunale (PLUi).

Le site d’élevage est situé intégralement dans la zone agricole de la commune.

Le site d’élevage est situé en bordure de la route (D182) qui le dessert.

Il n’y a pas de nouvelle construction, seulement des aménagements intérieurs de porcheries (parcelles n°192, 193, 194, 195, 196 et 197 section D). Le tiers le plus proche se trouve à 82 mètres du hangar (stockage fourrage et logement des génisses sur litière accumulée) et à 100 mètres de la porcherie sur paille (actuellement pour les gestantes réaménagée pour des porcelets et des porcs à l’engrais) dans le cadre du projet.

L’exploitation est située :

En site Natura 2000 § oui T non Dans un parc national, une réserve naturelle ou un parc naturel marin § oui T non Dans un parc naturel régional § oui T non

En zone Vulnérable T oui § non En ZAR (Zone Action Renforcée) § oui T non

SCHEMA / PLAN ARTICULATION Schéma de Mise en Valeur de la Mer, Elevage, fosse et plan d’épandage non concernés

Plan de Déplacement Urbain Elevage, fosse et plan d’épandage non concernés SCOT. Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) L’élevage, fosse et le plan d’épandage sont situés en zone agricole et sont compatibles Plan départemental des itinéraires de randonnée L’élevage, la fosse et le plan d’épandage sont motorisée compatibles Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux Voir point suivant consacré aux SDAGE et SAGE Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux Plan national de prévention des déchets Voir chapitre consacré à la gestion des déchets Plan régional d'élimination des déchets Elevage, la fosse et plan d’épandage non concernés dangereux Elevage, fosse et plan d’épandage non concernés Schéma départemental des carrières (pas de carrière en activité à proximité du site, ni du plan d’épandage) Programme d’action pour la protection des eaux Voir chapitres consacrés à l’eau, au plan d’épandage contre la pollution par les nitrates d’origine et à la gestion de la fertilisation

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 15

agricole

Directive régionale d’aménagement des forêts Elevage, fosse et plan d’épandage non concernés domaniales Schéma régional d’aménagement des forêts des collectivités et schéma régionale de gestion Elevage, fosse et plan d’épandage non concernés sylvicole des forêts privées L’élevage, la fosse et le plan d’épandage sont Plan de gestion des risques d’inondation compatibles Parc Naturel régional Elevage, fosse et plan d’épandage non concernés

° SDAGE/SAGE

ß Le SDAGE 2016-2021 LOIRE BRETAGNE La zone d’étude est intégrée dans le périmètre du SDAGE (Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux) LOIRE BRETAGNE .

"Le SDAGE Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux fixe par grand bassin hydrographique les orientations fondamentales d’une gestion équilibrée et durable de la ressource en eau et des ressources piscicoles. Le nouveau SDAGE Loire-Bretagne a été approuvé par le Préfet coordonnateur de bassin le 18/12/2015, pour une entrée en vigueur avant le 22/12/15. Le SDAGE est « l’instrument français » de la mise en œuvre de la politique communautaire dans le domaine de l’eau fixée par la Directive Cadre Européenne sur l’Eau de décembre 2000 (DCE). C’est un document de planification et ses préconisations doivent permettre d’atteindre le bon état écologique et chimique (pour les masses d’eaux superficielles) ou le bon état chimique et quantitatif (pour les masses d’eaux souterraines) à l’horizon 2021.

14 objectifs vitaux ont été définis pour le bassin LOIRE-BRETAGNE : La qualité de l’eau - Repenser les aménagements de cours d’eau, - Réduire la pollution des eaux par les nitrates, - Réduire la pollution organique et bactériologique, - Maîtriser la pollution des eaux par les pesticides, - Maîtriser les pollutions dues aux substances dangereuses, - Protéger la santé en protégeant la ressource en eau, - Maîtriser les prélèvements d’eau,

Un patrimoine remarquable à préserver - Préserver les zones humides et la biodiversité, - Préserver la biodiversité, - Préserver le littoral, - Préserver les têtes de bassin versant,

Gérer collectivement un bien commun - Faciliter la gouvernance locale et renforcer la cohérence des territoires et des politiques, - Mettre en place des outils réglementaires et financiers, - Informer, sensibiliser, favoriser les échanges. Source : site internet Agence de l’Eau Loire-Bretagne

Le programme de mesures du SDAGE prévoit de travailler sur les assainissements des collectivités, ceux des industries, d’agir sur les pollutions diffuses liées à l’agriculture, de réduire la pression sur la ressource en eau (quantité d’eau) et d’améliorer les milieux aquatiques.

A l’échelle d’un sous-bassin versant ou d’un groupement de sous-bassins, un SAGE (Schéma d’aménagement et de gestion des eaux) est élaboré par une Commission locale de l’eau (CLE) dont la composition est arrêtée par le préfet. Le projet de SAGE, validé par la CLE, donne lieu à des consultations (collectivités, comité de bassin, mise à disposition du public ...), puis à un arrêté du préfet. Le SAGE fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, des écosystèmes aquatiques, ainsi que les objectifs de préservation des zones humides. Les SAGE doivent être compatibles avec les orientations fixées par le SDAGE . LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 16

Le site d’élevage comme l’intégralité des parcelles retenues au plan d’épandage se trouve dans le bassin versant de la BRAYE intégré dans le SAGE LOIR.

ß prise en compte du SAGE LOIR

Le 06 septembre 2013, les membres de la CLE ont approuvé le SAGE Loir. L'enquête publique a eu lieu au second semestre de l'année 2014. La délibération finale de la CLE a permis de valider le SAGE le 16 février 2015. L'arrêté d'approbation a été signé le 25 septembre 2015. Identifié nécessaire dans le SDAGE: non Milieux aquatiques: Eaux douces superficielles Informations sur les milieux aquatiques: Les principaux affluents du Loir sont les suivants : Les rivières du Perche : Ozanne, Yerre et Egvonne, Les apports Beaucerons : Conie et Aigre, - La Braye, Les affluents secondaires avals sont : Veuve, Aune, Escotais, Fare, Long, Dême et Maulne. Superficie : 7160 km² Informations sur la superficie: Le périmètre du SAGE du bassin du Loir a été arrêté en novembre 2004 et représente 7160 km², environ 1/3 de la surface du bassin de la Maine. Le périmètre du SAGE Loir rassemble : 445 communes, 7 départements (Orne, Eure-et-Loir, Loir-et-Cher, Sarthe, Indre-et-Loire, Maine-et-Loire), 3 régions (Centre, Basse-Normandie, Pays-de-la-Loire) Motivation de la démarche et des objectifs poursuivis: Au travers de ses découpages en unités hydrogéographiques cohérentes, le Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) du bassin Loire-Bretagne répertorie sur le bassin du Loir, dans sa partie amont, deux unités : le bassin versant de la Braye (n° 19) et le bassin versant du Loir amont, des sources à la confluence avec la Braye (n° 20). A l'issue d'un travail collectif ayant pour objectif de vérifier l'opportunité d'engager ou non un SAGE sur l'ensemble du bassin versant du Loir, il a été identifié des enjeux communs de l'amont à l'aval du Loir. Le groupe de travail a alors souligné l'intérêt d'un SAGE unique. Thèmes majeurs sur le territoire: La qualité générale des eaux de surface du bassin versant est médiocre, voir mauvaise sur certains tronçons. L'eutrophisation phytoplanctonique est prononcée et précoce sur le Loir. Le bassin du Loir est soumis à des variations hydrologiques contrastées avec des étiages problématiques et des crues fréquentes. Deux nappes de grande étendue : la nappe de Beauce qui fait l'objet d'un SAGE spécifique : "SAGE Nappe de Beauce et des milieux aquatiques associés" ; une gestion volumétrique est réalisée par secteur géographique. Sur le bassin du Loir, deux cours d'eau sont alimentés par la nappe de Beauce : l'Aigre et la Conie. La nappe des sables du Cénomanien est exploitée intensivement, ce qui provoque une dépression centrée sur la région tourangelle et la vallée du Cher. Le Loir et ses affluents détiennent des espèces patrimoniales menacées inféodéodées aux milieux aquatiques (écrevisses à pattes blanches) ainsi qu'un potentiel halieutique remarquable à conserver et à développer. Au cours des siècles derniers, le Loir et plusieurs de ses affluents ont été équipés de barrages (alimentation des moulins, tanneries, scieries...). Le cours du Loir et de ses affluents sont ainsi "aménagés" par un très grand nombre de barrages d’usines et de moulins. Milieu riche avec la présence de zones humides et d'un peuplement piscicole varié, le bassin du Loir reste un milieu fragile sujet à des problèmes qualitatifs (assainissement, agriculture, industrie, etc.) et quantitatif. Caractéristiques physiques du bassin: Le Loir prend sa source dans le sud-est du Perche en Eure-et-Loir, près de Saint Eman ; en amont d'Illiers (sud-ouest de Chartres), à 170 m environ d'altitude. Il fait partie du bassin versant de la Maine. Au confluent avec la Sarthe, le Loir draine un bassin versant d'une superficie d'environ 8300 km². Son bassin versant, de forme très allongée, a environ 200 km de longueur pour une largeur de 20 km à hauteur de , 50 km à Vendôme et 60 km vers Châteaudun. Après un écoulement ouest-est sur un tronçon relativement court, le Loir suit une orientation nord-est/sud-ouest qu'il ne quitte plus jusqu'à sa confluence avec la Sarthe. LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 17

De simple ruisseau pratiquement sec en été, il devient véritable rivière à Illiers. La largeur du lit mineur augmente rapidement jusqu'à une vingtaine de mètres à Châteaudun, et une trentaine de mètres à l'aval de Vendôme. La largeur est assez constante ensuite jusqu'à Marçon, pour ré augmenter dans la partie aval. Elle atteint 60 m à Durtal. Le linéaire total du cours d'eau est de 320 km. On compte trois zones hydrogéologiques principales : la Beauce (calcaire de Beauce d'origine lacustre, perméable), la zone des argiles à silex et de la craie du turonien-sénonien : la nappe d'eau la plus importante est celle contenue dans les sables du Perche et du Maine (cénomanien), assez profonde, les sables et craies du bassin supérieur de la Braye : sol alternativement crayeux et sableux datant du cénomanien. Caractéristiques socio-économiques du bassin: Agriculture et industrie. L'agriculture est l'activité principale sur les territoires de la Beauce et du Perche-Plat. En Beauce, la culture céréalière est prédominante. Dans le Perche, les pratiques agricoles sont en mutation : l'élevage majoritaire a tendance à laisser la place aux cultures céréalières. L'activité industrielle est importante le long du Loir et de ses affluents. Tourisme et loisirs L'aval du Loir n'est plus navigable depuis 1957. Les départements sont engagés dans le développement du "tourisme-pêche". Cette démarche doit s'accompagner de l'amélioration de la qualité des eaux superficielles et des habitats. La pêche de loisirs est importante. Le développement des activités nautiques, comme le canoë kayak, sur le bassin est conditionné par la mise en place d'aménagements spécifiques favorisant surtout le passage des barrages, l'embarquement et le débarquement des randonneurs. Les principaux sites de baignade sont : la plage publique de Villevêque, les sablières à Ecoufflant, le plan d'eau de la Monnerie à la Flèche, celui de Mansigne, la plage publique de Marçon, l'étang de Coudraie à Tréhet, l'étang de Villiers-sur-Loir, la base de plein air de Brou. Caractéristiques institutionnelles du bassin : Le Loir a la particularité d'être divisé en deux catégories (domaniale et non domaniale). Non domanial depuis sa source jusqu'à l'amont du lieu-dit "La Pointe" (confluence avec la Veuve) sur la commune de Marçon (72), il devient domanial jusqu'à sa confluence avec la Sarthe ; conséquence de son ancien classement en rivière navigable. La CLE ne possédant pas de personnalité juridique, l'Établissement Public Loire a été désigné en novembre 2006 pour être la structure opérationnelle technique et financière, en charge d'assurer l'animation et la maîtrise d'ouvrage des études nécessaires à l'élaboration du SAGE. Trois groupes techniques locaux composent la CLE : Groupe local "Loir amont", Groupe local "Loir aval", Groupe local "La Braye". Source : http://www.gesteau.eaufrance.fr/sage/

La qualité de l’eau est un enjeu majeur pour le bassin versant. Les SAGE reprennent la demande de la Directive Cadre sur l’Eau (DCE) d’atteindre le bon état de l’eau pour 2021. Le projet de M. LENOIR propose une activité d’élevage compatible avec les objectifs du SDAGE : Dans le cadre de la restructuration de l’élevage, la mise en place de l ’alimentation biphase sur l’élevage de porcs permet de réduire les rejets de 1295 unités d’azote, de 1991 unités de phosphore et 901 unités de potasse par rapport à une alimentation standard.

