COMMUNE DE LE BROC

DOSSIER ARRET

. Urb C. I-a C.Urb. ETUDE PLAN5-IIII-I DE L14 DE RL’ESTERONT 2b AART L145-

POS DCM • POS approbation : 2-sept.-92 • Modification n°1 approbation : 2-mai-94 e • Révision n°1 ismme approbation : 3-déc.-01 n • Modification n°2 U a approbation : 5-mai-06 rrbanisb • Modification n°3 ’U approbation : 3-juil.-08 d • Révision simplifiée n°1 Ll approbation : 30-juil.-09 ca • Modification n°4 o approbation : 7-août-09 n L PLU DCM PPLUla • PLU prescription : 4-avr.-11 PPlan Local d’U

Elaboration du Plan Local d’Urbanisme de la commune de LE BROC (06)

SOMMAIRE

1 SPECIFICITES LOCALES ...... 5

1.1 PRESENTATION DE LA COMMUNE ...... 5 1.1.1. LOCALISATION ...... 5 1.1.2. CARACTERISTIQUES URBAINES, NATURELLES ET PAYSAGERES ...... 6

1.2 PROBLEMATIQUES COMMUNALES DE LE BROC ...... 8 1.2.1. UN BESOIN D’IMPLANTATION D’ACTIVITES ECONOMIQUES INNOVANTES ET ENVIRONNEMENTALES ...... 8 1.2.2. DES CAPACITES FONCIERES LIMITEES ...... 9 1.2.3. LE CHOIX D’OUVRIR UNE NOUVELLE ZONE A L’URBANISATION ...... 10

1.3 QUELLES POSSIBILITES D’URBANISATION SUR LE BROC ? ...... 10 1.3.1. UN TERRITOIRE QUI PRESENTE DE MULTIPLES SENSIBILITES ET CONTRAINTES ...... 10 1.3.2. LES SECTEURS STRATEGIQUES DE DEVELOPPEMENT ...... 21 1.3.3. SYNTHESE DES CONTRAINTES ET DIRECTIVES D’AMENAGEMENT ...... 24

1.4 L’AMENAGEMENT DE LA ZAD DU PLAN DE L’ESTERON : UN PROJET QUI REPOND AUX PROBLEMATIQUES COMMUNALES ET SUPRACOMMUNALES ...... 24 1.4.1. UN CONFORTEMENT DE LA POLARITE ECONOMIQUE EXISTANTE SUR LA PLAINE ...... 24 1.4.2. UN PROJET D’INTERET GENERAL ...... 25 1.4.3. UN SITE STRATEGIQUE ...... 25 1.4.4. UNE VALORISATION D’UN SITE EN FRICHE DE LA PLAINE DU VAR ...... 25

2 PRESENTATION DU SITE ...... 26 2.1 UN ESPACE STRATEGIQUE ...... 26

2.2 UN ESPACE DELAISSE ...... 27 2.3 UNE TOPOGRAPHIE PLANE PERMETTANT LA CREATION D’ACTIVITES ...... 27

2.4 UNE SENSIBILITE PAYSAGERE A PRENDRE EN COMPTE (PERCEPTION ET COVISIBILITE) ...... 28

2.5 UN SITE CONCERNE PAR DES HABITATS D’INTERET COMMUNAUTAIRE ET EN DEHORS DES PERIMETRES DE PROTECTION ECOLOGIQUE DE NATURA 2000 ET D’INVENTAIRES ZNIEFF ...... 33

2.6 DES INFRASTRUCTURES A DEVELOPPER/PROLONGER ...... 41

2.7 DES RISQUES A PRENDRE EN COMPTE DANS LA REFLEXION D’AMENAGEMENT ...... 43

3 COMPATIBILITE DU PROJET ...... 46

3.1 UN PROJET COMPATIBLE AVEC LES OBJECTIFS DE PROTECTION DES TERRES AGRICOLES, PASTORALES ET FORESTIERES ...... 46

1 Etude de discontinuité-art L145-3-III-a du Code de l’Urbanisme 28 août 2012 Elaboration du Plan Local d’Urbanisme de la commune de LE BROC (06)

3.1.1. RAPPEL DES CONTRAINTES SUPRACOMMUNALES ...... 46 3.1.2. CONTEXTE COMMUNAL ET SITE ...... 46 3.1.3. LE PROJET DU SITE ...... 47

3.2 UN PROJET RESPECTUEUX DES PAYSAGES ET MILIEUX CARACTERISTIQUES DU PATRIMOINE NATUREL ET CULTUREL MONTAGNARD ...... 47 3.2.1 RAPPEL DES CONTRAINTES SUPRACOMMUNALES ...... 47 3.2.2. CONTEXTE COMMUNAL ET SITE ...... 48 3.2.3. LE PROJET DU SITE ...... 48

3.3 UN PROJET TENANT COMPTE DES RISQUES NATURELS RECENSES ...... 50 3.3.1. RAPPEL DES CONTRAINTES SUPRACOMMUNALES ...... 50 3.3.2. LE CONTEXTE COMMUNAL ET DU SITE ...... 50 3.3.3. LE PROJET DU SITE ...... 51

4 PRINCIPES DE DISPOSITIONS REGLEMENTAIRES ...... 52

4.1 LE PLAN D’AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE ...... 52

4.2 REGLEMENT GRAPHIQUE (ZONAGE) ...... 54

4.3 REGLEMENT ECRIT ...... 55 4.3.1. PRINCIPALES DISPOSITIONS APPLICABLES A LA ZONE A URBANISER ...... 55 4.3.2. PRINCIPALES DISPOSITIONS APPLICABLES A LA ZONE AGRICOLE ...... 57 4.3.3. PRINCIPALES DISPOSITIONS APPLICABLES A LA ZONE NATURELLE ET FORESTIERE ...... 59 4.3.4 RECOMMANDATIONS EN MATIERE DE PLANTATIONS (PALETTE VEGETALE EN ACCORD AVEC LE SOL ET LE CLIMAT) ...... 61

2 Etude de discontinuité-art L145-3-III-a du Code de l’Urbanisme 28 août 2012 Elaboration du Plan Local d’Urbanisme de la commune de LE BROC (06)

Cadre juridique : la loi Montagne et la continuité de l’urbanisation

Conformément à ce que prévoit l’article 145-3 III du code de l’urbanisme, en zone montagne, « l’urbanisation doit se réaliser en continuité avec les bourgs, villages, hameaux, groupes de construction traditionnelles ou habitations existants », délimités dans le PLU ou la carte communale. De ce fait, l’urbanisation en discontinuité est interdite. Cet article définit cependant les conditions spécifiques permettant une urbanisation discontinue. Selon le point a de l’article 145-3 III, l’urbanisation en discontinuité est possible si la réalisation d’une étude spécifique est intégrée au PLU. Cette étude doit justifier que l’urbanisation en discontinuité de l’existant est compatible avec : • le respect des objectifs de protection des terres agricoles, pastorales et forestières ; • la préservation des paysages et milieux caractéristiques du patrimoine naturel prévus aux I et II de l’article L145-3 ; • la protection contre les risques naturels

Pour être valide, cette étude doit être soumise avant l’arrêt du projet de PLU à la commission départementale compétente en matière de nature, de paysage et de sites dont l’avis est joint au dossier d’enquête publique. Le plan local d’urbanisme délimite alors les zones à urbaniser dans le respect des conclusions de cette étude.

Objet de l’étude

L’objet de la présente étude est de justifier l’urbanisation en discontinuité afin de répondre au projet d’implantation d’activités économiques sur la Zone d’Aménagement Différé (ZAD) ainsi qu’aux différentes problématiques économiques et environnementales qui sont celles de la commune et de l’Etat.

Cette étude s’organisera en quatre parties :

-Spécificités locales -Présentation du site -Compatibilité du projet -Principes des dispositions règlementaires intégrées au PLU

3 Etude de discontinuité-art L145-3-III-a du Code de l’Urbanisme 28 août 2012 Elaboration du Plan Local d’Urbanisme de la commune de LE BROC (06)

L’Estéron

Périmètre du site du Plan de l’Estéron

Le Var

village

ZID

Limite communale N

Carte de situation du site du Plan de l’Estéron

4 Etude de discontinuité-art L145-3-III-a du Code de l’Urbanisme 28 août 2012 Elaboration du Plan Local d’Urbanisme de la commune de LE BROC (06)

1 SPECIFICITES LOCALES

1.1 PRESENTATION DE LA COMMUNE

1.1.1. LOCALISATION

La commune de le Broc compte actuellement 1 315 habitants (données insee 2009), se situe dans le Moyen Pays niçois à 29 km de Nice, à 46 km de Cannes et 44 km de Grasse. Entre mer et montagne, le territoire communal est adossé à la ligne sud ouest/ nord-est du massif des Baous ainsi qu’à la confluence du Var et la vallée de l’Esteron.

Le territoire de Le Broc donne à voir des paysages de coteaux en forte déclivité, des coteaux intermédiaires et la plaine alluviale du Var.

Le territoire Brocois, de 1 870 hectares, se compose d’un village ancien perché sur un éperon rocheux dominant la plaine du Var et la vallée de l’Esteron, où se sont développées de nombreuses activités et industries. Etendue sur 188 ha, la ZID (Zone Industrielle Départementale) de Carros-Le Broc s’impose comme la plus grande zone d’activité économique du département en terme de superficie. Le site accueille près de 440 entreprises et fournit près de 7500 emplois (source : ADEME, 2012). 19% des entreprises sont implantés sur la commune de Le Broc et représentent 10% des emplois de la ZID. Aujourd’hui, cet espace économique vital pour le Département a atteint son niveau de saturation foncière.

Le Broc

Cannes Localisation de la commune de Le Broc sur le littoral azuréen (Source : Geoportail)

5 Etude de discontinuité-art L145-3-III-a du Code de l’Urbanisme 28 août 2012 Elaboration du Plan Local d’Urbanisme de la commune de LE BROC (06)

1.1.2. CARACTERISTIQUES URBAINES, NATURELLES ET PAYSAGERES

L’organisation urbaine de Le Broc a été largement conditionnée par la topographie et l’hydro géomorphologie de la commune. Elle bénéficie ainsi d’un site typique des communes de l’arrière pays niçois possédant un patrimoine naturel, paysager, architectural et urbanistique à préserver.

Le village de Le Broc Site du Plan de l’Estéron

Coteaux de Le Broc

Coteaux de Gilette

Vue depuis le village perché de Gilette sur les vallées de l’Estéron et du Var, et sur les coteaux boisés de Gillette et Le Broc

Le village de Le Broc

La Zone Industrielle Départementale Le Lac du Broc Site du Plan de l’Estéron

Vue sur la plaine (ZID, lac et plan de l’Estéron) et les coteaux du Broc depuis le belvédère de la Roquette du Var

6 Etude de discontinuité-art L145-3-III-a du Code de l’Urbanisme 28 août 2012 Elaboration du Plan Local d’Urbanisme de la commune de LE BROC (06)

Périmètre du site du Plan de l’Estéron

Lac du Broc

ZID

Entités paysagères de la commune

7 Etude de discontinuité-art L145-3-III-a du Code de l’Urbanisme 28 août 2012 Elaboration du Plan Local d’Urbanisme de la commune de LE BROC (06)

Le territoire se divise en trois grandes unités paysagères :

• La zone de montagne: le massif montagneux boisé est traversé de vallons d’Ouest en Est et surplombe les coteaux et le fleuve. La ligne de crête, sensiblement parallèle au lit du fleuve, se caractérise par des reliefs rocheux où la végétation submontagnarde y est rase.

• Les coteaux composés eux-mêmes de trois entités paysagères : -les vallons : luxuriants et perpendiculaires aux cours d’eau majeurs marquent les coteaux de leurs sillons. Ils sont longés par des réseaux d’irrigation anciennement agricoles qui coulent également aux abords du village constituant un patrimoine hydraulique riche. -le village : perché, sur son éperon rocheux, il bénéficie d’une urbanisation dense et conserve son image du passé avec ses maisons hautes groupées autour d’une place à arcades (place de la fontaine). -le pavillonnaire : la commune a connu un fort développement au cours des années 1990 par des constructions pavillonnaires sur les coteaux anciennement agricoles, et plus particulièrement le long des axes routiers.