Dans le cadre du projet:

- M. LENOIR distribue et distribuera une alimentation biphase à tous les porcins. L’adjonction de phytases microbiennes dans l’aliment distribué permet une réduction sensible des rejets phosphorés. - Au niveau du parcellaire, des bandes enherbées sont déjà mises en place le long des ruisseaux BCAE parcourant le parcellaire des prêteurs. Les talus existants sont conservés et entretenus. - Les sols sont couverts systématiquement en période hivernales actuellement il s’agit d’un mélange moutarde. - Avec une capacité de stockage de 497 m3 pour l’atelier porcin, l’exploitation aura 7.8 mois de stockage. Ceci permettra de respecter sans difficulté les périodes d'interdiction

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 18

réglementaire et l'interdiction d'épandage durant la période d'excès hydrique. L’épandage de lisier est suivi d’un enfouissement dans les douze heures sur maïs. - Limitation des engrais phosphoré sur les terres de l’exploitation. - Le plan d’épandage, tel qu’il a été conçu, limitera au maximum les risques de transferts vers le milieu naturel. La pression azotée est de 55 unités et la pression en phosphore de 40 unités sur le SAU (bilan équilibré). - Utilisation d’un matériel d’épandage adapté (épandage avec tonne à lisier équipée d’une rampe à pendillard – ETA. L’épandage est réalisé par les prêteurs de terres, la CUMA et l’ETA. - Epandage sur céréales fin février courant mars.

ß PROGRAMME D’ACTION DIRECTIVES NITRATES Les communes concernées sont classée en zone vulnérable, mais hors ZAR. L’épandage des déjections animales sera donc réalisé en respectant le programme d’action régional en vigueur dans les , mais aussi le programme d’action national pour les zones vulnérables.

Programme d’actions national : Le programme d’actions national est défini par deux arrêtés interministériels : l’arrêté du 19 décembre 2011 modifié par l’arrêté du 23 octobre 2013. Il fixe un socle réglementaire national commun, applicable sur l’ensemble des zones vulnérables françaises.

Programme d’actions régional Le programme d’actions régional précise ou renforce les mesures n°1, 3, 7 et 8 du texte national. Il définit également des mesures supplémentaires dans des zones d’actions renforcées (zones de captage d’eau potable dont la teneur en nitrates est supérieure à 50mg/L). Ces mesures renforcées entrent en vigueur, dès publication de l’arrêté régional.

Toutes les exploitations agricoles qui possèdent des terres dans la nouvelle zone vulnérable doivent respecter la réglementation du 5ème programme Directive Nitrates dès la parution du nouvel arrêté.

- Réaliser un plan prévisionnel de fumure azoté au plus tard le 1er mars de la campagne culturale, en suivant les règles de calcul des doses définis par le GREN Pays de la Loire ; - Enregistrer tous les épandages de fertilisants organiques et minéraux ; - Epandre les fertilisants en se basant sur l'équilibre de la fertilisation azotée ; - Respecter une pression en azote organique de moins de 170 uN/ha de SAU ; - Respecter un calendrier d'épandage des fertilisants azotés ; - Respecter les distances d'épandage pour les effluents d'élevage ; - Disposer au 1er octobre 2016 des capacités de stockage des effluents d'élevage en adéquation avec les périodes d'épandage optimales et supérieures au minimum requis : Capacité de stockage (en mois) pour les porcs TYPE d’Effluents d’élevage PORCS

Fertilisants azoté de type 1 (fumier) 7

Fertilisants azoté de type 2 (lisier 7.5

- Dérogation pour le stockage au champ des fumiers compacts non susceptibles d’écoulement latéral, réservée au fumier issu d’un stockage de deux mois sous les animaux ou sur une fumière ; - Réaliser des analyses de sols (reliquat sortie hiver ou analyse chimique classique) tous les ans ; - Couvrir les sols en hiver : • L’implantation des cultures intermédiaires pièges à nitrates, suite aux cultures récoltées en

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 19

été, est recommandée avent le 15 septembre. • Les CIPAN et les repousses céréales ne peuvent être détruites avant le 15 novembre. La durée minimale entre l'implantation et la destruction est fixée à 2 mois, sauf après maïs ensilage sur terre argileuse (la destruction est possible à partir du 1er décembre). La fertilisation des CIPAN est limitée aux cultures intermédiaires pièges à nitrates implantées avant le 15/09, pour des espèces à croissance rapide, et dans la limite de 80 kg d’azote total par hectare pour les apports de fertilisant de type 1 et de 60 kg d’azote par hectare pour les fertilisants de type 2 (avec calcul de reliquat azoté post-récolte obligatoire sur la culture précédente ; si ce reliquat dépasse 60 unités, l’épandage est interdit). Il n’est pas possible de cumuler les deux apports de type 1 et 2. Les cultures intermédiaires pièges à nitrates, ayant reçu des apports azotés, devront être maintenues en place pendant une durée de 3 mois. - Un seuil d’alerte de 210 kg d’azote total/ha SAU est établi sur l’ensemble de la zone vulnérable, sauf dans les zones d’actions renforcées (ZAR), où il est abaissé à 190 kg d’azote total par hectare de SAU. Le retournement des prairies de plus de 6 mois est interdit du 01/10 au 01/02, sauf en cas d’implantation d’une céréale avant le 01/11. En cas de retournement de prairie de longue durée bordant un cours d’eau ou plan d’eau de plus de 10 ha, une bande de 35 m doit être maintenue en prairie.

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 20

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 21

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 22

EVALUATION DES INCIDENCES NATURA 2000

Le site d’élevage et le plan d’épandage se trouvent en dehors de toute zone NATURA 2000. Ils sont situés dans le bassin versant de la Braye, elle-même affluent du Loir. Ils sont distants de 33 km au nord du site de la VALLÉE DU LOIR DE VAAS À BAZOUGES (FR5200649). Plus proche, à 16 km mais dans un sous bassin versant différent, se trouve la zone NATURA 2000 FR5200647 VALLEE DU NARAIS, FORET DE BERCE ET RUISSEAU DE DINAN. Un peu plus loin (18 km) de la zone d’étude, dans le même bassin, mais EN AMONT des activités du pétitionnaire, se trouve la zone NATURA 2000 FR5200648 MASSIF FORESTIER DE .

La zone NATURA 2000 de la Vallée du Loir (DOCOB - approuvé par Arrêté préfectoral du 15 avril 2009, modifié en 2010 et 2011) se situe au sud du département de la Sarthe (et sur une commune du Maine et Loire). Le site, d’une surface de 4018 hectares, s’étend principalement de part et d’autre du Loir, avec deux secteurs annexes : la vallée du Gué Cartrain et la vallée des Cartes. Le site Natura 2000 « Vallée du Loir de Vaas à Bazouges » est uniquement concerné par la directive « Habitats-Faune-Flore ». 21 habitats d’intérêt communautaire ont été recensés sur le site Natura 2000 de la Vallée du Loir. Parmi ceux-ci, 4 sont dits prioritaires au niveau européen (c'est-à-dire qu’ils sont en danger de disparition) : Landes humides atlantiques tempérées à Bruyère ciliée et Bruyère à quatre angles (1 ha), Tourbières hautes actives (0.31 ha), Marais calcaires à Cladium mariscus (0.97 ha) et Forêts alluviales à Alnus glutinosa et Fraxinus excelsior C (9.36 ha).

Une menace est commune à l’ensemble de ces habitats. Il s’agit de la destruction définitive de l’habitat, par modification complète de sa physionomie. Cette menace revêt deux aspects : - la destruction par l’urbanisation ou la construction d’infrastructures lourdes, - la destruction par terrassement et excavation importants.

La diversité des milieux (boisements, haies, rivières, plans d’eau, prairies, cultures, habitations,…) favorise la présence de nombreuses espèces de Mammifères. 16 espèces inscrites en Annexe II ou IV sont présentes. Notons la proportion importante d’espèces de chiroptères (Petit Rhinolophe, Rhinolophe euryale, grand Rhinolophe, Pipistrelle, Sérotine commune, Noctule commune, Murin à moustaches, Murin d’Alcathoe, Murin de Daubenton, Murin de Natterer Murin à oreilles échancrées, Murin de Beischtein, Grand Murin, Oreillard roux, Oreillard gris, Barbastelle). Notons aussi la présence du Castor d’Europe

Famille des Triton crêté et Triton marbré La proximité d’habitats humides diversifiés (mares de Salamandridés : plein champs et forestières, étangs, fossés, rivières, ballastières, carrières, tourbières…) et d’habitats Discoglossidés Alyte accoucheur humides et boisés (prairies humides, landes, forêts, Bufonidés Crapaud calamite bocage…) est particulièrement intéressante pour les Hylidés Rainette verte amphibiens qui changent de milieu de vie au cours de leur cycle biologique. La diversité est importante avec Ranidés Grenouille agile 13 espèces parmi lesquelles, 6 figurant aux annexes II ou IV. Odonates : Cordulie à corps fin, Gomphe L’entomofaune est particulièrement diversifiée du fait de de Graslin, Leucorrhine à large la richesse en habitats, particulièrement pour les milieux humides. Parmi les espèces protégées en , on queue, Gomphe serpentin, retrouve 13 taxons. Concernant les espèces l’Agrion de Mercure déterminantes pour la désignation des ZNIEFF en Pays Lépidoptères : Ecaille chinée, Sphinx de de la Loire, 26 Libellules (Odonates), 28 l’Epilobe, Azuré du Serpolet, Papillons(Lépidoptères), 10 Orthoptères et 5 Coléoptères ont été référencés. Cuivré des marais, Damier de

la Succise Coléoptères : Grand Capricorne Pique- Prune, Lucane cerf-volant

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 23

Sur les 38 emplacements de cours d’eau sondés, 20 abritent au minimum une des espèces d’intérêt communautaire que sont la bouvière, le chabot, l’écrevisse à pattes blanches (annexe II) et le barbeau fluviatile (annexe V). Le Brûle-Choux (partie hors périmètre), la Maulne et le Carpentras sont les seuls sites à abriter au moins 2 espèces piscicoles ou astacicoles référencées en Annexe II de la Directive Habitats Faune-Flore. La lamproie de Planer n’a pas été découverte lors de ces investigations. Les données bibliographiques indiquent cependant qu’elle est au moins présente sur la Vézotière- (FDPPMA72, 2004). La Loche de rivière est signalée dans un affluent du Loir (la Boire sur la commune de la Chartre sur le Loir), mais n’a pas été observée lors des prospections. L’Ecrevisse à pattes blanches n’est pas présente dans le périmètre mais une population se trouve à proximité immédiate, sur le Brûle-Choux.

Vulnérabilité : L'intérêt écologique de l'ensemble de la vallée est menacé par des projets hydrauliques destinés à limiter les effets des crues, le creusement ou l'extension de ballastières, le drainage et la mise en culture de prairies humides, l'urbanisation des coteaux ou à divers aménagements touristiques, routiers ou de franchissement de cours d'eaux. Des mesures de protection ou de gestion ont été mises en œuvre : mesures agro- environnementales, contrats et charte Natura 2000, acquisition ou location de parcelles par des associations ou par des collectivités, éducation à l'environnement. Plus proche du site d’élevage mais dans un sous-bassin différent, se trouve la zone NATURA 2000 de la vallée du Narais, forêt de Bercé et ruisseau de Dinan. La distance est suffisante (16 km) pour éviter tout impact direct des activités du pétitionnaire. Tout impact indirect via la qualité de l’eau est également impossible, puisque la zone NATURA 2000 précitée n’est pas en aval de ces activités. Ces 2 remarques sont également valables pour la zone NATURA 2000 de la forêt de Vibraye, un peu plus éloignée (18 km) et qui se trouve en amont des activités du pétitionnaire.

Evaluation des impacts potentiels de l’activité du pétitionnaire sur les zones Natura 2000 La vallée du Loir représente la seule zone NATURA 2000 en aval de l’élevage, et du plan d’épandage, et à 33 km à vol d’oiseau de ceux-ci (nettement plus en suivant les pentes). Tout impact direct des activités du pétitionnaire est bien entendu exclu, mais un impact indirect est théoriquement possible en cas d’accident grave sur le site d’élevage (rupture d’un stockage de produits dangereux ou d’une fosse…). Le plan d’épandage de l’élevage peut théoriquement avoir également un impact sur la qualité d’eau des cours d’eau (donc indirectement sur les espèces aquatiques) en cas de pollution chimique ou bactériologique. Certaines espèces et milieux de cette zone ne sont pas ou peu concernées par les activités du pétitionnaire en amont : l’écaille chinée, les insectes xylophages (lucane, pique-prune, capricorne…), les forêts alluviales….. Seraient par contre potentiellement concernées les espèces aquacoles, notamment les poissons, mais aussi certains insectes (notamment les odonates).

La situation est différente en ce qui concerne les 2 ZSC plus proches. Un impact direct est également impossible vu les distances en jeu. Un impact indirect est impossible via les cours d’eau, car elles ne sont pas en aval des activités du pétitionnaire.

Mesures d’évitement en vue de supprimer les incidences sur les zones Natura 2000 Compte tenu des distances en jeu, aucune mesure de protection des zones NATURA 2000 non situées en aval n’est utile dans le cadre de ce projet. La protection des espèces et milieux prioritaires de la zone NATURA 2000 en aval (vallée du Loir) passera, non par des mesures spécifiques, du fait de l’éloignement, mais simplement par : 1) la protection du milieu hydraulique ; 2) la prévention des pollutions bactériologiques.

Pour le premier sujet, les mesures prises par M. Lenoir et sur son plan d’épandage recoupent largement celles citées dans l’impact sur l’eau :

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 24

- stockages des produits potentiellement dangereux dans des lieux spécifiques fermés et adaptés, au sol étanche (armoire, réfrigérateur, vestiaire, bureau) ; récupération et recyclage des emballages usagés (bidons, flacons…) ; - stockages d’hydrocarbures dotés de dispositifs de rétention ; - les préfosses sont drainées à leur base , ainsi que les fosses extérieures (existantes) ; - au niveau du plan d’épandage, les pressions azotées et phosphorées resteront modérées ; les risques de ruissellement ont été pris en compte ; - Le projet n’entraîne pas de réduction de la trame bocagère.

En ce qui concerne le second sujet, les effluents porcins peuvent contenir des germes pathogènes. Un cheptel sain produit évidemment des effluents moins chargés qu'un cheptel à médiocre état sanitaire. Une politique sanitaire correcte avec respect des vides sanitaires est le premier moyen de prévention. Des opérations de dératisation et désinsectisation seront effectuées régulièrement sur le site d’élevage. Les cadavres seront éliminés rapidement par le service d’équarrissage, l’élevage disposant d’un matériel adapté. Le plan d’épandage a été dimensionné en respectant les distances réglementaires vis-à-vis des tiers, puits et cours d’eau. Les mesures de prophylaxie et de traitement limiteront la présence de pathogènes en élevage. Les maladies virales ou bactériennes présentant un danger pour l’homme seront rapidement détectées dans le cadre du protocole de suivi sanitaire de l’élevage par un vétérinaire. Les salles d’élevage seront nettoyées, lavées et désinfectées après chaque sortie de porcs. Les déjections porcines seront collectées et stockées dans des préfosses et fosses étanches et solides. Des traitements préventifs des effluents "à la fosse" peuvent également être réalisés (chaulage...) en cas de besoin spécifique (problème sanitaire ponctuel). Il convient en outre de rappeler que le milieu naturel a un très fort pouvoir épurateur, comme le montre le tableau suivant, illustrant le devenir de certaines bactéries pathogènes, contenues initialement dans le lisier.

Tableau : suivi des micro-organismes indicateurs et des bactéries pathogènes Entérobactéries Coliformes totaux Escherichia Coli Salmonelles

Féces 10 8 10 8 10 8 <20

Fosse à lisier 10 7 10 7 10 7 <20

Sol avant 10 3 1,2 10 2 12 <6 épandage

Liquide épandu 2,7 10 5 2,7 10 5 2,7 10 5 4,5 10

Sol après épandage

Jour 0 7,2 10 3 11 11 <6

Jour + 77 4,8 10 3 57 <10 <6 (source P. DABERT et all. JRP 2004)

Les micro-organismes présents dans le lisier avant épandage ne sont souvent plus détectables dans le sol après épandage (effets des variations de température, du rayonnement solaire, de l’action des bactéries déjà présentes dans les sols…). L’élevage de M. LENOIR fait l’objet d’un suivi sanitaire et de mesures de prophylaxie (voir partie consacrée à cet effet).

ß CONCLUSION

Compte tenu de la localisation du site et du plan d’épandage nettement en-dehors des zones Natura 2000, et des facteurs de sécurité précités, les activités d’élevage et d’épandage du pétitionnaire n’auront pas d’impact sur les zones NATURA 2000 du secteur.

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 25

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 26

CAPACITE TECHNIQUES ET FINANCIERES

M. LENOIR présentent les capacités techniques et financières pour mener à bien le projet présenté.

1 CAPACITE TECHNIQUE

ß Des compétences personnelles L’élevage, dans son fonctionnement futur, devrait laisser apparaître un bon niveau de performances technico-économiques, notamment lié aux capacités techniques de l’exploitant qui dispose de compétences et l’expérience requise comme le montre le tableau ci-dessous. Mais aussi du fait que les installations d’élevage sont correctement entretenues (bâtiments isolés, ambiance contrôlée…).

Nom – Qualité / Expérience Rôle dans l’exploitation date de naissance Formation Installé en 2010 en Gestion globale de l’atelier société en Eure et Frédéric LENOIR – 10 CAP agricole Loire et en individuel Comptabilité gestion novembre 1985 au 1/07/2017 sur

l’élevage des Bréjons

Il n’y a pas de salarié sur le site d’élevage.

ß Un appui technique pour la production Le suivi technique des productions agricoles est assuré avec l’aide de différentes structures et techniciens : en élevage de porcs, l’exploitant suit les résultats technico-économique du troupeau en réalisant la gestion technico-économique (GTE). Le suivi sanitaire des porcs, est effectué par le biais du groupement. Un technicien d’élevage du groupement fournit un appui sur le plan technique (suivi d’élevage…). Il effectue régulièrement des visites et assure un suivi permanent. Le fournisseur d’aliments et nutritionniste joue également un rôle de conseiller technique. Un vétérinaire de la SELAS Hunaudaye de Lamballe intervient pour ce qui est du suivi sanitaire de l’élevage.

2 CAPACITE FINANCIERE

Dans le cadre du projet de restructuration et d’extension, le bloc saillie gestante est aménagé pour le logement de 470 places d’engraissement et 50 places de porcelets sur paille intégrale. L’actuelle maternité est aménagée en 300 places de post-sevrage sur caillebotis. L’actuel engraissement de 312 places et le post-sevrage de 100 places sont conservés ainsi que le local d’embarquement en bout de la porcherie.

A ces bâtiments s’ajoutent une fosse circulaire non couverte en béton de 331 m3 utiles et une rectangulaire de 166 m3 ainsi qu’une fumière de 150 m². L’ensemble est également conservé.

Des silos de stockage d’aliments, des silos et des équipements permettant le fonctionnement de l’élevage (ventilation, pompes, chauffage, nettoyeur …) - des locaux techniques et stockages divers (matériel, personnel…)

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 27

Le financement nécessaire concerne le coût de la reprise du site d’élevage et les aménagements liés au projet, équipements d’élevage, ainsi que les mesures compensatoires proposées et les frais de dossiers.

ß Des conseillers en gestion L’exploitation dispose de partenaires pour la gestion financière de l’entreprise : o banque : Crédit agricole o comptabilité: CEFIGA

o Services techniques dans le groupement de producteur COOPERL ARC ATLANTIQUE LAMBALLE, antenne de VITRE

ß Le financement du projet Les divers aménagements et constructions engendrent un investissement de 160280 euros.

Le montant des investissements est un montant estimé. Les appels d’offre pour la réalisation des devis ne seront réalisés qu’au terme de la procédure administrative.

Désignation Investissement Reprise de l’élevage 105 000 € Rénovation 50 000 € Dossier administratif 5280 € Total 160 280 €

L’investissement sera assuré par M. LENOIR par l’intermédiaire de 2 prêts bancaires sur une durée de 12 et 15 ans et un taux d’intérêt de 2% et 2.3%;

La réalisation de ce projet nécessitera des investissements essentiellement dans le domaine du bâtiment (maçonnerie, charpente, électricité…), et de l’équipement d’élevage.

Au regard des investissements envisagés, compte tenu des modalités de financement et hypothèses économiques prévisionnelles présentées ci-dessus, il apparait que l’EBE dégagé par l’exploitation suffit à couvrir les annuités en cours, les annuités nouvelles engendrées par le projet, les frais financiers à court terme, ainsi que la rémunération du travail familial.

L’étude économique est jointe au présent dossier en annexe 1. Elle est accompagnée de l’accord bancaire

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 28

PRESENTATION DU PROJET ET JUSTIFICATIF DE LA CONFORMITE AUX PRESCRIPTIONS TECHNIQUES

1 PRESENTATION DU SITE ET DE L’EXPLOITATION AVANT-PROJET

L’installation classée comporte un seul site d’élevage, les Bréjons implanté sur la commune de LA CHAPELLE-HUON. Le site d’élevage est situé à l’ouest du territoire communal, dans un secteur à vocation exclusivement agricole. Les bâtiments sont éloignés des tiers. Les porcheries existantes sont distantes de 100 mètres du premier tiers situé à l’ouest. Le site d’implantation ne présente aucune contrainte particulière vis à vis du voisinage. Le rayon d’affichage pour les porcs est de 1 km dans le cadre d’une procédure enregistrement.

Tableau 1 : Les communes concernées par le rayon d’affichage et le plan d’épandage sont :

concernée par le rayon concernée par le plan Commune Département d’affichage 1 km d’épandage LA CHAPELLE-HUON X X 72 BESSE-SUR-BRAYE X COGNERS X VANCE X SAINT-GERVAIS-DE-VIC X

Cartographie : Localisation du site d’élevage, du projet et du rayon d’affichage (1 km)

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 29

L’élevage précédemment exploité par M. HUGER et repris le 1 juillet 2017 par M. LENOIR est régulièrement déclaré pour 654 animaux équivalents (élevage de 94 reproducteurs, 110 porcelets et 350 places d’engraissement).

La production azote, phosphore et potasse sur le site d’élevage est la suivante : PRODUCTION D'ELEMENTS FERTILISANTS lisier / fumier

Par animal Pour l'Atelier Porcin CHEPTEL Mode de logement Effectifs N P2O5 K20 N P2O5 K20 Truies et verrats prés. Lisier 94 14,3 11 9,3 1344 1034 874 Truies et verrats prés. Litière paillée 12,6 11,8 15 Porcelets prod. Lisier 1050 0,39 0,23 0,31 410 242 326 Porcelets prod. Porcs à l'engrais prod. Lisier 1050 2,60 1,45 1,59 2730 1523 1670 Porcs à l'engrais prod. Litière paillée 1,88 1,56 2,27 références CORPEN 2003 4484 2798 2869 L’élevage porcin produisait jusqu’à présent 4484 kg d’azote, 2798 unités de P2O5 et 2869 unités de potassium, sous forme de lisier et fumier. Les épandages sont réalisés sur les terres de la SCEA les BREJONS (101 hectares).