• La plaine : Elle résulte de la confluence entre le Var et l’Esteron et se compose de l’amont vers l’aval des cours d’eau : -des quartiers d’habitations anciens de la Clave et de l’Iscle ; -du site d’étude : le Plan de l’Estéron ; -du Lac du Broc (Parc départemental) ; -de la ZID ; elle se situe le long de la RD6202 et bénéficie d’un réseau de contre-allées nommées avenues. La zone représente l’attractivité économique de la commune.

Devant le manque d’espaces plans au sein de la commune et ses communes limitrophes, et l’urbanisation diffuse le long des coteaux, le site en friche (défini par arrêté préfectoral ministériel du 21 juin 2011 comme Zone d’Aménagement Différée) apparaît comme une opportunité foncière en vue d’un futur développement.

1.2 PROBLEMATIQUES COMMUNALES DE LE BROC

Le Broc est une commune de moyenne montagne soumise à la logique d’agglomération de par son appartenance au bassin niçois et sa situation en bordure de la RD 6202 bis, colonne vertébrale de la basse vallée du Var. Elle doit à ce titre répondre à des logiques contraires :

-préserver son identité villageoise, ses éléments paysagers structurants, ses ressources naturelles et son paysage de montagne ; -répondre à des besoins communaux, intercommunaux et des directives d’Etat d’implantation d’activités économiques durables et de loisirs.

1.2.1. UN BESOIN D’IMPLANTATION D’ACTIVITES ECONOMIQUES INNOVANTES ET ENVIRONNEMENTALES

• Conforter le dynamisme économique de la commune à l’échelle du département

La ZID de Carros-Le Broc constitue aujourd’hui un bassin d’emploi à l’échelle de l’arrière pays niçois ainsi qu’à celle du département. Avec près de 26% de l’emprise la ZID sur la commune de Le Broc, elle représente la source majeure de développement économique de la commune. Bénéficiant de nombreux équipements publics et continuant son expansion avec de récentes implantations et nouveaux projets, notamment dans le domaine de l’environnement, le dynamisme de la zone se trouve toutefois freiné par le manque d’espace urbanisable.

8 Etude de discontinuité-art L145-3-III-a du Code de l’Urbanisme 28 août 2012 Elaboration du Plan Local d’Urbanisme de la commune de LE BROC (06)

Ainsi, afin de répondre à la demande des entreprises (la commune a enregistré depuis 10 ans près de 90 demandes d’installation ou d’implantation de TPE ou PME sur de petites surfaces (source : mairie) et d’anticiper la demande d’emploi de nouvelles populations actives (accueil prévu de nouveaux habitants projeté au titre du PLU pour la période 2009-2022), Le Broc a la nécessité d’assurer l’implantation de nouvelles activités économiques et touristiques.

L’accueil de nouvelles activités économiques permettrait donc d’élargir le rayonnement de la zone d’activité au sein de la région et d’accéder à un plus haut niveau de développement économique et social au sein de la commune et du département.

Evolution et croissance de l’implantation d’établissements économiques sur la commune (source : CCLNCA-RCS 2010)

• Elaborer une démarche d’exemplarité en matière d’innovation et de technologie verte

Dans le cadre d’une démarche « développement durable » visant un développement économique responsable et attractif, la commune souhaite affirmer son engagement environnemental, dans la continuité de la réalisation du centre de valorisation des déchets organiques, en aval du lac du Broc. Autour de ces technologies alternatives, la commune souhaite aménager un cadre exemplaire basé sur un réseau de transports diversifiés, des équipements de formation, de sport et loisirs intégrant des éléments de végétation. Il s’agit enfin de rejoindre la volonté de la Région et de l’Etat d’aménager une Eco-Vallée innovante sur le plan des technologies et des préoccupations environnementales.

En accueillant des activités économiques respectueuses de l’environnement autour d’une démarche éco-exemplaire, la commune souhaite affirmer la modernité de son développement au sein de la Région.

1.2.2. DES CAPACITES FONCIERES LIMITEES

L’analyse des capacités foncières prend en compte : -Le zonage actuel du POS ; -la loi Montagne ; -les contraintes du territoire : DTA, risques naturels, sensibilité écologique et paysagère ; -la topographie et la desserte conditionnant l’implantation d’activités économiques.

La Commune se caractérise au titre de son POS par une importante zone naturelle (ND) qui couvre 82,7% du territoire et 4,65% par des zones agricoles (NC) protégées qui limitent fortement sa capacité d’urbanisation. En dehors de ces zones, le village compte quelques activités de proximité et services mais sa topographie, sa délicate accessibilité et ses rues étroites ne permettent pas d’implantations imposantes. Le village devrait néanmoins accueillir de nouveaux logements en continuité de l’urbanisation existante. De la même façon, les quartiers, hameaux et le bâti isolé sont desservis par un réseau de circulation dont l’état ne permet pas une extension conséquente de l’urbanisation au sein ces zones, autre qu’à vocation d’habitat.

9 Etude de discontinuité-art L145-3-III-a du Code de l’Urbanisme 28 août 2012 Elaboration du Plan Local d’Urbanisme de la commune de LE BROC (06)

Les quartiers peu ou pas accessibles sont ainsi difficilement urbanisables pour l’implantation d’activités.

A l’inverse, la ZID de Carros-Le Broc est bien desservie le long du fleuve par la RD6202bis (récemment inaugurée). La ZID est également alimentée par tous les réseaux techniques. Toutefois, la zone se trouve aujourd’hui saturée et ne donne pas satisfaction aux demandes d’implantation d’entreprise. En conséquence, il pourrait être étudié une urbanisation aux environs de la ZID au sein d’un espace plan.

La topographie, peu propice au développement d’activités d’envergure sur les coteaux et au village, et la saturation de la ZID rendent nécessaire l’urbanisation d’une zone nouvelle.

1.2.3. LE CHOIX D’OUVRIR UNE NOUVELLE ZONE A L’URBANISATION

Au regard des spécificités paysagères, naturelles et agricoles de la commune et de ses besoins en termes de disponibilités foncières pour la création d’activités économiques à la fois innovantes et environnementales, il s’agit d’analyser plus précisément les possibilités d’urbanisation en discontinuité des zones urbanisées.

1.3 QUELLES POSSIBILITES D’URBANISATION SUR LE BROC ?

1.3.1. UN TERRITOIRE QUI PRESENTE DE MULTIPLES SENSIBILITES ET CONTRAINTES

Du fait de son hydrogéomorphologie et sa topographie au sein de la Vallée du Var, le territoire de Le Broc dispose d’un intérêt biologique, paysager et agricole à maintenir. Des risques naturels sont également à prendre à compte. Le territoire est ainsi concerné par plusieurs zones de protection qui limitent grandement ses possibilités d’urbanisation pour le développement de projets d’envergure d’intérêt général.

Ces sensibilités et contraintes sont de trois ordres :

• Sensibilités et contraintes naturelles

-Zones du réseau Natura 2000 -ZNIEFF

• Sensibilités et contraintes liées aux risques naturels

-Risque sismique -Risque incendie feux de forêt -Risque Mouvement de terrain -Risque Inondation

• -Sensibilités et contraintes réglementaires ou supracommunales

-Loi Montagne -DTA des Alpes-Maritimes -L’OIN -Parc Naturel Régional Préalpes Azur -Le SCOT 10 Etude de discontinuité-art L145-3-III-a du Code de l’Urbanisme 28 août 2012 Elaboration du Plan Local d’Urbanisme de la commune de LE BROC (06)

La détermination des zones d’aménagement potentielles est le résultat en négatif de l’identification des zones de sensibilité et de contraintes devant être soustraites à l’urbanisation. Les zones susceptibles d’être urbanisées sont celles ne présentant pas, ou le moins possible, de sensibilités et contraintes. Pour ce faire, il convient de déterminer les zones où l’urbanisation est interdite, celles où elle nécessite la prise en compte des dites sensibilités et contraintes, et celles où elle est possible.

1.3.1.1 LES SENSIBILITES ET CONTRAINTES NATURELLES

Les sensibilités naturelles s’appliquant à la commune de Le Broc sont liées :

• Au réseau Natura 2000

-ZPS (Zone de Protection Spéciale) « Basse Vallée du Var » : Elle est considérée comme une importante zone humide littorale du département. C’est un site au caractère attractif pour l’avifaune, notamment pour les oiseaux d’eau ; -ZICO (Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux) « Basse Vallée du Var » : Elle correspond au même périmètre que la ZPS ; Ces deux premières zones concernent le tracé du lit du fleuve du Var ;

-ZICO « Préalpes de Grasse » : elle s’étend sur 9 communes dont celle de Le Broc, principalement sur ces espaces de haute altitude. Elle détient plusieurs types d’habitats qui abritent de nombreuses espèces ornithologiques.

Sur ces zones, la compatibilité entre la vocation d’aménagement et la conservation du patrimoine naturel visé par Natura 2000 doit être assurée.

• aux ZNIEFF

La commune de Le Broc est concernée par 4 ZNIEFF de type II :

-ZNIEFF « Montagne du Chiers » : elle correspond au massif montagneux délimité au Sud par la combe de Cagne et le vallon du Ruth, au nord par le ruisseau de Bouyon et s’étend à l’est jusqu’au village. Ce massif montagneux possède un patrimoine faunistique d’un intérêt biologique élevé. Il comprend 24 espèces animales d’intérêt patrimonial ;

-ZNIEFF « Le Var » : elle comprend l’ensemble du cours du Var. C’est une des rares plaines à avoir conservé une diversité de flore hygrophile. Cette rivière abrite un cortège faunistique d’un intérêt biologique élevé avec 36 espèces animales patrimoniales ;

-ZNIEFF « L’Esteron » : elle correspond au cours d’eau et ses dépendances (ripisylve, rives…) Ce cours d’eau héberge au moins 7 espèces animales patrimoniales (avifaune et insectes) ;

-ZNIEFF « La vallée de l’Esteron oriental d’Aiglun à Gilette » : cette zone suit le cours moyen de l’Esteron de la Clue d’Aiglun à Gilette. Elle comprend deux éléments de type 1, à savoir la Clue d’Aiglun et la Clue du Riolan. Cette zone renferme un patrimoine faunistique revêtant un intérêt biologique élevé car il comprend 23 espèces animales d’intérêt patrimonial.

La prise en compte de la sensibilité environnementale induit l’évitement des espaces de richesses naturelles pour l’urbanisation.

11 Etude de discontinuité-art L145-3-III-a du Code de l’Urbanisme 28 août 2012 Elaboration du Plan Local d’Urbanisme de la commune de LE BROC (06)

Périmètre du site du Plan de l’Estéron

Synthèse des protections et inventaires environnementaux

12 Etude de discontinuité-art L145-3-III-a du Code de l’Urbanisme 28 août 2012 Elaboration du Plan Local d’Urbanisme de la commune de LE BROC (06)

1.3.1.2 LES SENSIBILITES ET CONTRAINTES LIEES AUX RISQUES NATURELS

Les sensibilités liées aux risques naturels s’appliquant sur la commune de Le Broc sont :

• Le risque sismique

Comme beaucoup de communes des Alpes-Maritimes, Le Broc est inscrite en zone de sismicité 4 (moyenne, sur une échelle de 1 à 5)

Les constructions devront respecter les dispositions des décrets du 22/10/2010 relatifs à la prévention du risque sismique (règles de construction)

• Le risque mouvement de terrain

Le PPRNP Mouvement de terrain a été approuvé par arrêté préfectoral en date du 10 février 2003.