2 EVOLUTION DE L’ELEVAGE ET CAPACITE DE PRODUCTION APRES-PROJET

L’historique de cette exploitation montre que : − La production porcine existe sur cette exploitation depuis de nombreuses années (plus de 20 ans). − Cette exploitation a su évoluer et se développer, tout en restant une structure familiale. Tableau : rappel des principales étapes de l’évolution de cette exploitation agricole

Evénement – installation Année Cultures / SAU Elevage / bâtiments main d’œuvre Surface transmise 94 reproducteurs ier à son fils Avant le 1 Installation exploitée par M. exploitant de la 110 places de post-sevrage juillet 2017 HUGER JP de l’EARL HUGER SCEA les 350 places de post-sevrage Bréjons

Restructuration d’élevage, arrêt des Au Elevage porcin repris par M. Pas de surface reproducteurs au profit du post-sevrage et 1/07/2017 LENOIR Frédéric de l’engraissement

ß L’élevage de porcs de M. LENOIR Frédéric

L’exploitant est adhérent à un groupement de producteurs de porcs : - COOPERL ARC ATLANTIQUE – ZI BP 60328 22403 LAMBALLE CEDEX - L’élevage de porcs comprendra : • des porcelets en post-sevrage • des porcs charcutiers en engraissement Trois bâtiments d’élevage qui comprennent ° Le plus proche de la route, les 312 places d’engraissements, 100 places de post- sevrage, le local départ des charcutiers, ° En dessous, l’actuelle maternité sur lisier aménagée en deux salles de 150 places de post-sevrage chacune LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 30

° En retrait, un hangar attenant à l’actuel bloc saillie gestante aménagé pour 470 places d’engraissement et 50 places de post-sevrage sur paille.

A ces bâtiments s’ajoutent une fumière non couvert de 150 m², une fosse rectangulaire de 166 m3 utiles et une fosse circulaire en béton non couverte en béton de 331 m3 utiles.

Des silos de stockage d’aliments, des silos et des équipements permettant le fonctionnement de l’élevage (ventilation, pompes, chauffage, nettoyeur …) - des locaux techniques et stockages divers (matériel, personnel…)

Les déjections porcines sont épandues dans le cadre d’une fertilisation raisonnée, sur des parcelles agricoles des alentours.

M. LENOIR n’exploite pas de terre. Pour l’épandage du lisier et du fumier, il fait appel à deux prêteurs de terres.

ß Evolution des effectifs

Tableau : évolution des effectifs porcins de l’élevage

Situation régulièrement N° Situation après-projet Observations déclarée 94 Reproducteurs 450 places de post-sevrage 1 210 places de post-sevrage Arrêt du cheptel reproducteur 782 places d’engraissement 350 places d’engraissement Plus 218 animaux équivalents 654 animaux équivalents porcs 872 animaux équivalents porcs porcs

T= truie ; V= verrat (3 animaux équivalents porcs) PS = porcelet (0.2 animal équivalent porc) PC = porc charcutier en engraissement et cochette (1 animal équivalent porc) PAE = porcs animaux équivalents Nr= non renseigné La totalité des animaux sera élevée dans des bâtiments modernes et bien dimensionnés. Ceci permettra d’améliorer les conditions de travail, tout en améliorant les performances techniques.

‡ Augmentation du nombre d’animaux équivalents sur le site ‰ passage à 872 PAE ‡ Aménagement de bâtiments d’élevage porcin sur le site. ‡ Révision du plan d’épandage (pas de terre en propre) , et un classement des sols sur l’ensemble des parcelles du plan d’épandage.

ß NOMENCLATURE INSTALLATIONS CLASSEES

L’élevage de porcs de M. LENOIR est soumis à la réglementation des Installations Classées agricoles pour la Protection de l'Environnement. Les activités de cet élevage correspondront aux rubriques des installations classées suivantes :

Rubrique Activités Grandeur caractéristique Régime

Porcs demandés : 872 animaux équivalents porcs Porcs (établissement d’élevage, 450 porcelets, 2102 vente, transit, etc.) en stabulation ou en plein air 782 porcs à l’engrais Enregistrement (> 450 et < à 2000 emplacements de porcs ou 750 emplacements de truies)

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 31

Liquides inflammables (réservoirs Quantité stockée (en T) 4718 Non soumis manufacturés) < 50 t / < 10 M3

Silos et installations de stockage de Volume de stockage (en m3) 2160 Non soumis céréales, grains, … < 5 000 m3

3 INTEGRATION DU PROJET DANS LE PAYSAGE ET DISTANCES D’IMPLANTATION.

3.1 DESCRIPTION DE L ’INSERTION DANS LE PAYSAGE

Ce projet implique l’aménagement d’un post-sevrage et d’un engraissement dans des porcheries existantes. Il n’y a pas de nouvelle construction.

ß Analyse du paysage local Le territoire, concerné par le site d’élevage, se situe sur le plateau calaisien. Le plateau calaisien est un plateau calcaire de grandes cultures, ouvert, et incisé de vallées secondaires encaissées, habitées et végétalisées débouchant vers la Braye. La campagne ouverte de Saint-Calais se caractérise par un grand plateau aux ondulations douces et amples. Ces ondulations sont liées à des vallées espacées, aux versants bocagers, qui incisent le plateau de manière rapide et profonde. Il en résulte une horizontalité plus lisible, un couvert végétal moins important et des phénomènes d’alternances plus espacés. Les petits bourgs sont souvent en promontoire sur les vallées (extrait atlas des paysage-Pays de Loire) Photographie : Vue aérienne du site d’élevage « Les Bréjons à la CHAPELLE-HUON » (extrait du site Géoportail).

Réserve d’eau

RD 182 Château d’eau

Site d’exploitation de M. LENOIR Poulailler tiers

Poulaillers tiers

Tiers Borne incendie

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 32

Hangar et logement des génisses sur paille intégrale Engraissement 312 pl. et post- Aménagement de sevrage 100 pl. l’engraissement et post-sevrage sur paille (ancienne gestantes) Aménagement de 300 places de post- sevrage dans la maternité

Ouvrages de stockage (fumière et fosses)

Analyse visuelle éloignée et rapprochée

Le site d’élevage de M. LENOIR est implanté en bordure de la route départementale n°182.

Vue en provenance du bourg de Bessé sur Braye. L’élevage de M. Lenoir n’est pas visible. Il se trouve derrière la haie bocagère (photo extraite du site Google earth).

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 33

Porcherie d’Engraissement et post-sevrage Silo aliment

Vue en provenance du bourg de la Chapelle-Huon. On aperçoit la porcherie d’engraissement et le silo aliment attenant. La haie bocagère au N et E de l’élevage contribue à bien insérer les bâtiments dans le paysage environnant (photo extraite du site Google Earth).

Entrée de l’élevage avec à gauche, la porcherie comprenant le post-sevrage et l’engraissement conservé, à droite le hangar matériel et en contrebas la porcherie aménagée pour le logement de des porcs sur paille

Le site immédiat se trouve sur une zone de replat.

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 34

ß Analyse du site après projet

La restructuration et extension de l’élevage de M. LENOIR n’entraîne pas d’évolution substantielle du site : Il n’y a pas de nouvelle construction, seulement des aménagements sans modification de façade. Les bâtiments sont conservés.

3.2 MESURES PRISES POUR D ’INTEGRATION PAYSAGERE ET EFFETS ATTENDUS

M. LENOIR Frédéric propose les mesures suivantes d’intégration paysagère :

ß Insertion des bâtiments : homogénéité du site et choix des matériaux

Afin de diminuer l’impact des bâtiments d’élevage, M. LENOIR a donc prévu : - D’aménager les porcheries existantes sans modifier les façades.

ß Aménagements des abords et plantations Les haies existantes sont conservées. Les abords des porcheries sont stabilisés par un empierrement, permettant de garder des accès propres pour les aires de circulation d’engins.

ß Entretien du site M. LENOIR s’engage à entretenir le site d’élevage pour laisser une bonne impression visuelle. L’entretien concerne la taille des arbres et des arbustes, le remplacement des vieux sujets. Cette mesure concerne également l’entretien général des bâtiments dans un bon état de fonctionnement et de propreté.

3.3 LES DISTANCES D ’IMPLANTATION

• Le site d’élevage

Tiers les plus proches : Le plus proche est situé à l’O à 100 m de la porcherie à rénover et à 82 mètres du hangar et de la stabulation des génisses sur paille.

Agglomération la plus proche : Il s’agit de la CHAPELLE-HUON à 2700 m (entrée de l’agglomération) à l’E du site d’élevage.

Monument classé : Aucun monument classé ou inscrit à l’inventaire des monuments historiques ne se situe dans le rayon de 500 m. A 2800m, l’église de la Chapelle-Huon (propriété de la commune) est inscrite aux monuments historiques par arrêté du 6 janvier 1926. A 2 km à l’est du site d’élevage, sur le territoire communal de Besse-sur-Braye, le château de Courtanvaux et son parc (47.15 ha) sont classés par arrêté du 25/07/1975. Il n’y a pas de connexité visuelle entre l’élevage, le site classé et le monument classé précité (annexe 3).

Site archéologique: Il n’existe pas de site archéologique signalé près du site d’élevage.

Le puits le plus proche: Il n’y a pas de forage ou puits dans le secteur de l’élevage.

Un plan d’eau est situé près de l’habitation de l’ancien exploitant, M. HUGER, à 320 mètres des porcheries, d’un volume de plus de 120 m3, elle sert de réserve incendie pour l’élevage. La réserve incendie est accessible en toute saison, elle est située en bordure de la route.

Cours d'eau le plus proche : Il n’y a pas de cours d’eau BCAE à proximité immédiate du site.

ZNIEFF : le site d’élevage se trouve à 2100 mètres au SO du coteau de la Redonne, dans un

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 35

bassin versant distinct (annexe 3).

4 CARACTERISTIQUES DES BÂTIMENTS ET STOCKAGE. Les porcins seront élevés dans des bâtiments sur caillebotis, avec ambiance contrôlée. Ils recevront quotidiennement une alimentation avec un abreuvement.

Tableau : caractéristiques des bâtiments d’élevage (cf plan de masse : PM)

N° Stockage Type Mode Mode Ambiance bâti Désignation places d’animal d’élevage alimentation ment Ventilation Commentaire

Logement des Paille Stockage 7 Génisses 50 Distribué statique Hangar existant génisses intégrale au champ

Porcelets Alimentation Post-sevrage sevrés 100 Pré fosse à sec + Dynamique Bâtiment existant sans 2 Caillebotis et fosses abreuvoir extraction changement Porcs à extérieure économe en basse Engraissement l’engrais 312 eau Stockage Porcs à Engraissement 470 au Alimentation l’engrais champ, à sec + Aménagement dans Paille 8 curage en abreuvoir statique l’actuel bloc saillie intégrale Porcelets fin de économe en gestante Post-sevrage sevrés 50 bande eau (>2mois) Alimentation Pré fosse à sec + Dynamique Porcelets Aménagement dans 9 Post-sevrage Caillebotis et fosses abreuvoir extraction sevrés 300 l’actuelle maternité extérieure économe en basse eau

Aux bâtiments d’élevage s’ajoutent une fosse à lisier de 331 m3 circulaire en béton (n°3), une rectangulaire (n°5) non couverte de 166 m3 utiles, une fumière de 150 m² (trois murs, non couverte – n°4). Une grange (n°1), un hangar regroupant le stockage de la paille, le matériel (n°6). (les n° font référence au plan de masse). Des préfosses sous les caillebotis permettent de collecter les déjections sous forme de lisier. L’ensemble des préfosses est relié à la fosse extérieure. Tous les sols du bâtiment d’élevage accessibles aux animaux, toutes les installations d’évacuation ou de stockage sont imperméables et maintenues en parfait état d’étanchéité. A l’intérieur des porcheries, le bas de mur est imperméable et maintenu en parfait état d’étanchéité. Les surfaces et aménagements ont été calculés de façon à correspondre à la réglementation établissant les normes minimales relatives à la protection des porcs. Le renouvellement de l’air par une ventilation , ainsi que le maintien des températures optimales conditionnent la croissance des animaux.

Le système de ventilation est de type dynamique pour tous les bâtiments porcs sur lisier et statique pour les bâtiments sur paille. En cas de panne de ventilation, les fenêtres des porcheries s’ouvrent et s’ouvriront automatiquement pour assainir l’atmosphère. Déclenchée par les hausses des températures, une alarme sonore et téléphonique relayée chez M. LENOIR avertit en cas de panne de ventilation.

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 36

ß LES STOCKAGES DIVERS

L’activité de l’élevage de porcs de M. LENOIR nécessite le stockage de différentes matières sur le site même.

Tableau : Produits stockés sur le site d’élevage Produits stockés Types de stockages Quantités/dimension Lieu de stockage 2 silos de 10 tonnes et 1 silo de 12 tonnes pour l’engraissement Sous le hangar et Aliments Silos 1 silo de 3 et 7 tonnes pour les pignon des porcheries porcelets. 1 armoire fermée Dans le post-sevrage Produits vétérinaires Armoire + frigidaire 1 frigidaire sur lisier (ex maternité) Blessants Coupants Boite hermétique Boite hermétique Bidons fermés sur Grange entrée élevage Produits de désinfection Bidons de 20 l étagère Caisson près du post- Hydrocarbure Cuve 500 litres double paroi sevrage Fosses béton sous les Sous les porcheries bâtiments et béton pour fosses de 331 et 166 m3 en béton existantes et extérieures Lisier les deux fosses banché existantes non couvertes extérieures non existantes couvertes 150 m², trois murs, reliée à la fosse Fumier Plateforme bétonné non couverte Bac à équarrissage A l’entrée de l’élevage Cadavres porcs Congélateur grange

Les équipements et lieux de stockages présentent les garanties de sécurité vis-à-vis d’éventuels risques de pollution ou d’accident. Ces garanties sont des récipients étanches et solides, des stockages dans des endroits fermés sur dalle bétonnée.

5 AMENAGEMENT DES BÂTIMENTS ET STOCKAGE.

Les locaux sont maintenus propres et sont régulièrement nettoyés afin d’éviter les amas de matières dangereuses ou polluante et de poussières. Toutes les dispositions sont prises aussi souvent que nécessaire pour empêcher la prolifération des insectes et des rongeurs, ainsi que pour en assurer la destruction.

5.1 LES MESURES A PRENDRE ET LES EFFETS ATTENDUS

ß Les bâtiments d’élevage

Les porcheries existantes présentent des aires recevant des déjections porcines imperméables et étanches. Les murs intérieurs des salles d’élevage sont bétonnés.

ß Collecte et stockage des lisiers. PREFOSSES SOUS BATIMENT : Les ouvrages ont été construits selon un cahier des charges précis et avec les garanties du constructeur. FOSSE EXTERIEURE : La fosse circulaire non couverte a fait l’objet d’une garantie décennale, drainée à sa base et possède des regards de contrôle permettant de détecter la moindre fuite. Elle réceptionne le lisier des porcheries et sert de point de pompage du lisier.

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 37

ß Les eaux pluviales

Les eaux pluviales sont et resteront collectées par les gouttières pour la porcherie sur paille et le hangar attenant puis par le fossé. L’organisation existante n’est pas modifiée.

ß Les stockages divers Les aliments des porcins sont et resteront stockés dans des silos aériens, clos. Les produits vétérinaires sont stockés dans le local technique fermé, prévu à cet effet. La citerne de fuel située dans l’atelier dispose d’une double paroi. ß Mesures sanitaires Un programme de prophylaxie est défini et appliqué sur le cheptel avec l’aide d’un vétérinaire et du technicien du groupement de producteurs. ß Mesures d’hygiène Des opérations désinsectisation sont effectuées tout au long de l’année par l’éleveur. Les opérations de dératisation ont été confiées au GDS de la Sarthe (contrat en annexe 1). Les bâtiments d’élevages sont nettoyés, lavés et désinfectés après chaque sortie de porcs. Les déjections porcines seront collectées et stockées dans des ouvrages étanches et résistants.

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 38

PREVENTION DES ACCIDENTS ET DES POLLUTIONS

1 ACCESSIBILITE AU SITE

1.1 LES MESURES A PRENDRE ET LES EFFETS ATTENDUS Le site d’élevage est situé en bordure de la route départementale 182. L’accès se fait par cette route pour l’ensemble du travail de l’exploitant et des livraisons des aliments, l’accès aux ouvrages de stockage, l’arrivée et le départ des animaux.

Sur le site d’élevage de M. LENOIR, il existe : - un réseau électrique « EDF » qui arrive en aérien au niveau du château d’eau puis enterré jusqu’au local départ des porcs charcutiers. - un réseau téléphonique.

Différents véhicules circulent et circuleront autour du site du fait de l’activité de l’élevage : transport d’animaux, de matière première pour l’aliment, de lisiers. - L’accès unique se fait par la route bordant l’élevage

La circulation autour du site se fait par un accès spacieux et stabilisés permettant de manœuvrer facilement. Une borne incendie est implantée à 320 mètres à l’est du site d’élevage au niveau du lieudit le Pâtisseau. Elle est complétée par la réserve incendie, mare, située près de la maison de l’ancien exploitant au lieudit le Marchais. Elle est accessible en toute saison (située en bordure de route).

Tableau : Lieux et accès du site d’élevage. Mode de Type Rythme de transport lieu transport Arrivée des porcelets Camion 1 arrivée toutes les 3 Au niveau du post-sevrage semi-remorque semaines spécialisé Enlèvement de porcs Camion 1 départ tous les 15 jours Quai d’embarquement couvert en bout charcutiers semi-remorque de l’engraissement existant, complété spécialisé dans le cadre du projet par un local couvert aménagé dans le futur engraissement sur paille Cadavres de porcs Camion spécialisé Environ 1 fois par Bac d’équarriss age situé à côté du semaine (Fonction de la quai d’embarquement complété par mortalité) un congélateur situé sous la grange. Lisier Tonnes agricoles Durant période d’épandage Point de pompage fosse, vers parcelles d’épandage Aliments complet / Camion spécialisé 1 fois par semaine Silos en pignon des porcheries produits vétérinaires / autres,

L’élevage engendrera des trafics supplémentaires au niveau du site d’élevage : Les transferts d’animaux, les livraisons d’aliments complémentaires seront regroupées au maximum.

Actuellement, l’élevage engendre un trafic de 3 à 4 camions par semaine en moyenne avec la mise en place du projet le trafic sera identique.

Les épandages de déjections sont et resteront groupés au moment des épandages, soit une dizaine de semaines par an. Les sorties de tracteurs et d’engins d’épandage LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 39

augmenteront peu par rapport à la situation actuelle, et les périodes concernées changeront peu.

2 MOYENS DE LUTTE CONTRE L’INCENDIE

2.1 LES MESURES A PRENDRE ET LES EFFETS ATTENDUS Les origines possibles de l’incendie sont le groupe électrogène (moteur et stockage d’hydrocarbures), la commande de distribution de l’aliment, le circuit de distribution électrique, la chauffage, les déchets inflammables (emballages papier, carton, bâches …), les opérations par points chauds (tronçonnage, soudage …). Les conséquences sont la destruction partielle ou totale du bâtiment et de son environnement dans un rayon de 10 m. Les mesures de prévention sont l’affichage des consignes de sécurité, le respect d’une distance de sécurité de 10 m entre les bâtiments, l’utilisation de portes coupe-feu et matériaux ininflammable, l’installation de 2 extincteurs sur le site.

5 extincteurs (dernière vérification 30/08/17) Nombre d’extincteur (un dans le local départ des porcs, un dans le post-sevrage sur lisier et 3 au niveau du bâtiment sur paille). Borne incendie T oui – 320 m de l’élevage non §

Réserve incendie T oui – 380 m de l’élevage Capacité : > 120m3 existant

Distance au projet Entre 320 et 380 m du site

Accessibilité aux véhicules sapeurs-pompiers T oui § non

Centre de secours le plus proche Bessé-sur-Braye (à 4.3 km)

Présence d’un salarié § oui T non

Vérification des installations électriques Contrôle des installations électriques tous les 5 ans par un professionnel

Tonnage Stockage de gaz sur le site Non -

Stockage de fuel sur le site Oui aux normes Volume 500 l Double paroi

Les abords des bâtiments d’exploitation seront régulièrement entretenus pour éviter l’envahissement par les friches ou les taillis qui seraient susceptibles de favoriser la propagation d’un incendie. La circulation sera possible autour du site par des accès empierrés

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 40

P FICHE DE SECURITE

N° d’appel d’urgence européen 112 SAMU – SMUR 15 Pompier 18 Gendarmerie 17 Centre hospitalier 02.43.43.43.43 (urgences)

Centre antipoison d’ANGERS 02.41.48.21.21 Centre Grands Brûlés de 02 40 48 33 33 NANTES Électricien TECHNIMAINE 02 43 28 98 34 (Le Mans)

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 41

3 INSTALLATIONS TECHNIQUES ET ELECTRIQUES

3.1 LES MESURES A PRENDRE ET LES EFFETS ATTENDUS

La conception de l’installation électrique (sélectivité des circuits, protections contre les courants de défaut, les contacts directs et indirects, les surtensions). Le système de ventilation permet un renouvellement régulier de l’air. Les aérations manuelles ou automatiques de secours, mis en place dans les salles. L’évacuation des animaux électrisés, étouffés ou asphyxiés. Le vide sanitaire après détection par le vétérinaire des premiers symptômes d’une maladie d’élevage contagieuse. L’entretien régulier du matériel de distribution (mélangeur, vannes…). Les contrôles périodiques. Un suivi sanitaire est appliqué strictement grâce notamment à la formation des différentes personnes qui interviennent sur l’élevage. Un suivi de l’alimentation est effectué régulièrement (quantitatif et qualitatif). Les porcheries sont reliées à un système d’alarme prévenant de tout problème d’arrêt de ventilation et/ou de hausse anormale de la température intérieure.

ß Installations électriques L’équipement électrique des porcheries est conforme à la norme NFC 15100 Le tableau synoptique de l’installation est défini conformément au plan de sécurité. Les seuls intervenants en cas de panne de l’installation sont l’exploitant ou un électricien agréé.

ß Le système d’alimentation Il est composé de l’installation suivante : silos, et vis, chaîne. L’installation électrique et phonique respecte la réglementation en vigueur. Des différentiels sont et seront posés sur l’installation électrique de l’exploitation

ß Sécurité externe générale des porcheries et implantation des silos Le réseau électrique est totalement enterré sur le site L’implantation des différents silos est conforme aux distances réglementaires, en particulier vis-à-vis des lignes électriques sur le plan vertical et horizontal. Les silos disposent d’échelle et de crinoline pour la protection des usagers.

ß Contrôle des Installations et Équipements de travail Un registre des contrôles effectués dans les bâtiments est tenu à jour, celui-ci est à la disposition de tous les intervenants spécialistes de la sécurité.

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 42

4 DISPOSITIF DE RETENTION DES POLLUTIONS ACCIDENTELLES

4.1 LES MESURES A PRENDRE ET LES EFFETS ATTENDUS

Produits stockés Types de stockages Quantités/dimension Lieu de stockage 1 armoire fermée Au niveau du post- Produits vétérinaires Armoire + réfrigérateur 1 réfrigérateur sevrage sur lisier Blessants Coupants Boite hermétique Boite hermétique grange Bidons fermés sur Dans la grange à Produits de désinfection Bidons de 20 l étagère l’entrée Caisson près du post- Hydrocarbure Cuve 500l sevrage

ß Les stockages divers Les produits vétérinaires sont stockés dans le local technique fermé, prévu à cet effet. La citerne de fuel d’une capacité de 500 l est munie d’une double paroi.

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 43

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 44

EMISSIONS DANS L’EAU ET DANS LES SOLS

1 COMPATILILITE DU PROJET AU SDAGE ET SAGE Confère « Compatibilité du projet avec le document d’urbanisme et les plans, schémas et programme applicable à la zone) point SDAGE/SAGE.

2 APPPROVISIONEMENT EN EAU

Pour l’approvisionnement en eau, l’élevage est raccordé au réseau public. Un compteur d’eau est en place sur le réseau public.

3 PRELEVEMENT ET CONSOMMATION D’EAU

Chaque porc, reçoit quotidiennement une ration alimentaire qui correspond à ses besoins. Tableau : mode et rythme de distribution des aliments Types d’animaux Mode d’alimentation Mode de Rythme de distribution distribution Porcelets post sevrage sec automatique A volonté

Porcs charcutiers sec Automatique A volonté engraissement Le mode de distribution influence le volume de déjections à stocker.

Tableau : Consommation et Distribution de l’eau Besoin Estimation de la Rythme de Types d’animaux en l consommation Mode de distribution distribution /j/porc M3 /an EAU D’ABREUVEMENT Porcelets en post- 3 430 Abreuvoirs type « bol pipette » A volonté sevrage Porcs charcutiers 6 1720 Sec et abreuvoirs économe en A volonté engraissement eau EAU DE LAVAGE 120 * Source : mémento de l’éleveur de porcs 2000 Post-sevreur engraisseur 0,8 m3 pour 100 places par mois La distribution d’eau sera contrôlée pour satisfaire les besoins des porcins et éviter les gaspillages. La consommation d’eau est évaluée à 2270 m3 dans l’année, soit un peu plus de 6 m3/j, pour l’alimentation en eau de l’élevage de porcs (lavage des locaux et eau de boisson des porcs). Aujourd’hui l’alimentation en eau de l’élevage se fait à partir du réseau public. Celui-ci est muni d’un dispositif de mesure totalisateur. Ce dispositif doit être relevé mensuellement (<100 m3/jour). Ces résultats seront portés sur un registre éventuellement informatisé et conservés dans le dossier de l’installation. L’eau est distribuée à l’aide d’abreuvoirs qui permettent d’éviter le gaspillage.