Les mouvements de terrains observés sur LE BROC sont de cinq types : des éboulements en masse et de blocs, des glissements, des ravinements, des effondrements et des reptations :

-les éboulements en masse (éléments supérieurs à 1 m 3) concernent des terrains situés à l'ouest du quartier de la Bastié, aux quartiers de la Peirégouat, Saint Roch, la Fumérade et la Fontone ; -les éboulements de blocs (élément compris en 1 dm 3 et 1 m 3) intéressent les quartiers : la Péloua, l'Ibac, l'Ibac-Ouest, Baou Rous, Saint-Antoine, le Peirégouat, Saint-Roch, les Tamarins, la Brégiare et les Meyans ; -les glissements affectent de nombreux secteurs de la commune, notamment les quartiers : Saint-Roch, le Peirégouat, Saint Antoine, l'Ibac, l'Ibac-Ouest, la Fumérade et la Fontone. Les quartiers les plus préoccupants sont ceux de la Fumérade et la Fontone qui ont été le siège de glissements et éboulements en masse qui se réactivent partiellement et périodiquement ; -les ravinements sont répartis sur l'ensemble du territoire communal. II s'agit ici de mouvements de faible intensité ; -les effondrements : les affleurements géologiques dans lesquels ils peuvent se produire affectent les quartiers de la Maure, les Castellas et les Fondues ; -les reptations sont circonscrites aux quartiers des Routes, la Basse Germaine, le Pharaon, la Bernarde et Sainte-Germaine Sud.

Le PPRNP Mouvement de terrain (approuvé par arrêté préfectoral le 10 février 2003) déclare ainsi cinq types de mouvements de terrain qui concernent particulièrement les zones de coteaux et montagnes.

Sur les zones rouges (quadrillées sur la carte), aucune urbanisation ne peut être envisagée (zone inconstructible)

Sur les zones bleues, les aménagements devront être conformes aux règlement et prescriptions du PPRNP Mouvement de Terrain.

13 Etude de discontinuité-art L145-3-III-a du Code de l’Urbanisme 28 août 2012 Elaboration du Plan Local d’Urbanisme de la commune de LE BROC (06)

Plan de zonage de PPRMT (Plan de Prévention des Risques et Mouvement de Terrain)

Périmètre du site du Plan de l’Estéron

14 Etude de discontinuité-art L145-3-III-a du Code de l’Urbanisme 28 août 2012 Elaboration du Plan Local d’Urbanisme de la commune de LE BROC (06)

• Le risque inondation

Le PPRNP Inondation a été approuvé par arrêté préfectoral le 18 avril 2011.

Les données du P.P.R identifient :

-des zones de risque fort, « zones rouges », où les inondations sont redoutables en raison des hauteurs d'eau, des vitesses d'écoulement et des phénomènes d'enclavement. Elles sont localisés sur les lits du Var et de l’Estéron (jusqu’au pont de l’Estéron) ; -des zones de risque modéré, « zones bleues », liées aux crues torrentielles. Elles sont localisées en bordure de la ZID et du lac du Broc ; -des zones définissant le champ d'inondation d'une crue exceptionnelle de 5 000 m 3 /s, « zones jaunes », où des dispositions particulières sont prévues pour les établissements dangereux ou recevant du public. Elles concernent les autres espaces de la plaine du Var.

Sur les zones à risque fort (zones rouges), seuls des aménagements légers peuvent être envisagés.

15 Etude de discontinuité-art L145-3-III-a du Code de l’Urbanisme 28 août 2012 Elaboration du Plan Local d’Urbanisme de la commune de LE BROC (06)

Périmètre du site du Plan de l’Estéron

Zonage – Plan de Prévention des Risques naturels prévisibles d’Inondations

16 Etude de discontinuité-art L145-3-III-a du Code de l’Urbanisme 28 août 2012 Elaboration du Plan Local d’Urbanisme de la commune de LE BROC (06)

• Le risque incendie feux de forêt

L’arrêté préfectoral du 19 juin 2002 a porté réglementation en vue de prévenir les incendies et a institué 4 classes de massifs exposés à des risques d’incendies décroissants dans le département.

Le massif dans la partie basse de la commune de Le Broc est de classe 2 et le massif sur les hauteurs du territoire est de classe 3.

En l’absence de réglementation particulière autre que de dispositions en matière d’emploi du feu, débroussaillement et mesures diverses, sur ces zones, les constructions sont autorisées.

17 Etude de discontinuité-art L145-3-III-a du Code de l’Urbanisme 28 août 2012 Elaboration du Plan Local d’Urbanisme de la commune de LE BROC (06)

Périmètre du site du Plan de l’Estéron

Synthèse des Plans de Prévention de Risques naturels sur la commune

18 Etude de discontinuité-art L145-3-III-a du Code de l’Urbanisme 28 août 2012 Elaboration du Plan Local d’Urbanisme de la commune de LE BROC (06)

Synthèse de la protection environnementale (Zone natura 2000 et ZNIEFF) et des risques sur Le Broc

19 Etude de discontinuité-art L145-3-III-a du Code de l’Urbanisme 28 août 2012 Elaboration du Plan Local d’Urbanisme de la commune de LE BROC (06)

1.3.1.3 LES SENSIBILITES ET CONTRAINTES REGLEMENTAIRES

• La loi Montagne

La commune de Le Broc est intégralement soumise à la loi Montagne. Conformément à ce que prévoit l’article 145-3 III du code de l’urbanisme, en zone de montagne, « l’urbanisation doit se réaliser en continuité avec les bourgs, villages, hameaux, groupes de construction traditionnelles ou habitations existants », délimités dans le PLU ou la carte communale. De ce fait, l’urbanisation en discontinuité est interdite. Cet article définit cependant les conditions spécifiques permettant une urbanisation discontinue. Selon le point a de l’article 145-3 III, l’urbanisation en discontinuité est possible si la réalisation d’une étude spécifique est intégrée au PLU. Cette étude doit justifier que l’urbanisation en discontinuité de l’existant est compatible avec : -le respect des objectifs de protection des terres agricoles, pastorales et forestières ; -la préservation des paysages et milieux caractéristiques du patrimoine naturel prévus aux I et II de l’article L145-3 ; -la protection contre les risques naturels.

L’urbanisation s’établira donc en continuité du bâti existant ou en compatibilité avec : -le respect des objectifs de protection des terres agricoles, pastorales et forestières ; -la préservation des paysages et milieux caractéristiques du patrimoine ; -la protection contre les risques naturels.

• La Directive Territoriale d’Aménagement

La DTA fixe les objectifs et les orientations de l’Etat en termes d’aménagement et de développement durable. Le PLU doit être compatible avec ces orientations qui conditionnent directement les réflexions de l’aménagement communal. La compatibilité prédetermine les impératifs de protection et les critères d’identification de l’urbanisation existante qui définissent les possibilités de son extension. La DTA des Alpes-Maritimes a été approuvée par le Conseil d’Etat le 2 décembre 2003.

Les orientations de la DTA sur la Commune de Le Broc sont caractérisées sur :

-la zone de montagne, par des espaces naturels à préserver ; -la zone des coteaux, par des espaces naturels à préserver en dehors des espaces actuellement urbanisés ; -la zone de plaine (secteur Nord du Lac), par des espaces soumis à des « urbanisations nouvelles et restructuration » et des zones de sports et loisirs au nord de la ZID.

La DTA indique ainsi que les zones de montagnes et de coteaux sont à préserver de l’urbanisation alors que le site du Plan de l’Estéron à vocation à s’inscrire dans des projets de restructuration urbaine et de loisirs en prolongement de la ZID.

• L’Opération d’Intérêt National

L’OIN dont la partie Est du territoire de Le Broc fait partie, a été créé par le gouvernement le 07 mars 2008 par décret. Les axes de développement de la commune doivent donc tenir compte des enjeux et objectifs de l’OIN. (cf. partie 1.3.2).

• Le Parc Naturel Régional Préalpes Azur*

L’ensemble de la commune excepté la ZID est concerné par le projet de Parc Naturel Regional des Prealpes Azur (Décret n° 2012-421 du 28 mars 2012). Le territoire concerné doit ainsi être compatible avec les objectifs de la charte du Parc. (cf. partie 1.3.2).

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A noter que le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) de la nappe et basse vallée du Var approuvé le 07 juin 2007 par arrêté préfectoral, préconise de favoriser le fonctionnement hydraulique des vallons et leurs exutoires.

Enfin, le diagnostic du SCOT de l’agglomération de Nice Côte d’Azur est actuellement en cours d’élaboration (le pré-diagnostic a été validé en juin 2007). Le SCOT n’étant pas en vigueur, aucune mesure de compatibilité ne peut être envisagée à ce jour.

1.3.2. LES SECTEURS STRATEGIQUES DE DEVELOPPEMENT

La commune de Le Broc est couverte par trois secteurs stratégiques de développement

• L’Opération d’Intérêt National « Eco-Vallée »

Créé par le gouvernement le 07 mars 2008 par décret, l’OIN s’articule autour de deux enjeux :

-Enjeu national de renforcement de l’attractivité internationale de Nice et de vitrine des politiques en faveur de la construction de zones de vie et de prospérité respectueuses des équilibres naturels. -Enjeu départemental en tant que deuxième « secteur stratégique » identifié dans les Alpes- Maritimes avec Sophia-Antipolis, l’Eco Vallée est appelée à devenir le cœur de la métropole azuréenne dans une conception moderne de la ville respectueuse du développement durable.

Ses grands principes stratégiques s’inscrivent ainsi dans une perspective de développement durable et sont déclinés en trois axes : paysage/ habitat/ activités-formation.

La partie Est de la commune est intégrée au territoire d’action de l’Opération d’Intérêt National de la Plaine du Var (conformément à l’article R.121-4-1 du Code de l’Urbanisme). Elle inclut le village puisqu’il s’inscrit dans le réseau des villages perchés dont les paysages sont à préserver. Un périmètre de ZAD a été arrêté (arrêté préfectoral du 21 juin 2011) en raison du fort potentiel de la zone au sein du périmètre de l’OIN. Il est projeté de réaliser sur ce secteur un pôle dédié aux activités liées au développement durable autour d’un pôle agro-forestier et d’activités économiques et de loisirs.

Le développement économique et de loisirs peut être envisagé au titre de l’OIN « Eco- vallée ».

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Projet d’aménagement et périmètre de préfiguration de l’OIN de la plaine vallée du Var (source :GIR Maraplin, mars 2008)

• L’espace stratégique de développement de la basse vallée du Var (DTA)

La basse vallée du Var est identifiée par la DTA (approuvée le 02 décembre 2003) comme un espace stratégique de développement en raison de sa situation géographique.

Les enjeux spécifiques sur ce secteur sont les suivants : -prendre en compte les risques naturels ; -transformer « l’espace coupure » actuel qu’est le fleuve en « espace lien » au centre de l’agglomération azuréenne ; -assurer l’équilibre entre le développement (particulièrement de haute technologie) et le maintien d’espaces agricoles ; -permettre une gestion de l’espace économe et cohérente avec l’organisation d’un réseau de transport en commun ; -dans la plaine, assurer des coupures vertes transversales et réaliser un maillage de voirie végétalisé ; -sur les versants, valoriser les grandes structures de paysage et protéger les ressources en eau provenant du Var et de sa nappe.

Etant identifié comme zone stratégique, le Broc s’inscrit ainsi dans ces perspectives de développement.

Le site de confluence du Var et l’Estéron qui représente la porte d’entrée des Alpes du sud, est défini à ce titre comme étant à mettre en valeur par la protection des perspectives visuelles sur les versants, les villages perchés et leurs socles, et par un traitement paysager intégrant les implantations en plaine dans ce site remarquable. Les espaces de sport et loisirs figurant dans ce secteur seront principalement articulés sur l’utilisation du lac du Broc.

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Afin d’optimiser le foncier plat disponible proche de la ZID et de renforcer l’attractivité de la zone par une démarche de développement durable, l’urbanisation à vocation économique de la commune peut être envisagé au titre de la DTA au sein de la ZAD, identifiée au Plan de l’Estéron.

Orientations pour l’aménagement de la basse vallée du Var (source : DTA des Alpes Maritimes, DDE06)

• Le Parc Naturel Régional Préalpes Azur

L’ensemble de la commune excepté la ZID est concerné par le projet de Parc Naturel Regional des Prealpes Azur (Décret n° 2012-421 du 28 mars 2012) dont les objectifs phares de la charte visent : -le développement basé sur la qualité environnementale à partir de ressources locales -le développement d’un territoire exemplaire, solidaire et dynamique -la valorisation des patrimoines comme identité du territoire -la fédération des acteurs autour de la protection et la gestion de l’exceptionnelle biodiversité et du paysage des Préalpes d’Azur

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La Commune de Le Broc a été intégrée en raison notamment de son rôle d’espace de transition entre zones urbaines et rurales.