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 45

4 COLLECTE ET STOCKAGE DES EFFLUENTS

La totalité des déjections, produit par les porcelets et porcs gras, est collectée et stockée dans des ouvrages étanches et de capacités suffisantes. Les déjections sont et seront collectées sous les caillebotis (préfosses) dans les bâtiments d’élevage.

Les trappes de vidanges permettent de contrôler l’écoulement des préfosses dans les tuyaux.

5 EVALUATION DES BESOINS DE STOCKAGE

Les règles applicables sont celles de l’arrêté national directives nitrates du 23 octobre 2013. Les capacités de stockage sont exprimées en nombre de mois minimum de production d’effluents pour chaque catégorie d’espèces. Pour les porcs (production de M. LENOIR), les capacités de stockage minimum sont de : - 7 mois pour les effluents de type 1 - 7.5 mois pour les effluents de type 2

Les durées de stockage peuvent être réduites dans les cas suivants : - Lorsque la durée de présence des animaux est inférieure à la capacité minimale requise, - Lorsque l’exploitant réalise un transfert des effluents ou du traitement, - Lorsque l’exploitant démontre un fonctionnement de l’exploitation permettant de déroger aux capacités minimales (épandage précoce ou tardif….)

ß Besoin en stockage de l’exploitation

(Référence « calcul des capacités de stockage », circulaire DEPSE/SDEA/C2001-7047 du 20 décembre 2001).

Tableau : bâtiments et besoin en stockage de l’élevage porcin :

NORMES ET CAPACITE DE STOCKAGE APRES-PROJET (y compris les eaux de lavage)

Norme par animal pour une durée de Besoins en stockage Type stockage de Mode de logement Type de Animaux Places d'alime 7,5 mois 7 mois / obs° déjection ntation (lisier Lisier / Purin Fumier (fumier) +purin) en m3 en m2 m3 m2 Porcs à l'engrais 312 caillebotis seclisier 0,75 234,00 0,00 post-sevrage 400 caillebotis seclisier 0,6 240,00 0,00 Porcs à l'engrais 470 litière acc. sec fumier Curage> 2 mois au champ post-sevrage 50 litière acc. secfumier 0,05 0,16 2,50 8,00

capacité utile nécessaire en stockage d'effluents (7,5 mois) 477 m3

capacité utile nécessaire en stockage de fumier (7 mois) m² 8

- Le volume annuel de déjections brutes pour l’élevage est de 758 m3 sous forme de lisier et 368 tonnes sous forme de fumier - Sur le site, les déjections des porcins sont collectées dans les préfosses (sous bâtiments) et dans les deux fosses extérieures (existantes).

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 46

- L’ensemble permettra un peu moins de 8 mois de stockage (la « capacité agronomique» de stockage des effluents est développée dans le chapitre épandage). BILAN DES STOCKAGES

Lisier / Purin Fumier Descriptif

Capacité nécessaire 477 8 Capacité existante 497 150 Capacité à désaffecter Capacité nécessaire à créer 0 0 Capacité créée dans le projet Capacité totale après projet 497 150 Durée totale après projet 7,8 75,0

ß Mesures de protection des ouvrages Les ouvrages de stockage sont tous drainés à leur base et possèdent, en aval, un regard de contrôle, permettant de détecter la moindre fuite. Les ouvrages sont construits selon un cahier des charges précis et avec les garanties du constructeur. FOSSE EXTERIEURE : Les ouvrages extérieurs (non couvert) sont conservés. Ces ouvrages ont fait l’objet d’une garantie décennale, drainés à sa base et possèdent des regards de contrôle permettant de détecter la moindre fuite. Elles réceptionnent le lisier des porcheries et servent de point de pompage du lisier. La fosse est drainée pour éviter les remontées de nappe et un regard de contrôle en aval permettra de vérifier son étanchéité.

6 REJETS DES EAUX PLUVIALES

Les eaux pluviales provenant des toitures ne sont en aucun cas mélangées aux effluents d’élevage, ni rejetées sur les aires d’exercice. Lorsque ce risque existe, elles sont collectées par une gouttière ou tout autre dispositif équivalent. Elles sont alors soit stockées en vue d’une utilisation ultérieure, soit évacuées vers le milieu naturel ou un réseau particulier.

Sur le site d’élevage de M. LENOIR, toutes les eaux pluviales sont et resteront collectées par les gouttières puis canalisé vers le fossé (pour le bâtiment sur paille). L’organisation existante n’est pas modifiée.

7 GESTION DES EFFLUENTS PAR EPANDAGE

7.1 REJETS NPK

L’alimentation des porcs sera de type biphase. Le rejet des porcs en azote, en phosphore et potasse est calculé à partir des références CORPEN (porcs-2003), références mises à jour sous l’égide du RMT « élevage et environnement » en 2016.

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 47

Tableau : Rejets NPK des porcs PRODUCTION D'AZOTE DE L'ATELIER PORCIN 2100 EFFECTIFS alimentation EFFECTIFS effectifs présents TOTAUX biphase ? Reproducteurs présents nombre de VRAI Oui Cochettes présentes bandes Porcelets 450 2780 VRAIOui Porcs à l'engrais 782 2640 VRAIOui PRODUCTION D'ELEMENTS FERTILISANTS lisier / fumier

Par animal Pour l'Atelier Porcin CHEPTEL Mode de logement Effectifs N P2O5 K20 N P2O5 K20 Porcelets prod. Lisier 2471 0,39 0,23 0,31 964 568 766 Porcelets prod. Litière paillée 309 0,29 0,24 0,42 90 74 130 Porcs à l'engrais prod. Lisier 1056 2,60 1,45 1,59 2746 1531 1679 Porcs à l'engrais prod. Litière paillée 1584 1,88 1,56 2,27 2978 2471 3596 références CORPEN 2003 6777 4645 6171

- L’élevage porcin produira ainsi sur l’année 6777 kg d’azote, 4645 de P2O5 et 6171 de potassium, sous forme de lisier (758 m3) et fumier (368 tonnes). - La production signalée correspond à un objectif tenant compte d’un pourcentage de perte fixé à 5%.

Composition prévisible des engrais de ferme

Catégorie rejet total rejets /m3 type effluent Volume /an animale N P2O5 K20 N P2O5 K20 Post- Lisier 384 964 568 766 2,51 1,48 1,99 sevrage fumier 15 90 74 130 5,97 4,94 8,65

Porcs- Lisier 374 2746 1531 1679 7,33 4,09 4,48 charcutiers fumier 353 2978 2471 3596 8 7 1

lisier en m3 758 3709 2100 2445 4,89 2,77 3,22 fumier en T 368 3068 2545 3725 8,44 7,00 1,21 6777 4645 6171

Tableau : Rejets NPK de l’atelier génisses

PRODUCTION D'AZOTE

Par animal Total CHEPTEL DE L'EXPLOITATION Effectif N P2O5 K2O N P2O5 K2O Génisses < 1 an 25 25,0 7,0 34,0 625 175 850 Génisses 1-2 ans, croissance 25 42,5 18,0 65,0 1063 450 1625 TOTAL Production pour épandage 1688 625 2475

- L’élevage de génisses produira ainsi sur l’année 1688 kg d’azote, 625 de P2O5 et 2475 de potassium intégralement sous forme de fumier (344 tonnes).

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 48

7.2 PRESENTATION DU PLAN D’EPANDAGE

ß Répartition géographique des épandages

Les zonages réglementaires des communes du plan d’épandage sont les suivants : % des surfaces Département Canton Commune Zonage retenues au plan d’épandage LA CHAPELLE-HUON 82% COGNERS 6% SARTHE SAINT CALAIS ZV VANCE 6% ST-GERMAIN-DE-VIC 7% *ZV = zone vulnérable0

ß Descriptif de l’exploitation concernée

Deux exploitations sont inscrites au plan d’épandage. M. LENOIR n’a pas de terre : N° NOM - ADRESSE SAU Type Observations exploitation (ha) d’exploitation Polyculture SCEA LES Les Brejons – LA Terres déjà dans le plan d’épandage, 1 109.73 élevage volailles parcelles dans le 41 non mises à BREJONS CHAPELLE-HUON de Loué disposition Polyculture EARL DES Les Saules – LA 2 174.84 élevage volailles Nouveau prêteur de terres SAULES CHAPELLE-HUON de Loué La surface totale des exploitations concernées par le plan d’épandage représente un cumul de 284.57 ha, 273 ha ont été inscris au plan d’épandage représentant 238.13 hectares épandables. Les caractéristiques des pentes par îlot proche des cours d’eau sur lesquels s'appliquent la police de l'eau et la réglementation relative aux bandes enherbées au titre des bonnes conditions agricoles et environnementales conformément à l'arrêté préfectoral n° 07 36 32 du 23 juillet 2007 modifiés par arrêté du 24 juillet 2009 et arrêté n°2011-251-0004 du 28 décembre 2011 Parcellaire SPE Eléments de topographie Eléments de Facteur(s) Classement (référence îlot (ha) protection de risque des parcelles Mesures – exploitant) naturels Risque compensatoires préexistants EARL DES SAULES Exclues du plan 14-15-17 0 d’épandage Parcelle retenue pour l’épandage du fumier pente 8 à 10% la Tannerie passe à Route puis zone en période de déficit 13 14.14 une trentaine de mètres en ruissellement Risque moyen boisée hydrique – travail du contrebas. sol perpendiculaire à la pente Parcelle retenue pour Route puis prairie pente de 6 % sur le dernier tiers de l’épandage du fumier 16 3.44 exploitée par le ruissellement Risque moyen la parcelle – la Tannerie à 35 m en période de déficit GAEC hydrique Le reste des parcelles inscrites au plan d’épandage se trouvent à l’écart des cours d’eau BCAE répertorié

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 49

ß Captage en eau potable Deux captages en eau potable sont présents sur le territoire communal de la Chapelle Huon : l’Andouardière et Mont à regret. Le site d’élevage se trouve à 3100 mètres à l’ouest des captages dans un bassin versant différent. Les premières parcelles sont situées à 1300 m au N en amont (BV ruisseau de la Tannerie affluent de l’Anille) de la limite des périmètres de protection rapproché complémentaire – confère annexe n°1 la cartographie des captages et l’arrêté DUP.

ß Les zones humides

Les zones humides sont situées en dehors du parcellaire du plan d’épandage (cf cartographie en du plan d’épandage en annexe n°2), sauf l’îlot n°17 de l’EARL des Saules.

L’îlot 17 est en prairie et se situe en tête de talweg. Cette parcelle est exclue du plan d’épandage.

Des zones humides bordent les îlots 13, 15 et 18 (EARL des Saules), l’îlot 15 est exclu (prairie naturelle) et l’îlot 13 est réservé à l’épandage de fumier. Le labour se fait perpendiculaire à la pente et l’épandage se fait en période de déficit hydrique (pour les îlots 15 et 18).

L’îlot 13 est également en prairie, la partie haute pentue, est exclue du plan d’épandage, la partie bordant la route est conservée. Les épandages de lisier se font perpendiculaires à la pente et seulement en période de déficit hydrique et sur prairie en place.

ß Caractéristiques géologiques et pedologiques – aptitudes des sols à l’épandage D’après la carte géologique 1/50000° de la Chartre Sur-Le-Loir, le site d’élevage se situe sur des limons des plateaux. La majeure partie des parcelles du plan d’épandage reposent également sur les limons des plateaux (partie haute du relief) et parfois sur les argiles sableuses grises à rouges (partie sommitale des plateaux). Sur les pentes, on retrouve les argiles à silex grises à blanches. L’aptitude des sols a été étudiée par le service environnement de Cooperl Arc Atlantique, en

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 50

tenant compte des zones humides disponible au niveau de la DREAL.

De manière générale, les sommets de collines, les ruptures de pente et les pentes accentuées sont occupés par des sols bruns caillouteux, généralement peu épais et majoritairement sains. Les replats sont généralement occupés par des sols plus épais, parfois lessivés et souvent moyennement hydromorphes. Certains bas de pente sont occupés par des colluvions épais. Les sols bruns peu épais sont d’aptitude moyenne (le facteur limitant étant généralement l’épaisseur). Les sols bruns épais, les colluvions et les sols faiblement lessivés ont une aptitude variable suivant l’hydromorphie : les sols sains sont d’aptitude bonne (cas assez rare), les sols hydromorphes sont d’aptitude moyenne, voire nulle dans certains cas. Peu de sols bruns profonds ont été repérés.

La profondeur réellement utilisable par les plantes est parfois supérieure à celle indiquée sur la carte, car les racines peuvent souvent contourner les cailloux qui bloquent la tarière à la base du profil, et pénètrent parfois dans l’altérite de la roche, qui s’interpose souvent entre la roche elle- même et l’horizon structural. L’aptitude à l’épandage est généralement moyenne, du fait de la profondeur limitée et/ou de la présence d’hydromorphie. Elle peut être nulle en cas de profondeur inférieure à 20 cm ou d’hydromorphie forte, et bonne pour les sols sains de plus de 60 cm de profondeur (quelques cas répertoriés). Les sols caillouteux sont relativement usants pour le matériel (pierres et cailloux durs en surface et dans le profil). Par contre la présence de cailloux accroît la rugosité, ce qui défavorise l’érosion. Les sols bruns minces et caillouteux sur schistes et grès conviennent bien au colza et à l’orge, dans une moindre mesure au blé. Ils assurent de moins rendements en herbe et en maïs, faute de réserve utile. Leur ressuyage rapide permet souvent des épandages tôt en sortie d’hiver. Les sols bruns épais, souvent sur limon, permettent d’obtenir des bons rendements en céréales à paille, et le maïs et l’herbe y sont moins sensibles aux périodes sèches. Le ressuyage est plus lent que pour les précédents, mais reste correct.

Les sols bruns faiblement lessivés : ces sols sont plus profonds que les précédents, et un peu moins fréquents sur les parcelles étudiées. Ils forment souvent des placages parfois importants, en position de replats ou de pentes faibles. Ils présentent un petit horizon d'accumulation d'argile, de texture généralement limon argilo-sableux à la base du profil. Ils peuvent avoir une bonne aptitude à l'épandage du lisier lorsqu'ils sont sains ou faiblement hydromorphes. En cas d’hydromorphie forte, visible dès la surface, ils deviennent inaptes à l’épandage. En cas d’hydromorphie moyenne, ils sont d’aptitude moyenne. Ce sont des sols à bonne capacité de rétention en eau, mais au ressuyage souvent lent. Ils sont donc souvent sensibles au tassement (généralement pas d’épandage avant mars). Ils conviennent bien à l’herbe (et au maïs si le drainage est correct), moins bien aux céréales à paille (sauf en cas d’année sèche).

Conclusion : la carte des sols

Cette étude constitue un bon moyen d'appréciation de la capacité d’épuration des sols, mais doit être mise en rapport avec d’autres critères (notamment la pente). Nous avons ainsi distingué trois classes d'aptitude des sols à l'épandage : - Classe 0 : sol d'aptitude nulle à l'épandage ; - Classe 1 : sol d'aptitude moyenne à l'épandage où il est possible d'épandre, de préférence durant la période de déficit hydrique pour les sols hydromorphes (les sols bruns minces et sains ressuyant plus vite et permettant des passages plus précoces). - Classe 2 : sol de bonne aptitude à l'épandage où il est à priori possible d'épandre toute l'année, hors période d'interdictions réglementaires.

‡ Légende de la carte d’aptitude des sols L’échelle de mesures prise en compte pour la détermination de la carte des sols repose sur les paramètres suivants :

¢ l’hydromorphie : déterminée visuellement, elle est affectée d’une note allant de 0 à 2 :

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 51

0 Ï Permanente : tâches d’oxydo-réduction dès la surface ; 1 Ï Temporaire : tâche d’oxydo-réduction se marquant dès la base de labour (30 – 40 cm) ; 2 Ï Sol sain : absence de tâches d’oxydo-réduction ;

¢ La capacité de rétention : déterminée à partir de la profondeur de sol :

0 Ï Sols peu profond : 0 à 20 cm ; 1 Ï Sols moyennement profonds de 20 à 60 cm ; 2 Ï Sols profond : supérieur à 60 cm ;

¢ La pente : détermine les conditions d’érosion et de ruissellement

0 Ï Pente près forte : supérieur à 7% ; 1- Ï Pente prononcée à réserver en fumier ; 1+ Ï Pente moyenne épandage de lisier possible 2 Ï Pente faible ;

Sur les cartes d’aptitude des sols à l’épandage, ces trois paramètres forment un code à trois chiffres, où le premier est l’indice d’hydromorphie, le second correspond à la profondeur du sol et le troisième à la pente.

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 52

ß BILAN AZOTE/PHOSPHORE AU NIVEAU DES EXPLOITATIONS.

Les indices du plan d’épandage de M. LENOIR seront les suivantes :

BILAN AZOTE - SUR L'ENSEMBLE DE LA SAU

SURFACE EXPORT. APPORT APPORT N EXPLOITANT FUMIER APPORT IC. TOTALE CULTURE PÂTURAGE A L'HA N° 1 SCEA LES BREJONS 109,73 14273 790 3481 3709 73 N° 2 EARL DES SAULES 174,84 24929 539 2379 4755 44 TOTAL 284,57 39202 1329 5860 8464 DONNEES A L'HECTARE 138 5 21 30 55 La pression azotée moyenne est de 55 kg d’azote organique par hectare de SAU (Surface Agricole Utile). Les apports d’engrais de ferme permettent de compenser à 40 % les besoins en azote des cultures, la production de M. Lenoir représente 54% des apports.

BILAN PHOSPHORE - SUR LES SURFACES EPANDABLES

BALANCE SURFACE EXPORT. FUMIER ET SOLDE EXPLOITANT APPORT IC INDICE SAU PHOSPHOR TOTALE CULTURE PÂTURAGE APP-EXP E

N° 1 SCEA LES BREJONS 110 6521 3596 2099 -826 52 87,3% N° 2 EARL DES SAULES 175 11799 2393 3170 -6237 32 47,1% TOTAL 285 18321 5989 5270 -7062 61,5% DONNEES A L'HECTARE 64 21 19 -25 40

La pression en phosphore d’origine organique est de 40 kg / ha de SAU. Le bilan phosphore est à l’équilibre.

Ce bilan laisse la place à une complémentation minérale. Rappelons que les apports sous forme d’azote organique viennent en substitution des engrais de synthèse, de telle façon que la fertilisation reste équilibrée sur l’ensemble des parcelles du plan d’épandage.

Le bilan de fertilisation du plan d’épandage est présenté pages suivantes pour chaque exploitation (les quantités sont exprimées en uN).

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 53

exploitation n° 1 : Bilan de fertilisation 1/2 SCEA LES BREJONS

Surface Coefficient CORPEN / culture Exportation en Kg Exportation CULTURES Rendement en ha N P205 K2O N P205 K2O en kgN /ha EN ROTATION a b c d e a x b x c a x b x d a x d x e b x c Blé 38,82 72 2,5 1,1 1,7 6988 3075 4752 180 Orge - escourg. 16,38 65 2,1 1 1,9 2236 1065 2023 137 Avoine 2,5 1,1 1,9 Seigle 2 1,3 1,8 Maïs grain 13,66 70 1,5 0,7 0,5 1434 669 478 105 Colza 17,27 35 3,5 1,4 1 2116 846 604 123 Tournesol 1,9 1,5 2,3 Légumineuse 11,6 35 0 1,1 1,6 447 650 Maïs fourrage 12,5 5,5 12,5 Prairie en rotation 35 8 45 Jachère temp. 0 0 0 HORS ROTATION 12 parc plein air et bandes enherbées 0 0 0 Prairie naturelle 25 7 33 parc plein air 12 5 25 7 33 1500 420 1980 125 En rotation 97,73 12773 6101 8507 131 TOTAL Hors Rotation 12 1500 420 1980 125 GLOBAL 109,7 14273 6521 10487 130

Paturage Norme CORPEN / animal Apport en Kg Azote CHEPTELS Effectif en mois N P2O5 K2O N P2O5 K2O pâturage f g h i j f x h f x i f x j f x h x g /12

Poulets label - bâtiment 30800 0,054 0,036 0,045 1663 1109 1386 Poulets label - plein-air 30800 12 0,012 0,012 0,015 370 370 462 370 poules pond/place-label-bâtiment 6000 0,303 0,265 0,248 1818 1590 1488 poules pond/place-label-plein-air 6000 12 0,07 0,088 0,083 420 528 498 420

TOTAL 4271 3596 3834 790

Surface épandable mise à disposition 82,31 Surface épandable non mise à disposition (îlots 28/29) 17,37

AVEC SURFACES EPANDABLES Ha LES BILANS AZOTES (N) l'installation classée Global à l'ha SURFACES APTES 99,68 Exportation des cultures 14273 130 Surface Hors rotation Apport par le cheptel 4271 39 Surface En rotation 99,68 Apport de l'installation classée 3709 34 dont surfaces gelées Marge de sécurité 6294 57 dont surfaces légumineuses 11,83 BILAN : EXPORT-APPORT Equilibre TOTAL S.P.E * 87,85 * Surface potentiellement épandable

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 54

SCEA LES BREJONS Bilan de fertilisation 2/2

Surface Export. Cheptel de l'exploitant Reste à marge de REPARTITION PAR CULTURE Apport IC épandable d'azote Paturage Maitrisable pourvoir sécurité ha kg N kg N kg N kg N kg N kg N EN ROTATION Blé 39,59 7127 1821 5306 1145 4161 Orge - escourg. 16,71 2280 2280 1000 1280 Avoine Seigle Indice global Maïs grain 13,93 1463 560 903 903 0 Azote organique Colza 17,61 2158 1100 1058 661 397 par ha de SAU Tournesol Maïs fourrage 72,7 kg N Prairie en rotation HORS ROTATION Prairie naturelle

parc plein air Phosphore En rotation 87,85 13028 3481 9547 3709 5838 organique par ha de SAU TOTAL Hors Rotation SPE 87,85 13028 3481 9547 3709 5838 52 kg P2O5 parc plein air 12,00 1500 790 710 710 balance : 87,3% GLOBAL 99,85 14528 790 3481 10257 3709 6548 TOTAL Par hectare 146 8 35 103 37 66

1863 2000

LE CALENDRIER D'EPANDAGE PROPOSE 1500

1000 644 661 361 Unités d'azote 500 181 0 0 0 0 0 0 0 0

REPARTITION Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Aout Sept. Oct. Nov. Déc. ANNEE CULTURALE Blé 344 802 1145 Orge - escourg. 300 700 1000 Avoine Seigle Maïs grain 361 361 181 903 Colza 661 661 Tournesol Légumineuse Maïs fourrage Prairie en rotation Jachère temp. parc plein air et bandes enherbées Prairie naturelle Prairie perm. En rotation 644 1863 361 181 661 3709 Hors Rotation GLOBAL 644 1863 361 181 661 3709

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 55

exploitation n° 2 : Bilan de fertilisation 1/2 EARL DES SAULES

Surface Coefficient CORPEN / culture Exportation en Kg Exportation CULTURES Rendement en ha N P205 K2O N P205 K2O en kgN /ha EN ROTATION a b c d e a x b x c a x b x d a x d x e b x c Blé 70 80 2,5 1,1 1,7 14000 6160 9520 200 Orge - escourg. 30 65 2,1 1 1,9 4095 1950 3705 137 Avoine 2,5 1,1 1,9 Seigle 2 1,3 1,8 Maïs grain 1,5 0,7 0,5 Colza 40,24 40 3,5 1,4 1 5634 2253 1610 140 Tournesol 1,9 1,5 2,3 Légumineuse 25 40 0 1,1 1,6 1100 1600 Maïs fourrage 12,5 5,5 12,5 Prairie en rotation 35 8 45 Jachère temp. 0 0 0 HORS ROTATION parc plein air et bandes enherbées 0 0 0 Prairie naturelle 25 7 33 Prairie longue durée 9,6 5 25 7 33 1200 336 1584 125 En rotation 165,24 23729 11463 16435 144 Hors Rotation 9,6 1200 336 1584 125 GLOBAL 174,8 24929 11799 18019 143