Le développement de filières locales ou émergentes du développement durable, bénéficiant d’une sobriété énergétique, d’une préservation des paysages et espaces naturels et agricoles est ainsi préconisé par le Parc. Des activités économiques et de loisirs peuvent ainsi être aménagées sur la commune à condition d’être basées sur cette gestion raisonnée du patrimoine naturel.

1.3.3. SYNTHESE DES CONTRAINTES ET DIRECTIVES D’AMENAGEMENT

Par ses caractéristiques naturelles, la commune de Le Broc est ainsi marquée par une raréfaction foncière qui contraint l’implantation d’activité économiques et de loisirs pourtant justifiés par les directives étatiques et les besoins de la commune. Les zones susceptibles d’être urbanisés et d’accueillir un pôle économique sont celles disposant d’un espace plan ne présentant pas de sensibilités et contraintes majeures interdisant l’urbanisation.

Au regard de ces éléments, il apparaît que la ZAD constitue un foncier potentiel pour l’accueil d’un pôle d’activité économique, environnemental et de loisirs. En effet, il offre un large espace plan non urbanisé mais anthropisé (piste, digues, remblais et dépôts divers) très peu soumis aux contraintes naturelles et qui s’inscrit dans le périmètre et les objectifs de rayonnement de l’OIN, de la DTA et du PNR.

Afin d’inscrire la commune comme modèle de développement durable au sein de la Basse Vallée du Var et de générer des opportunités d’emploi à l’échelle de sa commune et du département, la commune de Le Broc souhaite donc ouvrir le site de la ZAD du Plan de l’Esteron à l’urbanisation.

1.4 L’AMENAGEMENT DE LA ZAD DU PLAN DE L’ESTERON : UN PROJET QUI REPOND AUX PROBLEMATIQUES COMMUNALES ET SUPRACOMMUNALES

Ce projet engage un programme qui prévoit sur le site : -un pôle de valorisation de la biomasse forestière lié à une activité d’agriculture en serre (hors- sol) et un centre de formation sur les métiers du bois ; -un centre nautique basé sur la pratique du ski nautique autotracté ; -un centre équestre.

Le site de la ZAD présente un intérêt stratégique d’aménagement, à plusieurs titres.

1.4.1. UN CONFORTEMENT DE LA POLARITE ECONOMIQUE EXISTANTE SUR LA PLAINE

En complémentarité de la ZID, la création d’activités économiques innovantes et environnementales au sein de la ZAD permettrait de renforcer l’ensemble de la zone industrielle. Cette urbanisation permettrait de répondre à certaines des demandes en foncier d’entreprise. De plus, la création d’un espace de loisirs sera complémentaire des zones d’emplois et des zones de fréquentation touristique. Le projet d’aménagement du Plan de l’Estéron aura une incidence directe sur l’économie locale par la création d’emplois ainsi que pour la démographie de la commune.

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1.4.2. UN PROJET D’INTERET GENERAL

Le projet de la ZAD présente un intérêt général à plusieurs titres :

-le développement économique et social généré par la création d’emplois supplémentaires issue de l’implantation d’activités économiques ; -un soutien au développement local à travers la création d’une filière économique basée sur la mise en valeur des ressources naturelles (pôle de valorisation de la filière bois et de l’énergie biomasse) ; -la promotion d’un réseau de transports diversifiés avec l’accès au transport en commun et le prolongement d’une piste cyclable améliorant le service public aux habitants ; -la préservation des continuités écologiques (Loi Grenelle II, Engagement National pour l’Environnement du 12/07/2010 n°788-2010) à travers le traitement des transitions entre espaces rurales (fleuve, coteaux, foret, lac) et espaces urbains (ZID, ZAD, voiries).

1.4.3. UN SITE STRATEGIQUE

L’intégration d’une partie de la commune de Le Broc au périmètre de l’Opération d’Intérêt National de la basse vallée du Var est un atout incontestable en termes de développement urbain et économique. Cette vallée constitue l’articulation principale du département, l’axe naturel vers lequel converge la plupart des vallées du Haut-Pays et concentre à son embouchure les infrastructures majeures des Alpes-Maritimes (Aéroport, Gare SNCF, A8). De plus, le site de la ZAD se situant à proximité des grandes infrastructures de transport de la plaine du Var (RD 6202, RD 6202 bis, voie ferrée), l’opération permet de conforter la dynamique sur l’axe stratégique de la vallée du Var.

En termes d’activités, l’OIN a projeté à travers la création de la ZAD, de réaliser un pôle dédié aux activités liées au développement durable autour d’un pôle agro-forestier et d’activités économiques et de loisirs. Ainsi, cette volonté de la commune rejoint celle de l’Etat d’implanter un pôle économique innovant et environnemental sur ce seul espace plan disponible.

A noter que l’ancien SDAU (Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme) de l’Agglomération niçoise prévoyait déjà une ouverture à l’urbanisation du site du Plan de l’Estéron dans le cadre de ses orientations de développement économique.

L’ouverture à l’urbanisation de nouvelles zones à proximité de l’axe stratégique de la Vallée du Var apparaît comme une nécessité pour le développement économique de l’ensemble de l’agglomération.

1.4.4. UNE VALORISATION D’UN SITE EN FRICHE DE LA PLAINE DU VAR

Le secteur de la ZAD, actuellement en friche mériterait un traitement paysager comprenant notamment une réflexion sur les points de covisibilité avec les espaces des villages perchés environnants.

Il apparaît nécessaire de réaménager le site délaissé du plan de l’Estéron afin d’améliorer la qualité paysagère de la zone et l’intégrer à l’environnement de la plaine du Var.

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2 PRESENTATION DU SITE

2.1 UN ESPACE STRATEGIQUE

Le secteur de la ZAD est ceinturé par : -la route départementale (D901 puis D2209 à l’ouest) et la rivière de l’Esteron à l’est ; -les coteaux boisés au nord et à l’ouest ; -une zone de coteaux boisés qui la sépare de la zone urbaine de l’Iscle au nord ; -le Lac du Broc et la Zone Industrielle au sud.

Bénéficiant de la proximité d’une zone d’activité économique dynamique, d’un réseau de transport performant et d’un cadre paysagé remarquable, le site du Plan de l’Esteron présente des atouts considérables en vue de l’implantation d’entreprises.

Village du Broc La Roquette sur Plan de l’Estéron Var Bec de l’Estéron ZID St Martin du Var ZID RD 2209

Village du Broc

Vue depuis les deux versants du Var sur la ZID, le Lac du Broc et le site du Plan de l’Estéron, longés par le relief de la Vallée et la Route Départementale. Le site n’est pas perçu depuis le village du Broc (photo 2). L’avancée du relief masque le site du Plan de l’Estéron.

Vallée du Var

Confluence ZID Lac Site du Plan Coteaux de l’Esteron

Vue depuis Gilette sur la confluence du Var, le site, le lac et la ZID / La Route Départementale entre l’Estéron et le merlon qui représente la limite Est du site

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2.2 UN ESPACE DELAISSE

Résultat de l’exploitation passée d’une ballastière, la majeure partie de l’espace est marquée par des landes, de la friche anthropisée à espèces rudérales Divers remblais prennent place aux entrées sud et nord de la zone.

Dépôt de matériaux aux entrées Nord et Sud du site

2.3 UNE TOPOGRAPHIE PLANE PERMETTANT LA CREATION D’ACTIVITES

Le périmètre d’étude est un espace plan remanié qui a subit des opérations de terrassement il y a plusieurs années, modifiant la topographie et l’hydrographie de la zone. La zone est longue de 750 mètres Nord-Ouest/Sud-Ouest et large de 200 mètres Nord-Est/Sud- Ouest en moyenne, s’étendant sur 14 hectares..

L’implantation d’un pôle d’activité est ainsi rendue possible par l’étendue plane du site, espace unique sur la commune.

Il est toutefois à noter que : -une section au Sud-Ouest du site est classée à risque de glissement de terrain (existence d’une avancée rocheuse et pente importante proche) ; -le niveau du sol des parcelles 1109, 1110, 1111, 1112, et pour 1113, jusqu’au bord Nord de la piste transversale « Nord » (soit 10 à 25 m avant la fin de limite vers Est) se situe à environ 0m80 au dessus du reste du Plan (vers le Sud) ; -le niveau du sol de la moitié oblique Sud-Est (vers bassin vide et rond-point), zone terrassée, se situe à environ 0m60 au dessus du reste du Plan (vers le Nord).

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Le merlon Les coteaux

Zone Centre-sud, et en face du merlon Zone Nord-Ouest, proche des coteaux Les coteaux Le merlon

Secteur centre : transition espace « ratissé » et espace à végétation spontanée

2.4 UNE SENSIBILITE PAYSAGERE A PRENDRE EN COMPTE (PERCEPTION ET COVISIBILITE)

• Etat des lieux

Le site du Plan de l’Estéron est marqué géographiquement :

-à l’intérieur, par une végétation de friche méso-hygrophile à méso-xérophile, réparti en pelouses, canniers, et bosquets ; -au sud, par un bassin de rétention et un giratoire donnant accès au site et au lac. Ce dernier n’est pas perceptible depuis le site ; -à l’Est, par un merlon, séparant et cachant la RD2209 du site. Le lit de l’Esteron est par conséquent également caché ; -à l’Ouest, par un écrin naturel offert par les coteaux boisés. Le site est longé sur les deux-tiers Sud-Ouest de son périmètre (bas de pente) par deux ruisseaux se joignant (ruisseau du lieu-dit le Gipax ; Vallon de Font de Roche), bordés d’une ripisylve arborée, arbustive et herbacée ; -au Nord, par un verrou naturel que matérialise l’avancée ondulante des coteaux sur le site et l’Estéron.

• Perception lointaine

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Perception et visibilité de la Zone du Plan de l’Estéron

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La visibilité du site depuis les espaces de haut relief qui l’entourent est marquée par trois zones d’exposition différentes :

-une partie Centre-Est/Sud-Est, la plus exposée visuellement avec notamment une visibilité lointaine depuis les villages de la Roquette, Gillette et du hameau des Carlons et autres habitations proches. -une partie Ouest en bordure de coteaux perçue en vue lointaine depuis le village de la Roquette et en vue proche du hameau des Carlons et autres habitations proches. -un cône Nord-Est, fermé par un verrou naturel à l’extrême Nord et donc très peu perçu. Cette zone est toutefois partiellement visible en perception lointaine depuis le village de la Roquette.

A noter que le site n’est pas perçu depuis le village du Broc car masqué par l’avancée du relief.

Habitations disséminées

Coteaux : maisons avec vue sur la partie centrale du site Le merlon cache le site de la route

Hameau des Village perché de Gilette Carlons

Verrou naturel

Partie ouest : Covisibilité avec le hameau des Carlons Le long du merlon, avant le Cône Nord: visibilité sur Gilette

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ZID Lac Site du plan de l’Estéron

Verrou naturel Sud Avancement coteaux

Verrou naturel Nord

Vue (zoom) sur le site, le lac et la ZID depuis la RD17 Vue depuis le village de Gilette sur la vallée (dont une partie du site)

Hameau des Carlons Gilette Plan de l’Estéron

Cœur du site : visibilité sur le hameau des Carlons et Gilette Vue depuis le belvédère de La Roquette sur le site

• Perception proche

Les perceptions sur le site depuis les espaces habités et fréquentés de proximité se définissent :

-au Sud du site (derrière le bassin de rétention), par le giratoire et l’entrée principale de la zone. De cet endroit, le site est caché par l’inclinaison du merlon. Cet espace est une zone de transition avec le Lac que l’on ne perçoit pas non plus ; -au Sud-Est et depuis le pont de l’Estéron, le site est également caché par le merlon et le panorama du passant s’ouvre sur les coteaux de Le Broc, l’Estéron et sa Vallée ; les passants peuvent particulièrement apprécier l’écoulement de l’Estéron ; -à l’Est et depuis la Route Départementale, le site est également caché par le merlon et le champ de vision s’ouvre sur le fleuve, la vallée de l’Estéron et du Var ; cet espace est dépourvu d’un cheminement piéton ; -à l’Ouest, depuis les coteaux, une douzaine d’habitations éparpillées disposent d’un point de vue sur une partie du site.

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Le merlon

Depuis la RD 2209 : Site caché, proximité de l’Estéron

Le merlon Bassin de rétention

Secteur sud du site, regard en direction du site (caché par le merlon incliné et les dépôts)

Secteur sud du site, regard en direction du lac (caché)

Le merlon

Pont Louis Nucera sur l’Estéron : trottoir qui permet d’apprécier le cours d’eau, plan de l’Estéron caché par le merlon.

St Martin du Var Bec de l’Estéron ZID Lac du Broc Plan de l’Estéron

Vue depuis le belvédère de la Roquette sur la ZID, le Lac du Broc, St Martin du Var, le Bec de l’Estéron et le Plan de l’Estéron

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2.5 UN SITE CONCERNE PAR DES HABITATS D’INTERET COMMUNAUTAIRE ET EN DEHORS DES PERIMETRES DE PROTECTION ECOLOGIQUE DE NATURA 2000 ET D’INVENTAIRES ZNIEFF

Le périmètre du site est situé en dehors des zones de protection écologique Natura 2000, mais à proximité des zones ZPS et ZICO « Basse Vallée du Var » favorisant donc des aménagements respectueux de cette proximité. La ZNIEFF « Estéron » 06-145-100 (le lit de l’Estéron, à l’est) est limitrophe au site, mais extérieur.

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Périmètre du site du Plan de l’Estéron

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Le site est concerné par des habitats d’intérêt communautaire cependant non prioritaires (selon code du manuel EUR 15-2, EUR 25, EUR 27, application de la Directive Habitats (CE 92/43) le long de ripisylve au pied des coteaux. L’aire d’habitat de la ripisylve (92 AO Forêts- galeries à Salix alba et Populus alba) sera protégée de l’urbanisation.

L’inventaire des formations végétales et des habitats présents démontre la présence de friche à plusieurs faciès de quatre formations décrites dans ce qui suit :

Signalétique : catégories des végétaux :

A= arbre (5-10m et +) ; ab=arbuste, arbrisseau (2-5m) sa=sous arbrisseau (0m50- 1m50) ; hr=plante herbacée (0m05-1m50) +=espèces dominantes, formant colonies (recouvrement important) –notamment graminées (poacées), ou fréquentes, régulièrement disséminées (ex :Psoraléé lancéolé)

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1. la pelouse de friche à plusieurs faciès

• Sur la partie Nord (au Nord de la piste transversale remontant à l’Ouest vers la pente) :

Inule visqueuse (Dittrichia viscosa = Inula viscosa) hr + Faux-millet (Pipthatherum miliaceum) hr + Folle avoine (Avena sterilis) hr + Psoralée, trèfle bitumineux (Bituminaria bituminosa) hr + Carotte sauvage (Daucus carota) hr + Patience crêpue (Rumexcrispus) hr Cardère sauvage (Dipsacus fullonum) hr Laitue scarole (Lactuca scariola) hr Millepertuis perforé (Hypericum perforatum) hr Spartier, genêt – jonc (Spartium junceum) ab formant un faciès de lande en mosaïque avec la pelouse de friche (dont 3 zones de dominance) Canne de Provence (Arundo donax) hr arbustive touffes disséminées au Nord-Est et faciès de grand cannier au Centre-Ouest) Peuplier noir (Populus nigra) Ar disséminé en taillis lâche extrémité Ouest de(s) piste(s) transversale(s) « Nord » (en « H »)) Trèfle tomenteux (Trifolium tomentosum) hr localisé : petite aire Sud-Ouest des dépôts terreux au Nord Saule blanchâtre (Salix eleagnos = Salix incana) Ar localisé (secteur Ouest, au Nord de l’avancée centrale du cannier) Chalef, Olivier de Bohême (Eleagnus angustifolia) ab localisé (6 individus) Peuplier blanc (Populus alba) Ar localisé Arbre à papillons, Buddléia du père David (Buddleia davidiii) subspontané, échappé de jardin (x1) Armoise de Verlot (Artemisia verlotiorum) hr faciès à l’Ouest (clairière de cannier) Scabieuse maritime (Sixalis atropurpurea = Scabiosa maritima) hr Trèfle à feuilles étroites (Trifolium angustifolium) hr Psoralée lancéolé (Plantago lanceolata) hr Chiendent rampant (Agropyron repens) hr Paspalon dilaté (Paspalum dilatatum) hr Luzerne cultivée (Medicago sativa) hr (bords piste latérale Est) Ononis visqueux (Ononis viscosa) hr (sur piste latérale Est)

Espèces observées en zone Nord-Est le 4 mai 2011 : Chardon laiteux (Galactites elegans) hr Chenillette, Scorpiure (Scorpiurus subvillosus) hr (bords piste latérale Est)

• Sur la partie Sud (au Sud de la piste transversale remontant à l’Ouest vers la pente)

Canne de Provence (Arundo donax) hr arbustive touffes disséminées et canniers en ripisylve à l’Ouest Armoise de Verlot (Artemisia verlotiorum) hr formant un faciès occupant une surface importante en plusieurs aires (proximité des canniers et du ruisseau, côté Ouest du Plan) Spartier, genêt – jonc (Spartium junceum) ab formant un faciès de lande en mosaïque avec la pelouse de friche (dont 1 zone de dominance) Roseau (Phragmites australis) sa Mimosa des quatre saisons (Acacia retinoides) Ar (1 individu) subspontané, échappé de jardin Lavatère d’Hyères (Lavatera olbia) ab (1 individu) Dactyle aggloméré, dactyle en glomérules (Dactylis glomerata) hr + 36 Etude de discontinuité-art L145-3-III-a du Code de l’Urbanisme 28 août 2012 Elaboration du Plan Local d’Urbanisme de la commune de LE BROC (06)

Faux-millet (Pipthatherum miliaceum) hr + Folle avoine (Avena sterilis) hr + Vesce sp (Vicia sp) 3 espèces en fruits Carotte sauvage (Daucus carota) hr + Barbon maritime (Andropogon maritimus) hr localisé (petite station) au Sud du départ à l’Est de la piste transversale Ononis visqueux (Ononis viscosa) hr (sur piste latérale Est) Millepertuis perforé (Hypericum perforatum) hr Laitue scarole (Lactuca scariola) hr Picride fausse-vipérine (Picris echioides = Helminthia echioides) hr + Fenouil sauvage (Foeniculum vulgare) hr Poireau [sauvage] (Allium porrum) hr : localisé Sorgho d’Alep (Sorghum halepense) hr : localisé Cirse lancéolé (Cirsium lanceolatum) hr Lotier corniculé (Lotus corniculatus) hr Paspalon dilaté (Paspalum dilatatum) hr Inule visqueuse (Dittrichia viscosa = Inula viscosa) hr + Patience crêpue (Rumexcrispus) hr Alpiste noueux (Phalaris nodosa), hr poacée – graminée formant un faciès exclusif au Sud-Est du Plan (±20x15m, 300 m²) en zone temporairement inondée et un faciès rudéral (aire terrassée et abords, extrémité Sud du Plan) Chenopode blanc (Chenopodium album) hr Chenopode à feuilles de Viorne (Chenopodium opulifolium) hr Amaranthe sp (Amaranthus sp) hr Carotte sauvage (Daucus carota) hr Lampourde glouteron (Xanthium strumarium) hr Renouée des oiseaux (Polygonum aviculare) hr Renouée persicaire (Polygonum persicaria) hr Mûflier des champs (Misopates orontium = (ex) Antirrhinum orontium) hr Réséda raiponce (Reseda phyteuma) hr Réséda jaune (Reseda lutea) hr Stramoine (Datura stramonium) hr faciès : végétation de la digue-merlon (longitudinale à l’Est) Faux-millet (Pipthatherum miliaceum) hr + Psoralée, trèfle bitumineux (Bituminaria bituminosa) hr + Folle avoine (Avena sterilis) hr + Chicorée sauvage (Cichorium intybus) hr Carotte sauvage (Daucus carota) hr Canne de Provence (Arundo donax) hr arbustive touffes disséminées Ailanthe glanduleux, Faux Vernis du Japon (Ailanthus altissima ) Ar localisé Spartier, genêt – jonc (Spartium junceum) ab Patience crêpue (Rumexcrispus) hr Pin parasol (Pinus pinea) Ar ( ?) plusieurs jeunes arbres (1 m 80) plantés Cytise blanc (Lygos raetam) ab planté ( ?) (1 individu)

2. les canniers de canne de Provence

Canne de Provence (Arundo donax) hr arbustive en fourrés étendus au centre W ; en touffes disséminées côté centre Est et centre Nord ; et en touffes – fourrés en bordure de berge du ruisseau (limite du Plan) (et parfois talus du lit)

37 Etude de discontinuité-art L145-3-III-a du Code de l’Urbanisme 28 août 2012 Elaboration du Plan Local d’Urbanisme de la commune de LE BROC (06)

Cœur de site : lande clairsemée, pelouse en friche et bosquets Ensemble du cannier central

3. les bosquets

• Bosquet de robinier (Sud –Ouest du plan)

Robinier (Robinia pseudo-acacia) Ar Chicorée sauvage (Cichorium intybus) hr Lotier corniculé retombant (Lotus corniculatus subsp. preslii = L. decumbens) hr Lotier à pied d’oiseau (Lotus ornithopioides) hr Ciste cotonneux, ciste blanc (Cistus albidus) sa Vigne (Vitis vinifera) sa Ronce à feuille d’orme (Rubus ulmifolius) sa liane Arbre à papillons, Buddléia du père David (Buddleia davidiii) subspontané, échappé de jardin (1 individu) Cirse lancéolé (Cirsium lanceolatum) hr Calycotome (Calicotome spinosa ) ab

• Bosquet de peuplier noir (centre NW (vers le Gipax) et zone centre Ouest)

Peuplier noir (Populus nigra) Ar

Peuplier noir, peuplier blanc, saule blanc pelouse de friche (1er plan), robinier en bosquet lâche (2nd plan)

4. la ripisylve

C’est la formation la plus remarquable et présentant l’intérêt patrimonial majeur du site

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La forêt riveraine (ou : ripisylve) située sur les deux tiers Sud-Ouest du périmètre du Plan de l’Estéron, dont le tracé suit le bas de pente des terrains situés à l’Ouest, constitue un habitat d’intérêt communautaire, classé comme tel dans le Manuel d’interprétation des habitats de l’Union Européenne, EUR 15/2, (et repris dans les versions ultérieures EUR 25 et EUR 27, versions en Anglais, enrichies d’habitats des nouveaux pays de la CE) :

92A0 forêts-galeries à Salix alba et Populus alba Soit, forêt – galerie (riveraine) à Saule blanc et Peuplier blanc :

Selon la typologie d'habitats français Corine-Biotopes : Populion albae : Rubo caesi-Populetum albae [alliance et association phytosociologique] « 44-1412 Galeries de Salix alba méditerranéennes », (44-141) : Forêts riveraines méditerranéennes formées par des Saules blancs, faciès dominé par Salix alba, S. fragilis ou S. x rubens des ripisylves de Peupliers, … forêt riveraine à peuplier noir, peuplier blanc, avec Saule blanc, Saule blanchâtre, Saule fragile, Saule à trois étamines sous espèce discolore, Erable champêtre, Canne de Provence…

• Sur la rive gauche (Est)

Peuplier blanc (Populus alba) Ar Peuplier noir (Populus nigra) Ar + Saule blanc (Salix alba) Ar + (assez fréquent) Saule blanchâtre (Salix eleagnos = S. incana) ab + / / Saule fragile (Salix fragilis) Ar Saule à trois étamines sous espèce discolore (Salix triandra subsp. discolor) Ar Laurier noble (Laurus nobilis) ab Troëne (Ligustrum vulgare) ab Robinier (Robinia pseudo-acacia) Ar Merisier (Prunus avium) Ar Arbousier (Arbutus unedo) ab Canne de Provence (Arundo donax) hr arbustive Ronce bleuâtre (Rubus caesius) sa liane Roseau (Phragmites australis) sa Troëne (Ligustrum vulgare) ab Corroyère (Coriaria myrtifolia) sa Massette à feuilles étroites (Typha angustifolia) sa Salicaire (Lythrum salicaria) hr Barbon maritime (Andropogon maritimus) hr (5 m²) Eupatoire à feuille de chanvre (Eupatorium cannabinum) hr