Paturage Norme CORPEN / animal Apport en Kg Azote CHEPTELS Effectif en mois N P2O5 K2O N P2O5 K2O pâturage f g h i j f x h f x i f x j f x h x g /12 Dindes labels (sexes mélangés)-bât 3600 0,194 0,163 0,146 698 587 526 Dindes labels (sexes mélangés)-plein air 3600 0,045 0,054 0,049 162 194 176 162

Pintades labels - bâtiment 5100 0,055 0,054 0,046 281 275 235 Pintades labels - plein-air 5100 0,013 0,018 0,015 66 92 77 66

Poulets label - bâtiment 25920 0,054 0,036 0,045 1400 933 1166 Poulets label - plein-air 25920 0,012 0,012 0,015 311 311 389 311 TOTAL 2918 2393 2568 539

AVEC SURFACES EPANDABLES Ha LES BILANS AZOTES (N) l'installation classée Global à l'ha SURFACES APTES 155,82 Exportation des cultures 24929 143 Surface Hors rotation Apport par le cheptel 2918 17 Surface En rotation 155,82 Apport de l'installation classée 4755 27 dont surfaces gelées Marge de sécurité 17256 99 dont surfaces légumineuses 23,57 initialiser BILAN : EXPORT-APPORT Equilibre TOTAL S.P.E * 132,25 cette feuille * Surface potentiellement épandable

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 56

EARL DES SAULES Bilan de fertilisation 2/2

Surface Export. Cheptel de l'exploitant Reste à marge de REPARTITION PAR CULTURE Apport IC épandable d'azote Paturage Maitrisable pourvoir sécurité ha kg N kg N kg N kg N kg N kg N EN ROTATION Blé 66,01 13202 2379 10823 500 10323 Orge - escourg. 28,29 3862 3862 460 3402 Avoine Seigle Indice global Maïs grain Azote organique Colza 37,95 5312 5312 3795 1517 par ha de SAU Tournesol Maïs fourrage 43,9 kg N Prairie en rotation HORS ROTATION Prairie Naturel.

Prairie longue durée Phosphore En rotation 132,25 22376 2379 19997 4755 15242 organique par ha de SAU TOTAL Hors Rotation SPE 132,25 22376 2379 19997 4755 15242 32 kg P2O5 Pâture non épandable (PNE) 9,60 1200 539 661 661 balance : 47,1% GLOBAL 141,85 23576 539 2379 20658 4755 15903 TOTAL Par hectare 166 4 17 146 34 112

3795 4000 3500 LE CALENDRIER D'EPANDAGE PROPOSE 3000 2500 2000 1500 960

Unités d'azote 1000 500 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

REPARTITION Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Aout Sept. Oct. Nov. Déc. ANNEE CULTURALE Blé 500 500 Orge - escourg. 460 460 Avoine Seigle Maïs grain Colza 3795 3795 Tournesol Légumineuse Maïs fourrage Prairie en rotation Jachère temp. parc plein air et bandes enherbées Prairie naturelle Prairie perm. En rotation 960 3795 4755 Hors Rotation GLOBAL 960 3795 4755

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 57

ß Calendrier d’épandage et répartition du lisier Les périodes d’épandages sont réparties au printemps ‡ Printemps pour les céréales d’hiver, le maïs

GESTION DES FOSSES A LISIER

Jan Fev MarsAvril Mai Juin Juillet Aout Sept Oct Nov Dec Année

Volume de fosse 497 497 497 497 497 497 497 497 497 497 497 497 Volume lisier produit/mois 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 Epand kgN\mois 0 6441863 361 181 0 0 0 661 0 0 0 3709 Epand m3\mois 0 132 383 74 37 0 0 0 136 0 0 0 762 Volume fosse en fin de mois 419 350 31 20 46 110 173 237 165 228 292 355 Volume sécurité 78 147 466 477 451 387 324 260 332 269 205 142

ß Capacité agronomique de stockage Avec une capacité de stockage de 497 m3 pour l’atelier porcin, l’exploitation aura un peu moins de 8 mois de stockage disponible sur le site. Ceci permettra de respecter les périodes d'interdiction réglementaire et l'interdiction d'épandage durant la période d'excès hydrique. Le graphique, page suivante, met en relation la capacité totale des fosses et le niveau mensuel de lisier en fonction des périodes d’épandage. On s’aperçoit que le risque de débordement est nul.

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 58

EMISSIONS DANS L’AIR

1 MESURES PRISES CONTRE LES ODEURS DANS LES BATIMENTS D’ELEVAGE

Sur le site, les vents dominants, viennent très majoritairement quart du Sud-Ouest. Dans les directions opposées, le quart nord-est du village se trouve sous les vents dominants de l’élevage de porcs.

Les risques de nuisances olfactives seront limités du fait de la haie en bordure est du site d’élevage. Les vents dominants sont de sud-ouest (zone grisée dans le schéma ci-dessous).

Schéma : localisation des habitations les plus proches par rapport au site d’élevage NORD-OUEST Haie NORD

Les Bréjons, Le Marchais NORD EST 3 maisons (dont une Une maison de tiers (SCEA occupée par les anciens Parcelles agricoles –bois les Bréjons, prêteur de terres) exploitants du site (100 mètres) d’élevage) à 180 m

EST OUEST Haie, Parcelles agricoles Haie Site d’élevage

4 habitations tiers à 450 m Parcelles agricoles (Valla, Nocelière)

Haie

Parcelles agricoles

Parcelles agricoles, Parcelles agricoles Poulailler

Les Châteaux

deux maisons tiers à 565 Le Pâtisseau à 280 m – 2

mètres habitations SUD

SUD-EST SUD-OUEST

L’extension de l’élevage porcin est un facteur potentiel d’augmentation des nuisances olfactives. C’est pourquoi M. LENOIR, soucieux de bien insérer son activité dans son voisinage a décidé de prendre de nombreuses mesures pour lutter contre les dégagements de mauvaises odeurs.

ß Implantation des bâtiments La présence de haies boisées et plantation séparant l’élevage des tiers est un facteur favorable pour la limitation de la dispersion des masses d’air.

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 59

ß Ventilation et propreté des bâtiments Tous les bâtiments seront clos et maintenus en parfait état de propreté. Une bonne ventilation des porcheries permettra d’éviter les concentrations d’ammoniac à l’intérieur des bâtiments ou à proximité. Les animaux supplémentaires seront principalement élevés sur paille intégrale (470 places de porcs en engraissement et 50 pl de post-sevrage). Les porcelets (300 places) aménagés dans l’actuelle maternité, pas de changement pour les 312 places d’engraissement et 100 porcelets qui resteront sur lisier, en bâtiment clos, le lisier des porcs est stocké en fosse extérieure. Toutes les porcheries disposent d’une ventilation dynamique. Les salles d’élevages sont et resteront entretenues, notamment afin d’éviter l’accumulation de poussières. Le lisier est stocké dans les fosses extérieures.

ß Entretien des haies La haie existante est conservée et fera l’objet d’un entretien régulier, comme c’est le cas aujourd’hui. Ce linéaire périmétrique joue un rôle de brise vent (voir plan de masse).

2 ODEURS LIEES AU STOCKAGE ET A L’EPANDAGE DES DEJECTIONS

ß Le stockage 100% des ouvrages de stockage des lisiers de porcs sont non couverts sur le site d’élevage. Le pompage du lisier se fait au niveau des deux fosses.

ß Matériel utilisé à l’épandage Les épandages de lisier de porcs seront réalisés directement par l’entreprise de travaux agricole (transport et épandage), à l’aide du matériel d’épandage qui lui est propre.

Caractéristiques Utilisation Type de matériel Propriétaire équipements Epandage avant implantation 1 Rampe à pendillard de culture, sur prairie sur SARL VALMAT Tonnes à lisier de céréales en place 12 à 26 m3 28330 COUDRAY Epandage avant implantation 2 Enfouisseur AU PERCHE de la culture

Epandeur à fumier Epandage avant implantation ETA RUILLE SUR 3 Table d’épandage 12 à 14 tonnes de culture LOIRE

ß Enfouissement Le lisier épandu avant implantation d’une culture sera enfoui aussitôt grâce à au travail superficiel du sol. Dans le cas des épandages sur céréales en place, l’utilisation d’une rampe pendillards permet de déposer l’effluent au plus près du sol.

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 60

LE BRUIT

1 DESCRIPTIFS DES EQUIPEMENTS ET DISPOSITIF SOURCE DE BRUIT

L’activité de l’élevage de porcs de M. LENOIR génère des bruits/vibrations.

La nuisance sonore générée par l’installation classée sera négligeable vis à vis du voisinage car les habitations de tiers les plus proches sont à distance réglementaire (100 m).

Tableau : Les sources sonores sur le site d’élevage

Source de bruit Etat période Caractéristique du son Alimentation des porcs (porcheries) fixe Diurne - Quotidien Cris Porcs dans porcheries Ventilation porcheries (dans fixe Diurne et nocturne - Ventilateurs dans cheminé qui cheminée avec évacuation sur le toit) Quotidien débouche sur le toit Arrivée des porcelets Fixe- Une fois toutes les 3 Camion – cris porcs mobile semaines Départ porcs charcutiers Fixe- Diurne - 1 fois tous les 15 Camion – cris porcs mobile jours Livraison d’aliments Fixe- Diurne – toutes les semaines Camion mobile Nettoyage des bâtiments Mobile Diurne - Tous les 15 jours Moteur nettoyeur haute pression Groupe électrogène Pas de groupe Pompage et transports du lisier Fixe- Diurne - Printemps-Automne Tracteur et pompe à lisier mobile (4 semaines) au niveau de la fosse non couverte et des préfosses des porcheries

Au total cela représente environ 160 camions par an, en comptant le passage des camions d’équarrissage. S’y rajouteront les opérations d’épandage. Le trafic sera un peu plus important,.

2 MESURES PRISES CONTRE LE BRUIT

Compte tenu de l’isolement du site, la nuisance sonore ne demande pas de mesures compensatoires importantes. M. LENOIR suit les mesures suivantes pour une réduction des nuisances sonores sur le site :

ß Le choix du site La haie est et restera entretenue et emplira la fonction d’écran sonore.

ß La conception des bâtiments

Les porcheries sont closes, avec des parois comportant des matériaux isolants. Les salles d’élevage resteront bien regroupées par catégories dans des blocs cohérents et distincts, limitant ainsi le transport des animaux entre bloc.

ß Organisation du fonctionnement du site de l’élevage de porcs

Les opérations de pompage du lisier se dérouleront rapidement avec du matériel adapté et aux heures d’activités normales.

L’accès existant permet d’accéder aux bâtiments et aux ouvrages de stockage avec une aire de circulation de 30 mètres de large pour faciliter les manœuvres des camions et

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 61

tracteurs.

ß Conduite d’élevage des porcs

M. LENOIR attache une attention particulière au bien-être des animaux, afin notamment d’éviter l’énervement des animaux (cris).

La distribution de l’aliment, l’ambiance des salles d’élevages, les interventions sur les animaux sont et resteront suivies et réalisées par des personnes qualifiés et sachant manier les porcs.

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 62

LES DECHETS

1 STOCKAGE DES DECHETS ET ELIMINATION

Une récupération sélective des déchets est effectuée : M. LENOIR opère un tri sélectif des déchets émis par l’installation classée. Les déchets générés par l’élevage de porcs sont collectés sur le site et éliminés par structures spécialisées. Ces structures sont notamment : - l’entreprise d’équarrissage agréée ATEMAX - la déchetterie communale de BESSE-SUR-BRAYE

Tableau : Gestion des déchets de l'exploitation Stockage en attente Périodicité de Structure de collecte et Type de déchet de collecte collecte d'élimination Déchetterie de BESSE-sur- Ordures ménagères Container PVC Hebdomadaire BRAYE Congélateur et Bac Société d’équarrissage Cadavres d'animaux sur demande d’équarrissage agréée ATEMAX Emballages divers grange Déchetterie (cartons, plastiques) Déchets de soins et Rinçage et entreposage Emballages produits dans local technique 4 fois par an Repris par les vétérinaires vétérinaires (verres) boîte étanche Blessant - coupants Batteries usagées, hangar Selon stock pneus Déchetterie huiles usagées Atelier 4 fois par an

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 63

LENOIR Frédéric – LA CHAPELLE-HUON juillet/octobre 2017 64