• Au niveau du croisement de la piste transversale et du ruisseau

Armoise des champs (Artemisia campestris) hr Scabieuse maritime (Sixalis atropurpurea = Scabiosa maritima) hr Térébinthe (Pistacia terebinthus) ab Aubépine à un style (Crataegus monogyna) ab Spartier, genêt – jonc (Spartium junceum) ab Asperge sauvage (Asparagus acutifolius) hr liane Salsepareille (Smilax aspera) hr liane Centranthe rouge, lilas d’Espagne (Centranthus ruber) hr Lentisque (Pistacia lentiscus) ab

• Au niveau de la rive droite (Ouest)

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Peuplier blanc (Populus alba) Ar Peuplier noir (Populus nigra) Ar Érable champêtre (Acer campestre) Ar Erable à feuille d’obier- E. opale (Acer opalus) Ar Charme-houblon (Ostrya carpinifolia) Ar Sumac fustet – arbre à perruques (Cotinus coggygria) ab Clématite vigne-blanche (Clematis vitalba) sa liane Chêne pubescent, chêne blanc (Quercus pubescens ) Ar Cerisier de Sainte-Lucie (Prunus mahaleb) ab Sorbier domestique (Sorbus domestica) Ar Grande Coronille (Securigera emerus) sa Campanule gantelée (Campanula trachelium) hr Lierre (Hedera helix) sa Garance (Rubia peregrina) hr liane Chêne vert (Quercus ilex) Ar : infiltré de la pente Ouest, sporadique Pin d’Alep (Pinus halepensis) Ar : infiltré de la pente Ouest, sporadique

• Au niveau du débouché du ruisseau à Le Gipax (ripisylve à l’arrivée du ruisseau au bas du Plan)

Peuplier noir (Populus nigra) Ar + Saule blanc (Salix alba) Ar Canne de Provence (Arundo donax) hr arbustive Charme-houblon (Ostrya carpinifolia) Ar Chêne pubescent, chêne blanc (Quercus pubescens ) Ar Cornouiller sanguin (Cornus sanguinea) ab Laîche à épis pendants, laîche élevée (Carex pendula) hr grande Prêle (Equisetum telmateia =(ex) Equisetum maximum) hr Menthe à longue feuille (Mentha longifolia) hr

Cœur de ripisylve

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Formations végétales et principales espèces

2.6 DES INFRASTRUCTURES A DEVELOPPER/PROLONGER

Le secteur de la ZAD n’étant actuellement pas construit, les réseaux existants à proximité se trouvent sur la ZID.

-Eau potable -Gaz -Assainissement -Electricité -Telecom

La ZID bénéficie de tous les équipements publics qui seront prolongés vers le site du Plan de l’Estéron, assurant l’équipement du Plan de l’Esteron (assainissement, eaux usées, adduction d’eau potable, réseau d’eaux industrielles, gaz industriel, réseau électrique à moyenne et haute tension, internet à haut débit etc…)

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A noter également que le réseau de collecte des eaux pluviales de la zone industrielle est constitué de plusieurs tronçons entourant chaque « ilot ». Il est constitué de fossés dont l’exutoire est le Canal de Pied de Coteau. Sur le site du Plan de l’Esteron, les vallons existants constituent les exutoires naturels.

-Une très bonne accessibilité au réseau de transport

Par sa situation vis-à-vis des axes de transport et du réseau de voirie de proximité, la ZAD bénéficie d’une position attractive pour l’implantation d’activités économiques et de loisirs.

• Axes structurants :

-le site est longé par la RD2209 le long du Var et de l’Esteron dans le prolongement de la RD6202bis en provenance de Nice ; -le site est à proximité de la ligne des Chemins de Fer de Provence qui relie Nice à Digne-les- Bains (gare la plus proche à 15 minutes de la ZID) sur la rive gauche du Var ; -la gare grande ligne (TGV et TER) de Nice Ville à 30 minutes du site ; -l’aéroport de Nice-Cote d’Azur à 20 minutes du site ; -le réseau de transport en commun départemental « les Lignes d’Azur » qui dessert la ZID, non loin du site.

• Axes viaires propre à la ZID à proximité du site

-une contre-allée parallèle à la RD6202bis permettant de limiter le trafic et de répartir la circulation ; -une série d’avenues perpendiculaires à la contre-allée structurent la zone ; -un réseau de modes doux qui organise la zone.

Dans une logique d’extension de la ZID sur le site du Plan de l’Estéron, la lecture hiérarchique des voies à proximité participe ainsi aux aménités du site de projet.

A travers l’aménagement du site, il s’agirait de connecter ce nouveau secteur de développement économique au réseau viaire communale afin :

-d’améliorer les liaisons vers le village (liaisons automobiles et de modes doux), via le quartier de La Pinée -de poursuivre et structurer le réseau viaire de desserte interne à la nouvelle zone (véhicules légers et lourds, piétons et cycles). A l’instar de la ZID, le site pourrait être aménagé d’une voie de desserte/contre-allée permettant notamment une plus grande lisibilité des activités et régulation du trafic. De la même façon, il pourrait bénéficier d’un réseau de modes doux en prolongement de la ZID et longeant le lac, confortant le caractère durable de la zone.

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Giratoire entre le plan de l’Estéron et le Lac La RD 2209 longeant le plan de l’Estéron

Le merlon Piste Coteaux Contre-allée Desserte en bataille

Piste au sein du plan de l’Estéron, le long du merlon ZID : Contre-allée et série de dessertes perpendiculaires

2.7 DES RISQUES A PRENDRE EN COMPTE DANS LA REFLEXION D’AMENAGEMENT

-Des risques à prendre en compte dans la réflexion d’aménagement :

• Un risque de mouvement de terrain classé « fort » est présent au niveau de la section nord-ouest de la ZAD. Cette zone est donc inconstructible

• Un risque d’inondation limité. La frange Est du site, le long de la RD 2209 est classée en risque fort. Les aménagements devront donc être conformes à la règlementation du PPR Inondation « zone R3 » (zone de recul derrière les digues et berges).

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3 COMPATIBILITE DU PROJET

3.1 UN PROJET COMPATIBLE AVEC LES OBJECTIFS DE PROTECTION DES TERRES AGRICOLES, PASTORALES ET FORESTIERES

3.1.1. RAPPEL DES CONTRAINTES SUPRACOMMUNALES

• Directive Territoriale d’Aménagement (DTA)

La Directive Territorial d’Aménagement est un document de cadrage au sein duquel l’Etat précise les orientations fondamentales en matière d’aménagement et d’équilibre entre les perspectives de développement, de protection et de mise en valeur des territoires. Le Broc étant situé au sein de l’entité territoriale du Haut Pays, la commune devra aménager son territoire en assurant notamment l’équilibre entre les besoins d’espace liés au fonctionnement de l’agglomération et le maintien d’espaces agricoles dont la fonction économique et sociale se double d’un rôle majeur en matière d’organisation du territoire.

• Parc Naturel Régional des Prealpes Azur (PNRPA)

A l’exception de la Zone Industrielle Départementale (ZID), Le périmètre de la commune de Le Broc appartient au périmètre du Parc Naturel Régional des Prealpes Azur (décret ministériel de classement du PNR du 30 mai 2012).

Dans ce cadre, l’aménagement du site du Plan de l’Estéron doit être compatible avec les quatre axes de la charte du Parc et ses objectifs. Les Axe 1 « Fédérer les acteurs du territoire autour de la protection et la gestion de l’exceptionnelle biodiversité et du paysage des Préalpes d’Azur » et Axe 2 « Permettre le développement d’un territoire exemplaire, solidaire et dynamique» et, plus spécifiquement, l’objectif de préservation de la vocation agricole des terres (Article 17 de la charte) s’inscrivent pleinement dans les objectifs de protection des terres agricoles, pastorales et forestières (déclinés par l’article L.143-3 du Code de L’Urbanisme).

3.1.2. CONTEXTE COMMUNAL ET SITE

La commune de Le Broc fait partie de l’entité territoriale du Haut Pays (définie par la DTA des Alpes-Maritimes) caractérisée par une densité de population relativement faible (9hab/km² en moyenne) et concerne 87 communes.

Le territoire de Le Broc est à 4,65% occupé dans son Plan d’Occupation des Sols (POS) par les zones agricoles protégées (NC) soit près de 87,42 ha. Ces zones prennent en compte les terrains cultivés, oliveraies entretenues et les exploitations agricoles. Les sous secteurs permettent pour certains la remise en culture des terrains, l’usage agro-pastoral et limitent l’utilisation des serres-tunnels dans les secteurs soumis à des risques naturels.

Le site du Plan de l’Estéron, actuellement en friche, ne connait et n’a jamais connu aucune activité pastorale, agricole ou forestière.

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3.1.3. LE PROJET DU SITE

Il est projeté de réaliser sur ce secteur un pôle dédié aux activités liées au développement durable autour du pôle de valorisation de la biomasse forestière. Cette unité de bois énergie intégrée dans un contexte global d’activités liées au travail du bois, permettra une valorisation direct des sous-produits de fabrication de bois d’œuvre (écorces, sciures) et par la production de combustible (pellets) et d’énergies transformées (électricité, chaleur).

Le pôle qui s’étend sur 4,25 hectares (environ 24% de la surface de la ZAD) comprendra les éléments suivants : -une plateforme de réception, de fabrication et de stockage ; -une scierie ; -une unité de fabrication de granulats de bois ; -l’unité de cogénération biomasse énergies ; -un réseau de chaleur qui desservira la scierie et les industriels de la ZI de Carros-Le Broc ; -le tout pourra être couvert de panneaux ou membranes photovoltaiques.

L’implantation de serres pour culture hors-sol et d’un centre équestre permettra l’inscription d’un nouvel espace agricole au Plan de l’Estéron. Situé sur la parcelle mitoyenne du pôle agro- forestier, les serres seront alimentées en énergie par le centre de valorisation de biomasse forestière (énergie renouvelable et locale). Les espaces à vocation agricole inscrites sur le périmètre de la ZAD représente environ 12% (2,25 hectares) de sa surface.

>Le projet n’impacte aucune zone à caractère agricole >Le projet inscrit la dynamique de développement agricole dans son programme avec : -un espace voué à des cultures hors-sol -un centre équestre >Le projet permet la production d’énergie locale à partir d’une exploitation raisonnée du domaine forestier et l’implantation possible de dispositifs photovoltaiques.

3.2 UN PROJET RESPECTUEUX DES PAYSAGES ET MILIEUX CARACTERISTIQUES DU PATRIMOINE NATUREL ET CULTUREL MONTAGNARD

3.2.1 RAPPEL DES CONTRAINTES SUPRACOMMUNALES

• Opération d’Intérêt Nationale (OIN)

La partie Est de la commune (incluant la Plan de l’Estéron) est concernée par la mise en place de l’OIN de la Plaine du Var conformément à l’article R.121-4-1 du Code de l’Urbanisme. Dans ce cadre, l’arrêté préfectoral du 21 juin 2011 a porté la création et la délimitation d’un périmètre de ZAD sur le site du Plan de l’Estéron. En tant que territoire concerné par l’OIN et en vue de la réalisation d’une « Eco-Vallée », il s’agit d’accorder l’aménagement de la partie Est de la commune avec ses grands principes stratégiques de développement durable déclinés en trois axes (paysage/ habitat / activités- formation). La commune de Le Broc, et plus particulièrement le village, s’inscrit dans le réseau des villages perchés. Par sa situation géographique, Le Broc représente également la « Porte du Haut Pays » dont les paysages sont à préserver.

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• Directive Territoriale d’Aménagement (DTA)

Les orientations de la DTA sur la commune de Le Broc sont caractérisées sur : -la zone de montagne, par des espaces naturels à préserver ; -la zone des coteaux, par des espaces naturels à préserver en dehors des espaces actuellement urbanisés ; -la zone de plaine (secteur Nord du lac), par des espaces soumis à des « urbanisations nouvelles et de restructuration » et des zones de sport et loisirs au Nord de la ZID.

• Parc Naturel Régional Prealpes Azur (PNRPA)

Dans le cadre du PNR, l’aménagement de la commune doit être compatible avec les quatre axes de la charte et ses objectifs. L’Axe 3 « Consolider l’identité du territoire par la valorisation des patrimoines » s’inscrit notamment dans ce cadre de protection des paysages et milieux caractéristiques du patrimoine naturel au titre de l’article L145-3 du Code de l’Urbanisme. Les objectifs de « protection des paysages emblématiques » (article 19 de la charte) et de « développement de formation et d’accès à l’emploi des filières locales » (Article 27 de la charte) correspondent spécifiquement à ses mesures de protection.

• Les habitats d’intérêt communautaire

Le site du Plan de l’Estéron est concerné au niveau de la ripisylve du vallon de font de roche par des habitats d’intérêt communautaire néanmoins non prioritaires (92 AO forêts-galeries à Salix alba (Saule blanc) et Populus alba (Peuplier blanc)) qu’il est prévu de préserver sur une largeur jusqu’à 5m de l’axe longitudinal du lit (lit au pied du talus du plan).

3.2.2. CONTEXTE COMMUNAL ET SITE

La commune se caractérise dans son Plan d’Occupation des Sols (POS) par une importante zone naturelle (ND) qui couvre 82,76% du territoire brocois (soit 1554,52ha). Cette zone correspond aux hauts plateaux des Baous et aux plateaux Nord en direction de l’Estéron. Elle recouvre pour la majorité les versants boisés des coteaux. Ces grands espaces naturels sont en partie protégés au titre des EBC-Espaces Boisés Classés – art. L130-1 du code de l’Urbanisme). Au cœur de la vallée du Var, la commune dispose des caractéristiques de l’arrière pays niçois (territoire vallonné, village perché, covisibilité avec les autres villages) et se compose de trois grandes entités paysagères (la zone de montagne, les coteaux et la plaine alluviale). La zone de la plaine alluviale a connu une urbanisation rapide renforcée par la présence des principales voies de communication en bordure immédiate du lit mineur. Contrairement au site du Plan de l’Estéron, la ZID (situé au Sud du Plan de l’Estéron) jouit d’une covisibilité avec le village perché de Le Broc. Le Plan de l’Estéron est marqué par une ripisylve au Sud-Ouest intégrant notamment la présence d’un ensemble de cannier central dont la suppression peut être dommageable sur le fonctionnement hydrologique local.

3.2.3. LE PROJET DU SITE

Afin d’être compatible avec la protection des paysages et milieux caractéristiques du patrimoine les indications paysagères, il est envisagé d’aménager la zone par : -une protection et une mise en valeur de la ripisylve Sud-Ouest (trame bleue et continuité écologique) et du pied de coteau (réservoir de biodiversité). Une piste cyclable devrait longer la ripisylve. La ripisylve sera préservé en l’état par une bande de recul sur une largeur jusqu’à 5m de l’axe longitudinale du lit (lit au pied du talus).

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-un traitement paysager sous la forme d’alignements arborés afin de réduire l’impact visuel du projet (déjà néanmoins réduient par les deux verrous formés par le relief au Sud et au Nord et par le merlon existant au bord de la RD 2209). Un accompagnement végétal améliorera également l’esthétique des abords de la zone, aujourd’hui délaissés.

Enfin, le développement d’une activité agro-forestière est projeté afin de renforcer l’identité culturelle d’un territoire montagnard et forestier. De même, la mise en place d’un centre de formation sur les métiers du bois est envisagé afin d’éduquer, sensibiliser et former les habitants à l’importance des écosystèmes et ressources naturelles.

Perception lointaine depuis le belvédère de La Roquette sur Var (simulation : AtM - aoùt 2012)

Perception lointaine et « zoomée » depuis le belvédère de La Roquette sur Var (simulation : AtM aoùt 2012)

Usine de la Mesta (Gilette)

Perception proche depuis le Pont Louis Nucera sur l’Esteron (simulation : AtM aoùt 2012)

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>Le projet n’impacte pas les caractéristiques paysagères et culturelles de la commune (site encaissé et artificialisé, et préservation des coteaux) >Le projet s’inscrit dans les directives paysagères et environnementales de l’OIN, la DTA, le PNR et l’Union Européenne (protection de la ripisylve) >La prise en compte de la trame verte et bleue préservera le patrimoine naturel et paysager du site. >La zone de recul de la ripisylve et les déplacements en mode doux renforceront cette préservation.

3.3 UN PROJET TENANT COMPTE DES RISQUES NATURELS RECENSES

3.3.1. RAPPEL DES CONTRAINTES SUPRACOMMUNALES

• Le risque de mouvement de terrain

Le PPRNP MT a été approuvé par arrêté préfectoral en date du 10 février 2003. La section Nord-Ouest de la ZAD est localisée en zone rouge « inconstructible ». Le reste de la frange Ouest est situé en zone bleue.

• Le risque inondation

Le PPRNP I a été approuvé par arrêté préfectoral le 18 avril 2011. La frange Est de la ZAD, le long du merlon est localisée en zone rouge (risque fort).

3.3.2. LE CONTEXTE COMMUNAL ET DU SITE

Les risques de mouvements de terrains recensés sur Le Broc sont de cinq types : des éboulements en masse et de blocs, des glissements, des ravinements, des effondrements et des reptations.

La grande majorité des terrains de la commune est notamment ceux situés sur les coteaux est soumise aux risques de mouvement de terrain.

Les zones concernées par le risque fort se concentrent principalement au sein de : >La partie des terrains communaux localisée au Nord-Est, le long de l’Estéron. >La partie Sud incluant les secteurs proches du village perché.

Les données du Plan de Prévention des Risques (PPR) identifient :

-des zones de risque fort, « zones rouges », où les inondations sont redoutables en raison des hauteurs d'eau, des vitesses d'écoulement et des phénomènes d'enclavement ; -des zones de risque modéré, « zones bleues », liées aux crues torrentielles ; -des zones définissant le champ d'inondation d'une crue exceptionnelle de 5 000 m 3 /s, « zones jaunes », où des dispositions particulières sont prévues pour les établissements dangereux ou recevant du public.

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3.3.3. LE PROJET DU SITE

Les futures constructions sont prévues en dehors des zones exposées aux mouvements de terrain. Les aménagements respectent les règlements des zones à risque fort (secteur Sud- Ouest) et à risque moyen (le long de la limite Ouest du site). Par conséquent, ils ne sont soumis à aucune mesure et prescription relatives au règlement PPRMT.

Le projet est concerné par le risque inondation dans sa limite Est. Dans cette zone R3 (intitulée bande de recul derrière les digues et berges), les aménagements respecteront les prescriptions relatives au règlement PPRI.

>Les aménagements du projet respectent l’ensemble des servitudes de risques naturels recensés sur le site conformément aux règlements des PPRI et PPRMT.

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4 PRINCIPES DE DISPOSITIONS REGLEMENTAIRES

4.1 LE PLAN D’AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE

Le PADD permet de définir les objectifs essentiels en matière de développement du territoire à dix ans. Il exprime les volontés et les ambitions de la collectivité dans le respect des grands principes énoncés aux articles L110 et L121-1 du Code de l’Urbanisme.

L’Orientation 3 du PADD « Conforter la Zone Industrielle et développer un pôle économique innovant et environnemental dans la plaine du Var » énonce le projet d’aménagement du site du Plan de l’Estéron.

Dans le cadre de ses objectifs principaux, le PADD affirme la volonté de maintenir le dynamisme de sa ZID par l’inscription d’un nouvel espace d’accueil de projets innovants et environnementaux. Le secteur concerné fait l’objet de la zone d’aménagement différée du « Plan de l’Estéron ».

Dans le domaine des déplacements, le PADD a pour objectif de connecter ce nouveau secteur de développement économique au réseau viaire communal afin : -d’améliorer les liaisons vers le village (liaisons automobiles et de modes doux), via le quartier de la Pinée ; -de poursuivre et structurer le réseau viaire de desserte interne à la nouvelle zone (véhicules légers et lourds, piétons et cycles).

Enfin, les orientations générales et cartographiques du PADD définissent la zone du Plan de l’Estéron comme une zone de développement de pôle économique innovant et environnemental.

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4.2 REGLEMENT GRAPHIQUE (ZONAGE)

Le périmètre d’étude verra l’inscription de trois grandes vocations, soit trois zones règlementaires (AU, A, N) déclinées en divers secteurs spécialisés, tel que présenté dans le tableau qui suit :

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4.3 REGLEMENT ECRIT

4.3.1. PRINCIPALES DISPOSITIONS APPLICABLES A LA ZONE A URBANISER La zone à urbaniser concernera le Sud du site du Plan de l’Estéron et une bande Est (infrastructures publiques) destiné à être ouvert à l’urbanisation.

Les constructions y sont autorisées soit lors de la réalisation d’une opération d’aménagement d’ensemble soit au fur et à mesure de la réalisation des équipements internes à la zone (zone à urbaniser règlementée).

Trois secteurs y seront distingués : • Un espace dédié au développement d’activités économiques liées à l’agroforesterie et à la production d’énergie renouvelable. • Un espace dédié à un centre de formation aux métiers du bois. • L’espace dédié aux voies et autres infrastructures publiques ou d’intérêt collectif et à l’aménagement paysager de leurs abords.

Les occupations et utilisations du sol suivantes y seront notamment interdites :

Les constructions, travaux, installations et aménagements incompatibles avec le caractère de la zone, à savoir notamment :

• les constructions ou installations nouvelles destinées aux commerces, à l’hébergement hôtelier et à la seule fonction d’entrepôt non liée à l’agroforesterie et à la production d’énergie renouvelable. • les habitations légères de loisirs, les caravanes, les résidences mobiles. • les parcs résidentiels de loisirs, les terrains de camping, les terrains aménagés pour la pratique des sports ou loisirs motorisés, les parcs d’attractions, les golfs. • les constructions ou installations destinées à l’habitation.

Les conditions de desserte des terrains en matière de voirie :

Les terrains doivent être desservis par des voies publiques ou privées dans des conditions répondant à l’importance ou à la destination des constructions ou des aménagements envisagés. Leurs caractéristiques doivent notamment répondre aux besoins de la circulation, de l’utilisation des engins de lutte contre l’incendie et, plus largement, de la protection civile.

Les conditions de desserte des terrains par les réseaux collectifs :

Toute construction (installation ou aménagement) devra être obligatoirement raccordée aux réseaux collectifs d’alimentation en eau potable et d’assainissement des eaux usées.

En outre, la sécurité incendie devra être assurée par les hydrants nécessaires et suffisants conformément aux règlements en vigueur.

En matière de hauteur maximale des constructions :

La hauteur des constructions à l’égout du toit ou de l’acrotère, ne pourra excéder 10 mètres.

En outre, dans le secteur dédié au développement d’activités économiques liées à l’agroforesterie et à la production d’énergie renouvelable, ladite hauteur maximale pourra atteindre ponctuellement 20 mètres au maximum pour 25% des emprises des constructions édifiées sur l’unité foncière.

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Ces dispositions ne s’appliqueront pas aux ouvrages techniques, cheminées et autres superstructures.

L’aspect extérieur des constructions et l’aménagement des abords tiendra compte d’objectifs de développement durable :

Toutes les constructions comporteront un habillage bois partiel ou total.

En cas de présence de panneaux solaires photovoltaïques ou thermiques, ceux-ci seront intégrés à la toiture et implantés de façon homogène.

Les toitures seront réalisées en métal de couleur grise, ou en toitures terrasses traitées architecturalement.

Les clôtures seront réalisées avec du grillage sur support métallique. La hauteur du grillage n’excèdera pas 2 mètres de haut. En cas d’un mur bahut, celui-ci n’aura pas plus de 70cm de haut à partir du sol fini.

En matière de réalisation d’aires de stationnement :

Le stationnement des véhicules correspondant aux besoins des constructions et installations sera assuré en dehors des voies de desserte. Tout parc de stationnement aérien devra être traité avec des plantations.

Obligations imposées aux constructeurs en matière de réalisation de plantations :

Des alignements d’arbres de haute tige (espacés conformément au PPRi dans la zone R3, à savoir distants de 5 mètres) devront être mis en œuvre conformément au schéma d’aménagement.

Egalement, tout espace libre de toute occupation devra être paysagé.

Le droit de construire :

Il résultera de la volumétrie formée par les emprises constructibles de principe indiquées sur le schéma d’aménagement et les hauteurs maximales admises dans la zone.

Les obligations imposées aux constructions, travaux, installations et aménagements, en matière de performance énergétique et environnementales :

En matière de performance énergétique, il est rappelé l’application de la RT (Règlementation Thermique) 2012.

En matière de performance environnementale, il est recommandé que les constructions et installations tendent à l’application de la « Démarche HQE » (haute qualité environnementale).

Pour rappel un bâtiment HQE doit atteindre au minimum 7 cibles au niveau de base, 4 cibles au niveau performant et 3 cibles au niveau très performant parmi les quatorze cibles suivantes : -Cibles d’éco construction o C1. Relations harmonieuses du bâtiment avec son environnement immédiat o C2. Choix intégré des produits, systèmes et procédés de construction o C3. Chantier à faibles nuisances -Cibles d'éco-gestion o C4. Gestion de l’énergie o C5. Gestion de l’eau o C6. Gestion des déchets d'activités o C7. Gestion de l’entretien et de la maintenance 56 Etude de discontinuité-art L145-3-III-a du Code de l’Urbanisme 28 août 2012 Elaboration du Plan Local d’Urbanisme de la commune de LE BROC (06)

-Cibles de Confort 1. C8. Confort hygrothermique 2. C9. Confort acoustique 3. C10. Confort visuel 4. C11. Confort olfactif -Cibles de Santé o C12. Qualité sanitaire des espaces o C13. Qualité sanitaire de l’air o C14. Qualité sanitaire de l’eau

Les obligations imposées aux constructions, travaux, installations et aménagements, en matière d’infrastructures et réseaux de communication électroniques

Les constructions, travaux, installations et aménagements devront être raccordés aux réseaux de communication électroniques.

4.3.2. PRINCIPALES DISPOSITIONS APPLICABLES A LA ZONE AGRICOLE

La zone agricole porte sur les secteurs de la commune, équipés ou non, à protéger en raison du potentiel agronomique, biologique ou économique des terres agricoles. Les constructions et installations directement nécessaires aux services publics ou d’intérêts collectifs et à l’exploitation agricole y sont seules autorisées.

Deux secteurs seront distingués : • Un secteur dédié aux activités de culture sous serre (cultures hors sol). • Un secteur dédié aux activités de préparation et d’entrainement d’équidés domestiques en vue de leur exploitation (centre équestre).

Les occupations et utilisations du sol suivantes y seront notamment interdites :

Toutes les constructions, occupations et utilisations du sol qui ne soient pas directement nécessaire aux services publics ou d’intérêts collectifs et à l’exploitation agricole.

Les conditions de desserte des terrains en matière de voirie :

Les caractéristiques des voies doivent satisfaire aux besoins des constructions projetées, aux nécessités d’intervention des services publics ainsi qu’aux exigences de la sécurité, de la défense contre l’incendie et de la protection civile.

Les conditions de desserte des terrains par les réseaux collectifs :

Toute construction (installation ou aménagement) devra être raccordée aux réseaux collectifs d’alimentation en eau potable et d’assainissement des eaux usées, ou disposer d’équipements autonomes aux normes en vigueur.

En outre, la sécurité incendie devra être assurée par les hydrants nécessaires et suffisants conformément aux règlements en vigueur.

En matière de hauteur maximale des constructions :

La hauteur des constructions, mesurée en tout point des façades à partir du terrain naturel jusqu’à l’égout des couvertures, est limitée à 7 mètres. Toutefois, cette disposition ne s’applique pas aux bâtiments agricoles dont la spécificité technique nécessite une hauteur différente dûment justifiée.

57 Etude de discontinuité-art L145-3-III-a du Code de l’Urbanisme 28 août 2012 Elaboration du Plan Local d’Urbanisme de la commune de LE BROC (06)

Ces dispositions ne s’appliqueront pas aux ouvrages techniques, cheminées et autres superstructures.

L’aspect extérieur des constructions et l’aménagement des abords tiendra compte d’objectifs de développement durable :

Dans le cadre de l’harmonie de la zone, les constructions comporteront un habillage bois partiel ou total (sauf les serres pour des raisons techniques et fonctionnelles). En cas de présence de panneaux solaires photovoltaïques ou thermiques, ceux-ci seront intégrés à la toiture et implantés de façon homogène. Les toitures seront réalisées en métal de couleur grise, ou en toitures terrasses traitées architecturalement ((sauf les serres pour des raisons techniques et fonctionnelles). Les clôtures seront réalisées avec du grillage sur support métallique. La hauteur du grillage n’excèdera pas 2 mètres de haut. En cas d’un mur bahut, celui-ci n’aura pas plus de 70cm de haut à partir du sol fini.

En matière de réalisation d’aires de stationnement :

Le stationnement des véhicules correspondant aux besoins des constructions et installations sera assuré en dehors des voies de desserte. Tout parc de stationnement aérien devra être traité avec des plantations.

Obligations imposées aux constructeurs en matière de réalisation de plantations :

Des alignements d’arbres de haute tige (espacés conformément au PPRi dans la zone R3, à savoir distants de 5 mètres) devront être mis en œuvre conformément au schéma d’aménagement.

Egalement, tout espace libre de toute occupation devra être paysagé.

Le droit de construire :

Il résultera de la volumétrie formée par les emprises constructibles de principe indiquées sur le schéma d’aménagement et les hauteurs maximales admises dans la zone.

Les obligations imposées aux constructions, travaux, installations et aménagements, en matière de performance énergétique et environnementales :

En matière de performance énergétique, il est rappelé l’application de la RT (Règlementation Thermique) 2012.

En matière de performance environnementale, il est recommandé que les constructions et installations tendent à l’application de la « Démarche HQE » (haute qualité environnementale).

Les obligations imposées aux constructions, travaux, installations et aménagements, en matière d’infrastructures et réseaux de communication électroniques Les constructions, travaux, installations et aménagements devront être raccordés aux réseaux de communication électroniques, car ces secteurs agricoles seront en prise sur l’ensemble des équipements.

58 Etude de discontinuité-art L145-3-III-a du Code de l’Urbanisme 28 août 2012 Elaboration du Plan Local d’Urbanisme de la commune de LE BROC (06)

4.3.3. PRINCIPALES DISPOSITIONS APPLICABLES A LA ZONE NATURELLE ET FORESTIERE

L’article R 123-8 du code de l’urbanisme stipule que peuvent être classés en zone naturelle et forestière, les secteurs de la commune, équipés ou non, à protéger en raison soit de : • La qualité des sites, milieux et espaces naturels, des paysages et de leur intérêt, notamment du point de vue esthétique, historique ou écologique, • L’existence d’une exploitation forestière, • Leur caractère d’espaces naturels.

La zone naturelle et forestière concerne deux parties du site étudié et comportera donc deux secteurs naturels très différents dans leur vocation :

1. la partie ouest du site du Plan de l’Estéron (coteaux et ripisylve protégés = trames « verte. et bleue ») qui sera intégrée à la zone « N » de même nature que celle couvrant les autres coteaux et vallons de la commune,

2. la partie nord du site dédié à un espace de loisirs (base d’activités nautiques tractées, plan d’eau artificiel).

Les occupations et utilisations du sol suivantes y seront notamment interdites :

Les constructions, travaux, installations et aménagements incompatibles avec le caractère de la zone. Et, en particulier : l’extraction de terre végétale, le dépôt de déchets non liés à l’usage admis de la zone, la cabanisation et l’implantation de centrales photovoltaïques au sol.

Les conditions de desserte des terrains en matière de voirie :

Les caractéristiques des voies doivent satisfaire aux besoins des constructions projetées, aux nécessités d’intervention des services publics ainsi qu’aux exigences de la sécurité, de la défense contre l’incendie et de la protection civile.

Les conditions de desserte des terrains par les réseaux collectifs :

Toute construction (installation ou aménagement) devra être raccordée aux réseaux collectifs d’alimentation en eau potable et d’assainissement des eaux usées, ou disposer d’équipements autonomes aux normes en vigueur.

En outre, la sécurité incendie devra être assurée par les hydrants nécessaires et suffisants conformément aux règlements en vigueur.

En matière de hauteur maximale des constructions :

La hauteur des constructions, mesurée en tout point des façades à partir du terrain naturel jusqu’à l’égout des couvertures, est limitée à 5 mètres.

Ces dispositions ne s’appliqueront pas aux ouvrages techniques, cheminées et autres superstructures.

L’aspect extérieur des constructions et l’aménagement des abords tiendra compte d’objectifs de développement durable :

59 Etude de discontinuité-art L145-3-III-a du Code de l’Urbanisme 28 août 2012 Elaboration du Plan Local d’Urbanisme de la commune de LE BROC (06)

Dans le cadre de l’harmonie de la zone, les constructions comporteront un habillage bois partiel ou total. En cas de présence de panneaux solaires photovoltaïques ou thermiques, ceux-ci seront intégrés à la toiture et implantés de façon homogène. Les toitures seront réalisées en métal de couleur grise, ou en toitures terrasses traitées architecturalement. Les clôtures seront réalisées avec du grillage sur support métallique. La hauteur du grillage n’excèdera pas 2 mètres de haut. En cas d’un mur bahut, celui-ci n’aura pas plus de 70cm de haut à partir du sol fini.

En matière de réalisation d’aires de stationnement :

Le stationnement des véhicules correspondant aux besoins des constructions et installations sera assuré en dehors des voies de desserte. Tout parc de stationnement aérien devra être traité avec des plantations.

Obligations imposées aux constructeurs en matière de réalisation de plantations :

Des alignements d’arbres de haute tige (espacés conformément au PPRi dans la zone R3, à savoir distants de 5 mètres) devront être mis en œuvre conformément au schéma d’aménagement.

Egalement, tout espace libre de toute occupation devra être paysagé.

Le droit de construire :

Il résultera de la volumétrie formée par les emprises constructibles de principe indiquées sur le schéma d’aménagement et les hauteurs maximales admises dans la zone.

Les obligations imposées aux constructions, travaux, installations et aménagements, en matière de performance énergétique et environnementales :

En matière de performance énergétique, il est rappelé l’application de la RT (Règlementation Thermique) 2012.

En matière de performance environnementale, il est recommandé que les constructions et installations tendent à l’application de la « Démarche HQE » (haute qualité environnementale).

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4.3.4 RECOMMANDATIONS EN MATIERE DE PLANTATIONS (PALETTE VEGETALE EN ACCORD AVEC LE SOL ET LE CLIMAT) Les essences végétales seront de préférence choisies dans la liste qui suit :

• Arbres d’alignement ou isoles feuillus : platane, tilleul, frêne, érable de Montpellier, mûrier blanc, micocoulier, marronnier • Arbres d’alignement ou isolés persistants : cyprès de Provence, cèdres, palmiers pour marquer un lieu particulier (carrefour, entrée, accès), chêne vert, chêne pubescent ; • Arbres fruitiers et fleuris : amandier, cerisier, cognassier, figuier, grenadier, jujubier, olivier, arbre de Judée, acacias, robiniers ; • Treilles : glycine, vigne vierge, vigne de raisin de table, bignone, chèvrefeuille, clématite ; • Arbustes et Clôtures végétales (haies d’essences arbustives en mélange, adaptées au milieu) : viorne tin, filaire, buis, pistachier lentisque, pistachier térébinthe, arbousier, troène commun, aubépine, cistes, coronille, alaterne, laurier sauce, pittosporum, baguenaudier, cornouiller, arbre de Judée, lilas, arbres à papillon ; • Strate sous arbustive et fleurs : cistes, thym, romarin, sauge, lavandes, hysope, crocus, iris, tulipe ; • Végétalisation des parkings : chênes verts, chênes pubescents, frênes, érables champêtres, viorne tin, pistachier térébinthe, filaire, troène commun, acacias, robiniers, aubépine. Les essences exogènes (de type thuyas, cyprès bleus, pyracanthes…) sont à éviter. La plantation d’espèces allergisantes en nombre important (dont notamment les thuyas et cyprès) est à éviter. Privilégier la variété de la végétation et la plantation d’arbres peu ou pas allergisants pour les haies et les plantations en nombre.

61 Etude de discontinuité-art L145-3-III-a du Code de l’Urbanisme 28 août 2012